• Défi dessin février
    http://romy.tetue.net/defi-dessin-fevrier

    Un dessin par jour pendant un mois, c’est le défi dessin lancé en février par Laurence, Marie et @Delphine. Merci à elles pour cette initiative qui m’a donné prétexte à m’exercer en dessin. J’étais tentée de faire de jolies infographies sur desktop, ou plutôt sur tablette tactile, en expérimentant les applis Paper et Sketches, mais ça m’aurait demandé trop de temps. J’ai donc utilisé un carnet de croquis Canson A5 180g/m2, avec une mine critérium HB et les stylos Pigma Micron qui m’ont été si gentiment offerts (...)

    #DéfiDessinFévrier #dessin

  • Le régime des intermittents n’est pas un privilège
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/02/28/le-regime-des-intermittents-n-est-pas-un-privilege_4375620_3232.html

    Mais ce surcoût existe-t-il vraiment ? On peut en douter. Les intermittents ne coûtent pas plus cher que les autres chômeurs : ces 3,5 % des effectifs indemnisés représentent 3,4 % des dépenses. La mesure du surcoût de 320 millions n’est que l’incarnation comptable de l’idée préconçue selon laquelle les intermittents seraient des privilégiés. Il ne s’agit ni plus ni moins que de quantifier ce « privilège » en se demandant à combien le « coût » des 100 000 intermittents s’élèverait si on les mettait au régime général. Source : Le Monde

    • Jeudi 13 mars, les partenaires « sociaux »prétendent décider du chômage, c’est-à-dire la vie de nombre de nous.

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6852

      Si le rapport de forces restait ce qu’il est, ils n’hésiteront pas à asséner une énième mandale à ceux qui, selon eux , ne travaillent pas assez. Ils prévoient déjà de dissocier le sort des intermittents de celui des autres chômeurs en adoptant une convention Unedic « réformée » tout en prorogeant les annexes VIII et X actuelles. Quitte à décider plus tard du sort des intermittents. Certes, ce recul est dû à la mobilisation. Mais ils ont tout intérêt à saucissonner les populations concernées par leur politique (une réforme du RSA est par ailleurs en préparation).

      Si l’Unedic adoptait un « accord », comme ils disent, il resterait au gouvernement à l’agréer pour qu’il puisse s’appliquer… Bref, on est aux pièces, mais sans doute pour un petit marathon. Ces gens là ont toujours cherché à épuiser leurs proies… Souvenons-nous qu’en face, derrière les provocations et les ronds de jambe, ça rigole pas.
      Si on se bat pas pas, une nouvelle fois, cette fois, pour beaucoup d’entre nous, il ne restera effectivement plus d’autre « perspective sociale » que l’ex « minimum vieillesse ». Allons au delà de la peur, et allons-y nombreux.
      Alors quoi ? Eh bien il faut *appeler partout tous les intermittents, les chômeurs et les intérimaires à rejoindre les forces mobilisées là où il en existe et à en créer de nouvelles partout où c’est nécessaire, pour que la mobilisation se renforce et que l’on commence à compter, à notre façon.

      Pas coupables du déficit, c’est démontré, certain !. Mais, on doit encore restreindre le temps de cerveaux dont disposent nos experts. On verra ce qu’il en est dans les jours qui suivent…. Entre course aux cachets, le repli sur la survie et l’aménagement de celle-ci, que dire d’autre que « nous voulons vivre » ?
      Vous connaissez la rengaine : ce que chacun fait, si affinités, il le fait pour tous.

      Des détails suivent…

    • « Négociations » Unedic : le travail n’est pas un coût, le chômage pas un délit
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6871

      Les négociations entre les partenaires sociaux pour élaborer la convention Unédic 2014-2017 ont débuté le 17 janvier dernier. Encore une fois, il n’est question que de limiter le droit à l’assurance-chômage, sous quelque modalité que ce soit…(…)
      L’autonomie dans le travail et le refus de sa marchandisation, (…) ne peuvent pas se construire en dehors d’un cadre de protection sociale solidaire et interprofessionnel. Les actuels « bénéficiaires » de l’assurance-chômage ne peuvent pas être tenus pour responsables de la crise et du déficit de l’Unédic qu’elle entraîne, ni laissés seuls lorsqu’il s’agit de se battre pour conserver et étendre les droits d’une conquête sociale essentielle pour l’ensemble des travailleur.se.s : nous sommes toutes et tous concerné.e.s.

      Pour lutter contre la régression sociale, pour un autre partage des richesses, pour faire entendre qu’un autre modèle de société est possible, nous appelons à renforcer la mobilisation en cours pour faire exister autour de ces négociations Unédic le débat politique qu’elles méritent.

      Premiers signataires : Minga, Coopaname, Compagnie N.A.J.E, Esscoop, la Manufacture coopérative, Artenréel, les Matermittentes, SCOP Ozon, Lazzi Théâtre, Oxalis Scop, Vecteur Activités, ATTAC France, Solstice, Scic Smartfr, La Revue Eclair, Libre Informatique, Sud Culture Solidaires 34, Coordination des Intermittents et Précaires IdF, Scop276, Compagnie Jolie Môme

    • Alerte intermittents ! APS et AFD : le piège se referme déjà !
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6876

      Pendant les négociations l’hécatombe continue : les « rattrapages » gouvernementaux #APS et #AFD, bien qu’encore en vigueur, sont aujourd’hui rendues obsolètes pour tous ceux qui donnent des cours ou qui travaillent au régime « général », même pour quelques heures, sous des contrats à durée déterminée au mois.

      Par exemple un artiste ou un technicien « décroche » dans un établissement agréé, 4 heures de cours d’enseignement par semaine, soit 16 heures par mois, à 20 €/h sur un contrat de 4 mois.

      Parallèlement il a travaillé 444 heures au régime spectacle avant sa fin de droit.

      Lors de sa réadmission, Pôle Emploi ne trouvant pas les 507h requises, va lui refuser l’ARE aux annexes 8/10 : les heures de cours ne sont pas prises en compte pour les techniciens et seules 55 heures sont prises en compte pour les artistes (444h + 55h = 499h).

      Qu’à cela ne tienne : pour ouvrir des droits en APS il est possible de cumuler jusqu’à 120 heures de cours et l’APS permet de « tenir » en attendant d’avoir le total des 507 heures requises.

      Mais c’est oublier le système d’examen de situation préconisé par l’UNEDIC lors d’une réadmission au chômage spectacle. Dans l’ordre :

      N°1 : recherche des 507 heures dans les 304 ou 319 jours (ici, non admissible).

      N°2 : à défaut, recherche des conditions d’affiliation dans le régime « général » ou une autre annexe, ceci avant la recherche de droits en APS ou AFD.

      Or, depuis 2011, les règles de l’assurance-chômage ont changé : désormais on peut ouvrir des droits au régime « général » à partir de 610 heures ou 122 jours d’affiliation effectués, ce qui donne droit à 122 jours d’allocation ou davantage, la règle de base de l’Unedic étant, à partir de ce seuil : « un jour indemnisé, un jour cotisé ».

      Tout réside dans cette subtilité : affiliation = durée du contrat.

      BINGO !!!! Un contrat d’enseignement de 4 mois = 122 jours d’affiliation.

      Une ouverture de droits en ARE est donc possible à partir du seul contrat d’enseignement… au régime « général » ! Sans passer par la case APS !

      Les conséquences sont amères…

      Le mode de calcul au régime « général » produira pour notre intermittent une allocation minime puisque seules seront prises en compte les salaires de ce contrat là [6] : 64 heures à 20 € /h = 1280 € divisé par 122 jours = 10,49 € par jour !

      Et les heures cumulées au régime spectacle antérieurement à cette ouverture, pourtant non utilisées, SONT IRREMEDIABLEMENT PERDUES !!!

    • Chômage sauce MEDEF : reculer pour mieux écraser ?
      actualisation de :
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6877

      Annoncée pour ce 13 mars, l’ultime réunion des « négociations » Unedic contre les droits collectifs a été reportée au 20 mars par le MEDEF. Cela n’annonce rien de bon quant aux propositions de convention qui seront présentées ce jour là.

      Pour contrer l’attaque contre les droits en cours, il est nécessaire de se faire davantage entendre. Des mobilisations sont prévues partout en France les 12, 13, 18 mars et 20 mars :

      • Mercredi 12 mars
      Une « mobilisation culture » a, dans plusieurs villes, décidé de participer à la lutte pour les droits au chômage des intermittents au sein de la solidarité interprofessionnelle et pour la défense des droits de tous les travailleurs précaires. Affirmons cette orientation ! Oui, il faut défendre les budgets de la culture et la culture comme bien commun. Mais il reste plus que jamais vital de se battre pour l’accès aux droits et le droit à un revenu suffisant, deux conditions politiques nécessaires à ce que la culture puisse être vécue et partagée.

      • Jeudi 13 mars
      Etait annoncé comme la dernière séance de « négociations » de l’assurance chômage (cf, plus bas). Les mobilisations vont parfois changer de forme aujourd’hui.
      Ne nous laissons pas démobiliser par les manoeuvres patronales. Exprimons nos revendications, utilisons ce délai pour amplifier les mobilisations !

      • Mardi 18 mars, une journée de mobilisation interprofessionnelle intersyndicale est prévue. Si un accord avait été adopté le 13, cette journée aurait mis en difficulté les partenaires « sociaux », et en particulier une CFDT qui vient d’accepter le « pacte de responsabilité »…
      Nous avons d’autres propositions. N’attendons pas. Continuons à les faire reculer.

      • Jeudi 20 mars, lors des « négociations » Unedic
      Mobilisation partout où c’est possible !
      A Paris, Rv Place de l’Odéon à 14h pour aller au MEDEF
      Les associations de chômeurs et précaires devraient défiler en tête de cortège, avec une banderole « contre le patronat gagnons des nouveaux droits ».

  • 2 600 000 privilégiés en France
    Combien de temps ce scandale va-t-il durer ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6853

    Les intermittents donnaient un mauvais exemple aux autres travailleurs, il fallait démanteler les annexes 8 et 10, ce qui a été en grande partie fait en 2003, puis en 2006.

    Aujourd’hui, c’est l’annexe 4, celle des intérimaires, que le Medef se propose de supprimer, en même temps que les annexes 8 et 10. Ce sont ces mêmes intérimaires qui, aujourd’hui, sont, à leur tour, accusés de parasiter l’Assurance-Chômage, de choisir leurs emplois, d’organiser leur temps de travail.

    Au-delà du grotesque de ces accusations, bien éloignées des pratiques d’emploi subies dans l’intérim, qui ne sont pas toutes, loin s’en faut, paradisiaques, on peut rétorquer que oui, on a le droit de ne pas avoir envie d’accepter une mission d’une heure payée 12€50, pour décharger un camion situé à quatre-vingt kilomètres de son domicile, et que, en général, oui, on a le droit de choisir son travail.

    Lors de la prochaine négociation Unedic, que réclamera le Medef ? La suppression de l’#assurance-chômage ? L’abrogation des droits sociaux ? Trois millions de personnes de tous sexes, voire de toutes nationalités, prétendent toucher un revenu sans travailler ? Voilà un privilège que le Medef aura à cœur d’abolir, au nom de la sacro-sainte lutte contre les #déficits car, en effet, les comptes de l’Unedic seront enfin apurés, lorsque les #employeurs n’auront plus de cotisations sociales à payer et les #chômeurs d’indemnités à encaisser.

    • Négociations UNEDIC : tous mobilisés pour l’assurance chômage ! Faire circuler… - Le collectif brestois en marche contre l’injustice sociale
      http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.fr/2014/03/negociations-unedic-tous-mobilises-pour.html

      La négociation pour la nouvelle convention UNEDIC a commencé en janvier dernier.
      L’objectif de l’organisation patronale se présente clairement : plus de droits sociaux pour les précaires. Le MEDEF en a appelé à supprimer les annexes 8 et 10 (intermittents) et l’annexe 4 (intérimaires) dans le seul but de démanteler les droits destinés aux plus précaires.
      Mais partout en France des intermittents, des intérimaires, des syndicalistes, des chômeurs et précaires se sont mobilisés le 27 février dernier. Continuons le combat et amplifions la mobilisation !

    • Eternelle convention des innocents, le genre "on dénigre les chômeurs, et d’ailleurs... je n’en suis pas !" (voir, a contrario, Fabrique du sensible http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=84) ; ou encore policemploi intox : "Et pourquoi ce couperet des quinze mois ne fait-il pas partie des propositions de réforme du régime d’activité réduite que vient de faire le patronat à travers son projet d’accord national interprofessionnel ? Lorsqu’on leur demande les raisons de cet absurde quota de quinze mois, des salariés de Pôle Emploi vous répondront en soupirant que la règle est ancienne, ..." (cf http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/03/04/31003-20140304ARTFIG00148-les-tribulations-d-une-chomeuse-qui-ne-chome-pas.

      Non, ça remonte pas à la haute antiquité (le fordisme ?). C’est lors de la précédente « négociation » Unedic que les employeurs ont obtenu l’instauration de ce couperet quant à la durée d’alloc. Il y a trois ans, ce cumul partiel allocs/salaires, c’était 18 mois ; trois ans avant, c’était possible de « cumuler » (selon des modalités kafkaïennes) jusqu’à épuisement des droits. Désormais, le principe de base de la caisse chômage c’est "un jour cotisé, un jour indemnisé", pour 4 mois à 36 mois, selon le rythme d’emploi et l’âge.
      La « négociation » en cours porte - chacun l’a compris avec la remise en cause (tout à fait inédite) de l’annexe IV - pour une bonne part sur le sort réservé aux 1 500 000 "chômeurs en activité à temps réduit" . dans le cadre de la politique d’austérité, le #PS HEC prépare également une « réforme » du #RSA...

  • Pourquoi il faut cesser de tirer sur les intermittents, Laurence Parisot, Points de vue
    http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0203329791035-pourquoi-il-faut-cesser-de-tirer-sur-les-intermittents-652325

    Où irait-on si l’on se mettait à soupeser au sein de l’#Unedic la contribution de chaque secteur d’activité et à évincer ceux qui, sur une certaine durée, afficheraient un solde cotisations-allocations négatif ? Nul doute que des secteurs clefs de l’#économie française se trouveraient vite marginalisés, notamment ceux qui sont en pleine restructuration !
    Une entaille dans le système qui ne manquerait pas d’en provoquer d’autres et pourrait même affecter jusqu’à la nature du contrat de travail . Depuis le milieu des années 2000, et la Cour des comptes le confirme, le « #déficit » des #CDD dans le régime d’assurance-chômage oscille entre 4 et 6 milliards par an (celui des intermittents est d’environ 1 milliard). En conclura-t-on que sus aux CDD ?
    Quel objectif poursuivons-nous ? Rééquilibrer le régime général. Or il n’existe pas de corrélation entre le montant des allocations versées aux intermittents et le déficit global de l’Unedic. Ainsi, en 2008 comme en 2010, les intermittents perçoivent le même montant d’indemnisations. Pourtant, en 2008, le budget total de l’Unedic est excédentaire (4,5 milliards d’euros) et en 2010, déficitaire (- 2,9 milliards).

    Une suite en vidéo
    http://www.leparisien.fr/economie/videos-laurence-parisot-defend-les-intermittents-contre-le-medef-24-02-20

    #intermittence #chômage

    Heureusement qu’il y a des gens raisonnables pour défendre non seulement le prestige français ( nobody’s perfect ) mais aussi les CDD…
    Pour arriver à ce résultat, c’est un peu comme Patty Hearst (http://fr.wikipedia.org/wiki/Patricia_Hearst) dans le temps, il a fallu kidnapper la dame. En quelques jours, elle a été totalement stockholmisé, ravie de connaître enfin la vie #précaire dont elle aimait déjà parler par l’entremise de ses autochtones eux-mêmes, alors qu’elle était placée face à un portait de Gattaz, avec ce truc qui tournait en boucle.

    Nous sommes tous des inter-mutants du spectacle ! (#archives, #tract, Paris le 19 décembre 1996)
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=19

    Elle avait aussi déclarée
    « La liberté de penser s’arrête là où commence le code du travail », à l’Assemblée générale du MEDEF en janvier 2005.

    « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? », Le Figaro, 30 août 2005.

    « La précarité est une loi de la condition humaine. », France Inter, 3 septembre 2005.

    « Le mot précarité est un mot à la mode qui a pour objectif de nous empêcher de réfléchir. », France Inter, 3 septembre 2005.

    « Parce que se dire ou laisser croire à tout le monde aujourd’hui en France que nous pouvons entrer dans un métier, prendre un emploi et le garder quasiment à vie, c’est de l’utopie. Ou alors c’est de la fonctionnarisation, c’est proche de l’utopie communiste et on a vu comment elle s’est terminée. », France Inter, 3 septembre 2005.

    En 2005 elle recommandait la « collaboration » à la place de la « subordination », la « séparabilité » à la place du licenciement, le « contrat d’objectif de 5 ans » à la place du CDI, « l’employabilité » à la place du droit à l’emploi, le « contrat de gré à gré » à la place du contrat collectif.

    Maintenant, c’est le changement !! Parait quelle voudrait participer à la journée d’action, #manifestations et initiatives à Paris et ailleurs le jeudi 27 février
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6825

    https://mapsengine.google.com/map/u/0/edit?mid=zRob0seiKXO8.kUTLjvODFoGM

    Réforme de l’assurance chômage
    Non à l’internationale néolibérale

  • Déficits : pourquoi la Cour des comptes se (et nous) plante
    http://www.alternatives-economiques.fr/deficits---pourquoi-la-cour-des-comptes-se--et-nous--plante

    La cour des Comptes vient de rendre public son rapport annuel. Elle a mis en garde à cette occasion contre une dégradation des comptes publics plus forte qu’attendue jusque-là pour 2013 et contre des risques de dérapages pour l’avenir. A juste titre : c’est en effet le résultat prévisible d’une politique d’austérité excessive, et cela d’autant plus qu’elle est aussi menée chez tous nos voisins. Mais les conclusions et les recommandations que la Cour en tire sont fausses.
    Comme prévu, l’austérité n’a pas fonctionné

    L’année 2013 s’est en effet – malheureusement – déroulée exactement comme on pouvait le prévoir (les lecteurs réguliers d’Alternatives économiques nous ont en effet déjà entendu maintes fois tirer la sonnette d’alarme à ce sujet depuis que nous avions lancé en particulier l’appel « Les 3 % c’est pas maintenant » en septembre 2012). En 2012, Nicolas Sarkozy avait déjà engagé une politique d’austérité ambitieuse. Mais à son arrivée aux affaires, François Hollande l’a nettement renforcée en organisant un violent tour de vis budgétaire pour 2013 : 30 milliards de restriction budgétaire d’un coup, soit 1,5 points de PIB, - 10 sur les dépenses, + 20 sur les recettes. Il voulait en effet à tout prix tenir son engagement de campagne de ramener les déficits publics sous la barre des 3 % du PIB dès l’an dernier.

    Au final cette politique s’est révélée franchement contreproductive. Sous le poids de l’austérité budgétaire, l’activité a calé avec 0,3 % de croissance seulement l’an dernier (après déjà 0 % en 2012). Cela a entraîné de nouvelles pertes significatives d’emploi – 130 000 dans le secteur marchand – et une nouvelle hausse du nombre des chômeurs – 280 000 inscrits de plus à Pôle emploi sur l’année en catégorie A, B et C – mais aussi des recettes fiscales moindres qu’attendu et un déficit accru des régimes sociaux. Et au final le fameux déficit s’est à peine réduit, passant seulement de 4,8 % du PIB en 2012 à 4,3 % en 2013 au lieu des 3 % initialement visés....

    #économie
    #Déficit
    #déficit-structurel
    #Cour-des-comptes
    #austérité

  • 2014 : Mon épargne en danger ! (Delamarche-Berruyer-Herlin-Lecoq Vallon-Ferron Poloni ) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/02/12/2014-mon-epargne-en-danger-delamarche-berruyer-herlin
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dXruQqAOgWA

    Débat intéressant, qui fait suite à celui-ci, avec Olivier Berruyer en invité supplémentaire. Sur la question de savoir si l’on peut parler ou non de spoliation des épargnants, en ce qui me concerne je réponds oui, naturellement. Les peuples ont été trahis par leurs dirigeants, qui non seulement sont à l’origine des dérives criminelles du secteur bancaire et financier, mais n’ont cessé de mentir ensuite pour dissimuler la profondeur de la « crise », à laquelle ils n’ont apporté aucun remède et qui par conséquent n’a fait que s’aggraver depuis 2008. Le pire est à venir !

    #assurance-vie
    #épargnants
    #épargne
    #banques
    #crise-monétaire
    #défaut-de-paiement
    #déficits
    #dépôts
    #dette
    #spoliation

  • At $84,000 Gilead Hepatitis C Drug Sets Off Payer Revolt - Bloomberg
    http://www.bloomberg.com/news/2014-01-27/at-84-000-gilead-hepatitis-c-drug-sets-off-payer-revolt.html

    As Gilead Sciences Inc. (GILD) touted its $1,000-a-pill hepatitis C cure to investors in a hotel ballroom in San Francisco, a group of about 20 protesters milled outside. “Gilead=Greed,” one sign read.

    (...) worries that insurers will see Gilead’s price and force patients to try a less effective, older and cheaper therapy first (...)

    Gilead’s new drug, Sovaldi, costs $84,000 for a 12-week treatment. Such breakthrough treatments and their stratospheric price tags have “absolutely” caused insurers to reconsider covering high-priced hepatitis, diabetes and other treatments,

    #hépatite #santé #pharma #médicaments #prix

  • RAGEMAG | Guillaume Duval : « L’Allemagne est une poule qui aurait trouvé un couteau »
    http://ragemag.fr/guillaume-duval-lallemagne-est-une-poule-qui-aurait-trouve-un-couteau-31276
    http://www.dailymotion.com/video/xzjkrq_guillaume-duval-angela-merkel-mene-une-politique-qui-est-contrai

    Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Économiques, dans son dernier livre, Made in Germany, démystifie scrupuleusement le modèle allemand tant vanté de ce côté-ci du Rhin. Non, la compétitivité de l’Allemagne n’est pas due aux réformes de l’ère Schröder, mais bien plutôt à sa démographie vieillissante et à son industrie idéalement positionnée sur l’échiquier de la mondialisation. Industrie qui profite de la main-d’œuvre bon marché que lui a fourni l’élargissement à l’Est de l’Union européenne dans les années 2000, et surtout du boom des pays émergents qui sont justement gourmands de ses machines-outils et de ses grosses berlines. Ce qui finalement semble le plus alarmant, c’est que, profitant d’une situation qui lui est très favorable, l’Allemagne n’assume pas son rôle de leader et mène toute l’Europe, elle y compris, droit dans le mur. Retour avec l’auteur sur les principaux points de ce réquisitoire mérité.

    Dans votre livre Made in Germany, consacré au modèle allemand, vous vous montrez très critique vis-à-vis des réformes du marché du travail réalisées par le prédécesseur d’Angela Merkel, le chancelier social-démocrate Schröder. Pourquoi ?

    C’est plutôt malgré Schröder que grâce à Schröder que l’Allemagne s’en sort plutôt bien aujourd’hui. Il faut bien comprendre qui fut Schröder. Nous, Français, avons tendance à considérer l’Allemagne comme un grand pays social-démocrate, sur le modèle scandinave. Cette vision est totalement fausse. L’Allemagne est un pays très conservateur, qui a été gouverné presque sans discontinuer par la droite. Le SPD est un parti puissant, mais qui a très peu exercé le pouvoir. Il l’a exercé, par exemple, avec Helmut Schmidt et Willy Brandt après la Seconde Guerre mondiale, mais toujours en association avec des partis de droite, CDU et FDP.

    « C’est plutôt malgré Schröder que grâce à Schröder que l’Allemagne s’en sort plutôt bien aujourd’hui. »

    Lorsque Schröder arrive au pouvoir, c’est donc la toute première fois que la gauche – SPD et Verts – est vraiment majoritaire. Mais paradoxalement, cette situation a surtout été l’occasion d’une politique très antisociale, comme n’en avait jamais connue l’Allemagne. Schröder a donc réussi une performance, en sept années d’exercice du pouvoir : il a fait de l’Allemagne un pays plus inégalitaire que la France, alors qu’elle l’était initialement moins.......

    #économie
    #Allemagne
    #Angela-Merkel
    #Balance-commerciale
    #cdu
    #déficit
    #dette
    #euro
    #Europe
    #Gerhard-Schröder
    #industrie
    #Made-in-Germany
    #ocde
    #Pays-de-l'Est
    #Union-Européenne

  • Tunisie : poursuite du débat sur le « vrai prix » de l’énergie et la nécessité ou pas d’une hausse du carburant, du gaz et de l’éléctricité
    Finances publiques : Compensation et partage équitable de la charge fiscale
    http://www.leaders.com.tn/article/finances-publiques-compensation-et-partage-equitable-de-la-charge-fiscal
    par Habib Touhami

    S’il s’agit pour eux d’appeler par ce biais à une politique de « vérité des prix », pourquoi pas après tout. Mais il ne faut pas alors qu’ils passent sous silence le fait que le salaire est aussi un prix, le prix du travail, et que l’autorité publique ne peut pas laisser tous les prix déraper, dont celui des produits de première nécessité et de l’énergie, tout en maintenant le prix du travail déconnecté ou en retard, quelquefois même en termes nominaux. Dans un pays qui a été laissé pendant un quart de siècle sous la domination exclusive d’une telle politique, se caractérisant, qui plus est, par une répartition primaire et secondaire des richesses produites inique et par une injustice fiscale flagrante, l’appel à continuer les mêmes errements confine à l’aveuglement et souscrit, qu’on l’avoue ou non, au démantèlement délibéré de ce qui reste de l’unité nationale et de la solidarité sociale.
    [...]
    En somme, ce qui est jeté sur la place publique par le gouvernement et certains économistes concernant le bénéfice inégal tiré par les divers groupes sociaux de la compensation doit être tiré au clair. Le moins que l’on puisse dire est que l’approximation et le parti pris caractérisent leur présentation des choses. Quant aux solutions, elles ne doivent pas procéder d’une vision « libérale » de l’économie et des finances publiques. Le dogme « droitier » en la circonstance est aussi puéril et inopérant que le dogme « gauchiste ». Et pour que les mesures soient acceptées par l’opinion publique, il faut qu’elles soient justes et que tous participent à l’effort demandé à la mesure de leur revenu et de leur patrimoine, à commencer par l’Etat, le gouvernement, l’ANC et la présidence de la République

    #Tunisie
    #carburant
    #électricité
    #déficit_public
    voir aussi http://seenthis.net/messages/204478

  • La France a rétabli ses finances publiques | Le reste du monde
    http://ecointerview.wordpress.com/2013/11/15/la-france-a-retabli-ses-finances-publiques

    Les médias nous abreuvent de chiffres à propos de la dette et du déficit public, mais ils ne commentent jamais les statistiques complètes.

    Pourtant, la Commission européenne ainsi que les marchés, n’ont pas seulement un oeil sur le déficit public courant, mais aussi sur le déficit structurel qui corrige le premier des effets de la récession.

    Or, de ce côté là, il y a du mieux.

    En effet, d’après les estimations de la Commission européenne et de l’OFCE, le déficit structurel serait ramené à -1,9% du PIB en 2013, contre +0,4% en Allemagne et -1,3% dans la zone euro.

    Entre 2007 et 2013, l’effort français de réduction du déficit (2,5% du PIB) a été 3 fois plus intense qu’ailleurs dans la zone euro.

    Allons un peu plus loin et retranchons des dépenses publiques celles qui correspondent à des acquisitions d’actifs productifs, c’est-à-dire de l’investissement public (3,1% du PIB). D’un déficit, on passe alors à un excédent (+1,2% du PIB), peu éloigné de celui de l’Allemagne (+1,9%).

    Ainsi donc, les chômeurs supplémentaires de 2013 ainsi que les contribuables pressurés par les impôts et les taxes n’ont pas souffert en vain, puisque leur sacrifice a permis que les finances publiques ne dérivent plus.

    Je comprends très bien que les adversaires dogmatiques de la dépense publique aient intérêt à taire ces chiffres, puisque pour eux, la réforme ne va jamais assez loin. Mais je ne m’explique pas pourquoi le Gouvernement, qui gagnerait à ce que les ménages et les entreprises reprennent confiance, ne se saisit pas de tels résultats.

    #économie
    #dette
    #déficit-public
    #déficit-structurel
    #PIB

    • ...Lorsque la croissance est faible ou négative, certaines dépenses publiques augmentent plus vite, par exemple les dépenses liées au chômage. Et les recettes diminuent davantage du fait de la progressivité de certains impôts (impôt sur le revenu) ou de la sensibilité de certains revenus au niveau de la croissance (impôt sur les sociétés).

      L’élimination de ces effets conjoncturels conduit à évaluer la situation structurelle des finances publiques. S’il y a déficit structurel, cela veut dire qu’il existe une tendance durable à ce que les recettes soient inférieures aux dépenses publiques.

      Le déficit public effectif est la somme du déficit structurel, du déficit conjoncturel et des mesures ponctuelles.

      Déficit effectif = Déficit structurel + Déficit conjoncturel + Mesures ponctuelles

      http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Dossiers/Comptes-publics/Le-deficit-public/Deficit-structurel

  • « #Un_de_nous », l’initiative citoyenne pro-vie qui sème le trouble
    http://fr.myeurop.info/2013/10/30/un-de-nous-l-initiative-citoyenne-pro-vie-qui-s-me-le-trouble-12495

    Francesca Spinelli

    Parmi les Initiatives citoyennes européennes (#ICE) en cours, « Un de nous », initiative pro-vie, fait un carton et attise la guerre de lobbying sur les thèmes éthiques et religieux à Bruxelles. « Un de nous » a allègrement dépassé le million de signatures requis pour que la Commission se saisisse de sa requête... (...)

    #Société #Institutions #Union_européenne #avortement #Bioéthique #commission_européenne #déficit_démocratique_de_l'UE #initiative_citoyenne_européenne #polémique

  • L’Etat n’est pas le problème, l’Etat est la solution !
    http://www.marianne.net/L-Etat-n-est-pas-le-probleme-l-Etat-est-la-solution-_a233252.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/975643-1156265.jpg?v=1382691409

    Laissons-nous aller quelques instants à la théorie du complot qui nous indiquerait que le monde de la finance et des dirigeants d’entreprises sont contre le plein emploi. L’intervention de l’État est pourtant capable de résorber efficacement le chômage parmi nos populations. À travers des investissements publics, comme la construction ou la réfection d’écoles, d’hôpitaux ou de routes. À travers des prestations sociales, des subventions accordées aux produits de première nécessité, voire une diminution de la taxation directe de certains foyers fiscaux et des PME. À travers une réduction de la T.V.A. Autant de mesures qui, conjuguées selon un calendrier judicieux et ciblé et selon un dosage rationnel sont susceptibles d’opérer une décélération substantielle du chômage. Il va de soi que cette majoration du revenu des ménages pauvres et moyens bénéficierait en tout premier lieu à la consommation, c’est-à-dire aux entreprises et donc, en définitive, à leurs directions générales ainsi qu’à la finance pourvoyeuse de crédits.

    Celles-ci sont cependant farouchement opposées à ce type de reprise économique redevable à l’État, comme elles luttent avec véhémence contre tout accroissement des prestations sociales. En dépit des retombées favorables sur leurs propres entreprises et sur la bonne tenue du système financier. En réalité, ce sont des motifs idéologiques qui alimentent la vindicte du grand capitalisme et de la haute finance à l’encontre de l’accroissement du rôle de l’État dans la vie publique ainsi que dans l’activité économique. Il leur importe peu que le plein emploi puisse être rétabli par cet interventionnisme étatique, comme ils balaient d’un revers de main ce gonflement subséquent de leurs propres bénéfices suite à cette action étatique, si le prix à payer consiste pour eux en une perte de contrôle sur l’économie et sur les pouvoirs publics.

    #Etat
    #finance
    #économie
    #déficits-publics
    #PME
    #TVA
    ...

  • La dette américaine, un actif de plus en plus risqué (Ph. Herlin) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/10/24/la-dette-americaine-un-actif-de-plus-en-plus-risque-p

    Toujours plus de croissance financée par de la dette, le mur du krach obligataire se rapproche… OD

    « L’épisode tragicomique du « shutdown » est – temporairement – terminé, mais cela nous oblige à réévaluer en profondeur la dette américaine. Est-elle encore un actif sans risque, sous entendu la Fed sera toujours là pour payer, voilà une question que l’on doit se poser ?

    Les médias ont souvent caricaturé les positions « extrémistes » du Tea Party, mais la situation du budget fédéral est vraiment inquiétante. Pour 100 dollars de dépenses, il n’y a que 65 dollars de recettes fiscales, et donc 35 dollars de déficit. C’est clairement un budget à la dérive. Même pour la monnaie internationale de réserve et de transaction, encore largement incontestée, un tel déséquilibre n’est pas tenable. Mais entre une présidence démocrate qui ne veut rien lâcher et un congrès républicain qui veut tailler dans les dépenses, aucun accord n’émerge. Les deux parties se sont seulement entendues pour reporter les échéances de quelques mois.

    On n’est pas obligé de croire en son objectivité absolue, mais tout de même, l’agence de notation chinoise Dagong donne dans son communiqué du 17 octobre des éléments chiffrés qui font réfléchir. Entre le déclenchement de la crise en 2008 et la fin 2012, « la dette a augmenté de 60,7 %, tandis que le PIB nominal a augmenté de seulement 8,5 %, et que les recettes fiscales ont diminué de 2,9 % ». Dagong en conclut que « les recettes fiscales ne peuvent plus être la principale source de remboursement de la dette ». Ah bon, il reste quoi alors, le défaut ? La planche à billets ?

    #Etats-Unis
    #Fed
    #dette-américaine
    #croissance financée par de la #dette
    #déficits-budgétaires

    • On est passé de l’Etat-Providence à l’Etat-huissier qui vient saisir nos meubles pour rembourser la dette, comme exigé par l’UE, relayant les agences de notation, porte-parole de nos créanciers..

      Après, pas sûr que ceux qui gueulent le plus fort soient ceux qui souffrent le plus.. Et on peut pas dire que c’était pas prévisible.. Pendant 10 ans les largesses du fisc n’ont pas trop perturbé les ventes de 4x4 ...

  • Le grand (dés)ordre monétaire s’impose aux Assemblées du FMI. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/13/le-grand-desordre-monetaire-simpose-aux-assemblees-du-fmi

    http://www.zcommunications.org/media/graphic/1296/view/238.jpg?1253756417

    Washington s’était mis aux couleurs du jour : triste, morne, privé de ses musées et de ses parcs, pluvieux et froid. Une zone pluvieuse est restée au-dessus de la capitale américaine pendant les trois jours de ces réunions. Le climat économique et monétaire était en effet lugubre. 

    L’inquiétude sur la dette américaine.

    Meme si l’hypothèse d’un défaut de paiement de la trésorerie des Etats-Unis est évoquée, c’est pour repousser cette situation dont les conséquences mondiales seraient catastrophiques. Je ne crois pas que l’irresponsabilité politique sera à ce point suicidaire.

    Le parti républicain est de plus en plus déchiré : Le Président (républicain) de la Chambre des Représentants n’ose même plus mettre au vote une résolution qui approuverait le budget et augmenterait le plafond d’endettement. Les modérés de son propre camp la voteraient, tant est forte leur colère de voir le Grand Old Party piégé par les extrémistes du Tea Party.

    Dans les milieux internationaux, des questions de plus en plus persistantes sont ouvertement posées. A l’inquiétude chinoise -le premier créancier des États-Unis- fait écho la question de Mohamed El Erian, le patron du fonds obligataire PIMCO : devons nous nous habituer à une crise d’instabilité tous les ans aux Etats-Unis ?

    Lors d’un débat organise par APCO, la firme internationale de communication et de stratégie, auquel j’ai participe, je me suis fermement opposé aux anciens parlementaires (mes collègues de l’International Advisory Council d’APCO). Convaincus que le problème se résoudrait, ils traitaient les conséquences américaines et mondiales de la fermeture de l’Etat fédéral comme une escarmouche politique, en toute complaisance et irresponsabilité.

    Le Fonds Monétaire International divisé et dépassé.

    La structure des institutions dites de « Bretton Woods » est ouvertement mise en question par les pays émergents. Avec la moitié des voix pour 10% des habitants de la planète, le FMI, de même que son institution-sœur, la Banque Mondiale, ne peut plus prétendre à une autorité sur l’ordre monétaire mondial. Créé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il ne répond plus aux rapports de force, qu’ils soient politique ou économique, de la planète.

    Les déclarations de Christine Lagarde, son Directeur General, sur les erreurs commises en Grèce et ailleurs, ont inutilement mis de l’huile sur le feu au sein de l’Eurozone. Cherche-t-elle a se dédouaner par rapport aux pays émergents ?

    Le FMI, disait le Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, est une institution qui est devenu un repoussoir tant il est inacceptable de continuer à imposer un ordre monétaire occidental au reste du monde.

    Certaines révisions ont eu lieu, mais le fait que l’Europe, un de ses piliers, est devenu un continent assisté par le FMI, affaiblit la voix occidentale. Il n’est plus possible de continuer à gérer l’ordre monétaire mondial sans donner aux grands pays émergents un poids plus proche de la réalité présente. .

    #économie
    #FMI
    #Lagarde.
    #dette-américaine
    #agences-de-notation
    #Banque-Centrale-Europeenne
    #deficit-budgetaire-americain
    #Draghi
    #emploi
    #Etats-Unis
    #Europe
    #federal-reserve
    #France
    #Grece,
    #Italie

  • « Même pas mal !!! » - Artistes à la Bastille

    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4008876379/meme-pas-mal-artistes-a-la-bastille-l-exposition-2013?hash=0eb433dd-161b-4bb6-

    "« Même pas mal !!! », l’exposition - événement 2013 d’Artistes à la Bastille aura lieu du 13 au 17 novembre au Bastille Design Center.

    Orchestrée par 75 plasticiens (peintres, sculpteurs, photographes, céramistes, artistes textile, performeurs, vidéastes, installations…), elle aura pour maîtres-mots : résistance, défi, audace et jeu. Une manière de réagir à l’ambiance actuelle de crise, de se lancer des défis artistiques, d’évoquer les risques existentiels, amoureux...

    Résister par l’humour, interroger le présent et ses maux, la cupidité et la suffisance des systèmes, la mégalomanie des pouvoirs, les violences des certitudes contre les chœurs d’indignation. Mais aussi questionner le bonheur !

    Et dire toujours, envers et contre tout, la prééminence de la nature et de l’humain dans la créativité d’une nouvelle aventure collective ! (...)"

    #art #résistance #Bastille #création #culture #créativité #politique #changement #autrement #humain #audace #fête #jeu #défi #société #Artpol #vangauguin

  • #raw ou #jpeg ? La différence entre les 2 formats racontée à mon Grand-Père
    http://www.photo-tuto.fr/retouche-photographique/raw-jpeg-difference-formats

    Nous continuons notre série d’articles sur la #retouche_photo (au rythme de 1 ou 2 par semaine) et aujourd’hui, nous allons discuter des formats Raw et Jpeg : quelle est la différence entre les formats Raw et Jpeg, pourquoi choisir l’un plutôt que l’autre ? Si vous possédez un appareil compact expert, un hybride ou […]

    #Définition #différence_raw_jpeg

  • Sécurité sociale : un effort de 8,5 milliards d’euros exigé en 2014, France
    http://www.lesechos.fr/journal20130927/lec1_france/0203030132320-securite-sociale-un-effort-de-8-5-milliards-d-euros-exige-en-

    http://www.lesechos.fr/medias/2013/09/27/610476_0203029264961_web_tete.jpg

    Le gouvernement le répète à l’envi : depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir, les malades ne sont plus mis à contribution pour redresser les comptes de la Sécurité sociale. « Aucun déremboursement, aucune franchise d’aucune sorte n’est prévu, contrairement à ce qui se faisait sous le gouvernement précédent », insiste la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Les patients sont bien l’une des seules catégories épargnées par le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2014, dévoilé hier. « L’effort de redressement s’élève à 8,5 milliards d’euros », souligne le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve. Il permettra de ramener le déficit en dessous de 13 milliards d’euros, pour la première fois depuis le début de la crise (voir graphique).
    Actifs, entreprises, épargnants, retraités, tous seront mis à contribution l’an prochain. Les salariés d’abord. Ils verront leur fiche de paie amputée par une hausse des cotisations pour la retraite. Pour un employé payé au SMIC, la perte de revenus s’élèvera à 52 euros l’an prochain. Un cadre gagnant 5.000 euros brut verra ses revenus rabotés de 90 euros sur l’année.
    Médicaments : 1 milliard d’euros de baisse de prix
    Ce n’est pas la seule mesure qui touchera les actifs pour réduire le déficit de la Sécurité sociale. La part patronale de leur complémentaire santé sera intégrée dans leur revenu imposable, ce qui leur fera payer plus d’impôt. Environ 1,4 million de foyers subiront une hausse d’impôt due à la réduction du quotient familial. Une ponction de 825 euros en moyenne en 2014 pour les ménages concernés, qui renflouera la Caisse nationale d’allocations familiales.
    Les retraités sont eux aussi mis à contribution. Ceux qui ont eu au moins trois enfants verront leur majoration de pension fiscalisée (voir page 4). Et tous, à l’exception de ceux qui touchent le minimum vieillesse, subiront une légère perte de pouvoir d’achat. Leur pension sera revalorisée le 1er octobre au lieu du 1er avril. Certains épargnants, enfin, paieront plus de prélèvements sociaux sur l’assurance-vie, les PEA et les PEL (lire page 29).
    Quant au système de santé, il est, comme tous les ans, lourdement sollicité pour contenir les dépenses d’assurance-maladie. L’industrie pharmaceutique subira une baisse du prix des médicaments de près de 1 milliard d’euros, qui touchera à la fois les produits de marque et les génériques. « Alors que le médicament ne contribue qu’à hauteur de 15 % aux dépenses de santé, il participe à hauteur de 56 % aux économies », a critiqué le Leem, qui représente les laboratoires.
    Force ouvrière a dénoncé de son côté l’ « austérité » à l’hôpital, où des économies de plus de 400 millions sont annoncées, ce qui se traduira par des « suppressions d’emplois ». La CSMF, premier syndicat de médecins libéraux, a fustigé pour sa part les nouvelles baisses de tarifs prévues pour les radiologues et les biologistes. Et dénoncé les « économies colossales » qui sont programmées pour la médecine de ville. Beaucoup moins critique vis-à-vis du gouvernement, le syndicat de généralistes MG s’est au contraire félicité du « net recentrage sur les soins primaires autour du médecin généraliste traitant » amorcé dans le projet de loi.
    Vincent Collen

    Retraite : plus de départs anticipés
    Le nombre de départs à la retraite est en forte hausse. La Caisse nationale d’assurance-vieillesse prévoit 709.000 départs cette année, 30 % de plus qu’en 2012. Cela s’explique d’abord par les effets irréguliers, d’une année sur l’autre, de la réforme de Nicolas Sarkozy. Mais aussi par un bond de 60 % des départs avant l’âge légal. La CNAV en prévoit 147.000 en 2013. La moitié d’entre eux (70.000) sont possibles grâce au décret de juillet 2012 qui a assoupli les conditions requises pour un départ anticipé. Le nombre de nouveaux retraités devrait reculer de 6 % en 2014.

    #Sécurité_sociale
    #déficit
    #médicaments
    #assurance_maladie
    #fonds-de-solidarité-vieillesse
    #famille
    #retraites
    #accidents-du-travail

  • La fable du modèle allemand - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-fable-du-modele-allemand-141266

    La fable du modèle allemand
    C’est entendu l’Allemagne est championne toutes catégories : le chômage est y très bas, sa politique énergétique est parfaite, et Angela Merkel est déjà réélue…à se demander alors à quoi servait cette élection ?

    Pourtant, si l’on veut bien croire Hans Stark, professeur à la Sorbonne, et secrétaire général du CERFA, (Comité d’Etude des Relations Franco-Allemandes), il s’agit seulement d’une belle manipulation médiatique, car la situation ne serait pas si idyllique chez nos voisins germains.

    C’est sur l’antenne de France Culture, le 20 septembre 2013, à 6h45, dans l’émission « les enjeux internationaux » que l’on pouvait écouter les réflexions pertinentes de cet expert en politique germanique. lien

    Expliquant que la chancelière ne voulait pas faire campagne, estimant que son bilan suffisait à la faire réélire les doigts dans le nez, le secrétaire du CERFA s’est appliqué à démontrer que la situation n’était pas si bonne qu’on voulait bien nous le faire croire et a brossé un tableau plus objectif que celui que l’on nous propose habituellement.

    Le principal parti d’opposition à la chancelière, le SPD, avait fait 23% lors des précédentes élections, et il est estimé aujourd’hui à la hauteur des 28%, ce qui pourrait laisser qu’il ne pourrait l’emporter, laissant une probable victoire à Merkel, estimée à 40 %, mais c’est sur le jeu des alliances que tout devrait se jouer.

    Un sondage récent faisait apparaitre que 61% des allemands s’estiment peu (ou pas) représentés par les partis traditionnels, et que leurs préoccupations ne sont pas prises en compte.

    Un autre sondage nous apprend que 42 % des écologistes, et 20 % des socialistes sont décidés à voter pour les chrétiens démocrates, ce qui contrairement à ce qui est annoncé, aurait été de nature a faire chuter le CDU (union chrétiens démocrates), parti de la chancelière.

    De plus, à part le parti au pouvoir, tous les autres partis se retrouvent sur de mêmes préoccupations, portant sur le bas niveau à venir des retraites, la montée des prix de l’énergie, ainsi que celui des loyers, et la demande d’un salaire minimum.

    Rappelant qu’Angela Merkel n’a pas la possibilité d’agir sur le terrain économique, puisque en Allemagne, l’économie est pilotée par les grandes entreprises, Stark pose le problème différemment.

    Il explique que s’il est convenu de dire « l’Allemagne va bien », tous les allemands ne vont pas bien pour autant, puisqu’environ 15% de la population, soit tout de même plus de 12 millions de citoyens, travaillent dans un cadre très fragile, à coup de petits métiers, et s’en sortent très mal, voyant leur niveau de vie baisser dangereusement, d’autant que leurs salaires s’amenuisent. lien

    En effet, tout n’est pas si rose outre-Rhin....

    #Allemagne
    #Angela_Merkel
    Les lois « #Hartz »
    #Précarité
    #Woorking_poor
    #Défiscalisation #Charges

    #mini-jobs http://www.ifrap.org/Statistiques-des-emplois-mini-jobs-en-Allemagne,12927.html
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Vb6pksOJSfs

    France, Allemagne : pauvreté des non-travailleurs | @scoopit http://sco.lt/8q06gD

  • Pour la Rentrée, les Blogueuses se lancent de nouveaux défis !
    http://www.photo-tuto.fr/interlude-photographique/blogueuses-preparent-rentree-defis

    Elles sont de retour ! Qui donc ? L’équipe des Blogueuses bien sûr qui cette fois vous a concocté tout plein d’articles et de tutoriels sur le thème : « pour la Rentrée, les Blogueuses se lancent de nouveaux défis ! » « Les Blogueuses« , vous commencez à connaître l’événement : une équipe d’une dizaine de copinautes de […]

    #Interlude_photographique #défi #evenement_blogueuse #Les_Blogueuses_Préparent