• ★ Dépression & Oppression - ★ Zinzin Zine
    http://www.zinzinzine.net/depression-et-oppression.html

    Alisha Ali interviewée par Will Hall (2016)

    La recherche est principalement axée sur les médicaments, le cerveau et la pathologie individuelle. Les contextes sociaux et économiques sont ignorés. Notre étude va à l’encontre de cela et suggère que la dépression implique la société dans son ensemble.
    #dépression #oppression #psychiatrie #système_carcéral

  • Zürich schafft Suizidgefährdeten aus

    Nach der Ausschaffung einer hochschwangeren Eritreerin wurde ein Aserbeidschaner mit posttraumatischer Belastungsstörung auf den Sonderflug gebracht.

    https://www.tagesanzeiger.ch/zuerich/region/zuerich-schafft-suizidgefaehrdeten-aus/story/11953608

    #vol_spécial #renvois #expulsions #Suisse #grossesse #vulnérabilité #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_érythréens #privatisation #Oseara_AG #Italie #suicide #trauma #traumatisme #Lituanie #santé_mentale #dépression

  • Pour une approche #politique de la #santé mentale – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/approche-politique-sante-mentale

    Quand le stress et l’anxiété liés à des conditions de vie mouvantes, des emplois mal payés et souvent précaires, un régime d’assurance sociale brutal et les effets plus généraux de l’#austérité font que de plus en plus de personnes font face à des pensées suicidaires, à la #dépression, à des troubles de la personnalité et d’autres problèmes mentaux. Dans le même temps, les services qui prennent en charge les personnes atteintes de troubles mentaux ont été étranglés financièrement et se sont souvent avérés incapables de fournir le soutien dont les personnes ont besoin. On estime que trois quarts des personnes atteintes par un trouble mental durable, par exemple, ne reçoivent aucun soutien ni aucune aide psychiatrique, et un quart de celles pour qui un trouble mental sérieux a été diagnostiqué sont dites à risque important en raison d’une prise en charge inadéquate et d’un soutien indisponible. Dans cet article, je cherche à développer quelques idées au sujet de la #psychiatrie et de la santé mentale aujourd’hui, en me penchant sur l’évolution de la compréhension, des diagnostics et du traitement de la santé mentale.

    #suicide

  • La #dépression, c’est pas de la tarte : #recettes pour faciliter le quotidien | Simonæ
    http://simonae.fr/loisirs-diy/cuisine/depression-recettes-pour-faciliter-le-quotidien

    Quand on souffre de dépression, notre niveau d’énergie est sérieusement affecté. Selon les jours et les personnes, même la plus petite des actions peut paraître insurmontable. Cuisiner et se nourrir en font partie – surtout quand d’autres symptômes de la dépression comme la perte d’appétit ou la perte de goût s’en mêlent… Or, qu’on soit en dépression ou non, nous avons tou·te·s besoin de manger pour reprendre un tant soit peu de force.

    #cuisine

    • ça tombe bien parce qu’en ce moment, en exagérant un peu, j’aurais tendance à manger directement dans le lavabo.
      Tu verses les flocons, t’ouvres l’eau chaude et voilà, c’est prêt !
      En plus, t’as pas de vaisselle.

  • Des champignons hallucinogènes pour redémarrer le cerveau dépressif - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/des-champignons-hallucinogenes-pour-redemarrer-le-cerveau-depressif

    Si les résultats de l’étude sont prometteurs, les chercheurs mettent bien sûr en garde contre toute tentative d’automédication par les champignons hallucinogènes qui contiennent cette molécule. Eux utilisent une molécule de psilocybine synthétisée en laboratoire dont ils peuvent par conséquent mesurer les doses administrées avec précision. Or il est quasiment impossible de connaître les concentrations de psilocybine des champignons hallucinogènes à usage récréatif, lesquels sont par ailleurs interdits dans la plupart des pays du monde...

    #monopole #dépression

  • Andrew Ng Has a Chatbot That Can Help with Depression - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/609142/andrew-ng-has-a-chatbot-that-can-help-with-depression

    “If you look at the societal need, as well as the ability of AI to help, I think that digital mental-health care checks all the boxes,” Ng says. “If we can take a little bit of the insight and empathy [of a real therapist] and deliver that, at scale, in a chatbot, we could help millions of people.”

    Mais il reste le problème général du comportementalisme : quid de la relation humaine dans la cure ? Quid du contre-transfert ?

    Darcy, who met Ng at Stanford, says the work going on there in applying techniques like deep learning to conversational agents inspired her to think that therapy could be delivered by a bot. She says it is possible to automate cognitive behavioral therapy because it follows a series of steps for identifying and addressing unhelpful ways of thinking. And recent advances in natural-language processing have helped make chatbots more useful within limited domains.

    Depression is certainly a big problem. It is now the leading form of disability in the U.S., and 50 percent of U.S. college students report suffering from anxiety or depression.

    Darcy and colleagues tried several different prototypes on college volunteers, and they found the chatbot approach to be particularly effective. In a study they published this year in a peer-reviewed medical journal, Woebot was found to reduce the symptoms of depression in students over the course of two weeks.

    C’est intéressant de voir comment on imagine des robots pour remplacer ce qui est le plus positivement humain (la thérapie, le sexe, les réseaux sociaux, le soin...)

    The emergence of a real AI therapist is, in a sense, pretty ironic. The very first chatbot, Eliza, developed at MIT in 1966 by Joseph Weizenbaum, was designed to mimic a “Rogerian psychologist.” Eliza used a few clever tricks to create the illusion of an intelligent conversation—for example, repeating answers back to a person or offering open-ended questions such as “In what way?” and “Can you think of a specific example?” Weizenbaum was amazed to find that people seemed to believe they were talking to a real therapist, and that some offered up very personal secrets.

    Darcy also says both Eliza and Woebot are effective because a conversation is a natural way to communicate distress and receive emotional support. She adds that people seem happy to suspend their disbelief, and seem to enjoy talking to Woebot as if it were a real therapist. “People talk about their problems for a reason,” she says. “Therapy is conversational.”

    #Robots #Dépression #Thérapie #Intelligence_artificielle

    • On peut aussi se dire qu’il s’agit d’informations présentées de manière un peu plus moderne et interactive que sur des plaquettes papier — ces brochures de santé publique distribuées à tour de bras et qu’on n’a jamais accusées de vouloir « remplacer l’humain ».

    • Mais ce n’est pas le message idéologique qui accompagne le projet (c’était par contre celui de Eliza... que les usagers ont pourtant pris au pied de la lettre).
      Je pense qu’on peut avoir des robots aidants (on prépare un livre là dessus pour des robots utilisés dans le cadre de malade Alzhemier pour C&F éditions). Mais l’article (et les PR autour du projet) vont plus loin. Le contre-transfert est la base de l’émancipation dans la cure analytique... le reste ne pourrait effectivement se limiter qu’à des conseils de santé psychique.

  • Researchers Believe #Depression Once Offered Humans an Evolutionary Advantage | Big Think
    http://bigthink.com/philip-perry/researchers-now-believe-that-depression-has-an-evolutionary-basis

    More people in the world today die from their own hand than in wars and car accidents combined. In the US every age group, other than older adults, has been affected. But women and the middle-aged are particularly prone to suicide. Studies have shown that in most cases, depression or some other disorder was the motivating factor. Researchers blame economic anxiety such as financial trouble and job instability and the inability to save for retirement, or even an emergency.

  • À propos de l’émission « Dans le ventre de l’hôpital » diffusée ce soir sur ARTE et dont le résumé figure ci dessous :

    A l’Hôpital Saint-Louis, à Paris, le bloc opératoire regroupant les activités chirurgicales fonctionne à la chaîne : quatorze salles en ligne ayant pour objectif de pratiquer chacune quotidiennement huit à dix interventions. L’organisation du travail, hyper-sophistiquée, est devenue pathogène. Stress chronique, burn-out et risques psychosociaux gangrènent l’hôpital. Consciente de ce problème, l’administration a commandé un audit sur l’organisation du travail afin de tenter de désamorcer le début d’incendie. L’objectif de ce film est de plonger au coeur du travail et de ses excès, quand l’embrasement menace. Après deux ans de recherche, le cinéaste, en collaboration avec Pascal Chabot, auteur de « Global Burn-out », a choisi de s’immerger dans cette situation particulière.

    à lire ou relire le livre de Pascal Chabot, « Global Burn Out » qui a inspiré cette investigation.
    https://lectures.revues.org/11524

    1« La philosophie est une réflexion pour qui toute matière étrangère est bonne et nous dirions volontiers pour qui toute bonne matière doit être étrangère » écrivait G. Canguilhem1. L’ouvrage de Pascal Chabot, par conséquent, porte son regard philosophique sur cet objet étrange et étranger à la philosophie : le burn-out. L’enjeu est de comprendre ce phénomène et de le situer « dans une époque excessive » (p. 12). En effet, le burn-out dépasse le cadre de la pathologie de l’individu, il est pathologie de relation : relation de l’individu à la société. En d’autres termes, l’épuisement professionnel n’interroge pas seulement l’homme ou la société, mais leurs rapports, c’est une « pathologie de civilisation ». Qu’est-ce qui caractérise le burn-out ? Quels sont les mécanismes conduisant à l’augmentation de sa fréquence d’apparition ? Pourquoi est-ce une pathologie de civilisation ? Et comment prévenir et lutter contre ce mal ? Autant de questions que l’auteur aborde afin d’établir de quoi le burn-out est-il le nom.

    On en parle ici aussi : http://www.philomag.com/les-livres/lessai-du-mois/global-burn-out-6754

    Le travail brûle. Aux racines philosophiques du burn-out, la course au « trop » qui consume jusqu’aux plus motivés. Radiographie sensible d’un mal de civilisation.

    Un #burn_out, c’est plus qu’une simple #dépression mais on préfère juger le malade plutôt que de combattre les vraies causes de la maladie.

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/634331

    • « Le burn out n’est pas une maladie professionnelle », dixit Agnès Buzyn, sinistre de la santé qui vient d’annoncer une série de catastrophes destinées à limiter les dépenses
      http://lelab.europe1.fr/le-multiplex-du-dimanche-22-octobre-avec-bayrou-buzyn-ciotti-et-le-mai

      « S’il y a une chose que je connais bien, c’est le burn-out des équipes médicales, notamment dans les hôpitaux », estime Agnès Buzyn, interrogée sur les conditions de travail des personnels hospitaliers. Pour autant, la ministre de la Santé explique que le burn-out ne sera pas reconnu comme une maladie professionnelle. Elle développe :"C’est un sujet que j’ai eu à traiter quand je présidais la Haute autorité de santé puisque j’avais été saisie par la ministre pour faire un rapport sur le burn-out. Aujourd’hui, il s’avère que ce n’est pas une maladie. C’est un ensemble de symptômes et donc, c’est très difficile, c’est très difficile aujourd’hui de décider que c’est une maladie professionnelle." On comprend donc que le burn-out ne sera pas reconnu comme une maladie professionnelle. « En tout cas, la Haute autorité de santé, à l’époque, avait rendu un avis défavorable », ajoute-t-elle. Haute autorité, elle venait de le dire, qu’elle présidait, donc.

      Il y a des tueries qui ont droit à un bel emballage
      Santé : Agnès Buzyn, l’atout social d’Emmanuel Macron
      http://www.lejdd.fr/politique/sante-agnes-buzyn-latout-social-demmanuel-macron-3471269

      #santé #déni #économie #guerre_aux_pauvres

    • Le 10 juin 2016, un décret a été publié permettant de faciliter la reconnaissance des pathologies mentales comme maladies professionnelles. Mais attention, sur la page du site Service- Public.fr, on est prévenu d’emblée : "Cet article est ancien, l’information n’est peut-être plus exacte. Vous pouvez néanmoins consulter cette page" .
      https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A10687

      Et là, en cliquant sur le lien de l’article « plus vraiment d’actualité », on apprend que :

      Depuis le 10 juin 2016, les pathologies psychiques peuvent être plus facilement reconnues comme des maladies professionnelles. Toutes les affections psychiques sont concernées et notamment le syndrome d’épuisement professionnel, communément appelé « burn-out ».

      En effet, le décret du 7 juin 2016 vient de mettre en place des mesures permettant de renforcer l’expertise médicale pour la reconnaissance des pathologies psychiques : ainsi, il sera possible de faire appel à l’expertise d’un médecin psychiatre à tous les stades de la procédure de reconnaissance d’une affection psychique. Ce décret comprend par ailleurs plusieurs mesures de simplification de la procédure d’instruction qui faciliteront à terme la reconnaissance de l’ensemble des maladies professionnelles, notamment celle des affections psychiques.

      Le texte s’applique à tous les assurés du régime général de sécurité sociale et du régime des salariés et des non-salariés agricoles.

      Ce décret permet l’application de l’article 27 de la loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi (dite « loi Rebsamen ») qui avait consacré au niveau de la loi, la reconnaissance des pathologies psychiques comme maladies professionnelles.

      N’ayant aucune expertise en #droit_du_travail, ni en droit « tout court », je m’autorise néanmoins à la ramener en disant que :
      – Ce réajustement juridique n’est qu’un simple détricotage des avancées promises (car à ce stade, pour moi, ce n’étaient que promesses) par le précédent gouvernement.
      – il n’est même pas étonnant qu’Agnès Buzyn monte au créneau car elle est dans la logique d’action de la république en mode « marche ou crève » : elle sécurise et renforce le #management_toxique de ses ami·e·s les entrepreneur·euse·s et les #DRH.
      Les épuisé·e·s professionnellement apprécieront ...

  • Il ne faut pas que ça se voit | PrototypeKblog
    https://prototypekblog.wordpress.com/2017/09/26/il-ne-faut-pas-que-ca-se-voit

    On ne croit pas les dépressifs. La #dépression n’est pas acceptée comme une vraie #maladie. C’est pire qu’une maladie. C’est une chose qui est à la fois niée et exploitée. Niée comme si ce n’était pas une maladie, comme si c’était juste un choix, une préférence, une volonté : « Tout ça c’est dans ta tête… Secoue-toi… Souris… Arrête ta comédie… ». Exploitée comme outil d’exclusion, de stigmatisation, de discrimination : « Arrête de nous emmerder… Tu nous tires vers le bas… Casse-toi… Va te faire soigner… ». Ce monde pue. Ce monde est sans pitié. Ce monde est sans répit. Ça ne s’arrête jamais. Je suis fatigué.

    On ne respecte pas les dépressifs. Il n’y a pas de « Depression Pride ». Il n’y a pas de héros dépressifs. Il n’y a pas de quotas pour les dépressifs. Il n’y a pas de place pour les dépressifs. On ne supporte pas les dépressifs. Ce monde se veut beau. Ce monde se croit parfait. Ses gens se croient jeunes et jolis. La tristesse est interdite. Tout va bien. On ne veut pas voir. « Faites un effort, bordel de merde ! »

    On ne prend pas les dépressifs au sérieux. Et, voyez-vous, c’est peut-être idiot, mais être pris au sérieux, c’est très important pour moi. Comprendre. Être compris. Écouter. Être écouté. Et la dépression est le plus court chemin vers le discrédit. Une fois que vous êtes étiqueté « dépressif », tout ce que vous direz par la suite, sur quelque sujet que ce soit, sera ignoré. Tout sera mis sur le compte de la dépression, réelle ou supposée, permanente ou temporaire. « Faut pas l’écouter, il est comme ça, c’est pas important… »

    Se reconnaître dépressif, être connu comme dépressif, être juste considéré comme dépressif, suspecté d’être dépressif, c’est le début de la mort sociale.

    • C’est marrant, l’autrice du blog (je pense que c’est une femme, j’me trompe ?) appelle sa dépression « la petite bête ». Moi perso, j’appelle ça « la broyeuse ». « Ça » te broie la volonté, l’enthousiasme, la joie de vivre, la libido, comme l’impression que toute ta matière grise est passée dans une essoreuse. T’as qu’un seule refuge pour rester en vie : le sommeil ... quand t’arrives à le trouver sinon, tu as l’impression de devenir fou-folle. Quand tu te réveilles, tu te dis que tu as réussi à voler quelques heures à la camarde.
      Une autre image que j’avais chopée dans une revue d’un cabinet médical qui était sensée illustrer le fait que les connexions entre neurotransmetteurs étaient en panne : sur un fond de ciel tempêtueux, une ligne téléphonique (ou électrique) aux fils rompus et sur les poteaux, des corbeaux proférant à grands cris leurs #idées_noires.
      La #dépression n’est pas une maladie imaginaire même si dans l’imaginaire de bon nombre de nos congénères, il suffirait de « se secouer » pour aller mieux.

    • J’aurais pu le deviner en faisant attention et en sélectionnant un critère objectif : l’orthographe ...

      On ne prend pas les dépressifs au sérieux. Et, voyez-vous, c’est peut-être idiot, mais être pris au sérieux, c’est très important pour moi. Comprendre. Être compris . Écouter. Être écouté .

    • Oui, de toute façon, tout ce que dit une personne dépressive est considéré comme non-recevable. Si on daigne vous écouter, ce n’est qu’avec condescendance et il faut pas nous la faire : on s’en aperçoit tout de suite. Encore plus de la part de celles ou ceux qui sont payé-e-s pour ça (médecins, assistantes sociales ... )
      Maintenant, comment accompagner une personne dépressive ? Une écoute bienveillante suffit-elle ? Je ne sais pas, même si ça peut apporter du réconfort dans le sens où le sentiment d’avoir une base arrière solide peut fournir un sentiment de sécurité. Mais il faudra de toute façon se colleter avec la vie professionnelle, le regard des « autres »,et la grosse question bêtement prosaïque de « comment j’vais faire pour mettre à la gamelle si je bosse plus ? ».

  • Un texte un peu ancien, et en anglais, mais qui ne semble pas avoir été publié sur SeenThis, de #Chimamanda_Adichie sur la #dépression et le déni qu’on en fait, pour mon retour sur ST après deux semaines de vacances :

    Mornings are dark, and I lie in bed, wrapped in fatigue. I cry often…
    Chimamanda Adichie, The Guardian, le 1er février 2015
    http://www.mymindsnaps.com/chimamanda-adichies-struggle-with-depression

    Sometimes it begins with a pimple. A large shiny spot appears on my forehead. Or it begins with a feeling of heaviness, and I long to wear only loose-fitting clothes. Then my mood plunges, my lower back aches, my insides turn liquid. Stomach cramps come in spasms so painful I sometimes cry out. I lose interest in the things I care about. My family becomes unbearable, my friends become strangers with dark intentions, and cashiers and waiters seem unforgivably rude. A furious, righteous paranoia shrouds me: every human being with whom I interact is wrong, either insensitive or ill-willed. I eat mounds of food – I crave greasy stews and fried yams and dense chocolate truffles – or I have no appetite at all, both unusual for a careful, picky eater. My breasts are swollen and taut. Because they hurt, I wear my softest bras – “tender” seems a wrong word for the sharp discomfort. Sometimes they horrify me, so suddenly round, as though from science fiction, and sometimes their round perkiness pleases my vanity. At night, I lie sleepless, drenched in strange sweat; I can touch the wetness on my skin.

    I am sitting in a doctor’s office in Maryland and reciting these symptoms. On the wall of the bright room, there is a diagram of a lean female, her ovaries and uterus illustrated in curling lines; it reminds me of old pictures of Eve in the garden with Adam. The doctor is a kind and blunt woman, bespectacled, but reading over her lenses the forms I have filled out. When she first asks why I have come to see her, I say, “Because my family thinks I need help.” Her reply is, “You must agree with them or you wouldn’t be here.” Later, it will strike me that this is a quality I admire most in women: a blunt kindness, a kind bluntness.

    When she asks questions, I embellish my answers with careful detail – the bigger-sized bra I wear for a few days, the old frost-bitten ice cream I eat because I will eat anything. I make sure to link everything to my monthly cycle, to repeat that I always feel better when my period starts. I make fun of my irritability: everyone I meet is annoying until I suddenly realise that I am the only constant and the problem has to be me! It is, I tell her, as though a strangeness swoops down on me every month, better on some and worse on others. Nothing I say is untrue. But there are things I leave out. I am silent about the other strangeness that comes when it will and flattens my soul.

    “It sounds like you have premenstrual dysphoric disorder,” she says.

    It is what I want to hear. I am grateful because she has given me a name I find tolerable, an explanation I can hide behind: my body is a vat of capricious hormones and I am at their mercy.

    But the doctor is not done. Her eyes are still and certain as she says, “But the more important thing is that you have underlying depression.” She speaks quietly, and I feel the room hold its breath. She speaks as if she knows that I already know this.

    In truth, I am sitting opposite her in this examining room because my family is worried about the days and weeks when I am, as they say, “not myself”. For a long time, I have told them that I just happen to have hormonal issues, victim to those incomplete tortures that Nature saves for femaleness. “It can’t be just hormonal,” they say. “It just can’t.” Mine is a family full of sensible scientists – a statistician father, an engineer brother, a doctor sister. I am the different one, the one for whom books always were magical things. I have been writing stories since I was a child; I left medical school because I was writing poems in biology class. When my family says it is “not just hormonal”, I suspect they are saying that this malaise that makes me “not myself” has something to do with my being a writer.

    Now, the doctor asks me, “What kind of writing do you do?”

    I tell her I write fiction.

    “There is a high incidence of depression in creative people,” she says.

    I remember a writers’ conference I attended in Maine one summer years ago, before my first novel was published. I liked the other writers, and we sat in the sun and drank cranberry juice and talked about stories. But a few days in, I felt that other strangeness creeping up on me, almost suffocating me. I drew away from my new circle of friends. One of them finally cornered me in the dormitory and asked, “You’re depressive, aren’t you?” In his eyes and his voice was something like admiration, because he believed that there is, in a twisted way, a certain literary glamour in depression. He tells me that Ernest Hemingway had depression. Virginia Woolf and Winston Churchill had depression. Graham Greene had depression. Oh, and it wasn’t just writers. Did I know Van Gogh had wandered into the field he was painting and shot himself? I remember feeling enraged, wanting to tell him that depression has no grandeur, it is opaque, it wastes too much and nurtures too little. But to say so would be to agree that I indeed had depression. I said nothing. I did not have depression. I did not want to have depression.

    And now, in the doctor’s office, I want to resist. I want to say, no thank you, I’ll take only premenstrual dysphoric disorder please. It fits elegantly in my arsenal of feminism after all, this severe form of premenstrual syndrome, suffered by only 3% of women, and with no known treatment, only different suggestions for management. It gives me a new language. I can help other women who grew up as I did in Nigeria, where nobody told us girls why we sometimes felt bloated and moody. If we ever talked about what happened to our bodies, then it was behind closed doors, away from the boys and men, in tones muted with abashment. Aunts and mothers and sisters, a band of females surrounded in mystery, the older whispering to the younger about what periods meant: staying away from boys, washing yourself well. They spoke in stilted sentences, gestured vaguely, gave no details. Even then I felt resentful to have to feel shame about what was natural. And now here I was, burnished with a new language to prod and push at this damaging silence.

    But depression is different. To accept that I have it is to be reduced to a common cliché: I become yet another writer who has depression. To accept that I have it is to give up the uniqueness of my own experience, the way I start, in the middle of breathing, to sense on the margins the threat of emptiness. Time blurs. Days pass in a fog. It is morning and then suddenly it is evening and there is nothing in between. I am frightened of contemplating time itself: the thought of tomorrow and the day after tomorrow, the endless emptiness of time. I long to sleep and forget. Yet I am afraid of waking up, in terror of a new day. Mornings are dark, and I lie in bed, wrapped in fatigue. I cry often. My crying puzzles me, surprises me, because there is no cause. I open a book but the words form no meaning. Writing is impossible. My limbs are heavy, my brain is slow. Everything requires effort. To consider eating, showering, talking brings to me a great and listless fatigue. Why bother? What’s the point of it all? And why, by the way, are we here? What is it I know of myself? I mourn the days that have passed, the wasted days, and yet more days are wasted.

    The doctor calls these symptoms but they do not feel like symptoms. They feel like personal failures, like defects. I am normally full of mischievous humour, full of passion, whether in joy or in rage, capable of an active, crackling energy, quick to respond and rebuke, but with this strangeness, I do not even remember what it means to feel. My mind is in mute. I normally like people, I am deeply curious about the lives of others, but with this strangeness comes misanthropy. A cold misanthropy. I am normally the nurturer, worrying about everyone I love, but suddenly I am detached. It frightens me, this sense of slipping out of my normal self. It cannot be an illness. It feels like a metaphysical failure, which I cannot explain but for which I am still responsible.

    There is an overwhelming reluctance to move. A stolidness of spirit. I want to stay, to be, and if I must then only small movements are bearable. I switch off my phone, draw the shades, burrow in the dim stillness. I shy away from light and from love, and I am ashamed of this. I feel guilty about what I feel. I am unworthy of the people who care about me. I stew in self-recrimination. I am alone. Stop it, I say to myself. What is wrong with you? But I don’t know how to stop it. I feel as if I am asking myself to return a stolen good that I have not in fact stolen.

    In some of my family and friends, I sense confusion, and sometimes, suspicion. I am known to nurse a number of small eccentricities, and perhaps this is one. I avoid them, partly not to burden them with what I do not understand, and partly to shield myself from their bewilderment, while all the time, a terrible guilt chews me whole. I hear their unasked question: Why can’t she just snap out of it? There is, in their reactions, an undertone of “choice”. I might not choose to be this way, but I can choose not to be this way. I understand their thinking because I, too, often think like them. Is this self-indulgence? Surely it cannot be so crippling if I am sentient enough to question it? Does the market woman in Nsukka have depression? When I cannot get out of bed in the morning, would she be able to, since she earns her living day by day?

    The doctor says, about the high incidence of depression in creative people, “We don’t know why that is.” Her tone is flat, matter-of-fact, and I am grateful that it is free of fascination.

    “Do you think anybody else in your family might have depression?” she asks.

    Nobody else does. I tell her, a little defensively, about growing up in Nsukka, the small university campus, the tree-lined streets where I rode my bicycle. It is as if I want to exculpate my past. My childhood was happy. My family was close-knit. I was voted most popular girl in secondary school.

    Yet I have memories of slow empty days, of melancholy silence, of perplexed people asking what was wrong, and of feeling guilty and confused, because I had no reason. Everything was wrong and yet nothing was wrong.

    I remember a gardener we had when I was a child. A wiry ex-soldier called Jomo. A man full of stories for little children. My brother and I followed him around as he watered the plants, asking him questions about plants and life, basking in his patience. But sometimes, he changed, became blank, barely spoke to anybody. Perhaps he had depression. Later, I will wonder about African writers, how many could be listed as well in this Roll of Depression, and if perhaps they, too, refuse to accept the name.

    The doctor says, “I’d recommend therapy, and that you try anti-depressants. I know a good therapist.”

    A therapist. I want to joke about it. I want to say that I am a strong Igbo woman, a strong Nigerian woman, a strong African woman, and we don’t do depression. We don’t tell strangers our personal business. But the joke lies still and stale on my tongue. I feel defensive about the suggestion of a therapist, because it suggests a cause that I do not know, a cause I need a stranger to reveal to me.

    I remember the first book I read about depression, how I clung to parts that I could use to convince myself that I did not have depression. Depressives are terrified of being alone. But I enjoy being alone, so it cannot be depression. I don’t have drama, I have not ever felt the need to rant, to tear off clothes, to do something crazy. So it cannot be depression, this strangeness. It cannot be the same kind of thing that made Virginia Woolf fill her pockets with stones and walk into a river. I stopped reading books about depression because their contradictions unsettled me. I was comforted by them, but I was also made anxious by them.

    I am in denial about having depression, and it is a denial that I am not in denial about.

    “I don’t want to see a therapist,” I say.

    She looks at me, as if she is not surprised. “You won’t get better if you do nothing. Depression is an illness.”

    It is impossible for me to think of this as I would any other illness. I want to impose it my own ideas of what an illness should be. In its lack of a complete explanation, it disappoints. No ebb and flow of hormones.

    “I don’t want to take medicine either. I’m worried about what it will do to my writing. I heard people turn into zombies.”

    “If you had diabetes would you resist taking medicine?”

    Suddenly I am angry with her. My prejudices about American healthcare system emerge: perhaps she just wants to bill more for my visit, or she has been bribed by a drug rep who markets antidepressants. Besides, American doctors over-diagnose.

    “How can I possibly have PMDD and depression? So how am I supposed to know where one starts and the other stops?” I ask her, my tone heavy with blame. But even as I ask her, I feel dishonest, because I know. I know the difference between the mood swings that come with stomach cramps and the flatness that comes with nothing.

    I am strong. Everyone who knows me thinks so. So why can’t I just brush that feeling aside? I can’t. And it is this, the “cantness”, the starkness of my inability to control it, that clarifies for me my own condition. I look at the doctor and I accept the name of a condition that has been familiar to me for as long as I can remember. Depression. Depression is not sadness. It is powerlessness. It is helplessness. It is both to suffer and to be unable to console yourself.

    This is not the real you, my family say. And I have found in that sentiment, a source of denial. But what if it is the real me? What if it is as much a part of me as the other with which they are more at ease? A friend once told me, about depression, that perhaps the ancestors have given me what I need to do the work I am called to do. A lofty way of thinking of it, but perhaps another way of saying: What if depression is an integral but fleeting part of me?

    A fellow writer, who himself has had bouts of depression, once wrote me to say: Remember that it is the nature of depression to pass. A comforting thought. It is also the nature of depression to make it difficult to remember this. But it is no less true. That strangeness, when it comes, can lasts days, weeks, sometimes months. And then, one day, it lifts. I am again able to see clearly the people I love. I am again back to a self I do not question.

    A few days after my doctor visit, I see a therapist, a woman who asks me if my depression sits in my stomach. I say little, watching her, imagining creating a character based on her. On the day of my second appointment, I call and cancel. I know I will not go again. The doctor tells me to try anti-depressants. She says in her kind and blunt way: “If they don’t work, they don’t work, and your body gets rid of them.”

    I agree. I will try antidepressants, but first, I want to finish my novel.

  • Antidépresseurs : ce qu’ils font à votre cerveau - Santé Corps Esprit
    https://www.sante-corps-esprit.com/antidepresseurs

    Il est aujourd’hui bien établi que, pour 90 % des #dépressions (légères et modérées), les #antidépresseurs chimiques n’ont pas plus d’effet qu’un simple placebo (une pilule contenant du sucre).
    Certes, il arrive fréquemment que des patients aillent mieux après avoir pris ce traitement. Mais on sait désormais qu’ils auraient ressenti la même amélioration avec une gélule vide.

    #santé #industrie_pharmaceutiques

  • Instagram photos reveal predictive markers of depression

    08.08.2017

    Andrew G Reece and Christopher M Danforth

    https://epjdatascience.springeropen.com/articles/10.1140/epjds/s13688-017-0110-z

    Abstract

    Using Instagram data from 166 individuals, we applied machine learning tools to successfully identify markers of depression. Statistical features were computationally extracted from 43,950 participant Instagram photos, using color analysis, metadata components, and algorithmic face detection. Resulting models outperformed general practitioners’ average unassisted diagnostic success rate for depression. These results held even when the analysis was restricted to posts made before depressed individuals were first diagnosed. Human ratings of photo attributes (happy, sad, etc.) were weaker predictors of depression, and were uncorrelated with computationally-generated features. These results suggest new avenues for early screening and detection of mental illness.

    1 Introduction

    The advent of social media presents a promising new opportunity for early detection and intervention in psychiatric disorders. Predictive screening methods have successfully analyzed online media to detect a number of harmful health conditions [1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11]. All of these studies relied on text analysis, however, and none have yet harnessed the wealth of psychological data encoded in visual social media, such as photographs posted to Instagram. In this report, we introduce a methodology for analyzing photographic data from Instagram to predictively screen for depression.

    There is good reason to prioritize research into Instagram analysis for health screening. Instagram members currently contribute almost 100 million new posts per day [12], and Instagram’s rate of new users joining has recently outpaced Twitter, YouTube, LinkedIn, and even Facebook [13]. A nascent literature on depression and Instagram use has so far either yielded results that are too general or too labor-intensive to be of practical significance for predictive analytics [14, 15]. In particular, Lup et al. [14] only attempted to correlate Instagram usership with depressive symptoms, and Andalibi et al. [15] employed a time-consuming qualitative coding method which the authors acknowledged made it ‘impossible to qualitatively analyze’ Instagram data at scale (p.4). In our research, we incorporated an ensemble of computational methods from machine learning, image processing, and other data-scientific disciplines to extract useful psychological indicators from photographic data. Our goal was to successfully identify and predict markers of depression in Instagram users’ posted photographs.

    [...]

    pris d’ici: https://seenthis.net/messages/621331
    trouvé ici: https://diasp.eu/posts/5885770

    #social_media #machine_learning #photographie
    #depression #psychologie #santé_psychique
    #numérique

    #sans_commentaire

  • Résistance et activisme : comprendre la #dépression grâce à l’#écopsychologie (par Will Falk) – Le Partage
    http://partage-le.com/2017/07/resistance-et-activisme-comprendre-la-depression-grace-a-lecopsychologie

    L’écopsychologie explique que l’élimination du stress n’est pas possible en cette période écologique. La psychologie étant l’étude de l’esprit, et l’écologie l’étude des relations naturelles créant la vie, l’écopsychologie insiste sur l’impossibilité d’étudier l’esprit en dehors de ces relations naturelles, et nous encourage à examiner les types de relations nécessaires à l’esprit pour qu’il soit vraiment sain. En observant la dépression au travers du prisme de l’écopsychologie, on peut l’expliquer comme le résultat de problèmes dans nos relations avec le monde naturel. La dépression ne peut être soignée tant que ces relations ne sont pas réparées.

  • Prozac Nation Is Now the United States of Xanax - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/06/10/style/anxiety-is-the-new-depression-xanax.html

    According to data from the National Institute of Mental Health, some 38 percent of girls ages 13 through 17, and 26 percent of boys, have an anxiety disorder. On college campuses, anxiety is running well ahead of #depression as the most common mental health concern, according to a 2016 national study of more than 150,000 students by the Center for Collegiate Mental Health at Pennsylvania State University.

    [...]

    #anxiété #santé #santé_mentale #Etats-Unis

  • L’impossible suivi psychologique des migrants

    Crise d’#angoisse, #maux_de_tête, #cauchemars... La route de l’exil peut provoquer chez certains migrants des traumatismes et entraîner des dépressions. Des symptômes qui ne s’arrangent pas toujours dans le pays d’arrivée.

    http://www.infomigrants.net/fr/post/3437/l-impossible-suivi-psychologique-des-migrants
    #trauma #traumatisme #santé #santé_mentale #asile #migrations #réfugiés #dépression

  • #Dépression : les victimes de plus en plus nombreuses, l’OMS tire la sonnette d’alarme - CRAPS
    http://association-craps.fr/actualites/depression-victimes-de-plus-plus-nombreuses-loms-tire-sonnette-dal
    Un fait social, comme le suicide ? Symptôme d’une société profondément inhumaine ? J’ai tendance à trouver que les dépressifs sont souvent des personnes parfaitement saines qui réagissent correctement à des conditions de vie malsaines.

    Dans son nouveau rapport, l’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme concernant la dépression et demande aux autorités d’investir pour reconnaître cette maladie et donc pour mieux prendre en charge les malades. Selon ses données, plus de 300 millions de personnes dans le monde vivraient avec ce problème.

  • #Burn-out, à qui le tour ?

    Le burn-out ou épuisement professionnel touche désormais tous les métiers et toutes les fonctions. La faute à un monde qui semble devenu fou. Selon une étude publiée en 2016 par Promotion Santé Suisse, un actif sur quatre est stressé au travail et se sent épuisé. Le stress coûterait déjà aux entreprises plus de 6 milliards de francs par an. Pour Temps Présent, quatre Romands venus d’horizons différents ont accepté de témoigner, pour éviter à d’autres de se brûler les ailes.

    https://www.rts.ch/play/tv/temps-present/video/burn-out-a-qui-le-tour-?id=8468392
    #Suisse #dépression #travail #santé_mentale

  • L’austérité pousse les Grecs vers la #dépression collective - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2017/02/19/lausterite-pousse-grecs-vers-depression-collective

    Seule certitude : le pays connaît une véritable #paupérisation. Chercheur à l’Institut du Travail, Christos Triandafilou précise que plus d’un tiers des Grecs sont aujourd’hui en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ; 21,4% vivent déjà sous le seuil de pauvreté. Et il souligne qu’avec les baisses successives des salaires, le seuil de pauvreté a baissé. « Il était de 6120 euros en 2007 pour une personne seule, il est désormais de 4512 euros. » Dans ce contexte, le découragement est généralisé : le nombre de chômeurs longue durée a explosé « et eux n’ont aucune indemnité ni couverture sociale. »

    « L’instabilité et l’insécurité sont les deux mots qui décrivent l’état psychologique actuel des Grecs », selon Christos Koutsaftis. Psychologue et psychanalyste, il exerce, lui, à Glyfada, un quartier huppé en bord de mer. « Les Grecs ne peuvent plus faire de projet d’enfant, de vie… Sur trois ou quatre mois, c’est le maximum. » Pourquoi ? « Il est impossible de construire quand on ne sait même pas si l’on aura encore son emploi dans six mois. » Après sept années de crise et trois mémorandums (un quatrième est évoqué avec insistance), la société grecque est en dépression collective.

  • #Cholestérol le grand bluff

    Comment le cholestérol a été érigé en coupable idéal des maladies cardio-vasculaires par une série d’approximations scientifiques. Un dogme dont un nombre croissant de chercheurs dénoncent les dangers. Une enquête exceptionnelle.

    Le cholestérol, que tout un chacun se représente comme un excès de mauvaise #graisse dans l’organisme, est désigné à la vindicte médicale et populaire depuis les années 1950 comme responsable des #maladies_cardio-vasculaires qui terrassent jeunes et vieux avant l’heure. Or, un nombre croissant de chercheurs en médecine dénoncent ce qu’ils considèrent comme un vaste #mensonge, façonné à la fois par une série d’approximations scientifiques et par de puissants intérêts économiques, de l’#industrie_agroalimentaire d’abord, des #laboratoires_pharmaceutiques ensuite. Les facteurs avérés de risque, affirment ces recherches convergentes, sont en réalité le #tabac, l’#hypertension, l’#obésité et le manque d’exercice. Mais depuis la mise sur le marché, en 1993, de nouveaux traitements anticholestérol, les #statines, une écrasante majorité de médecins mise sur leur prescription avant toute autre mesure préventive. Consommées par 220 millions de patients à travers le monde, les statines sont devenues en quelques années le médicament le plus vendu dans l’histoire de la médecine. Or, les fabricants eux-mêmes commencent à reconnaître qu’elles peuvent entraîner des effets secondaires graves, tels que des #douleurs_musculaires, des #problèmes_hormonaux, des #pertes_de_mémoire, des #dépressions et aussi, selon des études récentes, le déclenchement d’un #diabète. Une reconnaissance tardive qui, étrangement, intervient alors que les derniers brevets en la matière tombent dans le domaine public et qu’une nouvelle molécule anticholestérol s’annonce.

    Pour démonter ce qui a constitué pendant plus d’un demi-siècle un dogme inattaquable, Anne Georget donne la parole à une quinzaine de spécialistes - chercheurs en médecine, cardiologues, journalistes médicaux, nutritionnistes... - qui expliquent à la fois ce que l’on sait du cholestérol et réfutent, études à l’appui, ce qu’ils estiment être des conclusions scientifiques biaisées. Ainsi le physiologiste américain Ancel Keys, qui, le premier, avait attribué à la surconsommation de graisses saturées la stupéfiante épidémie d’accidents cardio-vasculaires survenue dans les années 1950 dans certains pays occidentaux, a-t-il délibérément passé sous silence les contre-exemples statistiques. Tandis que les études cliniques des statines ont été financées à 80 % par les laboratoires qui avaient le plus intérêt à ce qu’elles s’avèrent positives.

    http://future.arte.tv/fr/cholesterol

    #documentaire #enquête #science #Alzheimer #industrie_pharmaceutique #big_pharma #cholesterol

  • L’anniversaire de Kathy
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2017/01/16/anniversaire-de-Kathy

    Mai 2014 à JFC 

    Aujourd’hui, nous aurions célébré les soixante ans de mon amie Kathy.

    J’ai voulu retrouver une photo que j’avais en mémoire, mais j’ai dû l’inventer et c’est seulement après avoir beaucoup navigué sur mon disque dur, que je pensais pourtant bien organisé, que je me suis rabattue sur ce cliché, qui n’est plus du tout ce dont je me souvenais de la photo prise de nous deux. Je ne sais même plus quelle pouvait être l’occasion, visiblement pas un jour habituel où nous étions réunies à la synagogue, incapable de me remémorer pourquoi cette photo précisément, ni qui l’a prise pour nous.

    Je me souviens que l’an dernier, cet anniversaire avait été très difficile.

    Hier, comme c’était le week-end de commémoration et d’hommage à Martin Luther King, Jr., nous étions de nouveau réunis à l’église Baptiste (...)

    #Boîtes_de_Pandore #amitié #deuil #dépression #MLK #souvenirs

  • Juste avant
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/12/24/Juste-avant

     

    L’année dernière, alors que j’étais au même endroit qu’aujourd’hui, apparemment, j’ai fixé un certain nombre de principes pour atteindre mon but, et notamment pour reperdre une masse très importante de kilos superflus que j’avais réussi à empiler pendant les quelques années précédentes, malgré les tentatives affirmées de faire un régime.

    J’ai affiché en bonne place - c’est à dire sous mes yeux en permanence une fois assise à mon ordinateur, l’endroit où je passe le plus grand nombre d’heures éveillée - l’objectif, avec une date, un poids à perdre chaque semaine, un nombre très raisonnable et une période qui me semblait très longue, mais nécessaire, justement pour être raisonnable.

    Cette période s’achève aujourd’hui.

    Je suis très fière d’avoir tenu mon engagement vis-à-vis de moi-même, durant toute l’année : (...)

    #Divers #alimentation #angoisse #comportement #dépression #petits_bonheurs

  • #humeur de chien noir
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/12/09/Humeur-de-chien-noir

     

    Certaines activités sociales ne sont pas décidément pas de celles que je prise et plus on insiste autour de moi avec « j’espère qu’on te verra » me fait complètement grincer des dents, parce que je sais que si je cède à l’appel des sirènes, je vais le regretter : une fois après avoir réussi tant bien que mal à masquer mon déplaisir, j’aurai essayé de cacher que je me suis traînée toute la journée avec un mal à la gorge diffus, j’aurai tant bien que mal essayé de me glisser dans une tenue correcte et j’aurai bravé le vent glacé qui m’a déjà détournée d’aller me promener plus de cinq minutes quand j’ai voulu prendre l’air - plus que frais, mais au moins ensoleillé, alors à la nuit noire, brr, ça me dit vraiment encore moins. Puis, j’essayerai de sourire à ces dizaines de personnes qui me diront « salut, ça va ? » (...)

    #Tronches_de_vie #communauté #dépression #hiver #petits_bonheurs