#dédollarisation

  • Egypt ditching US dollar – diplomats — RT Africa
    https://www.rt.com/africa/592558-egypt-dedollarization-trade-brics

    Egypt plans to negotiate a shift away from the US dollar toward national currencies for settling trade with other BRICS states, according to a statement released by the Ministry of Foreign Affairs earlier this week.

    Using national currencies will alleviate the rising costs of using foreign currencies as a result of high global inflation, the ministry said, citing Ragy El Etreby, the country’s newly appointed ambassador to BRICS, who also serves as assistant foreign minister for international and regional economic affairs.

    The announcement represents another step in the direction of de-dollarization being pursued by BRICS, a group of emerging economies that previously comprised Brazil, Russia, India, China, and South Africa but was expanded at the beginning of this year to include five new members, including Egypt.

    #dédollarisation #brics

  • L’Argentine paie son échéance au FMI avec des yuans et un prêt-relais de la BID
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/l-argentine-paie-son-echeance-au-fmi-avec-des-yuans-et-un-pret-relais-de-la

    L’Argentine paiera lundi une échéance de 2,7 milliards de dollars dans le cadre de son accord avec le FMI, en utilisant des yuans et un prêt-relais de la Banque interaméricaine de développement (BID), ce qui lui permettra de préserver ses faibles réserves de dollars, a annoncé le ministre de l’Économie Sergio Massa. « L’Argentine ne va pas utiliser un seul dollar de ses réserves pour payer l’échéance d’aujourd’hui », a déclaré Sergio Massa dans un message enregistré diffusé sur les réseaux sociaux. Le Fonds monétaire international (FMI) avait annoncé la semaine dernière le versement de 7,5 milliards de dollars supplémentaires à l’Etat argentin, correspondant aux cinquième et sixième examens du programme d’aide à destination du pays sud-américain, dont le total s’élève à 44 milliards de dollars.

    La décision doit encore être approuvée par le conseil d’administration du Fonds qui se réunira au cours de la deuxième quinzaine du mois d’août. Le paiement de lundi sera effectué grâce à un prêt-relais de 1 milliard de dollars accordé par la BID, le reste provenant d’un accord de swap de yuans avec la Chine, a précisé le ministre. « Nous préservons ainsi nos réserves (de dollars) pendant une année où au problème de la dette s’est ajoutée la pire sécheresse de l’histoire, qui nous a coûté plus de 20 milliards de dollars en exportations et plus de 5 milliards de dollars de revenus pour le secteur public national », a-t-il ajouté.

    #dédollarisation

  • #Etats-Unis : l’arme du dollar, les #sanctions financières et l’hégémonie américaine
    https://www.latribune.fr/economie/international/etats-unis-l-arme-du-dollar-les-sanctions-financieres-et-l-hegemonie-ameri

    Y compris les avoirs de simples citoyens russes (non oligarques)

    C’est la première fois dans l’histoire que l’Union ne se contente pas de geler des avoirs, mais compte bien les saisir et en redistribuer le capital ou au moins les intérêts. Même au niveau mondial, les précédents sont rares, en dehors par exemple d’avoirs irakiens saisis par les États-Unis à l’époque de Saddam Hussein, selon Anders Ahnlid.

  • Guerre en Ukraine : « Le gel des réserves de la banque centrale russe, un coup de tonnerre sur la planète monétaire »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/03/10/guerre-en-ukraine-le-gel-des-reserves-de-la-banque-centrale-russe-un-coup-de

    La mesure de rétorsion qui vise Moscou pourrait inciter d’autres pays à accélérer la dédollarisation de leur économie, Chine en tête, détaille Marie Charrel, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

    Chronique. L’invasion russe de l’Ukraine et la salve de sanctions économiques qui ont suivi vont bouleverser, à moyen et à long terme, le système financier international, même si les incertitudes sur l’évolution du conflit doivent inciter à la prudence sur l’ampleur des changements possibles. Samedi 26 février, les Occidentaux ont ainsi décidé de geler les réserves de la banque centrale russe détenues à l’étranger auprès d’autres instituts monétaires, comme ceux de la zone euro. En lui interdisant de piocher dans ce trésor de guerre, Américains et Européens veulent empêcher la banque centrale russe de défendre le rouble face à la crise économique et financière où le pays va plonger.

    Cette mesure sans précédent est un coup de tonnerre sur la planète monétaire. Elle laissera des traces. Elle signifie que la sécurité des réserves d’un pays détenues à l’étranger n’est pas garantie. Elles peuvent être prises en otage dans le cadre de sanctions, en particulier venant de Washington – car elles sont encore largement détenues en dollars, à hauteur de 59 % pour l’ensemble des réserves de change de la planète, selon le Fonds monétaire international (FMI). Loin devant l’euro (20,5 %).

    Après la crise asiatique de 1997, nombre de pays émergents ont considérablement gonflé ce butin, afin d’être en mesure de protéger leurs devises en cas de crise. Les sanctions ciblant la banque centrale russe inciteront-elles certains à diversifier leurs réserves – par exemple en se tournant vers l’or ou le yuan –, afin de les soustraire à l’influence américaine ? Sans nul doute.

    D’autant que, ces dernières années, les Etats-Unis ont également profité de la position dominante du billet vert pour imposer des amendes aux entreprises étrangères commerçant – en dollars – avec certains Etats. A l’exemple de BNP Paribas, condamnée en 2014 par Washington à payer 9 milliards de dollars pour avoir contourné des embargos américains dans quatre pays, dont l’Iran.

    Montée en puissance du yuan
    Depuis l’invasion de la Crimée, en 2014, la Russie a entamé la diversification de ses réserves, en augmentant notamment la part détenue en yuans. Elle a également développé son propre système de communication financière, le SPFS (« système de transfert de messages financiers »), afin de réduire sa dépendance au réseau occidental Swift, dont sept de ses banques ont été exclues début mars. Le SPFS pèse déjà 20 % des paiements effectués en Russie et est utilisé par une kyrielle de banques de l’ex-bloc soviétique.

    La Chine ne fait pas autre chose. Depuis 2005, elle internationalise lentement sa devise afin d’accompagner la montée en puissance de son économie, tout en la dédollarisant. En 2010, les entreprises chinoises ont été autorisées à payer leurs importations et exportations en yuans – jusque-là, elles le faisaient en dollars. Dans la foulée, le gouvernement a fait de Hongkong le premier centre offshore de sa monnaie, en autorisant une filiale de la Bank of China à y piloter l’offre du yuan à l’international. Cela a permis le développement d’une foule de services et de produits financiers autour de la devise chinoise, tels que des conseils en investissement, de la gestion d’actifs, et surtout, des émissions d’obligations en yuans.