• Les Irresponsables - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Les-Irresponsables

    « Comme on le sait, Hitler a été élu démocratiquement », lisais-je il y a quelques jours à peine dans un article par ailleurs très fin sur la montée du fascisme. Voilà un topos auquel on espère échapper maintenant que l’historien Johann Chapoutot, une référence sur la période nazie, s’est attaqué aux mois qui ont précédé l’accession au pouvoir de Hitler.

    #recension #livre #Johann_Chapoutot #Aude_Vidal #nazi #Hitler #démocratie #élection #Allemagne #Histoire

    • Merci d’attirer l’attention vers un livre qui en finit avec le mensonge qu’on nous a enseigné dès l’école primaire. On ne le répète jamais assez souvent : Hilter n’a pas été élu démocratiquement. Il n’a même pas été élu du tout mais nommé par le représentant de la fraction la plus réactionnaire des riches, les Junker propriétaires de grandes terres à l’Est de l’Elbe (ostelbiischer Adel). L’élection qui a consolidé son pouvoir n’a eu lieu qu"après le coup d’état nazi après l’incendie du Reichstag le 27 février 1933 deux moi après la nomination d’Hitler comme Reichskanzler par le président allemand, le général dément Hindenburg.

      A mon avis nos enseignants nous ont enseigné le mythe de l’élection légale d’Hitler afin de se disculper eux-mêmes et toute leur génération qui suivant ce récit n’a pu se rendre compte de ce qui se passait qu’une fois qu’il a été trop tard pour encore s’opposer aux hordes nazies désormais au pouvoir.

      Si ce mythe fait partie des « vérités » enseignées en France aussi c’est sans doute pour éviter de parler des classes sociales qui ont porté au pouvoir les nazis. Il faut bien donner une explication quelconque si on veut embrouiller les faits historiques.

      #Allemagne #nazis #histoire

    • Ici, ce n’est pas ce qui est dans les manuels où le fait qu’il soit nommé est souligné. Mais à simplifier abusivement, ou à régurgiter les cours suivis des décennies plus tôt, dire "Hitler élu" (on l’entend y compris de la part de profs d’histoire "de gauche") épargne pas mal d’efforts. (On peut aussi entendre dans un cours de 3ème sur la Guerre de 14 que la Révolution de 1905 était une sorte de révolution bourgeoise, un peu comme notre 1789).

      Sans être de gauche, on peut aller beaucoup plus loin.

      Non, François Bayrou, Hitler n’a pas vraiment été « élu » avec plus de 90% des voix (2017)
      https://www.liberation.fr/desintox/2017/02/06/non-francois-bayrou-hitler-n-a-pas-vraiment-ete-elu-avec-plus-de-90-des-v

      Sinon, Chapoutot est mentionné ici 19 fois depuis 2020, flux en crue depuis son dernier ouvrage.

      #au_pays_des_lumières_éteintes

  • Sans titre
    https://academia.hypotheses.org/62050

    Communiqué .pdf Le 5 mai #Emmanuel_Macron organise un ersatz de cérémonie d’accueil pour « les chercheurs du monde entier » qu’il appelle à rejoindre la France. Ce soudain intérêt du président pour la recherche, nationale ou internationale, questionne alors … Continuer la lecture →

    #Actualités_/_News #Démocratie_universitaire #Gouvernance_de_l'ESR #Opinions,_motions,_propositions,_expression_syndicale ##ChooseFrance #atteintes_aux_libertés_académiques

  • « Nous avons toujours la #montagne ». Les #monts_Shengal ou la survie du peuple yézidi

    À partir de deux romans graphiques — Shingal de Mikkel Sommer et Tore Rorbaek (2020) et No sleep till Shengel de Zerocalcalcare (2023) -, et de l’essai La montagna sola. Gli ezidi e l’autonomia democratica di Şengal1 co-signé par Rojbîn Berîtan et Chiara Cruciati (2022), ce texte propose de mettre en avant le rôle que les auteurices attribuent à la figure de la montagne. Les monts #Shingal ou Shengal (en kurde) ou #Sinjar (en arabe), qui s’érigent au milieu de la Plaine de Ninive, territoire contesté entre l’Irak fédéral et le Kurdistan irakien (Calvaillé, 2024), sont le lieu duquel est originaire le peuple yézidi, d’où il a été chassé au nom de l’#ingénierie_démographique mise en place par l’État irakien sous #Saddam_Hussein (années 1970), et où il cherche à se reconstruire en puisant dans les principes et valeurs du #confédéralisme_démocratique.

    1Les images satellites montrent une des spécificités des monts Shengal2 : ils s’érigent, seuls, au milieu du désert dénommé la #Plaine_de_Ninive (Figures 1, 2 et 3). Ils font 100 kilomètres de long et 15 de large, et culminent à 1462 mètres d’altitude, nous dit Wikipedia3.

    2Sur la page en français de l’encyclopédie en ligne, les informations sur cette chaîne de montagnes sont succinctes. Deux articles « détaillés » et connexes sont toutefois consacrés à des événements qui s’y sont déroulés : le « massacre de Sinjar » (3-15 août 2014) et la « bataille de Sinjar » (3 août 2014-13 novembre 2015).

    3Ces articles font référence au massacre du peuple yézidi par l’État islamique en août 2014, qui a été qualifié de génocide par l’ONU en mai 20214.

    4Une bande dessinée de Mikkel Sommer et Tore Rorbaek (2020) raconte, de manière romancée mais fondée sur des faits réels, cette histoire à partir des vicissitudes de deux frères et leurs familles.

    5Dans cet album, à côté de la population yézidie il y a un autre protagoniste : la montagne. En effet, quand les signes annonciateurs de l’attaque de Daech sur la population se font plus présents, celles et ceux qui peuvent fuient dans les montagnes. En quelques jours 50 000 Yézidi·es y trouvent refuge, d’autres, empêché·es par les soldats de Daech, subissent exécutions de masse, enlèvements, viols et esclavage sexuel. La montagne sera assiégée par les djihadistes et les rescapé·es se retrouvent ainsi sans vivres, sans eau, et dans un environnement où la température peut atteindre 50°C (Figure 5).

    6L’auteur de bande dessinée #Zerocalcare, qui a accompagné #Rojbîn_Berîtan et #Chiara_Cruciati sur le terrain à #Shengal, et dont il sera question plus tard, a résumé dans une planche parue dans son album No sleep till Shengal cette fuite pour la survie.

    7C’est le 64e génocide dans l’histoire du peuple yézidi, nous apprend le roman graphique. L’aide humanitaire occidentale et irakienne est larguée depuis le ciel. Des hélicoptères évacuent les femmes et les enfants. 50 000 personnes seront sauvées via un corridor humanitaire mis en place par les Kurdes de Syrie ; il permettra aux survivant·es de s’installer dans des camps de réfugié·es dans la région. D’autres resteront sur place, pour combattre les islamistes et protéger leur territoire ; dans ce groupe il y a des femmes, qui ont pris les armes et créé des unités d’autodéfense, les Unités des femmes d’Êzîdxan. Une des leurs membres, Viyan Hebabî, déclare : « [L’agression de Daech avait] l’objectif d’effacer les Yézidis de la surface de la Terre. Pour cette raison ils ont ciblé les femmes, les fondements de la société. La réaction a été la naissance des Unités des femmes d’Êzîdxan. Une armée de femmes pour venger les Yézidies. Les Unités des femmes d’Êzîdxan sont la promesse de la vengeance, la réponse au 64e ferman5 » (p. 152).

    8Les mots prononcés par un des deux pères, protagonistes de la BD, sont prémonitoires : « Jusqu’à aujourd’hui, personne n’a jamais pu nous débusquer chaque fois que nous nous sommes réfugiés dans les montagnes. […] La montagne nous protégera toujours, comme elle l’a fait tant et tant de fois par le passé » (p. 69). Une montagne-refuge qui rappelle la figure-concept de « zomia », théorisée par James C. Scott, récemment disparu, et à qui le JAR|RGA a rendu hommage dans un texte co-signé par Emmanuel Peyvel et Bernard Debarbieux6. Ainsi, quand le district de Shingal est libéré de Daech en novembre 2015, une autre histoire commence, une histoire de résistance, où la montagne joue, une fois de plus, le rôle de protagoniste.

    9C’est d’ailleurs l’élément choisi pour le titre d’un essai, co-écrit par Rojbîn Berîtan, interprète et médiatrice culturelle, et Chiara Cruciati, journaliste, et dont la couverture est illustrée par Zerocalcare : La montagna sola (la montagne seule, de l’arabe Al Jabal Wahid). La monographie est consacrée, pour une bonne partie, à expliquer les origines, l’histoire, les rites, la sociologie, la culture et la religion du peuple yézidi (chapitres 1 à 3). Les quatrième et cinquième chapitres relatent le massacre de 2014 et la résistance des femmes. Les deux derniers racontent la libération de Shingal et la mise en place de l’autonomie yézidie selon les principes et valeurs du confédéralisme démocratique, théorisé par Abdullah Öcalan, fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui le définit ainsi : « Font partie de la nation démocratique toutes les personnes qui cohabitent sur la base de trois piliers fondamentaux : démocratie, liberté des femmes et écologie, et qui s’organisent à travers un auto-gouvernement et une auto-défense où chaque identité est représentée et organisée » (p. 32). Des normes éthiques et morales structurent la vie collective : abolition de la peine de mort, des prisons, des mariages précoces, de la polygamie et du travail des enfants. Le système prévoit en outre la propriété publique des ressources naturelles et des moyens de production (p. 193).

    10La montagne apparaît centrale dès le début du livre, dans son introduction : l’expérience d’autonomie et de résistance à l’État a été rendue possible par la montagne, un « instrument tangible de défense » (p.18), disent les autrices. « C’est la montagne qui a protégé le peuple yézidi des persécutions et des massacres », rappellent-elles quelques pages plus loin (p. 27).

    11Le #retour des Yézidi·es sur leurs montagnes s’inscrit dans une histoire qui date d’avant le massacre de 2014. Les autrices s’arrêtent longuement sur les événements de 1975, quand, sous la vice-présidence de Saddam Hussein, « Baghdad a ordonné la destruction des villages yézidis de montagne et a contraint 250 000 personnes, dont la majorité yézidies, à se transférer dans la vallée dans onze townships construits ad hoc, selon un style urbanistique étranger à la tradition yézidie, mais utile au contrôle social par l’armée » (p. 40). Pendant la « réforme de la terre » (p.126), 148 villages furent détruits à Shengal et 38 à Shexka, vidés de leur population remplacée par des arabophones. Les communautés yézidies furent séparées, leurs terres confisquées, et des processus d’arabisation et islamisation entamés. Un processus qualifié de « dilution ethnique » par UN-Habitat (2019, p. 6). Avec la chute de Saddam Hussein, et jusqu’en 2014, les Yézidi·es furent gouverné·es par l’autorité régionale du Kurdistan.

    12Or, comme on l’a vu plus haut, la montagne a permis en 2014 à celleux qui ont réussi à fuir de survivre, individuellement mais aussi collectivement, au massacre : « Si, après le massacre de Daech, les Yézidis n’avaient pas choisi la route vers la montagne, leur peuple aurait été oublié par l’histoire, dispersé et éloigné de ses terres, victime d’un génocide culturel, séparé de ses propres origines et éloigné d’un mouvement de libération – le mouvement kurde – défini par certains comme terroriste, mais qui a sacrifié des vies pour l’aider à survivre » (p. 30). Une femme âgée yézidie témoigne :

    "La première chose que chaque Yézidi a pensé était de rejoindre la montagne. Nous préférons mourir sur les montagnes plutôt que d’aller sur la terre de quelqu’un d’autre. Pour nous, le Mont Shengal est honneur et dignité. Ceux qui ont abandonné les montagnes ont accepté l’éradication. Nos vieux, qui l’avaient prévu, nous disaient : « Quand arrivera le grand ferman, réfugiez-vous sur les montagnes, n’allez nulle part ailleurs. Cela arrivera, mais si vous tombez loin des montagnes, il ne restera plus rien du yézidisme. Nous, Yézidis, nous n’avons ni amis ni refuge si ce n’est les montagnes, ne considérez aucun autre lieu comme votre patrie » (p. 110)."

    13Et… « de la tragédie est né le retour » (p.128), et ceci grâce à la « première graine du mouvement de libération » (p.113) apporté par les Kurdes du Rojava. En effet, les Yézidi·es qui sont retourné·es sur les montagnes se sont approprié les « instruments matériels et idéologiques […] d’une nouvelle forme d’organisation politique » (p. 42). Ainsi, ce retour a permis au peuple yézidi de « retrouv[er] ses racines dans le yézidisme des origines » (p. 42), celui d’avant le processus d’« ingénierie démographique » (p. 125) qui a conduit à l’arabisation et l’islamisation forcées de la population yézidie.

    14Toutefois, la #reconquête de l’#autonomie n’est pas sans obstacle : l’armée irakienne a construit un mur haut de quatre mètres « pour mettre les Yézidis sous pression et les isoler » (p. 209) ; l’aviation turque bombarde régulièrement Shengal (p. 212). Pourtant, les Yézidi·es continuent de défendre leur montagne, seuls, en s’opposant aux armées, en se formant dans les académies et les assemblées populaires ; c’est leur contre-attaque politique (p. 213). Une contre-attaque fondée sur l’autonomie « de facto construite autour de la montagne et protégée par la montagne » (p. 216). Ainsi, la montagne protège les Yézidi·es, mais les Yézidi·es, en retour, protègent la montagne, en la réhabitant avec un projet politique « autre, de #liberté et #démocratie_participée » (p. 215).

    https://journals.openedition.org/rga/14851
    #shameless_autopromo #livre #recension #BD #bande-dessinée
    #yézidis #Irak #génocide #histoire #Etat_islamique #Kurdistan #Kurdistan_irakien #refuge #persécution #montagne_refuge #religion

  • Das reale China
    https://www.manova.news/artikel/das-reale-china

    A prioos des structures démocratiques en Chine

    23.5.2025 von Robert Fitzthum - In Shanghai-Hongqiao hat sich ein System kommunaler Basisdemokratie etabliert, das westlichen China-Klischees widerspricht. Teil 1 von 2.

    China — wenn die Menschen im Westen an dieses große Land denken, haben sie bestimmte Vorstellungen. Zum Beispiel, es sei eine totalitäre Diktatur, in der alles von oben zentral gelenkt ist — nach dem Willen des großen Vorsitzenden. Das Land sei grau, die Menschen funktionierten wie ferngesteuert, total überwacht ohne jede Individualität. Ein solches Bild verflüchtigt sich rasch, wenn man — wie der Autor — selbst „dort“ gewesen ist. Natürlich kann niemand dafür garantieren, dass es keine Probleme gibt. Jeder Besucher bekommt immer nur einen Ausschnitt der Wahrheit zu sehen. Das, was Robert Fitzthum bei seinem Besuch im Shanghaier Bezirk Hongqiao erlebte, sprach ihn jedoch sehr an. Ein gut aufgeräumtes, aber auch sehr lebendiges Gemeinwesen mit großenteils zufriedenen Bewohnern. Das politische System beschreibt er als „Mischung aus Wahldemokratie, Beratungsdemokratie und Basisdemokratie“. Bürgermitbestimmung ist hier auch auf Bereiche ausgedehnt, die im deutschen Reich des Guten eher von oben herab bestimmt werden. Es lohnt auf jeden Fall, genau hinzuschauen und seine vorgefasste Meinung etwas zu korrigieren.

    Für Recherchen zu meinem demnächst erscheinenden neuen Buch über China besuchte ich Mitte Mai 2024 das „Bürgerzentrum Gubei“ im Shanghaier Unterbezirk Hongqiao.

    Ein erster Eindruck des Bezirks: Fußgängerzone für die Menschen, grün und breit.

    Das Ziel meiner Recherche in Shanghai war, Informationen über die kommunale Tätigkeit der dort angesiedelten Hongqiao-Praxis-Basis der Volksdemokratie des gesamten Prozesses und der Gesetzgebungs-Kontaktstelle auf primärer Ebene zu erhalten.

    Ich flog einen Tag vor dem geplanten Termin von Süd-China nach Shanghai-Hongqiao, um mich zu orientieren, wo der Termin stattfindet und um das zu Gubei gehörende Stadtviertel zu erforschen. Hongqiao hat circa 140.000 Einwohner. Es fiel mir sofort auf, es ist eine wohlhabende Gegend. Nachdem ich das Gubei-International Plaza Gebäude, in dem sich auch das Bürgerzentrum befindet, umrundet hatte, suchte ich die im Plan eingezeichnete Huangjincheng-Fußgängerzone. Was ich sah, hat mich sofort angezogen und begeistert. Ich habe noch nie eine so breite und zahlreich mit Bäumen bewachsene Fußgängerzone gesehen. Viele Bänke und andere Sitzgelegenheiten laden zur Erholung ein, auf Kinderspielplätzen herumtobende Kinder fühlen sich sichtlich wohl, stark frequentierte Cafés mit westlichen und chinesischen Speisen und Getränken laden auch mich zur Erholung ein. Offensichtlich eine Fußgängerzone für die örtliche Bevölkerung geplant und gebaut, nicht für die am Rande befindlichen kleinen Geschäfte — für die örtliche Bevölkerung und die Planung und Umsetzung maßgeblich von der örtlichen Bevölkerung beeinflusst. Frau Hong Sheng, eine von der lokalen Bevölkerung gewählte Abgeordnete des Nationalen Volkskongresses und Leiterin des Bürgerzentrums, erklärt mir am nächsten Tag:

    „Wir sind sehr aktiv in der Gestaltung von Grünanlagen. In unserer täglichen Gemeinschaftsarbeit haben wir auch viele Aktivitäten im Zusammenhang mit dem ökologischen, grünen Umweltschutz durchgeführt, so wurden auch einige Naturpfade in der Huangjincheng-Fußgängerzone angelegt, und wir versammelten immer wieder Eltern-Kind-Familien aus den umliegenden communities und pflanzen gemeinsam Blumen.“

    Beim großen Xinhongqiao Center-Park wurden erst vor kurzem auf Wunsch der Bewohner der umliegenden Wohngebäude und Nachbarschaftskomitees 9 neue Basketballplätze hinzugefügt, um mehr Möglichkeiten für Outdoor-Sport zu bieten. Frauen jeden Alters lieben es auch, morgens und abends im Park nach Musik zu tanzen, eine ausgezeichnete Fitness-Übung. China ist übrigens ja berühmt für seine naturnahe Gestaltung von Gartenanlagen, in Shanghai gibt es den berühmten Yü-Garten.

    Ich erholte mich jedenfalls an diesem Nachmittag unter schattigen Bäumen in einem französischen Café in der Fußgängerzone und erwartete gespannt die Besichtigung und das Briefing am nächsten Tag.
    Ein Aktivitäts- und Servicezentrum

    Nach einer Begrüßung wurde ich am nächsten Tag durch das Bürgerzentrum geführt. Das Bürgerzentrum, ein öffentliches Aktivitäts- und Servicezentrum, ist bestens erhalten und sehr gepflegt. Im Erdgeschoss gibt es eine Bibliothek und Ausstellungsräume, die über die Funktion und Geschichte des Zentrums informieren.

    Der zweite Stock ist das Aktivitäten-Zentrum. Dort gibt es einen Spielraum für Kleinkinder, ein Klassenzimmer zum Erlernen und Üben von Chinesischer Kalligraphie, ein Musikzimmer, in dem gerade ein Gitarrekurs stattfand, und ein ganz toll eingerichtetes Seniorenrestaurant.

    Schließlich kamen wir zum dritten Stock, in dem sich Besprechungszimmer und Veranstaltungsräume befinden. In einem dieser Räume traf ich Verantwortliche des Unterbezirks und des Zentrums.
    Breit und tief aufgestelltes Wahl- und Vertretungssystem

    Was ist nun die „Praxis-Basis der Volksdemokratie des gesamten Prozesses“ und welchen Zweck erfüllt sie? Kurz gesagt: Es geht um Teilhabe der Menschen und Selbstverwaltung. Aber zur Einordnung muss ich etwas ausholen und den Aufbau der demokratischen Entscheidungsstrukturen in China beschreiben.

    Es gibt fünf Ebenen von gewählten Volkskongressen: Gemeinde/Unterbezirk-, Kreis/Bezirk-, Stadt-, Provinz- und den Nationalen Volkskongress. Diese Volkskongresse entscheiden auf den jeweiligen Ebenen die anstehenden Themen und erlassen Gesetze und Verordnungen. 2022 haben landesweit 2,77 Millionen Menschen als Abgeordnete in Volkskongressen auf allen Ebenen fungiert.

    Von ihnen entfielen 95 Prozent auf die Bezirks- und Gemeindeebene, deren Vertreter direkt von den Bürgern in ihren Bezirken gewählt werden.

    Dorfkomitees am Land und Nachbarschaftskomitees in städtischen Gebieten sind unterste Ebenen, die in Selbstverwaltung agieren und die sie betreffenden Angelegenheiten und Probleme in ihren Einheiten und Gemeinschaften lösen. Im Jahr 2018 gab es im Land 650.000 Selbstverwaltungsorganisationen an der Basis, darunter 542.000 Dorfkomitees und 108.000 Nachbarschaftskomitees. Nachbarschaftskomitees und Dorfkomitees richten Mediations-, öffentliche Sicherheits-, Gesundheits- und andere Unterausschüsse ein, um öffentliche Angelegenheiten und öffentliche Dienstleistungen in den Wohngebieten, zu denen sie gehören, zu regeln, zivile Streitigkeiten zu schlichten und zur Aufrechterhaltung der öffentlichen Ordnung beizutragen.
    Teilhabe der Menschen und Selbstverwaltung

    Die demokratische Praxis-Basis in Hongqiao ist ein Beispiel für eine solche Selbstverwaltungseinheit auf Basis-Ebene. Auf dieser Ebene werden in organisierter Art und Weise die ‚Mühen der Ebene’ der täglichen Probleme der Bewohner diskutiert und abgearbeitet, die das Leben der einfachen Menschen, Ernährung, Kleidung, Wohnen, Umwelt und Transportmöglichkeiten betreffen.

    Die Ideen und Priorisierung von Wünschen und Beseitigung von Problemen der Einwohner kommen durch den persönlichen Kontakt mit den Bürgern, die Internet-Website beziehungsweise Erhebungen mit Fragebögen, die in Wohnvierteln verteilt und dann ausgewertet werden, zustande.

    Frau Sheng erklärt beim von der „Shanghai People’s Association for Friendship with Foreign Countries“ gut organisierten Briefing, an dem einige Verantwortliche des Unterbezirks und des Bürgerzentrums teilnehmen:

    „Wir haben Community-Vorschläge für kleinere Erneuerungsprojekte für mehrere Jahre und gute Aktivitäten, wobei wir auf die Meinungen und Vorschläge der Bewohner hören. Wir bringen wiederum die Vorschläge in die Nachbarschaft und veröffentlichen sie auf Plakaten oder Bildern. Dann kann jeder online und offline wählen, was er am Liebsten hätte, und wobei er sich selbst beteiligen möchte. Darüber hinaus werden nach der Fertigstellung von Vorhaben auch jedes Jahr einige Feedback-Treffen, wie Treffen der Repräsentanten der Bewohner, abgehalten und alle können beurteilen, ob es gut gemacht wurde. In unserem täglichen Arbeitsleben, wenn es um Probleme rund um unsere Bewohner geht, sind Bewohner tatsächlich beteiligt. Wenn sie verstehen, teilnehmen und Meinungen äußern, können sie am gesamten Prozess teilnehmen, sodass die Menschen relativ zufrieden sind, weil sie eben teilnehmen.“

    Herr Yuanchao YOU, Mitarbeiter des Gemeinschaftsbüros für Autonomie, systematisiert die Arbeiten seines Büros:

    „Es gibt die vier Hauptaspekte der Grassroot-Praxis, auf die wir uns konzentrieren: Beratung zur Gesetzgebung, Konsultation zu Planungsentscheidungen, Sammlung von Vorschlägen der Bewohner und Konsultationen zu öffentlichen Angelegenheiten der Gemeinschaft.“

    Eine wichtige Aufgabe des Autonomiebüros besteht auch darin, die Erfahrungen der praktischen Arbeit zu systematisieren und „Gesetzmäßigkeiten und bewährte Praktiken zu analysieren und dann als Leitfaden für die Praxis aufzubereiten“.

    So sind auch die Prozessschritte zur Realisierung von Projekten systematisch definiert, von der ersten Problemfindung bis zur Umsetzungskontrolle und Feedback-Schleife. Aber immer wichtig: Alles wird mit den Bewohnern abgestimmt und letztlich zur gemeinsamen Beschlussfassung eine einheitliche Meinung gebildet.
    Erfolge der demokratischen Praxisbasis in Hongqiao

    Nachfolgend Beispiele für Erfolge der demokratischen Praxisbasis:

    Es wurden eine Reihe von Mechanismen für die Beteiligung der Menschen an der Entscheidungsfindung eingerichtet, wie öffentliche Anhörungen, Bürgerkonsultationen und Online-Umfragen.

    Es wurde ein Volksbeteiligungsausschuss eingerichtet, der eine Plattform für die Bewohner ist, damit sie an Entscheidungsprozessen teilnehmen können. Der Ausschuss setzt sich aus Vertretern verschiedener Sektoren der Gemeinschaft zusammen, darunter Bewohnerkomitees, Unternehmen und soziale Organisationen. Der Ausschuss trifft sich regelmäßig, um wichtige Fragen, die die Gemeinschaft betreffen, zu diskutieren und abzustimmen.

    Im Jahr 2020 startete das „Mikrokonsultations“-System, das es den Bewohnern ermöglicht, an der Entscheidungsfindung in kleineren Fragen wie der Platzierung von Verkehrsschildern und der Gestaltung öffentlicher Räume teilzunehmen.

    Mitarbeit an der Renovierung und Neugestaltung alter Stadtviertel,
    Aufgreifen und Förderung von Bewohnerinitiativen,

    Die Praxisbasis hat ein Volksmediationszentrum eingerichtet, um bei der Beilegung von Streitigkeiten zwischen den Bewohnern sowie zwischen den Bewohnern und der lokalen Regierung zu helfen. Das Zentrum ist mit ausgebildeten Mediatoren besetzt, die die beteiligten Parteien unterstützen, eine für beide Seiten akzeptable Lösung zu finden.

    2021 hat die Basis das „Volksinspektor“-System eingeführt, das es den Bewohnern ermöglicht, Korruption und anderes Fehlverhalten von Regierungsbeamten zu melden.

    Problemlösungen für ältere Mitbürger, zum Beispiel Gründung von 12 Kantinen für Senioren, Einbau von Aufzügen in Altbauten, Verbesserung der öffentlichen Verkehrsmittel in der Nachbarschaft, Aktionen zur Förderung des lokalen Unternehmertums, Start Ups. Angebot einer Reihe von Workshops und Seminaren, die neue Geschäftsmöglichkeiten entdecken sollen, 2023 wurde das „Freiwilligendienst“-System gestartet, das es den Bewohnern ermöglicht, ihre Zeit und Fähigkeiten freiwillig für Dienste in der Gemeinde zur Verfügung zu stellen.

    Wie motiviert man die Menschen, sich zu engagieren?

    Ich frage Frau Abgeordnete Sheng, wie es gelingt, die Menschen zu motivieren, sich aktiv zu beteiligen. Das kostet sie doch viel Zeit, die Leute haben Arbeit, Kinder. Sie antwortet:

    „Wir haben eine Formulierung: ‚Zusammen aufbauen, zusammen verwalten, zusammen genießen!‘. Das heißt, um die Begeisterung von Bürgern oder Bewohner zu wecken, müssen sie das Gefühl haben, dass eine Angelegenheit positive Auswirkungen auf sie hat. Unsere Kollegen haben einige der Fälle vorgestellt, seien es rechtliche, sei es die Begrünung vor der Haustür oder andere Themen. Im Grunde ist das etwas, das eng mit den Menschen zusammenhängt, also werden sie daran interessiert sein, daher ist es sehr wichtig, wie man geeignete Themen zur Diskussion findet, damit sie zu öffentlichen Themen Stellung nehmen können. Nach der Teilnahme bekommen ihre Meinungen und Vorschläge Feedback. Einige werden akzeptiert, einige werden in Stellungnahmen zu einem Gesetzesentwurf umgewandelt oder zu lokalen Vorschlägen. Dann werden wir auf ihre Vorschläge antworten.

    Unabhängig davon, ob es am Ende realisiert werden kann, werden wir antworten. Das ist es, worüber wir reden: Wenn ein Bewohner sich um etwas kümmert, werde ich darauf reagieren. Wie bereits erwähnt, ist Demokratie keine Illusion, sondern kann gesehen, berührt und gefühlt werden. Wir haben auch die Formulierung, dass wir die Lebensunterhaltsprobleme der Menschen auf demokratische Weise lösen wollen.“
    Umfassende Seniorenbetreuung

    Nachdem ich auch nicht mehr der Jüngste bin und bekannt ist, dass es in China immer mehr Senioren gibt, erkundige ich mich bei Frau Junting HE, die für die Seniorenbetreuung im Hongqiao-Subdistrikt zuständig ist, über ihre Tätigkeiten im Bezirk.

    Übrigens gehen in China Arbeiterinnen mit 50, Büroarbeiterinnen mit 55 Jahren und Männer mit 60 Jahren in Pension; die durchschnittliche Lebenserwartung beträgt derzeit 78,6 Jahre.

    Es gibt im Unterbezirk fast 21.000 registrierte ältere Menschen. Durch die Schaffung eines Seniorenpflege-Betreuungskreises in maximaler Entfernung von 15 Minuten zu allen Wohnungen, der Schaffung eines Zentrums und mehrerer Standorte können ältere Menschen bequeme, professionelle und vielfältige Altenpflegedienste in der Nähe erhalten. „Wir bieten 26 Servicedienstleistungen in vier Kategorien, darunter Bequemlichkeit, Gesundheit, Kultur und geistige Betätigung. Wir gründeten ein Senioren-,Sport- und Gesundheitsheim mit ärztlicher Betreuung.

    Wir sind auch die Drehscheibe für die Seniorenpflege vor Ort, indem wir einige Dienstleistungen in unsere Wohnanlagen bringen, einschließlich des Sammelns und die Lieferung von Hilfsgütern für unsere älteren Menschen, Essens-Service sowie für verlorene Gegenstände“, schildert Frau He. Spezielle Unterstützung gibt es für Demente und deren Familien. Der Essens-Service bietet Lieferung zu Hause an oder die Senioren können in Gemeinschaftskantinen kommen. Sie melden sich mit einer Handy-App zu Mahlzeiten an. In die großzügig eingerichtete Kantine im Gubei-Zentrum kommen täglich mittags und/oder abends 60 bis 70 Personen, es gibt auch Jause für sie.

    Ich sah die mit Kreide auf eine große Tafel geschriebene Preisliste für die Jause. So kostet eine Kanne Grüntee oder Schwarzer Tee 1 Renminbi (RMB), umgerechnet circa 13 Eurocent, Kaffee ist teurer als Tee, so kostet eine Tasse Cappuccino 8 RMB, umgerechnet 1 Euro, eine Portion Keks zur Jause ist für 5 RMB, das sind 0,6 Euro, zu bekommen.
    Brücke vom Gesetzgeber zu den Bürgern

    Seit einigen Jahren gibt es vermehrte Bemühungen des Nationalen Volkskongresses, von dem nationale Gesetze und Verordnungen beschlossen werden, die Basiseinheiten in den Gesetzgebungsprozess als Begutachter einzubeziehen. Diese Einheiten auf Grassroot-Ebene heißen „Gesetzgebungs-Kontaktstelle auf primärer Ebene“, eine davon ist in Hongqiao beheimatet. Das Konzept der ‚Volksdemokratie des gesamten Prozesses’ basiert eben auf der Idee, dass die Menschen von Anfang bis Ende in Entscheidungsprozesse einbezogen werden sollen, es konzentriert sich auf Partizipation.

    Das bedeutet, dass die Menschen neben der Mitarbeit bei der Lösung ihrer Probleme im Stadtteil auch in den Prozess der Ausarbeitung von Gesetzen, Richtlinien und Vorschriften des Zentralstaates, der Provinz- und Stadtebene einbezogen werden.

    Sie werden in Folge auch in den Prozess der Umsetzung dieser Gesetze, Richtlinien und Vorschriften integriert, was zur Entwicklung und Stärkung des Rechtsstaats und des auf allen Ebenen oft mangelhaften Rechtsbewusstseins beiträgt.

    Die Kontaktstellen bieten eine Reihe von Dienstleistungen an. Dazu gehören Informationen über neue Gesetzesentwürfe, Organisation von Beratungen von Gesetzesentwürfen für interessierte Bürger unter Einbindung von Sachexperten und Rechtsanwälten oder jeweiligen Stakeholdern. Dazu gehören strukturierte öffentliche Anhörungen, Umfragen und Konsultationen in allen 16 Wohnvierteln unter Koordination von 420 Beratern und 15 Consulting-Organisationen.

    Wie arbeiten diese Kontaktstellen? Frau Xinhui WU ist im Hauptberuf Rechtsanwältin und auch Informationsbeauftragte der legislativen Kontaktstelle in Hongqiao. Sie beschreibt die Abläufe:

    „Unser Verbindungsbüro erhält gesetzgeberische Stellungnahmen des Nationalen Volkskongresses. Durch die Einladung diverser Personen, ihre Meinungen und Vorschläge zu Gesetzesänderungen frei zu äußern, wird unsere Sammlung von Gesetzgebungsmeinungen branchenübergreifend und repräsentativ. Stellungnahmen der Bürger oder Unternehmen können in gesetzgeberische Stellungnahmen übernommen werden, aber natürlich nicht alle. Nachdem wir einige Stellungnahmen bearbeitet haben, werden die Ergebnisse dem Nationalen Volkskongress mitgeteilt. Wenn dies von der gesetzgebenden Körperschaft angenommen werden kann, dann handelt es sich um eine ‚gesetzgeberische Stellungnahme‘. Wenn etwas nicht angenommen werden kann, dann ist es jedenfalls ein guter Vorschlag und wird bei uns in der Gemeindeverwaltung umgesetzt.“

    Frau Huilian JIN, stellvertretende Sekretärin des Parteikomitees des Hongqiao Unterbezirks und temporär vom Rechts-Arbeitsausschuss des Ständigen Ausschusses des Nationalen Volkskongresses als Expertin kooptiert, berichtet von einem konkreten Fall.

    „Die Fälle, die die Community gerade bearbeitet, sind oft gerade die, die auch in der legislativen Begutachtung anfallen, wie zum Beispiel das Barrierefreiheitsgesetz. Wir haben in unserem Bezirk eine Schule für sehbehinderte Kinder. Deshalb haben wir als Vorschlag einen neuen Artikel bei der Überarbeitung des Barrierefreiheitsgesetzes hinzugefügt, dass entweder in Brailleschrift oder in audiovisuellen Versionen mehr veröffentlicht werden möge. Wir werden auch hier lokal einige Filme von Freiwilligen des Shanghaier Radiosenders behindertengerecht aufbereiten lassen und dann in der ganzen Stadt verbreiten. Dies ist auch eine gute Maßnahme, um das Gesetz von einem hochrangigen Gesetz bis zur Basisebene umzusetzen.“

    An den Ampeleinrichtungen des Zebrastreifens um die Schule herum wurden Straßenübergangs-Tonaufforderungen, Braille-Aufforderungen und andere Geräte installiert, um die Sicherheit der Kinder zu erhöhen.

    Bis April 2023 haben Konsultationen zu 82 Gesetzesentwürfen mehr als 2.600 Vorschläge gebracht, davon wurden vom Nationalen Volkskongress 166 angenommen. Maßgeblich mitgewirkt hat man am e-commerce-Gesetz, am Zivilgesetzbuch, dem Gesetz über Öffentliche Bibliotheken, dem Steuergesetz über persönliche Einkommen und dem Gesetz gegen häusliche Gewalt.

    Nachdem sich die ersten 4 legislativen Kontaktstellen in Xiangyang in Hubei, Jingdezhen in Jiangxi, Lintao in Gansu und eben Hongqiao in Shanghai sehr bewährt haben, wurden diese Institutionen auf ganz China ausgeweitet. Mittlerweile gibt es landesweit mehr als 6.000 gesetzgeberische Basiskontaktstellen auf allen lokalen Ebenen, das heißt nicht nur auf Ebene des Nationalen Volkskongresses, sondern auf allen 5 Ebenen von Volkskongressen.
    Resumée

    Ich nahm von meinem Besuch in Shanghai mit, dass hier höchst engagierte Menschen tätig sind, die großes Fachwissen haben, und es als ihre Aufgabe sehen, der Bevölkerung zu helfen, das Land in Selbstverwaltung zu führen und ihre Probleme und Anliegen befriedigend zu lösen.

    Es gibt in China demokratische Strukturen und Vorgangsweisen, die im Westen vollkommen ignoriert werden. Diese Strukturen und Prozesse sind nicht perfekt, werden aber laufend verbessert.

    Auch Demokratie muss man organisieren, vor allem in einem so großen Land. Entwicklung der sozialistischen Demokratie geht in China Hand in Hand mit den großen Anstrengungen der Entwicklung der Rechtsstaatlichkeit, Abdeckung der vielfältigen Themen des Lebens und der Wirtschaft durch Gesetze und Verordnungen, Bindung der Regierungstätigkeit und Verwaltung an Gesetze.

    Mit Entwicklung der Demokratie meine ich nicht, dass China ein den westlichen Demokratien vergleichbares System anstrebt, ein System, das in immer weniger Staaten Anwendung findet und dessen Funktionalität und Ehrlichkeit sich bei Beobachtung der politischen Situation in Europa und den USA wohl ernsthaft in Frage stellen lässt. Die westlichen Staaten und ihre politischen und wirtschaftlichen Systeme stagnieren bestenfalls.

    „Demokratie ist ein universeller Wert, aber das westliche demokratische System ist keiner. Die beiden Dinge können nicht miteinander verwechselt werden“, sagte mir der international bekannte Professor der Shanghaier Fudan Universität Weiwei Zhang in einem Gespräch. So befindet sich das sozialistische China in der Entwicklung einer eigenen Form sozialistischer Demokratie, einer Mischung aus Wahldemokratie, Beratungsdemokratie und Basisdemokratie.

    #Chine #Shanghai #démocratie

  • Israël : Ronen Bar, le chef limogé du Shin Bet, met en cause Netanyahu dans une déclaration à la Cour suprême

    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250421-isra%C3%ABl-ronen-bar-le-chef-limog%C3%A9-du-shin-bet-met-en-cause-neta

    « Cette nuit-là, rien n’a été caché à l’appareil sécuritaire ou au Premier ministre »

    Ronen Bar rejette fermement les accusations de Benyamin Netanyahu selon lesquelles le Shin Bet n’a pas alerté le Premier ministre et les autres services de sécurité à temps de l’attaque du 7 octobre 2023.

    Ce jour-là, vers 3h, toutes les agences de sécurité ont reçu une alerte concernant « des préparatifs inhabituels et la possibilité d’intentions offensives de la part du Hamas » , selon le Shin Bet. Ronen Bar explique notamment comment il s’est rendu au siège du Shin Bet à 4h30, soit deux heures avant l’attaque du Hamas sur le sol israélien, et a donné des instructions pour que le conseiller militaire du Premier ministre soit informé des événements. « Cette nuit-là, rien n’a été caché à l’appareil sécuritaire ou au Premier ministre » , ajoute-t-il.

    #Israël
    #démocratie
    #fascisme

  • Historischer Moment: Was sich vor 35 Jahren im Palast der Republik ereignet hat
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/ddr-volkskammer-sternstunden-des-deutschen-parlamentarismus-im-pala

    4.4.2025 von Sabine Bergmann-Pohl, Andreas H. Apelt - Am 5. April 1990 konstituierte sich die erste frei gewählte Volkskammer der DDR. Zeitzeugen berichten von einer politischen und emotionalen Ausnahmesituation.

    Es ist bedauerlich, dass es immer Jahrestage bedarf, um uns historische Ereignisse in Erinnerung zu rufen. Noch dazu jene, die zu den glücklichsten Momenten unserer an Glück nicht so reichen deutschen Geschichte zählen. Keine Frage, die Friedliche Revolution und die Wiedervereinigung Deutschlands gehören zu diesen Glücksmomenten, die uns und unsere Geschichte wirkmächtig und nachhaltig prägen.

    Dass die Wiedervereinigung trotz aller Schwierigkeiten und Probleme glückte, und innen- wie außenpolitisch abgesichert werden konnte, mag heute kaum noch jemand bestreiten. Zu offensichtlich sind die Erfolge aus 35 Jahren erheblicher gesamtdeutscher Anstrengungen. Dazu muss man nur mit offenen Augen durch das Land gehen und sich auch erinnern wollen.

    Freilich sind wir heute wieder an einem Punkt angelangt, der dringender Reformen, aber vor allem einer Änderung unseres politischen Selbstverständnisses bedarf. Wenn wir nur ein Stück jener Aufbruchstimmung des Herbstes 1989 für die Gegenwart sichern könnten, wären wir bei der Bewältigung der anstehenden Probleme deutlich weiter.

    Es war der 5. April 1990, vor genau 35 Jahren, als sich die erste frei gewählte Volkskammer in ihrem Sitzungssaal im Palast der Republik zu ihrer Konstituierung traf. Die 400 Abgeordneten waren gute zwei Wochen vorher (18. März) geheim vom Volk gewählt worden. Das ist schon deshalb erwähnenswert, da es doch vorher keine wirkliche Wahl im Sinne des Auswählens von Kandidaten gab. Gewählt wurde im Block der sogenannten Nationalen Front. Und das nicht einmal geheim, wagte doch kaum jemand vor den Augen der staatlichen Wahlkommissionen die Kabine aufzusuchen, vorausgesetzt, es gab überhaupt eine.

    Beeindruckende Wahlbeteiligung

    Mit einer beeindruckenden Wahlbeteiligung von 93,4 Prozent bewiesen die DDR-Bürger am 18. März 1990, wie wichtig ihnen die parlamentarische Demokratie ist. Es ist ein Wert, der nie wieder erreicht wurde und zeigt, dass Politikverdrossenheit zumindest im Osten kein Thema war.

    Beachtlich ist auch das Wahlergebnis. Während die Wahlforscher der CDU 20 bis 25 Prozent prophezeiten, wurde die von Lothar de Maizière geführte Partei mit 40,8 Prozent der Stimmen die mit Abstand stärkste Kraft. Allerdings hat sie ihren Sieg den Bezirken außerhalb Berlins zu verdanken, denn in der Hauptstadt kommt sie nach der SPD und der PDS gerade mal auf Platz drei. Den zweiten Platz belegte die SPD mit 21,9 Prozent, eine Riesenenttäuschung für die junge Partei, die fest mit einem Sieg rechnete.

    Gefolgt wird die Partei von der PDS, ehemals SED, mit 16,4 Prozent. Da das Wahlgesetz keine Fünf-Prozent-Hürde vorsieht, ziehen neben den großen Parteien bzw. Wahlbündnissen (CDU 163 Sitze, SPD 88, PDS 66, Deutsche Soziale Union/DSU 25, Bund freier Bürger/BfB 21, Bündnis 90 12) auch Parteien mit neun (Demokratische Bauernpartei/DBD), acht (Grüne), vier (Demokratischer Aufbruch/DA), zwei (Nationaldemokratische Partei/NDPD) oder nur einem Abgeordneten (Vereinigte Linke und Demokratischer Frauenbund) ins hohe Haus.

    Sie bilden insgesamt sieben Fraktionen, wobei die CDU/DA-Fraktion mit 167 Abgeordneten die mit Abstand größte ist. Entsprechend stellt sie auch den Präsidenten bzw. die Präsidentin. In besagtem Fall, dank einer Verfassungsänderung, ist die Präsidentin durch den Wegfall des Staatsrats zugleich Staatsoberhaupt. Ein Umstand, der bis heute wenig bekannt ist und doch die handelnden Akteure vor neue Herausforderungen stellt.

    Letzte Wahl zur DDR-Volkskammer: Ein Insider rekapituliert das Scheitern des Demokratischen Aufbruchs
    Bekenntnis zur deutschen Einheit

    Das Ergebnis der Wahlen ist ein eindeutiges Bekenntnis zur deutschen Einheit und sozialen Marktwirtschaft, aber auch zur Fortsetzung des eingeschlagenen Demokratisierungsprozesses. Entsprechend groß ist die Erwartungshaltung.

    Der Beitrag der ersten frei gewählten Volkskammer der DDR im Prozess der Wiedervereinigung ist durch die Sitzungsprotokolle, Radio- und Fernsehaufzeichnungen oder sogar durch Fraktionsprotokolle wie die der CDU/DA-Fraktion gut dokumentiert. Allerdings spiegeln diese Dokumente nicht ansatzweise die Umstände der Arbeit, die massive Anspannung, die Hektik, die emotionalen Ausnahmesituationen, den Zeitdruck und die psychische wie physische Belastung, ja Erschöpfung der verantwortlichen Personen wider. Die Zeitzeugen werden das nicht vergessen. Das gilt für die Abgeordneten ebenso wie für die Mitarbeitenden in den Fraktionen.

    Kein Wunder, schließlich wurde das Leben fast aller DDR-Bürger über Nacht faktisch auf den Kopf gestellt. Die Geschwindigkeit der Veränderung ließ manchen kapitulieren. Dies betraf auch die neu gewählten Abgeordneten. Denn es waren Ingenieure, Pädagogen, Ärzte, Naturwissenschaftler und Theologen, die von heute auf morgen ihre Arbeitsstellen verließen, um in Berlin als Abgeordnete politische Verantwortung zu übernehmen. Die vergleichsweise jungen Mitglieder der Volkskammer (das Durchschnittsalter lag bei 41,8 Jahren) hatten keinerlei Vorbereitungszeit oder gar parlamentarische Erfahrung. Nur drei Prozent hatten der alten Volkskammer angehört.

    Gespenstische Aufmärsche

    Und das in einer historischen Ausnahmesituation. Alle waren aus einer freien Wahl hervorgegangen, von der Monate vorher noch niemand zu träumen wagte. Gerade einmal sechs Monate vor dieser Wahl feierten sich noch die SED-Machthaber mit viel Pomp selbst. Die Bilder dieser gespenstischen Aufmärsche tragen wir noch heute im Kopf. Nur wenige Wochen später ist der Spuk vorbei.

    Die Ereignisse um den 7. Oktober mit dem brutalen Vorgehen der Polizei gegen die friedlich Demonstrierenden, die Ablösung Honeckers, der Rücktritt der Regierung, der Mauerfall, der Runde Tisch, die Besetzung der Berliner Stasizentrale, die Volkskammerwahl sind nur einige Etappen der Friedlichen Revolution. Sie sind Ausdruck des Veränderungswillens der Gesellschaft und des Wunschs nach demokratischer Selbstbestimmung im besten Sinne. Es waren die Menschen, die sich in besonderer Weise politisierten, eigene Vorstellungen in die Debatten einbrachten, kurzum die Chance zur Freiheit nutzten, den offenen Dialog forderten und sich für eine demokratische und gerechte Gesellschaft einsetzten.

    Die Arbeit der Volkskammer, ganz im Sinne des Souveräns, war eine Sternstunde in der Geschichte des deutschen Parlamentarismus. Die letzte Wahlperiode der Volkskammer war zugleich die kürzeste und für die Abgeordneten härteste parlamentarische Bewährungsprobe. Mit 164 Gesetzen, drei Staatsverträgen und 93 Beschlüssen war der Umfang der Arbeit gewaltig. Die Zahl der Probleme aber auch.

    Dazu kamen äußerst miserable Arbeitsbedingungen. Es fehlten Büros, Telefone und andere technische Hilfsmittel. Selbst die Übernachtungsmöglichkeiten für die Abgeordneten waren begrenzt, sodass ein Bettenhaus des Ministeriums für Staatssicherheit in der Berliner Ruschestrasse den Abgeordneten zur Verfügung gestellt werden musste. Der Unmut der Abgeordneten, ausgerechnet hier zu wohnen, lässt sich nachvollziehen. Um diese Probleme schnell zu lösen, wurde eigens ein Vizepräsident eingesetzt.

    Ohnehin war das Arbeitspensum enorm und nicht mit der Arbeit der alten Volkskammer zu vergleichen. Denn während diese zwei- bis dreimal im Jahr tagte, kam das neue Parlament fast täglich zusammen. Manchmal wurde auch Sonnabend oder Sonntag gearbeitet. Es war ein Arbeitsparlament, das sich durch ungeheuren Fleiß auszeichnete, egal auf welcher Seite die Parlamentarier standen. Die Volkskammer war eine Schnittstelle von stets präsenter, längst nicht überwundener Vergangenheit, täglichen Herausforderungen und zu lösenden Zukunftsfragen. Allein das Präsidium, von der Mehrzahl der verbliebenen Mitarbeiter der alten Volkskammer oder des Staatsrates loyal unterstützt, hatte vor und hinter den Kulissen Mühe, einen Überblick zu behalten. Ungewöhnliche Aufgaben verlangten Geschick und Kreativität.

    Dies war auch nötig, glich doch das Hohe Haus nicht selten einem Hexenkessel. Hier kochten zuweilen die Emotionen von höchst eigensinnigen, von sich stets überzeugten, politisch hoch motivierten und zuweilen mit dem Kopf durch die Wand gehenden Abgeordneten. Doch waren auch die Debatten von großer Sachlichkeit bestimmt. Das machte die Sitzungen interessant und für die Zuhörerschaft reizvoll.

    Ohnehin sorgte die Liveübertragung der Sitzungen im Fernsehen für ein hohes Maß an Transparenz. Das führte dann allerdings auch zu Fernsehbildern eines leeren Plenarsaales. Dies war etwa Sitzungspausen geschuldet, weil politische Entscheidungen in den Fraktionsräumen vorbereitet wurden. Die Folge war sofort öffentliche Kritik, wobei die Kritiker unterstellten, dass die Abgeordneten ihre Arbeit vernachlässigten oder Geld fürs Nichtstun bekämen. Fairerweise ist zu erwähnen, dass es ebenso viel öffentliches Lob für die Arbeit gab und bis heute gibt.
    Die europäische Nachkriegsordnung besiegelt

    Geprägt hat das Parlament vor allem die Aufgabe, den Demokratisierungsprozess im Land voranzutreiben, einen Unrechtsstaat in einen Rechtsstaat zu überführen und damit die Voraussetzung zur staatlichen Einheit Deutschlands zu schaffen. Dazu zählten die parlamentarische Begleitung der Verhandlungen zur deutschen Einheit (Ausschuss Deutsche Einheit), das Gesetz zur Änderung und Ergänzung der Verfassung der DDR, in dem sich die DDR zu einem „freiheitlichen, demokratischen, föderativen, sozialen und ökologisch orientierten Rechtsstaat“ bekannte, die Erklärung zur Garantie der polnischen Westgrenze, die Verabschiedung der „Währungs- Wirtschafts- und Sozialunion“, das „Ländereinführungsgesetz“, das „Gesetz über die Wahlen zu den Landtagen“ und natürlich der Beschluss über den „Beitritt der Deutschen Demokratischen Republik zum Geltungsbereich des Grundgesetzes der Bundesrepublik Deutschland gemäß Artikel 23 des Grundgesetzes mit Wirkung vom 3. Oktober 1990“.

    Mit der Schlussabstimmung über den „Einigungsvertrag“ am 20. September nahmen die Abgeordneten auch den Bericht des Ministerpräsidenten über das Ergebnis der „2 + 4 Verhandlungen“ zur Kenntnis. Dieser besiegelte bekanntlich die europäische Nachkriegsordnung. Ein nicht unwichtiger Aspekt der Arbeit der Volkskammer war die Aufarbeitung und Sicherung der Dokumente und Akten der Staatssicherheit.

    Mit der 38. Sitzung am 2. Oktober 1990 beendeten die Abgeordneten ihre Tätigkeit. Eine Tätigkeit, die allein das Ziel hatte, einen Staat und sich selbst so schnell und gründlich wie möglich abzuschaffen. Anders gesagt, es galt, das eigene Wirken möglichst unumkehrbar zu beenden.

    Die Wiederherstellung der deutschen Einheit machte alle 400 Abgeordneten der Volkskammer überflüssig. Das entbehrt nicht einer gewissen Ironie, die den Umständen der Zeit geschuldet war. Heute würde sich wohl kaum ein Abgeordneter finden, der einen sicheren Arbeitsplatz aufgibt, um sich dann in einem Parlament – möglichst schnell – überflüssig zu machen.

    Bedeutende historische Leistung

    Die Abgeordneten der Volkskammer haben diese Bürde ebenso getragen, wie sie die hohe politische Verantwortung getragen haben. Sie haben nach Kräften versucht, den an sie gestellten Anforderungen gerecht zu werden. Die Unsicherheit über die gemeinsame Zukunft konnten sie allerdings in dieser kurzen Zeit den Menschen in der dem Untergang geweihten DDR nicht nehmen. Es wäre auch ein Irrglaube gewesen. Denn selbst heute, 35 Jahre später, diskutieren wir noch immer über Ost- und West-Probleme, haben Bücher Konjunktur, die Vorurteile bedienen und gegenseitige Vorbehalte schüren. Zuweilen wird man, trotz vieler vorzeigbarer Erfolge, das Gefühl nicht los, die Mauer stünde noch.

    Was also bleibt vom Wirken dieser frei gewählten Volkskammer? Es bleibt eine bedeutende historische Leistung und ein bemerkenswertes Stück deutscher Parlamentsgeschichte, die den Gesamtprozess der Wiederherstellung der staatlichen Einheit Deutschlands begleitet, befördert und demokratisch legitimiert hat. Ohne die konkreten gesellschaftlichen Bezüge außer Acht lassen zu wollen, stellt sich das Jahr 1990 würdig in die Reihe der herausragenden Daten der deutschen Demokratie- und Parlamentsgeschichte von 1848, 1919 und 1949.

    Die historische Bedeutung dieser am 18. März 1990 frei gewählten Volkskammer liegt aber auch in der Bereitschaft vieler Menschen, politische Verantwortung zu übernehmen und diese mit aller Konsequenz zu tragen. Das ist, wie wir wissen, leider nicht mehr selbstverständlich.

    Sabine Bergmann-Pohl ist Ärztin. Als Politikerin war sie Präsidentin der frei gewählten Volkskammer der DDR, daraufhin Bundesministerin für besondere Aufgaben im Kabinett Helmut Kohl und später Parlamentarische Staatssekretärin beim Bundesminister für Gesundheit.

    Andreas H. Apelt ist promovierter Politikwissenschaftler, Publizist und Schriftsteller. Im Jahr 1989 war er Mitbegründer der oppositionellen Vereinigung Demokratischer Aufbruch und des ersten gesamtdeutschen Vereins Deutsche Gesellschaft e.V.

    #Allemagne #histoire #DDR #démocratie

  • Mafias et pouvoir. XIXe-XXIe siècles

    La mafia naît sur les décombres du « #régime_féodal » mais c’est avec l’avènement de la démocratie et du #capitalisme qu’elle connaît son essor. En #Italie, elle s’enracine très tôt et doit sa prospérité à des « pactes scélérats » passés avec une fraction de l’#élite politique et sociale.
    Le présent livre reconstitue l’#histoire de ces #sociétés_secrètes et de leur expansion à travers le continent européen. Il visite leur berceau et en retrouve les premiers acteurs, aristocrates véreux, fermiers parvenus, tueurs à la botte… Il interroge les accointances de ces « #sectes_criminelles » avec la démocratie naissante et les suit dans leur conquête de l’Amérique. Il révèle aussi l’échec du #fascisme à éradiquer cette plaie mafieuse. Avec la #guerre_froide, on découvre la mutation affairiste des #réseaux_mafieux et leurs méthodes pour parasiter l’#économie_libérale. C’est l’époque de l’explosion du #trafic_de_drogue et des #paradis_fiscaux, où se côtoient boss criminels, hommes politiques, industriels et financiers. Avec la chute du Mur, de nouvelles nébuleuses se font jour en Europe, y compris en France, qui utiliseront ce « modèle ».
    Le phénomène mafieux n’est pas consubstantiel à la démocratie, écrit #Jacques_de_Saint_Victor, et pas davantage au capitalisme ; mais il est le mieux à même de tirer profit des insuffisances de l’une et de l’autre.

    https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782073098870-mafias-et-pouvoir-xixe-xxie-siecles-jacques-de-sa
    #mafia #histoire #démocratie #livre #féodalisme

    • Cette décision majeure bouscule le paysage politique français. Elle intervient quelques jours à peine après le réquisitoire du Parquet national financier qui a demandé sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy pour « corruption, association de malfaiteurs, recel de détournement de fonds publics et financement illicite de campagnes électorale » dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007

      En ouverture, cette bouse quitte le tribunal avant même le verdict ah ah ah, pour signifier l’illégitimité de celui-ci , outragée car « la république c’est moi », dans 5 minutes).

      La cheffe du premier parti de France condamnée (sans trop de ménagement).
      Un président récent contre qui 7 ans de prison sont requis.

      #politique #institutions #démocratie (en ruine, en route vers la déchèterie, ou en marc he -avanti - vers le fascisme, cf. La manière dont les procès intentés à Trump ont pu lui servir d’appui)

      On fait revivre une fiction, parfois utile, la #séparation_des_pouvoir (il doit pas y avoir d’expression usuelle en Russie pour ça, c’est le côté attardé en avance du pays).

      original : nos journalistes républicains sont tous en vert

      drolatique : un choix d’extraits de vidéos tévé de MLP (celui de 2013 est si adapté qu’on dirait une prophétie auto-réalisatrice : inéligibilité définitive pour tout délit)

      et les couillons de médiapart, toujours occupé à défendre la survie (républicaine, voire vaguement sociale), de dire « justice qui serait politique » avec dédain, en attribuant à MLP et RN une telle vue, qui ne peut être qu’illégitime (puisque c’est elle qui le dit).

  • Serbie : début de construction d’un pouvoir populaire autonome ?
    https://ricochets.cc/Serbie-debut-de-construction-d-un-pouvoir-populaire-autonome-8283.html

    En Serbie de assemblées populaires autonomes se multiplient, sur fond de manifs et de traque des élus du pouvoir central. De grosses protestations ont lieu aussi dans d’autres pays de la région. Est-ce que ça va tourner court en Serbie comme « Nuit Debout » en France ? Ou est-ce que les peuples serbes vont persévérer, bloquer l’économie pour faire chuter le régime, éviter les mirages d’un changement de gouvernement avec nouvelles élections ? SERBIE : L’AUTO-ORGANISATION DE LA REVOLUTION (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements..., Démocratie directe, communes libres...

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Démocratie_directe,_communes_libres...

  • Beginn der Finanzdiktatur März 2025
    https://overton-magazin.de/top-story/beginn-der-finanzdiktatur-maerz-2025

    Cet auteur considère le vote des emprunts de guerre illimités ( Sondervermögen , une création linguistique digne d’Orwell) comme le début d’une dictature de la finance et la fin de la démocratie allemande. Soit, mais la démocratie ouest-allemande n’a jamais dépassé le stade de bac à sable et ne s’est jais émancipée de la tutelle des impérialistes vainqueurs des la deuxième guerre mondiale et de leurs camarades allemands. Le peuple souverain n’a jamais pris les rênes de l’état ouest-allemand.

    23.3.2025 von Rob Kenius - Zwei aufeinanderfolgende Psychosen.

    Nach der sogenannten Pandemie, wo Regierende und Medien in Resonanz und gegenseitiger Bestätigung ihr Denken so weit von der Realität entfernt hatten, ist die jetzige Kriegs-Hysterie ein weiterer krasser Fall von Realitätsverweigerung derjenigen, die das Sagen in der Öffentlichkeit haben. Gemeinsam ist die Verschwendung von hunderten Milliarden an Euros, die der Allgemeinheit gehören. Doch die Kriegshetze gegen Russland hat eine tiefere Dimension und birgt eine Todesgefahr, gefährlicher, als die Pandemie je gewesen ist. Es handelt sich nämlich nicht um eine Atemwegserkrankung, sondern um Krieg in Europa.

    Diesen beiden Psychosen ist gemeinsam das permanente Schüren von Angst vor einer eingebildeten Gefahr. Doch die Maßnahmen dagegen waren, abgesehen von Impfschäden, im Fall von Corona, erst einmal nur falsch und unwirksam, im Falle der Kriegs-Hysterie aber sind die Maßnahmen mit Sicherheit genau so tödlich wie die angebliche Bedrohung, gegen die sie gerichtet sind: Rüstung, Lieferung und Einsatz von Waffen für hunderttausende Tote und dazu Geld im Billionenbereich, um Krieg anzuheizen und zu verlängern, bis in eine aussichtslose Zukunft.

    Was jetzt im März 2025 in Deutschland geschieht, ist nicht die Schuld einer durchgeknallten Regierung; denn eine Regierung existiert zur Zeit nicht, es ist das Totalversagen unseres Systems der parlamentarischen Parteiendemokratie. Gerade haben wir gewählt und die Gewählten und Abgewählten sind sich mit ihren Parteiführungen einig, ohne Rücksicht auf Wahlergebnisse und die demokratischen Spielregeln, das Land unter Einsatz von Unmengen an Geld, in eine Militärmacht umzustrukturieren.

    Das ist, wohlgemerkt, nicht die Entscheidung einer Regierung, sondern es sind 513 von 720 Abgeordneten des Bundestages und die Parteimächtigen von drei Parteien, CDU, SPD und Grüne, die so entschieden haben, obwohl sie nicht einmal miteinander regieren und keine gemeinsame Verantwortung tragen. Es gab drei Gegenstimmen in den Reihen der Parteien, die dafür gestimmt haben und die sollen hier namentlich genannt sein: Mario Czaja (CDU), Jan Dieren (SPD), Canan Bayram (Grüne).

    Diese Finanzentscheidungen von jahrzehntelanger Tragweite, während des Interregnums zwischen dem 20. und 21. Bundestag, bedeuten den Untergang der parlamentarischen Parteien-Demokratie in der Bundesrepublik Deutschland. Es ist der Beginn einer Finanzdiktatur.

    Finanzdiktatur bedeutet, die parlamentarische Demokratie wird ersetzt durch das Diktat einer Finanzmacht, die mit der Verfügung über viele hundert Milliarden Euro ermächtigt worden ist, über die Zukunft Deutschlands als Militärmacht zu bestimmen. Das erinnert fatal an das Ermächtigungsgesetz vom 23. März 1933.

    Rob Kenius betreibt die systemkritische Webseite https://kritlit.de und den Podcast „9min Denksport“, der das Finanzsystem erklärt. https://kritlit.de/ton/9min.htm. Auf spotify: https://open.spotify.com/show/1l0nCpNcXZmfAIMjwB0tOK

    #Allemagne #démocratie #guerre #wtf

  • Zéro artificialisation nette : un objectif en péril - AOC media
    https://aoc.media/opinion/2025/03/19/zero-artificialisation-nette-un-objectif-en-peril/?loggedin=true

    Le lundi je vote une loi
    Le mardi je mets en place des exceptions
    Le mercredi je vote une nouvelle loi pour annuler la première loi jugée trop woke, trop écologiste
    Et si ça ne suffit pas, je fais des décrets élargissant le champ des exceptions.

    Pas forcément besoin de traverser l’Atlantique pour comprendre que la démocratie est en danger. Et que les droits acquis ne sont jamais vraiment acquis.

    Il faut sauver le ZAN. Alors que l’ensemble des groupes politiques se targuent de vouloir lutter contre l’artificialisation des sols, les attaques concernant l’objectif du Zéro artificialisation nette se multiplient. Depuis 2024, pas moins de 5 initiatives législatives intégrant des dispositions qui le videraient de sa substance ont vu le jour – et rencontrent une opposition bien trop faible.

    #Artificialisation #Démocratie

  • Tunesien : Demokratie oder Wirtschaftsliberalismus
    https://www.rosalux.de/news/id/53210/tunesien-demokratie-oder-wirtschaftsliberalismus

    12.3.2025 von Amal Trabelsi - Das Land galt als «Leuchtturm der Demokratie», doch damit ist es längst vorbei.

    Lange galt Tunesien, das im «Arabischen Frühling» seinen langjährigen Diktator Ben Ali gestürzt hatte, als «Leuchtturm der Demokratie». Doch damit ist es inzwischen vorbei. Denn der 2019 gewählte Präsident, Kais Saied, hat die Institutionen der Demokratie schrittweise ausgehöhlt und seine Alleinregierung befestigt. Wie konnte es dazu kommen?
    Aufbruch in die Demokratie

    Als sich am 17. Dezember 2010 in Sidi Bouzid der junge Straßenhändler Mohamed Bouazizi aus Protest gegen die Schikane der Polizei in Brand setzte, löste dieser Schritt ein politisches Erdbeben aus. Innerhalb weniger Wochen wurde eines der bis dahin stabilsten Regime der Region gestürzt.

    Dabei richtete der Aufstand sich nicht nur gegen die Diktatur, sondern auch gegen die soziale Ungerechtigkeit im Land. Steigende Arbeitslosigkeit, die vor allem im Landesinneren grassierende Armut und eine weithin sichtbare Konzentration von Reichtum und Ressourcen in den Händen der Eliten – und insbesondere im Umfeld des Präsidenten – brachten das Fass zum Überlaufen. Als Ben Ali nach 23-jähriger Herrschaft am 14. Januar 2011 das Land verließ, war die Hoffnung groß, dass der Umsturz zu Demokratie und sozialer Gerechtigkeit führen werde.

    Und in der Tat konnte die Revolution anfangs durchaus Erfolge vorweisen. Die neue Verfassung galt als progressivste in der arabischen Welt, und die 2014 nach ihrer Verabschiedung stattfindende Parlamentswahl verlief frei und fair. Auch in der Meinungs- und Assoziationsfreiheit wurden mit der Pressefreiheit, der Anerkennung konkurrierender Parteien und der Gründung zahlreicher zivilgesellschaftlicher Organisationen große Fortschritte erzielt. Die breite Beteiligung der Bevölkerung am politischen Prozess zeigte eindrucksvoll auch das sogenannte nationale Quartett, das aus dem Gewerkschaftsdachverband, dem Industrie- und Handelsverband, der Tunesischen Liga für Menschenrechte und der Vereinigung der Rechtsanwälte bestand. Der gesellschaftliche Einfluss dieses Quartetts war von entscheidender Bedeutung für den Übergang zur parlamentarischen Demokratie.
    Die unvollendete Revolution

    Doch die Revolution blieb sozial unvollendet. Der Soziologe Mouldi Guessoumi, der mit seiner Studie «Die Gesellschaft der Revolution und der Postrevolution» die beste Untersuchung der zeitgenössischen tunesischen Gesellschaft vorgelegt hat, erkannte den Grundfehler des Transformationsprozesses in der fatalen Annahme, der Aufbau der Demokratie werde quasi automatisch die wirtschaftliche Entwicklung beflügeln. Das aber war mitnichten der Fall, im Gegenteil.

    In der Praxis bedeutete dies, dass sich trotz der gewonnenen bürgerlichen Freiheiten kaum etwas an den materiellen Lebensbedingungen der Menschen änderte – jedenfalls nicht zum Besseren. Hohe Inflationsraten, steigende Lebenshaltungskosten und die Krise wichtiger Wirtschaftszweige – darunter des Tourismus – verstärkten vielmehr die Arbeitslosigkeit, Armut und Perspektivlosigkeit. Bereits im Januar 2016 warnte das Tunesische Forum für soziale und wirtschaftliche Rechte vor einem «sozialen Tsunami».

    Während die politische und wirtschaftliche Macht sich weiterhin im Küstenstreifen um Tunis, Sfax und Sousse konzentrierte, blieben andere Regionen von Armut und staatlicher Vernachlässigung geprägt. Den zahlreichen sozialen Protesten, die hier stattfanden, schenkte man in der Hauptstadt nur wenig Beachtung.

    Besonders hart getroffen von der wirtschaftlichen Misere wurde die Jugend des Landes. Denn die explodierende Arbeitslosigkeit betraf viele junge und oftmals gut ausgebildete Tunesier*innen. Sie waren die Ersten, unter denen sich Desillusionierung breitmachte.

    Hinzu kam, dass auch die Bekämpfung der Korruption – eine der Hauptforderungen der Revolution – scheiterte. Halbherzige Versuche, Personen aus dem Umfeld Ben Alis zur Rechenschaft zu ziehen, führten letztlich nur dazu, dass sich die Netzwerke der Korruption umorganisierten. Den Reichtum des Landes teilten die Eliten weiterhin unter sich auf.

    Im Ergebnis führten die ungelösten Probleme zum massiven Vertrauensverlust des politischen Systems und seiner Akteure.

    Nach 2011 hatte sich zunächst die gemäßigt islamistische Partei Ennahdha des Zuspruchs vieler Tunesier*innen erfreut, was nicht zuletzt auf ihre islamisch-konservative Vorstellung von sozialer Gerechtigkeit zurückging. Da die Partei sich aber zugleich dem Wirtschaftsliberalismus verschrieb, blieb von sozialer Politik nicht viel übrig.

    Die säkulare Partei Nidaa Tounes, die 2014 stärkste Fraktion im Parlament wurde, berief sich auf die «goldene Zeit» Tunesiens in den Jahren nach Erlangung der Unabhängigkeit, als der Staat in Bildung, Gesundheit und Infrastruktur investierte und sozialer Aufstieg noch möglich war. Aber in der Regierungspraxis tat auch diese Partei kaum etwas gegen die soziale Verelendung vieler Bürger*innen.

    Tragischerweise gelang es der tunisischen Linken nicht, mit konkreten, greifbaren Konzepten die Rivalität der beiden großen Parteien auszunutzen. Sie errang zwar mit der Volksfront, einem Bündnis linker Parteien und Organisationen, bei der Parlamentswahl 2014 immerhin 15 Sitze, war jedoch zu sehr mit ihrer ideologischen Gegnerschaft zum politischen Islam und ihren internen Konflikten beschäftigt, als dass sie eine politische Alternative hätte sein können.

    Die Selbstdemontage der Parteien unterschiedlicher Couleur führte dazu, dass Kritik an der Politik sich zunehmend außerhalb der Institutionen des Systems artikulierte. Der Frust der Bevölkerung traf aber auch Gewerkschaften, Medien und zivilgesellschaftliche Organisationen.
    Der Aufstieg von Kais Saied

    Als nach dem Tod von Präsident Béji Caid Essebsi im Sommer 2019 Neuwahlen ausgerufen wurden, war das institutionelle Gefüge daher bereits erschüttert. Der ultrakonservative Kais Saied war ein politischer Außenseiter, der keiner Partei angehörte und vor seiner Kandidatur lediglich als Dozent für Verfassungsrecht in Erscheinung getreten war. Kritik an der Verfassung und den staatlichen Institutionen sowie seine Befürwortung der Todesstrafe und Polemik gegen die Zivilgesellschaft trafen in der desillusionierten Wählerschaft auf offene Ohren.

    Als Präsidentschaftskandidat erklärte Saied offen, die bestehenden Institutionen nicht reformieren, sondern durch neue Strukturen ersetzen zu wollen. Dieser radikale Vorschlag weckte bei vielen Menschen die Hoffnung, die in ihren Augen «gekaperte Revolution» doch noch zurückerobern zu können.

    Saied versprach allen das, was sie hören wollten – von eher linken Forderungen wie jene nach sozialer Gerechtigkeit und Umverteilung bis hin zu religiös-konservativen Vorschlägen zu Geschlechter(un)gleichheit oder nationaler Identität. Dieser Ansatz ermöglichte ihm die Mobilisierung ganz unterschiedlicher Bevölkerungsgruppen.

    In erster Linie aber mobilisierte Saied ganz gezielt jene, die sich als Verlierer der Revolution sahen: die Jugend und die Protestbewegungen. Frühzeitig sicherte er sich die Unterstützung der «Bewegung der Jugend Tunesiens», die – wie Saied – offen erklärte, das politische System ersetzen zu wollen. Für sie war Saied die letzte Hoffnung der Revolution. Dass in der zweiten Runde der Präsidentschaftswahl 90 Prozent der 18- bis 25-jährigen Wähler*innen für Saied stimmten, bewies den Erfolg der Mobilisierung.

    Die zweite Strömung bildeten die Protestbewegungen, die sich in den Jahren nach der Revolution gegründet hatten. Ihnen ging es vor allem um die gerechtere Verteilung der finanziellen Ressourcen zwischen den Regionen. Ein Großteil dieser Bewegungen votierte ebenfalls für Saied.

    Die dritte Gruppe, die Saieds Kandidatur unterstützte, war das «Bündnis der Würde». Diese Partei war aus den – aufgrund ihrer Radikalisierung gerichtlich aufgelösten – «Ligen zum Schutz der Revolution» hervorgegangen und stimmte mit Saied darin überein, einen auf der Scharia basierenden Staat schaffen zu wollen.

    Die breite Unterstützung zeigt, dass das Feld für den Aufstieg Saieds bereits bestellt war. Er gewann denn auch die Stichwahl im Oktober 2019.
    Der Staatsstreich

    Die Parlamentswahl 2019 hingegen brachte eine äußerst fragmentierte Legislative hervor, deren Handlungsfähigkeit durch andauernde Konflikte und Blockaden immer weiter untergraben wurde. Das spielte Saied in die Karten.

    Nach landesweiten Proteste gegen die Regierung wagte der Präsident unter Berufung auf den Notstandsartikel 80 der tunesischen Verfassung dann am 25. Juli 2021 den Staatsstreich. Dieser Schritt traf zunächst auf breite Zustimmung in der Gesellschaft, während die Parteien, Gewerkschaften und Zivilgesellschaft regelrecht überrumpelt wurden und sich über das weitere Vorgehen heillos zerstritten.

    Nun begann Saied seinen Durchmarsch durch die Institutionen. Zwei Monate nach dem Putsch setzte er die Verfassung de facto außer Kraft, löste das Parlament auf und ließ Politiker*innen aus allen politischen Lagern verhaften oder anderweitig juristisch verfolgen. Auch Medien und Justiz unterstellte Saied seiner Kontrolle. Anschließend ließ der Präsident seine weitreichenden Kompetenzen in einer neuen Verfassung festschreiben, die im Juli 2022 in einem Referendum angenommen wurde.

    Angesichts der sozialen und politischen Misere, in der sich Tunesien befindet, überrascht es nicht, dass breiter Widerstand gegen Saieds Errichtung einer Diktatur ausblieb. Die Verbindung von parlamentarischer Demokratie und Wirtschaftsliberalismus hatte sich in dem von weit verbreiteter Armut geprägten Land als überaus fragil erwiesen. Zudem hat das vom Saied-Regime geschaffene Klima der Angst kritische Stimmen weitgehend zum Schweigen gebracht. Vor dem Zorn des Präsidenten sind selbst enge Verbündete nicht sicher, wie die häufigen Umbesetzungen politischer Posten belegen.

    Erschwerend hinzu kommt, dass das europäische Ausland sich rasch mit Saieds Diktatur arrangierte, weil man die Chance witterte, den tunesischen Präsidenten zur Abwehr der Migration nach Europa nutzen zu können. Geld gegen Migrationsabwehr, lautete der Deal.

    Für seine Anhängerschaft markierte der Staatsstreich die lang erwartete Kurskorrektur einer Revolution, die vom richtigen Pfad abgekommen sei, für seine Kritiker*innen hingegen bedeutet Saied das Ende von Revolution und Demokratie. Doch die eigentliche Herausforderung für Kais Saied beginnt jetzt erst. Denn fest steht, dass der Präsident künftig daran gemessen wird, ob er langfristige Probleme zu lösen und vor allem die tunesische Wirtschaft wieder voranzubringen vermag. Daran aber bestehen erhebliche Zweifel.

    Dieser Text erschien zuerst in «nd.aktuell» im Rahmen einer Kooperation mit der Rosa-Luxemburg-Stiftung.

    #Tunisie #démocratie #printemps_arabe #auf_deutsch

  • Keine Wahl
    https://www.unsere-zeit.de/keine-wahl-5-4801348

    Le gouvernement allemand prépare un coup d’état qui ressemble aux nominations de gouvernements sans majorité parlementaire en France. Les élus du dernier Bundestag dont le mandat vient d’être remplacé par celui des nouveaux élus sont appellés par le gouvernement à voter pour une modification de la constitution qui doit permettre aux dirigeants d’emprunter des sommes illimitées pour l’armement.

    Ceci est l’énième preuve pour le constat que nous vivons dans un état démocratique sans démocratie. Les décisions importantes y sont prises par les élites et octroyés au peuple par une série de rituels magiques sans importance de fait.

    Ils veulent la guerre et ils l’auront. Le peuple-bétail sera envoyé à l’abattoir comme en Russie et en Ukraine, comme en 14-19 et 39-45. Vous allez bientôt y assister si vous faites partie des heureux qui ne seront pas contraints de verser leur sang au service du capital.

    14.5.2024 von Ralf Hohmann - Schnelle Grundgesetzänderung soll Kriegskurs auf Jahre festlegen – und die Regierung von den Bürden des Wahlergebnisses befreien

    Stell dir vor, wir sind im Krieg, und wir erkennen es nicht“, alarmiert die Bundesakademie für Sicherheitspolitik in ihrem frischen Arbeitspapier zur dramatischen Lage in Deutschland und vermeldet historisch einzigartige Entscheidungen: „Die neue Bundesregierung wird die erste sein, die sich von Beginn an auf eine vermutlich epochale Dauerkrise für die europäische Sicherheit ausrichten muss.“ Da irrt sich die Bundesakademie. Das Ganze hatten wir schon einmal.

    Vor 27 Jahren, am 16. Oktober 1998, kam der Bundestag im Bonner Wasserwerk zu einer Sondersitzung zusammen, um erstmals seit Bestehen der Bundesrepublik über einen Kriegseinsatz deutscher Soldaten zu entscheiden. Die neugewählte Regierung war noch nicht im Amt, wie heute auch war keine Zeit für lange Debatten. Damals der Krieg gegen Serbien, jetzt müssen hunderte Milliarden für den nächsten Feldzug, diesmal gegen Russland, her. Und um die freizumachen, brauchen Friedrich Merz (CDU) und Lars Klingbeil (SPD) eine Grundgesetzänderung, sprich: eine Zweidrittelmehrheit.

    AfD und die Partei „Die Linke“ haben durch ihre am 11. März beim Bundesverfassungsgericht eingereichten Eilanträge signalisiert, ab der Konstituierung des neuen Bundestags am 23. März für dieses Vorhaben nicht zur Verfügung stehen zu wollen. Auch die FDP, zwar auch kriegstüchtig, aber in Treue fest zur Schuldenbremse, hat abgewinkt. Bis zu den geplanten Sondersitzungen setzt Merz, um die Milliarden für die Kriegstüchtigkeit zu retten, auf verstärktes Liebeswerben gegenüber den Grünen. Erst kokettierten sie ein bisschen mit ihrer „staatspolitischen Vernunft“, um dann am vergangenen Sonntagabend beim Rendezvous mit den Fraktionsspitzen von Union und SPD zu beweisen, dass für Tod und Waffen noch viel mehr Geld losgeschlagen werden muss. Die von Schwarz-Rot angestrebten Kriegskredite seien noch zu mickrig, „der Begriff der Verteidigungsausgaben dort zu eng gefasst“, als dass er die „drängenden Fragen im Bereich Gesamtverteidigung und sicherheitspolitischer Aufgaben“ lösen könnte, heißt es in einem eilig zusammengezimmerten Gesetzentwurf der grünen Bundestagsfraktion.

    Ungerecht, wie Merz hier kritisiert wird, wo er doch bereits dafür gesorgt hat, dass nicht nur die 500 Milliarden Euro für die Bundeswehr, sondern auch der Großteil der 400 Milliarden Euro für das avisierte „Sondervermögen Infrastruktur“ in das Projekt „NATO-Drehscheibe Deutschland“ fließen sollen. Die Pläne für den ostwärts gerichteten Ausbau der NATO-Kerosin-Pipeline (Kosten 21 Milliarden Euro) liegen schon fertig in der Schublade. Genauso wie die Pläne zum panzergerechten Ausbau des West-Ost-Schienennetzes einschließlich der Brücken und Trassen bis zur polnischen Grenze.

    Gerade hat das Bundesamt für Infrastruktur, Umweltschutz und Dienstleistungen der Bundeswehr (BAIUDBw) mit Rheinmetall eine Rahmenvereinbarung für mehrere Jahre getroffen. Rheinmetall hat als erster „industrieller Partner im Rahmen des Operationsplans Deutschland“ den Militär-Logistik-Bereich für sich entdeckt und sorgt für den Aufbau von „Sammelräumen“ an den „Marschrouten“.

    Im ekstatischen Kriegsgeheul der bürgerlichen Journaille gehen die kritischen Stimmen der Verfassungsrechtler fast unter. Die weisen darauf hin, dass der Merzsche Husarenritt nur noch Spott und Hohn für die letzten Reste des bürgerlichen Parlamentarismus übriglasse. Das Grundgesetz enthält zwar keine Regelung über die Kompetenzverteilung zwischen altem und neugewähltem Parlament – in Artikel 39 Absatz 1 Grundgesetz (GG) steht nur der lapidare Satz, dass die Wahlperiode des alten Bundestages mit dem Zusammentritt des neuen endet. Das in Artikel 20, Absatz 2, Satz 1 GG niedergelegte „Demokratieprinzip“ gebiete aber, wenigstens die Entscheidung des Wählers zu achten, und der habe sicherlich nicht gewollt, dass abgewählte Abgeordnete Milliardenschulden für Kriegszwecke bis weit in die Zukunft hinein zustimmen.

    Dass das Verfassungsgericht auf den „Wählerwillen“ setzt, wäre allerdings neu. Wie heißt es doch in der Verfassungsgerichtsentscheidung zum NATO-Doppelbeschluss vom 18. 12. 1984 so anschaulich: Es obliegt „der außen- und verteidigungspolitischen Beurteilungs- und Handlungsmacht der Exekutive, solche Lagen, Entwicklungen und Risiken zu beurteilen und Entscheidungen zu treffen“. Fragen über Krieg und Frieden klärt die Regierung, nicht das Wahlvolk.

    #Allwmagne #société_du_spectacle #guerre #parlement #démocratie #dictature

  • Weltweites Phänomen: Warum NGOs immer mehr unter Druck geraten
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/weltweites-phaenomen-warum-ngos-immer-mehr-unter-druck-geraten-li.2

    Greenpeace-Protest vor dem Brandenburger Tor: Paul Zinken

    16.3.2025 von Achim Brunnengräber - Die organisierte Zivilgesellschaft ist autoritären Regimen schon lange ein Dorn im Auge. Wie sieht es in demokratischen Systemen aus?

    Nicht-Staatliche-Organisationen (NGOs, Non-Governmental-Organizations) und ihre globalen Netze entstehen oft aus einer latenten Empörung gegen gesellschaftliche Missstände oder machtförmige, staatliche Verhältnisse. Durch ihre organisierten Strukturen können sie langsam oder auch plötzlich zum politischen Protest mobilisieren, vor dem die Herrschenden und politischen Entscheidungsträger durchaus Respekt haben. Große Mobilisierungswellen und Demonstrationen sind von den Machthabern ungern gesehen, weil sie deren politischen Ziele unterlaufen könnten. Entsprechend groß ist der Gegenwind, den NGOs zu spüren bekommen; insbesondere dann, wenn der Protest wirkmächtig wird - und sich etwa in Wahlergebnissen niederschlagen könnte.

    Die Empörten sind aber auch permanent mit den Zwängen der gesellschaftlichen Verhältnisse konfrontiert, in denen sie sich bewegen. Mehr Liberalismus etwa bedeutet für NGOs, dass ihr Bewegungsspielraum und der Kreis der Adressaten ihrer Politik größer werden; weniger davon bedeutet, dass sie sich verstärkt auf kleinteilige, praktische Programme konzentrieren. Wenn auch diese Programme unter Druck geraten, etwa indem ihnen die Legitimation oder Gemeinnützigkeit abgesprochen werden oder die staatliche Unterstützung eingestellt wird, steht nicht nur die politische Idee der Zivilgesellschaft infrage, sondern ein wesentlicher Grundpfeiler, auf dem die wehrhafte Demokratie beruht.

    Der Kampf für soziale und ökonomischer Gerechtigkeit, für Ökologie und Nachhaltigkeit oder neuen Lebensstilformen sind ebenso wie die außerparlamentarische Kontrolle von Macht und Herrschaft eine Kernaufgabe der Zivilgesellschaft, die aus gutem Grund nicht den inhaltlichen Logiken von Staat und Markt folgen. NGOs als Teil der Zivilgesellschaft stellen politische wie moralische Forderungen auf und vertreten dem Anspruch nach öffentlichen Anliegen, die über die spezifischen Interessen bestimmter gesellschaftlicher Gruppen wie Parteien, Bauernverbände oder Religionsgemeinschaften hinausreichen. Insofern erweitern das Feld gesellschaftlicher Themen um zivilgesellschaftliche und gemeinnützige Belange.

    Der zivilgesellschaftliche Protest gegen Rechtsextremismus, die deutsche Migrationspolitik, die Kohleverstromung, gegen die Massentierhaltung, den motorisierten Individualverkehr oder gegen Plastikmüll und Umweltverschmutzung stellen eine gesellschaftliche Bereicherung dar. Die skandalisierten Themen oder der zivile Ungehorsam laufen den Interessen der Machthaber oder der Privatwirtschaft aber zuwider. Wird der daraus entstehende Konflikt zivil und mit Argumenten ausgetragen, trägt er zur Stärkung der Demokratie bei. Wird der Konflikt dagegen machtvoll, von oben durch Regierungshandeln unterdrückt oder NGOs eingeschüchtert, drohen der Gesellschaft anti-demokratische Entwicklungen. Letzteres ist längst zu einem globalen Trend geworden.

    Zunehmender Autoritarismus

    Schon seit langem lässt sich ein neuer anti-zivilgesellschaftlicher Autoritarismus feststellen, der sich in den internationalen Organisationen wie auf Staatenebene negativ auf die Handlungsspielräume und die Wirkmacht von NGOs auswirkt. Dabei spielen die globalen Rahmenbedingungen eine wichtige Rolle. Der in den 1990er Jahren gestärkte Multilateralismus, in dessen Rahmen die Staatengemeinschaft nach gemeinsamen Lösungen für globale Probleme suchte, hat zu einem Erstarken der Zivilgesellschaft geführt. Keine Konferenz der Vereinten Nationen fand seit den 1990er Jahren mehr ohne eine umfassende Beteiligung von NGOs statt.

    Der Multilateralismus wird aber schon lange wieder von einer Re-Nationalisierung der Politik abgelöst, in der nationalstaatliche Einzelinteressen überwiegen. Diese Entwicklung findet im Transaktionismus von US-Präsident Donald Trump zwar seine mehr als besorgniserregende antidemokratische Zuspitzung. Schon zuvor aber wurde es über die Jahre hinweg immer schwieriger für NGOs, sich bei internationalen Konferenzen Gehör zu verschaffen. In Zuge dessen, dass nun auch die Vereinten Nationen, die Weltgesundheitsorganisation oder der Internationale Strafgerichtshof geschwächt werden, wird auch die Rolle der NGOs in der Weltpolitik weiter eingeschränkt.

    Dabei muss bedacht werden, dass die Möglichkeiten der Mitsprache und Einflussnahme von NGOs weltweit rechtlich nur schwach abgesichert sind. Aber nun geraten NGOs zudem in eine kraftvollen Doppelzange aus internationaler und nationaler Interessenspolitik. Vor allem von autoritären Regimen werden sie als Gefahr für die Souveränität des Nationalstaat gesehen. Insbesondere die ausländischen NGOs sind für sie ein Dorn im Auge, da diese die einheimische Zivilgesellschaft stärken. In China, Kambodscha, Indien, der Türkei oder in Ungarn werden NGOs und auch Stiftungen von staatlicher Seite gegängelt, diffamiert und kontrolliert. Manche Regime wollen die Einmischung in die inneren Angelegenheiten durch die „ausländischen Agenten“, wie NGOs in Russland oder Malaysia bezeichnet werden, unterbinden und den Geldfluss, der ins Land kommt, kontrollieren.

    Durch die anti-demokratischen Krisentendenzen aus Autoritarismus, Populismus und Rechtsextremismus, der sich immer weiter ausbreitet, wird der Ton gegenüber den NGOs noch einmal erheblich rauer. Es droht die Gefahr, dass deren Handlungsspielräume eingeschränkt werden (shrinking spaces) oder zivilgesellschaftliches Engagement auf nationaler wie auf internationaler Ebene gänzlich unmöglich wird (closing spaces).
    Eingeschränkter Handlungsspielraum - auch in Deutschland

    Diese Entwicklungen lassen sich nicht nur in autoritären Regimen feststellen, sondern auch bei demokratischen Regierungen; und das schon seit einiger Zeit. In Deutschland wurde beispielsweise auf die Deutsche Umwelthilfe (DUH) erheblicher Druck ausgeübt, seit sie den Abgasskandal ins Rollen gebracht hat. Sie hat öffentlich gemacht, dass weder das Ministerium für Verkehr und digitale Infrastruktur (BMVi) noch das Kraftfahrt-Bundesamt (KBA) ihre Kontrollfunktion in der erforderlichen Weise ausgeübt haben.

    Den transnational vernetzten NGOs Attac und Campact wurden vom Bundesfinanzhof die Gemeinnützigkeit abgesprochen, weil sie zu politisch agieren würden; als ob NGOs dem unsinnigen Gebot einer politischen Neutralität unterliegen würden. Das Kampagnen-Netzwerk sieht insgesamt das politische Engagement zivilgesellschaftlicher Organisationen in Deutschland stark eingeschränkt und bedroht. Im Zusammenhang mit einer Protestaktion von Greenpeace, bei der Farbe vor der Siegessäule in Berlin verteilt wurde, durchsuchte die Polizei zahlreiche Büroräume und Wohnungen der NGO.

    Die kleine Anfrage der CDU/CSU, die anklagend und unterschwellig sogar aggressiv die Legitimation ganz unterschiedlicher zivilgesellschaftliche Organisationen in Zweifel zieht, reiht sich ein in diese Liste. Es sind keine Einzelfälle mehr. Und der anti-demokratisch Trend zur Einschränkung des zivilgesellschaftlichen Engagements könnte sich weiter verschärfen; auch weil das Vorgehen des Anti-Demokraten Trump gegen Einrichtungen der Zivilgesellschaft als erfolgreiches und richtiges Modell angesehen wird, das zum politischen Nacheifern anregt, um Geld zu sparen und staatliches Handeln vermeintlich besser zu performen.

    NGOs - Stütze der Demokratie

    Wenn Staaten vom Multilateralismus abrücken und sich untereinander in der Handels-, Finanz- oder Sicherheitspolitik in Auseinandersetzungen und Konkurrenzkämpfe verstricken, finden politische Entscheidungsprozesse oftmals hinter verschlossenen Türen und ohne Einbindung der Bevölkerung statt. Wenn sich politische Auseinandersetzungen wie etwa in der Migrationsdebatte zuspitzen, können NGOs als Ventil wirken, die der Empörung Ausdruck verleiht. Demonstrationen, Proteste oder Kampagnen, die oft zeitgleich an vielen verschiedenen Orten stattfinden, sind die Reaktion auf die unzulängliche Transparenz und Bearbeitung der Krisen, mit denen breite Teile der Gesellschaft nicht einverstanden sind. Die Protestformen haben den Vorteil, dass sie die Hürden für die politische Teilhabe deutlich herabsetzen.

    NGOs tragen zur Herausbildung einer lebendigen Öffentlichkeit bei und bringen verdrängte oder neue Themen auf die politische Agenda, die sie mit Professionalität und Expertise – als Advokaten, Helden und Experten – vertreten. Wenn Themen unterrepräsentiert sind, treten immer wieder auch neue zivilgesellschaftliche Akteure auf die Bühne der Politik, wie die transnationale Bewegung Fridays for Future gezeigt hat, die 2019 aus einem Kreis klima- und politikinteressierter Schülerinnen und Schülern heraus entstanden ist. Solche Bewegungen fordern Partizipation an politischen Entscheidungen, die Rechenschaftspflicht der Entscheidungsträger und die Transparenz der Entscheidungsfindung im Nationalstaat wie auch in internationalen Organisationen ein.

    In Zeiten von einem erstarkenden Rechtsextremismus, von Populismus und Autoritarismus kann deren Bedeutung für Verteidigung der Demokratie nicht groß genug eingeschätzt werden. Im Idealfall bilden sie ein gesellschaftliches Korrektiv gegen Vermachtungsprozesse. Die Beendigung von Kriegen, der Abbau von Ungerechtigkeiten, patriarchaler Herrschaft, Menschenrechtsverletzungen und Umweltzerstörungen waren schon immer in ihrem Fokus. NGOs sind zwar selbst in Widersprüche mit den staatlichen Strukturen und wirtschaftlichen Interessen verwickelt, sie machen aber auch deutlich, dass die Selbstregierung des Volkes über die Grenzen von Staat und Markt hinausweisen.

    Achim Brunnengräber ist Politikwissenschaftler am Fachbereich Politik- und Sozialwissenschaften der Freien Universität Berlin.

    #ONG #démocratie #politique #répression

  • Serbie : grande marche sur Belgrade pour la démocratie directe le 15 mars - vers la révolution ?
    https://ricochets.cc/Serbie-marche-sur-Belgrade-pour-la-democratie-directe-8259.html

    Les Balkans et l’Europe centrale manifestent et se révoltent. Que va-t-il se passer en Serbie ce mars ? Ces contestations serbes vont-elles renforcer les révoltes dans les pays voisins ? Et dans le reste de l’Europe ? Certains, comme ci-dessous, semblent enthousiastes et confiants, à suivre... SERBIE : REVOLUTION EN MARCHE UNE REVOLUTION EN SERBIE QUI VA EBRANLER LES BALKANS, L’EUROPE CENTRALE ET TOUTE L’EUROPE Feux d’artifice à Lazarevac pour accueillir la marche des étudiants (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements..., Démocratie directe, communes libres..., #Occupations_et_blocages

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Démocratie_directe,_communes_libres...

  • Grünen-Gründungsmitglied kritisiert Baerbocks China-Politik : „Das ist nichts anderes als Kolonialismus“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/gruenen-gruendungsmitglied-ueber-baerbocks-china-politik-das-ist-ni

    Je ne sais pas si on doit partager la vue à 100 pour cent optimiste sur la Chine de Jürgen Kurz. Cependant il est sûr : 99 que cent des informations sur le pays que produisent les médias occidentaux sont essentiellement de la propagande états-unienne.

    6.3.2025 von Raphael Schmeller - Jürgen Kurz ist Grünen-Mitglied und gleichzeitig Verfechter einer chinafreundlicheren Politik. Im Interview erklärt er, warum die deutsche Außenministerin ihr Amt nicht verstanden hat.

    Jürgen Kurz ist Gründungsmitglied der Grünen. Er gehört zu der Minderheit in seiner Partei, die die aktuelle grüne China-Politik kritisiert. Seiner Parteikollegin und Noch-Bundesaußenministerin Annalena Baerbock wirft er sogar eine kolonialistische Haltung gegenüber der Volksrepublik vor.

    Im Interview mit der Berliner Zeitung erklärt Kurz, warum er dennoch nicht aus der Grünen-Partei ausgetreten ist und wie er mit Reisen nach China Missverständnisse über das Land ausräumen will. Den westlichen Medien wirft er eine besserwisserische und zum Teil feindselige Berichterstattung über China vor, die auf massiver Unkenntnis oder auch US-Propaganda beruhe.

    Herr Kurz, Sie leben seit mehr als 20 Jahren in China und haben das Land intensiv bereist. Was sind Ihrer Meinung nach die größten Missverständnisse im Westen über China?

    Was im Westen nicht verstanden wird, ist, dass China ein ganz eigenes Wirtschafts- und Gesellschaftssystem entwickelt hat und dass die Chinesen mit diesem System sehr zufrieden sind. Im Westen hört man oft, dass die armen Chinesen von der Regierung bespitzelt und unterdrückt werden. Aber in China gibt es kaum jemanden, der das bestätigt.

    China wird im Westen als autoritärer Einheitsstaat dargestellt, der seine Bürger unterdrückt. Mit der Realität vor Ort hat das Ihrer Meinung nach nichts zu tun?

    China ist sehr wohl hierarchisch organisiert. Hier gilt immer noch: Wenn jemand Chef ist, geht man mit ihm anders um als mit jemandem, der nicht Chef ist. Das ist kulturell verankert, das kommt aus zweieinhalbtausend Jahren Geschichte. Der Staat hat sicherlich auch mehr Eingriffsmöglichkeiten, als das bei uns der Fall ist. Wenn Dinge einmal entschieden sind, dann gelten sie als Regeln. Das kann man autoritär nennen, aber ob das negativ ist, wenn Dinge umgesetzt werden und nicht immer wieder zerredet werden, das ist eine andere Diskussion. China ist nicht Deutschland, ganz klar. China ist auch keine westliche Demokratie. Aber dieses System, das hier entwickelt wurde, ist außerordentlich erfolgreich, um das Leben der Menschen zu verbessern und den Menschen mehr Freiheit zu geben.

    Und die Uiguren, die werden nicht unterdrückt? Laut einem UN-Bericht gibt es in Xinjiang Hinweise auf Verbrechen gegen die Menschlichkeit.

    Das ist Quatsch. So leid es mir tut und so drastisch ich das sagen muss, es ist einfach falsch. Die Region Xinjiang, in der die Uiguren leben, grenzt an Afghanistan und Pakistan. In diesen Ländern herrscht große Armut und der Islamismus ist stark verankert. In Ürümqi, der Hauptstadt von Xinjiang, wurden 2009 bei einem Anschlag fast 200 Menschen getötet. China hat in den vergangenen Jahren einen harten Kampf gegen den islamistischen Terrorismus geführt. Dieser Kampf ist gewonnen. China hat auch einen anderen Umgang mit Religion: Kinder und Jugendliche dürfen bis zum Alter von 18 Jahren in der Schule nicht religiös erzogen werden. Danach dürfen sie jeder Religion angehören. Auch darf niemand den Frauen vorschreiben, dass sie einen Schleier tragen müssen. Fakt ist: Die Uiguren sind nicht ausgerottet worden, und sie werden auch nicht unterdrückt. Ich kenne die Region übrigens sehr gut, meine Frau stammt selbst aus Xinjiang.

    In der westlichen Presse ist oft von Völkermord die Rede, wenn es um die Uiguren geht. Glauben Sie wirklich, dass an diesen Berichten nichts dran ist?

    Da muss man genau hinschauen: Welcher Journalist, der in westlichen Medien über Xinjiang berichtet, war überhaupt schon einmal dort? Die Realität ist, dass kaum jemand Xinjiang kennt. Also wird berichtet, was andere berichten, es wird mehr oder weniger abgeschrieben. Und dann gibt es natürlich noch einen ganz anderen Punkt: Xinjiang ist ein geopolitischer Brennpunkt, weil es Chinas Tor zum Westen ist. Man muss sich nur die amerikanischen Strategiepapiere anschauen: Da steht schwarz auf weiß, dass man Xinjiang destabilisieren muss, um die wirtschaftliche Entwicklung Chinas zu bremsen. Überhaupt, wenn man China schaden will, dann nimmt man immer Xinjiang, Hongkong, Taiwan und Tibet, und dann hat man die Themen, mit denen man der Weltöffentlichkeit immer wieder zeigen kann, wie böse China ist. Die entsprechenden Narrative werden vor allem von amerikanischen, aber auch von australischen Geheimdiensten produziert.

    Sie haben es gesagt, Xinjiang ist das Tor zum Westen und spielt damit auch eine wichtige Rolle für Chinas riesiges Infrastrukturprojekt Neue Seidenstraße. Sie sagen, dass Peking damit viel Gutes tut. Was meinen Sie damit?

    China tut damit zunächst einmal sich selbst viel Gutes. Ein so riesiges Reich mit 1,4 Milliarden Menschen braucht viel Handel. China hat in den letzten 40 Jahren 800 Millionen Menschen aus der Armut geholt. Um weiter so erfolgreich zu sein, müssen die Wirtschaftsbeziehungen ausgebaut werden. Das andere ist: Gehen Sie heute nach Afrika und sprechen Sie mit den Regierungschefs dort. Die sagen Ihnen klipp und klar: Wenn sie mit den Chinesen über Projekte reden, dann bekommen sie eine Brücke, ein Krankenhaus, einen Flugplatz, eine Eisenbahn. Wenn sie mit westlichen Ländern über Hilfe reden, dann bekommen sie erst mal einen Vortrag über freien Markt und Demokratie. China investiert, weil sie sagen, nur wenn es unseren Partnern gut geht, geht es auch uns gut. Das ist dieser Win-win-Gedanke, der ganz tief im Konfuzianismus, aber auch in der ganzen chinesischen Philosophie verankert ist.

    Dennoch wird immer wieder der Vorwurf laut, China nehme die alte Rolle der westlichen Kolonialstaaten ein und treibe die Länder des globalen Südens beispielsweise in eine Schuldenfalle.

    Auch das ist ein schönes Narrativ. Immer wenn man hört: „Oh, da hat China die Kreditfalle gebaut“, dann sollte man einmal genauer in die Analyse einsteigen, und dann wird man überrascht sein: Der größte Teil der Kredite im Süden kommt von privaten und oft von westlichen Unternehmen, nicht von China. Man muss also aufpassen, wenn man von den Krediten der Chinesen spricht. Denn dann geht es im Kern darum, den Aufstieg Chinas zu diskreditieren und zu erschweren. Aus amerikanischer Sicht kann ich das verstehen, weil man nicht mehr der alleinige Platzhirsch ist. Plötzlich taucht jemand auf, der die Welt völlig verändert hat. Wenn Sie sich die Handelsbeziehungen anschauen: 2005 hat die Mehrheit der Welt noch den größten Teil ihres Handels mit den Amerikanern abgewickelt. Heute wird das meiste mit den Chinesen gehandelt. Und das ist natürlich ein Problem, dass plötzlich durch das Auftauchen von China die eigene Rolle, die Dominanz weg ist. Niemand hat mehr wirklich Angst vor den Amerikanern, weil man jetzt die Alternative hat, auch mit den Chinesen zu handeln. Es geht also um geopolitische Macht.

    Sie kritisieren die deutsche China-Politik, insbesondere die ihrer Parteikollegin und Noch-Bundesaußenministerin Annalena Baerbock. Sie sprechen sogar von einer „altkolonialistischen“ Haltung. Was meinen Sie damit?

    Wenn man aus der Sicht eines europäischen Staates einem sich entwickelnden Land wie China immer wieder vorschreiben will, wie es sich kulturell, politisch, wirtschaftlich zu positionieren hat, dann ist das aus meiner Sicht nichts anderes als Kolonialismus nach dem Motto: „Wir wissen, wie es besser geht. Wir sagen dir, wie du dich zu verhalten hast. Und unser Wertesystem ist deinem überlegen, weil wir die Freiheit des Menschen im Auge haben“. Dass auch Wohnen, Arbeiten, Essen positive Werte sind, wird meist ausgeblendet. Jemanden aus der Armut zu befreien, wie es in China massiv geschieht, wird von den meisten westlichen Kritikern überhaupt nicht als Menschenrecht bewertet.

    Warum ist gerade in Ihrer Partei, Bündnis 90/Die Grünen, diese Anti-China-Haltung so stark?

    Diese Frage stelle ich mir auch immer wieder. Ich glaube, es ist ein bisschen verständlich, weil es in unserer Partei sehr viele Menschen gibt, die Gutes tun wollen. Und weil wir so viel Schlechtes über China hören, durch Berichte und durch Unkenntnis, ziehen diese Menschen, die Gutes tun wollen, die falschen Schlüsse. Die Haltung der Grünen gegenüber China beruht also auf Unkenntnis der wirklichen Situation in China. Und genau das versuche ich mit meinen Reisen nach China, die ich auch für Grünen-Mitglieder organisiere, zu ändern.

    Sind schon bekanntere Grünen-Politiker mit Ihnen nach China gereist?

    Von den bekannteren hat sich keiner nach China getraut, zumindest nicht, als die Ampelkoalition noch bestand, weil das politischer Selbstmord gewesen wäre. Aber ich habe schon mit prominenteren Grünen darüber gesprochen und auch versucht, meine Sicht der Dinge zu vermitteln.

    Haben Sie schon einmal an Parteiaustritt gedacht?

    Der Reflex, eine Partei zu verlassen, wenn sich die Dinge so dramatisch verändern, der ist immer da. Aber ich habe die Partei mitgegründet und bin zutiefst davon überzeugt, dass das, was ich zum Thema Krieg, Waffenlieferungen oder China sage, das ist, wofür die Grünen eigentlich stehen sollten, woher die Grünen ursprünglich kommen. Bei manchen Grünen-Politikern, die heute zum Beispiel diese starke Anti-China-Haltung haben, muss ich fast sagen, dass sie die Partei okkupieren.

    Sie betonen, dass China kein Rivale, sondern ein wichtiger Partner ist. Weshalb ist die Partnerschaft mit China so wichtig?

    Für Deutschland ist sie wichtig, weil Deutschland ein reines Exportland ist. Wir haben nichts zu bieten außer Export. Wir haben Know-how, wir haben Ideen, wir haben Systeme. Das müssen wir exportieren, sonst sinkt der Wohlstand in Deutschland. Deshalb brauchen wir offene Handelspartner, und der Witz ist, dass die Chinesen großen Respekt vor Deutschland haben. Der Name für Deutschland ist in China Déguó, übersetzt das Land der Tugend. Wenn man von Deutschland spricht, sagen die Chinesen immer: „Oh, Deutschland, ganz toll“. Eine gute Partnerschaft mit China ist also zunächst einmal eine Frage der wirtschaftlichen Vernunft.

    Aber dann gibt es noch einen ganz anderen Punkt, der gerade aus grüner Sicht wichtig ist: Wenn ich mich für den Klimaschutz engagiere, dann muss ich mit China zusammenarbeiten. Das Land ist in Sachen Klimaschutz technologisch und organisatorisch viel weiter als wir in Europa. Wenn wir neue Technologien entwickeln wollen, wenn wir genügend Systeme in die Welt bringen wollen, um den Klimawandel noch abzufedern, dann gibt es keinen Partner außer China, der diese Kapazität hat. Das macht es besonders absurd, dass die Grünen nicht offen sind für China.

    Sie sagen, dass Deutschland eigentlich ein gutes Image in China hat. Wie kommt das an, wenn aber zum Beispiel Bundesaußenministerin Baerbock China als „systemischen Rivalen“ und Xi Jinping als „Diktator“ bezeichnet?

    Dann schauen einen die Chinesen an und fragen: „Was ist los bei euch in Deutschland, dass jemand mit dieser Einstellung eine so wichtige Rolle spielen kann? Habt ihr Probleme?“ Sie fragen tatsächlich nach unserem Geisteszustand. Es ist völlig unerklärlich, wie man in der Wahrnehmung der Welt so abdriften kann. Das Schlimme ist, dass weder Annalena noch Robert vorher in China waren. Sie reden über China, aber sie kennen das Land überhaupt nicht. Und wenn man ihnen anbietet, mit ihnen auch über das Land zu reden und auch Dinge zu klären, dann reagieren sie gar nicht darauf, weil es gegen ihr eigenes Weltbild geht.

    Was würden Sie dem neuen Bundeskanzler, also höchstwahrscheinlich Friedrich Merz, in Bezug auf China empfehlen?

    Zunächst einmal, die China-Strategie der alten Bundesregierung ganz vorsichtig verschwinden zu lassen. Gleichzeitig viel mehr China-Kompetenz in der Regierung und generell in Deutschland aufbauen. Außerdem regelmäßige Treffen mit China und vor allem eine viel engere wissenschaftliche Zusammenarbeit mit China. In vielen Bereichen wie Elektromobilität oder Medizintechnik hinken wir China hinterher, da müssen wir von China lernen. Die neue Bundesregierung sollte sich auch für eine eigenständige europäische Position in diesem geopolitischen Wettbewerb zwischen den USA und China einsetzen, sodass Europa nicht Verbündeter der einen oder anderen Seite ist, sondern mit eigenen Interessen vermittelt und gleichzeitig versucht, mit beiden Seiten zu kooperieren.

    ZUR PERSON

    Jürgen Kurz (68) war 1980 Mitbegründer der Grünen und saß von 1983 bis 2003 für die Partei im Kreistag Mayen-Koblenz. Seit 2003 lebt er in China und Deutschland und beobachtet nach eigener Aussage, wie sehr die westlichen Länder die Supermacht China missverstehen. Er plädiert für einen Richtungswechsel in der China-Politik der Grünen.

    #Chine #Allemagne #relations_internationales #société #démocratie

  • Johannes Agnoli: Thesen zur Transformation der Demokratie - GLASNOST Berlin
    http://www.glasnost.de/autoren/agnoli/agnolthes.html

    Gemessen an den wirklichen Machtverhältnissen des Staates und an den wirklichen Herrschaftsverhältnissen der Gesellschaft stellt der geläufige Ausdruck für den modernen bürgerlichen Staat: „parlamentarische Demokratie“, eine Paradoxie dar. William Borm fragte vor einiger Zeit den Vorstand des RC, ob der Club noch auf dem Boden der „klassischen parlamentarischen Demokratie“ stünde. Der Vorstand des Clubs konnte darauf nur eine undeutlich-unsichere, wenngleich politisch kluge Antwort ("wir schon, aber die Parlamentsparteien nicht mehr") geben. Denn die klassische parlamentarische Demokratie gibt es schon längst nicht mehr. Nicht nur entsprachen ihre soziale Funktion und ihre institutionelle Struktur einer vergangenen Periode der Geschichte. Der liberale Staat war die öffentlich-rechtliche Organisationsform der Herrschaft in einer Gesellschaft, die zwar kapitalistisch produzierte (und daher sind einige seiner Institute noch vorhanden), jedoch mit der Kraft der Dampfmaschine arbeitete. Mit einem solchen Staat kann unsere Gesellschaft, die Atomkraft produziert und mit Atomkraft produzieren wird, sehr wenig anfangen. Überdies aber: die klassische parlamentarische Qualität des früheren bürgerlichen Staates: die Vormacht des Parlaments, seine Souveränität und seine politische wie legislative Entscheidungskompetenz, ist selbst verfassungsrechtlich überwunden. Das Grundgesetz postuliert die Vormacht der Exekutive gegenüber der Legislative, sei es in der Frage der Richtlinienkompetenz, sei es in der Frage der Kontrolle der Regierung über das Parlament.

    Sehr viel kann indessen unsere Gesellschaft immer noch mit den Konventionalformen und Konventionalinstituten des parlamentarischen Regierungssystems anfangen. Pareto hatte 1922 Mussolini den Rat erteilt, um der Stabilisierung der Macht willen das Parlament in gewandelter Form weiter am Leben zu lassen: Massen, die demokratischen Gefühlen zuneigen, seien am besten durch ein Organ neutralisierbar, das ihnen die Illusion einer Beteiligung an der staatlichen Macht vermittelt. Nicht die gänzliche Abschaffung des Parlaments mache den Neuen Staat stark, sondern die Verlegung der Entscheidungsbefugnisse vom Parlament in den engeren Kreis nicht öffentlich tagender „Eliten“.

    Darin lag nach Pareto auch der historische Sinn und der bürgerliche Klassenauftrag der faschistischen Transformation des Staates.

    I

    Nach der Niederlage des Faschismus stand die Restauration des parlamentarischen Regierungssystems in den westeuropäischen Ländern im Zeichen des gleichen Problems, das der historische Faschismus nicht hatte erfolgreich lösen können: die ohnehin in Bewegung geratenen - Massen der Abhängigen im Zustand der Abhängigkeit zu halten, ihre Emanzipation zu verhindern, die als Umwälzung der Produktionsverhältnisse beginnen sollte.

    Die Schwierigkeit lag - und liegt - in dem ambivalenten Charakter, den das Parlament unter Umständen annehmen kann. In einer dynamisch gewordenen bürgerlichen Gesellschaft, die ebenso durch den Antagonismus der Produktion gekennzeichnet ist wie durch die Interessenpluralität der Distribution, können sich Vertretungskörperschaften als Instrumente bieten, den Antagonismus staatlich zum Ausdruck zu bringen und so den (gesellschaftlichen) Klassenkampf zum politischen Herrschaftskonflikt zu potenzieren.

    So gesehen, kann das parlamentarische Regierungssystem nur dann die bürgerliche Herrschaft garantieren und den Kapitalismus schützen, wenn es gelingt, seine Ambivalenz zurückzudrängen. Es muß als Mechanismus funktionieren, der antagonistische Konflikte so weit wie möglich politisch „irrelevant“ macht und plurale Interessenkonflikte staatlich kontrolliert und befriedet.

    Die von Friedrich Engels entwickelte Perspektive kehrt sich derart um: die „bürgerliche Republik“, nach Engels die beste Form für die offene, unter Umständen sogar friedliche Austragung des Klassenkampfes und des Herrschaftskonflikts, versucht bürgerlich zu bleiben und transformiert sich zur besten Form, die abhängige Klasse in das kapitalistische System der Produktion und in das bürgerliche System der Herrschaft zu integrieren. Das „Volk“ wird zur bloßen Manövriermasse im Konkurrenzstreit politischer Führungsgruppen degradiert. Beispielhaft, durchaus vorbildlich für andere „parlamentarisch“ regierte Länder vollzog sich diese Transformation in der Bundesrepublik.

    II

    Zu den wichtigsten Aspekten dieses Versuchs, den Kapitalismus stabil zu machen und politisch zu sichern, gehören:

    a) die Auflösung der Klasse der Abhängigen in einem pluralen System von Berufskategorien. Sie erwies sich schon in der faschistischen Fassung als geeignet, der objektiven Polarisierung der Gesellschaft von der subjektiven, organisatorischen und bewußtseinsmanipulativen Seite her entgegenzutreten. Dem organisierten Kapitalismus stehen hier wirksamere Mittel zur Verfügung als dem früheren Konkurrenzkapitalismus. Und aus den Fehlern des faschistischen Pluralismus hat der demokratisch genannte schließlich auch gelernt.

    b) In der staatlichen Reproduktion der Gesellschaft schlägt dies um in die Formalisierung der Parteienpluralität. Gemeint ist, daß zwar mehrere, den Herrschaftstendenzen nach allerdings am besten zwei Parteien um den Machtanteil konkurrieren, die einzelnen Parteien dabei aber weitgehend sich angleichen. Sie verzichten darauf, konkrete gruppen- oder klassengebundene Interessen zu vertreten, werden zur allgemeinen Ausgleichsstelle und stehen in einem nach außen hin unterschiedslosen Austauschverhältnis mit allen realen Gruppen und allen idealen Positionen ausgenommen die an Strukturveränderungen interessierten Gruppen und die revolutionären Ideen. Solche Parteien trennen sich von der eigenen gesellschaftlichen Basis und werden zu staatspolitischen Vereinigungen: zu den Amtsträgern des staatlichen Ausgleichs.

    c) Die verstaatlichten Parteien entwickeln eine neuartige gesellschaftliche Qualität, die mit ihrer eigenen materiellen Interessenlage verbunden ist: sie sind an der Aufrechterhaltung der Verhältnisse interessiert, die ihre eigene Verstaatlichung und feste Etablierung an der Macht ermöglichen. Dadurch koppeln sie sich - ganz gleich, ob sie Massenparteien sind oder nicht - mit den Interessen derjenigen gesellschaftlichen Gruppen, denen es ebenso an der Konservation der gegebenen Strukturen gelegen ist. Insofern ist die alte Frage müßig, ob die politisch herrschenden Gruppen Handlanger der herrschenden Klasse sind oder ob sie eine selbständige gesellschaftliche Klasse (die politische Klasse) darstellen. Sie sind selbst ein Teil, nämlich der politische, der herrschenden Klasse. Genauer: sie sind deren staatliche Funktion. Auf diese Weise wird der gesellschaftliche Antagonismus im Parteiensystem nicht mehr widerspiegelt. Im staatlichen Herrschaftsapparat findet nur die Reproduktion des einen Pols der Gesellschaft statt, der sonst antagonistisch in Frage gestellt wäre. Das heißt: die Trennung der Parteien von der gesellschaftlichen Basis trifft nicht alle Klassen und Gruppen gleich, da von der Vertretung auf der Ebene der staatlichen Macht nur die Gruppen ausgeschlossen werden, die potentiell die Verhältnisse ändern wollen: die Abhängigen. Sie finden bei politischen Grundsatzentscheidungen kein Sprachrohr, so sehr sie auch in Marginalproblemen der politischen Pragmatik mit der einen oder der anderen Partei besser fahren mögen.

    d) Ideologisch bezeichnen sich gerade solche Parteien, die sich den breiten Massen entfremdet haben, selbst als Volksparteien. Die Volksparteien entwickeln einen neuartigen, durch die Zusammenarbeit der eigenen Führungsstäbe bedingten Herrschaftsmechanismus, in dem verdinglichte, obrigkeitliche Machtzentren in sich zirkulierend ein Konkurrenzverhältnis eingehen. Nur ist dieses Konkurrenzverhältnis oligokratisch organisiert und hat mit dem Prinzip der freien Konkurrenz ebenso wenig zu tun wie die organisierte Marktaufteilung des modernen Oligopolkapitalismus mit dem freien Wettbewerb. Die offene Konkurrenzzirkulation politischer Führungsgruppen, die sich gegenseitig bekämpfen und ausschließen, wird abgelöst von einer assimilativen Zirkulation, die in letzter Konsequenz zur Selbstauflösung treibt: zur durchgängigen Assimilation der (schein)konkurrierenden Parteien und ihrer gemeinsamen Beteiligung an der Staatsgewalt - sei es im Zusammenspiel und im Wechselrnechanismus von Mehrheits- und Minderheitsfraktion, sei es in der Form der Großen Koalition. So kämpfen die Parteien untereinander um die Regierungsmacht und bilden dennoch eine symbiotische Einheit, in deren Kreis ein abstrakter Führungskonflikt ausgefochten werden kann. Sie bilden die plurale Fassung einer Einheitspartei.

    III

    Die Transformation im Parteiensystem hängt mit den Veränderungen zusammen, die das Parlament selbst im Laufe der letzten Jahrzehnte funktional und strukturell erfahren hat. Bei diesen Veränderungen darf allerdings eines nicht vergessen werden, sonst läuft man Gefahr, den „Funktionsverlust“ des Parlaments gegenüber früheren Formen des Parlamentarismus zu mystifizieren: als gesellschaftlicher Machtfaktor stellte das Parlament geschichtlich vom Anfang an in der Absicht der bürgerlichen Gesellschaft die Fiktion der durch Volksvertretung verwirklichten Volksfreiheit dar. „Von allen... die Idee der Freiheit und sohin der Demokratie einschränkenden Elementen ist der Parlarnentarismus der Bedeutsamste... (Es ging um den Schein), als ob im Parlamentarismus die Idee der demokratischen Freiheit... ungebrochen zum Ausdruck käme. Diesem Zweck diente die Fiktion der Repräsentation“ (Keisen).

    Tatsächlich erweist sich das parlamentarische Repräsentationsprinzip (freies Mandat - frei von dem Willen der Wähler, versteht sich, nicht von den Anordnungen und Aufträgen der Führungsstäbe -, Nicht-Abberufbarkeit während der Legislaturperiode usw.) als wirksames Mittel, die Massen von den Machtzentren des Staates und - durch die staatlich-rechtliche Vermittlung - von den Entscheidungszentren der Gesellschaft fernzuhalten. Gewiß erwächst dem einzelnen Abgeordneten, sofern er nicht zum engeren Führungskreis gehört, aus dem Repräsentationsprinzip keine eigene Macht. Zur parlamentarischen Fiktion gehört auch die Leibholzsche Ideologisierung, der Abgeordnete sei der Herr, und nicht der Diener des Volkes. Sofern aber - und darin ist Pareto zuzustimmen - teils auch durch das politische Monopol der Parlamentsparteien die Bevölkerung sich an der parlamentarischen Politik und am Zusammenspiel Regierung-Parlament einerseits, an der parlamentarisch veröffentlichten Auseinandersetzung Regierung-Opposition andrerseits orientiert, wird aus dieser Fiktion eine sehr reale Herrschaftskomponente. Der Bundestag ist weder Herr des Volkes noch volksvertretender Gesetzgeber. Er betätigt sich aber als verfassungsmäßig unumgängliches Instrument der Veröffentlichung von Beschlüssen, die durch das Zusammenwirken von Staatsapparat und gesellschaftlichen Machtgruppen zustandegekommen sind. Er fungiert also als Transmissionsriemen der Entscheidungen oligarchischer Gruppen. Diese (die Führungsgruppen der Produktionssphäre - Oligopole -, aber auch der kulturellen Sphäre - die Kirchen z. B. ) finden sich im Parlament durchaus konkret vertreten; insofern fungiert und funktioniert das Parlament als Repräsentation der Herrschaft. Nur als solche ist es für die bürgerlich-kapitalistische Gesellschaft interessant und annehmbar. Dort, wo es sich dem Einbruch emanzipatorischer Gegenmacht bietet, weil die Transformation nicht gelingen will, greift die herrschende Klasse zu härteren Mitteln der Eigenrepräsentation. Beispiel Griechenland.

    IV

    Das bedeutet: die Perspektive einer „systemimmanenten“ Evolution des Parlamentarismus scheitert an seiner eigenen, systembedingten, d.h. durch seine Herrschaftsfunktion bedingten Involutionstendenz. Wie diese Involutionstendenz langfristig stärker durchschlägt als die Möglichkeit, das Parlament vertretungsfunktional auszunutzen, zeigt die Entwicklung in noch desintegrierten Gesellschaften. Die fundamentaloppositionellen Parteien, die sich auf das parlamentarische Spiel einlassen und den außerparlamentarischen Kampf nicht mehr als das wesentliche Mittel des Herrschaftskonflikts praktizieren, drohen ihre emanzipatorische Qualität zu verlieren und sich in bürokratische Integrationsapparate zu verwandeln. Anders gesagt: der politische und (warum denn nicht) auch moralische Niedergang der Sozialdemokratie (ein historischer Verrat an der Befreiung der Menschen) ist ein Warnzeichen für die sozialistischen und kommunistischen Parteien in den kapitalistischen Ländern.

    Jede Parlamentsreform, die in involutiv gerichteten Staaten verwirklicht wird, dient nicht dazu, die Möglichkeit der Beteiligung der Massen an den Entscheidungensprozessen auszuweiten, sondern dazu, sie durch Steigerung der Herrschaftsfunktionalität des Parlaments einzudämmen.

    Wo eine politisch artikulierte freie Öffentlichkeit besteht, findet sie im Parlament kein Werkzeug, praktisch zu werden.

    Das trifft nicht nur für die antagonistische Öffentlichkeit zu, sondern zuweilen selbst für die kritische. Beide müssen ihre politische Vermittlung in außer-, im weiteren Verlauf der Umfunktionalisierung des Parlaments in antiparlamentarischen Organisationen und Organisationsformen suchen.

    Es kann diskutiert werden darüber, ob die Transformation der Demokratie rückgängig zu machen, ob z.B. die grundgesetzliche Ausgangsposition wieder herstellbar ist. In dieser Richtung bewegen sich heute die meisten Gruppen der außerparlamentarischen Opposition.

    Zweierlei muß jedoch dabei beachtet werden:

    1. eine eingehende Analyse des Grundgesetzes müßte zunächst klären, ob und in welchem Ausmaß die Entdemokratisierung der Bundesrepublik schon grundgesetzlich intendiert wurde;

    2. Nicht der Machtwille der Politiker und deren Korrumpierbarkeit, noch die Entpolitisierung der Massen sind die Ursachen der Transformation. Diese ist vielmehr notwendig für einen Kapitalismus, der sich zum Versuch eigener Rettung staatlich organisiert. Die Rückkehr zur Reinheit des Grundgesetzes wäre Rückkehr zu den Anfangsbedingungen der Transformation selbst. Es mag sein, daß die Wiederherstellung oder die Verteidigung der Grundrechte eine wesentliche Voraussetzung für den Kampf gegen Herrschaft und Ausbeutung bildet. Grundrechte emanzipieren aber die Massen nicht, solange wir eine bürgerliche Gesellschaft und eine kapitalistische Produktionsweise haben, deren Staat genau für den nicht emanzipatorischen Gebrauch der Grundrechte sorgt.

    In den staatlich befriedeten und integrierten Zustand des organisierten Kapitalismus ist vielmehr die politische Wiederherstellung des Antagonismus, und das ist die Aktualisierung des Klassenkampfes und die Desintegration der Gesellschaft, der erste Schritt für die Verwirklichung von Demokratie.

    Aus: „KONTUREN“ Nr. 31 / 1967, Zeitschrift für Berliner Studenten

    #politique #fascisme #démocratie #capitalisme

  • « Sans la #démocratie_environnementale, le boulevard pour le tout-économique serait encore plus grand »
    https://splann.org/sans-la-democratie-environnementale-le-boulevard-pour-le-tout-economique-ser

    La Commission nationale du débat public (CNDP) a bien failli faire les frais de la loi de simplification portée par #Michel_Barnier. Cette instance est pourtant un symbole de la démocratie environnementale. Un espace où citoyens et associations peuvent donner de la voix face aux aménagements industriels. Plonger dans le grand bain de la démocratie […] L’article « Sans la démocratie environnementale, le boulevard pour le tout-économique serait encore plus grand » est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne.

    #Libertés_et_droits_humains #CNDP

  • #Antonio_Scurati : « Voir le #fascisme de l’intérieur, voir son abîme en nous »

    Le quatrième tome de M. L’ora del destino (« M. L’Heure du destin »), son roman documentaire sur Mussolini, vient de sortir en Italie. Et l’adaptation en série qui en a été tirée était au festival du cinéma de Venise début septembre. La rentrée d’Antonio Scurati est chargée ; signe peut-être d’un temps où le « désir d’histoire » et la lutte qui doit nécessairement l’accompagner s’affichent comme les seuls aptes à redonner du sens à l’agir.

    Il ne fait pas bon protester contre le gouvernement de Giorgia Meloni. Ainsi le projet de loi sur la « sécurité » accepté en septembre en première lecture au parlement italien criminalise des actions non violentes ; pour des collectifs occupant l’espace public (rues, artères, autoroutes, sit-in devant les écoles, les universités ou les industries) les sanctions peuvent aller jusqu’à deux ans de prison. Il s’attaque aussi aux détenus et aux personnes migrantes dans les centres de rétention, criminalisant les actes de résistance passive ou de désobéissance (jusqu’à 8 ans de réclusion)[1]. Et le gouvernement Meloni s’en prend aux services publics (notamment au secteur de la santé), à l’instruction (les coupes prévues pour 2025 seront catastrophiques pour la recherche, les universités et les écoles), à la liberté d’informer et à celle d’exprimer son opinion dans l’espace public.

    Pensons aux attaques en justice contre l’auteur antimafia Roberto Saviano ou l’historien Luciano Canfora (Giorgia Meloni a retiré sa plainte juste avant le procès) ; aux intimidations qui touchent l’ensemble des journalistes non alignés et aux menaces de licenciement qui pèsent sur les enseignants exprimant leur opposition à la politique du ministre de l’Instruction et du Mérite (sic !), Giuseppe Valditara, comme c’est le cas aujourd’hui de Christian Raimo[2]. Comment dans ce contexte d’attaques tous azimuts ne pas se souvenir de la censure du discours d’Antonio Scurati sur la RAI le 25 avril dernier (anniversaire, et jour férié national, de l’insurrection générale en 1945)[3] ?

    La rentrée de l’écrivain italien est chargée. Le quatrième tome de son roman documentaire consacré à Benito Mussolini, M. L’ora del destino (« M. L’Heure du destin »), vient de sortir en Italie alors que la série qui en a été tirée a été présentée au dernier festival du cinéma de Venise. Signe peut-être d’un temps où le « désir d’histoire », et la lutte qui doit nécessairement l’accompagner, s’affiche comme seul apte à redonner du sens à l’agir. SP

    Je voudrais commencer par une question qui nous unit. Nous appartenons à la même génération, la dernière de l’après-guerre, une époque où l’émancipation humaine était au centre des luttes collectives et de la participation politique. Et pourtant, cette même génération a vécu le passage à un monde qui a proclamé la fin de l’histoire. Quel rôle cela a-t-il joué dans vos choix littéraires ?
    Je crois qu’une sorte de désir d’histoire a été la caractéristique essentielle de toute ma recherche littéraire (même lorsque j’ai écrit des romans sociaux et autobiographiques avec un cadre contemporain). Non seulement j’ai commencé par un roman historique dans lequel l’auteur fictif était à la recherche d’une contre-histoire secrète de la modernité (Il rumore sordo della battaglia [« Le Bruit sourd de la bataille », non traduit en français]), mais j’ai ensuite toujours continué en alternant entre un roman historique qui s’efforçait de raconter le présent et un roman au cadre contemporain dans lequel les protagonistes survivaient dans une sorte d’orphelinat de l’Histoire. Je me présente souvent comme faisant partie de la génération des « derniers enfants du vingtième siècle passé », un siècle court, probablement le dernier vécu par tous, et pas seulement par les intellectuels, du moins en Europe occidentale, dans un horizon temporel de type historique. Je crois que l’on n’a pas encore mesuré l’énorme perte de sens provoquée par la sortie de cet horizon à la fin du XXe siècle. Pendant dix générations, depuis la Révolution française, des femmes et des hommes ont vécu tournés vers l’avenir, donc conscients du passé, avec l’espoir, et souvent la conviction, que la vie de leurs enfants serait meilleure que la leur, et celle de leurs petits-enfants encore meilleure que celle de leurs enfants. Ils étaient prêts à tuer ou à mourir, mais surtout à vivre au nom de cette promesse, de cette tension projetée. C’était une vie collective, la vie merveilleuse, triste et pleine d’espoir des destins généraux. Aujourd’hui disparue.

    À partir des années 1980, la réhabilitation du fascisme est allée de pair avec la criminalisation de l’antifascisme. Dans les années 1990-2000, le révisionnisme sur le fascisme italien atteint son « stade suprême ». Diriez-vous qu’il a gagné la bataille culturelle ?
    Les deux décennies où le révisionnisme sur le fascisme italien a atteint, comme vous le dites, son « stade suprême » sont les années 1990 et 2000 (Il sangue dei vinti de Giampaolo Pansa date de 2003[4]), du moins en termes de publications et d’édition. Et c’est au cours de cette décennie 2000 que les politiciens traditionnels ont commencé à utiliser les phrases de Mussolini en public, tandis que les franges extrêmes ouvertement néo-fascistes ont refait surface. Tout cela restait cependant au niveau du discours culturel ou même intellectuel. Je ne crois pas que ce soit sur cette voie, même si elle est importante, que nous en sommes arrivés à l’obscénité actuelle du révisionnisme post-fasciste affiché par l’actuelle classe politique dirigeante. Ce qui a beaucoup plus compté, c’est la désertification de la conscience historique que nous évoquions au début, la dépolitisation de la vie collective provoquée par trente ans d’hédonisme individualiste irresponsable et la dérive populiste souverainiste qui en a résulté. Bref, la réhabilitation des post-fascistes, du moins en Italie, a été préparée par trente ans de berlusconisme, certainement pas par la réinterprétation historique de leurs modestes intellectuels (c’est d’ailleurs lui qui les a fait entrer au gouvernement).

    Dans votre récent Fascismo e populismo[5], vous écrivez : « À partir de la Révolution française, pendant deux siècles, dix générations ont fait appel à l’avenir pour obtenir justice : devant le tribunal de l’Histoire, des millénaires de dos brisés et de souffrances sans nom allaient enfin trouver la rédemption. Rédemption et réparation. » En d’autres termes, regarder les victimes du passé, assumer leurs combats pour penser l’avenir et tracer un horizon. Face à l’offensive culturelle de la droite néo-fasciste en Italie, la nécessité de revenir à une analyse de l’histoire du fascisme, de sa mémoire et de ses héritages dans la péninsule a donné lieu à des ouvrages incontournables, qui peinent malheureusement à être traduits à l’étranger et à être davantage lus et discutés par le grand public en Italie également. Quel rôle pensez-vous que la littérature puisse jouer dans ce processus ?
    La littérature romanesque, ainsi que le cinéma et d’autres formes d’art populaire, peuvent certainement renforcer ou, dans certains cas, favoriser les contre-poussées qui, à y regarder de plus près, ne manquent pas dans notre société (je pense surtout aux nouvelles générations). Le « cas M » me semble un signe dans ce sens, si je peux me permettre de le dire. Cela suppose toutefois un choix de terrain dans le domaine littéraire de la part de l’écrivain héritier du XXe siècle, le choix précisément du roman comme genre populaire (et donc aussi une sorte de sortie de la littérature de la seconde moitié du XXe siècle, des néo-avant-gardes en polémique avec la fiction romanesque). On ne peut pas espérer que le public, en particulier ceux qui sont nés à l’ère du numérique, accède en masse aux œuvres d’autres profils intellectuels auxquels vous faites allusion (si je vous comprends bien). Tout au plus peut-on espérer que de bons romanciers ou cinéastes s’en nourrissent, les braconnent vertueusement sur leurs territoires et les restituent dans un bricolage romanesque.

    Le fascisme, dites-vous, est un fantôme qu’il faut traverser. Pasolini en a donné sa propre explication dans ses Écrits corsaires : l’Italie est un pays sans mémoire qui, s’il avait cure de son histoire, saurait que « les régimes sont porteurs de poisons anciens, de métastases invincibles ; il apprendrait que dans ce pays si spécial, qui aime vivre au-dessus de ses moyens, mais avec des pantalons reprisés de partout, les vices sont cycliques […] incarnés par des hommes différents, mais qui partagent le même cynisme, la même indifférence pour l’éthique, allergiques à la cohérence et en tension morale ». Près de cinquante ans plus tard, ce constat est-il, selon vous, toujours d’actualité ?
    Il l’est et il ne l’est pas. Pasolini a saisi et décrit, peut-être mieux que quiconque, l’arrière-plan anthropologique de la mutation qui s’opère avec le déclin de la société paysanne et traditionnelle, une mutation à certains égards monstrueuse, et il a pu la faire remonter à une sorte de « fascisme éternel » qui sous-tend notre histoire nationale. Mais il l’a fait dans une perspective de gauche réactionnaire (ce qui n’est pas rare encore aujourd’hui). Cela l’a empêché de saisir les dimensions historiques particulières du phénomène fasciste (je ne suis pas d’accord avec la thèse du « fascisme éternel »). Si nous nous attardons sur sa vision, nous perdons de vue la dynamique évolutive (ou involutive, si vous préférez) de ces phénomènes historiques, l’étape finale de leur devenir ou de leur changement. Sur cet axe, l’Italie a été et continue d’être une avant-garde (l’avant-garde de l’arrière-garde, si l’on veut), un laboratoire, un atelier du futur, et non un atavisme immuable. Pensez aux populistes-souverainistes qui, en Italie, pour la première fois dans une grande nation européenne, sont en train d’accéder au pouvoir politique. Même avec tout leur « passé qui ne passe pas » visqueux, ils représentent sans aucun doute une nouveauté. Un phénomène d’avant-garde du XXIe siècle (malheureusement, je pourrais ajouter).

    « L’histoire est toujours une lutte pour l’histoire », écrivez-vous, et sur ce point nous sommes d’accord. Mais j’ai un point de désaccord avec vous, sur le rôle « négatif » que vous attribuez à ce que vous appelez « le préjugé antifasciste », que vous qualifiez de « forme d’aveuglement qui nous a dispensés de prendre conscience de toute la terrible vérité ». Que voulez-vous dire exactement ? N’est-ce pas contradictoire avec votre volonté de « refonder » l’antifascisme ? Si non, pourquoi ?
    Je ne suis pas sûr d’avoir utilisé exactement ces mots. Quoi qu’il en soit, le préjugé antifasciste a disparu pour des raisons historiques profondes et complexes. Sa chute ne dépend pas de notre choix. Nous pouvons et devons en prendre acte. Il s’agit d’un point de départ, et non d’un argument. Je ne prétends évidemment pas être en mesure de « refonder » l’antifascisme (objectif disproportionné), mais j’espère que les contre-poussées que j’ai mentionnées plus haut l’emporteront, en faisant évoluer la culture italienne et européenne dans cette direction. Cela présuppose, à mon avis, un récit différent de celui de l’après Seconde Guerre mondiale, centré sur le « mythe de la résistance » (je l’entends au sens étymologique de récit fondateur), sacro-saint, rayonnant et nécessaire, mais aujourd’hui effacé. Le récit dont nous avons besoin conduit à la conscience d’avoir été fascistes, à voir le fascisme de l’intérieur et à voir son abîme en nous (alors que le paradigme victimaire du récit du XXe siècle plaçait toujours le fascisme dans le « eux », dans l’autre du moi du narrateur, irréductible à lui).

    Les « petits-enfants » de Mussolini se retrouvent aujourd’hui à la tête de l’État italien. Vous insistez beaucoup sur le fait que nous sommes face à une dérive illibérale, et non à une menace directe pour la démocratie (si je vous comprends bien). Pourriez-vous expliquer ce que vous entendez par cette distinction ?
    Je considère que cette distinction entre régime fasciste et dérive illibérale est précieuse non seulement parce qu’elle reflète la réalité (dans une époque fasciste, quelqu’un comme moi aurait déjà été agressé physiquement, et pas seulement verbalement, à plusieurs reprises), mais aussi et surtout parce qu’elle nous aide à ne pas sous-estimer les risques, très sérieux, que court la démocratie aujourd’hui. L’utilisation désinvolte et imprudente de l’adjectif/substantif « fasciste » laisse présager des agressions « physiques » contre la démocratie dans un avenir proche. La question canonique que l’on me pose constamment est la suivante : « Craignez-vous que le fascisme ne revienne en Italie et en Europe ? » Je réponds que cette question va dans la mauvaise direction. Le fascisme historique est, en effet, un phénomène historicisé. Mais sa composante populiste – que je considère comme un élément essentiel, primordial et original du mussolinisme – est déjà revenue. Il est déjà là, il est déjà au gouvernement. Il décide déjà de nos vies. Nous ne devons pas nous contenter de l’attendre dans un avenir proche. La menace qu’il fait peser sur la démocratie libérale aujourd’hui n’a pas les caractéristiques d’une attaque frontale comme c’était le cas il y a cent ans. Elle est plus sournoise, oblique, quotidienne. Il ne s’agit pas d’une menace existentielle immédiate. Elle n’implique pas la suppression du système démocratique mais l’appauvrissement qualitatif de la vie démocratique. Elle ne vise pas la tête, ni même le cœur. Elle frappe comme un couteau dans le ventre. La mort est lente, par exsanguination.

    Les attaques, les menaces et la censure dont vous faites l’objet – et vous n’êtes pas le seul – n’indiquent-elles pas un saut qualitatif ?
    Oui, c’est le mot-clé. Il n’est pas nécessaire d’attendre de voir les chemises noires parader à nouveau dans les rues. Aujourd’hui déjà, la qualité de la vie démocratique s’est dégradée.

    Dans le monologue censuré par la RAI [ndlr – la Radiotélévision italienne est le principal groupe audiovisuel public italien, contrôlé par le gouvernement], à l’occasion de la commémoration du 25 avril, vous avez déclaré : « Tant que ce mot – antifascisme – ne sera pas prononcé par ceux qui nous gouvernent, le spectre du fascisme continuera à hanter la maison de la démocratie italienne. » Mais la destruction du sens et de la valeur de l’engagement antifasciste, de cette lutte pour l’égalité et l’émancipation sociale n’est-elle pas le corollaire de l’« ex-post-filo-neo-para-fascisme » d’aujourd’hui et de son programme identitaire ?
    Le fait qu’un chef de gouvernement, qui a prêté serment sur la Constitution antifasciste, refuse même de mentionner ce mot le jour de la commémoration de la libération du nazisme-fascisme nous indique que cette expérience collective est en train de s’estomper, si elle n’est pas déjà historiquement éteinte, dans sa forme historique du XXe siècle. C’est ainsi. C’est triste, mais c’est ainsi. Le drapeau est tombé. Le drapeau est dans la poussière. Il doit être ramassé. Mais ce ne sera plus le même drapeau bien teinté (en rouge, surtout en rouge). Ce doit être un drapeau sous lequel tout démocrate sincère, qu’il soit de gauche, du centre ou de droite, peut se tenir.

    Une dernière question. La période que nous vivons est particulièrement sombre, et pourtant, en Italie, nous sommes confrontés à un nouvel élan culturel littéraire et cinématographique, à la fois crépuscule et aube : comment expliquez-vous cela ? quels sont vos projets ?
    J’ai passé trop de temps à étudier et à raconter les vingt années de fascisme – je raconte actuellement la Seconde Guerre mondiale et Salò – pour penser que la période que nous vivons est « particulièrement sombre ». Le problème est que nous avons perdu le sens de la lutte (et même le goût de la lutte). Et je ne suis même pas sûr d’être face à un nouvel élan culturel et littéraire (j’aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez). Pour ce qui est de mes projets, il me reste encore deux volumes de la saga M à terminer et à publier. Ensuite, nous verrons…

    https://aoc.media/entretien/2024/10/18/antonio-scurati-voir-le-fascisme-de-linterieur-voir-son-abime-en-nous
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