• #Désindustrialisation en #France : visuels et données

    L’annonce de l’arrêt de la production de locomotives dans une usine d’Alstom à Belfort en septembre 2016 a entraîné dans son sillage plusieurs publications sur la désindustrialisation en France. Or ce sujet intéresse à la fois les candidats aux concours externes de géographie (sur la France des marges) et ceux aux concours internes (sur les espaces productifs). Voici quelques liens pour faire le point.

    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/veille/desindustrialisation-en-france-visuels-et-donnees

    via @franz42

  • LA #FRANCE EN FACE

    « La France en face », c’est la fracture sociale entre la France des métropoles où se concentrent les richesses, et celle des petites agglomérations et zones rurales, qui compte 60% de la population. Ce film documentaire, réalisé par #Jean-Robert_Viallet (l’auteur du documentaire "La mise à mort du travail" en 2009), et Hugues Nancy, dresse un tableau de la France des fragilités à travers des portraits, des témoignages mais aussi les analyses de géographes, d’économistes et d’historiens.


    https://vimeo.com/78083191

    #film #documentaire #gentrification #métropolisation #migrations #logement #globalisation #mondialisation #inégalités #géographie_sociale #Goussainville #Paris #mobilité_sociale #chômage #Neuves_Maisons #Paris #aciéries #travail #désindustrialisation #classe_ouvrière #Villaine_La_Juhel #Christophe_Guilluy #fragilité_sociale #invisibilisation #extrême-droite #FN #Front-National #Saint-Nazaire #paysannerie #agriculture #Jonquière_Saint-Vincent #AMAP

  • #Friches_industrielles et #fêtes techno clandestines

    #Le_Havre, ville de tradition ouvrière et maritime, est désormais touchée par la #désindustrialisation… Les usines laissent progressivement la place à des friches industrielles. Certains de ces lieux abandonnés par les activités productives sont réinvestis par d’autres activités qui, au premier abord, n’ont rien à voir avec elles. Et notamment par des fêtes #techno clandestines. Les bruits mécaniques, les distorsions électriques et la basse répétitive de la Noise et de la Techno entrent alors en résonnance avec l’histoire industrielle du Havre…

    http://sms.hypotheses.org/6203
    #fêtes_clandestines
    signalé par @ville_en

  • Ascenseur. 258 salariés ont fait leurs adieux à Thyssen | Ouest France Entreprises
    http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/ascenseur-258-salaries-ont-fait-leurs-adieux-thyssen-02-07-

    Plus aucun ascenseur ne sortira de l’usine. Les salariés licenciés qui travaillaient encore sur le site angevin ont été invités à rester chez eux. Une nouvelle page industrielle se tourne. Définitivement.

    Les salariés licenciés se trouvent désormais en congé de reclassement pour 12 mois, incorporant le préavis (15 mois pour les plus de 50 ans). Ils sont payés à 75 % du salaire réel sur 13 mois, soit assez avec peu de perte. Ils bénéficieront d’une prime conventionnelle et d’une prime exceptionnelle, en fonction de leur salaire et de leur ancienneté. Aucun salarié ne part avec moins de 30 000 €. « Pour une ancienneté moyenne dans l’entreprise, c’est 90 000 €, comme cela avait été prévu », précise la direction. Sur les 258 salariés, 87 sont en départs volontaires dont 25 en retraite. Certains ont des projets professionnels. Désormais, c’est l’antenne emploi qui prend le relais.

    #plan-social #desindustrialisation #PSE

  • Projet » Industrie européenne : l’heure des choix
    http://www.revue-projet.com/articles/2014-04-defraigne-industrie-europe-heure-des-choix

    Fonder la prospérité européenne sur les services est un leurre. Mais face à la désindustrialisation, l’UE réagit de façon désordonnée, avec des moyens dérisoires. Elle met ses États membres en compétition, au lieu d’investir dans l’intégration de ses grands groupes industriels et dans la promotion des PME à travers un appui massif à l’innovation, à l’économie circulaire et au capital humain.


    L’Europe a subi le choc de la globalisation dans ses œuvres vives, l’industrie manufacturière dont elle partageait, avec les États-Unis et le Japon, le monopole vis-à-vis des pays du Sud. Mais à quel point l’Europe s’est-elle désindustrialisée ? Faut-il le regretter ? Quelles réponses apporter ? Nous aborderons ici ces questions et nous esquisserons les contours d’une politique industrielle européenne, ainsi que ses conditions politiques, avec la conviction que l’industrie reste la colonne vertébrale incontournable du développement d’une économie avancée.....

    <>

    L’Allemagne impose des restrictions sur les salaires pour réaliser des profits réinvestis au-dehors.

    Est-ce cette évolution que l’on envisage pour l’Europe ? N’est-il pas plus raisonnable de songer à un recyclage des déficits et des surplus courants intra-européens, à travers un budget central pour l’eurozone, pour améliorer la convergence interne et réaliser un équilibre au niveau européen ? Plutôt que de pousser la compétitivité plus loin encore, n’est-il pas préférable d’exploiter la demande interne pour stimuler la réindustrialisation, par des investissements en recherche et développement, en infrastructures, en économie d’énergie, financés par des project bonds à travers le budget de l’eurozone ?

    Une politique industrielle européenne verticale se justifie pour trois raisons. Il s’agit de réaliser l’unité du marché unique (énergie, infrastructure de réseaux) là où elle reste à finaliser. D’assurer une percée technologique dans des secteurs à fort impact économique (énergie, digital), sociétal (vieillissement, santé) et stratégique (industries de défense), parce que les forces de marché n’assurent pas de progrès suffisant en raison de leur myopie intrinsèque. De progresser, enfin, dans les technologies à applications multiples et trans-sectorielles (nanotechnologie, technologies digitales, bio-ingénierie, matériaux avancés, photonique, systèmes avancés de fabrication).

    La globalisation intra-européenne rend les politiques nationales obsolètes et appelle une forte coordination des capacités innovatrices pour les différents segments de la chaîne de production. Cette réindustrialisation de l’Europe reposera sur trois piliers : l’élévation de la capacité d’innovation bien sûr, dans ses deux fondements scientifiques (recherche et développement) et institutionnels (financement communautaire et accompagnement public par les normes et les marchés publics). Mais aussi la dé-carbonisation et la promotion d’une production circulaire qui exploite le recyclage des déchets et l’efficience énergétique maximum. Et finalement la valorisation du capital humain. La réindustrialisation de l’Europe doit donc s’articuler à la fois sur ses avantages comparatifs propres (le potentiel de connaissance, les terroirs, les savoir-faire dans la culture, l’artisanat et le luxe) et sur les enjeux de société (soutenabilité environnementale, vieillissement, cohésion d’une société métissée) qui vont dominer les prochaines décennies......

    #Europe
    #industrie
    #globalisation
    #désindustrialisation

  • La déception des mineurs des Ardoisières plane sur les municipales
    http://www.lemonde.fr/municipales/article/2014/03/19/la-deception-des-mineurs-des-ardoisieres-plane-sur-les-municipales_4384134_1

    Si les licenciements sont prononcés à l’issue du PSE, le 29 mars, les salariés auront un préavis de deux mois, indique M. Sabba, colistier de Boris Battais (Front de gauche) pour les municipales. Sept d’entre eux seront repris par une filiale d’Imerys, NewCo, dédiée à la valorisation des déchets. Quarante-sept autres partiront à la retraite ou en préretraite. Reste aux autres les choix du reclassement interne ou externe, ou de la création d’entreprise.

    Michaël, 30 ans, deux enfants, est en pleine réflexion. « Les postes de reclassement en interne sont trop loin, il n’y en a pas à moins de 250 km. Et ma femme travaille à Trélazé, ce n’est pas possible », explique-t-il. Il s’intéresse plutôt aux possibilités de formations dans le cadre du PSE. Conducteur d’engin aux Ardoisières, il réfléchit à devenir chauffeur poids lourd. Tout dépendra de ce qu’on lui proposera. Dimanche, il ira voter sans conviction. « La politique, ça passe au second plan. L’important pour moi aujourd’hui, c’est d’abord de trouver du travail. »

    #ardoisières_Angers #Trélazé #Désindustrialisation

  • L’art fleurit sur les ruines de Detroit
    http://www.lefigaro.fr/culture/2013/11/22/03004-20131122ARTFIG00288-l-art-fleurit-sur-les-ruines-de-detroit.php

    Soeur anne, ma soeur anne, ne vois-tu rien venir ? « Si ! La gentrification au grand galop ! »
    Heureusement qu’ils n’ont pas de capitale européenne de la culture, eux ...

    Avec son centre-ville désertique et ses immeubles vacants, Detroit enregistre un afflux de nouveaux acheteurs et locataires, attirés par les tarifs imbattables de l’immobilier.
    Depuis 2008, les lofts et ateliers d’artistes, comme celui de Luis Resto, dans Eastern Market, se sont multipliés, amenant une nouvelle faune « arty » venue des quatre coins de la planète. Dans le quartier de Heidelberg et de Mount Elliot, Tyree Guyton, artiste bien local, a fait le pari fou en 1986 de transformer les maisons abandonnées en œuvres d’art hétéroclites et à ciel ouvert, son « projet Heidelberg » drainant des millions de visiteurs au fil des ans. La municipalité, guère ravie de voir ces balafres immobilières ainsi mises en exergue, a tout tenté depuis 1991 pour faire raser l’ensemble. Guyton a tenu bon, soutenu par les riverains. Mais il paye le prix fort : à deux reprises, la maison baptisée OJ (pour « Obstruction of Justice ») a été visée par des inconnus. La seconde fois, en mai dernier, les vandales sont parvenus à y mettre le feu. Ébranlé mais pas vaincu, l’artiste a promis de faire des ruines un symbole de résilience. « Je vais transformer cela en œuvre d’art et ne pas me laisser abattre », assure-t-il.

    Extrait spéciale dédicace « ça-c’est-du-journalisme-d’investigation » au figaro :

    Des touristes y sont régulièrement agressés et dépouillés de leurs biens. Autant dire que sa visite, en l’absence de tout garde-fou, est chaudement déconseillée, à moins de ne disposer d’une solide escorte officielle et d’un casque de chantier vissé sur la tête, comme a pu en bénéficier l’envoyé spécial du Figaro.

    #detroit #gentrification #culture #désindustrialisation #friches

  • Revoir en replay et en streaming « La France en face » - Documentaires - France 3
    http://www.france3.fr/emissions/documentaires/videos/91073271

    Résultat de trente ans de changements, la France a aujourd’hui deux visages. Dans les 25 métropoles qui totalisent 40% de la population sont concentrés les cadres, les techniciens spécialisés et l’essentiel des immigrés. C’est là que 80% du PIB du pays est produit. Hors de ces villes, dans le reste de la France, (...)

    #France
    #population

    • Christophe Guilluy, géographe dont les travaux ont nourri le reportage : « La mondialisation c’est formidable, mais dans les métropoles. L’intégration de l’économie française dans l’économie monde, elle marche du feu de dieu, mais dans les métropoles. »
      Le reportage s’intéresse à ce ce qui se passe « au-delà des métropoles, dans ces territoires où vivent 60 % des Français ».

      http://www.humanite.fr/medias/exploration-de-la-france-de-la-fragilite-sociale-551992

      Le documentaire de Jean-Robert Viallet et Hugues Nancy dresse un constat effarant de la situation sociale de 60% des Français qui ne font plus partie du projet économique.
      En 2010, Jean-Robert Viallet avait décrypté les notions de travail, d’embauche, de management, dans une économie mondialisée, avec la Mise à mort du travail qui avait remporté le prestigieux prix Albert- Londres. Il récidive dans sa réflexion sur l’économie, dans un documentaire choc, la France en face, diffusé sur France 3. Le documentariste et son complice Hugues Nancy sont partis d’une étude du géographe Christophe Guilluy qui a abouti à la mise en place d’un indicateur de fragilité sociale. Selon Christophe Guilluy, 75 à 80% du PIB seraient produits dans les vingt-cinq métropoles régionales. Or, ne vivent dans ces grandes villes et leurs banlieues que 40% des habitants du pays. Ce qui signifie, selon Jean-Robert Viallet, que 60% des Français, soit « une majorité de gens, ne font plus partie du projet économique ».
      [...]
      Le constat est dur : désindustrialisation, ruralité transformée, casse des services publics dans des zones déjà naufragées, augmentation du travail précaire créent une situation inédite dans l’histoire. « Les classes populaires ont toujours été le moteur de l’économie, y compris exploitées, y compris corvéables à merci », constate Jean-Robert Viallet. Il poursuit : « Aujourd’hui, la production de richesses est concentrée sur les boulots à forte valeur ajoutée : les consultants, les banquiers, les médias, la communication... Ceux qui ont toujours fait tourner l’économie depuis le début du siècle sont hors cadre. Et il le sentent et le savent. C’est dément et choquant. »

      #mondialisation
      #désindustrialisation

  • Alexandre Delaigue : « Relancer l’industrie, une vision machiste de l’économie » | Rue89 Eco
    http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/12/09/alexandre-delaigue-relancer-lindustrie-une-vision-machiste-de-leconomie-23762

    Que signifie « laisser disparaître » ? La production industrielle augmente en France, malgré tous les discours sur la désindustrialisation.

    Mais l’emploi diminue dans l’industrie au niveau mondial, comme l’indique une récente étude de McKinsey. Pour une raison simple : la productivité augmente dans l’industrie plus vite que la demande, car nous sommes saturés de biens matériels, alors que nous avons besoin de services.

    On peut donc satisfaire la demande avec moins de personnel. Il se passe dans l’industrie ce qu’il s’est passé dans l’agriculture : on produit bien plus de produits agricoles qu’il y a cent ans, avec un emploi agricole bien moindre.

    #industrie #désindustrialisation {économie

    • Je suis à peu près d’accord avec tout ça, mais il manque dans le raisonnement de ce gars tout de même quelques éléments de conscience que je considère comme fondamentaux :
      – la notion de valeur ajoutée,
      – l’impact environnemental et social de l’industrie.

      Les emplois de marketing et de vente ne sont pas un service pour le consommateur : c’est un coût structurel en sus à payer par le consommateur pour faire fonctionner un système saturé. C’est le coût du système hyper concurrentiel qui engloutit plus de richesse à faire vendre une chaussure de sport qu’à la fabriquer.
      Et les coûts de production anormalement bas ne sont pas le seul fait du miracle industriel, ils proviennent de la non-harmonisation monétaire, fiscale et règlementaire soigneusement maintenue dans le cadre de de la mondialisation. La notion de valeur ajoutée est subjective, mais sous-évaluer la valeur ajoutée de la production industrielle, alors que ça a l’impact environnemental et social le plus fort, c’est vivre dans une bulle dangereuse.
      L’économie française peut elle être saine si elle ne sait plus produire d’acier, tout en devenant en pointe dans le domaine des soldes d’été et soldes d’hiver ?
      Peut-elle se satisfaire de consommer la production industrielle des autres et ne rien exporter en retour ?
      Ce n’est pas du machisme, c’est une vision simplement économétrique...

      Ensuite, bien entendu, il y a aussi du vrai là dans ce qui suit, je suis bien d’accord.

      L’évolution n’était pas inéluctable. C’est sans doute pourquoi les gouvernements successifs tentent de lutter contre la désindustrialisation...

      Les gouvernements suivent l’opinion. Et celle-ci est caractérisée par un très fort biais productiviste qui a trois explications :

      (...)
      du simple sexisme. Lorsque l’emploi augmente dans des secteurs très féminisés (distribution, commerce, justice, médecine, etc.) c’est toujours perçu comme « moins bien » que les « vrais emplois » immanquablement masculins.
      La métallurgie est mieux perçue que le textile, le BTP mieux perçu que la vente. Or, la croissance de la part des services dans le PIB total a coïncidé avec celle de l’emploi féminin.

  • Bayrou désindustrialise à tout-va | Pierre Leibovici
    http://owni.fr/2012/04/13/bayrou-desindustrialise-a-tout-va

    À l’occasion des grandes interviews présidentielles organisées par France 2 dans l’émission « Des paroles et des actes », les 11 et 12 avril, les journalistes de données d’OWNI se mobilisent. Et vous livrent un résumé du grand oral des six principaux prétendants, à retrouver sur Le Véritomètre. Morceaux choisis du passage de François Bayrou.

    #Factchecking #Internet #Politique #Pouvoirs #Désindustrialisation #François_Bayrou #industrie #textile #véritomètre

  • La #désindustrialisation de la France continue

    Qui peut aujourd’hui encore nier le lien entre désindustrialisation, #délocalisation, appauvrissement et #chômage ouvrier ? On ne peut plus seulement proposer au monde ouvrier, comme l’a fait avec courage le Conseil Régional de Franche-Comté, des formations qualifiantes en attendant la reprise. La crise financière de 2008 a bon dos et sert de prétexte à une désindustrialisation beaucoup plus profonde. Il s’agit donc de s’attaquer aux racines du processus. Rôle de l’euro, mesures de protectionnisme à l’échelle continentale, combat pour la « made in France », valorisation des savoir-faire ouvriers, tels sont entre autres, les vrais sujets sur lesquels on attend les candidats aux primaires. A eux de nous convaincre que le futur président de la République pourra s’opposer à la désindustrialisation de notre pays !

    http://www.marianne2.fr/La-desindustrialisation-de-la-France-continue_a207142.html