• 4 Strategic Ways To Use #blockchain To Promote Business Productivity In 2019
    https://hackernoon.com/4-strategic-ways-to-use-blockchain-to-promote-business-productivity-in-2

    Image Credit: Pixabay.The blockchain is a digitized, decentralized, public ledger of all cryptocurrency transactions. Blockchain can be programmed to record, not just financial transactions, but practically everything of value.Constantly growing as completed blocks in chronological order, blockchain allows market participants to keep track of digital currency transactions without central recordkeeping.When you follow the market updates too closely, it’s difficult to not be blinded by the obvious. Tonnes of transactions are carried out every minute, and trillions of dollars are moved around the outdated global financial system daily — and this process is still banked on paper works. This has increased the risk of economic and financial crime to a whopping 45 percent in the financial service (...)

    #hackernoon-top-story #business-productivity #auto-transport-company #daniel-moayanda

  • #blockchain and Future Tech from the Crow’s Nest with Daniel Jefferies
    https://hackernoon.com/blockchain-and-future-tech-from-the-crows-nest-with-daniel-jefferies-e82

    Episode 14 of the Hacker Noon #podcast: An interview with Science Fiction author, and futurist Daniel Jeffries.Listen to the interview on iTunes, or Google Podcast, or watch on YouTube.In this episode Trent Lapinski and Daniel Jeffries discuss cryptocurrency, blockchain, AI, future #technology, and philosophy.“We need to stop throwing the damn baby out with the bathwater, and assume that decentralized everything just works because it’s decentralized.”“These things that we have now, they are still in their earliest phase. We barely understand them. They are going to evolve into something so mind boggling different from what we have today.”“We have to look to each structure, and abstract out the things that work and create new mitigation systems that solve the problems of the existing ones, and (...)

    #daniel-jefferies #hacker-noon-podcast

    • J’ai beaucoup aimé ce livre, même si je préfère encore son premier livre Ishmael (Dispo ici http://frishmael.wordpress.com)

      Particulièrement son étude du cirque traditionnel comme organisation tribale moderne. D’après mes souvenirs, le cirque n’a pas de hiérarchie (même s’il y a un directeur qui doit faire le sale boulot, il n’est pas plus important que les autres), les membres travaillent pour la perpétuation de la « tribu », et les membres lèguent à leur descendance non pas de l’argent mais un moyen de vivre (la maîtrise de leur art du cirque et une place dans le cirque). Et en plus le cirque est nomade mais c’est juste un clin d’œil.

      L’auteur évoque aussi son expérience dans une maison d’édition d’organisation tribale qu’il avait fondé.

      Je vois bien les GAEC ou autres structures agricoles comme des entreprises de type tribal avec une intégration forte des différentes composantes agricole en #permaculture qui font que les coûts et bénéfices ne seraient pas reliés à telle ou telle activité mais globalement à l’association. Et un tel groupement fournirait une base d’existence aux enfants de la structure.

      Je me demande à quel point les structures de la #paysannerie traditionnelle étaient tribales ? Il y avait une forte entraide mais la politique de « tout à l’aîné » ne va pas du tout dans ce sens

      cc @koldobika

    • Alors la politique de « tout à l’aîné », du moins tel que ça se pratiquait ici au Pays Basque, c’était justement pas « tout ». Ce que l’aîné·e (femme ou homme) récupérait c’était d’abord la responsabilité de la maison et des terres, pas la propriété. Le pouvoir de décision revenait en même temps aux maîtres jeunes (l’ainé·e et sa/son coinjoint·e) et aux maîtres vieux (les parents de l’aîné·e), mais la maison appartenait à la famille, élargie et transgénérationnelle. Ou plutôt c’est la famille qui appartenait à la maison.
      Les cadets avaient des choix plus restreints : épouser un·e aîné·e d’une autre ferme (mais statistiquement moins d’aînés que de cadets), le célibat dans la ferme familiale, le clergé, l’armée (cf. les « cadets de Gascogne », où on trouvait les mêmes structures familiales), l’émigration. C’était effectivement autoritaire et inégalitaire comme dit Todd, mais pas en terme de ressources matérielles.
      Après, pendant les périodes fastes, bon nombre de cadets ont aussi construits leurs propres maisons. Il faudrait que je reprenne un bouquin que j’ai sur ce sujet, pour pouvoir t’en dire plus.

    • En même temps si je comprends bien ton exemple, il y avait quand même une certaine propriété de fait à l’ainé (par rapport au reste de la fratrie) dans le sens où pour la génération suivante, ce sont forcément les enfants de l’aîné qui continuent le cycle.

      Mais j’ai l’impression que tant qu’il y a propriété privée, la question du partage ou non entre enfants, et dans quelles conditions, se pose.

    • J’aime bien ce passage :)

      Si le monde est sauvé, il ne le sera pas par des vieilles têtes avec des nouveaux programmes mais par des nouvelles têtes sans programme du tout.

      Pourquoi pas des nouvelles têtes avec des nouveaux programmes ? Parce que où vous trouvez des gens travaillant sur des programmes, vous ne trouvez pas des nouvelles têtes, vous en trouvez des anciennes. Les programmes et les vieilles têtes vont de pair, comme fouets de cochers et cochers.

      Le fleuve que j’ai mentionné plus tôt est le fleuve de la vision. Le fleuve de la vision de notre culture nous mène à la catastrophe. Des bâtons plantés dans son lit peuvent entraver son flux, mais nous n’avons pas besoin d’entraver son flux, nous avons besoin de détourner complètement son cours. Si le fleuve de notre vision culturelle commence à nous éloigner de la catastrophe et à nous diriger vers un futur soutenable, alors les programmes seront
      superflus. Lorsque le fleuve coule dans la direction que vous voulez, vous n’y mettez pas des bâtons pour l’entraver.

      Les vieilles têtes pensent : Comment faisons-nous pour faire cesser ces mauvaises choses ?

      Les nouvelles têtes pensent : Comment faisons-nous pour faire des choses qui soient comme nous voulons qu’elles soient ?

      cf. paragraphe 8 – Nouvelles têtes sans programmes

    • La question de la transmission me trotte dans la tête. Ça serait plus facile avec des biens communs gérés sur le long terme (forêts comestibles pour la nourriture, l’énergie, les matières premières) et un type d’habitat léger qui pourrait absorber facilement le grossissement de population si besoin est.

    • @nicolasm, je pense que ce qui peut aider la société à démarrer autre chose, à amorcer un nouveau départ , c’est que chacun puisse réaliser que la vraie richesse se trouve dans l’humain (à commencer par soi), l’échange, la solidarité, et non dans le PIB ou la croissance. Si « ca met du temps à démarrer », c’est que les gens sont trop occupés à travailler. Dans le nouveau départ, je verrais bien la possibilité de recréer l’abondance - la nourriture abondante, etc - à la place de la rareté artificiellement entretenue.

      #nouveau-départ #abondance #temps-libre #richesse #humain

    • On s’est mal compris, je disais que je trouvais que le bouquin mettait du temps à démarrer (justement j’ai pas trop accroché au passage sur le fleuve et les bâtons ;)

      Mais sinon oui, Daniel Quinn est un des auteurs qui m’ont le plus marqués, et ses bouquins sont très facile à lire malgré la complexité de ce qui est soulevé. Je recommande tout ses bouquins avant Beyond civilization qui sont Ishmael, Story of B (sur l’animisme) et My Ishmael (sur l’éducation et l’école). Dispo en anglais et en numérique sur le net si on cherche un peu.

    • La Taupe (@la_taupe) :

      Dans le nouveau départ, je verrais bien la possibilité de recréer l’abondance - la nourriture abondante, etc - à la place de la rareté artificiellement entretenue.

      C’est aussi ma vision. Si on est libéré de la préoccupation d’avoir à manger, et si les paysages qui nous nourrissent sont beaux et apportent une sorte de bien être (je ne sais pas vraiment comment dire, mais dans le sens ou le fait de voir du vert et de la vie améliore la guérison des patient.e.s d’hopital), alors peut être qu’on pourra espérer mieux. Mais ça ne sera pas suffisant. Ce sont toujours les paysan.ne.s qui crèvent en premier de la faim, donc le problème est aussi ailleurs, et c’est un morceau plus difficile à changer que la production de nourriture.

    • Edward Goldsmith (ou Teddy Goldsmith) a été l’un des principaux fondateurs de l’écologie politique et co-fondateur de l’ONG Survival international pour la défense des peuples indigènes .

      Le document Blueprint for Survival, dont il est co-auteur, - imprimé en France sous le titre de « Changer ou disparaître » - a été publié en 1972 dans la revue The Ecologist.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Blueprint_for_Survival

      It recommended that people live in small, decentralised and largely de-industrialised communities. Some of the reasons given for this were that:

      – it is too difficult to enforce moral behaviour in a large community
      – agricultural and business practices are more likely to be ecologically sound in smaller communities
      – people feel more fulfilled in smaller communities
      – reducing an area’s population reduces the environmental impact

      The authors used tribal societies as their model which, it was claimed, were characterised by their small, human-scale communities, low-impact technologies, successful population controls, sustainable resource management, holistic and ecologically integrated worldviews, and a high degree of social cohesion, physical health, psychological well-being and spiritual fulfilment of their members.

      #Edward_Teddy_Goldsmith #survival #blueprint #ecology

      http://www.teddygoldsmith.org/page3.html
      https://en.wikipedia.org/wiki/Edward_Goldsmith
      http://www.edwardgoldsmith.org/books/a-blueprint-for-survival
      http://alerte-environnement.fr/2009/08/17/changer-ou-disparaitre

      L’hommage d’Hervé Kempf à Edward Goldsmith :
      http://www.reporterre.net/spip.php?article527

  • TVA sur la presse en ligne : l’Etat attaque, Médiapart crie à la vendetta - Le nouvel Observateur
    http://www.rue89.com/2013/12/18/tva-presse-ligne-letat-attaque-248426

    Parlons un peu de nous, pour changer. « L’Etat s’attaque à la presse en ligne » titre un éditorial d’Edwy Plenel dans Mediapart. De quoi s’agit-il ? De notre vieux contentieux fiscal sur la TVA. Le contentieux d’un certain nombre de médias en ligne (dont en première ligne @si) avec le fisc, nous vous en entretenons depuis des années.

    S’appuyant sur une interprétation de la loi qui date de la fin des années 90, avant même la création de médias en ligne, l’Etat considère que les « pure players » sont redevables sur leurs abonnements d’un taux de TVA à 19,6%. Ces mêmes pure players, réunis dans le Spiil, revendiquent l’égalité avec les médias imprimés. Ils ont pour eux un certain nombre d’arguments.

    Mediapart, Indigo, TerraEco... et @si

    Qu’on le lise en ligne ou sur papier, un article est un article. Son caractère d’intérêt public est identique. Un certain nombre de ces « pure players » (dont bien sûr @si) ont adopté un modèle économique ne reposant que sur la contribution de leurs abonnés, sans accepter un centime de subvention publique, dont la presse traditionnelle est vorace. Il est donc particulièrement paradoxal qu’ils soient pénalisés.

    Que dit le pouvoir ? Sa bouche et ses mains ne disent pas la même chose. Bouche d’or, il ne cesse de proclamer son plein accord avec les médias en ligne. Dernière en date, la ministre Aurélie Filippetti, qui vient de promettre l’alignement de la TVA pour 2014 (applicable dans le budget 2015). Mais de l’autre main, le même gouvernement, depuis trois ans, contrôle et redresse imperturbablement @si. Jusqu’à présent, nous étions seuls à jouir de ce peu enviable privilège. C’est fini. Le même jour, trois contrôles fiscaux sont annoncés chez trois membres fondateurs du SPiil, Mediapart, Indigo et TerraEco. Bienvenue au club !

    Depuis trois ans, donc, nous sommes redressés. De recours en contestation, nous avons jusqu’à présent évité de payer, mais en donnant au fisc la garantie d’un nantissement du fonds de commerce. Soyons clairs : si nous devions verser au fisc le montant des redressements réclamés sur les trois derniers exercices, cela nous condamnerait soit à un relèvement substantiel du tarif des abonnements (solution à laquelle nous nous refusons), soit à la fermeture à brève échéance.

    Une vendetta politique de Bercy ?

    Mais alors, quelle est notre stratégie, depuis trois ans ? Attendre que le législateur et le gouvernement tiennent enfin parole, et accordent à la presse en ligne le même taux de TVA qu’à la presse papier. Et ensuite, cette parole tenue, exiger la remise totale des sommes indûment réclamées.

    L’offensive d’aujourd’hui change à l’évidence la donne. Reste à l’interpréter. S’agit-il d’une vendetta politique, comme le sous-entend l’éditorial de Plenel ? Peut-être. Ne soyons pas naïfs. L’arme du contrôle fiscal a maintes fois été utilisée, dans le passé, pour intimider des médias indociles. Sauf que là, les pure players ont agi au grand jour. Ils n’ont rien à redouter, et tout à espérer de la lumière. Si c’est une vendetta politique de Bercy, par exemple « pour venger Cahuzac », elle est donc non seulement insupportable, mais particulièrement stupide. C’est le pouvoir, qu’elle fera passer pour liberticide.

    Compter sur nous-même et sur vous

    Il est donc plus vraisemblable qu’il s’agisse d’autre chose. Mais quoi ? On ne sait pas. Pas encore. Pourquoi ce zèle soudain ? Pourquoi cette brutalité ? (Les contrôles de Mediapart et d’Indigo ont été signifiés par huissier. Pour notre part, nous n’avons jamais eu droit à ce zèle particulier). Mystères. Mais on saura, puisque tout finit par se savoir.

    En tout état de cause, l’affaire est maintenant portée avec éclat devant l’opinion publique. Que faire ? Ne comptons pas trop, pour nous soutenir, sur la presse traditionnelle, que l’on entend grincer des dents devant le succès des pure players. Ne comptons que sur nous-même. Et sur vous : pétitionner, interpeller nos députés et nos sénateurs dans leurs circonscriptions, les moyens sont nombreux de faire entendre votre attachement à une presse libre. Reste à les inventer. Nous allons nous y employer.

    #TVA
    #presse-en-ligne
    #Daniel-Schneidermann
    #@arrêt-sur-images

  • Daniel Mermet et Lao Tseu : il y a encore du boulot…
    http://reflets.info/daniel-mermet-et-lao-tseu-il-y-a-encore-du-boulot

    François Ruffin publie dans les colonnes de Fakir un texte fleuve visant à expliquer que Daniel Mermet n’est pas uniquement un patron usant du harcèlement moral comme méthode de management et sous-payant les personnes travaillant pour lui. François Ruffin utilise en introduction de son texte une citation de Lao Tseu : « Connaître sa honte et [...]

  • Mes années Mermet, par François Ruffin
    http://fakirpresse.info/Mes-annees-Mermet.html

    Je souhaitais publier ce texte sur le site d’Article XI, d’où est partie la charge initiale contre Daniel Mermet. Pour répondre, d’abord, aux centaines de commentaires, dont quelques-uns mettant en cause mon silence. Surtout, pour ne pas figer les lignes, avec deux camps qui se feraient front, à l’heure où d’autres batailles plus essentielles doivent nous rassembler. Les animateurs d’Article XI n’ont finalement pas accueilli mon point de vue. C’est donc à regret que je publie sur Fakir, sans vouloir qu’un projet collectif serve à une cause plus personnelle, sans vouloir que l’un devienne le refuge des « pro-Mermet » et d’autres celui des « anti- ». Et sans que tous les membres de Fakir n’approuvent la publication de ce texte, ni même son contenu.
    Nous avons mieux, plus urgent, plus important à faire que ces déchirements.

    • Hilarant, cet article :

      La précarité lui permet, objectivement, sans qu’il l’ait formalisé, sans qu’il
      ait conscience de cette violence, de tester les impétrants – contrepartie d’un recrutement ouvert, sans concours d’entrée. De trier les jeunots selon leur « talent », c’est-à-dire, pour l’essentiel, selon leur constance dans l’effort.

      En droit du travail, en CDD ou en CDI, il est tout à fait possible de se séparer des « impétrants ». Ça s’appelle une période d’essai.

    • Nul exploiteur ne demanderait jamais mieux que de tester la constance dans l’excellence de chacun de ses salariés !

      J’irais même plus loin : ce qui tue le travail est l’incapacité avérée des patrons de droit divin à savoir promettre davantage à leurs salariés que de vérifier chaque jour leur productivité.

    • Un des trucs qui me gêne dans la réponse de #François-Ruffin, c’est qu’il corrobore tout à fait le truc que tout ça c’est du militantisme, et qu’on peut tout se permettre et aller aussi loin qu’on peut dans l’exploitation ou dans l’auto-exploitation du moment que c’est pour le militantisme. Il avoue le dire clairement : « Fakir n’est pas une démocratie, MAIS on est là pour apporter plus de démocratie à l’extérieur. » C’est une stratégie hein, ça c’est sûr. Mais c’est loin d’être évident que ça fasse partie des bonnes stratégies...

      Par ailleurs, il assimile le travail de Mermet à une Grande Œuvre, comme pour un Artiste. Mais mis à part quelques cas qui n’ont pas l’air d’être la majorité, la plupart des artistes qui ont laissé une Œuvre l’ont fait souvent à LEUR dépend. Ils en ont souvent chié eux, mais ils n’ont pas exploité les autres pour ça. En tout cas pas à ce point, avec un rapport de domination salarial.

      J’ai tendance à penser que la capacité à être libre ou à lutter pour la liberté, ça se mesure aussi (et très souvent d’abord) dans la vie quotidienne. Si on est pas capable d’aider et de vivre correctement avec ses amis (proches), ses camarades (moins proches) et même mieux ses voisins, qu’on a pas choisi idéologiquement, et bien je ne vois pas comment on peut prétendre aider « le monde », « les autres », etc.

      #Daniel-Mermet #lbsjs #polémique #management #patron #démocratie #radio #france-inter

    • Je n’aime jamais les discours qui absolvent quelqu’un de se comporter comme un #connard (ou pire) sous prétexte que c’est un génie. Ou l’idée que quelqu’un puisse se permettre de ne pas être à la hauteur de l’idéal qu’il prêche dans ses discours.
      Si tu dénonces l’injustice tout en l’appliquant fermement chez toi, alors, tu es juste un foutu donneur de leçon.

      Cela dit, je trouve intéressant le papier de Ruffin. Parce que c’est un autre point de vue, un point de vue que je ne partage pas mais qui est parlant par ailleurs.

      Donc, non, Mermet ne peut pas exploiter ses collaborateurs sous prétexte qu’il dénonce les exploiteurs, pas plus que Polanski ne peut se taper des gamines sous prétexte qu’il fait des bons films.

      Vous me direz que je mélange tout.
      Peut-être bien, mais à chaque fois, c’est exactement ce que je ressens.

      Les gens vraiment grands ne se sentent généralement pas obligés d’écrabouiller les arpions des autres pour le prouver.

    • Tout à fait d’accord avec vous. Je me demande si Ruffin prend vraiment la défense de Mermet. Je trouve son texte « à charge ».
      La comparaison avec Pantagruel et Gargantua, n’esr pas dans la dentelle. On est face à un #sur-homme et comme « Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres. » Il faut laisser l"#ogre Mermet boulotter tranquillou les gens parce que c’est son ami de longue date et/ou un partisans politiques.

      En passant il semble y avoir une bonne dose de sexisme non-dit. Par exemple avec les femmes, qu’on aime toutes entières, entre le fromage et la lecture, ou la référence à Ferré qui est un gros misogyne bien ignoble.
      http://www.youtube.com/watch?v=SN6UIoyX0ho


      Je ne peu plus l’écouter depuis que j’ai vu cette vidéo. Ca me fait une boule au ventre à chaque fois.

      Et pour ce

      Nous avons mieux, plus urgent, plus important à faire que ces déchirements.

      Alors plusieurs affaires de #harcelement_morale et abus du droit du travail ca ne serait ni urgent ni important mais un problème d’ordre privée, sentimental. Il faut regarder ailleurs,

      Harcèlement moral : une autre forme de violence faite aux femmes
      http://sexismesagauche.blogspot.fr/2013/06/harcelement-moral-une-autre-forme-de.html
      L’article se focalise sur les violences faites aux femmes, mais des hommes sont aussi concernés en tant que victime dans l’exemple qui est donné. Comme ca semble être le cas pour LBSJS.

    • un sujet qui rappelle les débats compliqués abordés avec Kechiche
      http://seenthis.net/messages/143795
      http://seenthis.net/messages/142288
      peut-on apprécier l’oeuvre d’un auteur qui ne respecte pas nos valeurs, et surtout, nos pairs ?
      Doit-on jeter une oeuvre parce qu’elle est le fruit d’un créateur aux mains sales ?
      C’est super difficile à répondre.

      Mais dommage que Ruffin manque de lucidité. Il est humain de vouloir défendre un proche, une personne avec laquelle on crée de belles choses.
      Ok, tout n’est pas simple, et on peut expliquer certaines choses. Mais expliquer n’est pas justifier. Justifier, c’est accepter. Or rien ici ne peut justifier ce qui est reproché à Mermet. Je suis moi même assez pragmatique en général, et je prône souvent des concessions à mes valeurs pour viser un résultat « global ». Mais je ne le fais jamais quand ça touche au respect des personnes. Ça c’est une ligne rouge. De ce côté là Ruffin est décevant. Il aurait dû reconnaître qu’il a trop de liens personnels avec Mermet pour s’exprimer de façon objective, et là, j’aurais dit ok. Mais personne n’est immunisé contre la mauvaise foi !

      Il n’empêche au final qu’il est bien triste en effet de se déchirer sur cette affaire qui devrait être une affaire, non pas privée, mais relevant du droit du travail. Pourquoi on vit dans un système où il faudrait que ce soit des auditeurs de radio qui se comportent en policiers quand un réalisateur d’émission est soupçonné de harcèlement ?

    • Pourquoi on vit dans un système où il faudrait que ce soit des auditeurs de radio qui se comportent en policiers quand un réalisateur d’émission est soupçonné de harcèlement ?

      Parce que dans le système de la justice au travail, les cas de harcèlement ou de maltraitance sont les cas les plus difficile à monter et à défendre. On est dans l’émotionnel, le ressenti, paroles contre paroles, souvent sans témoins, ou avec des témoins qui se débinent. Les cas « les plus faciles » et qui aboutissent devant les tribunaux du travail, en médiation ou en résolution interne avec gain de cause, sont les cas objectivés où il s’agit d’une atteinte claire au droit du travail, aux réglementations, aux critères de rémunération par exempel.

      Ruffin décrit en fait bien le problème : lui s’en est bien sorti pour différentes raisons, principalement individuelles, liées à sa personnalité, à une certaine prise de recul d’emblée, à son parcours de journaliste, il a su supporter l’arbitraire d’autant plus qu’il était mieux rémunéré que d’habitude et qu’il répondait à la méritocratie locale.

      Bien lui en fasse, mais c’est un peu court. Ce n’est pas parce que quelques individus supportent un cadre de travail cyclothymique que ce cadre doit perdurer. Sinon, on arrête de défendre les travailleurs tout de suite.

      Dans des cas similaires, reste, si reconnaissance des injustices n’est pas obtenu, que la médiatisation. Que ça tourne au lynchage - qui profite aux opposants politiques de Mermet - n’a rien d’étonnant, c’est la seule arme qui leur reste à dégainer, la vindicte populaire, même si effectivement, une reconnaissance des préjudices par la voie syndicale et légale est préférable.

    • Après la réponse d’Article11, la réponse direct de Cyran sur le site de Fakir :
      http://www.fakirpresse.info/Mes-annees-Mermet.html#forum1355

      Et là il fait pas trop dans la demi-mesure.

      Je ne mesurais pas à quel point nos différences d’orientation ou de tempérament quant à nos manières d’opérer recoupaient en réalité un désaccord politique infiniment plus profond.

      [...]

      Amour de soi, mépris pour les autres. Sous les fatras illisibles de ta légende en construction, ton texte se donne à lire pour ce qu’il est : une apologie de l’individualisme le plus jaune. Par jaune, j’entends l’attitude qui consiste à flatter son taulier tout en s’essuyant les semelles sur les collègues virés ou maltraités. Habituellement, les jaunes évitent de fanfaronner. Il est vrai qu’ils peuvent toujours, surtout lorsqu’ils sévissent à gauche, se cramponner à une bonne cause quelconque pour justifier leur pleutrerie, leur égoïsme ou leurs ambitions. Le mange-merde fait ce qu’il peut pour continuer à se regarder dans une glace. De là à se pavaner…

      Pow.

    • Ça balance pas mal à Marseille !

      En somme, tu confirmes les souffrances relatées dans mon article, mais en les justifiant au nom d’un darwinisme social brut de décoffrage combiné à la très haute considération que tu portes à ton nombril.

      Perso, là j’arrête, la messe est dite. En espérant que la délégation syndicale et la direction
      de Radio-France fassent leur boulot. Toute ma sympathie aux « impétrants » : je suis bien placée pour savoir que se battre contre une structure adulée, ne serait que pour faire reconnaitre ses droits salariaux est un parcours très solitaire. Alors se battre pour faire reconnaître un harcèlement moral...

      http://www.fakirpresse.info/Mes-annees-Mermet.html#forum1355

    • @supergeante merci pour tes explications. Dans les cas de harcèlement moral ou sexuel, les preuves sont presque toujours absente puisque ça se passe en sous entendu et pressions psychologique dont seuls les victimes mesurent la véritable portée. je connait malheureusement un peu le pbl pour avoir subit cela toute mon adolescence et avoir vécu avec un #pervers_narcissique durant cette période. Dans les commentaires du premier texte d’article 11, plusieurs personnes font le lien avec cette pathologie, je trouve que ça y ressemble et Ruffin semble être sous-emprise de l’aspect séducteur de Mermet.

    • Doit-on jeter une oeuvre parce qu’elle est le fruit d’un créateur aux mains sales ?
      C’est super difficile à répondre.

      A supposer que cette question ait une telle importance, Sartre et Camus ont tous deux longuement évoqué ce problème au sujet de l’oeuvre d’Aragon.

      Si par lucidité sur leur propre condition les intellectuels daignaient regarder Mermet comme un capitaliste ordinaire, on constaterait qu’il applique les classiques techniques de l’exploitation prolétarienne : management par projet, individualisation de la relation au travail, refus de la notion de classe au profit de la notion de contrat, bref, tout ce qui conduit à détruire la relation entre pairs au travail au profit de la subordination par le contrat : l’isolement, et tout ce qui s’ensuit : dépression, suicide, etc...

      On peut chercher à faire plus compliqué, mais faut vraiment avoir que ça à foutre. Depuis quand les travailleurs disposent-ils de quelque autre outil que ce soit que le boycott pour faire plier les exploiteurs ? En quoi le travail de la machine Mermet se distingue-t-il d’une marchandise ordinaire ?

    • @monolcete tu as raison, quelque soit sa réponse ca n’aurait pas été. Soit un traitre ingrat, soit un adulateur aveugle, il perd à tous les coups. Et je ne sais pas comment le #plo va se dépatouiller de cette affaire.

  • Daniel Mermet ou les délices de « l’autogestion joyeuse »
    http://www.article11.info/?Daniel-Mermet-ou-les-delices-de-l

    Ce n’est jamais un plaisir de « tirer » sur son propre camp. Mais quand l’une des personnalités les plus influentes de l’audiovisuel « de gauche » adopte au quotidien des techniques de management dignes du patronat néolibéral le plus décomplexé, difficile de détourner les yeux. Source : Article11

  • Bon goût de Darc
    http://alainzannini.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1494:bon-gout-de-darc&cat

    #Daniel-Darc et la #littérature

    Dans « Regarde les hommes changer », Taddéi a demandé au chanteur Daniel Darc qui il admirait. « On va dire Marc-Edouard #Nabe... » a répondu Darc. Taddéi : « A ce point là ? Qu’est-ce qui vous plait chez Marc-Edouard Nabe ? » Réponse :« Ce qui me plaît chez Marc-Edouard Nabe, c’est qu’il essaie pas de plaire, c’est ça qui me plaît. Houellebecq, tout ça, je m’en fous complètement, rien à branler. » .

  • Daniel Barenboim, un musicien complet et chaleureux : un chemin vers la paix

    http://www.aljazeera.com/programmes/talktojazeera/2013/02/20132117333086936.html

    Un beau reportage sur cet immense pianiste, complice d’Edward Saïd. Edward Saïd jouait aussi très bien du piano. Je l’ai entendu dans un reportage jouer remarquablement la fantaisie de Schubert op. 103 avec son prof de piano, c’était très émouvant. On le voit là mais le son est très mauvais (quelqu’un a un meilleur lien...). il a aussi joué cette oeuvre magnifique avec Barenboïm lui même.

    http://www.youtube.com/watch?v=MVntiqLFwiM

    http://www.guardian.co.uk/music/2004/oct/25/classicalmusicandopera1

    Barenboïm est le fondateur du " West-Eastern Divan Orchestra" qui réunit des musiciens israéliens et palestiniens. C’est une très bel orchestre, ils ont jouer à Ramallah et à Gaza

    http://www.aljazeera.com/video/middleeast/2011/05/201153211516138431.html

    « La musique n’essaye pas d’échapper à la réalité : elle en crée une encore plus grande »

    Daniel Barenboim : A musical path to peace - Talk to Al Jazeera - Al Jazeera English

    Daniel Barenboim: A musical path to peace
    The award-winning pianist and conductor talks about the power of music and the Palestinian-Israeli conflict.
    Music, an escape from reality? Not to world-renowned Israeli Argentine-born conductor Daniel Barenboim, who believes that music rather creates a bigger reality.

    “A great piece of music is like a whole life, it deals in sounds with problems of mankind .... You have everything you have in human life. You have conflict, love, strategy, possibility to develop ideas,” he explains.

  • Soyez réalistes, demandez l’impossible - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    http://www.nonfiction.fr/article-6336-soyez_realistes_demandez_limpossible.htm

    Il y a fort à craindre que l’invocation permanente de la complexité des sociétés modernes (véritable leitmotiv des travaux d’Innerarity), de la difficulté à prévoir l’avenir et même le présent , de l’opacité, de l’invisibilité et du caractère énigmatique des sociétés contemporaines, de l’autorégulation des divers systèmes fonctionnels, de la nécessaire limitation de l’action politique à laquelle il est demandé d’abandonner des domaines où elle s’est incrustée à la manière d’un parasite, accompagnée de la conviction qu’il n’y a pas d’action politique cohérente, stable, articulée, efficace et responsable en dehors de la représentation politique, ne conduise à une forme de statu quo qui, par les temps qui courent, serait tout bonnement catastrophique. Le grand mérite, nous semble-t-il, des divers mouvements sociaux de ces dernières décennies tient précisément à ce qu’ils ont cherché à s’opposer à cette conception de la rationalité politique qui, en toute chose, fait prévaloir l’argument de ce qui est faisable, et qui réduit ainsi la politique à une affaire de gestion des rapports sociaux, d’équilibre ou d’économie entre des forces antagonistes qu’il s’agirait d’harmoniser, et qui voit dans les formes alternatives d’action sociale une tentative utopique (et donc illusoire) de fuir la logique politique .

    #philosophie #politique #Daniel-Innerarity