• (10) Elliot Lepers - Cyberharcèlement et harcèlement contre les acteur du numéro « anti-relous »
    https://www.facebook.com/getelliot/posts/866229713550513

    COMMUNIQUÉ
    Mardi 31 octobre à 12h

    Lancée vendredi 27 octobre dans après-midi, notre initiative de « numéro anti-relous » a été largement relayée dans la presse tout au long du weekend.

    Lundi soir, nous avons été victimes d’une attaque coordonnée contre le service et d’une campagne de harcèlement contre nos personnes. Plusieurs dizaines de messages de haine, et notamment des menaces de mort, ont également été publiés sur Twitter et d’autres plateformes à notre encontre.

    À partir de 16h, plus de 20 000 messages d’insultes ont été envoyés en masse au service, dans l’objectif affiché de nous causer un préjudice financier pour que le service soit interrompu. Nous avons été contraints de désactiver la ligne téléphonique à 20h pour contenir le pic de charge. Le préjudice financier est minime, les mesures de sécurité mises en places pour pallier ces comportements, hélas prévisibles, ayant fonctionné comme prévu.

    À 23h, un homme s’est présenté au domicile de l’un d’entre nous et a sonné plusieurs fois avant de repartir. Plusieurs dizaines de commandes de nourriture ont également été passées à notre nom dans le but d’être livrées chez nous.

    Tout au long de la soirée, nous avons pu rassembler des éléments de preuve accablants dans le but de confondre les auteurs. Nous mettons actuellement en oeuvre les démarches juridiques pour que les responsables soient poursuivis.

    Nous tenterons de réactiver un service similaire dès que possible, et poursuivons notre collecte à cette fin sur le site 3615relous.fr. Nous saluons à cette fin l’élan massif de solidarité qui a accompagné ces attaques depuis hier soir.

    À ce jour, ni Twitter, interpellé à propos de menaces de mort, ni Webedia, société éditrice du site jeuxvideo.com sur lequel les délinquants se sont coordonnés, n’ont réagi. Leur silence a trop duré, alors que nombre de militantes ont subi des attaques similaires ces dernières années, en France et dans le monde.

    Au-delà de notre cas particulier, nous voulons que cet épisode, qui n’est qu’un symptôme de plus, contribue à mettre fin à l’impunité du cyber-harcèlement. Il ne s’agit de rien d’autre qu’une police politique de la pensée qui utilise l’intimidation, l’incitation à la haine, et la violence pour réduire les féministes au silence.

    Nous tenons à leur dire qu’ils n’y parviendront pas et que cela ne fait que renforcer notre détermination à créer une société égalitaire et respectueuses des opinions de toutes et tous.

    Surtout, nous voulons que le gouvernement réagisse à la hauteur de l’attente exprimée ces dernières semaines par la société toute entière concernant la lutte contre les violences faites aux femmes. L’État doit également se tenir aux côtés de celles et ceux qui luttent pour l’égalité, et soutenir les associations présentes sur le terrain.

    Elliot Lepers et Clara Gonzales

    #Cyberharcèlement #Gamergate #Anti-relous #Faschosphère

    • C’est fabuleux de voire que la moindre tentative pour se défendre du harcelement(ici de rue) de la part des femmes se prend une telle violence en retour. Deux femmes proposent une solution pacifiste et éducative qui leur coûte à elles 18 centime par appel et le lendemain tu as 20000 masculinistes qui les harcèlent, publie leurs adresse et coordonnées perso, menace de mort, commande de nourriture abusive.

      Certains bitards prétendent qu’il suffit de donner aux harceleurs de rue un faux numero. Pour l’avoir fait une fois, j’ai pu constaté que le mec qui me faisait chier et dont j’arrivait pas à me débarassé a verifié devant moi si le numero etait fonctionnel (un habitué du harcelement qui a du recevoir beaucoup beaucoup de faux numero pour pensé à cette parade) d’ou l’interet d’un numero qui existe et qui répond une heure plus tard.

      La moindre tentative de solidarité entre femmes se prend la fraternité en plein face (les misogynes de j-v.com s’appelent entre eux les Kheys qui veut dire « frères » arabe
      #fraternité

  • Apps stirring up trouble in schools - Salon.com
    https://www.salon.com/2017/09/30/apps-stirring-up-trouble-in-schools_partner

    How certain apps become popular with kids is a bit of a mystery. The best ones mix all the stuff tweens and teens love – gossiping, hanging out, clowning around, and meeting other kids – with an X factor that makes them go viral. Once an app gains critical mass (like, when every kid in school is on it), that’s when the real fun begins. But that’s where things can go wrong, too.

    Check out some of the apps that can potentially stir up drama in schools.

    C’est moi qui souligne... Suit une description et une classification des apps. Tendance à confondre app et pratiques. Mais c’est belle liste des « potentiels » problèmes, qui reste à la limite des paniques morales, quoique.

    #Médias_sociaux #Pratiques_numériques #Cyberbullying #Cyberharcèlement #Anonymat #Live_vidéo #Adolescents #Panique_morale

  • À Lyon, le colonialisme est de retour au bar La Première Plantation qui célèbre « un esprit à la cool » - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/A-Lyon-le-bar-La-Premiere-Plantation-18173

    La Première Plantation est un bar à cocktails qui a ouvert cet été dans le sixième arrondissement. Une dizaine d’articles de la presse généraliste ou spécialisée a célébré cette ouverture, sans interroger les gérants sur le choix du nom du lieu. Le 12 septembre, une journaliste du Petit Bulletin qui écrit sur les nouveaux lieux « branchés » a questionné les gérants qui ont alors tenu des propos racistes surréalistes en expliquant qu’il souhaitait rappeler l’esprit colonial, « un esprit à la cool », « une époque où l’on savait recevoir »...

    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/local/cache-vignettes/L450xH283/993_001-f7473-f4c3a.jpg?1505389230

    #colonialisme #racisme

    • Peut-être avais-je mal entendu, finalement. (...) Non. Il a persévéré. « C’était cool, la colonisation ? » me suis-je indignée. « Dans l’esprit, oui, carrément, ça représente une période sympathique, il y avait du travail à cette époque accueillante. » Je me suis offusquée : « et la partie esclaves, là-dedans ? ». « Ah, on a mis quelques photos dans les toilettes. » m’a-t-il rétorqué.

      Oula ca va loin ! Ca me rappel l’histoire du « bal nègre » qui devait ouvrir à Paris mais qui a finalement changé de nom. http://www.lemonde.fr/musiques/article/2017/02/06/le-bal-negre-ouvrira-sous-un-autre-nom_5075127_1654986.html
      Mais c’était loin d’être aussi directement et ouvertement raciste. C’est carrément de l’apologie de crime contre l’humanité.

    • Guide urbain Lyon : Polémique - La Première Plantation, retour sur un bad buzz - article publié par Sébastien Broquet
      http://www.petit-bulletin.fr/lyon/guide-urbain-article-58887-La+Premiere+Plantation++retour+sur+un+bad+

      Nous sommes retournés (Sébastien Broquet, rédacteur en chef du journal) voir les deux gérants de La Première Plantation, Gabriel Desvallées et Matthieu Henry, ce jeudi matin. Pour discuter, de nouveau, de leurs propos et de leur positionnement. Nous avons rencontré deux personnes abattues, conscientes de la maladresse totale des propos cités, mais réfutant - et nous les croyons totalement après cette rencontre - tout racisme ou toute ambiguïté de leur part sur l’esclavage. Aucun d’eux n’est raciste ou soupçonné de complaisance envers l’esclavage. Les propos tenus lors de l’interview publiée mardi et le positionnement de leur lieu sont visiblement la conséquence d’une méconnaissance de cette période de l’Histoire, de légèreté sans doute quand à leurs recherches sur cette époque, dont ils ont voulu mettre en valeur l’esthétique par leur décoration et surtout, leur passion : le rhum. Nous avons aussi vu les photographies affichées dans les toilettes : contrairement à ce qui est déclaré dans l’interview par eux-mêmes (et retranscrit par nous), nous n’avons pas vu ce matin de photos d’esclaves mais deux clichés encadrés : une maison de maître victorienne et un champ d’ananas.

      #malentendu (qui serait LA raison de 80% des discordes) #ignorance
      et malheureusement, je les crois quand ils annoncent qu’ils ne savaient pas, et je pense que ces deux jeunes entrepreneurs se sont nourris à la même source télévisuelle que le reste de leur génération, la fabrique des #abrutis et que les vrais responsables sont ceux qui ont abandonné leurs enfants à l’école de la soumission et du vide de l’enseignement sur les horreurs des guerres et d’une éducation critique sur la mise en place des systèmes de domination.
      Je m’étonne toujours de la force de la lobotomie de l’éducation moderne alors que nous disposons de l’accès internet, de bibliothèque et parait-il d’un cerveau …
      #industrie_de_l'armement

    • C’est pas un bar de nazis officiel mais juste un bar de machos fana d’exotisme esclavagiste et d’humour raciste putride. Ca reste un lieu infréquentable qui donne plus mal au cœur que l’envie de se détendre. Pour les clichés de la maison de maître victorienne et le champ d’ananas qui sont aux toilettes. Ces deux images renvoient justement très fortement à l’esclavage puisque les champs d’ananas ca pousse pas tout seul, ni les maisons de maîtres. Si le taulier ose en plus plaisanté comme ca avec ses client·e·s c’est vraiment qu’il a très bien compris que ces images évoquent fortement l’esclavage puisqu’il en fait des blagues.

      Leurs excuses c’est dire que la journaliste (Julie Hainaut ) est menteuse puisque c’est un malentendu de sa part et qu’il y a pas de photo sur l’esclavagisme dans les toilettes (alors qu’il y en a selon les propres paroles de Sébastien Broquet venu sauvé la réputation des deux mâles blancs et désavouée publiquement sa collègue Julie Hainaut).

      Pour le thème si ils disent qu’ils font un hommage à la culture caribéenne, mais ca reste de l’appropriation culturelle de deux mecs blancs dans un quartier de bourges blancs qui flatte les blancs dans le sens du gros colon. Ca m’étonnerais que beaucoup de Caribéen·ne·s se précipitent dans ce bar pour se remémoré le bon temps des maisons de maîtres victorienne.

      J’ai fait suivre leur correctif aux lyonnais·e·s que j’avais prévenu hier au sujet de ce bar en leur déconseillant toujours d’y aller. C’est pas les bars qui manquent à Lyon et leurs excuses sont quant même assez hypocrites. Ils pleurent parce que leur susceptibilité blanche à été malmenée, mais ils pleurent pas d’avoir blessé des personnes descendantes d’esclaves avec leur déco de chiotte.

      #appropriation_culturelle #susceptibilité_blanche #fraternité_blanche

    • Cyberharcèlement : les mots ont un sens
      Par Julie Hainaut
      http://www.liberation.fr/france/2017/09/20/cyberharcelement-les-mots-ont-un-sens_1597643

      Le 12 septembre paraissait mon article intitulé « La Première plantation, ou l’art de se planter », dans lequel je m’indignais des propos des patrons d’un bar à cocktails. Dans ce lieu, dont le nom fait « référence aux plantations de canne à sucre dans les colonies françaises », les patrons affirment « chercher à retranscrire l’esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l’on savait recevoir, une période sympathique où il y avait du travail ». Les mots ont un sens. Pas besoin d’être journaliste pour le savoir.

      Ces mots prononcés avec légèreté – et enregistrés sur bande-son avec le consentement des intéressés – sur ce qu’il convient d’appeler un crime contre l’humanité m’ont heurtée. Beaucoup. J’ai d’abord cru à un humour un peu gras ou un manque de connaissance, mais après plusieurs perches lancées, ils me confirment le sérieux de leurs propos lorsque j’évoque la partie « esclave » de la colonisation. « Ah, on a mis quelques photos de gens dans les toilettes », me disent-ils. Certes.

      J’ai réécouté l’interview dix fois. Puis je l’ai retranscrite et j’ai exprimé ma désapprobation dans mon papier, de la même manière que je l’ai fait pendant l’interview. Mon article provoquera ensuite un véritable tollé. Les propriétaires ont souhaité avoir un droit de réponse, qu’ils ont bien évidemment obtenu. « Contrairement à ce qui a été retranscrit dans l’article, notre établissement n’a jamais eu la volonté de faire une quelconque apologie de la période colonialiste, période que nous condamnons. »

      « L’affaire » aurait pu s’arrêter là. Mais non. Sur les réseaux sociaux, la façon dont l’interview s’est déroulée sera réécrite. Je serais venue en plein service, sournoisement, poser des questions auxquelles ils n’ont pu répondre avec attention parce qu’ils étaient occupés à faire leur boulot. J’ai beau préciser – et donc me justifier d’avoir retranscrit des faits, l’essence même de mon métier – être venue avant l’affluence et que l’interview a bien été enregistrée, l’engrenage continue. De nombreuses associations, dont le CRAN (Conseil représentatif des associations noires), condamnent fermement ces propos. Mais beaucoup d’internautes semblent penser qu’il est plus acceptable de les tenir que de les dénoncer.

      Je ne suis pas l’Elise Lucet de la tapenade, l’Albert Londres du gin tonic, la Florence Aubenas de l’espuma. Avec la casquette du Petit Bulletin, je ne traque pas le scoop, je ne dénonce pas des injustices. Je viens – en toute indépendance – mettre en lumière des endroits de ma ville où l’on consomme (du boire, du manger, du vêtement, de la culture). Et pourtant, cette semaine, je me suis retrouvée au cœur d’une tempête numérique et médiatique d’une violence inouïe.

      Très vite, une quinzaine de médias ont relayé l’information, avec parfois des titres bien plus accrocheurs qu’informatifs, et parfois des propos déformés qui n’avaient au final plus beaucoup de rapport avec l’article initial. Au risque de me répéter, les mots ont un sens. Sur les réseaux sociaux, les simples commentaires sont devenus des appels à la haine. Contre les barmen d’abord, ce que je désapprouve fermement, bien évidemment. Contre moi ensuite.

      Le 16 septembre, le site néonazi démocratieparticipative.biz publie un article intitulé « Lyon : une pute à nègres féministe veut détruire un bar à rhum "colonialiste", mobilisation ! ». Vient alors le temps des mots dénués de sens. Parce qu’à un moment, leur en donner, c’est leur faire trop d’honneur. Les fines plumes du site évoquent la « vaginocratie négrophile », me qualifient – entre autres – de « grosse pute », « vermine », « putain à nègre hystérique », « femelle négrophile », « hyène puante » et appellent à inonder mon fil Twitter et ma boîte mail, en dévoilant des photos volées, le tout illustré – entre autres – par une vidéo de Goebbels et un GIF d’Hitler. Je dépose immédiatement une plainte pour injure publique et diffamation. Je suis inondée d’insultes et de menaces. Ils « cherchent mon adresse ». Je complète ma plainte pour harcèlement. Je respire difficilement, je dors peu, j’ai peur. « Il ne faut pas le dire, Julie, sinon ils ont gagné ». Tant pis, je le dis. J’ai peur.

      Un élan de soutien émerge sur Twitter. Ça fait du bien. Le site est signalé sur Pharos (la Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements du ministère de l’Intérieur) et ferme. Puis renaît. Deux autres articles sont publiés. Il est désormais question de ma « négrophilie pathologique ». Et c’est reparti. « Hyène terroriste », « pue-la-pisse », « prostituée ». Vous en voulez encore ? J’en ai en stock. « Obsédée par les nègres », « serpillière à foutre africain ». J’ai la nausée. Je complète néanmoins une nouvelle fois ma plainte, j’y dépose de nouvelles pièces, de nouveaux mots. Le site est signalé une nouvelle fois sur Pharos mais réapparaît par intermittence.

      Savoir de quoi l’esthétisation de la période coloniale est le symptôme ne fait pas partie de mon domaine de compétence. Mais je sais que les mots ont un sens. Entre autres parce qu’ils provoquent des émotions. Et on sous-estime bien trop souvent leur haut pouvoir en nitroglycérine. Depuis une semaine, certains m’ont réconfortée, d’autres m’ont outrageusement blessée. J’ai vu des personnes applaudir, ravies de ce ramassis sexiste, raciste, diffamatoire et injurieux menaçant la liberté d’expression et mon intégrité physique tout en appelant à la violence sous fond d’apologie du nazisme. Tous ces mots pour mes mots à moi. Enfin, surtout leurs mots à eux. C’était assourdissant, tous ces mots. Pour tenir bon, j’ai dû très vite apprendre à vider de leur sens ceux qui m’écorchent et à voir toute la force que me confèrent ceux, mille fois plus nombreux, que m’adressent des inconnus en soutien.

      Les mots ont un sens. Et c’est avec justesse qu’ils se doivent d’être choisis. Parce que des petits mots tout bêtes peuvent devenir de grosses blessures. Ces mots sur la partie la moins glorieuse de notre histoire, celle durant laquelle l’on enchaînait des humains, on les mutilait et pillait leur pays. Ou ces mots pour me décrire. Des mots d’une violence misogyne inouïe. Des mots tout sales et humiliants, pour se venger de celle qui les rapporte. Un peu de respect pour les mots. Ils sont puissants. Et dans ce flot d’insultes et de menaces de mort, le pouvoir des mots gentils m’est apparu comme une bouée de sauvetage. Merci pour vos mots, en réaction aux miens. J’ai appris que le meilleur est mille fois plus puissant que le pire. Mes batteries sont rechargées. Au boulot.

      #harcelement #misogynie #cyberharcèlement

    • Cyberharcèlement d’une journaliste par des néonazis : le fiasco judiciaire
      17 décembre 2020 Par Lucie Delaporte

      Condamné en première instance pour avoir partagé un article qualifiant la journaliste Julie Hainaut, entre autres insultes racistes et sexistes, de « pute à nègres », un néonazi a été relaxé ce jeudi 17 décembre pour une erreur de procédure.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/171220/cyberharcelement-d-une-journaliste-par-des-neonazis-le-fiasco-judiciaire

      Condamné en première instance à six mois de prison avec sursis et 5 000 euros de dommages et intérêts pour avoir partagé un article raciste et sexiste visant la journaliste Julie Hainaut, qualifiée entre autres de « pute à nègres féministe », « hyène terroriste », « traînée », Sylvain C. a été relaxé ce 17 décembre en appel pour une erreur de procédure commise lors de l’instruction. Le « partage » de l’article incriminé relevant d’un réquisitoire supplétif – comme l’instruction n’avait pas réussi à trouver l’auteur de l’article, elle s’est rabattue sur le fait que Sylvain C. avait partagé l’article sans prendre garde aux délais de prescription largement dépassés, note le jugement consulté par Mediapart.

      « Nous avions déjà dénoncé la manière dont avait été menée l’instruction, aujourd’hui nous sommes indignés de cette faute procédurale qui n’est imputable qu’à l’institution judiciaire et qui laisse dans le désarroi une victime de cyberharcèlement », tempête Éric Morain, l’avocat de Julie Hainaut.

      « Je suis en colère, affirme de son côté la jeune journaliste, épuisée par trois ans de procédure. Le message donné par la justice est inquiétant, dangereux. Ce que je retiens de ces trois ans de combat, c’est l’impuissance de l’État et de la justice à se saisir de cette question essentielle. » Pour elle, « le cyberharcèlement invisibilise et réduit au silence. La décision de la cour d’appel valide cela. Et en relaxant un homme dangereux, elle me met en danger. Elle met en danger la société. C’est absurde, sidérant, violent. »

      Le prévenu et son avocat n’étaient pas présents au tribunal pour entendre le jugement. Au regard de l’audience qui s’était tenue le 24 novembre dernier, cette relaxe apparaît effectivement comme un incroyable fiasco judiciaire, alors que le gouvernement affirme vouloir faire de la lutte contre le cyberharcèlement une priorité.

  • Lallab démêle le vrai du faux à son sujet
    http://www.lallab.org/lallab-demele-le-vrai-du-faux-a-son-sujet

    Vous avez récemment entendu parler de l’association Lallab ? Vous avez lu une chose d’un côté et son contraire de l’autre ? Pas de panique ! Voici quelques éléments de réponses pour démêler le vrai du faux. Prenez donc le temps de les lire et de venir nous rencontrer : ce sera le meilleur moyen de nous connaître ! Source : Lallab

  • Stop au cyberharcèlement islamophobe contre l’association Lallab - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2017/08/23/stop-au-cyberharcelement-islamophobe-contre-l-association-lallab_1591443

    Nous, féministes, militant·e·s, chercheur·se·s, journalistes, artistes, citoyen·n·es, universitaires et entrepreneur·se·s, apportons notre soutien à Lallab. Le succès de cette jeune association féministe et antiraciste lui vaut de devoir répondre à nouveau à une campagne de désinformation, et à ses militantes de subir un épuisant cyberharcèlement nourri d’islamophobie et de sexisme. Cet acharnement doit cesser.

    #Cyberharcèlement #Féminisme

    • A cause de l’espèce de #paywall de Libération :

      Stop au cyberharcèlement islamophobe contre l’association Lallab
      Libération, le 23 août 2017

      Nous, féministes, militant·e·s, chercheur·se·s, journalistes, artistes, citoyen·n·es, universitaires et entrepreneur·se·s, apportons notre soutien à Lallab. Le succès de cette jeune association féministe et antiraciste lui vaut de devoir répondre à nouveau à une campagne de désinformation, et à ses militantes de subir un épuisant cyberharcèlement nourri d’islamophobie et de sexisme. Cet acharnement doit cesser.

      Lallab entend lutter contre les préjugés sur les femmes musulmanes. Sa mission est claire : produire un environnement, des ressources et des outils favorisant la liberté, pour que chaque femme musulmane puisse définir son identité et son parcours de vie. Lallab est une association areligieuse, aconfessionnelle et apartisane dont le rêve est qu’aucune femme ne soit plus jugée, discriminée ou violentée en raison de son genre, de son physique, de son orientation sexuelle, de ses origines ou encore de ses convictions religieuses.

      Ces objectifs sont affirmés dans les statuts de l’association déposés en préfecture, sur son site internet et dans tous ses outils de communication. On peut par exemple lire ceci sur cette page de leur site : « Les femmes musulmanes sont réduites à un silence paradoxal. On ne cesse de parler d’elles mais sans jamais leur donner la parole. […] Les musulmanes sont représentées comme un bloc homogène avec une histoire unique. Ecrire soi-même son histoire est un moyen de se la réapproprier et de déconstruire les mythes qui y sont attachés. […] Notre combat va au-delà des droits des femmes musulmanes ! Nous souhaitons que chaque personne puisse être non pas ce que l’on souhaite qu’elle soit, mais bien ce qu’elle veut être. »

      Afin de concrétiser cet objectif, Lallab a développé des outils militants : réalisation d’une série documentaire « Women Sense Tour in Muslim Countries », organisation de projections débats, édition d’un magazine en ligne, réalisation de portraits mettant en valeur la diversité des vies et des parcours de femmes musulmanes, animation d’un réseau de bénévoles, d’ateliers de sensibilisation et de rencontres culturelles, notamment un festival féministe qui a réuni plus de 500 personnes à la Bellevilloise en mai 2017.

      En un peu plus d’un an, le travail de Lallab a été salué par de nombreuses instances. La Fondation de France a récompensé sa cofondatrice, Sarah Zouak, dans le cadre de son prix « Déclic Jeune » pour sa série documentaire. Cette dernière a aussi reçu le premier prix de Coexister « Femme française émergente 2016 » ou le premier prix « militante associative » du Gala de la femme africaine. L’énergie de l’association lui a valu de nombreux reportages et articles dans la presse : le Monde, Télérama, TV5 Monde, Cheek, ELLE, Grazia… Un tel bilan devrait apporter au moins du respect pour le travail effectué et les objectifs visés. Mais l’accomplissement de Lallab vient de lui valoir une nouvelle campagne de désinformation et de cyberharcèlement misogyne et islamophobe, la troisième en huit mois.

      Le déclencheur a été, cette fois-ci, l’annonce que l’association se dotait à la rentrée d’une équipe de deux salariées et de trois volontaires du service civique. L’agence d’Etat concernée a été noyée sur les réseaux sociaux de messages occultant la réalité du travail de Lallab, véhiculant approximations, procès d’intention et mensonges à son sujet. Cette campagne virulente n’a pas uniquement visé l’association. Ses militantes ont été personnellement victimes d’un attirail de cyberviolences : surveillance sur les réseaux sociaux, recherche et diffusion en ligne d’informations privées, menaces de viol, de meurtre, insultes, raids de cyberharceleur·se·s. Ces méthodes, nourries par le sentiment d’impunité de ceux qui s’y adonnent, résultent en une culpabilisation des victimes, une silenciation des concerné·e·s, et, plus préoccupant encore, entraînent une banalisation d’attitudes et de propos islamophobes.

      La cyberviolence a porté en partie ses fruits. Sans en discuter d’abord avec l’association, l’Agence du service civique a annoncé le retrait des annonces pour les trois candidatures, avant de rétropédaler, face à une réaction massive de soutien à Lallab sur les réseaux sociaux. Selon l’agence, ce retrait n’ait été motivé que par des problèmes techniques. Cela doit cesser. En plus de menacer la structure de l’association et ses activités militantes, ces violences ont un impact physique et psychique massif sur les bénévoles. Nous ne pouvons rester silencieux·ses face à un tel acharnement. Se taire serait se rendre complices. C’est la raison pour laquelle, après avoir manifesté individuellement notre soutien à Lallab, nous nous rassemblons pour cosigner cette tribune et montrer notre détermination à défendre l’association, ses membres et ses valeurs, contre les responsables des raids virtuels dirigés contre elles.

      A l’origine des trois campagnes dirigées contre Lallab, on trouve des membres de l’extrême droite et de groupes identitaires, mais aussi des personnes prétendant défendre une vision « intransigeante » de la laïcité et de l’universalisme républicain. En plus de reposer sur une compréhension erronée de la loi de 1905, cette supposée intransigeance est en réalité une intolérance, voire une paranoïa, qui s’exerce à l’égard d’une seule religion : l’islam. Cette vision les rend complices de l’extrême droite, les amène à hurler avec elle, et à défendre une vision raciste et sexiste de la société. À cet égard, nous dénonçons la responsabilité particulière du Printemps républicain, ou encore du site Ikhwan Info. Supposément de gauche, féministe, universaliste et laïque, ce mouvement s’en prend ici à une association qui rassemble des femmes directement concernées par la misogynie et le racisme, et qui s’auto-organisent pour lutter contre. Ces structures passent par l’approximation et la manipulation pour défendre un universalisme abstrait et une République qui dissimule mal ses inégalités.

      Lallab s’inscrit dans une démarche bienveillante et inclusive. Nous refusons que ses militantes et tant d’autres avec elles, soient constamment scrutées, agressées, acculées et menacées. Nous exigeons que les responsables de ces campagnes rendent des comptes sur les mensonges et les agressions dont ils et elles sont directement ou indirectement responsables. Et, par-dessus tout, nous nous inquiétons de la façon dont les institutions étatiques s’engouffrent systématiquement dans les brèches ouvertes par ces campagnes calomnieuses, compromettant le travail essentiel mené par Lallab contre l’islamophobie qui s’exerce, en France, avec une virulence préoccupante, contre les femmes musulmanes.

      Signataires : Leïla Alaouf, auteure, militante féministe et antiraciste ; Zahra Ali, sociologue à la Rutgers University ; Rebecca Amsellem, cofondatrice des Glorieuses ; Pouria Amirshahi, ancien député, co-fondateur du Mouvement commun ; Christian Andreo, directeur général adjoint de Aides ; Armelle Andro, enseignante à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne ; Judith Aquien, cofondatrice de Thot ; L’association Act Up Paris ; L’association A nous la nuit ! ; L’association En avant toute(s) ; L’association KÂLΠ; L’association FéminiCités ; L’association Les Dégommeuses ; L’association Identité plurielle ; L’association Stop harcèlement de rue ; Pénélope Bagieu, auteure ; Radia Bakkouch, présidente de Coexister ; François.e Blanchon dit.e Fraka ; Alice Barbe, entrepreneuse sociale, directrice Singa France ; Lauren Bastide, journaliste et productrice de podcasts ; Elsa Bastien, journaliste ; Julien Bayou, porte-parole de EE-LV ; Assia Benziane, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois ; Nargesse Bibimoune, auteure, militante antiraciste et féministe ; Fred Bladou, activiste sida ; Sirma Bilge, professeure au département de sociologie de l’université de Montréal ; Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS ; Lucas Bolivard, président de Génération progressiste ; Pascal Boniface, universitaire ; Guillaume Bonnet, fondateur de l’Accélérateur de la mobilisation citoyenne ; Joséphine Bouchez, cofondatrice de Ticket for Change ; Mathilde Boudon-Lamraoui, militante associative ; Anaïs Bourdet, graphiste et créatrice de Paye ta shnek ; Laura Carpentier-Goffre, doctorante au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po ; Silvia Casalino, ingénieure et militante lesbienne ; Rébecca Chaillon, metteuse en scène, performeuse et artiste associée au Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; Ismahane Chouder, co-présidente du Collectif des féministes pour l’égalité ; Aya Cissoko, auteure et ancienne athlète de haut niveau ; Clumsy, militante antiraciste ; Le collectif Asiatopie ; sensibilisation au racisme anti-asiatique ; Le collectif Des Raciné·e·s ; Le collectif Féministes contre le cyberharcèlement ; Le collectif Féministes par inadvertance ; Le collectif Ferguson in Paris ; Le collectif Garçes ; Le collectif Globule Noir, groupe de soignant·e·s luttant contre les discriminations au sein des institutions hospitalières ; Les collectifs Paye ton bahut, Paye ta blouse, Paye ton couple, Paye ta famille, Paye ton gynéco, Paye ton IVG, Paye ton jeu, Paye ton journal, Paye ton psy, Paye ta race, Paye ta soirée, Paye ta truelle, Paye ta police ; Le collectif de la Pride de Nuit ; Le collectif ROSA ; Le collectif du magazine féministe Simonae.fr ; Le collectif Team Bagarre ; Le Comité de luttes et d’actions queer (CLAQ) ; Alice Coffin, militante féministe et lesbienne ; Virginie Combe, militante pour l’égalité des droits ; Le Couvent de Paname : les sœurs de la perpétuelle indulgence ; Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, Professeure émérite à l’université Paris VII Diderot ; Laurence De Cock, historienne ; Karima Delli, députée européenne EE-LV ; Christine Delphy, sociologue et auteure chez Les Mots sont importants (LMSI) ; Magali Deval, militant·e écologiste et LGBT ; Rokhaya Diallo, écrivaine et journaliste ; Tara Dickman, entrepreneure sociale, formatrice de formateurs sur la laïcité pour les agents du service public ; Lucia Direnberger, militante féministe et sociologue ; Angeline Dorzil, diplômée en Genre, changement social et politiques ; Eva Doumbia, metteure en scène ; Emma, blogueuse féministe ; Eric Fassin, sociologue à l’université Paris VIII ; Gwen Fauchois, lesbienne, blogueuse et activiste ; Amandine Gay, réalisatrice ; Camille Gelpi, journaliste ; Clara Gonzales, activiste féministe ; Nacira Guénif, sociologue à l’université Paris VIII ; Alain Gresh, journaliste ; Samuel Grzybowski, fondateur du mouvement Coexister ; Leïla H., militante féministe et créatrice de Check tes privilèges ; Malika Hamidi, sociologue et auteure de Un féminisme musulman et pourquoi pas ? ; Benoît Hamon, fondateur du Mouvement du 1er Juillet ; Samia Hathroubi, enseignante et militante associative ; Antoine Henry, militant de la lutte contre le sida ; Alix Heuer, militante féministe, cofondatrice de W(e) Talk et des Glorieuses ; Anne-Charlotte Husson, blogueuse et chercheuse sur le genre ; Siham Jibril, entrepreneure, fondatrice de Génération XX ; Hanane Karimi, sociologue et féministe antiraciste ; Rachel Khan, auteure et comédienne ; Azadeh Kian, professeure de sociologie, directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes (Cedref) de l’université Paris-VII Diderot ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Stéphanie Lamy, cofondatrice du collectif Abandon de famille - Tolérance zero ; Mathilde Larrère, historienne ; Jehan Lazrak-Toub, cofondatrice de W(e) Talk ; Elisabeth Lebovici, critique d’art et auteure ; Anaïs Lecoq, journaliste ; Cécile Lhuillier, activiste LGBTI+ et féministe ; Johanna Luyssen, journaliste et cheffe du service web à Libération ; Grâce Ly, auteure, productrice ; Maeril, illustratrice et directrice artistique ; Myriam Marzouki, metteure en scène ; Philippe Marlière, politiste ; Jérôme Martin, activiste LGBTQI, professeur, ex-Act Up Paris ; Elsa Miské, co-fondatrice de Slice Up ; Morgane Merteuil, militante féministe ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes-hommes ; Khadija Moussou, journaliste à Elle.fr ; Céline Mouzon, journaliste à Alternatives économiques ; Mrs Roots, auteure et blogueuse militante afroféministe ; Musulmans inclusifs de France ; Nadia et Nora, fondatrices du magazine Dialna.fr ; Diariata N’Diaye, créatrice de l’application App-Elles ; Hawa Ndongo, étudiante ; Océanerosemarie, auteure, comédienne, réalisatrice ; Les Ourses à plumes, webzine féministe intersectionnel ; Ovidie, réalisatrice documentariste ; Julie Owono, avocate et directrice exécutive d’Internet sans frontières ; Julie Pascoët, activiste, chargée de plaidoyer à l’European Network Against Racism ; Ndella Paye, militante afroféministe et antiraciste ; Lorraine Poncet, chargée d’étude à l’université Paris-I Panthéo-Sorbonne ; Dorothée Prud’homme, chercheure associée au Centre Emile Durkheim, Sciences-Po Bordeaux ; Sandra Regol, porte parole EE-LV ; Valérie Rey, dite « Crêpe Georgette », militante féministe ; Meriem Rodary, anthropologue et féministe antiraciste ; Emilia Roig, directrice du Intersectional Center for Justice ; Diane Saint-Réquier, militante féministe ; Julien Salingue, docteur en sciences politiques ; Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie ; Geneviève Sellier, universitaire ; Rachid Sguini, illustrateur, auteur du blog Les Gribouillages de Rakidd ; Patrick Simon, démographe ; Laura Slimani, conseillère municipale de Rouen, ancienne présidente des Jeunes socialistes ; Charlotte Soulary, militante féministe ; Pierre Tévanian, professeur de philosophie, auteur chez LMSI ; Elise Thiébaut, auteure ; Sylvie Tissot, sociologue, auteure chez LMSI ; Emilie Tôn, journaliste ; Françoise Vergès, docteure en sciences politiques, titulaire de la chaire « Global South(s) » à la Maison des sciences de l’homme, présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, auteure ; Nils Wilcke, journaliste à Alternatives Economiques ; Women’s March Barcelona ; Women’s March Geneva ; Women’s March Global ; Women’s March London ; Women’s March Netherlands ; Women’s March Paris.

  • La violence sexiste sur Internet : Un #cyberharcèlement machiste qui vise à museler les femmes - Equal Times
    http://www.equaltimes.org/la-violence-sexiste-sur-internet?lang=fr
    http://www.equaltimes.org/local/cache-gd2/51/8709fcaac51ff5066550b30509a550.png?1475490979

    Un phénomène auquel Amalia Toledo se réfère par le terme de cyber-misogynie : « Nous vivons dans une société machiste et patriarcale qu’Internet reproduit. Cette #violence surgit quand nous, les #femmes, tentons d’exprimer des avis, de remettre en cause certaines choses sur les réseaux sociaux. Nous parlons de misogynie car ces expressions de violence numérique sont très souvent révélatrices d’une haine à l’égard des femmes ».

    #machisme #misogynie

  • Je suis cyberharcelée par le même homme depuis l’âge de 12 ans - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2016/04/03/suis-cyberharcelee-meme-homme-depuis-lage-12-ans-263484

    « Il y a un long passé quand il s’agit de minimiser le mal fait aux femmes en particulier. Cela va des #violences domestiques au viol et au #harcèlement. »

    La première loi antiharcèlement a été votée en Californie en 1990, après une série de cas horribles s’étant terminés par des meurtres et qui ont attiré l’attention du public sur ce type de crimes. En trois ans, 50 états ont voté des lois similaires et au début des années 2000, ils ont commencé à amender ces lois pour y intégrer le #cyberharcèlement.

    Les lois sur le harcèlement diffèrent en fonction des états. New York, où je vis, dispose d’une des meilleures législations du pays à ce niveau. Il en est de même en Floride. Mais d’autres états n’offrent qu’une protection de façade. Plusieurs experts m’ont dit que la loi fédérale soumise au Violence Against Women Act est plus inclusive, et couvre en fait presque tous les aspects du cyberharcèlement.

    Mais si la loi fédérale contre le cyberharcèlement est plus forte, « la réponse n’est pas meilleure, elle est peut-être même pire, » m’a dit Citron pendant une de nos conversations téléphoniques.

    Entre 2010 et 2013, le FBI n’a donné suite qu’à 10 cas de cyberharcèlement sur environ 2,5 millions.

    #sexisme #police

  • There Are No Saints Online - Stephen Marche on Internet Hate - Esquire
    http://www.esquire.com/features/thousand-words-on-culture/no-saints-online-0513

    The Internet has reached peak hate. It had to. At every other moment in history when there has been an explosion of text — whether through social change, like the birth of a religious movement, or technological change, like the advent of print — a period of nasty struggle ensued before the forces of civility reined it in. In the past few months alone, we’ve seen the catfishing of Manti Te’o, a professional tennis player quit because of trolling, and a rash of teenage suicides from cyberbullying alongside the by-now-standard Twitter hatestorms of various strengths and durations. The sheer bulk of the rage at the moment can seem overwhelming. But the fact that we recognize it and have acknowledged its unacceptability is a sign of the ancient process reasserting itself yet again. The Internet is in the process of being civilized.

    #troll #internet_civilisé #cyberharcèlement