• #BalanceTonTikTokeur : des adoelscentes témoignent de harcèlement sexuel sur TikTok
    https://www.madmoizelle.com/avec-balancetontiktokeur-des-ados-harcelees-sexuellement-temoignent-105

    Mercredi 17 juin 2020, une internaute lançait sur Twitter le hashtag #BalanceTonTiktokeur. Quasi instantanément, des milliers de tweets ont proliféré sur le sujet.

    Venez on lance le #Balancetontiktokeur pour dénoncer les tdc de ce réseau qui profite de leurs abonnés pour demander des nudes alors qu’elles sont mineurs

    — dilღ (@dilxgx) June 17, 2020

    Ces tweets contiennent des témoignages de femmes majoritairement mineures, accusant des influenceurs TikTok de harcèlement sexuel en ligne.

    Demandes de nudes, envois de dick pics non-consenties et de vidéos de masturbation…

    Léa, Audrey, Leïla, dont les prénoms ont été modifiés, âgées respectivement de 14, 13 et 13 ans au moment des faits, ont témoigné dans un article du HuffPost des agissements, répréhensibles par la loi, dont elles ont été victimes il y a quelques mois de ça.

    Je t’encourage à aller le lire !

    #BalanceTonTiktokeur : le harcèlement sexuel sur TikTok

    Suite aux nombreux témoignages de harcèlement sexuel en ligne partagés sur Twitter, la plateforme TikTok, fréquentée en majorité par des 13-26 ans, n’a pas réagi.

    Hier, mardi 30 juin 2020, la secrétaire d’État Marlène Schiappa réagissait avec colère à l’inaction du réseau social dans un article du HuffPost :

    « Je leur ai demandé ce qu’ils ont fait face à ces milliers de témoignages : ils n’ont rien fait.

    Je leur demande de bannir les personnes mises en causes de manière préventive, comme l’a fait Twitch, et de mettre les victimes en contact avec la justice ou des associations. »

    Suite aux milliers de témoignages via #balancetontiktokeur au sujet de pratiques de harcèlement sexuel sur de très jeunes filles, j’ai convoqué la direction de TikTok et exigé des mesures drastiques immédiates pour protéger nos enfants & ados.
    Détails 👇🏾https://t.co/QTrnlal798

    — 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) June 30, 2020

    Les échanges en question ayant souvent cours sur d’autres plateformes sur lesquelles les utilisateurs et utilisatrices échangent, TikTok France dit être impuissant dans ce même article du HuffPost :

    « Si sur notre plateforme un utilisateur enfreint les règles, il sera suspendu, mais sur une autre messagerie, non. »

    #Cyberharcèlement #TikTok

  • (Cyber) guerre des plateforme de #réseaux_sociaux. L’axe du « Mal » passerait-il par TikTok ?

    Les jeunes Américains sont-ils devenus TikTok ?
    https://theconversation.com/les-jeunes-americains-sont-ils-devenus-tiktok-141804

    TikTok est une application de médias sociaux, propriété de l’entreprise chinoise ByteDance. Née en septembre 2016 sous le nom de Douyin, elle a été adaptée aux marchés occidentaux en 2017 tout en conservant des réseaux indépendants afin de se conformer aux restrictions et exigences de la censure chinoise. L’application semble d’apparence on ne peut plus inoffensive ; pourtant, selon le gouvernement américain, elle pose un problème de sécurité nationale.

    Le principe de TikTok repose sur le partage de courtes vidéos. Elle définit sa mission de façon très sympathique :

    « TikTok est la destination incontournable pour les vidéos mobiles au format court. Nous avons pour mission de développer la créativité et d’apporter de la gaieté. »

    #désinformation #propagande #cyberguerre #manipulation #opinion

  • Elles dénoncent des comportements inappropriés et sont accusées de harcèlement - LINFO.re
    https://www.linfo.re/la-reunion/faits-divers/elles-denoncent-des-comportements-inappropries-et-sont-accusees-de-harcelement

    Un procès devait avoir lieu ce vendredi matin. Celui de plusieurs instagrammeuses qui ont diffusé sur les réseaux sociaux le nom d’un photographe de mode qu’elles accusent de pressions pour obtenir des photos partiellement dénudées d’adolescentes et jeunes femmes.

    Le tribunal de Saint-Denis a annulé la citation à comparaître de plusieurs jeunes femmes qui avaient dénoncé sur Instagram des comportements inappropriées d’un photographe auprès de jeunes femmes et d’adolescentes.

    Elles étaient appelées à se présenter pour répondre à leur tour d’accusations. Concrètement, elles ont été accusées par le photographe ciblé de harcèlement sur les réseaux sociaux et Internet. À noter que les plaintes déposées à l’encontre du professionnel n’ont pas encore mené à un procès.

    « Aujourd’hui, je suis traité comme un paria. J’ai été obligé de clôturer mon exercice. J’espère pouvoir rebondir parce que je suis innocent », assure le photographe.

    « Ces personnes-là ont une forte communauté. Cela a un impact sur nous », affirme un de ses proches. « Ce n’est pas la première fois. Elles continuent et c’est répétitif, de plus en plus », ajoute un autre de ses soutiens.

    Des vices de procédure a vu les juges rejeter en bloc la requête du plaignant. Le procès a donc été annulé. L’avocat de la partie civile déclare qu’une nouvelle procédure sera lancée : « En aucun cas le tribunal a dit qu’il n’y avait pas de cyberharcèlement. Bis repetita, on va relancer une citation », assure Sulliman Omarjee.
    Parler du fond de l’affaire

    L’avocat des instagrammeuses est lui serein après cette audience. « À partir du moment où l’on ne franchit pas l’appel à la violence, la ligne de l’appel au sang. On peut dire : ’Moi, je n’aime pas les photographes pervers’ », déclare Maître Jean-Jacques Morel.

    L’une des personnes citées à comparaître, Sarah, déclare : « On est quand même soulagé d’être relaxé. Mais on est à la fois un peu déçu parce qu’on aurait voulu en parler. Les faits sont là. »

    Une des jeunes femmes qui avait pris la parole pour dénoncer les agissements du photographe déclare : « Il m’a dit que pour ses techniques de retouches, je devais me mettre topless, donc seins nus. Ce n’était pas du tout convenu. J’ai dit non, il a longuement insisté et j’ai fini par céder. »

    Une de celles qui faisaient partie des premières à s’exprimer à ce sujet a réagi sur Instagram et demande à ce que « l’on aborde le fond du sujet, qu’on détermine qui sont les victimes et qui est le coupable, mais ça se fera ultérieurement. »

    #Cyberharcèlement #Metoo #Photographie #Instagram

  • Report : Facebook Helped the FBI Exploit Vulnerability in a Secure Linux Distro for Child Predator Sting
    https://gizmodo.com/report-facebook-helped-the-fbi-exploit-vulnerability-i-1843988377

    Une affaire très intéressante. Tout part d’une « bonne intention » (arrêter un pédophile ; cela aurait aussi pu être des terroristes) mais conduit à d’une part avoir Facebook se comporter comme un Etat et d’autre part diminuer la sécurité des activistes, journalistes et autres usagers de systèmes hypersécurisés.

    Facebook security personnel and engineers helped the FBI track down a notorious child predator by helping a third-party company develop an exploit in a security-focused version of the Linux operating system, Tails, per a Wednesday report by Vice. But they did so quietly and without notifying the developers of Tails afterwards of the major security flaw, potentially violating security industry norms while handing over a surveillance backdoor to federal agents.

    Facebook had tasked a dedicated employee to unmasking Hernandez, developed an automated system to flag recently created accounts that messaged minors, and made catching Hernandez a priority for its security teams, according to Vice. They also paid a third party contractor “six figures” to help develop a zero-day exploit in Tails: a bug in its video player that enabled them to retrieve the real I.P. address of a person viewing a clip. Three sources told Vice that an intermediary passed the tool onto the FBI, who then obtained a search warrant to have one of the victims send a modified video file to Hernandez (a tactic the agency has used before).

    There’s no clear evidence as to whether the FBI knew the exploit was developed in part by Facebook, leading one to wonder how forthcoming it was planning to be about its involvement. There are also obvious ethical issues with developing exploits in another company’s product, especially Tails, which was designed with the security of users including reporters, whistleblowers, stalking victims, and political activists in mind.

    Facebook also never notified the Tails team of the flaw—breaking with a long industry tradition of disclosure in which the relevant developers are notified of vulnerabilities in advance of them becoming public so they have a chance at implementing a fix. Sources told Vice that since an upcoming Tails update was slated to strip the vulnerable code, Facebook didn’t bother to do so, though the social media company had no reason to believe Tails developers had ever discovered the bug.

    Some of the current and former Facebook employees aware of the decision to help the FBI were critical, with one telling Vice that the “precedent of a private company buying a zero-day to go after a criminal” was “fucked up” and “sketchy as hell.” Others told the site it was a decision made of last resort that doesn’t set a precedent, with one saying it was the “right thing” to do and other companies would not be willing to “[spend] the amount of time and resources to try to limit damage caused by one evil guy.”

    #Facebook #Cybersécurité #FBI

  • How a Bad App—Not the Russians—Plunged Iowa Into Chaos - The Atlantic
    https://www.theatlantic.com/technology/archive/2020/02/bad-app-not-russians-plunged-iowa-into-chaos/606052

    You may be wondering if the Iowa caucus chaos is a hit job by election-meddling Russians. The morning after caucus-goers filed into high-school gyms across Iowa, the state’s Democratic Party is still unable to produce results. The app it developed for precisely this purpose seems to have crashed. The party was questioned before by experts about the wisdom of using a secretive app that would be deployed at a crucial juncture, but the concerns were brushed away. Troy Price, the state party’s chairman, claimed that if anything went wrong with the app, staffers would be ready “with a backup and a backup to that backup and a backup to the backup to the backup.” And yet, more than 12 hours after the end of the caucus, they are unable to produce results. Last night, some precinct officials even waited on hold for an hour to report the results—and got hung up on.

    If the Russians were responsible for this confusion and disarray, that might be a relatively easy problem to fix. This is worse.

    It appears that the Iowa Democrats nixed the plan to have precincts call in their results, and instead hired a for-profit tech firm, aptly named Shadow, to tally the caucus results. (As if the name weren’t enough to fuel conspiracies, the firm is run by an alum of Hillary Clinton’s presidential campaign.) The party paid Shadow $60,000 to develop an app that would tally the results, but gave the company only two months to do it. Worried about Russian hacking, the party addressed security in all the wrong ways: It did not open up the app to outside testing or challenge by independent security experts.

    This method is sometimes dubbed “security through obscurity,” and while there are instances for which it might be appropriate, it is a fragile method, especially unsuited to anything public on the internet that might invite an attack. For example, putting a spare key in a secret place in your backyard isn’t a terrible practice, because the odds are low that someone will be highly motivated to break into any given house and manage to look exactly in the right place (well, unless you put it under the mat). But when there are more significant incentives and the system is open to challenge by anyone in the world, as with anything on the internet, someone will likely find a way to get the keys, as the Motion Picture Association of America found out when its supposedly obscure digital keys, meant to prevent copyright infringement, quickly leaked. Shadow’s app was going to be used widely on caucus day, and independent security experts warned that this method wasn’t going to work. The company didn’t listen.

    But why bother hacking the system? Anything developed this rapidly that has not been properly stress-tested—and is being used in the wild by thousands of people at the same time—is likely to crash the first time it is deployed.

    There never should have been an app. There are officials responsible for precinct results, but there are also representatives of campaigns on the ground in every precinct. Even without a more substantial reform of the complex and demanding caucus process, a simple adversarial confirmation system (a process used by many countries) would have worked well.

    America already knows how to do election integrity. The National Academy of Sciences released a lengthy report about it last year, complete with evidence-based recommendations for every step of the electoral process. I wrote a summary of that report, but the full thing is available online. It tells us why optical paper-scan systems offer us the best mix of convenience and security, and advises us how to keep a proper paper trail. Experts and civil-society organizations have been advocating for these changes for years. It would take just a bit of money and political will to fix much of this, and fairly quickly. Instead, we’ve kicked off a 2020 election season that promises to be fraught in any number of ways. Several campaigns have reported that the same app is due to be used in Nevada in just three weeks.

    Who needs the Russians?

    #Zeynep_Tufekci #Iowa_Caucus #App_inutile #Cybersécurité

  • Belle initiative de TaC-Together against Cybercrime International et de Youth IGF pour leur plateforme cybervictime.help portée par des bénévoles à travers le globe pour l’assistance gratuite et en temps réel auprès des victimes de cybercriminalité

    Great initiative by TaC-Together against Cybercrime International and Youth IGF for the creation of the cybervictim.help platform supported by volunteers around the world to help, free of charge and in realtime, victims of cybercrimes !

    #Covid19 #Cybercriminalité #cybercrimes

  • CuriousCat : harcelées sur le réseau social, elles dénoncent une indifférence généralisée | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/curiouscat-harcelees-sur-le-reseau-social-elles-denoncent-une-indiffe

    Vers une action judiciaire commune

    Les jeunes femmes se disent “en colère contre CuriousCat et la police qui ne fait rien malgré les plaintes”. “J’ai envie qu’on retrouve cette ou ces personne(s) et que justice soit faite”, insiste Marjorie. D’après elles, sept plaintes ont été déposées à ce sujet. “Au commissariat, on m’a dit que ça ne mènerait nulle part”, confie Léa, l’une des victimes.

    Contacté par Le HuffPost, le Service d’information et de communication de la police nationale (Sicop) précise que “la police judiciaire a été destinataire de 15 signalements concernant CuriousCat depuis le mois de janvier, ce qui est peu par rapport au flux reçu quotidiennement via la plateforme spécialisée Pharos” du ministère de l’Intérieur. Le Sicop conseille dans ce cas d’engager “une action commune auprès du procureur de la République”, ce que les jeunes femmes entendent faire. “Même si l’hébergeur sud-coréen refuse le retrait des messages, une fois que la personne est interpellée et son matériel saisi, le contenu sera effacé à la demande du magistrat”, indique-t-on.

    De son côté, CuriousCat se dit “terriblement désolé de la situation négative que ces femmes vivent collectivement”. “Pour des raisons légales qui dépassent notre contrôle, nous ne pouvons simplement communiquer des données personnelles à nos utilisateurs, aussi injuste que cela puisse être”, poursuit le message envoyé au HuffPost. “Nous avons toujours entièrement coopéré avec les forces de l’ordre et le ferons toujours lorsqu’elles se tournent vers nous”, assure encore le réseau social.

    Me Éric Morain, avocat de plusieurs victimes de cyberharcèlement, a lui-même interpellé CuriousCat sur Twitter. Le harcèlement sexuel en ligne est puni de deux ans d’emprisonnement, voire trois lorsqu’il est commis par plusieurs personnes. Les injures à caractère sexiste ou raciste peuvent être punies de six mois de prison.

    #Cyberharcèlement #Curious_Cat #Agression_sexuelle #Silence_policier

  • Corona-Krise: Anschub für eine kybernetische Wende | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Corona-Krise-Anschub-fuer-eine-kybernetische-Wende-4723168.html

    20. Mai 2020 Hannes Hofbauer und Andrea Komlosy - Optimierung stellt das ideale Einfallstor für Kontroll-, Sicherheits- und Überwachungstechnologien dar

    Menschen stehen maskiert in langen Schlangen mit großen Abständen zur Vorderfrau an, um an einer Schleuse vor dem Einkaufszentrum bereitwillig die Unterarme wie zum Gebet zu öffnen, damit ihnen eine zur Unkenntlichkeit vermummte Person ein Desinfektionsmittel auf die Handflächen sprüht. Noch vor einem halben Jahr wäre man nach einer solchen Filmszene auf ein anderes Fernsehprogramm gesprungen, eine dermaßen unrealistische Darstellung hätte auch als Science Fiction niemand sehen wollen. Nun läuft die Szene jeden Einkaufssamstag in der Wiener Favoritenstraße ab; und die KundInnen scheinen es, ihrer Körperhaltung nach - dem Gesichtsausdruck kann man ja nichts entnehmen - bereits als Selbstverständlichkeit zu nehmen.

    In Windeseile haben sich neue Kulturtechniken verbreitet. Hände schütteln ist zur ostentativen Oppositionshaltung geworden, Türklinken werden mit dem Ellbogen geöffnet, instinktiv weicht das Gegenüber zurück, wenn man selbst einen Schritt nach vorne macht, der Vorübergehende wendet den Blick ab oder wechselt den Gehweg. Die Maske im öffentlichen Raum ist zum Symbol einer Angst-durchtriebenen Gesellschaft geworden.

    Der Mensch ist des Menschen Feind, so lautet die Botschaft der Virologen, deren Blick berufsbedingt eingeengt ist. Politiker bringen sie per Verordnungen ins Feld. Sie führen, wie vielfach betont, Krieg. Doch es ist nicht die Art von Krieg, die wir kennen, in denen Menschen als Kollektive feindlich gegenübergestellt werden. Diesmal steht Mann gegen Mann, Frau gegen Frau, Einkäufer gegen Verkäufer, Alt gegen Jung, gesund gegen krank. In jedem steckt der potenzielle Feind. Die Situation ist dystopisch.

    Auch wenn wir die täglich medial vermittelten Fallzahlen und Seuchenverlaufskurven schon nicht mehr sehen können, müssen an dieser Stelle drei einfache Daten gegenübergestellt werden, um unsere Kritikfähigkeit zu schärfen: Einwohnerzahl, durchschnittliche Sterberate und Corona-Tote. Von den 83 Millionen Deutschen sterben pro Jahr durchschnittlich 900.000, während als Corona-Tote bis zum Stichtag 18. Mai 8027 gezählt wurden. Die Lage in Österreich ähnlich. Von 8,9 Millionen EinwohnerInnen sterben jährlich zwischen 80.000 und 82.000, bis Mitte Mai sind mit oder an Corona 628 Menschen verstorben. Würden diese Relationen medial und politisch kommuniziert, ließe sich keine Angst herstellen. Doch Angst ist nicht nur notwendig, um neue Verhaltensformen einzulernen, sondern vor allem auch, um eine gesellschaftliche Akzeptanz in Richtung einer kybernetischen Wende zu erreichen.

    Großer Zyklenwechsel: ein kybernetisches Zeitalter
    Die fast weltweit gesetzten Maßnahmen gegen die Verbreitung von Covid-19 beschleunigen einen Prozess, der schon seit Jahrzehnten im Gange ist. Es geht um nicht weniger als um die Wende vom Industriezeitalter in ein kybernetisches Zeitalter. In ihm sind Technologien vorherrschend, die maximale Anpassungsfähigkeit, Selbststeuerung, Kontrollierbarkeit, Miniaturisierung sowie individuellen und situativen Ressourcen- und Energieeinsatz gewährleisten.

    Die Unkalkulierbarkeit des Faktors Mensch, der seine physische Verletzlichkeit gegenüber dem Virus gerade offenbart, wird durch den Ausbau von Künstlicher Intelligenz kompensiert. Die russische Risikoforschergruppe um Leonid und Anton Grinin sowie Andrej Korotajev arbeiten bereits seit längerem an Prognosemethoden, um auf der Basis historischer Veränderungen Schlussfolgerungen für Zukunftsszenarien zu entwickeln.1 Eine solche historische Veränderung bahnt sich gerade ihren Weg.

    Grinin und Korotajev sprechen vom MBNRIC-Komplex (Medizin, Bio, Nano, Robo, Info, Cognitiv), der nicht nur neue Produkte (z.B. künstliche Körperteile, Pharmazeutika, Impfstoffe, Steuerungs- und Überwachungsgeräte) hervorbringen wird, sondern auch eine neue Nachfrage nach Optimierung (Gesundheit, Fitness, Schönheitsästhetik, genetische Modellierung) und personalisierter, maßgeschneideter Lebensbegleitung. Der Optimierungsgedanke stellt das ideale Einfallstor für Kontroll-, Sicherheits- und Überwachungstechnologien dar. Die Corona-Krise bietet dafür unter dem Deckmantel der medizinischen Notwendigkeit einen hervorragenden Einstieg. Das Testset und die Tracking-App stehen stellvertretend für ein durch die Angst vor dem Virus erzeugtes Bedürfnis.

    Norbert Elias und Michel Foucault haben aufgezeigt, dass die Akzeptanz von Sozialdisziplinierung und Überwachungsgesellschaft nicht unbedingt eines staatlichen Zwangs bedarf, sondern sich mit dem Zivilisationsversprechen in die Körper und Psyche der einzelnen Menschen einschleichen kann. Als massenpsychologisches Phänomen haben Theodor Adorno und Max Horkheimer die Anpassungsbereitschaft der Menschen an autoritäre Vorgaben am Beispiel des Faschismus erforscht.

    Auf diesen Grundlagen erhalten die in den vergangenen Monaten gesetzten Verordnungen und mehr noch das, was an Post-Corona-Kulturtechniken als „neue Normalität“ auch nach der Testphase beibehalten wird, ihren Sinn. Sie trainieren den Menschen, damit er im Umgang mit den selbstregulierenden und optimierenden kybernetischen Systemen der Zukunft seine Rolle bestmöglich erfüllen kann. Durch Corona hat sich die Gelegenheit ergeben, diesen Übergang zu beschleunigen, das Virus-Management nimmt die Zukunft vorweg.

    Historischer Rückblick
    Zyklisch auftretende Krisen haben in der Geschichte stets neue Leitsektoren hervorgebracht. Die dezentrale Produktion des textilen Verlagssystems machte mit der Erfindung der Spinnmaschine um 1780 dem Fabriksystem Platz. Aus der Depression des Vormärz 1848 führte die Eisenbahn ab den 1860er Jahren in den Aufschwung der „ersten Gründerzeit“. Nach dem Börsenkrach 1873 war es die Elektro-, Nahrungsmittel- und chemische Industrie, die das nächste Konjunkturhoch einleitete.

    Die beiden Weltkriege brachten mit der Rüstungsindustrie einen militärisch-industriellen Komplex hervor. Im Wiederaufbau der 1950er Jahre wurden das Automobil und die Haushaltstechnik zu neuen Leitsektoren. Nach dem Boom begann ab den 1970er Jahren die Suche nach kostensparenden Innovationen: Organisatorisch verhalf die Verlagerung der Produktionsstätten in den globalen Süden der industriellen Massenproduktion zu einer neuen Blüte; technologisch revolutionierte die IT-Branche die Abläufe in der Produktion sowie in dem immer wichtiger werdenden Dienstleistungssektor.

    Auf dem Weg aus der globalen Wirtschaftskrise 2007/08 zeichnen sich Robotik und Künstliche Intelligenz als Instrumente zur Krisenüberwindung ab. Eine umfassende Digitalisierung sämtlicher Lebensbereiche und die Einführung selbst-regulierender Systeme erfordern auf der einen Seite immer weniger menschliches Zutun und machen auf der anderen Seite den Menschen in seiner biologischen Existenz und in seinem Verhalten selbst zum Gegenstand einer Kommodifizierung.

    Die oben skizzierten Konjunkturzyklen, die auch als „lange Wellen der Konjunktur“ nach ihrem Erfinder Kondratieff genannt werden, sind auf höherer Ebene in zwei weitere zyklische Veränderungen eingebettet. Beim Hegemonialzyklus erleben wir den Niedergang der USA und den Aufstieg von Ländern des globalen Südens, die sich aus der Rolle als verlängerte Werkbank befreien können. Mit China entsteht ein Anwärter auf hegemoniale Nachfolge. Die zweite Veränderung betrifft die Ablöse des industriellen durch das kybernetische Prinzip der Produktion, die viel langfristigere Prozesse des Wandels in der Evolutionsgeschichte des Menschen betrifft.

    Seit dem Jäger- und Sammlerinnen-Dasein sah die Menschheit zwei große Revolutionen: die neolithische Revolution, die mit der Sesshaftwerdung Landwirtschaft und Handwerk hervorbrachte, und die industrielle Revolution, die mit arbeitsorganisatorischer Spezialisierung und Mechanisierung dem Fabrikprinzip zum Durchbruch verhalf. Mit der Computerisierung kündigte sich bereits in den 1950er Jahren das kybernetische Prinzip an, das einen neuen Aggregatzustand des Menschseins darstellt.

    Geschäftsfeld Mensch
    Im industriellen Zeitalter wurde die Arbeitskraft des Menschen zur Ware. Dafür bedurfte es der Trennung des Menschen von seinen Produktionsmitteln. Erzeugt wurde also nicht mehr für den eigenen Bedarf oder den lokalen Markt, auf dem selbst Hergestelltes verkauft wurde, sondern für ein Kapital, das Arbeit kommodifizierte, verwertete. Der Kauf von Arbeitskraft am Arbeitsmarkt durch einen Unternehmer setzt also die Entfremdung des Einzelnen von seiner Arbeit voraus und nimmt ihm bzw. ihr die Kontrolle über das Arbeitsprodukt. In der Klassengesellschaft verfestigt sich dieses Verhältnis.

    Im kybernetischen Zeitalter wird der Mensch selbst mit seiner Körperlichkeit kommodifiziert, verwertbar gemacht. Der aktuelle Diskurs über den Kampf gegen Covid-19 veranschaulicht diesen Prozess. Im Zuge der sogenannten Hygienemaßnahmen soll das sich selbst ständig regenerierende Immunsystem des Menschen durch käufliche pharmazeutische Produkte ersetzt werden. Desinfektion und Sterilität gelten als vordringliche Maßnahmen, um das Virus auszumerzen. Nebenher wird dann von Virologen und Politikern betont, dass Covid-19 nicht mehr verschwinden wird. Den scheinbaren Widerspruch soll ein Impfstoff auflösen. Dieser wird dann anstelle einer vom Körper selbst erfolgten Immunisierung als Ware vermarktet. Dass diese Selbstimmunisierung im Falle von Covid-19 bei kranken und alten Menschen schwer bis nicht möglich ist, stellt ein gewichtiges Problem dar. Warum sich allerdings bei jungen und gesunden Menschen ihr eigenes Immunsystem nicht entfalten können soll, mag der Unvernunft, dem Übereifer oder aber ökonomischen Interessen geschuldet sein.

    Desinfizieren, steril halten und Abstand wahren gehören als gesetzlich verordnete Begleiterscheinung zu den jüngsten Erleichterungen des öffentlichen Lebens, sei es bei der zaghaften Öffnung von Gaststätten, einer möglichen Urlaubsreise oder einer demnächst erlaubten Kulturveranstaltung.

    Ein Blick auf die Bedeutung der Begriffe mag den Hintergrund erhellen. Das lateinische Hauptwort „infectio“ steht für Färben, während das Adjektiv „steril“ auf medizinischem Gebiet mit unfruchtbar übersetzt wird. Und Abstand ist Abstand. Konsequentes Abstand halten und steril bleiben schwächt unser Immunsystem. Grundsätzlich weiß jede Mutter, dass es besser für die Kleinen ist, mit anderen im Park zu spielen und in der Erde zu wühlen, als am chemisch blank gebohnerten Laminatfußboden alleine rumzurutschen. Im Corona-Wahn verlieren alte Kulturtechniken allerdings ihre Gültigkeit ... und ihre Wirkung, weshalb es Ersatz braucht.

    Eine Impfung ist ein Ersatz. Sie kann hilfreich und notwendig sein, wenn der eigene Körper keine entsprechenden Abwehrkräfte gegen Viren oder Bakterien entwickeln kann. Wo dies allerdings für die absolute Mehrheit der Menschen vorgeschlagen wird, wie unbestritten beim Covid-19, sind Isolation, Desinfektion und Sterilität nur Wegbereiter für eine Kompensation natürlicher Abwehrkräfte. Bei einer solchen Kompensation - Impfung - ist viel Geld im Spiel, sehr viel Geld. Der biotechnisch-pharmazeutische Komplex als einer der Leitsektoren des kybernetischen Zeitalters zählt zweifellos zu den Gewinnern der Corona-Krise.

    #covid-19 #capitalisme #cybernétique

  • Crypto-porno, « ficha », sextorsion… Le nouveau visage du cyberharcèlement en confinement
    https://fr.aleteia.org/2020/04/30/crypto-porno-comptes-ficha-sextorsion-le-nouveau-visage-du-cyberharcelem
    https://aleteiafrench.files.wordpress.com/2020/04/shutterstock_627623021.jpg?quality=100&strip=all&w=12

    Revenge porn et comptes « ficha »

    Hébergés sur les réseaux sociaux comme Instagram, Twitter, Telegram, Hangouts ou Snapchat, les comptes « ficha », pour « affiche » en verlan, explosent depuis le début du confinement. Le but étant d’« afficher » des jeunes filles, ou, plus rarement, des homosexuels, sur la place publique virtuelle. Ils sont l’outil de prédilection de jeunes hommes qui se vengent d’une ex-petite amie en diffusant des photos ou vidéos compromettantes datant de leur relation, notamment des photos d’adolescentes dénudées appelées nude. Des contenus que l’on publie sur le compte « ficha » du lycée, de la ville ou du département. Un compte « ficha » a cette particularité de regrouper des utilisateurs d’une même entité géographique. De cette manière, les abonnés augmentent leurs chances de reconnaître une victime. Un outil au service du « revenge porn », revanche par le porno, et du « slut-shaming », humiliations publiques massives.

    Si cette pratique était déjà apparue en 2018 en Normandie, elle avait quasiment disparu en raison des plaintes déposées à l’époque. Mais ces dernières semaines, des dizaines de nouveaux comptes ont resurgi : « Nous avons très nettement vu cette thématique resurgir depuis le confinement, explique Justine Atlan. C’est très clair, et ça n’est pas spécifique à une zone géographique, même si ça touche davantage les grands centres urbains. » Un phénomène à prendre en considération afin de dissuader son adolescent d’envoyer des photos ou vidéos intimes à qui que ce soit, et de le sensibiliser à toujours dénoncer ce genre de pratique.

    #Cyberharcèlement

    • Le but étant d’« afficher » des jeunes filles, ou, plus rarement, des homosexuels, sur la place publique virtuelle.

      Donc c’est bien un comportement sexiste qui vise à dévaloriser la sexualité de tout ce qui n’est pas mec hétéro.

      Un phénomène à prendre en considération afin de dissuader son adolescent d’envoyer des photos ou vidéos intimes à qui que ce soit, et de le sensibiliser à toujours dénoncer ce genre de pratique.

      #victim_blaming
      (Je suis en train de regarder Unbelievable, cas d’école de plainte pour viol qui finit mal pour la victime, et vraiment, la seule chose qui peut « sensibiliser » les personnes victimes d’attaques sexistes ou sexuelles à porter plainte, c’est que ces dénonciations soient suivies d’effet et qu’elles n’en payent pas le prix...)

  • What can HCI research do for COVID-19? Max Van Kleek
    https://hip.cat/stuff/NORTHlab-HCI-Covid-19.pdf

    bad actors are benefitting massively from the lockdown during a global crisis

    app and platforms designers exploiting those who are being forced into using new tools for work (e.g. slack, zoom), socially pressured by friends (e.g. houseparty)

    the digital ad delivery and auction business seeing huge torrents of new data from smart home IoT devices and apps

    to less ethical app, game, and content designers creating shell adware, DLC-ware, clickbait

    and cybercriminals looking to exploit the vulnerable at a time when people are particularly susceptible

    some of these systems hold no pretences about not caringabout user privacy (slack, houseparty)

    others provide lipservice anduse deceptive tactics (zoom)

  • Amid coronavirus crisis, Israel tells Palestinians to download app that tracks phones - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-amid-coronavirus-crisis-israel-tells-palestinians-to-download-app-

    Israël toujours en avance d’une guerre : les Palestiniens, terrain d’expérimentation du contrôle social de demain.

    Palestinians seeking to verify whether their permits to remain in Israel are still valid have been instructed by Israel to download an app that enables the military access to their cellphones.

    The app would allow the army to track the Palestinians’ cellphone location, as well as access notifications they receive, files they download and save and the device’s camera.

    (...) The app, provided by COGAT, is dubbed “Al Munasiq,” or “The Coordinator” in Arabic. To install the app, users need to approve the following terms: “We may make use of the information we collect for any purpose, including for security purposes.

    "You agree and declare that you know that all the information you are asked to provide is not required by law or defense regulations, and it is provided of your own free will, so that we can make use of it as we see fit. In addition, you consent that we may store the information you have provided to us in our databases based on our considerations,” the message reads.

    #cybersurveillance #dystopsie #palestine

  • Bérengère Stassin, (cyber)harcèlement. Sortir de la violence, à l’école et sur les écrans
    https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/22022

    En France, 5 à 6 % des élèves du premier et du second degré sont victimes de harcèlement scolaire. C’est par ce chiffre éloquent que débute l’ouvrage de Bérengère Stassin, où l’auteure investigue les transformations du phénomène en lien avec l’émergence du cyberharcèlement. Elle apporte une contribution essentielle aux réflexions dans ce domaine, en nous livrant tout d’abord une synthèse de la littérature existante sur le sujet de la violence entre enfants, longtemps invisibilisé, ainsi qu’une définition précieuse du harcèlement scolaire, de la cyberviolence et du cyberharcèlement – dont elle étudie l’ensemble des manifestations. Si le harcèlement scolaire commence à faire l’objet de recherches en sciences humaines et sociales dans les années 1970, ce n’est qu’à l’aube des années 2010 qu’il devient un problème public. En effet, son prolongement via les médias sociaux attire l’attention des pouvoirs publics tandis que l’on découvre les chiffres des premières enquêtes de victimation. Par la richesse des exemples mentionnés, les chapitres I à III balayent un certain nombre de mythes et apportent un lot de résultats marquants. Non, le harcèlement et la cyberviolence ne sont pas qu’une affaire de jeunes, qui prendrait magiquement fin à l’issue du lycée : la violence se poursuit dans l’enseignement supérieur et dans le monde professionnel. Et elle n’affecte pas de la même manière les différents groupes sociaux, se colorant notamment d’une dimension genrée et d’une homophobie qu’il convient de prendre en compte. Une fois ces constats dressés, une partie conséquente du livre (chapitre IV) se consacre à un inventaire des moyens de lutte à disposition des acteurs de la prévention. S’appuyant sur les outils de l’éducation aux médias et à l’empathie, l’auteure montre la nécessité d’impliquer directement les jeunes dans ce processus, nous invitant aussi à dépasser les discours technicistes et catastrophistes en rappelant la richesse et la diversité de leurs activités en ligne.

    Cherchant à établir si les violences en ligne ne sont « qu’un “vieux vin […] dans une nouvelle bouteille” » (p. 91), l’auteure de l’ouvrage astucieusement nommé (cyber)harcèlement, situe à la fois le phénomène dans une logique de rupture et de continuité avec le harcèlement scolaire. D’un côté, les cyberviolences apparaissent comme le prolongement logique de rapports de sociabilité préexistants, constituant la trace d’une violence entre jeunes que personne ne voulait voir. Mais par les canaux de diffusion originaux qu’elle emprunte (smartphones, médias sociaux…), cette violence se prolonge en dehors du temps scolaire et pénètre le lieu du foyer, qui pouvait autrefois constituer un espace de répit et de repos. Reprenant à son compte le concept de chambre d’écho, Bérengère Stassin montre aussi très bien et à travers plusieurs cas concrets l’amplification démesurée des phénomènes violents que le web peut parfois induire.

    Pour lutter contre le harcèlement et le cyberharcèlement à l’école, Bérengère Stassin passe en revue les outils de l’éducation à l’empathie, couplés à ceux de l’éducation aux médias et à l’information. S’attachant à décrypter le rôle des émotions dans le déclenchement des violences, elle déconstruit l’image de tyran tout-puissant associée à la figure du bully (p. 136) : « Bien qu’il renvoie l’image de quelqu’un de fort et sûr de lui, le meneur souffre souvent, de par son histoire personnelle, d’une faille narcissique et d’une faible estime de lui-même ». Ses agissements sont liés à son incapacité de se mettre à la place d’autrui, et ceux des suiveurs, motivés par la peur des sanctions normatives exercées par le groupe. C’est dans le cas de ces derniers que la marge de manœuvre des équipes éducatives est la plus grande, certains d’entre eux pouvant changer de comportement une fois repérés. Le choix de conclure son ouvrage par un volet consacré à l’éducation aux médias dénote le caractère engagé et émancipatoire des recherches conduites par Bérengère Stassin, qui mobilise une approche compréhensive des cultures juvéniles. Après avoir souligné les nombreux risques des médias sociaux, elle rappelle la richesse des usages développés par les jeunes en ligne : le prolongement d’une sociabilité entre pairs et l’acquisition d’une forme d’autonomie, la recherche d’informations et d’apprentissages, la prescription et la création culturelles, ou encore la construction identitaire via l’appartenance à des communautés etc. Pour la chercheuse, « il ne s’agit donc pas de condamner les pratiques des adolescents ou le manque de recul que certains peuvent avoir, mais de renforcer leurs compétences numériques et de leur apprendre à publier et à partager de l’information de manière réfléchie et responsable » (p. 150).

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