• Covid-19 : pourquoi est-il devenu si difficile de savoir où en est l’épidémie ?
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/tests-de-depistage-du-covid-19/covid-19-pourquoi-est-il-devenu-si-difficile-de-savoir-ou-en-est-l-epid
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/3HT4kWKraZdTE0Vi_c-XdmoSYe0/1500x843/2023/09/13/covid-update-1-6501bb57f22cf755495005.png
    Tas de 💩 !

    « Le #Covid-19 n’est plus, à lui seul, une menace pour le système de santé »

    Après, ce qui t’arrive à toi et à tes proches, ils s’en battent complètement les steaks !

    Du moment que ça ne se voit pas sur les stats et que ça ne met pas trop en évidence le #délabrement du système de #santé.

    Pour le chercheur à l’université de Montpellier, la France est mal préparée à l’éventualité d’une nouvelle vague importante : « La surveillance s’est dégradée et on ne l’a pas remplacée par autre chose, ni par une feuille de route qui permettrait de redéployer des moyens en cas de reprise épidémique. » Il existe pourtant des moyens de maintenir une surveillance à moindres frais, comme l’"échantillonnage aléatoire dans la population", en testant régulièrement des groupes de Français représentatifs de la population générale pour évaluer la situation. Il mentionne également la surveillance des eaux usées, pour laquelle l’Académie de médecine s’était aussi mobilisée, rappelle Yves Buisson : « Aujourd’hui, cette surveillance se fait dans 300 stations d’épuration, il faudrait multiplier le réseau par 10 », estime-t-il. Ces prélèvements permettraient une détection très précoce d’un regain épidémique. « On surveille les eaux usées aussi, pour voir », assurait Aurélien Rousseau le 8 septembre à l’antenne de Sud Radio. Mais aucune donnée n’a pour l’instant été rendue publique.

    Avant d’investir ou non dans ces nouveaux outils, il faut cependant répondre à une question centrale : est-il encore nécessaire de suivre le Covid-19 avec autant d’attention ? Yves Buisson relativise la gravité de cette circulation mal maîtrisée, car l’héritage de la vaccination et des contaminations précédentes « permet de limiter les entrées en réanimation et les décès ». Ce contexte moins critique « ne nécessite pas des réactions rapides, au jour le jour », juge-t-il. D’autant que, malgré des outils moins précis, « on a détecté la remontée de l’incidence en juillet », et son lien avec l’arrivée en France du variant surnommé Eris. Les autorités sanitaires ont en effet maintenu une surveillance génomique du Sars-CoV-2, par le séquençage du virus à partir des échantillons des malades testés. De quoi mieux cibler la vaccination et sonner l’alarme si un variant particulièrement inquiétant commençait à s’imposer dans la population : c’est souvent ce phénomène qui entraîne une nouvelle vague d’ampleur.

    « Le Covid-19 n’est plus, à lui seul, une menace pour le système de santé », reconnaît aussi Mircea Sofonea. Mais la grippe et le VRS, un virus respiratoire dangereux pour les nourrissons, ont retrouvé leur niveau habituel avec la fin des restrictions sanitaires, et pesaient déjà lourdement sur l’hôpital avant la pandémie. La persistance du Covid-19 ajoute une cause supplémentaire d’hospitalisations et « contribue au risque de tension ». C’est la raison pour laquelle les autorités sanitaires veulent désormais coupler les campagnes de vaccination antigrippale et anti-Covid. Il faudra alors convaincre, sans courbes montrant clairement le danger, que certains ont encore besoin d’une dose de rappel.

  • USA Pourquoi une chaîne de pizzas américaine goudronne des routes Katja Schaer/oang - 22 Juin 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/monde/9661051-pourquoi-une-chaine-de-pizzas-americaine-goudronne-des-routes.html

    Une célèbre enseigne de pizzas a lancé il y a quelques jours une opération destinée à réparer les routes américaines en mauvais état. Ce coup de pub rappelle surtout l’état catastrophique des infrastructures aux Etats-Unis.

    Baptisée « Paving for Pizza », la campagne de Domino’s Pizza est évidemment intéressée : elle vise à assurer la livraison des pizzas dans de meilleures conditions. La chaîne en vend deux millions chaque jour dans le monde et aux Etats-Unis - où elle réalise la moitié de son chiffre d’affaires - ses livreurs parcourent chaque semaine 19 millions de kilomètres.

    Mais ils assurent les commandes en roulant sur des routes souvent mal entretenues et les fameuses galettes n’arrivent pas toujours à destination en bon état. Pour bien faire comprendre le problème, la chaîne a glissé une petite caméra dans un carton de livraison et le résultat peut être visionné sur internet.
    http://www.rts.ch/2018/06/20/08/04/9660966.image?w=900&h=506
    >> Regarder ici le « voyage » d’une pizza sur les routes américaines https://www.pavingforpizza.com

    L’enseigne a donc décider de réparer les routes elle-même avec l’aide du public : elle l’invite à lui signaler les routes les plus problématiques et s’occupe ensuite de reboucher les trous.

    Il s’agit évidemment d’une opération marketing, qui intervient alors que l’image de la chaîne a été sérieusement écornée en mai dernier par un scandale en matière d’hygiène : des inspecteurs sanitaires ont trouvé des excréments de rongeurs dans la pâte à pizza.

    800 milliards de dollars pour tout le réseau
    Mais cette campagne renvoie surtout à un problème bien plus général, celui de l’état des infrastructures américaines. Le Département américain des transports estime que 800 milliards de dollars seraient nécessaires pour remettre les routes et les ponts en état.

    De son côté, le think tank américain Council on Foreign Relations calcule que le gouvernement américain ne consacre que 2,4% de son produit intérieur brut à l’entretien des infrastructures, contre plus du double pour les pays européens.

    Et les routes ne sont pas le seul problème en matière d’infrastructures aux Etats-Unis : un cinquième du réseau ferroviaire servant au transport de passagers est en mauvais état, alors que l’état déplorable d’une partie des aéroports américains - qui conduit à l’annulation ou au report de nombreux vols - coûte plus de 35 milliards de dollars annuels à l’économie du pays.

    #USA #Routes #infrastructure #infrastructures #transports #transport #pizza #domino's_pizza #délabrement #mobilité #privatisation

  • Renouvellement urbain au Sanitas : « On ne laissera pas les gens se faire manipuler ! »
    http://larotative.info/renouvellement-urbain-au-sanitas-2447.html

    Suite des entretiens avec des habitantes du quartier du Sanitas mobilisées contre les destructions d’immeubles. Yamina évooque les conditions de relogement des occupants des immeubles qui vont être détruits, l’avenir des commerces, la réputation du quartier et la question de la mixité sociale.

    L’un des arguments avancés pour justifier ce projet de rénovation urbaine, c’est le besoin de mixité sociale. Mais elle est là, la mixité ! Dans mon immeuble, elle est déjà là. Il y a des Marocains, des Algériens, des Tunisiens, des Gabonais, des Béninois, des Chinois, des Français... Il y a de tout. Il y a des employés, des agents de la SNCF, des chômeurs, des retraités... Si notre immeuble était remis en état, on serait content, parce qu’on s’apprécie, tout le monde s’entend bien. En cinq ans, j’ai souvenir d’une seule dispute de voisinage. Les gens ont des relations de voisinage normales, ils ne vont pas s’agresser parce qu’ils n’ont pas la même couleur de peau ou la même religion.

    Du point de vue des décideurs, il n’y a pas de mixité. Mais quand on vit dans ces immeubles, elle est bien là. C’est sûr qu’on n’est pas riches, mais il y a bien une mixité, chacun vit avec ses moyens et on vit ensemble. On nous considère comme les plus pauvres des pauvres, mais il n’y a pas que des RMIstes dans le quartier, il y a beaucoup de gens qui partent travailler tous les matins. Ces gens-là sont bien dans ce quartier, pourquoi iraient-ils ailleurs ?

    #rénovation_urbaine #renouvellement_urbain #mixité_sociale #insécurité #délabrement #HLM

  • * Suisse : L’état de délabrement de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds inquiète * RTS - Bernard Genier et Frédéric Boillat - 19 Février 2017

    https://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/8398813-l-etat-de-delabrement-de-l-hopital-de-la-chaux-de-fonds-inquiete.html

    L’état de délabrement de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds inquiète

    Infiltrations d’eau, système électrique vétuste, ventilation poussive, l’état de délabrement de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds est inquiétant, révèle Mise au Point dimanche, une semaine après un vote historique dans le canton.

    Dimanche passé, le Haut du canton de Neuchâtel exultait après une victoire cruciale dans les urnes : la population décidait à 52% de maintenir deux établissements hospitaliers de niveau équivalent, l’un dans le Haut du canton, à La Chaux-de-Fonds, et l’autre dans le Bas, à Neuchâtel. La ville de La Chaux-de-Fonds avait même dit oui à plus de 80%.

    Mais quelques jours plus tard, une autre question se pose : comment l’hôpital de La Chaux-de-Fonds pourra-t-il offrir les mêmes standards de qualité que son voisin du Bas ? Et la facture risque de coûter cher aux contribuables, car un argument est passé inaperçu durant la campagne : l’état général de l’établissement de la ville horlogère est inquiétant.

    Trop peu d’investissements
    En surface, les infiltrations d’eau sont innombrables, alors qu’en sous-sol, des éléments du système de ventilation poussifs datent de la construction du bâtiment dans les années 60. Ailleurs, une partie du réseau électrique est vétuste et impossible à mettre aux normes légales.

    « On est face à une installation qui date de l’inauguration du bâtiment en 1966. Et pour beaucoup de ces installations, on ne trouve même plus de pièces de rechange », constate Pierre Bottlang, responsable du bâtiment chaux-de-fonnier, interrogé par Mise au Point. A ses yeux, « sur un bâtiment estimé à 150 millions, c’est 1,5 à 2 millions de francs qu’il aurait fallu investir chaque année pour le simple entretien de l’hôpital, même pas pour son développement ». Et cela a été trop peu fait, déplore-t-il.

    Des travaux seraient longs et coûteux
    Certes, certaines parties de l’hôpital comme les blocs opératoires sont récentes, mais au final, pour remettre l’établissement à niveau, il faudrait notamment pousser les murs, couler du béton et repenser complètement l’organisation des locaux. Et tout le système des ascenseurs, qui n’est plus aux normes, est à changer. De plus, il serait rigoureusement impossible d’offrir une douche par chambre à moins de diviser le nombre de lits de l’hôpital par deux.

    Une rénovation de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds coûterait selon les fourchettes avancées entre 39 et 150 millions. Pierre Bottlang l’estime lui à quelque 120 millions. Le responsable du bâtiment juge que les travaux à effectuer seraient très longs et très coûteux et au final « ce serait toujours un hôpital des années 60, certes réhabilité, mais qui à bien des égards ne répondrait pas aux besoins d’un hôpital contemporain ».

    #Suisse #Hôpital #Santé #Délabrement

  • Belgique McKinsey : la multinationale qui s’installe à l’ULB Solidaire, Caroline De Bock 3 Novembre 2016
    http://solidaire.org/articles/mckinsey-la-multinationale-qui-s-installe-l-ulb

    McKinsey, une multinationale de la consultance, a une stratégie bien huilée pour s’implanter dans le paysage de l’enseignement en Belgique.

    Le Vif publiait récemment un article au titre éloquent : « Enseignement : l’étrange omniprésence des consultants de McKinsey ». L’entreprise a en effet été chargée par l’ex-ministre Joëlle Milquet de la consultance pour le Pacte d’Excellence, qui vise à réformer l’enseignement obligatoire. Des travailleurs de l’enseignement ou membres des syndicats et d’associations actives dans le dossier y témoignaient notamment : « L’enjeu de sa présence dans les travaux liés au Pacte d’Excellence est clairement de peser sur les politiques d’éducation ».

    McKinsey prévoit aussi de s’implanter dans le supérieur. Le lundi 10 octobre, le BEA, l’organe représentatif des étudiants de l’ULB, faisait savoir que « M. Englert, nouveau recteur de l’ULB, a exposé (…) un projet de partenariat avec l’entreprise de consulting McKinsey – dont l’un des anciens membres n’est autre que l’actuel président du Conseil d’Administration de l’ULB. L’entreprise financerait partiellement la construction, en échange de quoi l’ULB s’engagerait à lui louer une partie du bâtiment. »

    Le profit des sociétés ou le profit de la société
    Pourtant, McKinsey est clair dans ses intentions. Dans son rapport « Education to Employment – get Europe’s youth into work », l’entreprise affirme qu’ « une raison importante expliquant le taux de chômage chez les jeunes est un manque de compétences pertinentes pour le lieu de travail », qu’il faut que l’enseignement forme les jeunes dans ce sens, et se lie donc davantage aux entreprises.

    En filigrane, on peut y lire une vision de l’enseignement et de la recherche qui réponde strictement au besoin des actionnaires de faire fructifier leurs dividendes, et qui soit même un business en tant que tel. « Le consultant considère en effet l’école comme une entreprise d’enseignement », lit-on encore dans l’article du Vif.

    Le conseil étudiant de l’ULB dénonce également un problème symptomatique de la logique à l’œuvre dans la coopération avec McKinsey : le manque de transparence dans l’université. Les autorités voulaient en effet garder secret ce dossier, allant jusqu’à faire pression sur des étudiants administrateurs.

    Sous-financement chronique
    Les autorités de l’ULB affirment qu’il n’y a pas d’alternative à un financement extérieur privé, à cause du sous-financement de l’enseignement. Or elles ont récemment décidé d’investir plusieurs millions dans un nouveau bâtiment pour le rectorat alors que l’ancien était tout à fait utilisable. Ces millions auraient pu être investis dans la rénovation du grand auditoire Janson pour qu’il arrête de pleuvoir sur les étudiants, ou encore dans la construction du bâtiment de la Plaine afin d’éviter d’avoir recours à McKinsey.
    Cela dit, cet épisode montre comment le sous-financement chronique de l’enseignement pousse à sa privatisation. Un refinancement public de l’enseignement est indispensable afin de garantir un enseignement de qualité, public et accessible à tous.

    #Université #union_européenne #consultant #ULB #Délabrement
    #McKinsey #multinationales

  • La décadence de #Rome, c’est maintenant !
    http://fr.myeurop.info/2013/05/24/la-decadence-de-rome-c-est-maintenant-9028

    Ariel Dumont

    Les Romains vont élire leur nouveau maire dimanche. Les trois candidats promettent de rénover une #ville délabrée. De belles paroles pour des électeurs qui ne croient plus aux promesses. Reportage.

    Il pleut des cordes et Rome s’éveille. Aux arrêts d’autobus, des Romains attendent sous la grisaille l’air (...)

    #Société #INFO #Italie #délabrement_urbain #élections_municipales #Europe #Patrimoine #transports_collectifs