J’imagine que les gens qui ont payé pour que je vois cette publicité pensent sincèrement qu’elle est rassurante. Alors que la seule chose que je comprends, c’est que mes enfants ont besoin d’être « protégés des déchets radioactifs »…
J’imagine que les gens qui ont payé pour que je vois cette publicité pensent sincèrement qu’elle est rassurante. Alors que la seule chose que je comprends, c’est que mes enfants ont besoin d’être « protégés des déchets radioactifs »…
c’est une blague horrifiante pour enfermer Martine dans la tour Megalo-Moudenc ? Son oreiller ne s’est pas trompé en tout cas.
Vous allez rire : en tant que procrastineur compulsif, me voilà à lancer une recherche sur L’Agence nationale pour la gestion des déchets radio-actifs et je tombe sur ça :
▻https://www.nuclearvalley.com/presentation-nuclear-valley
C’est le genre de bousin sur lequel je pourrais passer des heures sans même faire une pause-déjeuner.
Et du coup, j’ai pu loger la fillette et son appartement avec fausse fenêtre parce que la radio-activité passe direct à travers les vitres. Bah oui, quoi : Nuclear Valley (et non pas la Tour d’Occitanie). Ça me paraît évident.
Voyez-vous, l’ANDRA a aussi son cabinet de conseil et son siège social est à Chalon-sur-Saône (71)
▻https://www.nuclearvalley.com/organisation
Dans les #lagons polynésiens, les #déchets invisibles du temps du nucléaire
En trente ans de présence sur le territoire polynésien puis à la suite de son démantèlement, le #Centre_d’expérimentation_du_Pacifique a produit de très nombreux déchets. Si certains ont été enterrés, d’autres ont été jetés dans le lagon. Les #risques que représentent ces déchets contaminés restent difficile à établir.
Combien de tonnes de déchets gisent au fond des lagons polynésiens ? Difficile à dire. Il existe bien des #chiffres de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) : « 3 200 tonnes de déchets radioactifs ont ainsi été immergées dans les eaux territoriales françaises en Polynésie. » Mais prennent-ils réellement en compte l’ensemble des déchets jetés dans l’océan à l’époque des #essais_nucléaires ? Rien n’est moins sûr. Une partie de ces déchets n’ont sans doute pas été comptabilisés car ils n’ont simplement pas été inventoriés.
Entre 1966 et 1996, 193 essais nucléaires ont été menés en #Polynésie, sur les #atolls de #Moruroa et #Fangataufa, dans l’#archipel_des_Tuamotu. Ces tirs aériens dans un premier temps, puis souterrains à partir de 1975, ont généré une très grande quantité de déchets plus ou moins radioactifs, c’est-à-dire qui ont la particularité d’émettre des rayonnements pouvant présenter un risque pour l’homme et l’environnement. Ces déchets sont très hétérogènes, ce sont à la fois les avions qui récupéraient les #poussières_radioactives dans les nuages, des moteurs d’engins, des matières plastiques, des tenues et des chaussures, des déchets inertes (gravats, terre…).
Jeter dans le #lagon : une solution rapide et peu coûteuse
L’immersion des déchets, soit le dépôt sur les #fonds_marins, est, à l’époque, une pratique commune. On parle « d’#océanisation » des déchets. En Polynésie, ces derniers sont ainsi stockés sur plusieurs sites entre les atolls d’#Hao et Moruroa, à partir de 1967. Une fosse de 2 500 mètres de profondeur est d’abord creusée à 8 km de Hao. Selon les chiffres de l’Andra, 310 tonnes de déchets radioactifs conditionnés en fûts de béton et 222 tonnes de #déchets_radioactifs en vrac ont été immergées sur le site nommé #Hôtel. Deux sites (#November et #Oscar) sont utilisés à Moruroa, pour procéder à des immersions de plusieurs tonnes déchets à partir d’hélicoptères et de bateaux.
Mais pourquoi avoir pollué les eaux polynésiennes ? Selon l’Andra, « l’#évacuation en mer a été un moyen de gestion de tout type de déchets. Les déchets radioactifs n’ont pas fait exception à cette règle. Cette solution était considérée à l’époque comme sûre par la communauté scientifique car la dilution et la durée présumée d’isolement apportées par le milieu marin étaient suffisantes ».
En l’absence de filière de gestion, l’océanisation apparaît comme la seule solution. L’éloignement des sites explique aussi ce choix, selon Jean-Marie Collin, directeur de la Campagne ICAN en France (Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires) : « Ramener les déchets jusque dans l’Hexagone était une solution plus coûteuse et plus complexe. Creuser un trou dans le désert en Algérie ou jeter par-dessus bord en Polynésie étaient une alternative bien plus simple », regrette-t-il.
Dans le livre Des bombes en Polynésie, l’historien Renaud Meltz détaille la pratique : « Les militaires tiennent l’inventaire à la Prévert, mois après mois, des quelques tonnes de petits matériels (900 paires de gants, 272 kg ; 883 combinaisons, 618 kg, 200 paires de pataugas 200 kg, etc.) et des milliers de tonnes de gros matériel sont livrés à l’océan. »
En 1972, la Convention de Londres sur la prévention de la pollution des mers interdit l’immersion de déchets fortement radioactifs. Elle entre en vigueur en août 1975. Mais les Français font fie des réglementations internationales. Alors que l’immersion au large des côtes métropolitaines s’arrête en 1969, elle continue en Polynésie jusqu’en 1986.
Des conditionnements sommaires
Mais si ces déchets posent problème c’est aussi parce que leur #conditionnement a souvent été négligé. Pourtant, une procédure impose que « tous les déchets radioactifs doivent être déposés dans des sacs en vinyles soudés ou fermés hermétiquement par bandes adhésives. Ces sacs sont ensuite placés dans des fûts ou autres récipients lestés (ciment ferrailles). »
En théorie, les déchets doivent donc être conditionnés selon leur #radioactivité. Dans les faits, tous ne le sont pas. « Seuls ceux dont la taille permet d’être entreposé dans des fûts profitent d’un conditionnement, les autres restent en vrac. Aussi, une partie des résidus, produits au fond des puits ou les bombes détonnaient n’ont jamais été remontés », écrit le chercheur spécialiste du nucléaire Teva Meyer dans l’ouvrage Des bombes en Polynésie.
En 1970, huit fûts provenant des laboratoires de Mahina sont immergés sans conditionnement, après avoir été percés pour éviter l’éclatement. À partir de mars 1975, cinq avions Vautour utilisées pour traverser les nuages des explosions pour récupérer les poussières radioactives, sont coulés.
En 1982, le rapport de la #mission_Haroun_Tazieff pointe les problèmes liés aux déchets dans le lagon, entraînés par la tempête en mars 1981. En 1988, la #mission_Calypso, dirigé par le commandant Cousteau, indique que Moruroa n’est pas un bon site de #stockage de déchets radioactifs. Ils considèrent qu’« il n’y a aucune raison de croire que si certains critères de confinement semblent nécessaires au stockage des déchets des centrales nucléaires civiles, ils ne soient plus nécessaires pour stocker les déchets des essais nucléaires militaires. » Trop tard, les immersions ont été faites, trop souvent sans protection.
Quels #risques pour la population ?
Aujourd’hui, les déchets datant de l’époque du nucléaire n’ont pas disparu des eaux polynésiennes. Représentent-ils un risque pour les populations ? Selon l’Andra, ces 3 200 tonnes de déchets radioactifs immergés représentent une activité totale inférieure à 0,1 TBq (térabecquerel).
Le département de suivi des centres d’expérimentations nucléaires (DSCEN) en lien avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) effectue une surveillance radiologique de Moruroa et Fangataufa depuis 1998. « Les #radionucléides d’origine artificielle mesurés dans les échantillons sont présents à des niveaux très faibles et souvent inférieurs ou voisins de la limite de détection des appareils de mesure de la radioactivité. Les concentrations mesurées dans le milieu terrestre et les sédiments marins gardent la trace des essais atmosphériques effectués sur les atolls de Moruroa et Fangataufa. Les niveaux d’activité dans ces compartiments restent stables, voire en légère diminution », note le rapport de 2021 du Ministère des Armées.
« Mais qu’est-ce qu’un faible taux ? », s’interroge Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements. « Un taux est acceptable lorsqu’il est socialement accepté par la population ? Toute radioactivité a un impact sanitaire sur l’humain, le végétal, l’animal, sur la vie en général ».
Selon Patrick Bouisset, directeur du laboratoire d’étude et de suivi de l’environnement à l’IRSN (Institut de radioprotection de sûreté nucléaire), les déchets immergés ne représentent pas de risque particulier puisque la radioactivité s’est « diluée dans l’océan ». Quant aux déchets contenus dans des fûts, même « s’ils vont fuir avec le temps car rien n’est hermétique à l’échelle de quelques siècles », ces pollutions ne seront « pas visibles » considère ce physicien, chargé d’évaluer l’exposition radiologique en Polynésie hors des sites de Moruroa et Fangataufa.
L’#imperméabilité des conditionnements inquiète aussi Bruno Chareyron, ingénieur et directeur du laboratoire de la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) : « Il est difficile d’anticiper les conséquences de l’immersion des déchets. Ce qui est certain, c’est qu’on aurait dû les conditionner sur des sites capables de garantir le confinement pendant des dizaines et des milliers d’années. Balancer des déchets en mer, sans emballage particulier, comme pour les avions Vautour, ou même en considérant une enveloppe en vinyle, c’est dérisoire pour des éléments à très longue période physique. »
Une étude indépendante pour confirmer l’absence de danger
« Le problème c’est qu’on ne connaît pas la quantité exacte de déchets immergés », pointe Jean-Marie Collin qui regrette que les études concernant la radioactivité soient menées par « des instituts qui appartiennent à l’État ». « D’après les études réalisées, il semblerait qu’il n’y a pas de danger concernant ces déchets immergés. Je suppose donc qu’il n’y a pas de danger. Mais il serait intéressant que des études indépendantes soient menées pour corroborer les études existantes et ainsi assurer la sécurité et rétablir la confiance des Polynésiens ».
Les impacts sanitaires et environnementaux découlant des déchets immergés sont ainsi difficiles à établir. Reste que, Moruroa et Fangataufa demeurent des atolls contaminés, où le plutonium subsiste dans les sols comme en surface. Hao, longtemps considéré comme« la poubelle du CEP » subit aussi d’importantes pollutions aux hydrocarbures.
Durant plus de trente ans, si une partie des déchets ont été océaniser, les autres ont été enterrés ou abandonnés. Radioactifs ou pas, ces déchets portent « la charge symbolique des essais », estime Teva Meyer. « Ils demeurent souillés, voire ‘nucléaires’ pour certains, qui demandent qu’ils soient traités comme tels ».
▻https://outremers360.com/bassin-pacifique-appli/dossier-dans-les-lagons-polynesiens-les-dechets-invisibles-du-temps-du
#pollution #santé #contamination #France
Au Niger, près de 20 millions de tonnes de déchets radioactifs entreposées à l’air libre par une entreprise française
▻https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/niger/au-niger-pres-de-20-millions-de-tonnes-de-dechets-radioactifs-entrepose
Un paysage désertique de sable et de roches, un vent puissant qui balaye régulièrement les sols. C’est à #Arlit, dans le Sahara nigérien, que sont entreposées à l’air libre ces #boues_radioactives, les déchets de la #Cominak. « C’est à peu près 20 millions de tonnes de #déchets_radioactifs produits pendant plus de 40 ans », commente Bruno Charon, ingénieur en physique #nucléaire au laboratoire de la Criirad, association de protection de l’environnement, qui a analysé ces déchets et alerte aujourd’hui sur les #dangers pour les habitants et l’environnement.
La filiale nigérienne d’#Orano, anciennement #Areva, a exploité durant 40 ans une mine d’#uranium, notamment pour alimenter les centraux nucléaires français. Si le site a fermé depuis près de deux ans, les déchets, eux, ne sont toujours pas confinés. « Compte tenu de la puissance des vents dans la région, les poussières radioactives, le gaz radioactif sont dispersables dans l’environnement très facilement, explique l’ingénieur. Comme ces #déchets ne sont pas confinés, la #contamination est passée dans les eaux souterraines. C’est tout à fait inacceptable. »
La Suisse veut enfouir ses #déchets_atomiques pour des millénaires
La Suisse produit de l’#énergie_nucléaire, et donc des #déchets_radioactifs ultratoxiques qu’il faut entreposer en sécurité pour des millénaires. Après 50 ans de recherches actives, le lieu où l’on enfouira ces déchets dangereux vient d’être déterminé. De nombreuses questions restent cependant ouvertes sur ce dépôt qui coûtera 20 milliards de francs.
Dans la commune rurale de #Stadel, dans l’Unterland zurichois, non loin de la frontière allemande, la vie était plutôt paisible au cours des siècles derniers. Le paysage, modelé par les glaciers et bordé de collines boisées, possède un caractère agricole. Là où l’on ne cultive pas, on exploite essentiellement de riches gisements de gravier, eux aussi hérités des ères glaciaires passées.
Aujourd’hui, Stadel se retrouve cependant au cœur d’un énorme #projet. C’est là, en effet, qu’on prévoit de construire l’accès à un gigantesque #dépôt_souterrain pour les déchets radioactifs. Voilà près de 50 ans que la #Société_coopérative_nationale_pour_l’entreposage_des_déchets_radioactifs (#Nagra : ▻https://nagra.ch/fr/23383) recherchait un site d’#enfouissement définitif. En septembre 2022, elle a porté son choix sur Stadel et son sous-sol rocheux très stable. L’ à Opalinus qu’on y trouve offre la plus grande sécurité possible pour le confinement de matières radioactives, affirment les experts de la Nagra. Leur CEO, Matthias Braun, note qu’entre tous les sites examinés, Stadel est celui qui présente « les plus grandes marges de sécurité ». Ce qu’il entend par là, c’est que la #géologie parle en faveur de ce site, et non le fait que l’opposition politique y soit faible.
Des dimensions temporelles inconcevables
Il est prévu de creuser, à proximité de Stadel, des puits d’une profondeur allant jusqu’à 900 mètres. Ces puits formeront l’accès aux cavernes qui seront aménagées dans l’#argile_à_Opalinus pour abriter les déchets radioactifs. Pour ce projet, la Nagra s’appuie sur des dimensions temporelles inconcevables : d’après l’état actuel des connaissances, les déchets faiblement et moyennement radioactifs doivent être confinés en sécurité pendant 30 000 ans, et la Nagra prévoit environ 200 000 ans pour les déchets hautement radioactifs. Les « marges de sécurité » doivent donc permettre d’exclure, pour près d’un million d’années, que la matière radioactive remonte à la surface d’une manière ou d’une autre.
« Fermeture du couvercle » dans environ 100 ans
La recherche d’un site de dépôt définitif pour les déchets radioactifs produits en Suisse s’est avérée extrêmement ardue. Par endroits, des paysans furieux ont chassé les équipes de sondage de la Nagra avec leurs fourches, comme à Ollon (VD). Ailleurs, des communes et des cantons potentiellement visés ont voté contre le projet. En revanche, Stadel et le canton de Zurich n’ont guère de moyens de s’opposer au choix du site. Face aux vives résistances, les possibilités d’intervention des communes et des cantons en matière de dépôt définitif ont en effet été fortement limitées par la loi. Néanmoins, même à l’issue de cette longue recherche, nombre de points restent flous. Pour pouvoir construire son dépôt, la Nagra doit tout d’abord présenter une demande auprès de la Confédération. Cela pourrait se faire en 2024. Le choix définitif du site ne sera fait qu’une fois que les autorités fédérales auront conclu qu’un enfouissement sûr des déchets nucléaires est réellement possible à Stadel. Il est peu probable que cela arrive avant 2029. Ensuite, le peuple suisse pourrait aussi avoir à se prononcer. Ainsi, la construction du dépôt pourrait débuter, dans le meilleur des cas, en 2045. Ce n’est qu’en 2050 que les premiers conteneurs d’acier remplis de déchets radioactifs pourront donc y prendre place. Le « couvercle serait posé » en 2115, date du scellage du site.
#Sémiotique_de_l’atome : parler à nos lointains descendants
Jusque-là, la Nagra doit encore trouver une réponse à cette question : comment avertir les futures sociétés des dangers que recèlera le sous-sol de Stadel ? Il se peut fort bien, en effet, qu’un panneau d’avertissement conçu de nos jours ne soit plus compréhensible dans 10 000 ou 100 000 ans. Les mégalithes impressionnants érigés à Stonehenge, en Angleterre, illustrent cette difficulté : bien qu’ils n’aient que près de 4000 ans, leur raison d’être n’est plus déchiffrable. Les chercheurs travaillent par conséquent sur une « sémiotique de l’atome », une forme d’expression pour un futur lointain, sachant que dans 200 000 ans, les sociétés humaines telles qu’on les connaît aujourd’hui auront peut-être disparu, et que diverses périodes glaciaires pourraient avoir conduit les glaciers à remodeler à nouveau de fond en comble le paysage autour de Stadel.
Une sortie du nucléaire décidée en 2011
Comparées à toutes les protestations auxquelles fait face la Nagra, les réactions à son choix de site sont relativement tempérées. Même les fervents opposants à l’utilisation de l’énergie atomique – notamment les Verts et l’organisation Greenpeace – concèdent que la Suisse ne peut échapper à ses responsabilités et doit entreposer ses déchets radioactifs de la manière la plus sûre possible. L’une des raisons de cette attitude est le fait que le pays a d’ores et déjà arrêté sa sortie progressive du nucléaire. Peu après la catastrophe de Fukushima (2011), le Conseil fédéral a décidé d’interdire la construction de toute nouvelle centrale. Le démantèlement de celle de Mühleberg, mise en service en 1972, a d’ailleurs déjà commencé. Et les quatre réacteurs restants, ceux de Beznau I (1969), Beznau II (1972), Gösgen (1979) et Leibstadt (1984), fonctionnent encore, mais s’approchent toujours plus de la fin de leur durée d’exploitation. Dans ce contexte, nombreux sont ceux qui voient le dépôt de Stadler comme le point final à l’utilisation de l’énergie atomique en Suisse.
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=I7VI4f59hgk&embeds_euri=https%3A%2F%2Fwww.swisscomm
Et pourquoi pas tout de même de nouvelles centrales ?
Toutefois, des politiciens issus des rangs du PLR et de l’UDC insistent pour un assouplissement de l’interdiction de construire de nouvelles centrales. Le site d’enfouissement définitif pèse sur ce nouveau débat : face aux coûts colossaux du projet – estimé à 20 milliards de francs – on se demande si l’électricité nucléaire, tout compte fait, est réellement bon marché. Les centrales nucléaires doivent en effet alimenter elles-mêmes le « #fonds_de_désaffection » qui financera la construction du site – et répercuter bon gré mal gré cette dépense sur le prix de l’électricité. L’argument selon lequel de nouvelles centrales pourraient réduire notre dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie belligérante relève plutôt de la pensée à court terme, car les centrales nucléaires suisses actuelles fonctionnent en grande partie grâce à l’uranium importé de Russie.
▻https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/la-suisse-veut-enfouir-ses-dechets-atomiques-pour-des-millenaires
Comment trouver un site pour un dépôt nucléaire ? (par la Nagra)
▻https://www.youtube.com/watch?v=I7VI4f59hgk&t=3s
#nucléaire #déchets_nucléaires #Suisse #enfouissement #radioactivité
#Nucléaire : une solution pour la planète ?
Une enquête dense sur les enjeux écologiques et économiques de l’énergie nucléaire, à travers la question cruciale du démantèlement et du retraitement des déchets contaminés.
À l’heure où l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Suisse ont décidé de sortir de l’énergie atomique, la France – pays le plus nucléarisé au monde, dont près de 70 % de l’électricité est produite par ses réacteurs – projette d’investir dans de nouveaux EPR. Ce choix est-il réellement compatible avec la transition écologique ? C’est ce que laisse entendre la Commission européenne, qui vient d’accorder un label « vert » au nucléaire dans le cadre de sa taxonomie, une classification des énergies selon leur durabilité. Certes, les centrales n’émettent pas de CO2, ce qui constitue un avantage incontestable face au réchauffement climatique. Mais le nucléaire implique aussi des niveaux mal maîtrisés de rejets radioactifs aux abords des centrales (tritium, carbone 14...), des quantités exponentielles de déchets dangereux dont le recyclage et le stockage restent problématiques, ou le risque jamais exclu d’accident grave, à l’image des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Alors, le nucléaire peut-il être qualifié d’énergie « verte » ?
Débat verrouillé
En s’intéressant aux coulisses de « l’après-Fessenheim » en France, la documentariste Ghislaine Buffard s’est lancée dans une vaste enquête. Partant à la rencontre de scientifiques, de représentants de l’industrie de l’atome et de militants écologistes, elle éclaire avec pédagogie et sans manichéisme un débat verrouillé par des intérêts politiques et économiques complexes, auquel le changement climatique donne une nouvelle perspective. Des voix de plus en plus nombreuses présentent en effet le nucléaire comme la seule alternative crédible aux énergies fossiles. Mais, en France comme ailleurs, les exemples abondent pour illustrer l’"arrogance scientifique" dont les pronucléaires font preuve, selon les termes du consultant Mycle Schneider : recyclage très parcellaire des combustibles dans l’usine de retraitement de La Hague, sûreté controversée du futur « cimetière » de déchets de Bure – dangereux pendant des centaines de milliers d’années –, pollution de la Loire par des rejets radioactifs... Si le nucléaire peut apparaître comme une solution à moyen terme, il semble impossible d’en maîtriser les retombées à une échéance (beaucoup) plus lointaine.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/098818-000-A/nucleaire-une-solution-pour-la-planete
#film #documentaire #film_documentaire
#énergie_nucléaire #changement_climatique #démantèlement #déchets_radioactifs #radioactivité #high_level_waste (#HLW) #CIRES #ANDRA #décontamination #EDF #Cyclife #santé #recyclage #ANS #grand_carénage #Framatome #IRSN #ACRO #eau_potable #Orano #Bure #Onkalo #Cigéo #voix_du_nucléaire #coût #FORASTOM #taxonomie_verte #lobby #transition_énergétique
Stress, peur, pression : le difficile quotidien des salariés du réacteur nucléaire Iter
▻https://reporterre.net/Stress-peur-pression-le-difficile-quotidien-des-salaries-du-reacteur-nuc
« L’Organisation #Iter a instauré une gestion par la peur », a déclaré ce lundi 28 février Michel Claessens, directeur de la communication de 2011 à 2015 et « ITER policy officer » à la Commission européenne de 2016 à 2021. « Mes collègues subissent un stress insupportable, une peur omniprésente, la peur de parler. Il y a dans ce projet de pointe une omerta scientifique. Elle conduit à des dérives inacceptables concernant le personnel et la radioprotection. » Il était entendu lors d’une réunion exceptionnelle consacrée au projet Iter par la Commission de contrôle budgétaire du Parlement européen. Bernard Bigot, directeur de l’Organisation d’Iter, a annulé sa participation à la réunion au Parlement européen, expliquant dans un message qu’« il ne souhaitait pas s’exprimer en présence de Michel Claessens ». Cette rencontre a été organisée suite au rapport accablant de cet ancien directrice de la communication, spécialiste de la fusion, et au suicide en mai 2021 d’un ingénieur italien de 38 ans au sein de l’agence Fusion 4 Energy de Barcelone, qui coordonne le projet Iter au niveau européen.
Mais le coût de ce chantier pharaonique est passé de 5 milliards à plus de 40 milliards d’euros, il a accumulé dix ans de retard et le projet s’avère plus bien plus risqué que prévu
un petit air de déja vu dans le nucléaire ?
...et tout ça pour un prototype qui sera à peine capable de produire autant d’énergie qu’il en consomme : cf l’enquête en 3 volets sur le projet ITER : ▻https://reporterre.net/Le-futur-reacteur-nucleaire-Iter-un-projet-titanesque-et-energivore
#falsification #déchets_radioactifs #béryllium #ITER #contrôle_citoyen
Nitrates : l’usine nucléaire de La Hague pollue plus qu’une mégaporcherie
▻https://reporterre.net/Nitrates-l-usine-nucleaire-de-La-Hague-pollue-plus-qu-une-megaporcherie
Qui a dit que le nucléaire était une énergie propre ? Selon l’association Robin des bois, l’usine de retraitement de #déchets_radioactifs de #La_Hague, en Normandie, polluerait autant qu’une #porcherie_industrielle de 100 000 porcs. Chaque année, elle rejette 2 000 tonnes de #nitrates directement dans la Manche. Ces substances chimiques sont issues de l’acide nitrique utilisé pour dissoudre les combustibles irradiés et pour séparer le plutonium, l’uranium et les produits de fission.
La situation est d’autant plus cocasse que le territoire de La Hague a candidaté en février 2021 au statut de géoparc mondial Unesco, un label créé fin 2015 qui consacre « des sites et paysages de portée géologique internationale [...] gérés selon un concept global de protection, d’éducation et de développement durable ».
Cigéo/Bure – Meuse Nature Environnement
▻https://meusenature.fr/themes/cigeo
#Cigéo, c’est quoi ?
Derrière cet acronyme – qui signifie Centre Industriel Géologique -, se cache le souhait du gouvernement, on pourrait dire des gouvernements successifs, d’enfouir à 500m sous terre les #déchets_radioactifs produits par nos 58 réacteurs nucléaires, à cheval sur les départements de la Meuse, la Haute-Marne et les Vosges. Ce sont les déchets dits de haute activité et moyenne activité à vie longue – HA et MA-VL pour les intimes -, en clair, les plus dangereux puisqu’ils en concentreraient en un seul et même endroit plus de 99% de la radioactivité produite.
Les déchets radioactifs s’entassent partout en France
▻https://seenthis.net/messages/730914
Déchets radioactifs immergés : l’équivalent de trois catastrophes de Fukushima rejeté dans l’Atlantique - Basta !
►https://www.bastamag.net/dechets-radioactifs-immerges-Atlantique-fosse-des-Casquets-Golfe-de-Gascog
Parmi les rebuts gisant au fond des #océans, on trouve aussi des
#déchets_radioactifs. Plusieurs pays, dont la France, ont contribué à leur immersion dans l’Atlantique. Si les sites sont bien répertoriés, ils ne sont désormais plus surveillés.
#Déchets_radioactifs : Elisabeth Borne dévoile les grandes orientations du prochain plan national
▻https://www.banquedesterritoires.fr/dechets-radioactifs-elisabeth-borne-devoile-les-grandes-orienta
Hasard du calendrier, la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, et le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Bernard Doroszczuk, ont arrêté le 21 février, la décision consécutive au débat public concernant la cinquième édition du Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (#PNGMDR), le jour même de l’arrêt du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim. […] Les attentes relatives à l’association des citoyens sur ces sujets clivants ont trouvé une résonance forte dans le #débat_public, qui s’est déroulé pendant cinq mois, et dont le bilan a été présenté le 25 novembre dernier par la Commission nationale du débat public et la Commission particulière du débat public.
▻https://www.asn.fr/Informer/Actualites/Orientations-du-prochain-Plan-national-de-gestion-des-matieres-et-des-dechets-ra
Le Poison de La Mafia Calabraise et La Loi du Silence
Depuis des années, le journaliste #Sandro_Mattioli enquête sur un trafic de déchets toxiques en Calabre, dans le sud de l’Italie, qui impliquerait la mafia locale : la ‘Ndrangheta. En 1989, soixante tonnes de déchets médicaux prêts à être incinérés ont été découvertes dans un village de la province de Consenza. Des bateaux auraient également servi de vaisseaux-poubelles. D’autres ont disparu en mer. La mafia calabraise semble être aux commandes de ce trafic destructeur.
#film #film_documentaire
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ping @albertocampiphoto @wizo
La malapianta
Dopo la strage di #Duisburg, nell’agosto del 2007, il mondo sembra finalmente essersi accorto della ’ndrangheta. Eppure la potente organizzazione criminale calabrese esiste indisturbata da decenni, o da decenni c’è chi quotidianamente rischia la vita per combatterla. #Nicola_Gratteri, procuratore aggiunto di Reggio Calabria, è certamente una delle personalità più controverse e affascinanti coinvolte in questa guerra. Spesso criticato per la durezza dei suoi metodi, Gratteri è nato in Calabria e dalla sua regione d origine non ha mai voluto andarsene, anche a costo di grossissime rinunce. Una vita interamente dedicata alla giustizia, a prezzo di scelte difficili, come per esempio quella di perseguire penalmente persone in passato vicine, magari amici di infanzia o compagni di scuola. In questo libro il grande investigatore anti-’ndrangheta si racconta ad Antonio Nicaso.
▻https://www.mondadoristore.it/La-malapianta-Antonio-Nicaso-Nicola-Gratteri/eai978880459369
#livre
Porto franco. Politici, manager e spioni nella repubblica della ’ndrangheta
È vero, della ’ndrangheta ormai si parla abbastanza. Si sa, ci sono i collusi, i corrotti, la zona grigia. Insomma, le solite storie, si dirà. No! Perché bisogna capire cosa c’è dietro. Lo scenario! Questo libro racconta fatti inediti e incredibili, un Paese assurdo che sembra un marcio Macondo di Garcìa Màrquez. C’è il latitante in Venezuela che tratta voti e petrolio con Dell’Utri, e poi compra azioni con una broker in Vaticano che si incontra col cappellano spirituale di papa Wojtyla. C’è la Onlus di un prete nigeriano che smercia medicinali per conto dei boss. Ci sono i cinesi che contrabbandano scarpe e vestiti, amici dei Templari - non i cavalieri del Santo Sepolcro, ma i massoni - che a loro volta riciclano milioni della ’ndrangheta tramite fondazioni «umaniste». C’è il faccendiere che chiede al ministro di intercedere per il boss al 41 bis, e il ministro, a sua volta inquisito, che chiede una mano al faccendiere. C’è lo stimato commercialista uomo dei Servizi che si vende al boss per pura ammirazione, perché quello sì è «un vero uomo». C’è il giudice erotomane che si vende per qualche escort e un po’ di affari... Tutte storie che in un modo o nell’altro attraversano la Piana di Gioia Tauro e il suo porto, crocevia di mezzo secolo di storia repubblicana, da Andreotti a Berlusconi, di intrecci fra massoneria, Servizi deviati, manager corrotti. Mezzo secolo di storia dei #Piromalli, la famiglia che - tra omicidi e tragedie - ha trasformato la vecchia ’ndrangheta in un potere parallelo.
▻https://www.libreriauniversitaria.it/porto-franco-politici-manager-spioni/libro/9788866205340
In fondo al mar
In fondo al mar(under the sea) is a data-driven journalism project mapping out shipping accidents suspected of being involved in illegal waste dumping activities, that have been first revealed by judiciary and parliamentary inquiries.
The original project data stems from a research conducted at the archive of the Lloyd’s Register of Shipping in London and it has been cross-referenced with information obtained from newspaper article, investigations of environmental organizations and specialist sites sites.
Maps, timelines and other forms of info-visualization are meant to allow users to navigate this complex dataset and see for themselves some of the anomalies that emerge from the data. But the goal is also to lay the foundations for future research on this case in order to ascertain what has happened and the possible health risks.
Qu’importe la couleur du bikini si tout le monde se retrouve, bientôt en slip.
Antonio Guterres, en tournée dans le Pacifique, tire la sonnette d’alarme. Le secrétaire général de l’ONU s’inquiète quant à de possibles fuites provenant d’un site d’enfouissement de déchets radioactifs, hérité de la guerre froide. La présidente des îles Marshall doit rencontrer ce mardi le président des États-Unis. Retour sur une histoire qui n’a pas fini d’empoisonner l’archipel et ses habitants.
▻http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190521-pacifique-passe-nucleaire-americain-iles-marshall
Démantèlement de Superphénix : Déjà 20 ans de travaux et probablement autant à venir.
Comment évoquer Superphénix sans que reviennent à la mémoire la mort de Vital Michalon en 1977, les fuites de sodium du barillet ou encore le toit du bâtiment turbine effondré sous la neige ?... Avec le nucléaire, le temps long est de rigueur ! Débuté en 1998, le démantèlement du surgénérateur, le plus puissant construit à ce jour dans le monde, est encore loin de son terme.
La CLI du 30 octobre dernier, à laquelle la CRIIRAD a participé, nous permet de faire le point. L’année 2018 a été consacrée à la préparation de l’ouverture de la cuve du réacteur qui a été vidée, en 2017, après 12 ans de travaux, de l’inflammable et explosif sodium liquide. Ce dernier, transformé en soude, est maintenant stocké sur le site en 38129 m3 de béton, qualifié de TFA (Très Faiblement Radioactif). Habitués à mesurer les TFA en becquerels par gramme (Bq/g), les membres de la CLI restent cois quand on les informe que les déchets TFA peuvent atteindre 100 000 Bq par kilo !
Les dimensions exceptionnelles de la cuve (20 m de hauteur et 24 m de diamètre), ainsi que les 3 bouchons qui la ferment donnent la mesure des travaux à venir. Le couvercle coeur pèse en effet 188 tonnes pour 11 mètres de hauteur. Il est enchâssé dans 2 autres bouchons tournants : le petit (212 t et 7 m de diamètre) et le grand (540 t et 14 m). Si le petit devrait être retiré en janvier 2019, le grand sera découpé en 3 morceaux pour que le pont roulant puisse le retirer fin 2019. Après cela, il faudra démanteler l’intérieur de la cuve avec ses très nombreux composants internes puis la cuve elle-même, très radioactive. Un robot devra s’en charger. Suivra le démantèlement des 4 générateurs de vapeur…
Le site conserve par ailleurs, en piscine, le combustible qui a été retiré de la cuve. Il s’agit de 2 coeurs chargés en plutonium. Leur spécificité ne leur permet pas d’être évacués mais on nous garantit que tout sera terminé d’ici 2035. Superphénix demeure un chantier titanesque : on en sortira 80 000 tonnes de #déchets_radioactifs alors qu’on en prévoit 9000 pour les 2 tranches de Fessenheim !
Source : Criirad
#nucléaire
Des atomes et des keufs - mémoires de la lutte contre la centrale nucléaire Superphénix dans les années 70
►http://www.zoom-ecologie.net/IMG/mp3/zoomecologie_20201210_desatomesetdeskeufs.mp3
source : ▻https://seenthis.net/messages/891815
Les 2e jeudis du mois accueillent une nouvelle équipe de Zoom #écologie !
Pour cette première émission, nous avons voulu faire entendre les voix de quelques un.e.s des participant.e.s à la lutte contre la centrale nucléaire #Superphénix à Creys-Malville, entrecoupées de créations musicales originales.
On écoute d’abord Yves François, un agriculteur qui était môme quand les travaux de construction de du #surgénérateur_nucléaire ont commencé et qui a participé à la lutte avec ses parents.
Il raconte le mouvement #antinucléaire de la fin des années 70, la violence de la police et la solidarité des manifestant.e.s. Il parle de la manifestation géante de l’été 77 et de la mort de #Vital_Michalon, suite aux blessures causées par une grenade offensive.
Ensuite, on écoute Georges David, militant antinucléaire qui habite juste à côté de Superphénix, et sa compagne Danièle. Lui raconte ses souvenirs de militant, elle raconte son expérience de la lutte à elle, les relations pas toujours évidentes avec un monde militant très masculin, les conséquences sur sa vie et celle de ses enfants, et les manières de poursuivre le combat.
VIDÉO - Comprendre les déchets nucléaires en 5 minutes
▻https://reporterre.net/VIDEO-Comprendre-les-dechets-nucleaires-en-5-minutes
L’énergie #nucléaire pose plusieurs #problèmes : un des principaux est la production massive de #déchets_radioactifs sur une durée très longue. De la mine d’uranium à la production d’électricité, plein de types de déchets radioactifs sont créés. Explication avec notre vidéo...
1,54 million de mètres cubes de matières et de déchets radioactifs sont répartis un peu partout sur le territoire. À l’approche du débat public sur la gestion de ces substances ultra-dangereuses, #Reporterre a réalisé un inventaire minutieux pour s’y retrouver. Voici la carte détaillée des lieux où les #déchets_radioactifs s’entassent en #France.
▻https://reporterre.net/CARTE-EXCLUSIVE-Les-dechets-radioactifs-s-entassent-partout-en-France#nb
#poubelle_nucléaire
Les déchets radioactifs s’entassent partout en France
▻https://reporterre.net/CARTE-EXCLUSIVE-Les-dechets-radioactifs-s-entassent-partout-en-France
1,54 million de mètres cubes de matières et de déchets radioactifs sont répartis un peu partout sur le territoire. À l’approche du débat public sur la gestion de ces substances ultra-dangereuses, Reporterre a réalisé un inventaire minutieux pour s’y retrouver. Voici la carte détaillée des lieux où les déchets radioactifs s’entassent en France.
Début septembre à Bure :
une semaine pour se retrouver et se préparer !
▻https://lavoiedujaguar.net/Debut-septembre-a-Bure-une-semaine-pour-se-retrouver-et-se-preparer
L’Andra (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs) s’apprête dès l’automne à commencer les travaux des infrastructures de la poubelle nucléaire Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) à Bure, alors même que la demande d’autorisation du projet n’est toujours pas déposée. Ainsi, les études préalables devraient continuer (fouilles archéologiques, défrichement du bois Lejuc, forages…) et des travaux pourraient commencer (voies ferrées et routes pour le transport des matériaux de construction et des déchets radioactifs ; transformateur électrique pour l’alimentation de Cigéo…). Commencer à construire alors même que le projet n’est pas encore autorisé est d’ailleurs une pratique courante pour les GPII (grands projets inutiles et imposés), on force l’acceptation en mettant devant le fait accompli.
Il nous semble donc important d’organiser la résistance sur le terrain pour pouvoir, le moment venu, s’opposer efficacement physiquement à l’avancée des travaux des infrastructures et au défrichement du bois Lejuc. (...)
Si la situation des #terres_contaminées suite aux catastrophes nucléaires de Fukushima (11 mars 2011) et Tchernobyl (26 avril 1986) est globalement connue du grand public, il n’en est pas de même des contaminations radioactives laissées par l’exploitation de plus de 250 mines d’uranium en France. Elle lègue plus de 200 millions de tonnes de #déchets_radioactifs dont 50 millions de résidus. 11 millions d’entre eux sont stockés sur l’ancien site de l’usine de l’Ecarpière à proximité de Clisson en Loire-Atlantique. En Bretagne et ailleurs, des prés, jardins, bois, cours, terrains de jeux, parkings, sentiers de randonnée présentent de fortes anomalies radioactives. La Fédération anti-nucléaire Bretagne dénonçait déjà cette situation intolérable dans son communiqué du 5 juin 2014* intitulé « Uranium, la Bretagne contaminée »
#gaz_radioactif #radon #Criirad #uranium #mines
source : ▻http://alternatives-projetsminiers.org/terres-contaminees-a-fukushima-tchernobyl-la-bretagne-a
▻http://www.stocamine.com/media/891
Stocamine, Cigéo… Cachez ces déchets que nous ne saurions voir
Que faire des déchets ultimes que nous produisons ? Une question qui revient régulièrement sur le devant de la scène lorsqu’on évoque le projet #Cigéo à Bure, et la problématique plus générale de l’enfouissement des déchets, qu’ils soient radioactifs ou non.
▻https://limprevu.fr/articles/18-04-2018/stocamine-cigeo-cachez-ces-dechets-que-nous-ne-saurions-voir
▻http://www.stocamine.com/constitution.html
Pour les militants écologistes, la question de la réversibilité est un « leurre » utilisé pour convaincre les détracteurs de ces projets d’enfouissement. « Dans la bouche du législateur, le mot réversibilité n’a pas la même définition que pour le commun des mortels », soutient Arnaud Schwartz, secrétaire national de France nature environnement (FNE). « Pour Cigéo, c’est réversible juste pendant cent ans ! Après on rebouche le trou pour l’éternité, donc ce n’est plus du tout réversible. Quant à StocaMine, il a été dit qu’à cause d’un incendie, on ne pouvait plus sortir les déchets, que c’était trop dangereux, que ça coûtait trop cher, etc. Dans un cas comme dans l’autre, la réversibilité est techniquement impossible. »
Bure, la bataille du nucléaire - Quilombo Boutique-Librairie
▻http://www.librairie-quilombo.org/bure-la-bataille-du-nucleaire
Un #sarcophage gigantesque censé tenir des dizaines de milliers d’années ! C’est au nom de ce projet fou, qui serait le plus grand chantier d’Europe, que #Bure, entre Meuse et Haute-Marne, se transforme en zone grillagée et quadrillée de gendarmes. Pour l’industrie #nucléaire, ce territoire relégué serait l’exutoire ultime des #déchets_radioactifs qui s’accumulent et dont elle ne sait que faire. Sur place, les habitants sont de plus en plus nombreux à s’insurger contre la transformation de leur région en « poubelle atomique ».
Depuis deux ans, des dizaines de personnes s’installent sur place, occupent une forêt, bloquent les travaux. La nouvelle bataille du nucléaire est lancée, pour empêcher de croire que cette industrie peut continuer sans risque, réinventer des manières de vivre et lutter, imaginer d’autres possibles pour ce pays. Dans cette enquête où l’engagement vécu se mêle au regard journalistique, Gaspard d’Allens et Andrea Fuori n’écrivent pas un livre de plus sur le nucléaire, mais l’histoire en train de se vivre d’une rébellion déterminée contre la violence du #monde_industriel.
Ils révèlent aussi les méthodes manipulatrices des nucléaristes, et la façon dont l’Etat achète les consciences pour imposer le silence. Le combat vaut d’être mené : ce récit impétueux et pourtant réfléchi convainc qu’il est possible de faire reculer les puissants.Plutôt que la contamination radioactive, parier sur la contagion joyeuse d’une force de #résistance. Gaspard d’Allens est journaliste. Il a déjà publié Les Néo-paysans (Seuil-Reporterre), avec Lucile Leclair, un livre qui a révélé l’importance d’une passionnante mutation agricole, et qui connaît un grand succès.
Andrea Fuori s’est installé à Bure il y a plus d’un an, complètement bouleversé par ce qui s’y jouait. Il écrit occasionnellement pour #Reporterre et des médias autonomes.
À Bure les 3 et 4 mars
accordons nos montres
contre l’Andra et son monstre !
▻https://lavoiedujaguar.net/A-Bure-les-3-et-4-mars-accordons-nos-montres-contre-l-Andra-et-son-m
Week-end de renforcement de l’occupation et rencontres intercomités
Il y a quelques jours à peine, nous avions déjà le sentiment que ces rencontres intercomités étaient cruciales. Et puis il y a eu le 17 janvier et l’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Désormais, nous vous invitons à ce rendez-vous des 3 et 4 mars avec la conscience claire et précise, lumineuse, qu’un mouvement large et divers, porté et amplifié par des comités de lutte présents sur l’ensemble d’un territoire, peut en quelques années venir à bout de toute l’obstination d’un État et de ses gouvernements successifs. C’est une brèche qui s’ouvre. Le moment est plus que jamais venu de nous réunir, de nous organiser, de sortir des cases et des lieux qu’on nous assigne pour mieux nous tenir en respect, et de donner vie partout à la lutte antinucléaire. On ne nous atomisera jamais !
Vous le savez : depuis vingt ans l’Andra colonise la Meuse pour y implanter le centre de stockage radioactif Cigéo, un site industriel titanesque, presque unique au monde. (...)
#Bure #déchets_radioactifs #stockage_géologique #sûreté_nucléaire #brèche #résistance
Territoires en lutte
Bure à Saint-Affrique : RTE dégage !
►https://lavoiedujaguar.net/Territoires-en-lutte-Bure-a-Saint-Affrique-RTE-degage
Que faisaient des masques de hibou dans un article du Midi libre, ce 3 décembre ? Vol migratoire inattendu depuis les cimes du bois Lejuc, ou attrait soudain des Aveyronnais pour l’assiette en carton et la bombe de peinture (secret de fabrication jalousement gardé) ?
C’est que, dans la foulée de l’appel commun à un hiver ardent, nous étions quelques-un·e·s bien décidé·e·s à venir prendre l’air du Sud à l’occasion de la manifestation contre RTE (Réseau de transport d’électricité), appelée par les copains et copines de l’Amassada en lutte contre l’implantation du « transformateur aux mille éoliennes ».
C’est qu’il y a là-bas quelque chose qui nous touche, et profondément. Au-delà de la sincérité des échanges et des camaraderies qui se tissent entre Saint-Victor et Bure, au-delà des joyeuses soirées où coulent bière de Morlaix-sur-Saulx et vin de Gaillac, au-delà des farandoles endiablées (boulègue, boulègue !) et des concerts de mathcore, force est d’avouer que la lutte qui depuis trois ans prend son envol depuis l’Amassada est à bien des égards exemplaire. (...)
#hiver_ardent #éoliennes_industrielles #Aveyron #Amassada #déchets_radioactifs #Meuse #Bure #résistance
Nuclear History X | Grégoire Vilanova
▻http://jefklak.org/?p=3980
Début mai 2017, un tunnel rempli de déchets radioactifs s’est effondré sur le site de Hanford, dans l’État de Washington, à 275 km de Seattle. Depuis 1943, les réacteurs nucléaires et les usines de retraitement de ce complexe ont généré soixante tonnes de plutonium, équipant les deux tiers de l’arsenal nucléaire américain. Cette production, extrêmement polluante, a créé d’immenses quantités de déchets chimiques et radiologiques qui empoisonnent encore aujourd’hui les rives du majestueux fleuve Columbia, si bien que ce gigantesque combinat, seize fois plus grand que Paris, où s’agitent aujourd’hui 9 000 décontaminateurs, est considéré comme le plus grand dépotoir nucléaire du continent américain. Source : Jef (...)
À Bure, l’Andra est dans le jus, pas dans le bois !
Encore un effort pour lui faire boire la tasse !
▻http://lavoiedujaguar.net/A-Bure-l-Andra-est-dans-le-jus-pas
Après avoir assisté impuissante à la chute de ses grilles le 18 février, l’Andra s’est pris cette semaine une belle volée de bois vert devant les tribunaux. Procès de l’occupation, appel sur le défrichement de l’été dernier, procès sur l’échange du bois… Les procédures lancées de part et d’autre, étroitement entremêlées, forment un sac de nœuds juridiques dont l’agence ne semble plus savoir comment se dépêtrer. Si le rapport de force se maintient sur le terrain, ces revers pourraient retarder le projet pour un bon moment.
Le 28 février, le tribunal administratif de Nancy a donné raison aux habitant·e·s de Mandres-en-Barrois et opposant·e·s en invalidant, pour vice de procédure sur la forme, la délibération du 2 juillet 2015 du conseil municipal du village autorisant l’échange du bois Lejuc contre un bois mitoyen. (...)
Bure : les grilles de l’Andra sont tombées !
▻http://lavoiedujaguar.net/Bure-les-grilles-de-l-Andra-sont
Le 18 février devait être une journée de mobilisation contre l’expulsion prochaine du bois Lejuc, elle aura au final été un nouveau grand moment de déconfiture infligé à l’Andra.
Sous un soleil frais et timide, à 11 heures du matin, une longue colonne chamarrée et joyeuse de près de 600 personnes s’est étirée entre Bure et le bois Lejuc. L’occasion d’observer au passage, depuis le point de vue culminant du Chaufour, l’imposant laboratoire de l’Andra et les emplacements des futurs travaux liés à l’installation de la poubelle nucléaire Cigéo. Le cortège a symboliquement suivi les pas des deux précédentes manifestations de réoccupation de la forêt, lors de l’été 2016, avant de s’y engouffrer, le temps de partager un repas servi par la cantine et de découvrir les différentes habitations. Une ambiance chaleureuse, tandis que 700 rubans jaunes distribués à chacun·e venaient décorer les branches pour symboliser la résistance du bois au désert nucléaire. (...)
Bure : expulsion imminente des opposant·e·s antinucléaires !
▻http://lavoiedujaguar.net/Bure-expulsion-imminente-des
Depuis six mois, le bois Lejuc, à Bure, est occupé par plusieurs dizaines de personnes pour s’opposer au projet de poubelle nucléaire Cigéo. Les occupant·e·s sont convoqué·e·s au tribunal de grande instance de Bar-le-Duc le 25 janvier en vue de leur expulsion. Mais les vigiles et les gendarmes n’ont pas attendu le procès pour tenter de revenir dans le bois. Les prochains jours sont cruciaux dans la lutte contre le projet Cigéo.
Le 23 janvier vers 11 heures du matin nous avons entendu des bruits de machines en forêt. Sur un chemin forestier à deux pas de la communale, une cabane collective, un engin de chantier conduit par le responsable des activités extérieures de l’Andra, l’incontournable Emmanuel Hance, était en train de déblayer toutes les barricades et d’élargir le sentier, escorté par deux voitures de vigiles de l’entreprise EPR. (...)
Bure : suite de l’occupation de la forêt de Mandres
▻http://lavoiedujaguar.net/Bure-suite-de-l-occupation-de-la
À Bure, l’Andra reprend son offensive autour du bois Lejuc à Mandres, à nouveau libéré et occupé depuis le 14 août. En voie de se régulariser face à la justice, elle reviendrait dès le 29 novembre faire quelques petits reboisements en lisière de forêt, avant, peut-être, une expulsion et le redémarrage de travaux plus conséquents courant décembre ou janvier.
Les feuilles rougissent de plus belle chaque jour. Le vent fraîchit. La nuit s’étire peu à peu. Les brumes givrantes du matin pointent le bout du nez. Il y a des bouquets flamboyants où que l’on tourne le regard, les chemins défrichés couverts de tapis craquants, et les hourras de chiens joueurs. Le vert tendre a laissé place au rouge rage (...)