• La maire écologiste de Poitiers vote la baisse de 1.500 euros de son indemnité, « par sobriété »
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/la-maire-ecologiste-de-poitiers-vote-la-baisse-de-1-500-euros-de-son-inde

    Pour le premier conseil municipal de la nouvelle mandature, les élus écologistes ont voté la baisse des indemnités de certains élus.

    Après leur victoire aux élections le 28 juin dernier, les élus de Poitiers ont tenu ce lundi 20 juillet leur premier conseil municipal dédié aux orientations budgétaires. Dans un contexte de crise économique, la nouvelle maire, l’écologiste Léonore Moncond’huy, a accepté de baisser son indemnité d’un tiers, soit près de 1.500 euros. 

    « On fait le choix de réduire l’écart entre les différents élus, explique Léonore Moncond’huy. Le ratio entre l’indemnité la plus basse et celle la plus haute est donc à cinq, entre un élu conseiller municipal délégué et la maire. »

    « Il faut être conscient que l’on est dans une période de crise, le salaire médian en France est autour de 1.500 euros, et c’est tout à fait normal d’être en phase avec ce qui constitue le salaire de la majorité des Français », ajoute la maire de Poitiers.
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    #Poitiers #élus #élus #élus_locaux #Démocratie #Démocratie_locale #Communes #Femme

  • #coronavirus, #covid-19 : Décès quotidiens, en France, de cette épidémie de grippe.
    Faudrait arrêter de répéter les délires des merdias, de moins en moins de gens y croient, d’où certains faits divers.

    Décès quotidiens
    Comme il y a un retard de 2 à 3 semaines entre nouveaux cas et décès, la situation est toujours satisfaisante :

    On constate cependant que l’épidémie de décès n’a pas pu être complètement éradiquée en France et en Italie malgré l’embellie.

    Source : Pandémie Covid-19 : où en sommes-nous ?
    Les crises, https://www.les-crises.fr/pandemie-covid-19-ou-en-sommes-nous
    Sur SeenThis : https://seenthis.net/messages/867302

    Rappelons la responsabilité du gouvernement français #EnMarche, pour ce qui est du nombre important de décès en début d’épidémie, Ehpads compris.
    Pour ce qui est de la diffusion de ce virus, les élections municipales par exemple.

    #médias #france #propagande #journulliste #en_vedette #journullistes #medias #politique #médiacrates #imposture #mass_merdias #épidémie #pandémie

  • Lille - MEL : Damien Castelain, président de la Métropole Européenne de Lille, veut augmenter ses indemnités de 40%
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-president-mel-va-augmenter-ses-indemni

    Damien Castelain entame son second mandat à la présidence de la MEL. Lors du prochain conseil communautaire, les 188 élus vont voter plusieurs délibérations, dont celle concernant les indemnités des élus. Celle du président devrait augmenter de 40% par rapport au mandat précédent.

    C’est un document que les 188 conseillers communautaires ont reçu mercredi 15 juillet, aux alentours de 21 heures. Un pavé contenant 4000 pages de délibérations qui seront soumises au vote lors du premier conseil communautaire de la MEL, au lendemain de l’élection de son président, Damien Castelain, élu à la MEL haut la main jeudi 9 juillet dernier avec près de 68% des suffrages.

    Parmi les très nombreuses délibérations à l’ordre du jour, l’une d’entre elles retient l’attention. Il s’agit du projet de délibération 20 C 0010. Derrière ce code, les élus communautaires vont voter pour ou contre la répartition des indemnités de fonctions des élus, dont celles du président de la MEL et de ses vice-présidents. C’est ainsi qu’on découvre que l’indemnité de Damien Castelain devrait augmenter de… 40% pour le mandat 2020-2026, par rapport au mandat qui vient de s’achever.

    + 40% d’indemnités pour le président de la MEL
    Pour comprendre, il faut s’accrocher et éplucher ce qu’on appelle le CGCD, le Code Général des Collectivités Territoriales. Pour faire simple, un budget est alloué à la MEL pour indemniser les 188 élus communautaires. Cette enveloppe budgétaire est calculée en fonction du nombre d’élus et au regard de l’indice brut de la fonction publique. Ainsi, pour le mandat 2014-2020, le budget mensuel pour les indemnités des élus de la MEL s’élevait à 221 053 euros. Pour le mandat 2020-2026, le budget proposé, légèrement supérieur, s’élève à 243 465 euros par mois.

    Au regard de la délibération concernant les indemnités proposée au vote, la nouvelle manière de dispatcher l’argent entre les élus profite essentiellement au président de la MEL et aux 20 vice-présidents. En effet, l’indemnité de Damien Castelain serait ainsi augmenté de 40% par rapport à la mandature précédente, passant de 5 612 euros brut à 7 895 euros, grâce à une loi promulguée permettant d’augmenter de 40% l’indemnité des grands élus locaux. Les 20 vice-présidents verraient leur indemnité passer de 1761,15 euros brut à 2 650 euros, soit une augmentation de 50% par rapport à l’indemnité de la mandature 2014-2020. Face à eux, les conseillers métropolitains perdraient quant à eux 8 euros brut par mois. Tout un symbole.

    Plafond atteint
    Pour appréhender cette augmentation, il faut prendre en compte la nouvelle loi promulguée dans le cadre de la loi des Finances 2018 permettant d’augmenter jusqu’à 40% les grands élus locaux (maires de villes de plus de 100 000 habitants, présidents de Région, président de Métropole etc). Cette loi, proposée par un groupe de sénateurs Les Républicains, a été reprise par Gérald Darmanin –alors ministre de l’action et des comptes publics- avec pour justification de vouloir aligner la rémunération des grands élus locaux sur celle de la haute fonction publique et de compenser la fin du cumul des mandats. Une loi qui ne coûte en réalité rien au contribuable, car l’augmentation de 40% accordée au président de la MEL ne peut conduire à dépasser l’enveloppe maximale allouée pour les indemnités de tous les élus (vice-présidents, conseillers communautaires etc.)

    Ainsi, si l’indemnité du président est augmentée, d’autres indemnités sont donc rabaissées. Comme le rappelle Le Monde, cette revalorisation n’est pas obligatoire et les 40 % représentent une augmentation indicative et constitue un plafond à ne pas dépasser. Pauline Ségard, conseillère métropolitaine et anciennement candidate à la présidence de la MEL, nous explique que son groupe Métropole Écologiste, Citoyenne et Solidaire va déposer des amendements concernant cette délibération qui « alimente la défiance des citoyens à l’égard des personnes qui exercent le pouvoir. » De son côté, Rudy Elegeest également candidat à la présidence de la MEL nous indique que son groupe ne votera pas cette délibération, qualifiée de disproportionnée.

    Pourtant, en janvier 2018, Damien Castelain déclarait dans un article de la Voix du Nord avoir exclu de demander cette augmentation de 40% à son conseil communautaire, son cabinet expliquait alors au journal que « Damien Castelain a forgé son mandat sur le désendettement de la MEL et sur des efforts de gestion de dépenses de fonctionnement. » . . . . . . . .

    Pour rappel, Damien Castelain est visé par deux enquêtes judiciaires. Le parquet a récemment requis son renvoi devant le tribunal correctionnel pour « recel d’abus de confiance » :
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    https://www.anticor.org/2018/06/29/affaire-castelain-anticor-59-saisit-le-procureur-de-la-republique
    #Lille #MEL dont fait partie Monsieur #gérald_darmanin #damien_castelain #élus #vols #corruption #prévarication #élus #élus_locaux #Démocratie #Démocratie_locale #Farce #Communes #Métropoles #intercommunalités #Anticor #béton #spéculation_immobilière #grands_travaux_inutiles

  • « Ne parlez pas de violences policières » : un hors-série La Revue dessinée et Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/claire-denis/blog/230620/ne-parlez-pas-de-violences-policieres-un-hors-serie-la-revue-dessine

    https://www.youtube.com/watch?v=D_s_ZXfCRuI

    Un homme qui crie sept fois « j’étouffe » avant de mourir lors d’un banal contrôle routier. Des lycéens agenouillés les mains derrière la tête. Des pompiers frappés par des policiers. Des soignantes traînées au sol par les forces de l’ordre. Des « gilets jaunes » mutilés. Des actes, des paroles et des écrits racistes banalisés. Des rassemblements noyés sous les gaz lacrymogènes et victimes des LBD. Une police des polices qui enterre les dossiers. Et des familles endeuillées, qui ne demandent qu’une chose depuis des années : « justice et vérité ».

    Face à cela ? Un déni, un outrage même, prononcé par le président de la République en personne : « Il n’y a pas de violences policières. »

    Raconter les vies brisées, décrypter la fabrique de l’impunité, remonter les chaînes de responsabilité, voilà qui devient une nécessité, que ce soit écrit, filmé ou dessiné. D’où ce hors-série exceptionnel Mediapart/La Revue dessinée, à mettre sous les yeux de tous ceux qui veulent comprendre, et de tous ceux qui détournent le regard.

    Au sommaire : 160 pages d’enquête en bande dessinée.
    Avec : Marion Montaigne, Assa Traoré, David Dufresne, Fabien Jobard, Pascale Pascariello, Vanessa Codaccioni, Camille Polloni, Louise Fessard, Claire Rainfroy, Benjamin Adam, Vincent Bergier, Michel Forst, Aurore Petit, Thierry Chavant, Géraldine Ruiz.

    Accuser le coup
    
L’affaire Geneviève Legay : une charge, des révélations en série, de l’embarras, des médailles et du déni.

    Colère noire
    Après le meurtre de George Floyd aux États-Unis, plongée dans le mouvement Black Lives Matter, de l’étincelle à l’embrasement.

    Corriger le tir
    
Sourde aux critiques qui lui sont adressées, la France est l’un des rares pays européens à utiliser sans réserve les LBD.

    La vie volée de Maria
    Après un déchaînement de violence contre une jeune femme, la police des polices protège les siens.

    Le flic du futur
    Drones, robots et policiers augmentés... Au salon Milipol se dessine l’avenir high-tech des forces de l’ordre.

    Plusieurs entretiens au fil du numéro
    Assa Traoré, Fabien Jobard, Vanessa Codaccioni, David Dufresne et Michel Forst.

    #police #violence_policiére #violences_policiéres

  • Damien Castelain, président de la MEL, en garde à vue pour des soupçons de détournement de fonds publics YF avec AFP - 2 Juillet 2019 - FR3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-president-mel-garde-vue-enquete-detour

    Le président de la Métropole européenne de Lille, Damien Castelain, était en garde à vue ce mardi matin dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, a-t-on appris de source proche du dossier.

    Le directeur général des services (DGS) de la métropole, Bruno Cassette, était également en garde à vue dans cette affaire portant sur des dépenses effectuées entre janvier 2017 et mai 2018.

    Deux autres personnes ont été placées en garde à vue dans l’après-midi, selon le parquet. De source proche du dossier, il s’agit de la compagne de M.Castelain et de l’ancienne chargée de communication au sein de la collectivité. 

    Le président de la MEL et son DGS ont été tous deux convoqués ce mardi matin par la brigade financière de la PJ de Lille, en charge de l’enquête préliminaire ouverte en juillet dernier pour détournement de fonds publics et recel, suivie d’un signalement, en octobre dernier, de l’Agence Française anticorruption (AFA). 

    Depuis la publication en juin 2018 par le site Médiacités d’une enquête portant au départ sur 11 000 euros de dépenses réalisées entre janvier 2017 et mai 2018, des soupçons de détournement d’argent public pèsent sur Damien Castelain. Dans cet article, le site affirmait avoir épluché « quelques centaines de factures » qui n’avaient « pas grand chose à voir » avec les fonctions politiques du président de la MEL, notamment pour des parfums, services de bien-être, ou nuits en hôtel de luxe le week-end.

    Suite à une plainte contre X et un signalement de l’association de lutte contre la corruption Anticor, le parquet de Lille avait ouvert en juillet 2018 une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et recel. De son côté, l’Agence Française anticorruption (AFA) a effectué en octobre un signalement auprès du parquet, puis rendu en décembre un « rapport de contrôle » sur la MEL, confidentiel mais rapidement dévoilé par Médiacités. Elle y relevait selon le site des « irrégularités », considérant par ailleurs que l’analyse de certaines factures n’avait « pas permis de s’assurer » qu’elles avaient été « engagées dans l’intérêt de la collectivité ».

    L’AFA s’intéresse également aux travaux en cours du futur siège de la MEL, ainsi qu’aux conditions dans lesquelles a été employée une chargée de communication de cette collectivité. Selon le rapport d’une mission d’évaluation interne, le coût du déménagement dans ce futur siège se révèle largement supérieur à celui voté en 2017.

    Mi-juin, Damien Castelain a annoncé avoir remboursé « l’intégralité des notes de frais » signalées dans le rapport de l’AFA, afin de « couper court aux polémiques malsaines », selon son avocate Me Florence Rault qui réfutait « un aveu quelconque de culpabilité ». Un « don » de 20542,03 euros a ainsi été versé en avril à la métropole lilloise. 

    Dès la publication de l’enquête en 2018, M.Castelain avait fustigé « une chasse à l’homme téléguidée » et assuré que ces chiffres étaient « faux », parlant pour sa part de « 395 euros par mois de frais de représentation ». Le président de la MEL est par ailleurs mis en examen pour « trafic d’influence passif » et « complicité de favoritisme » dans l’enquête sur l’attribution du marché du Stade Pierre-Mauroy à Eiffage en 2008.
     
    #Lille #MEL #Corruption #damien_castelain #recel #Anticor #stade #favoritisme #économie #politique #justice #trafic_d_influence #élu #sport #football #favoritisme #Villeneuve_d_Ascq

  • Compteurs Linky : les propriétaires auront le droit de refuser l’accès à leur logement

    https://www.lemonde.fr/energies/article/2018/09/12/compteurs-linky-la-justice-confirme-le-droit-des-usagers-de-refuser-l-acces-

    Le tribunal administratif de Toulouse a tranché en faveur de la commune de Blagnac, qui a publié un arrêté interdisant à Enedis de changer un compteur sans l’accord du propriétaire.

    C’est une première. Mardi 11 septembre, le tribunal administratif de Toulouse a confirmé le droit des habitants de Blagnac de refuser l’accès à leur logement pour la pose d’un compteur Linky, ainsi que la transmission des données collectées par le compteur, selon France 3 Occitanie.

    Le maire de cette commune, Joseph Carles, avait en effet pris un arrêté, le 16 mai, réglementant la pose des compteurs Linky par Enedis. Il voulait garantir à ses habitants la liberté d’accepter ou de refuser, sans pression, l’accès à leur logement ou à leur propriété, ainsi que la transmission des données collectées.

    Comme plus de 600 autres communes, d’après un décompte réalisé par un site anti-Linky, le maire de Blagnac s’était appuyé sur les directives de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) relatives au traitement des données de consommation détaillée pour justifier cet arrêté. Il permettait aussi à l’usager de stipuler son refus par lettre simple à Enedis.

  • Dunkerque : la gratuité totale des bus (qui démarre ce week-end) en 5 questions Youssrah Mahadali - 31 Aout 2018 - France 3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/dunkerque-gratuite-totale-bus-qui-demarre-ce-week-end-5

    C’est bientôt l’heure du grand changement, pour les transports en commun de l’agglomération de Dunkerque. Tout le réseau devient gratuit 
    pour tous dès ce samedi, en plus d’un renouvellement des lignes et équipements.

    Depuis septembre 2015, les bus de l’agglomération dunkerquoise sont gratuits le week-end. A partir de ce week-end, ils le seront tout le temps, et pour tout le monde. C’était l’une des promesses qui a permis, contre toute attente, à Patrice_Vergriete de l’emporter aux élections municipales, en 2014, avec 30 points d’avance sur le maire socialiste sortant.

    Pour cet ancien directeur d’agence d’urbanisme, la gratuité des transports publics « ne devait plus être un tabou », mais une manière"de faire de la politique autrement, concrètement". Mais pourquoi ce choix, et comment est-ce possible ? On va essayer de vous éclairer. 

    1. Pourquoi les transports sont désormais gratuits à Dunkerque ?
    C’est pour le maire Divers Gauche de Dunkerque, un "véritable choix politique" nourri par plusieurs arguments. Écologique d’abord, car il permet aux usagers de privilégier des modes de transports autres que la voiture. Économique, ensuite. "Généralement, on fait baisser les impôts locaux quand on veut aider le pouvoir d’achat, et ce sont les plus riches qui en profitent", détaille le maire.

    Cet élu de 48 ans voit cette mesure comme un « choc psychologique et social », dans une agglomération où les bus n’étaient utilisés que pour 4,7 % des déplacements. Il estime qu’il fallait « changer l’image d’une ville marquée par la pauvreté et incapable de se projeter dans l’avenir », également président de cette communauté urbaine de dix-sept communes et 200 000 habitants, il souhaite redonner vie à la mobilité dans ces communes. 

    2. Le transport gratuit, combien ça coûte ? 
    La communauté urbaine assure qu’il n’y aura pas de hausse d’impôt pour compenser cette mesure. La vente de titres de transport représentait 10% des coût du transport de DK’bus et 2% du budget de la communauté urbaine en 2017. Un manque à gagner de 4,5 millions d’euros.

    « C’est un choix politique, explique Patrice Vergriete. Dans le même temps, on a annulé le projet d’une nouvelle Arena défendue par l’ancien maire ». Un projet qui a permis de débloquer 60 millions d’euros pour des travaux d’aménagements du réseau qui datait des années 1970.

    Le service est déjà financé par un versement transport, une taxe de 1,55% sur les entreprises pour financer le réseau de transports et qui génère entre 6 et 7 millions d’euros. Pas besoin donc d’une hausse d’impôts.

    « On garde le versement transport. Cela va servir au fonctionnement du réseau et permet son aménagement », explique à L’Express Patrice Vergriete. « Il n’y pas d’impact sur la fiscalité, ni au niveau des entreprises, ni pour les ménages. » 

    Dunkerque n’est pas la seule ville à passer à la gratuité des transports publics. Dans l’agglomération de Compiègne, les bus sont gratuits depuis 1975. Là aussi, ce sont les entreprises qui paient : le versement transport provient de celles de plus de onze salariés et rapporte 5,3 millions d’euros, selon Le Monde. Cela couvre quasiment la totalité des coûts de la gratuité des bus, soit 5,7 millions d’euros. 

     
    3. Le réseau de bus a-t-il été adapté ?
    Un nouveau réseau plus efficace grâce à ses cinq nouvelles lignes dites « Chrono » avec une fréquence de 10 mn entre 7 et 19h. Mais aussi par des aménagements de la voirie (site dédié aux bus) et la priorité donnée aux bus dans les carrefours importants qui vont accroître la performance du réseau.
     
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    120 bus dont 40 tout nouveaux circuleront à la rentrée scolaire contre une centaine actuellement. Et ces nouveaux équipements derniers cris annoncés (nouveau mobilier urbain, multiplication de ports USB et installation de Wi-fi, nouveaux véhicules électriques…)

     
    4. Gratuité : quels avantages ? Quels inconvénients ?
    A Dunkerque, l’enjeu du bus gratuit est de lutter contre une désertification du centre-ville, difficile à contrer à l’heure où tout se vit dans les zones commerciales de périphérie mais également faciliter la mobilité de la population. Autour de la place Jean-Bart, on ne compte plus les locaux commerciaux vides et les panneaux « à louer ».

    Le retour des jeunes vers ce centre déserté est une aubaine le week-end. Patrice Vergriete s’inscrit dans une logique d’accessibilité : "Il faut que tout le monde puisse accéder à la ville, même sans avoir de voiture." Il rappelle que dans certaines communes de l’agglomération, près d’un tiers des ménages ne possède pas de voiture. La gratuité des transports leur permettra donc d’avoir accès à l’emploi et aux loisirs plus aisément. 

    https://www.youtube.com/watch?v=AA4qq3rkcFE

     Des critiques récurrentes pointent notamment le risque de voir le réseau se détériorer faute de financement suffisant. Les demandes des associations d’usagers portent d’ailleurs plus sur la qualité du réseau que sur une baisse du prix du billet.
    Pour répondre à ces attaques, l’agglomération dunkerquoise a décidé d’une vaste réorganisation de son réseau, jugé « injuste, vétuste et pas fiable » par le maire de Dunkerque. Le budget a été adapté en conséquence.

    Tous les chauffeurs ne sont pourtant pas convaincus par ces bouleversements profonds à venir. L’un d’entre eux, qui travaille à DK’Bus depuis sept ans, dit craindre « un changement dans la relation avec les clients ». Les employés de DK’bus craignent le changement de comportement des usagers au sein des bus dû à la gratuité des transports. 

    Selon le rapport du cabinet VIGS, les actes d’incivilités ont pourtant baissé de 59% depuis septembre 2015, grâce notamment à une plus grande mixité sociale et une féminisation de la clientèle. 

    5. Et à Lille, un jour, les transports gratuits ? 
    En se disant favorable à une étude sur la gratuité des transports en commun parisiens, Anne Hidalgo, maire de la capitale, a remis la machine en marche. Et rendu espoir aux (rares) partisans d’un service public de la mobilité en accès libre. Mais l’idée a du mal à se frayer un chemin dans la métropole lilloise. 

    La gratuité ? Une chimère, aux yeux du président de la MEL. Damien_Castelain balaie d’un revers de main une idée réputée infinançable, sauf à affoler le compteur des impôts pour compenser les 91 millions d’euros de recettes évaporées.

    En 2016, le financement des transports en commun sur Lille équivaut à 95 millions d’euros de recette pour la vente des titres de transports, 202 millions d’euros de subvention de la MEL : le contribuable paye 68% du prix du billet.

    #Dunkerque #transport #transports #mobilité #gratuité #économie #haut-de-france

  • Damien Castelain, un président tiré à quatre épingles… aux frais du contribuable Jacques Trentesaux - 15 juin 2018 - Médiacité
    https://www.mediacites.fr/lille/enquete-lille/2018/06/15/damien-castelain-un-president-tire-a-quatre-epingles-aux-frais-du-contrib

    Parfums, cartes cadeaux, soins hammam, cravates ou hôtels de luxe : le président de la Métropole de Lille utilise l’argent de la collectivité pour des dépenses personnelles. Révélations sur une sidérante confusion des genres.

    Depuis quelques semaines, la Métropole européenne de Lille (MEL) accueille des visiteurs d’un genre particulier. Les fonctionnaires de l’Agence française anticorruption épluchent patiemment la comptabilité de la collectivité et mènent de nombreux entretiens. Le lundi 11 juin, cela devait être au tour du président Damien Castelain d’être auditionné. Les contrôleurs de l’AFA, qui agissent sans doute dans le cadre d’un contrôle administratif de routine, ont-ils repéré les étranges dépenses de Damien Castelain ? Mediacités s’est livré à un travail de fourmi en se plongeant dans quelques centaines de factures. Certaines montrent clairement que le président prend quelques libertés avec l’argent du contribuable. Entre janvier 2017 et mai 2018, les dépenses litigieuses s’élèvent à plus de 11 000 euros. En voici quelques beaux exemples. 
    Parfums Terre d’Hermès, cartes cadeaux chez Séphora, Boulanger . . . . .

    La suite payante
    #Lille #haut-de-france #damien_castelain #luxe #dégagisme la main dans la #caisse

    • Damien Castelain a-t-il fait payer à la MEL des dépenses personnelles ? France 3HDF - EM - 15 Juin 2018
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-t-il-fait-payer-mel-depenses-personnel

      Le président de la MEL Damien Castelain est épinglé par une enquête du site internet Médiacités. 

      Damien Castelain a-t-il confondu sa carte bleue et celle de la MEL (Métropole Européenne de Lille), dont il est président ? A-t-il confondu ses propres frais avec ses frais de représentation ? Le site internet Médiacités publie ce vendredi une enquête qui l’épingle clairement : « Parfums, cartes cadeaux, soins hammam, cravates ou hôtels de luxe : le président de la Métropole de Lille utilise l’argent de la collectivité pour des dépenses personnelles. Révélations sur une sidérante confusion des genres. »

      Médiacités a consulté les factures du président de la MEL entre janvier 2017 et mai 2018 et y a trouvé des dépenses qui posent question : des cartes-cadeau, des dîners dans des restaurants du Bassin minier le soir en tête-à-tête, quatre nuits en tête-à-tête dans des hôtels de luxe parisiens ou encore 2537 euros en chemises, cravates, chaussures, pantalons, vestes au Printemps...

      Dépenses personnelles ou frais de réprésentation ? 

      Pourquoi ces dépenses ? Quel rapport avec la présidence de la MEL ? #Médiacités répond à cette question : « De très nombreuses dépenses constatées n’ont strictement rien à voir avec l’exercice classique des fonctions d’un élu ». 

      Damien Castelain, qui gagne 5 612,45 euros brut a-t-il cherché à arrondir ses fins de mois en imputant à la MEL des dépenses personnelles ? L’élu a refusé de répondre aux questions de Médiacités.

      Sa conseillère spéciale Constance Tembremande le défend : « S’il y en a bien un qui ne confond pas les choses, c’est lui ! Il n’a même pas voulu que sa fille travaille au centre aéré de Péronne-en-Mélantois, dont il est maire. »

      Damien Castelain a indiqué qu’il réagirait aux révélations de Médiacités ce vendredi soir à 17h, lors du Conseil communautaire.

    • Accusé de dépenses personnelles aux frais de la MEL, Damien Castelain a “la haine” France 3HDF - 15 Juin 2018
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/accuse-depenses-personnelles-aux-frais-mel-damien-caste

      Mis en cause dans une enquête du site Médiacités, le président de la Métropole Europénne de Lille (MEL) Damien Castelain a vivement réagi ce vendredi après-midi en séance de conseil communautaire, faisant part d’un "sentiment de haine".


      "J’ai une haine face à ces nouvelles attaques incessantes de Médiacités, avec des insinuations abjectes et infondées. Tant sur le fond sur sur la forme". Le président de la Métropole Européenne de Lille (MEL) a ouvert ce vendredi après-midi le conseil de communauté avec une déclaration personnelle, en réaction à une enquête du site internet Médiacités, qui met en cause Damien Castelain dans l’exercice de ses fonctions.

      "Parfums, cartes cadeaux, soins hammam, cravates ou hôtels de luxe : le président de la Métropole de Lille utilise l’argent de la collectivité pour des dépenses personnelles. Révélations sur une sidérante confusion des genres", peut-on lire en introduction d’article, que le président de la MEL a qualifié vendredi de "nauséabond". 

      Hôtels de luxe, cartes-cadeaux, et prêt-à-porter
      Dans son article, Médiacités évoque "plus de 10 000 euros" de "dépenses litigieuses" entre janvier 2017 et Mai 2018, factures à l’appui. "Parfums Terre d’Hermès, cartes cadeaux chez Séphora, Boulanger ou Jeff de Bruges, prestations « bien être » au Spacium, le centre de spa, soins et hammam de Fâches-Thumesnil… Mis bout à bout, ces menus achats se montent à près de 1 500 euros", écrit Médiacités. Qui évoque des locations lors de week-ends dans des hôtels de luxe parisiens, ou encore 2537 euros d’achats de prêt-à-porter sur la même période.

      "Ces frais de représentations existent. Les chiffres de Médiacités sont faux", a rétorqué M. Castelain ce vendredi après-midi. "En quatre ans, c’est 19 000 euros, 4750 euros par an, 395 euros par mois de frais de représentation du président de la 4e métropole de France" a-t-il précisé, dénonçant "une chasse à l’homme, téléguidée et organisée". Sans toutefois justifier ces dépenses soulignées par le site internet, qui écrit "que le président prend quelques libertés avec l’argent du contribuable".

      "Nous ne répondrons plus à ces médias. Vous êtes ici en pleine transparence, vous avez toutes mes dépenses, toutes mes factures", a conclu le président de la MEL, avant d’être applaudi par l’assemblée.

      "C’est violent !"
      "On ne comprend pas trop pourquoi il monte si vite dans les tours, a réagi de son côté Jacques Trentesaux, rédacteur en chef de Médiacités. C’est violent, j’ai été surpris. Ça lui permet de ne pas répondre sur le fond mais il a bien franchi la ligne rouge. Certains frais de représentation sont légitimes. On a pointé que celles qui sont suspectes. Parce qu’elles ne peuvent pas rentrer dans les dépenses que peut faire un élu. Il est anormal, par exemple, que Damien Castelain, utilise l’argent public pour aller au hammam, payer des médicaments ou des chaussettes. " Et il insiste en réponse directe à Damien Castelain : "Il n’y a aucune chasse à l’homme".

      Médiacités prévoit de publier quelques éléments complémentaires ce lundi.

    • Non, monsieur Castelain, Mediacités ne se livre pas à « une chasse à l’homme » Jacques Trentesaux - 15 juin 2018 - Médiacité
      https://www.mediacites.fr/lille/complement-denquete-lille/2018/06/15/non-monsieur-castelain-mediacites-ne-se-livre-pas-a-une-chasse-a-lhomme

      La publication de notre enquête sur les dépenses personnelles du président de la Métropole a suscité la « haine » et la « révolte » de celui-ci. Qui n’a malheureusement pas répondu sur le fond de nos affirmations.


      La sortie virulente de Damien Castelain contre #Mediacités, en ouverture de la séance plénière du 15 juin 2018, nous conduit à réagir sans tarder. Le président de la Métropole européenne de Lille (MEL) a exprimé toute la « haine » que nous lui inspirons. A ses yeux, l’enquête « nauséabonde » que nous avons publiée ce matin sur ses dépenses, ne sont que « des insinuations abjectes et infondées ». Notre travail ne consisterait qu’en une « chasse à l’homme téléguidée ».

      La technique est éprouvée : l’attaque est la meilleure défense. Et la violence de la réplique évite à Damien Castelain de répondre sur le fond. La presse est manipulée, c’est bien connu. Tout notre travail est balayé d’un revers de manche car il ne s’agirait que d’un coup monté (par qui ?), que d’une volonté d’abattre un élu (dans quel but ?) qui ne ménage ni son temps ni son énergie pour la collectivité. Il avance que, désormais c’est fini, qu’il ne répondra plus aux demandes de Mediacités oubliant au passage qu’il n’a jamais donné suite à nos demandes d’entretien depuis notre lancement à Lille en décembre 2016, pas plus que son Directeur Général des Services. Il a ainsi refusé de s’expliquer en amont de la publication de notre enquête. Dommage…

      Le président de la MEL veut faire croire que les dépenses évoquées par nos soins ne sont que le reflet de frais de représentation classiques – et somme toute modestes – pour le président de la 4e collectivité de France par sa taille. Il ne revient pas sur le type de dépenses pour le moins surprenantes que nous avons découvert après un tri minutieux. Nous n’avons mentionné que 11 000 euros de factures litigieuses entre janvier 2017 et mai 2018, sur un total de frais de représentation bien supérieur. Nous avons donc écarté toutes les factures pouvant se justifier car entrant dans le cadre de ses fonctions. Mais comment prétendre que l’achat de parfums, de soins hammam ou de paires de chaussettes (entre autres dépenses) se justifie ?

      Damien Castelain argue que le système inédit de régie d’avance personnelle, mis en place par ses soins, sert à davantage de transparence. La réalité n’est malheureusement pas aussi simple. Mediacités reviendra lundi sur le fond du dossier avec des pièces complémentaires. A chaud, nous ne pouvons que réaffirmer – avec calme et sans haine – que notre journal n’est téléguidé par personne, que notre mission ne consiste pas à lyncher telle ou telle personnalité mais à mener un travail d’investigation locale sans concession ô combien nécessaire à notre démocratie.

      Nos enquêtes publiées chaque vendredi à Lille (jour traditionnel de conseil métropolitain, n’en déplaise à Damien Castelain) le prouvent. Nos lecteurs, chaque jour plus nombreux, valident le sérieux de notre démarche. En regard, la violence extrême des propos tenus nous déconcerte et nous inquiète. La haine que les politiques entretiennent vis à vis des #journalistes est tout simplement inacceptable dans une démocratie.

  • Les premiers portillons anti-fraude du métro ont été inaugurés La voix du Nord - Benjamin Duthoit - 30 Novembre 2017
    http://www.lavoixdunord.fr/276274/article/2017-11-30/les-premiers-portillons-anti-fraude-du-metro-ont-ete-inaugures

    Les premiers portiques anti-fraude du métro de l’agglomération lilloise ont été mis en service ce jeudi matin à la gare Lille-Europe. Ils ont été inaugurés par Damien Castelain, président de la MEL (Métropole européenne de Lille), Gérald Darmanin, vice-président de la MEL en charge de la sécurité dans les transports, et le préfet Michel Lalande. D’ici fin 2020, toutes les stations du réseau Transpole seront équipées.

    Ce jeudi matin, Damien Castelain, président de la MEL (Métropole européenne de Lille), Gérald Darmanin, vice-président de la MEL en charge de la sécurité dans les transports, et Michel Lalande, préfet du Nord, ont inauguré les premiers portiques anti-fraude du métro du réseau Transpole, à la gare Lille-Europe.

    Dès la fin de la cérémonie, la mise en service de ce nouvel outil a été activée. Il vous faudra donc être munis d’un titre de transport valide pour pouvoir pénétrer dans la station. L’objectif de cette installation est de lutter encore plus efficacement contre la fraude, en baisse depuis quelques années.

    En 2018, six autres stations de métro seront équipées de portiques (Lille Flandres, Porte des Postes, République Beaux-Arts, Eurotéléport, Tourcoing Centre et Porte de Douai). Toutes les stations seront pourvues d’ici la fin 2020, a précisé Damien Castelain.

    #Kéolis #transports #métro #Lille #violence #violence_institutionnelle #Damien_Castelain #Gérald_Darmanin #Transpole #Tourcoing #guerre_aux_pauvres #gaspillage

    • . . . . . . Un autre projet et pas des moindres attire les mouches et toutes sortes d’insectes d’ailleurs. Il est le résultat d’un actionnariat entre les trois plus grosses entités publiques de la région : Euratechnologies communément appelé Euratech est détenue par la MEL (70%), la ville de Lille (10%) et le Conseil Régional des Hauts de France (20%). La MEL est donc l’actionnaire majoritaire. Pour rappel, le président de la MEL Damien Castelain est mis en examen pour corruption et favoritisme dans l’affaire du stade Pierre-Mauroy ainsi que d’autres élus. Beaucoup disent que les responsables seraient ailleurs et qu’il ne serait que le lampiste..

      Combien de citoyens connaissent les tenants et les aboutissants de ce projet qui mêle investissement immobilier et développement économique via ce pôle « d’excellence » et d’entreprenariat numérique ? Hormis les élus des 3 entités publics (et encore, certains se plaignent du flou financier...), personne ne sait concrètement comment l’argent public et les parcelles de notre métropole ont été utilisés.

      Euratech est une SPL (Société Publique Locale) et comme toute SPL elle a été créée dans le but de répondre à la gestion de services publiques. Une mission publique. Après une étude foncière en 1988, Euratechnologies n’émerge qu’en 1999. SORELI, Société Anonyme d’Economie Mixte de Rénovation et de Restauration de Lille créée en 1982 par la ville de Lille et la MEL s’occupera de l’aménagement du site. Le 8 juillet 2011, la MEL décide de la création de la SPL dont l’objet est « le développement et l’animation de la filière d’excellence TIC sur le territoire de ses membres ainsi que la gestion du site EURATECHNOLOGIES ». Cette gestion se traduit par une myriade de sociétés civiles immobilières (SCI) ce qui permet de multiplier les nominations juridiques et de rediriger les fonds plus « souplement ». Comme ce que fait l’Université Catholique de Lille (voir article 7). . . .. . .

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      #pierre_de_saintignon #caroline_le_dantec #Hauts_de_France #raouti_chehih #michel_françois_delannoy #Grand_Lille #Euratechnologies #damien_castelain #SPL #finances_locales #Université #catholique_de_lille #catho #martine_aubry #SORELI