• Les douanes ont saisi quelque 89,5 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers en 2021, Eric Steffens, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/01/07/nouvelle-annee-record-pour-les-saisies-de-cocaine-par-les-douane

    Les douanes ont saisi quelque 89,5 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers en 2021, a-t-il été annoncé vendredi lors d’une conférence de presse organisée par le SPF Finances. C’est un tiers de plus qu’en 2020 et le double d’il y a cinq ans.

    La cocaïne ainsi saisie, principalement originaire du Panama, d’Equateur et du Paraguay, a une valeur marchande de 12,76 milliards d’euros, selon les autorités, qui ont aussi intercepté 1,3 tonne d’héroïne et 11,7 tonnes de haschisch en 2021.

    Selon le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), cette augmentation est due à une hausse mondiale de la criminalité liée à la drogue, mais aussi à des investissements dans les services de douane. Les révélations de l’opération Sky ont également aidé les autorités dans leur travail de recherche.

    #cocaïne #drogue #drogues #mafia #santé #cocaine #société #police #cannabis #trafic #criminalité

    • 160 tonnes supplémentaires saisies dans les ports des pays de production, prêtes à être expédiées vers Anvers.
      https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_d-importantes-saisies-de-drogues-a-anvers-en-2021-voici-pourquoi-ce-n-es

      Pour Kristian Vanderwaeren, l’administrateur général des douanes belges, le véritable problème se situe dans les pays de production : « En général, on dit que la douane saisit 10% du tonnage envoyé. Chez nous, ce pourcentage est sans doute plus élevé mais il n’atteint certainement pas la moitié de la drogue qui transite par le port d’Anvers ». Et ce spécialiste des douanes d’indiquer que la hausse des quantités produites en Amérique du Sud explique aussi l’augmentation des saisies.

      Malgré les quantités saisies, les prix au consommateur continuent à baisser
      Une augmentation mesurable aussi par un autre facteur, celui des prix au consommateur. Suite aux saisies importantes, en toute logique ce prix au consommateur selon la loi de l’offre et de la demande devrait augmenter, or il n’en est rien. C’est même le contraire qui se produit. Pour Kristian Vanderwaeren, c’est même assez inquiétant : « durant des années les prix étaient stables alors que depuis un certain temps on constate que les prix diminuent ». Cette situation favorise à son tour une augmentation de la demande : « En d’autres termes on fait un bon travail mais le résultat global n’est pas bon parce qu’on constate que la drogue entre toujours massivement dans l’Union européenne et les prises réalisées ne sont qu’une petite fraction des quantités qui arrivent dans nos ports en Belgique et aux Pays-Bas ».

      La réussite de SKY-ECC, le produit de la coopération internationale
      Le crime organisé redouble d’ingéniosité et de moyens de pression (corruption, violence) pour tenter d’imposer sa loi à celle des Etats. L’opération récente SKY-ECC a montré aussi qu’il usait de moyens de communication sophistiqués pour échanger partout dans le monde.

      Face à ces réalités, les Etats isolément ne font plus le poids. Pour le patron des douanes, Sky-ECC l’a démontré de manière spectaculaire, la coopération internationale porte ses fruits : « la réussite de l’opération Sky-ECC a permis à la Belgique et aux Pays-Bas de faire énormément de saisies », une belle réussite du judiciaire et des polices « liée aux renseignements, pour analyser les messages interceptés qui nous a permis d’identifier plus facilement les containers » contaminés « dans lesquels se trouvait la drogue ».

      Une lutte inégale qui coûte cher à la collectivité
      Mais cette lutte inégale a ses limites car si elle entraîne des pertes de profits pour les trafiquants, leurs marges bénéficiaires sont telles sur les quantités vendues que ces trafics ne sont pas près de s’arrêter par la simple augmentation des saisies. De plus, les dispositifs de saisies coûtent cher à la collectivité.

      Le département des Finances s’apprête à investir près de 70 millions d’euros pour renforcer les moyens en personnel et en technologie.

    • Suisse : Les activités illégales rendent les pays plus riches
      https://www.letemps.ch/economie/activites-illegales-rendent-pays-plus-riches

      Le cannabis est comptabilisé dans le PIB au Canada, en Suisse et pas aux Etats-Unis. La prostitution l’est aux Pays-Bas et dans notre pays. Les pratiques comptables diffèrent malgré la recommandation des Nations unies d’intégrer absolument tout.

      https://www.letemps.ch/sites/default/files/styles/article_detail_desktop/public/media/2022/01/07/file7j1hlk7g29k18s0a369c.jp
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      #comptabilité #fric

    • La cocaïne devance désormais le cannabis dans les centres de désintoxication anversois
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/01/09/la-cocaine-devance-desormais-le-cannabis-dans-les-centres-de-des

      Le Centre anversois de conseils sur l’addiction et la toxicomanie est venu en aide à 481 personnes l’an dernier, soit un tiers de plus qu’en 2020. Il ressort par ailleurs que la cocaïne a désormais dépassé le cannabis pour devenir le deuxième problème d’addiction le plus important après l’alcool. « Malgré les saisies records dans le port, le prix et l’offre sont restés les mêmes », souligne le porte-parole Kristof Bryssinck sur Radio 2. 

      L’année dernière, les douanes ont intercepté 89 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers, pour une valeur marchande de 13 milliards. « Nous saluons évidemment ce résultat, mais cette saisie record n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », déclare Kristof Bryssinck.

      « L’offre et les prix sont tout simplement restés les mêmes. Il y a d’énormes quantités de cocaïne sur le marché. La cocaïne est disponible partout, tout le temps. L’an dernier, nous avons aidé 5% de personnes dépendantes à la cocaïne de plus que l’année d’avant. La cocaïne a dépassé le cannabis, elle devient le deuxième plus grand problème de dépendance à Anvers, après l’alcool », précise le porte-parole du Centre anversois de conseils sur l’addiction.

      4 grammes + 1 gratuit
      Selon Kristof Bryssinck, les dealers de cocaïne sont de plus en plus sophistiqués. « Tout passe désormais par le numérique. Les dealers se revendent entre eux les numéros de téléphone des clients. Vous vous retrouvez ainsi dans des groupes WhatsApp et Telegram où des offres de dealers apparaissent à tout va. On vous y propose par exemple 4 grammes + 1 gratuit, parfois même à 3+1 gratuit », explique-t-il.

      « Suite à ce genre de méthodes, les prix restent très bas. Pour 200 euros, il est possible d’acheter 5 grammes de coke de nos jours. Il y a vingt ans, pour la même somme, vous ne pouviez obtenir qu’un seul gramme, et il était de bien moins bonne qualité », indique encore Kristof Bryssinck. 

      La guerre contre la drogue n’aide pas
      D’après le Centre anversois de conseils sur l’addiction, l’approche menée actuellement pour lutter contre la drogue à Anvers ne porte que très peu ses fruits. « Nous devons aider les gens, et pas seulement les arrêter. Toute personne qui demande de l’aide à l’un de nos quatre centres à Anvers doit actuellement attendre des mois, c’est beaucoup trop long. L’offre d’assistance doit être élargie afin que les personnes accros puissent être aidées rapidement et facilement », conclut-il.

      #commerce #promotions #offre_commerciale #désintoxication

    • #France : La Marine nationale pulvérise son record de saisie de stupéfiants en 2021
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-marine-nationale-pulverise-son-record-de-saisie-de-stupefiants-en-2021-

      La marine nationale a procédé l’année dernière à une saisie annuelle de 44,8 tonnes de produits stupéfiants sur tous les océans et mers du monde.

      La marine nationale a pulvérisé en 2021 son record de saisie de stupéfiants. Elle a procédé l’année dernière à une saisie annuelle de 44,8 tonnes de produits stupéfiants sur tous les océans et mers du monde (Océan Indien, Golfe de Guinée, Polynésie, Antilles...). « Cela représente près de 2 milliards d’euros qui ne financeront pas les flux financiers qui alimentent des réseaux criminels ou des réseaux terroristes », a précisé le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean. En moyenne, entre 2006 et 2020, les saisies opérées par la marine annuelles oscillent entre 2 tonnes et 18 tonnes. En 2020, la marine avait saisi par exemple 8,6 tonnes de stupéfiants, en 2019, 16,6 tonnes. La saisie de 2021 représente plus du double du dernier record. En 2019, plus de 100 tonnes (100,8) de stupéfiants avaient été interceptées par les douaniers. . . . . . . .

  • À Rennes, Terres de sources veut protéger l’eau tout en aidant les agriculteurs
    24 juillet 2020 / Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre)

    https://reporterre.net/A-Rennes-Terres-de-sources-veut-proteger-l-eau-tout-en-aidant-les-agricu

    Soutien aux filières locales grâce aux marchés publics, tarification sociale pour une alimentation accessible à tous, diminution des pesticides… À Rennes, pour préserver les ressources en eau, la métropole accompagne les agriculteurs situés à proximité des captages via l’ambitieux dispositif Terres de sources. (...)

    #désintoxication

  • Opioid prescription doses are increasingly being tapered, often more rapidly than recommended : Physicians advise caution, collaboration with patients on tapering plans — ScienceDaily
    https://www.sciencedaily.com/releases/2019/11/191118100836.htm

    Baisser trop vite les doses d’opioides a également des conséquences dramatiques... la crise est là pour durer. Il faut la prendre en compte, et faire participer les Sackler et les autres profiteurs et organisateurs de la vente des opioides aux coûts d’une désintoxication réussie.

    Stigma and safety fears have made daily dose tapering of opioid prescriptions more common. New research from UC Davis Health physicians, however, shows tapering can occur at rates as much as six times higher than recommended, putting patients at risk of withdrawal, uncontrolled pain or mental health crises.

    The study — “Trends and Rapidity of Dose Tapering Among Patients Prescribed Long-term Opioid Therapy, 2008-2017” — is published in JAMA Network Open. The results also will be presented at the Nov. 16-19 North American Primary Care Research Group meeting in Toronto.

    “Tapering plans should be based on the needs and histories of each patient and adjusted as needed to avoid adverse outcomes,” said study author Alicia Agnoli, assistant professor of family and community medicine. “Unfortunately, a lot of tapering occurs due to policy pressures and a rush to get doses below a specific and sometimes arbitrary threshold. That approach can be detrimental in the long run.”

    They also found that the rate of dose reduction often was well beyond the CDC’s recommendation of 10% per month. The average reduction overall was 27.6% per month. Nearly 20% of patients tapered at a rate of 40% per month, and 5% tapered at a rate faster than 60% per month.

    The 2016 policy could have been misinterpreted, leading many prescribers and health systems to insist on faster-than-recommended tapering, according to Agnoli.

    “There is definitely a lot of pressure to reduce opioid use among patients, but there also is a need for more training and guidance for prescribers on how to help them safely do so,” Agnoli said.

    #Opioides #Désintoxication

  • #STOP1921, club social de chanvre et thérapies psychéliques
    http://www.radiopanik.org/emissions/clip-radio/-stop1921-club-social-de-chanvre-et-therapies-psycheliques

    Au programme :

    Sébastien Alexandre, directeur de la FEDITO (fédération bruxelloise des institutions pour toxicomanes), viendra nous présenter la campagne #STOP1921 : www.stop1921.be Xavier de "Tire ton plant", club social de chanvre, reviendra notamment sur leur procès : www.trektuwplant.be Olivier, réalisateur du documentaire radio « Takiwasi, la maison qui chante », reviendra sur une cure de désintox singulière proposée au Péru. David, qui parlera de sa propre expérience avec l’iboga, une plante visionnaire issue du Gabon.

    Plus d’infos sur la soirée :

    "La loi #drogues a été écrite le 24 février 1921. Il est temps de la changer. Viens célébrer les funestes 98 ans d’une loi d’un autre temps et, par la même occasion, les 30 ans de la Liaison Antiprohibitionniste !"

    le 23 février dès (...)

    #prohibition #ayahuasca #iboga #cannabis_social_club #psychotropes #thérapie #désintoxication #drogues,prohibition,ayahuasca,iboga,cannabis_social_club,psychotropes,thérapie,désintoxication
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/clip-radio/-stop1921-club-social-de-chanvre-et-therapies-psycheliques_06347__1.mp3

    • Les douaniers américains par exemple, ont commencé à demander aux ressortissants des pays exemptés de visa de leur communiquer leurs noms d’utilisateurs sur leurs comptes YouTube, Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, etc.

      Ah mais nous aussi on sait faire. Au centre de tri #EMA (Évaluation Mise à l’Abri) pour les mineurs étrangers, à #Lille, ils demandent la même chose aux jeunes, afin de vérifier si leurs « récits de vie » est bien cohérent...

    • A-t-on vraiment les moyens de se déconnecter des compagnies d’assurance, des banques et des services d’immigration ? En principe, oui, si l’on peut assumer les #coûts sociaux et économiques croissants de la déconnexion et de l’#anonymat.

      Ou encore s’octroyer le privilège de passer quelques semaines dans un camp de #désintoxication à Internet, qui prolifèrent dans le monde entier.

      Le principe reste le même : payez, et vous pourrez jouir des libertés que vous teniez autrefois pour acquises. La solution ne relève pas du domaine des droits politiques, mais du marché, accessible à certains seulement, et à des #prix variables.