#dégâts_collatéraux

  • Syndrome du bébé secoué : les cas ont doublé pendant la pandémie de Covid-19 en région parisienne
    https://www.francetvinfo.fr/sante/syndrome-du-bebe-secoue-les-cas-ont-double-pendant-la-pandemie-de-covid

    Thomas Blauwblomme souligne par ailleurs que « ce n’est quasiment jamais la maman qui secoue son enfant. Souvent, c’est soit le compagnon, le papa, ou bien dans les cas de garde, la nounou quand elle est isolée ». Il affirme que ce n’est « jamais en crèche ».

  • Entre retards de diagnostic et traitements interrompus, les répercussions du Covid-19 inquiètent
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/02/cancers-avc-maladies-cardiovasculaires-l-onde-de-choc-du-covid-19_6038430_32

    Selon les acteurs de santé, les dégâts collatéraux chez des patients souffrant de cancers ou de maladies cardiovasculaires pourraient faire davantage de morts en France que le Covid-19.

    Le bilan définitif du nombre de victimes dû au coronavirus n’est pas encore connu que l’on perçoit déjà l’onde de choc provoquée par le virus sur d’autres pathologies. La sidération et la gestion de crise ont, en effet, eu des effets indirects sur des maladies lourdes. Selon les acteurs de santé, s’il faudra du temps pour avoir des chiffres, les #dégâts_collatéraux pourraient faire davantage de morts en France que le Covid-19.

    Au cœur de la première région touchée par le virus, le Grand-Est, le docteur Thierry Arnaud, médecin généraliste à Mulhouse (Haut-Rhin), responsable de SOS-médecins et pilier de la régulation du SAMU local, estime que « le bilan sera lourd pour les malades hors Covid ». Selon lui, les cas de « syndrome de glissement » dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (#Ehpad) sont nombreux, et les altérations graves de pathologies sont courantes. « Certains, dit-il, ont préféré ne pas faire leur chimio par peur de l’hôpital et dans notre région, les scanners ayant été réservés aux patients Covid, un choix a été fait entre les différentes gravités, à cette échelle, c’est du jamais-vu. »

    Consultations en baisse

    En Ile-de-France, la crise a fait chuter les consultations de 40 % chez les généralistes, de près de 70 % chez les spécialistes et l’activité des urgences a régressé. « Les Franciliens ont eu moins recours aux soins, précise l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, ce qui peut malheureusement engendrer, pour les cas les plus graves, des décès. » Pour l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’inquiétude porte surtout sur « la baisse importante et inquiétante de fréquentation des services hospitaliers d’#oncologie et sur la filière de prise en charge des cancers ».

    En cancérologie, les premières victimes des retards de prise en charge sont les enfants. L’Institut Curie, à Paris, a vu le nombre des urgences et consultations pédiatriques reculer de 30 %. « Or, chez eux, explique Daniel Orbach, chef de service pédiatrie à Curie, la tumeur cancéreuse se développe très rapidement, quelques jours suffisent, le défaut de diagnostic a des conséquences graves, surtout en termes de séquelles fonctionnelles, sur l’os ou la rétine par exemple. » Les premiers symptômes du cancer étant souvent banals, les familles ont préféré maintenir leurs enfants confinés plutôt que de consulter. « Parmi ceux que nous suivons, relate le docteur Orbach, des parents ont voulu décaler des consultations, on a dit non. Notre crainte, c’est la hausse du nombre de tumeurs plus étendues qu’elles n’auraient dû l’être. »

    Les adultes sont aussi concernés par ces retards de diagnostic, notamment pour les formes de cancer les plus agressives, comme celui du poumon. A Curie, le professeur François Le Tourneau, chef du département de l’oncologie médicale, assure que « pendant trois semaines, au lieu de 15 à 20 personnes par jour aux urgences, on n’avait que 2 à 3 patients ; fin avril, on est entre 5 et 10, et on s’attend à une vague de surdiagnostics à des stades plus graves ». Un constat partagé par l’autre grand institut français de lutte contre le cancer, Gustave-Roussy, dans le Val-de-Marne. Les urgences ont perdu 50 % de leur fréquentation. « On a envoyé des messages d’information aux 15 000 personnes inscrites dans nos fichiers, on a eu moins de 10 % de réponses », déplore Stéphane Pardoux, directeur adjoint de l’Institut. « Pour le suivi des patients, certains, ajoute-t-il, ont refusé des dates d’opération chirurgicale, la peur du Covid a anesthésié les esprits. »

    « Certains étaient décédés entre-temps »

    Les maladies cardiovasculaires ont également subi de plein fouet la crise due au coronavirus. En soins intensifs en #cardiologie à l’hôpital la Pitié-Salpétrière, à Paris, l’activité a baissé de plus de 15 % au bloc opératoire. Le chef du service, le professeur Johanne Silvain, ajoute que la cardiologie à la Pitié-Salpétrière a dû décaler trois quarts des opérations programmées. « Quand on a rappelé des patients pour fixer des dates, certains étaient décédés entre-temps », dit-il.

    En cardiologie, le temps de réaction est vital. Mi-avril, une Parisienne de 65 ans a subi un gros infarctus à son domicile, mais préférant restée confinée, elle n’a appelé personne car les symptômes étaient mineurs. Sept jours plus tard, elle est conduite à la Pitié-Salpétrière. Elle meurt d’une « rupture cardiaque », phénomène rare. Les médecins constateront les effets du temps perdu.

    Mais les dégâts collatéraux du Covid n’ont pas touché que les zones affectées par le virus. En Nouvelle-Aquitaine, le docteur François Rouanet, chef du pôle de neurosciences cliniques à l’hôpital Pellegrin à Bordeaux (Gironde), a vu, pendant vingt jours, le nombre d’#AVC baisser de 50 %. « On ne sait pas ce qu’ils sont devenus. La pathologie, elle, n’a pourtant pas disparu, cela nous fait craindre une hausse brutale des accidents et de la mortalité. » La peur du virus a joué. Le docteur Rouanet l’observe chez ses patients. « Certains ne font pas leur prise de sang, ce qui ouvre la voie à de graves hémorragies cérébrales. On a aussi des patients qui n’ont pas renouvelé leur médicament, aspirine ou anticoagulant, l’AVC peut survenir dans la semaine qui suit. »

    Dans les Ehpad, des résidents qui se laissent mourir

    Les Ehpad, enfin, ont durement subi les effets collatéraux du SARS-CoV-2. Pour Marc Bourquin, à la Fédération hospitalière de France (FHF), « en isolant strictement les résidents, on les a protégés, mais ce confinement sévère nous fait craindre une deuxième vague de décès ». Les dégâts psychosomatiques ont, selon lui, donné lieu à de nombreux syndromes d’abandon, conduisant les gens à se laisser mourir. Et le défaut de suivi des maladies chroniques a aggravé, voire compromis, la santé de patients déjà fragile.

    Les médecins ont alerté, dès mars, sur les dangers encourus par les résidents des Ehpad ne souffrant pas du Covid-19 à cause des mesures prises contre le virus. « Le 8 avril, avec la FHF, confie Florence Arnaiz-Maumé, de la Fédération d’Ehpad privés Synerpa, nous avons dit au premier ministre et au ministre de la santé que s’ils ne rouvraient pas les visites, on allait vers un autre drame. Le 13 avril, le chef de l’Etat les autorisait. »

    Il faudra donc du temps pour évaluer les dégâts sur les autres pathologies. Mais il est un chiffre que l’on ne connaîtra pas, celui des personnes mortes chez elles par défaut de soins. Les certificats de décès ne fournissent aucune information à ce sujet.

    #mort_par_défaut_de_soins

  • Le trafic d’armes se développe sur Facebook - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2016/04/08/trafic-armes-se-developpe-facebook

    Qui aurait une explication sur l’incapacité de Facebook et des autres réseaux sociaux à se débarrasser de ces offres-là alors que les autres propositions indésirables (sexuelles, politiques...) sont expulsées sans problème ?

    Les réseaux sociaux servent aussi au trafic d’armes. C’est ce que démontre l’organisation non gouvernementale basée à Genève Small Arms Survey (SAS) dans un récent rapport rédigé en collaboration avec le bureau d’études Armament Research Services (ARES). Le document se concentre sur les ventes et achats d’armes légères réalisés en Libye au moyen de Facebook entre septembre 2014 et mars 2016. Mais ses auteurs assurent qu’ils auraient pu élargir leur propos à d’autres marques - comme Instagram, WhatsApp et Telegram – et d’autres pays – tels la Syrie, l’Irak et le Yémen.

    (...) L’importance de Facebook dans le commerce des armes légères est difficile à déterminer. Mais Nic Jenzen-Jones assure que son organisation a répertorié plusieurs milliers d’échanges les concernant dans le monde arabe. Le réseau social a peu réagi jusqu’ici. « Il est contraire à nos normes communautaires d’organiser des ventes privées d’armes à feu (sur notre site) et nous retirons tous les contenus du genre dès que nous apprenons leur existence », a déclaré l’un de ses porte-parole.

    La question est dès lors de savoir quels moyens peuvent être mobilisés pour repérer ces tractations. Or Facebook assure compter sur ses utilisateurs pour l’alerter. Une stratégie peu convaincante pour combattre des groupes de discussion à l’affiliation sévèrement contrôlée. Il est vrai que la fermeture d’un de ces espaces ne sert pas à grand-chose. Il est si facile d’en recréer un nouveau. Alors, autant les laisser « vivre leur vie » et puiser des informations dedans…
    À propos de l’auteur

    #réseaux_sociaux #facebook #armes

  • « Le bombardement chirurgical ou tactique n’existe pas »
    Entretien avec Guha-Sapir
    http://www.investigaction.net/Le-bombardement-chirurgical-ou.html

    Guha-Sapir est la directrice du Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres. Elle a publié en septembre dernier un rapport sur les victimes tuées en Syrie.

    #Guha-Sapir #guerre #frappes_chirurgicales #dégats_collatéraux #catastrophes_climatiques #syrie #investigaction_net #Afghanistan #Moyen-Orient #Centre_de_recherche_sur_l'épidémiologie_des_désastres #Periodico_Diagonal #Entretien

  • Immigration restrictions are a threat to liberty everywhere

    In the civil libertarian world today, two issues rule the roost: #surveillance and #drones. Ordinarily civil rights issues like these find it difficult to gain traction, but increasingly it looks like even the mainstream media can’t ignore these issues. Spying on the behaviour of millions of innocent people, and murdering innocent people (AKA “collateral damage”) from a remote-controlled airplane, are difficult things to readily reconcile with modern ideas of human rights and freedoms. These issues make me think: how long before civil libertarians begin to comprehend the danger of similar totalitarian disregard for liberty in immigration policy?

    http://openborders.info/blog/immigration-restrictions-are-a-threat-to-liberty-everywhere

    #migration #droits_civils #dégâts_collatéraux #liberté