• L’enjeu mondial des câbles sous-marins | Décryptage | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=8Kb1IROT52k

    Disponible jusqu’au 04/02/2026
    Le flux d’information que les câbles sous-marins intercontinentaux véhiculent à la vitesse de la lumière est toujours plus gigantesque. Ces infrastructures sont aujourd’hui cruciales sur le plan informationnel, économique, géopolitique et militaire. Cette force est en même temps une vulnérabilité comme en témoignent les guerres hybrides et commerciales que se livrent les grands acteurs.

    #économie #décryptage #arte

  • L’asile, un droit démantelé par la politique de contention de l’UE et l’opportunisme des pays tiers : le cas de la Tunisie
    https://migreurop.org/article3318.html

    En Tunisie, le système d’asile pour les personnes en quête d’une protection s’articule avec les politiques migratoires sécuritaires qui dominent la région méditerranéenne. L’État est réfractaire et l’absence au niveau national de cadre législatif et réglementaire spécifique illustre son désengagement dans la protection et la prise en charge des victimes. Une résultante du rapport de force entre l’État tunisien et son bailleur de fonds l’Union Européenne, qui traduit le choix commun (…) #Décryptages

  • #Décryptage du #pacte européen sur la migration et l’asile

    Le pacte UE sur la migration et l’asile est un éventail de mesures législatives et opérationnelles adopté par le Parlement européen le 10 avril 2024 puis par le Conseil de l’Union européenne le 14 mai 2024, qui vise à instaurer une réforme globale de la politique européenne en la matière.

    Il est présenté comme « un ensemble de règles qui contribueront à gérer les arrivées de manière ordonnée, à créer des procédures efficaces et uniformes et à répartir équitablement la charge entre les États membres »[1].

    Alors que des discussions avaient déjà été entamées lors de la précédente législature pour répondre à la « crise de l’accueil » de 2015, des désaccords majeurs entre les États membres avaient conduit à des projets de réformes non aboutis. Un nouveau projet était ainsi présenté à l’automne 2020 par la Commission européenne (ci-après Commission) dans une Europe en pleine crise politique sur les questions migratoires. Il fut l’objet d’intenses négociations aboutissant finalement à un accord le 20 décembre 2023 entre le Conseil et le Parlement européen sur une dizaine de textes.

    Ces trois années de négociations ont vu la question migratoire largement instrumentalisée au service des ambitions politiciennes des un∙e∙s et des autres, dans des débats devenant le théâtre des luttes intestines entre États membres. L’ensemble législatif finalement adopté se caractérise par une lourdeur procédurale qui cristallise les divergences entre États membres et pose la question de l’applicabilité concrète de ses dispositions. A défaut d’une évaluation préalable des dispositifs existants et d’une étude d’impact, pourtant sollicitée par le Parlement, les textes ont été construits en totale déconnexion avec les réalités migratoires.

    En effet, sur le fond, loin d’instaurer un bouleversement du système actuel, les mesures adoptées s’inscrivent dans la continuité de logiques déjà largement éprouvées. Elles sont fondées sur une approche répressive et sécuritaire au service de l’endiguement et des expulsions, au détriment d’une politique d’accueil qui s’attacherait à garantir et à protéger la dignité et les droits fondamentaux des personnes extra-communautaires. Cette approche des mouvements migratoires accroît les risques sur les routes sans pour autant empêcher les mobilités ni protéger réellement les droits des personnes. Encore une fois, des moyens très importants sont consacrés à financer l’édification de barrières physiques, juridiques et technologiques ainsi que la construction de camps sur les routes migratoires. Ces budgets pourraient utilement être redéployés pour permettre un accès inconditionnel au territoire européen pour les personnes bloquées à ses frontières extérieures afin que leurs situations soient examinées avec attention et impartialité ou encore pour permettre un accueil digne sur le territoire des États membres et assurer le respect effectif des droits de tou∙te∙s. Pourtant, les mesures du pacte risquent au contraire d’entrainer une multiplication des drames humanitaires et des violations des droits et libertés fondamentales des personnes exilées.

    Ce document de décryptage propose de contribuer à la compréhension des principaux enjeux des réformes européennes récemment adoptées et à faire connaître les analyses et positions de La Cimade et des réseaux auxquels elle participe sur ces sujets.

    https://www.lacimade.org/publication/decryptage-du-pacte-europeen-sur-la-migration-et-lasile

    #migrations #asile #réfugiés #pacte_européen #Cimade #La_Cimade

    –-

    ajouté à la métaliste sur #Pacte_européen_sur_la_migration_et_l’asile :
    https://seenthis.net/messages/1019088

  • Politiques migratoires : « Des dispositifs mortels, dont l’effet est de tuer pour dissuader »
    https://migreurop.org/article3257.html

    Les textes composant le nouveau pacte européen sur la migration et l’asile sont votés par les euro-député·e·s ce 10 avril 2024 à Bruxelles. Retrouvez l’émission À l’air libre de Médiapart, par Nejma Brahim avec la participation de : Sophie-Anne Bisiaux, membre et co-présidente du réseau Migreurop, spécialiste des questions liées à l’externalisation, notamment en Afrique du Nord ; Rima Hassan, candidate LFI aux élections européennes, juriste et fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés ; Sophie (...) #Décryptages

    https://www.mediapart.fr/studio/videos/emissions/l-air-libre

  • Infografía sobre la militarización de las fronteras de Ceuta
    https://migreurop.org/article3241.html

    Infografía realizada por Isaline Roverato, voluntaria de Migreurop en la asociación ELIN, en el marco de los programas de Échanges et Partenariats. Trabajará en la frontera marroquí-española de Ceuta de octubre de 2023 a abril de 2024. El objetivo es informar sobre la situación migratoria en Ceuta, recabando información sobre el acceso a los derechos de las personas migrantes, la cooperación bilateral entre España y Marruecos y la cooperación de España con la (...) #Décryptages

    http://www.asociacionelin.com
    http://echanges-partenariats.org

  • Les classes dominantes à l’assaut du système social : des décennies de combat ! - Nicolas Da Silva
    https://www.youtube.com/watch?v=2eU3UbaU9Vo

    Nicolas Da Silva est maître de conférences en sciences économiques à l’Université Sorbonne Paris Nord, il est spécialiste de l’économie politique de la santé et de la sécurité sociale. Il est notamment l’auteur de « La bataille de la Sécu : une histoire du système de santé ».

    Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Nicolas Da Silva démontre l’absurdité et l’injustice de la réforme des retraites que le gouvernement fait passer de force par 49-3. Il montre à quel point les arguments fallacieux invoqués aujourd’hui pour justifier cette réforme sont sensiblement les mêmes depuis des décennies, et s’inscrivent dans une grande tradition des classes dominantes pour détricoter notre système social. Ce combat n’est pas économique, mais politique, et il est important de revenir sur le rapport de force mené depuis la création de la sécurité sociale en 1949 pour comprendre ce qui se joue aujourd’hui, et mener une lutte victorieuse.

  • « Le suicide du journalisme », Laurent Mucchielli

    Face à la crise sanitaire, les médias ont abandonné leur rôle de contre-pouvoir pour devenir des communicants de la doxa officielle.
    Une analyse de Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS.

    https://www.youtube.com/watch?v=HeGwSpEUqc0

    #Décryptage #Laurent_Mucchielli #Société #propagande #clergé_médiatique #journalisme #médias #france #censure #merdias #journullistes #mass_merdias #médiacrates #journulliste #presse achetée #enfumage #imposture #coronavirus #covid-19

  • Petite chronique du paysage médiatique où l’on voit les grandes chaînes « nationales » de #désinformation nous mettre inlassablement en tête de gondoles les « french neocons ».

    Guerre à la Turquie, mort aux vieux et gloire aux écoles sauvées du Covid
    https://www.telerama.fr/ecrans/guerre-a-la-turquie-mort-aux-vieux-et-gloire-aux-ecoles-sauvees-du-covid-67

    Sur CNews, Guillaume Bigot préconise l’abandon de l’État de droit et l’entrée en guerre contre la Turquie. Sur LCI, un trio de toutologues fait assaut d’expertises parmi lesquelles brillent les éclairs de génie de Luc Ferry. Sur BFMTV, Christophe Barbier réclame le sacrifice des personnes vulnérables au Covid et un médecin star assure que les enfants ne transmettent pas le virus.

    Merci à Samuel Gontier pour son grand sens de l’abnégation, son sens de l’humour fort aiguisé et son moral en acier suédois : sa « vie au poste » est une mission de salubrité publique.

    #décryptage #télévision #fact-checking

    • Mise à jour mardi 3 novembre, 13h30. Comme annoncé par BFMTV, la rentrée scolaire se passe bien : ce matin, plusieurs lycées ont été bloqués par leurs élèves qui réclament un véritable protocole sanitaire pour éviter les contaminations. Mais, comme le prédisait Martin Blachier, il n’y a aucune raison de s’inquiéter : les forces de l’ordre sont intervenues pour isoler les foyers (de contestation). Au lycée Colbert, à Paris, les élèves ont été matraqués et gazés tandis que deux journalistes, Clément Lanot et Taha Bouhafs, étaient eux aussi gazés (par un policier non masqué) et menacés d’être écrasés. C’est dire à quel point on peut être rassuré.

  • VOTRE RÉFORME, NOTRE COLÈRE : ENCORE DES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

    Nous, étudiant.e.s en études de genre, ne pouvons continuer d’étudier les #systèmes_d'oppressions et les effets désastreux des #politiques_néolibérales, sans laisser entendre notre voix et celles des oublié.e.s. Mobilisé.e.s contre la réforme des #retraites, nous prenons la parole pour partager notre analyse féministe des #discours du gouvernement.

    DÉCRYPTAGE FÉMINISTE DES DISCOURS DU GOUVERNEMENT

    Nous, étudiant.e.s en études de genre de l’Université du Mirail (UT2J), ne pouvons continuer d’étudier quotidiennement les systèmes d’oppressions et les effets désastreux des politiques néolibérales, sans laisser entendre notre voix et celles des oublié.e.s. Mobilisé.e.s contre la réforme des retraites au sein du mouvement social, nous prenons la parole pour partager notre analyse féministe des discours du gouvernement proclamant les femmes “#grandes_gagnantes” de cette réforme.

    Macron et son gouvernement nous promettent une réforme plus “universelle”, “égalitaire” et “équitable”. Nous en aurions besoin : les #hommes perçoivent en moyenne 68% de retraite propre de plus que les femmes, environ 670 euros supplémentaires par mois 1. La réforme néolibérale menée par Macron renforcera les #inégalités existantes contrairement à ce qui est martelé. Tout le monde va y perdre, surtout les femmes.

    “Le gouvernement présentera dans les prochaines semaines un projet de réforme du système des retraites, dont les principales bénéficiaires seront les femmes.” 2

    Marlène Schiappa, secrétaire d’état chargée de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations

    Les femmes 3 subissent des carrières précaires et discontinues : chômage, congé parental, temps partiel subi, discriminations à l’embauche, plafond de verre et écarts de salaire. Pourquoi devraient-elles en payer le prix lors du calcul de leur pension de retraite ? Prendre en compte l’intégralité de la carrière dans le calcul des retraites, c’est faire le choix de discriminer davantage les femmes et de les condamner à la précarité à vie.

    Quant à la prétendue pension « minimale » de 1000 euros par mois, elle est réservée aux personnes qui ont pu mener une carrière complète, ce qui exclut de fait beaucoup de femmes. Sans parler du fait que le gouvernement Macron ne garantit même pas une retraite supérieure au seuil de pauvreté.4

    “Moi j’adore pas le mot de pénibilité parce que ça donne le sentiment que le travail serait pénible.” 5

    Emmanuel Macron, président de la République

    Les conditions de travail peuvent être une souffrance, et leur ignorance, une violence. La pénibilité et les droits à la retraite qui en découlent ne sont pensés qu’au masculin. Les femmes sont poussées à travailler principalement dans les métiers du soin et des services à la personne où ni leurs compétences, ni la pénibilité des tâches effectuées, ne sont reconnues. Aujourd’hui, les critères de pénibilité qui permettent un départ anticipé à la retraite ciblent des métiers majoritairement masculins : 75% des bénéficiaires sont en fait des hommes. A quand une reconnaissance de la pénibilité de ces métiers et l’ouverture de droits à la retraite associés ?

    “Mise au point sur les pensions de réversion : aucun bénéficiaire actuel ne verra sa pension de réversion diminuer ne serait-ce que d’un centime.” 6

    Emmanuel Macron, président de la République

    90% des bénéficiaires de la pension de réversion 7 sont des femmes. Le gouvernement Macron, en remettant en cause l’âge d’ouverture des droits, rend de plus en plus incertain les conditions d’accès à ce qui est souvent l’unique ressource économique des veuves. En réservant cette pension aux personnes mariées, il fait aussi le choix de discriminer d’autres modes de vie tels que le concubinage, le pacs... En supprimant l’accès aux personnes divorcées et/ou remariées, la réforme contraint les femmes dépendantes financièrement à rester mariées. L’Etat fait prendre un risque supplémentaire aux victimes de violences conjugales : un comble quand l’égalité femmes-hommes est la prétendue “grande cause du quinquennat”.

    “Moi j’appelle chaque couple à réfléchir et à respecter l’autonomie financière des femmes, […] l’Etat peut mettre en place des politiques publiques mais il ne peut pas prendre les décisions à la place des couples.”8

    Marlène Schiappa, secrétaire d’état chargée de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations

    La réforme prévoit une majoration de la pension de 5% par enfant, qui peut être soit partagée soit prise par l’un des deux parents. Il sera dans l’intérêt financier du couple de valoriser la pension la plus élevée, souvent celle de l’homme. Certaines mères pourraient donc ne plus toucher aucune compensation : un grave recul pour leur autonomie financière.

    En plus de remettre en question leur indépendance financière, cette mesure libérale nie l’existence de rapports de pouvoir au sein des couples. Toutes les femmes auront-elles vraiment leur mot à dire dans le partage de la majoration ?

    Sous couvert de nécessité budgétaire, le gouvernement attaque les fondements de notre système de retraite. Cette réforme ouvre la porte à la capitalisation au détriment d’un système solidaire. Pensé en 1945 comme une libération du travail, les choix politiques d’aujourd’hui le transforment en “une antichambre de la mort”.9

    Les vrais grands gagnants du système Macron sont encore une fois les fonds de pensions, les compagnies d’assurance, les héritiers du patrimoine, les grands patrons, les élites...

    Les vraies grandes perdantes sont encore une fois les femmes, surtout quand se croisent les discriminations liées au racisme, au handicap, à la pauvreté, aux sexualités, à la vieillesse, à la maternité...

    Pour être juste, notre système de retraite doit être repensé.

    Cette réforme n’est ni universelle, ni équitable, ni égalitaire.

    Quand ces principes sont brandis comme des étendards hypocrites, exigeons une véritable politique féministe !

    Quand le gouvernement choisit d’ignorer et réprimer le cri de la rue, soyons plus nombreuses et crions plus fort !

    Par les étudiant.e.s du Master GEPS - GEPS en lutte

    1 : Calcul réalisé en prenant les femmes comme valeur de référence parmi les données de l’Insee. Soit, si les femmes touchent 40 % de moins que les hommes en moyenne, alors les hommes touchent 68% de plus que les femmes de retraite propre.

    2 : Courrier daté du 3 décembre 2019 de Marlène Schiappa à la présidente du Haut-Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes.

    3 : “Femmes” à considérer en tant que groupe social (ensemble de personnes ayant des caractéristiques ou des buts communs partagés) et non comme une catégorie biologique.

    4 : Le seuil de pauvreté en France en 2015 s’établit à 1015 euros par mois pour une personne seule. Source : INSEE

    5 : En déplacement à Rodez le 3 octobre 2019 pour défendre la réforme des retraites.

    6 : Twitter @EmmanuelMacron, 26 juin 2018

    7 : Sénat- Étude de législation comparée n° 167 - décembre 2006 - Les pensions de réversion

    8 : Dans une interview filmée le 13 décembre 2019 pour Elle.fr, "Réforme des retraites : Marlène Schiappa explique ce qui va changer pour les femmes"

    9 : Ambroise Croizat, ministre-ouvrier communiste fondateur de la Sécurité Sociale a réclamé que la retraite “ne soit plus l’antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie” et pas seulement pour ceux qui sont déjà malades ou qui souffrent vraiment trop : pour tout le monde.

    https://blogs.mediapart.fr/geps-en-lutte/blog/220120/votre-reforme-notre-colere-encore-des-violences-faites-aux-femmes
    #réformes #colère #femmes #néolibéralisme #violence #décryptage_féministe #féminisme

    ping @karine4

  • FactCheck : Men are more likely to be raped than be falsely accused of rape – Channel 4 News
    https://www.channel4.com/news/factcheck/factcheck-men-are-more-likely-to-be-raped-than-be-falsely-accused-of-rape

    The Crime Survey for England and Wales (CSEW) estimates that 8,000 men were raped at some point in the 12 months up to March 2017. That’s about 0.05 per cent of adult men aged 16-59.

    The CSEW also found that an estimated 54,000 men had been raped at some point in their adult lives, i.e., since the age of 16. That’s about 0.3 per cent of men. To be clear, these figures do not include men who were raped as children.

    For comparison, 1.1 million women have been raped at some point since they were 16, which is just over 6 per cent of women. Of those, an estimated 144,000 women were raped in the 12 months to March 2017, which accounts for 0.9 per cent of women.

    The closest we can get to an official figure for the number of false rape allegations is how many people were prosecuted for perverting the course of justice or wasting police time after making a rape claim.

    The latest data on this is from a 17-month period in 2011 and 2012, when the CPS prosecuted 35 people for making false allegations of rape.

    Overall, in the CPS’ view, false allegations of rape are “serious but rare”. They estimate that there is one prosecution for a false rape claim out of every 161 rape cases prosecuted. That means — according to the best available data — false allegations make up 0.62 per cent of all rape cases.

    But from what we can tell: yes, men are more likely to be raped than be falsely accused of rape.

    According to the most reliable data we have, the average adult man in England and Wales aged 16 to 59 has a 0.03 per cent chance of being raped over the course of a year (based on 2016-17 figures).

    The best data we have — the number of people prosecuted for making false allegations — suggests that the average adult man in England and Wales has a 0.00021281 per cent chance of being falsely accused of rape in a year.

    Non seulement les hommes ont 230 x plus de chances d’être violés qu’accusés à tort de #viol mais ils ont 18 x plus de chances d’être violés que condamnés pour un viol qu’ils ont commis.

    Très bon travail de vulgarisation par le service public UK.
    #décryptage #chiffres

    • non, c’est plutôt un jeu (dangereux) de mélanger des chiffres venus d’on ne sait où pour avoir des probas... « The best data we have — the number of people prosecuted for making false allegations — suggests that the average adult man in England and Wales has a 0.00021281 per cent chance of being falsely accused of rape in a year » !!! autrement dit « être faussement accusé » est estimé par le pourcentage de personne qui ont gagné un procès pour « false allegations ». Mais ils le disent constament dans le texte « according to the best available data » ! tu prends des données que tu as pour raconter une histoire... le soucis est qu’avec cette méthode, tu peux dire ce que tu veux !

    • J’aurais même tendance à penser que faire du « fact checking » sur la base de données statistiques est déjà largement borderline…

      Pour deux raisons :

      – une de principe : le fact-checking est destiné à établir si une affirmation est vraie ou fausse, alors que là on passe dans le domaine des probabilités. Certes on peut « checker » qu’une statistique est réalisée dans les règles de l’art ; mais là ce n’est pas le cas : là on utilise des statistiques pour valider l’affirmation.

      – une réalité immuable : les journalistes sont encore plus incompétents en maths que pour le reste. Déjà une règle de trois dans un article c’est l’assurance d’un plantage, alors des statistiques…

    • Oui, c’est vraiment biaisé comme article, d’autant plus que ça invisibilise une fois de plus les victimes et en priorité les femmes, 96% des violences sexuelles sont subies par les femmes.
      Donc voila la réalité statistique il n’y a que 4% des victimes de violences sexuelles qui sont des hommes.
      L’article pourrait aussi croiser des statistiques sur les hommes qui se sont fait écraser le pied gauche par un vélo vert et qui ont moins de chance d’être des violeurs … du moment que les hommes tiennent le haut de l’affiche et que l’auteur peut s’enorgueillir des likes

      … over 140,000 likes at the time of writing.

      https://www.ined.fr/fr/publications/editions/document-travail/violences-rapports-genre

      #petite_fatigue #lèche_frite

    • Toute quantification des violences sexuelles est problématique et affirmer des chiffres est extrêmement délicat tant le processus d’enregistrement quantifié de tels événements dépend du contexte social général et du contexte de l’enregistrement en particulier..

      En gros il y a deux types de sources :
      • les sources judiciaires, donc à la base enregistrement de plaintes par la police ou la gendarmerie, puis suivi du processus judiciaire,
      • les enquêtes de victimation et donc déclaratives en population générale.

      Pour les chiffres issus des premières, on identifie facilement les biais de sélection (terme générique) qui laisse supposer une sous-estimation (assez massive, sans doute, mais le comportement peut changer et entrainer une augmentation de la série par augmentation du recours à la plainte et (on peut rêver) amélioration de l’accueil policier des victimes. C’est à ce niveau (puisque l’origine en est judiciaire) et parce que les pressions sociales et policières ont de grandes chances d’être différentes pour les femmes et pour les hommes que le chiffre 96% / 4% que tu retiens est à prendre avec au moins autant de pincettes que toutes les autres estimations.

      Les sources d’enquête sont aussi assez délicates et souvent difficilement comparables. En général, elles donnent des effectifs nettement plus élevés, souvent sous la forme (x personnes sur 100 ont subi des violences pendant telle période de leur vie).

      Tu remarqueras d’ailleurs que le projet d’enquête de l’INED (une enquête de victimation) dont tu donnes la description en lien évite soigneusement de parler de quantification. Je n’ai pas été au delà du sommaire, mais les titres de la partie Objectifs sont explicites :

      Les objectifs de l’enquête : genre, contextes et conséquences
      1. Construire une typologie des violences selon la gravité et le contexte
      2. Identifier les types de violences subies par les femmes et par les hommes
      3. Le devenir des victimes au fil de la vie
      4. Saisir les situations de cumul de vulnérabilités sociales

      Et les premiers résultats de l’enquête VIRAGE donnent, avec beaucoup de prudence — rappelant qu’il s’agit d’estimation à partir d’enquête, des éléments quantitatifs sur les violences subies par les femmes et par les hommes au cours des 12 derniers mois (tableau p. 23) et une estimation des actes déclarés en reconstruisant si possible une qualification juridique (p. 26).
      Estimation au cours de la vie (p.30 et p. 32)
      https://www.ined.fr/fr/publications/editions/document-travail/enquete-virage-premiers-resultats-violences-sexuelles

    • Hé les hommes, il serait peut -être temps de vous rendre compte que le massacre des femmes se fait devant votre porte tous les jours (ah ben non, seulement un jour sur deux) au lieu de toujours changer de conversation.

      @simplicissimus l’autre biais que tu développes ici, même sous un jour scientifique, qualité que je te reconnais vu que tu es statisticien, mais ça doit donc être une déformation professionnelle, bref, ce biais affirme le doute quant aux chiffres de la violence que subisse les femmes et c’est juste inacceptable.

      En fait peu importe ici que les chiffres soient exacts ou non car je n’ai pas à recevoir de leçons de statistiques quant je parle des femmes qui sont tuées devant ma porte par des hommes. Pour moi le résultat est qu’une fois de plus je vois un homme qui vient corriger des fautes d’orthographes ou de chiffres et donner par son discours du grain aux assassins.

      Je ne comprends pas que les manifs pour demander que le massacre des femmes cesse ne soient pas investis à égalité par les hommes, et surtout je ne vais pas risquer ici de donner le chiffre des manifestants par genre de peur qu’on me parle de chiffre au lieu de responsabilité.

      Certes, je n’aurais pas du parler de « vérité des chiffres » car lorsque j’écrivais mon court post précédent, je pensais à la louche qu’il y avait près de 90% de femmes dans les victimes de violences sexuelles et j’ai voulu vérifier rapidement avant, j’avoue avoir recopié le chiffre donné par un média mainstream qui avait extrait ce chiffre de sa lecture de l’enquête de l’Ined. Ça a été une erreur de ma part mais en échange j’ai droit à un exposé sur les doutes statistiques, merci j’en connais la démarche, tout comme celle de la position initiale du chercheur ou de la chercheuse.

      Voila ta phrase ici posée

      le chiffre 96% / 4% que tu retiens est à prendre avec au moins autant de pincettes que toutes les autres estimations

      ça sent un peu le ferme ta gueule dans l’atmosphère de plus en plus masculine de seenthis, on va surtout pas parler de crimes ni des femmes qui meurent sous les coups de leurs compagnons.

      Nous avons été plusieur·es a devoir batailler ici sur seenthis depuis 5 ou 6 ans pour qu’on nous laisse affirmer sans nous faire fermer le bec qu’une femme était assassinée tout les deux jours sous les coups de son compagnon.

      Sauf que je ne fermerai pas ma gueule et je vais essayer de ne pas quitter seenthis.

    • Oui, c’est vrai que les chiffres doivent être pris avec des pincettes et qu’il est présomptueux de prétendre les « checker ». Mais d’une je trouve que le ton de Channel 4 est relativement modeste (et le propos plus étayé) par rapport à la morgue de Libé et Le Monde qui va t’expliquer.

      Et d’autre part, politiquement, il y a un truc à retenir de l’article en question : la peur panique des hommes face à la probabilité d’être accusés à tort est largement injustifiée. Ces réflexes (edit : et la solidarité de classe) expliquent-ils à eux seuls l’inaction policière, voire les encouragements à aller porter plainte ailleurs, voire les menaces de poursuites pour dénonciation calomnieuse (on se rappelle l’affiche maison super classe à ce sujet dans un commissariat, comme si avec seulement 10 % de crimes rapportés, on avait besoin, en tant que société, d’intimider encore plus les plaignantes) ? Ou sont-ils liés à la volonté de violer et de tuer en toute #impunité (qui constitue la #culture_du_viol) ? Après tout, on peut être accusé à tort d’agression physique sur d’autres hommes, de vol, de meurtre... pourquoi donc ces réflexes de défense ne concernent-ils que les violences genrées ? Alors que sur les autres violences un fait reporté est a priori jugé en défaveur des suspects dans les tribunaux médiatiques ?

      Je trouve que si le chiffre n’est pas parfait, l’argument résiste et il me semble largement suffisant pour la pauvre qualité du débat public sur ces questions ! Et que ça vaut la peine de le rappeler avant de couper les cheveux en quatre.

      Je rappelle une autre contribution à cette question des fausses accusations de viol.

      http://www.crepegeorgette.com/2014/10/13/fausses-allegations-viol

    • Touti, je ne suis pas d’accord sur le fait que Simplicissimus minore quoi que ce soit, ou utilise les chiffres comme un « ferme ta gueule ».

      Le présent fil de discussion est lancé par un article de « fact checking » qui prétend donner des chiffres tels que :

      0.00021281

      C’est à dire avec une précision mathématique assez sidérante. Je ne vois pas en quoi on pourrait encore plus « couper le cheveux en quatre » que ça.

      L’avantage d’avoir ici des statisticiens dont c’est le métier est tout de même, dans ce cas comme celui-ci, c’est bien qu’ils interviennent pour expliquer en quoi faire reposer des chiffres d’une telle précision sur des bases aussi faibles est dangereux. A aucun moment ils ne disent que cela doit minorer les affirmations sur la souffrance des femmes : ils disent juste que l’argument statistique/mathématique ne peut pas être utilisé ici.

      Au contraire, je pense que c’est le fait de produire des démonstrations sur des bases pseudo-scientifiques totalement erronées qui nuit à la cause qu’on défend. Parce qu’il n’y a rien de plus facile, ensuite, pour les masculinistes ayant vaguement fait des maths de venir ensuite hurler à la manipulation.

      Un article sur un sujet important qui se conclut par une affirmation telle que :

      the average adult man in England and Wales has a 0.00021281 per cent chance of being falsely accused of rape in a year

      peut tout aussi bien être considéré comme desservant son propos. Je remarque que l’article de Crêpe Georgette se contente de pourcentages à base de nombre entiers et (me semble-t-il) ne prétend pas établir des comparaisons entre des données qui ne sont pas comparables au motif que 0.00021281 est plus petit que , comme c’est le cas de l’article qui lance la présente discussion.

      Je reviens sur cette notion de « couper le cheveux en quatre », parce que ça revient aussi à ça (pinailler sur les chiffres). L’article qui est ici discuté prétend fact-checker un simple tweet :


      et pour cela part dans une démonstration mathématique/statistique qui est extrêmement critiquable. Si vous tenez à l’argument « si vous pinaillez les chiffres, c’est que vous essayez de nier la réalité des faits », alors cet argument doit s’appliquer en premier à l’article de fact-checking référencé. Parce que, franchement, dans ce cas, le tweet d’Amanda Wallwin se suffit à lui-même.

    • Quand j’étais gamin, j’ai vu un film qui m’avait choqué et mis terriblement mal à l’aise en tant que mâle blanc éduqué, bien qu’encore enfant.

      Il s’agissait de l’histoire d’un prof’ accusé d’avoir violé une gamine. La gamine a été prise au sérieux, l’adulte enfermé, jugé, condamné. Et à la fin, la gamine a finalement avoué, après que l’adulte ait passé un certain temps en prison, qu’elle avait voulu faire son intéressante et que c’était faux.

      La thèse du film était donc :
      1) Les femmes sont prises au sérieux par la Police et la Justice, quand cela arrive
      2) Les hommes sont condamnés pour viol par la Justice, quand cela arrive
      3) Même les innocents peuvent être condamnés

      Ça m’avait tourneboulé de me dire que ça pourrait m’arriver.

      Alors un article qui te démontre que la thèse de ce film, c’est du bidon, même avec des probas avec 10 décimales... c’est pas si mal finalement.

      Parce qu’on le sait, à force, que dans la vraie vie :
      1) Les femmes ne sont pas prises au sérieux par la Police et la Justice, quand cela arrive (ou peut-être à « 0.00021281 per cent ») ;
      2) Les hommes sont rarement condamnés pour viol par la Justice, et encore, c’est encore trop, il a fallu correctionnaliser la chose, pour en faire baisser le coût de traitement, parce que bon, « on a des choses plus importantes à faire avec les sous de la collectivité bon sang ».
      3) On le sait aussi, que certains innocents peuvent être condamnés (cf. la répression sur les GJ), mais pas pour viol (ou peut-être à « 0.00021281 per cent »).

    • Mais une bonne cause ne gagne rien avec des arguments faux. C’est vraiment dangereux.

      On part d’une affirmation Twitter que est simple et vraie :

      men are more likely to be sexually assaulted than falsely accused

      et là on ajoute un immense article qui, sur la base d’estimations totalement approximatives, conclut :

      a man is 230 times more likely to be raped than to be falsely accused of rape

      ce qui est donc une affirmation fausse. D’où le besoin de faire précéder cette affirmation par la mention « By this measure ». Je ne vois pas ce qu’on gagne (au contraire) à compléter une affirmation vraie par une affirmation fausse, au motif qu’on a ajouté un raisonnement pseudo-scientifique.

    • Mon propos semble inaudible sur seenthis, mais ça ne m’étonne plus trop. Vous préférez démontrer que vous avez la raison scientifique avec vous que de vous questionner sur les féminicides et les atteintes aux droits des femmes.

      C’est ça qui me stupéfie, d’autant que je me suis exprimée clairement sur cet article

      L’article pourrait aussi croiser des statistiques sur les hommes qui se sont fait écraser le pied gauche par un vélo vert et qui ont moins de chance d’être des violeurs … du moment que les hommes tiennent le haut de l’affiche et que l’auteur peut s’enorgueillir de likes

      Et je n’ai même pas voulu lui accorder le droit d’être autrice en gardant ce mot au masculin.

      Mais tu préféres toi aussi @arno faire une démonstration en mon honneur de l’ineptie des chiffres de l’article que de reconnaitre la réalité qui vous entoure. (Ah oui, pardon c’est pas une réalité que vous critiquez c’est les chiffres)
      J’imagine votre discours transposé au temps de l’esclavage, sur le nombre de fruits ou pas dans les arbres, ces chiffres inexacts qui desservent la cause des noirs… etc
      C’est assez dégueulasse n’est-ce pas quand on transpose la question. Il me faut beaucoup de courage pour vous confronter car je ne suis pas formé à la réthorique mais je sais que votre discours vous semble si normal, puisque vous ne subissez pas cette violence tout les jours comme les femmes la vivent, mieux, j’ai une sorte de pitié quand je vois que cette violence faite aux femmes assure votre pouvoir et que votre seule réponse est d’en critiquer les fondements qui seraient mathématiques, ça tient du cocasse.

    • Je suis d’accord avec @touti, ça fait un peu « on a gagné nos galons de mecs déconstruits et tout Seenthis le sait », on peut critiquer cet article sans prendre la peine de dire un mot du fond, des vies de femmes détruites par des hommes en toute impunité et des gens qui essaient de faire bouger les lignes.

      Franchement, j’apprécie vos éclairages et je suis d’accord sur vos stats mais je pense que c’est une assez bonne com au final, malgré ses défauts. Enfin, penser à relativiser une insécurité masculine (ne plus pouvoir nuire, bouh bouh) avec quelques chiffres bien choisis sur ce qui devrait être une plus grande insécurité (être violé, merde !), c’est un bon angle d’attaque.

    • Et puis les arguments ne sont pas faux, @arno, les mots sont importants !

      Mais une bonne cause ne gagne rien avec des arguments faux.

      C’est leur précision qui est à mettre en jeu, pas la vérité profonde du truc : les hommes n’ont pas à avoir peur d’une injustice exceptionnelle en faveur des femmes, ils ont à avoir peur avant tout des autres hommes !

    • Comme toujours, des hommes se posent en arbitres de ce que les femmes ont le droit de dire sur leurs oppressions. Ils accaparent le discours soi-disant objectif, pérorent sur le vrai et le faux, la cause assez « bonne » pour la protéger des erreurs, ressucitent pour la millième fois la spéculation merdique sur les "fausses accusations de viol... mais pour lui « opposer » des statistiques sur les hommes violés, bref que des victimes chez les hommes ! NOS GUEULES, MESSIEURS !!!

    • L’agression sexuelle a un ou des agents, des hommes qui violent. Combien sont-ils ? Quelle proportion d’hommes ont déjà imposé une relation sexuelle ? Quelle proportion d’hommes l’ont fantasmé, quelle proportion d’hommes continuent à le faire et mettent ce désir en acte dans la prostitution ? Ces chiffres existent (comme secret le mieux gardé...) mais notre idéologie patriarcale préfère pinailler sur les hommes comme victimes de viols ou de fausses accusations de viol, en cherchant des femmes à blâmer de ne pas dire exactement ce qu’ils pensent qu’elles devraient dire... Et pendant ce temps-là, le viol ets à toutes fins pratiques, en voie de décriminalisation, comme le signale la journaliste Julie BINDEL : https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/sep/12/rape-decriminalised-vulnerable-women-convictions-cps

    • Quant à la question des fausses allégations de viol… Sachant que même visiblement violées, nous avons déjà du mal à porter plainte ou être vaguement prises au sérieux et que nous n’échapperons pas à une enquête approfondie de notre statut de bonne victime, plus le temps passe et moins je conçois qu’une femme puisse tenter le coup de la fausse accusation.

      Pour clouer définitivement le couvercle de ce concept étrange, je conseille le visionnage de la très éprouvante mini-série de Netflix Unbelievable, qui raconte les mécanisme en œuvre pour acculer une victime à endosser une condamnation pour fausse accusation.

    • @martin4, je trouve que l’angle n’est pas mal.

      notre idéologie patriarcale préfère pinailler sur les hommes comme victimes de viols ou de fausses accusations de viol

      Vu l’absence d’empathie qui caractérise habituellement les hommes confrontés aux femmes, particulièrement aux victimes de violences masculines, je trouve ça intéressant de trouver de quoi surmonter ce mur en parlant des violences sexuelles que les hommes sont capables de s’infliger les uns aux autres.

    • Je perçois plusieurs raisons pour lesquelles un tel focus sur les hommes comme victimes du viol et comme focus de notre réflexion serait un détournement contreproductif de l’exigence des femmes et une stase dans nos ornières actuelles.

    • merci @martin4 c’est aussi ce que je dénonce dans cet article.
      Il faut renoncer à la sempiternelle œuvre éducative féminine et cesser de s’occuper de la pédagogie des hommes. Le processus d’empathie n’est actif que parce qu’une situation de souffrance est déjà mémorisée et peut être reconnue chez l’autre. Il n’y a pas d’empathie chez les tenants du pouvoir.
      Arrêtons de les nourrir intellectuellement, qu’ils fassent donc le chemin seuls, se persuader qu’on peut encore les éduquer est contre productif, nous perdons de l’énergie et des vies. C’est comme le vote, si ça marchait ça se saurait, sinon toutes ces femmes assassinées seraient encore là, parce que ça fait des décennies qu’on sait que les femmes se font buter en France par leurs compagnons sans qu’on voit les hommes sortir dans la rue manifester et dire qu’il faut cesser toutes violences sexuelles.
      D’ailleurs preuve en est ici même que ce discours féministe censé inclure les hommes n’est pas audible.

      Les hommes ont déjà le pouvoir, inutile en plus de leur donner un peu plus la primauté quand on parle des assassinats qu’ils perpétuent sur les femmes.
      Je ne vois pas en quoi cet article (écrit par une femme qui plus est) fait avancer les choses, il se penche -avec pédagogie de statistiques pointues assez mal à propos- sur les problèmes des hommes entre eux et sur leur aptitude à violer un peu ou pas trop.
      Rien à foutre de trouver des biais pour leur prouver qu’ils sont chanceux, il y a un moment où il faut agir, sortir les couteaux, parler de la façon de s’organiser entre femmes pour se défendre des féminicides, mais pas leur servir la soupe encore.

    • A noter qu’en terme de pédagogie, et ce n’est pas pour contredire que j’ajoute cela, juste pour le partage d’expérience, que dans le milieu plutôt aisé que je fréquente, quand tu expliques que les violences faites aux femmes et aux enfants sont équitablement réparties dans les classes sociales, l’intégralité du public est ahurie et prompte à contredire, aussi bien les femmes que les hommes. « mais voyons, la violence, elle trouve son origine dans la misère sociale, c’est pas possible statistiquement qu’il n’y ait pas plus de violence chez les miséreux ».

    • C’est leur précision qui est à mettre en jeu, pas la vérité profonde du truc : les hommes n’ont pas à avoir peur d’une injustice exceptionnelle en faveur des femmes, ils ont à avoir peur avant tout des autres hommes !

      C’est sûrement ça qu’il faut retenir, l’article a pris des chiffres qui n’ont pas de sens car il y a trop de biais et l’article passe son temps à le dire, au bout d’un moment faut se poser la question de savoir pourquoi on l’écrit, si ce n’est pour essayer de pinailler (même si ça part d’une bonne intention).

    • @antonin1

      Vu l’absence d’empathie qui caractérise habituellement les hommes confrontés aux femmes, particulièrement aux victimes de violences masculines, je trouve ça intéressant de trouver de quoi surmonter ce mur en parlant des violences sexuelles que les hommes sont capables de s’infliger les uns aux autres.

      En même temps vu le faible nombre de cas c’est pas ça qui doit vraiment inquiéter beaucoup de mes congénères. A la limite, pour bien faire comprendre qu’on a plus à craindre des hommes que d’autre chose, on pourrait parler des meurtres, presque deux tiers des victimes sont des mecs et la plupart du temps sont tués par des mecs.

    • Un truc sur lequel on peut être d’accord, c’est que les violences sexuelles contre les hommes sont une incongruité statistique et que c’est un sacré privilège, de donner la violence sans jamais (ou presque) la recevoir.

      D’où cette histoire que j’aime bien :
      « De quoi une femme a peur en allant à un blind date ? De tomber sur un serial killer. De quoi un mec a peur ? De tomber sur une grosse. »
      C’est tiré d’une enquête à la con. Voilà comment divergent les expériences des femmes et des hommes. Ça appelle de la part des hommes pour qui cette situation n’est pas acceptable un minimum de responsabilité et de soin.

  • #Decryptage des grandes lignes de la future loi contre les contenus haineux présentée par Mounir Mahjoubi aujourd’hui.

    source : thread de Marc Ress (nextimpact) : https://twitter.com/reesmarc/status/1095977166641221633
    d’après le Plan d’action contre les contenus haineux en ligne : https://medium.com/@mounir/plan-daction-contre-les-contenus-haineux-en-ligne-10d396bfe71e

    A noter : nous sommes plein (dans le milieu dit « militant 2.0 ») a avoir eut du contenu bloqué de manière incompréhensible ces derniers jours : je pense que #facebook procède à des tests et qu’on va bientôt se faire nasser virtuellement de manière a rester encore plus dans les « bulles d’écho » comme disent les ricains déjà habitués. Je me questionne beaucoup sur le devenir de #twitter qui, jusqu’à présent semble avoir pas trop mal résisté, mais pour combien de temps encore ?

    //edit : pas encore lu mais un article de la super @laquadrature vient de sortir là dessus : Mahjoubi et Schiappa croient lutter contre la haine en méprisant le droit européen du coup je l’ajoute : https://www.laquadrature.net/2019/02/14/mahjoubi-et-schiappa-croient-lutter-contre-la-haine-en-meprisant-le-dr

    Mis en place par les plateformes d’un avertissement présentant les risques encourus en cas de production de contenus haineux ou illicites ["être haineux, tue" ?] 1/16

    La plateforme devra préciser les contenus visés par ces alertes (ça c’est bien, ça, ça ne l’est pas) 2/16

    Collaboration des réseaux sociaux avec les associations œuvrant dans l’éducation et l’information [comment ?] 3/16

    Explications des standards de modération par les plateformes (ça c’est bien, ça, ça ne l’est pas, bis) 4/16

    Rapprochement entre l’État, l’association et ces intermédiaires pour cibler les contenus les plus problématiques ?️5/16

    Ces standards seront audités et revus chaque année par un régulateur, non désigné (coucou le CSA ! Allume ton DX2/66, on arrive) 6/16

    Ce régulateur supervisera les outils de signalement pour qu’ils soient plus facilement identifiables et mobilisables en quelques secondes par les utilisateurs. ? point #GrosBoutonRouge 7/16

    Suggérer aux plateformes d’investir dans l’intelligence artificielle afin de prévenir la publication de contenus haineux. En somme un filtrage préventif, prédictif. Genre l’ #art13 étendu à la haine en ligne. Promis ! ça va marcher ! 8/16

    Mise en quarantaine des contenus considérés comme « illicites » (non LCEN) sans être « manifestement illicites » (LCEN). En somme, on abaisse le seuil de suppression dès qu’un contenu a une apparence un peu chelou. 9/16

    ouf ! les internautes dont les contenus ont été ainsi épinglés pourront faire "appel". "Bonjour Twitter, je suis celui qui a traité tel secrétaire d’état de #TêtedEnclume, pardon, je voulais pas, j’ai été mauvais, stupide, haineux" 10/16

    Obligation de retrait en quelques heures des « contenus à risque », qui pèsera avant tout sur les gros acteurs. Un régime à deux vitesses donc, les petits acteurs seront plus ou moins épargnés. Sous quel seuil ? Qu’est ce qu’un contenu à risque ? 11/16

    Obligation pour les plateformes de soutenir les victimes dans leurs démarches (plaintes, mise en relation avec des associations, mise en relation avec les services d’écoute) #3615Help 12/16

    Délai impératif imposé aux intermédiaires pour révéler aux autorités l’adresse IP et les autres données de connexion des internautes. Twitter pourra-t-il dire "niet !" si l’IP vise un contenu simplement "à risque" ? 13/16

    Dans le cadre d’une coopération avec les autorités, obligation pour les grosses plateformes d’identifier les auteurs récurrents des « contenus haineux ou dangereux ». Coucou #ligueduLOL mais pas que. 14/16

    Nouvelles procédures calibrées pour lutter contre les sites miroirs. Le site Démocratie Participative, qui a démultiplié les contournements après son blocage judiciaire, est cité en exemple. 15/16

    Une dernière, révélée sur @franceinter par @mounir : "Démocratie en ligne ? Zéro anonymat ! Il faut que les gens parlent en tant que citoyens, disent qui ils sont" 16/16 Merci pour l’attention. Bonne journée sur les Autoroutes Français de l’Information.

    Jamais. Jamais je n’avais entendu un membre du gouvernement français évoquer très sérieusement la piste de la "Détection automatique des contenus suspects".

    #reseaux_sociaux #regulation #censure

  • Gilets jaunes, lives et vidéos : « On assiste à l’émergence d’un contre-pouvoir médiatique important »
    André Gunthert, maître de conférence en histoire visuelle à l’Ehess, analyse pour Marianne l’influence qu’ont eu les lives et les vidéos dans le mouvement des gilets jaunes, creusant l’écart entre internautes, médias traditionnels et alternatifs.
    https://www.marianne.net/societe/gilets-jaunes-lives-et-videos-assiste-l-emergence-d-un-contre-pouvoir-medi

    Les gens qui ont confiance en leur gouvernement et leurs médias ne construisent pas de théorie du complot car celle-ci nécessite un effort, une recherche d’information, une critique. Il est beaucoup plus facile de regarder les dix minutes de synthèse des chaînes d’information, faites par des pros, consommables et prête à l’emploi. Quand les gens prennent un chemin plus difficile, c’est qu’ils ont de bonnes raisons.

    #GiletsJaunes #gilets_jaunes #decryptage #medias #theorie_du_complot #education_populaire #critique_des_medias #cultire_visuelle #contrepouvoir

  • EN DIRECT - Décryptage - « Paradise Papers » : les clés du paradis (fiscal) aux mains des riches - #DecryptageFi - La France Insoumise
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=304&v=pnlbRW2XuS4

    L’émission est animée par Charlotte Girard. Nos invités sont :
    – Bastien Lachaud, député France insoumise
    – Vincent Drezet, syndicaliste dans l’administration fiscale, ancien secrétaire général de Solidaires finances publiques
    – Jean-Marie Monnier, professeur fiscaliste à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    – Romaric Godin, journaliste économiste à Mediapart.

  • Décroître pour survivre ? Démolitions et transition énergétique à Vitry‑le‑François - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/Decroitre-pour-survivre.html


    #décryptage : on va appeler #décroissance et #transition_énergétique le fait de virer les #pauvres de la #ville.
    Whouhahouh : là, je reste sur le cul d’un tel niveau de #propagande !

    la vacance du parc HLM continue à s’accroître (35 % en 2012), de même que la paupérisation de ses locataires. Cette fragilisation continue de son modèle de gestion conduit finalement le bailleur social à solliciter l’aide de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) en 2012, afin d’éviter la faillite. Cette aide implique une restructuration lourde de l’organisme : entrée à son capital d’un acteur régional du logement social ; poursuite des démolitions, notamment dans le parc collectif (tours et barres), conduisant notamment à programmer la démolition de 844 logements dans un quartier qui en compte 1 350 ; recentrage du parc sur la ville-centre et sur son cœur de métier, celui de logeur.

    Par ailleurs, ce contexte d’urgence conduit la municipalité et l’intercommunalité à se rapprocher du bailleur, sur la base d’une restructuration profonde de l’offre de logement et d’un diagnostic partagé liant le redéveloppement de la ville au maintien et à l’attraction des classes moyennes. Comme l’indique un cadre du bailleur : « on avait une fuite de population, donc on voulait conserver ce qu’on avait en fidélisant la classe moyenne » (direction du bailleur, juillet 2015). Fondé sur la recherche de rationalité économique, le diagnostic du bailleur rejoint ici celui de la municipalité, laquelle élabore pour sa part la vision d’une ville structurellement inadaptée car trop longtemps conçue par le patronat autour d’une spécialisation dans le logement ouvrier.

  • La fin de son blog, « l’opération de calomnie » du Monde, fake news : Olivier Berruyer se confie
    http://www.brujitafr.fr/2017/02/la-fin-de-son-blog-l-operation-de-calomnie-du-monde-fake-news-olivier-berr

    D’une part, le Décodex prouve sans aucun doute possible que l’on nous prend pour des débiles incultes incapables de faire la balance entre deux informations contradictoires et d’analyse correcte d’une situation, incapables également de vérifier l’orientation...

    • Transparence « totalitaire », Decodex : la volaille médiatique en émoi
      http://yetiblog.org/index.php?post/2240

      En ces périodes électorales (troublées) le lecteur habitué des gazettes d’actualité n’est pas surpris d’y trouver une abondante matière dans une rubrique presque aussi prisée que les faits divers, celle communément désignée sous le vocable populaire de « foutage de gueule ».
      On doit cependant saluer l’effort de notre quotidien de révérence (et de la cohorte dont il a pris le commandement) pour « rebondir » sur ses propres colonnes et nous livrer ce qui apparaît comme un sommet en la matière. Une sorte d’accomplissement de toutes les contradictions qui traversent notre paysage médiatico-politique : ces chevaliers blancs de l’information « propre » vont nous offrir un service de « décodage » des « fêques niouzes » qui infestent désormais nos réseaux quotidiens.

      http://www.librairie-tropiques.fr/2017/02/little-browser-is-watching-you.html

      #liberté_d'expression #politique #décodage #décryptage

  • The rise of the new Crypto War
    http://www.dailydot.com/politics/encryption-crypto-war-james-comey-fbi-privacy

    James B. Comey, Jr., the seventh director of the Federal Bureau of Investigation, is afraid of the dark.

    “The law hasn’t kept pace with technology, and this disconnect has created a significant public safety problem,” Comey said in an Oct. 16, 2014, speech at the Brookings Institution, an influential Washington, D.C., think tank. He called the problem “going dark.”

    As more and more criminals presumably “go dark” by encrypting their phones and email accounts, federal agents are finding it increasingly difficult to intercept their communications. The spread of easy-to-use encryption software and the eagerness with which tech companies promote it have deeply troubled the FBI. But on that unusually warm October day, Comey also wanted to vent about another frustration: He felt that the bureau’s proposed solution was being distorted.

    “There is a misconception that building a lawful intercept solution into a system requires a so-called ‘backdoor,’ one that foreign adversaries and hackers may try to exploit,” Comey said. “But that isn’t true. We aren’t seeking a backdoor approach. We want to use the front door, with clarity and transparency, and with clear guidance provided by law.”

    He only used the word twice, but by strenuously denying that he wanted one, Comey had set off a fierce debate about the secret law-enforcement data-access portals known as backdoors. In the months that followed, Comey, his deputies at the FBI, and his counterparts at other agencies would face relentless questioning and criticism from skeptical members of Congress, exasperated security researchers, and outraged privacy groups. Despite Comey’s protestations, many feared that the agency once known for its disturbing reach and systemic abuses of power in the era of J. Edgar Hoover was seeking a return to that fearsome omniscience in the digital age.

    #chiffrement #cryptage #décryptage #vie_privée #FBI

  • Règlement du badge d’accès au réseau des déchèteries du SYELOM
    Le présent règlement a pour but de définir les modalités d’octroi et d’utilisation des badges d’accès au réseau de déchèteries du SYELOM. I/ Usagers Le présent règlement d’octroi et d’utilisation des badges d’accès au réseau de déchèteries du SYELOM s’applique aux :
    – usagers particuliers résidant sur le territoire de l’une des 30 communes membres du SYELOM (une demande par foyer)
    Les termes du présent règlement, relatif aux autorisations d’accès et conditions d’apports, ont été validés par le comité du SYELOM et ont fait l’objet d’une délibération.
    II/ Objet
    Le présent règlement a pour objet de définir les conditions : - d’octroi du badge d’accès au réseau de déchèteries du SYELOM conformément aux décisions adoptées par son comité délibérant. - d’utilisation et d’accès au réseau de déchèteries du SYELOM - d’apports autorisés dans le réseau des déchèteries du SYELOM par nature et quantité - en terme de relations entre les usagers du réseau des déchèteries et le (ou les) prestataire(s) désigné(s) par le SYELOM pour leur exploitation, ci après dénommé(s), l’Exploitant Le présent règlement s’applique uniformément sur tout le réseau de déchèteries existantes et à venir du SYELOM et est susceptible d’être modifié. Le présent règlement est porté à la connaissance des usagers par voie : - d’affichage en déchèteries - d’information auprès de l’Exploitant du réseau de déchèteries - d’information auprès du SYELOM - d’information sur le site internet du SYELOM : www.syelom.fr - de remise lors de la distribution des badges d’accès en déchèteries Toute modification sera portée à la connaissance des usagers par les mêmes voies d’information.
    III/ Responsabilités Chaque badge est personnel, nominatif et engage la responsabilité de son détenteur qu’il en soit titulaire direct ou indirect. La cession, le don, le prêt du badge d’accès sur le réseau de déchèteries sont interdits, ils ne sauraient motiver l’absence de faute de leur titulaire en cas d’utilisation prohibée par le présent règlement. En cas de perte ou de vol du badge d’accès : L’usager en avertira le SYELOM (en cas de vol, il fournira une déclaration de vol), qui procèdera alors à la désactivation du badge d’accès remis à l’usager. L’usager pourra alors déposer une nouvelle demande de badge d’accès en déchèteries et un nouveau badge lui sera attribué.
    Toute demande de badge supplémentaire sera facturée au tarif en vigueur fixé par le SYELOM. Toute nouvelle demande de carte aux frais du demandeur doit être ensuite formulée de façon expresse par courrier ou par mail au siège du SYELOM. Aucun remboursement ne sera effectué sur déclaration de vol, perte ou autre motif rendant inutilisables les cartes ayant donné lieu à un paiement.
    Tout usager autorisé à accéder au réseau de déchèteries du SYELOM respectera le présent règlement et les conditions de fonctionnement des déchèteries. Il sera seul tenu responsable du non-respect de ceux-ci ayant entraîné un dommage ou un préjudice que ce soit de son propre fait ou de celui de ses ayants droits ou de toute autre personne à laquelle, l’usager aurait, contrairement aux prescriptions du présent règlement, prêté sa carte d’accès en déchèteries.
    L’Exploitant, le SYELOM et leurs agents respectifs ne sauraient être tenus responsables de la méconnaissance par l’usager des règles d’utilisation du badge d’accès et du réseau des déchèteries du SYELOM. Tout dérogement ou litige au présent règlement fera l’objet de poursuites judiciaires.
    IV/ Conditions d’accès au réseau des déchèteries du SYELOM
    L’accès au réseau des déchèteries est autorisé aux particuliers résidant dans l’une des 30 communes adhérentes au SYELOM. L’autorisation d’accéder en déchèterie est matérialisée par la délivrance d’un badge d’accès personnel, nominatif, numéroté et répertorié.
    a) Badge d’accès
    La demande de badge d’accès (limitée à une par foyer) est effectuée auprès des agents d’accueil du réseau des déchèteries du SYELOM qui remettent un formulaire de demande. L’usager doit fournir un formulaire dûment complété, signé et muni des pièces requises. L’exemplaire signé par l’usager vaut acceptation des dispositions du présent règlement.
    Après vérification de l’ensemble des pièces justificatives et validation de la demande par le SYELOM, le premier badge d’accès est remis gratuitement à l’usager.
    b) Obligations de l’usager
    L’usager s’engage sur l’exactitude des renseignements fournis et complétés par ses soins sur le formulaire de demande de badge d’accès ; il sera seul tenu responsable de toute indication erronée, incomplète ou obsolète. Le SYELOM a le droit de procéder aux vérifications des informations fournies par l’usager.
    L’usager s’engage, ainsi que pour ses ayants droits au respect du présent règlement et des conditions d’utilisation du réseau des déchèteries du SYELOM. Tout comportement ou utilisation frauduleuse portant atteint à l’ordre, la sécurité des biens ou à la salubrité des déchèteries est de la responsabilité de l’usager qui s’expose à des poursuites et au retrait de son autorisation d’accès au réseau des déchèteries du SYELOM.
    L’usager est tenu d’informer dans les meilleurs délais le SYELOM de toute modification concernant sa situation au regard du badge d’accès : domiciliation, déménagement, ou nom. Le SYELOM, après confirmation écrite de ces changements, modifie en conséquence les caractéristiques personnelles attachées à la carte de l’usager concerné.
    En cas de perte ou de vol de son badge d’accès, l’usager doit immédiatement en informer le SYELOM ; celui-ci procède aussitôt à sa désactivation. L’Exploitant, le SYELOM et leurs agents respectifs ne sauraient en aucun cas être tenus pour responsables de tout dommage ou préjudice occasionné par l’utilisation frauduleuse, la perte ou le vol du badge d’accès de l’usager.
    c) Contrôle des accès au réseau des déchèteries
    L’Exploitant veille au respect du présent règlement et procède à la vérification du badge d’accès. Ce contrôle portera sur l’identité de l’utilisateur et sur la correspondance auprès de la base de données centralisée de gestion des badges d’accès.
    L’utilisateur devra apporter la preuve de son identité, à défaut, le badge d’accès sera conservé par l’agent de déchèterie jusqu’à preuve de l’identité de l’utilisateur et de sa correspondance avec l’identité de l’usager référencé. A défaut de preuve de cette identité, dans un délai de 3 mois, le badge conservé sera rendu inutilisable après vérification par le SYELOM.
    d) Validité et propriété des badges d’accès au réseau des déchèteries.
    Le badge d’accès au réseau des déchèteries est valable pour une durée de 1 an. A la fin de cette période, l’usager devra à nouveau fournir les pièces jointes demandées pour valider sa domiciliation sur le territoire du SYELOM ou tout changement (matrimonial, curatelle, tutelle...).
    Le badge d’accès en déchèterie est la propriété exclusive de l’Exploitant et du SYELOM qui en gère l’exploitation, la remise et le contrôle.
    Informatique et liberté
    Conformément aux dispositions de la loi 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, tout utilisateur qui figure sur le fichier centralisé tenu par le SYELOM dans le cadre de la gestion du réseau des déchèteries du SYELOM dispose d’un droit d’accès et de rectification des informations le concernant, qu’il peut exercer en s’adressant à : contact@syelom92.fr
    DÉCHÈTERIE FIXE
    DEMANDE DE BADGE ET MODALITÉS D’ACCÈS
    www.syelom.fr / 01.46.17.01.60
     DEMANDE D’ATTRIBUTION DE BADGE 
     D’ACCES AUX DECHETERIES DU SYELOM 
    Ce formulaire complété est à retourner, accompagné des justificatifs, à l’adresse suivante : SYELOM – 56 rue Chaptal 92300 Levallois-Perret Ou par mail : badge@syelom92.fr
    Nom 1 :...........................................................................................
    A partir de juin 2014, le badge d’accès en déchèterie du SYELOM est obligatoire.
    1- Pourquoi un badge ?
    Le badge doit permettre d’identifier rapidement chaque usager se présentant à l’entrée de la déchèterie et de mesurer l’utilisation qu’il en fait au quotidien afin d’optimiser le service et de maîtriser les coûts de fonctionnement.
    4- Respect des agents et des lieux
    Les usagers doivent : - Respecter l’agent d’accueil et ses instructions, - Décharger leurs déchets en respectant les consignes de tri et de sécurité, - Respecter la propreté du site, - Adopter un comportement responsable et adéquat pour garantir à l’ensemble des usagers un accès au site dans les meilleures conditions.
    Prénom 1 :.....................................................................................
    Nom 2 :........................................................................................... 2- Comment obtenir son badge ? 5- Déchets acceptés en déchèterie fixe
    Prénom 2 :..................................................................................... Adresse :........................................................................................ Code Postal :................................................................................. Ville :............................................................................................... Téléphone fixe :........................................................................... Téléphone mobile :.................................................................... Courriel :........................................................................................ Immatriculation du véhicule utilisé :..................................
      Justificatifs à joindre impérativement :  - Copie de la carte nationale d’identité, de la carte de séjour  ou du passeport (x2 si deux noms)  - Justificatif de domicile de moins de trois mois (copie d’une  facture d’eau, gaz...)  - Copie du certificat d’immatriculation du véhicule  (2 véhicules maximum)
    Pour obtenir son badge, il convient de : - Remplir sa demande de badge ci-jointe, - Joindre les pièces justificatives demandées (impératif) - Retourner le dossier complet, soit par courrier, par mail ou
    auprès de l’agent d’accueil
    Le SYELOM procède ensuite à la vérification de l’ensemble du dossier, et enregistre les demandes au fur et à mesure. Le badge est envoyé à votre domicile sous 3 mois minimum. Pendant le traitement de votre dossier, vous pouvez accéder en déchèterie mobile muni d’un justificatif de domicile de moins de trois mois et d’une pièce d’identité. Un seul badge est établi par foyer. Le badge reste la propriété du SYELOM. Chaque badge est personnel et nominatif.
     Cartons et papiers  Ferrailles et métaux Encombrants ménagers : moquette,
    isolant, plastique... Mobilier : literie, chaise, rangement, tables...  Déchets végétaux  Gravats, terres, matériaux de
    démolition et bricolage  Textiles  Bois  Déchets d’équipements électriques et
    électroniques (DEEE) Déchets diffus spécifiques (solvants, peintures, acides...)  Sources lumineuses Piles et accumulateurs, batteries...
    Déchets refusés
    Ordures ménagères, amiantes, cadavres d’animaux, véhicules hors d’usage, carburants automobiles, déchets explosifs et radioactifs...
    6- Horaires et jours d’ouverture
    Les déchèteries fixes du SYELOM sont ouvertes : - Du lundi au vendredi de 14h00 à 18h30, - Le samedi de 9h00 à 18h30, - Le dimanche de 9h00 à 12h30.
    Respecter le gardien et ses consignes. Le gardien est présent sur le site pour vous conseiller et vous orienter. En respectant ses instructions, vous permettez aux déchets triés d’être traités dans le respect de l’environnement. Le gardien n’intervient pas dans le déchargement des véhicules des usagers.
    Après validation, sous 3 mois minimum, votre badge 3- Utilisation du badge et du service
    d’accès sera disponible en déchèterie :
     Nanterre  Meudon  Gennevilliers  Montrouge
    Avec ce badge, vous avez accès à l’ensemble des déchèteries du SYELOM.
    certifie l’exactitude des renseignements fournis ainsi que la validité des pièces produites à l’appui de la demande de badge d’accès en déchèteries du SYELOM. Reconnais avoir pris connaissance des termes du règlement en vigueur
    accompagnant le formulaire de badge d’accès.
    Fait à.................................................... Le.......................................
    Signature, précédée de la mention « Lu et approuvé » :

    @chezsoi

  • C’est très subjectif : mon Top 10 des pubs grande conso | Olivier Dauvers
    http://www.olivierdauvers.fr/2015/04/28/cest-tres-subjectif-mon-top-10-des-pubs-grande-conso


    Je suis Olivier depuis une conférence qu’il avait tenu sur les différentes révolutions commerciales. Gros expert de la #consommation, de la #publicité et de la #grande_distribution.
    Faut connaître son ennemi. Bon niveau d’#analyse avec, ici, le #décryptage des tendances en #image #marketing.
    ❝Je dois vous confesser un travers : acheter toutes les semaines un tas de magazines en fonction uniquement du volume publicitaire grande conso que j’espère y trouver. Le but ? « Piger » ces visuels de publicité et les archiver, qu’il s’agisse d’enseignes (alimentaires ou non-alimentaires) ou de marques. Pour 2014, j’en ai plus de 700 en stock. C’est certes loin de l’exhaustivité que visent les sociétés d’études mais c’est pas nul non plus ! En tous les cas, c’est largement suffisant pour établir mon Top 10 des pubs préférées. Très subjectif, je l’admets. Mais argumenté quand même. ❝
    http://www.olivierdauvers.fr/wp-content/uploads/2015/04/DGC-Top-10-Pub.pdf

    • De nouveaux documents évoquant l’accès de la NSA aux données qui transitent sur Skype ont également été publiés. Ils confirment notamment que malgré la promesse faite par Microsoft, après avoir acquis Skype en 2011, de ne pas participer à la récolte des données de ses utilisateurs par les gouvernement, la NSA s’attelait la même année à la récolte de ces données.

      Grâce à la collaboration de Microsoft, l’opération fut déclarée réussie six mois plus tard par la NSA, qui a depuis facilement accès aux données des 300 millions d’utilisateurs de Skype.

    • Les outils qui résistent aux attaques :

      Quant à la combinaison de Tor avec un chat chiffré tel que CSpace ou le protocole ZRTP (notamment utilisé par les applications pour smartphones Redphone et Signal), elle est classée comme étant « catastrophique » et provoque une disparition presque totale des communications ainsi chiffrées des radars de la NSA.

      Evaluation de Tor par la NSA (extrait de document Der Spiegel)
      La bonne nouvelle, c’est donc que des outils considérés comme fiables tels que GnuPG pour les e-mails, OTR pour les tchats, le réseau Tor ou encore le système d’exploitation Tails restent aussi sûrs que possible. On sait donc ce qui résiste à la NSA : il est plus que jamais temps de chiffrer correctement ses données !

  • Le patron du FBI réclame plus de pouvoir pour la police
    http://www.lapresse.ca/international/dossiers/sous-surveillance/201410/16/01-4809833-le-patron-du-fbi-reclame-plus-de-pouvoir-pour-la-police.php

    Le directeur du FBI James Comey a appelé jeudi à donner un plus grand pouvoir à la police en matière de surveillance des nouvelles technologies, estimant que l’ère post-Snowden avait conduit à une perte de confiance excessive envers les autorités.
    […]
    « Un jour », a-t-il poursuivi, « des gens innocents se retrouveront pénalisés parce que nous, les forces de l’ordre, ne pourrons pas accéder à certains types de données ou d’informations, même avec une autorisation légale. Nous devons en discuter ».

    D’abord, il a pas tord quand il dit qu’un problème se profile et que nous devons en discuter. Mais il aura quand même fallu un sacré bras de fer pour y arriver.

    Ensuite, c’est amusant ces sorties répétitives du FBI ces derniers temps alors qu’il semblerait justement qu’ils n’aient pas démantelé le célèbre Silk Road dans les règles, n’ayant pas les autorisations légales suffisantes pour “attaquer” un serveur :
    http://motherboard.vice.com/read/how-did-the-fbi-find-the-silk-road-servers-anyway

    Enfin, il ne faut pas non plus perdre de vue qu’elles (les agences de renseignements, polices, etc.) sont tout de même clairement les premières responsables de la situation. C’est d’ailleurs là une bonne leçon à retenir des conséquences de “solutions” démesurées dissimulées par le culte du secret. C’est aussi pour ça que nous avons besoin de plus de transparence. Pour autant, sur la question initiale du chiffrement, c’est sans doute foutu pour eux à moyen ou long terme. Ce sera intéressant de voir ce qu’il en sera dans 5 ou 10 ans. Où ce seront déplacés les points de surveillance, d’autorité, etc. Bien sûr les géants du web resteront probablement la première porte, mais peut-être aussi le hardware et sans doute le législatif. À quand un retour aux restrictions légales en matière de chiffrement (levées en France seulement en 2004) ?

    #Chiffrement #Décryptage #Enquête_de_police #Federal_Bureau_of_Investigation #James_Comey #Numérique #Police_(institution) #Révélations_d'Edward_Snowden #Surveillance_électronique #États-Unis

  • Christian CHAVAGNEUX » Blog Archive » Le décret Montebourg en 4 questions
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2014/05/19/le-decret-montebourg-en-4-questions

    Quel en est le principe ?

    Patriotisme économique, une idée présente dans un décret décembre 2005 du premier ministre d’alors Dominique de Villepin à l’occasion d’une OPA hostile de Pepsi Cola sur Danone.

    Le premier ministre définit 11 secteurs stratégiques et fournir une liste d’une dizaine d’entreprises dont il souhaite voir les centres de décisions maintenus en France : Carrefour, Société générale, Saint Gobin, Suez, Alcatel, etc.

    Après une bonne année de négociations avec la Commission européenne, la liste des secteurs stratégiques est réduite aux questions de défense nationale, de sécurité privée et de jeux d’argent hors casino (sûrement pour des raisons de maîtrise d’éventuels réseaux de blanchiment)

    Arnaud Montebourg étend la liste des secteurs stratégiques à l’énergie, l’eau, les transports, les communications électroniques et tout ce qui touche à la protection de la santé publique. Le décret lui donne le pouvoir d’examiner si en cas de rachat d’une entreprise française par une entreprise étrangère dans les secteurs stratégiques mentionnés la préservation des intérêts nationaux est respectée.

    Il va donc pouvoir être informé de ce qui se passe dans tous ces secteurs, donner son avis si nécessaire et, en cas de besoin, il pourra assortir son autorisation d’une ou plusieurs conditions quant à la préservation par l’investisseur de la pérennité des activités, des capacités industrielles, des capacités de recherche et de développement, et de la continuité de l’approvisionnement.

    La France fait-elle exception en la matière ?

    Absolument pas. Une dizaine de pays européens ont recours aux mêmes types d’intervention (Allemagne, Espagne, Italie…), de même que les Etats-Unis ou la Chine et d’autres émergents. La tentative actuelle de prise de contrôle du laboratoire pharmaceutique britannique Astra Zeneca par l’américain Pfizer montre que même les libéraux anglais ne sont pas insensibles aux prises de contrôles de leurs grandes entreprises nationales......

    #décryptage
    #décret
    #Montebourg