• Ex-Israeli Negotiator Slams U.S. Arming of Israel Following Aid Convoy Attack & Iran Consulate Bombing | Democracy Now!
    https://www.democracynow.org/2024/4/3/israel_us_arms_gaza_iran_consulate

    #daniel_levy

    If, by contrast, the U.S. wants to be within the law and wants to end this war, and, by the way, to successfully advance the negotiations to get a ceasefire and to get the hostages out, if that’s the goal of the Biden administration, stop telling me you’re heartbroken. Stop telling me, “This is so sad. We’re talking to the Israelis. They should do it differently. Let’s work out how to do Rafah.” Stop telling me that Netanyahu is a problem. You’re the problem, because you’re the enabler, you’re the facilitator ,

    #états-unis #genocide_joe

  • Pour prolonger la note de lecture à propos de Apprendre avec les énigmes. La résolution collective d’énigmes comme levier pédagogique
    https://journals.openedition.org/dms/9641

    D. Peraya : Tu as aussi l’expérience de la résolution des énigmes en cours, en présentiel. Quelles différences perçois-tu ?

    É. Bruillard : En présence, tout est plus simple : tu vois ce qui se passe, tu peux intervenir dans la dynamique et dans l’interaction, relancer la discussion quand c’est nécessaire, tu peux apporter des indices en temps opportun, etc. L’expérience de la résolution des énigmes en présence m’a montré que tu peux mieux moduler le temps, car il est contraint, mais en revanche la discussion est aussi moins ouverte.

    Mais au-delà de l’énigme, ce qui m’intéresse c’est le travail collectif que les participants peuvent mener c’est-à-dire le fait que tu les laisses faire et que, si ça marche bien, ils sont capables d’échanger entre eux ce qui est très important. Après tu peux entrer dans un débat plus intéressant que si le parcours avait été strictement balisé. Il s’agit d’amener les participants à penser autrement, de les pousser aller voir ailleurs, de les ouvrir à de mondes multiples. L’énigme est certes un prétexte, mais un prétexte qui a du sens dans la mesure où les participants se posent des questions et apprennent quelque chose. Mais le risque est toujours que cela tourne court : certains résolvent l’énigme et pour eux leur tâche s’arrête là.

    D. Peraya : Il s’agirait alors de méthodologie de résolution de problème.

    É. Bruillard : Parfaitement. Pour moi c’est important parce que ces démarches de résolution sont par moment proches de démarches de conception, dans la mesure où il faut construire des démarches collectives à partir d’instruments comme les moteurs de recherche, les traducteurs, la recherche par image, les connaissances et les idées des uns et des autres… mais pour l’instant on n’a pas d’éléments. C’est pour cela que c’est essentiel d’essayer de les regarder. Et après la seconde question de recherche qui m’intéresse est celle de l’articulation entre les énigmes et les débats. Autrement dit, ce n’est pas de trouver la solution, mais c’est d’observer ce que déclenche l’énigme, ce qu’elle permet de comprendre.

    D. Peraya : Nous sommes bien d’accord sur ce point : pas d’objectifs pédagogiques a priori, les acquis émergent a posteriori du processus de résolution de l’énigme et des échanges auxquels il donne lieu.

    É. Bruillard : C’est ça. Mais évidemment, cette approche est complémentaire avec d’autres phases d’apprentissage dans lesquelles tu vas définir précisément ce que tu veux qu’ils comprennent, qu’ils apprennent et là tu vas mettre tous les échafaudages nécessaires. Tu reprends dès lors ta posture de pédagogue.

    #Enigmes #Eric_Bruillard #Daniel_Peraya

  • Guerre au Proche-Orient : les États-Unis envisagent de reconnaître un État palestinien après la guerre - Geo.fr
    https://www.geo.fr/geopolitique/guerre-au-proche-orient-etats-unis-envisagent-de-reconnaitre-etat-palestinien-ap

    Une couillonnade pure et simple d’après #Daniel_Levy https://twitter.com/mehdirhasan/status/1752833162877505947

    The US seems to be working assiduously to prevent real leverage and accountability - at the ICJ, ICC, UNSC - in order to funnel Israelis and Palestinians back into the ’make- believe peace world’ (otherwise known as apartheid) of the status quo ante.

    “Consideration of recognising Palestine” is to play with semantics and avoid practical meaningful, sanctions, costs
    and consequences for Israel’s violations of international law.

    Want to be serious - the US could itself immediately comply with and press Israel to comply with ICJ provisional measures
    on its potential violations of the Genocide Convention. It is banal, but also pernicious for the spat between the US and Israel, to be over whether the bantustan shall be re-packaged and marketed as a “state”.

    Don’t fall into the trap of applauding this.

    • Il va falloir enfoncer le clou ! Une partie de l’argumentaire d’Angry Arab dans al-Akhbar aujourd’hui : https://al-akhbar.com/Last_Page/376016/%D8%B9%D9%84%D9%89-%D8%A8%D8%A7%D9%84

      ما معنى الاعتراف وغزة مُدمَّرة وإسرائيل ترفض رسمياً قيام الدولة والضفة مقطّعة الأوصال ومبعثرة والمستوطنات تزداد يوماً بعد يوم؟ الاعتراف الغربي بالدولة هو بنفس درجة خواء إعلان الاستقلال الفلسطيني من عرفات. هذه ألاعيب لا يجب أن تنطلي. لو أنّ الاعتراف الغربي يترافق مع إصرار على انسحاب إسرائيل من أراضي الدولة المُزمع إنشاؤها، لقلنا إنّ ذلك منطقي (من منظور سياستهم). لكن الإعلان لن يكون إلا لفظياً من طرف واحد ومرتبط، وفقاً لما فصّل أمس توماس فريدمان، بسلسلة من الشروط، أهمّها بناء قدرات أمنيّة فلسطينيّة فعّالة لتأمين سلامة إسرائيل. علم أن تكون الدويلة منزوعة السلاح إلا من السلاح الذي يُوجَّه إلى صدور المقاومين (وفقاً لوصفة أوسلو تماماً). سيمرّ نحو خمسين عاماً قبل أن تُعلن أميركا أنّ الشروط تحقّقت.

  • Daniel Levy points out Israel’s declining global support and internal dysfunction in conflict dynamics #Daniel_Levy, a former Israeli… | Instagram
    https://www.instagram.com/middleeastmonitor/reel/C2mQp3mJcie

    Daniel Levy points out Israel’s declining global support and internal dysfunction in conflict dynamics

    Daniel Levy, a former Israeli advisor, discusses the significant changes in the international legal and moral perception of the Israeli-Palestinian conflict. He points out the lack of anticipated progress by Israel in the conflict and notes a substantial shift in global public opinion and state support towards Palestine.

    Levy also mentions the challenges faced by the US president with his political base regarding the conflict.

  • Former Israeli negotiator’s perspective on the war in #Gaza | Centre Stage - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=rLi2tXUR48M&pp=ygUbamF6ZWVyYSBlbmdsaXNoIGRhbmllbCBsZXZ5

    In this episode of #CentreStage, #Daniel_Levy discusses the war in Gaza from historical, inter-faith, and geopolitical perspectives. Levy is the president of the U.S./Middle East Project, and served as an Israeli negotiator at Taba under Prime Minister Ehud Barak, and under Prime Minister Yitzhak Rabin during Oslo B negotiations.
    Daniel Levy discusses the Palestinian right of return, the consequences of the Oslo negotiations, and addresses anti-Semitism and Islamophobia.

  • Goossens, sorti de nulle part - Festival 2023
    https://festival.quaidesbulles.com/exposition/goossens-sorti-de-nulle-part

    En 1997, le Grand Prix de la ville d’Angoulême qui couronne chaque année un auteur emblématique de la profession, est pour la première fois attribué par l’ensemble de la profession. Le premier lauréat de ce nouveau mode d’élection est #Daniel_Goossens. C’est dire si ce discret pilier du journal #Fluide_Glacial est incontournable et adulé de ses pairs. Il reste pourtant mystérieusement peu connu du grand public.

    l’Évangile selon Saint Daniel ?
    https://www.du9.org/chronique/sacre-comique


    https://www.fluideglacial.com/auteur/20141
    #bandes_dessinées #exposition

  • Why does the US not support a ceasefire in Gaza ? | Israel-Palestine conflict | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/program/the-bottom-line/2023/10/21/why-does-the-us-not-support-a-ceasefire-in-gaza

    A la question de savoir si on pouvait se diriger vers une troisième guerre mondiale #Daniel_Levy répond qu’il craint que l’état sioniste profite de l’appui militaire de Biden, Macron et compagnie pour essayer de se débarrasser en même temps du Hezbollah et de l’Iran (à partir de 10’55’´).

  • “Step Back from the Brink”: Ex-Israeli Peace Negotiator #Daniel_Levy Decries Israel’s Actions in Gaza | Democracy Now!
    https://www.democracynow.org/2023/10/17/daniel_levy_media

    […] we have heard a lot of talk coming out of Israel in the last years, and it has only intensified, including after October 7th, of a second #Nakba, of a second forced displacement of Palestinians. Israel has gone through an interesting transition, where first the Nakba was denied, and then it was embraced as something that needs to be completed — not by everyone. I want to make that very clear. But that threat is real, and it doesn’t just hover over #Gaza , which has largely been cut off from the broader expanse of Palestinian territory anyway.

    And so, that is why we raised the alarm bell and called on internationals not to join this choir of incitement, because it is the road to hell for everyone. If Israel is going to exist in that part of the world, then it has tied its fate to the Palestinians in that part of the world. And it cannot be zero-sum, because what we are doing is just creating more and more hatred. And you step back from that; you don’t propel yourself further into it.

  • #Daniel_Levy on BBC World News (October 11th) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=1LdYV6YX0ks

    ’These kinds of lies…’ : Ex-Israeli negotiator’s take on Gaza strikes is viral - India Today
    https://www.indiatoday.in/world/story/israel-hamas-war-daniel-levy-israeli-peace-negotiator-confronts-bbc-news-

    In a video of the interview, now being widely shared on the internet, a BBC presenter was heard saying, “The Israelis would say, well look, we are defending ourselves, we are targeting Hamas targets in Gaza. We are trying to put an end to what we believe is a terrorist organisation once and for all.”

    In response, Levy was heard asking the news presenter, “Do you really keep a straight face when you say that? These kinds of lies can’t be allowed to pass.”

    “Do you think terrorist organisations embedded in populations who are denied their most basic rights are ended once and for all in a military campaign? Does that happen in history? Can someone credibly tell me that when the leadership of a country says we are cutting off food, electricity, water, all supplies to an entire civilian population that they’re targeting militants?” Levy asked.

    “I’m sorry, these kinds of lies can’t be allowed to pass. And when you tell yourself the lie, it leads to the wrong policy,” he said.

    “If anyone told me that what the militants did on the weekend was a legitimate response to years and years of occupation. I would say no, you’re wrong-headed. You’ve lost sight of humanity and reality,” Levy added.

  • Elie Barnavi : « L’attaque du Hamas résulte de la conjonction d’une organisation islamiste fanatique et d’une politique israélienne imbécile »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/08/elie-barnavi-l-attaque-du-hamas-resulte-de-la-conjonction-d-une-organisation

    Surprenant, oui. Car enfin, comment l’armée la plus puissante de la région, l’une des premières au monde nous assure-t-on, comment des services secrets aussi performants, capables de localiser un chef terroriste au troisième étage à gauche dans un immeuble qui en compte trente, ont-ils été incapables de voir venir le coup, puis de le prévenir ?

    C’est là qu’intervient le second terme : prévisible. Car ce que nous venons de subir n’est pas un décret du ciel. C’est la résultante d’une conjonction de deux facteurs : une organisation islamiste fanatique dont l’objectif déclaré est la destruction d’Israël ; et une politique israélienne imbécile à laquelle se sont accrochés les gouvernements successifs et que le dernier a portée à l’incandescence.

    Au fil des ans, un rapport de force s’est installé entre Israël et le Hamas, où ce dernier a fini par s’assurer une sorte de droit d’initiative. C’est lui qui décidait de la hauteur des flammes, en fonction de l’évolution de ses intérêts. Ainsi, que le Qatar, son financier, ne se montre pas assez généreux à son gré, ou assez rapide, il lui suffisait d’une salve de roquettes pour entraîner Israël dans une spirale d’où les habitants sortaient meurtris. Mais lui obtenait ce qu’il voulait au prix d’un cessez-le-feu nécessairement éphémère.

    Pour sortir de ce cercle vicieux, il eût fallu que le gouvernement de Jérusalem imagine une solution : la réhabilitation politique de l’Autorité palestinienne couplée à celle, économique, de la bande de Gaza. Cela supposait toutefois la résurrection du « processus de paix », alors que le découplage des deux tronçons du territoire palestinien était précisément censé éviter cela. Le Hamas, finalement, était bien utile.

    Atmosphère de guerre civile latente
    Avec l’actuel gouvernement, cette « politique » a atteint son point de perfection. L’unique souci du premier ministre étant de s’extraire du mauvais pas judiciaire où il s’est fourré, il a composé sa coalition d’ultraorthodoxes et de nationaux-religieux messianiques – la version juive du Hamas –, dont l’Etat de droit est le dernier souci, et avec lesquels il a conclu un pacte faustien : à lui la tête des juges de la Cour suprême, à eux la « Judée-Samarie » biblique et le libre accès au mont du Temple, de plus en plus investi par les zélotes. Comme on sait, ce pacte a eu un prix : l’insurrection civile de l’Israël démocratique et libéral, le coup grave porté à la cohésion de l’armée et des services, l’atmosphère de guerre civile latente qui s’est installée dans le pays. Le Hamas, comme le Hezbollah au nord et son patron iranien à l’est, a bien étudié la situation.

    Mais les zélotes n’en ont eu cure, le premier ministre non plus. A la question de savoir où était l’armée au moment de l’attaque, la réponse est simple : en Cisjordanie. Détail anecdotique : à la veille de l’attaque, un bataillon entier était affecté à la protection d’une prière publique et d’une « leçon de la Torah » sur la chaussée qui traverse la ville d’Huwara, au sud de Naplouse. Il n’en fallait pas bien davantage pour faire barrage à l’invasion des commandos du Hamas. L’opération du Hamas ne s’intitule-t-elle pas le « Déluge d’Al-Aqsa » ? La prochaine Intifada est une question de temps.

  • Un tiers des Britanniques ne savent pas que les « femmes transgenres » sont nées de sexe masculin. Par #Daniel_Sanderson
    https://tradfem.wordpress.com/2023/08/06/un-tiers-des-britanniques-ne-savent-pas-que-les-femmes-transgenre

    Plus d’un tiers des habitants du Royaume-Uni ne savent pas que les femmes transgenres (« transgender women ») sont biologiquement des hommes, selon un nouveau sondage, ce qui remet en question la compréhension du débat sur le genre par le public.
    Pour des activistes, ce résultat démontre que les politiciens, les journalistes et les sondeurs doivent se montrer plus explicites lorsqu’ils et elles parlent des questions de genre, car dans de nombreux cas, les membres du public ne savent pas ce que signifient les nouveaux termes jugés politiquement corrects.
    Cette enquête, réalisée par le groupe d’analyse politique Murray Blackburn Mackenzie (MBM), basé à Édimbourg, a révélé que 35 % des personnes interrogées pensaient à tort qu’une « femme transgenre » était une personne née de sexe féminin, ou qu’elles n’étaient pas certaines à cet égard.
    La confusion est encore plus grande dans le cas de l’expression abrégée « femme trans », 40 % des personnes interrogées n’étant pas certaines de son sens ou croyant qu’elle désigne une personne enregistrée comme femme à la naissance.

    Traduction : #Tradfem

  • Ernst Jünger et la technique
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1856

    Voici une note de lecture que nous a envoyée Daniel Cérézuelle, philosophe et exécuteur testamentaire de Bernard Charbonneau, pour partager sa surprise devant la convergence/divergence entre Ernst Jünger (1895-1998) et Jacques Ellul (1912-1994). Entre un « conservateur révolutionnaire » allemand des années 1930 (Le Travailleur, 1932), et un « anarchiste chrétien » gascon des années 1950 (La Technique ou l’enjeu du siècle, 1954 ; Le Système technicien, 1977). Ayant lu Le Travailleur il y a quelques années, nous ne pouvons qu’être d’accord pour dire que Jünger préface d’une vingtaine d’années, de manière positive et apologétique, l’analyse négative et apocalyptique d’Ellul sur « la Technique » ; comme l’avers et le revers d’une même pièce. Jünger est un prophète du machinisme totalitaire. L’un des plus (...)

    #Documents
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/ju_nger_et_la_technique.pdf

  • Daniel Křetínský : une fortune basée sur les énergies fossiles - Observatoire des multinationales
    https://multinationales.org/fr/actualites/daniel-kretinsky-une-fortune-basee-sur-les-energies-fossiles

    Le milliardaire tchèque #Daniel_Křetínský est devenu en quelques années, à coup de rachats de médias et d’autres entreprises, un acteur de premier plan en France. D’où lui vient tout cet argent ? Essentiellement de l’exploitation du charbon et du gaz, dont les bénéfices ont explosé ces dernières années.

    • Excellent article que j’ai lu il y a peu. Le mec qui a aussi ses entrées au Kremlin rachète « tout ce qui fume » à des prix bradés et engrange de juteux bénéfices en faisant tourner ses vieux coucous à plein régime. Il a le soutien des banques (dont la Société Générale) et il est bien vu par les gouvernement occidentaux qui le rémunèrent de façon substantielle parce qu’il blanchit leur bilan carbone et sauve de la faillite les canards boiteux de l’industrie et de la presse (en France notamment). Une vraie #lessiveuse-à-carbone qui a oublié d’être con comme son nom ne l’indique pas.

  • #Daniel_Guérin #anarchisme #Communisme-libertaire #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

    ★ UN LONG PARCOURS VERS LE COMMUNISME LIBERTAIRE...

    "Il n’est peut-être pas d’autre exemple, dans le monde politique, d’une vie aussi complexe et foisonnante que celle de notre Daniel Guérin. Que l’on ne s’attende pas à un panégyrique mais à une relation difficile d’une aventure tumultueuse, non exempte de contradictions, de reculs et retours en arrière se combinant avec des avancées hasardeuses parfois. Une vie exceptionnelle se construisant autour de ce qu’il a appelé lui-même la « recherche » du communisme libertaire. Nous serons amenés à faire passer au second plan un certain nombre d’aspects de la personnalité et du trajet de Daniel Guérin pour nous en tenir essentiellement au parcours politique (...)"

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2015/07/un-long-parcours-vers-le-communisme-libertaire.html

    • Daniel Guérin militait activement dans les groupes antimilitaristes. Il était à nos côtés quand notre groupe d’objecteurs insoumis (OP20) est passé en procès, en 1980, après avoir occupé le conseil d’État.

      Vu le profil de nos « témoins de moralité », ce procès prenait des allures de festival anarchiste : May Picqueray, Maurice Laisant, un syndicaliste de la CNT (il n’y en avait qu’une à l’époque) et un ancien prisonnier, ayant été embrigadé par l’OAS, dans sa jeunesse, ce qui lui valu de passer plusieurs années en prison et de faire un cheminement impressionnant vers les idées libertaires.

      Seule intervention, pour tempérer, fort subtilement, cet unanimisme antiautoritaire : Pierre Halbwachs, qui était venu témoigner, avec beaucoup de persuasion, à la demande de Daniel Guérin. Nous avions demandé à Daniel de passer à la barre mais il avait laissé sa place à son copain « marxiste » (plus exactement, « marxiste », tel que Pierre Halbwachs nous apparaissait alors).

      La transformation du procès en tribune militante ne nous a pas trop desservi : 4 mois avec sursis (nous étions quand même accusés d’avoir séquestré des magistrats du conseil d’État).

    • Les écrits de Daniel Guérin sont la plupart des références car ils servent à la formation des militants qui se placent sur le terrain de la classe ouvrière et des idées révolutionnaires.

      Petite sélection parmi une quarantaine de bouquins :

      – ouvrages indispensables pour qui veut comprendre les causes du fascisme et lutter contre : La #peste_brune , récit de ses voyages en Allemagne + #Fascisme et Grand Capital (1936), qui analyse d’un point de vue marxiste le phénomène fasciste aussi bien en Italie qu’en #Allemagne. #nazisme #lutte_de_classe

      – pour comprendre le problème de l’oppression des Noirs aux #États-Unis et leurs luttes : Où va le peuple américain + De l’Oncle Tom aux #Panthères_Noires (réédité ici :
      https://www.lesbonscaracteres.com/livre/de-loncle-tom-aux-pantheres-noires) #racisme

      La lutte de classes sous la Première République , véritable œuvre historique qui retrace de façon saisissante l’activité des masses populaires pendant la #Révolution_française (son condensé : Bourgeois et bras-nus : Guerre sociale durant la Révolution française, 1793-1795)

      Pour compléter ce fil biographique, ce texte d’Anne Guérin : Les ruptures de Daniel Guérin
      https://www.lesbonscaracteres.com/sites/default/files/les_ruptures_de_daniel_guérin_0.pdf

  • Au programme ce soir : Old Joy, de Kelly Reichardt avec Will Oldham, #Daniel_London (1 h 16). Vu sur Arte boutique : https://boutique.arte.tv/detail/old_joy De l’art de la #réconciliation. Apaisant.

    Critique de Télérama :

    [...] Le temps a fané les utopies, a peut-être aussi creusé des différences entre les deux. Mais après plusieurs kilomètres et un petit joint, les deux compagnons ont déjà l’esprit ailleurs. La caméra est le troisième ami – elle rend familiers ces deux types qui aiment autant le silence que la conversation. Bon feeling, nulle fausse note.

    Le plus, c’est la présence de #Will_Oldham dans le rôle de Kurt – un cadeau du ciel pour les admirateurs de ce songwriter au chant poitrinaire. Barbe d’homme des bois et short limé, il est parfait en marginal un peu loser, capable d’échafauder des théories fumeuses, mais aussi de toucher droit au cœur lorsqu’il murmure : « La tristesse n’est qu’une joie passée. » Mark est là pour écouter. Et entendre la fragilité de son copain. C’est tout, c’est simple comme une histoire d’amitié pudique, masculine, mais pas du tout virile. [...]

    Le Monde :

    [...] Sur ce canevas, #Kelly_Reichardt trace les lignes d’un conflit latent qui oppose un homme qui a accepté de grandir à un perpétuel enfant. Ce n’est pas que Mark soit tombé du mauvais côté de la barricade. Dans sa Volvo, il écoute une station de radio libérale, au sens américain du terme. Il donne un jour de sa semaine à un jardin communautaire et on se doute qu’il ne travaille pas pour la CIA. N’empêche qu’il s’est éloigné de Kurt, qui dissimule ses traits enfantins sous une barbe patriarcale. [...] Mais au centre du film, il y a la #forêt, filmée avec une douceur caressante. C’est là que le film s’épanouit, que le portrait de cette relation abîmée par le temps prend tout son sens. Il n’y a pourtant ni révélation ni crise, juste une succession de séquences à peine dialoguées, mais si intelligemment mises en scène que chaque mot et chaque #silence résonne longuement. Old Joy est une #méditation filmée, déchirante et consolatrice.

    #cinéma #film #Old_Joy

  • #TuNur, il modello di esportazione di energia verde dal Nord Africa all’Ue

    Un’impresa britannico-tunisina sta progettando una gigantesca centrale solare a nel deserto della Tunisia, un impianto che richiede un enorme consumo d’acqua. L’energia verde però andrà solo all’Europa.

    Produrre energia pulita a basso costo tra le soleggiate dune del deserto del Sahara è stato per decenni il sogno di diverse aziende private, alla costante ricerca di nuove fonti energetiche. “Il Sahara può generare abbastanza energia solare da coprire l’intero fabbisogno del globo” è un mantra ripetuto più o meno frequentemente, da aziende e lobby, a seconda della congiuntura economica o politica.

    Tra costi esorbitanti e accordi internazionali irrealizzabili, i progetti di esportazione di energia solare dal Nord Africa all’Europa sono però stati messi da parte per anni. Tornano di attualità oggi, nel contesto di crisi energetica legata alla guerra in Ucraina. Con un inverno freddo alle porte, senza il gas russo, gli Stati europei puntano gli occhi sulle contese risorse dei vicini meridionali. Con l’impennata dei prezzi dei combustibili fossili, la transizione energetica non è più semplicemente urgente in funzione della crisi climatica, ma anche economicamente conveniente, quindi finanziariamente interessante.

    A maggio 2022 l’Unione europea ha annunciato di voler aumentare gli obiettivi di energia prodotta da fonti rinnovabili fino al 40% entro il 2030, dotandosi di 600 GWh supplementari di energia solare. Ma il vecchio continente non ha né lo spazio né le risorse per produrre internamente la totalità del proprio fabbisogno di energia verde. Ed ecco che gli annunci di mega progetti di centrali solari in Nord Africa, così come quelli di cavi sottomarini nel mediterraneo, non fanno che moltiplicarsi.

    Il miracolo del sole africano torna a suggestionare un’Europa che ancora fatica a liberarsi del proprio retaggio coloniale quando guarda alla riva sud del Mediterraneo. Buona parte delle compagnie che promettono energia pulita importata continuano a raccontare una favola distorta e romanticizzata dei deserti: terre vuote, inutili, da colonizzare.

    Una narrazione contestata da chi, invece, quel deserto lo abita: «Non ci opponiamo alle rinnovabili, ma chiediamo una transizione energetica equa, che prenda in considerazione le rivendicazioni sociali e ambientali locali e non riproduca le dinamiche dell’industria fossile», ripetono le comunità che osservano l’installazione dei pannelli solari europei dalla finestra di casa.
    La transizione europea si farà sulle spalle del Nord Africa?

    Lungo il confine fra Tunisa e Algeria, a 120 chilometri dalla città più vicina, Kebilli, l’unica strada che porta a Rjim Maatoug è percorsa avanti e indietro dai camion cisterna che vanno ai giacimenti di petrolio e gas del Sud tunisino. Cittadina in mezzo al deserto negli anni ‘80 monitorata dai soldati del Ministero della difesa tunisino, Rjim Maatoug è stata costruita ad hoc con l’aiuto di fondi europei, e in particolar modo dell’Agenzia Italiana per lo Sviluppo e la cooperazione (AICS).

    Un tempo abitato da comunità nomadi, il triangolo desertico che delimita il confine tunisino con l’Algeria da un lato, la Libia dall’altro, è oggi un’immensa zona militare accessibile ai non residenti solo con un permesso del Ministero della difesa. Questi terreni collettivi sono da sempre la principale fonte di sostentamento delle comunità del deserto, che un tempo si dedicavano all’allevamento. Occupate durante la colonizzazione francese, queste terre sono state recuperate dallo Stato dopo l’indipendenza nel 1957, poi concesse a compagnie private straniere, principalmente multinazionali del petrolio. Prima nella lista: l’italiana #Eni.

    In questa zona, dove la presenza statale è vissuta come una colonizzazione interna, villaggi identici delimitati da palmeti si sussegono per 25 chilometri. «Abbiamo costruito questa oasi con l’obiettivo di sedentarizzare le comunità nomadi al confine», spiega uno dei militari presenti per le strade di Rjim Maatoug. Dietro all’obiettivo ufficiale del progetto – “frenare l’avanzata del deserto piantando palmeti” – si nasconde invece un’operazione di securizzazione di un’area strategica, che ha radicalmente modificato lo stile di vita delle comunità locali, privandole dei loro mezzi di sussistenza. Un tempo vivevano nel e del deserto, oggi lavorano in un’immensa monocultura di datteri.

    È di fronte alla distesa di palme di Rjim Maatoug, piantate in centinaia di file parallele, che la società tunisino-britannica TuNur vuole costruire la sua mega centrale solare. L’obiettivo: «Fornire elettricità pulita a basso costo a 2 milioni di case europee», annuncia la società sul suo sito internet.

    Per la sua vicinanza all’Italia (e quindi all’Europa), la Tunisia è il focus principale delle aziende che puntano a produrre energia solare nel deserto. In Tunisia, però, solo il 3% dell’elettricità per ora è prodotta a partire da fonti rinnovabili. Nell’attuale contesto di grave crisi finanziaria, il Paese fatica a portare avanti i propri ambiziosi obiettivi climatici (35% entro il 2030). Ma l’opportunità di vendere energia all’Ue sembra prendersi di prepotenza la priorità sulle necessità locali, anche grazie a massicce operazioni di lobbying.

    TuNur si ispira apertamente alla Desertec Industrial Initiative (Dii), un progetto regionale abbandonato nel 2012, portato avanti all’epoca da alcuni tra gli stessi azionisti che oggi credono in TuNur. Desertec mirava all’esportazione di energia solare prodotta nel Sahara attaverso una rete di centrali sparse tra il Nord Africa e il Medio Oriente per garantire all’Europa il 15% del proprio fabbisogno di elettricità entro il 2050. Se neanche il progetto pilota è mai stato realizzato, i vertici della compagnia proiettavano i propri sogni su due deserti in particolare: quello tunisino e quello marocchino.

    Oggi il progetto è stato relativamente ridimensionato. La centrale tunisina TuNur prevede di produrre 4,5 GWh di elettricità – il fabbisogno di circa cinque milioni di case europee – da esportare verso Italia, Francia e Malta tramite cavi sottomarini.

    Il progetto è sostenuto da una manciata di investitori, ma i dipendenti dell’azienda sono solo quattro, conferma il rapporto del 2022 di TuNur consultato da IrpiMedia. Tra questi, c’è anche il direttore: il volto dell’alta finanza londinese Kevin Sara, fondatore di diversi fondi di investimenti nel Regno Unito, ex membro del gigante finanziario giapponese Numura Holdings e della cinese Astel Capital. Affiancato dal direttore esecutivo, l’inglese Daniel Rich, Sara è anche amministratore delegato dello sviluppatore di centrali solari Nur Energie, società che, insieme al gruppo maltese Zammit, possiede TuNur ltd. Il gruppo Zammit, che raccoglie imprese di navigazione, bunkering, e oil&gas, è apparso nel 2017 nell’inchiesta Paradise Papers sugli investimenti offshore. Il braccio tunisino del comitato dirigente, invece, è un ex ingegnere petrolifero che ha lavorato per anni per le multinazionali del fossile Total, Shell, Noble Energy e Lundin, Cherif Ben Khelifa.

    Malgrado le numerose richieste di intervista inoltrate alla compagnia, TuNur non ha mai risposto alle domande di IrpiMedia.

    TuNur opera in Tunisia dalla fine del 2011, ed ha più volte annunciato l’imminente costruzione della mega centrale. Finora, però, neanche un pannello è stato installato a Rjim Maatoug, così che numerosi imprenditori del settore hanno finito per considerare il progetto “irrealistico”, anche a causa dei costi estremamente elevati rispetto al capitale di una compagnia apparentemente piccola. Eppure, ad agosto 2022 l’amministratore delegato di TuNur annunciava all’agenzia Reuters «l’intenzione di investire i primi 1,5 miliardi di euro per l’installazione della prima centrale». Non avendo potuto parlare con l’azienda resta un mistero da dove venga, e se ci sia davvero, un capitale così importante pronto per essere investito.

    Ma che la società sia ancora alla ricerca del capitale necessario, lo spiega lo stesso direttore esecutivo Daniel Rich in un’intervista rilasciata a The Africa Report nel 2022, affermando che TuNur ha incaricato la società di consulenza britannica Lion’s Head Global Partners di cercare investimenti. Poco dopo queste dichiarazioni, Rich ha ottenuto un incontro con il Ministero dell’energia. Anticipando i dubbi delle autorità, ha assicurato «la volontà del gruppo di espandere le proprie attività in Tunisia grazie ai nuovi programmi governativi». Secondo i documenti del registro di commercio tunisino, la sede tunisina della società TuNur – registrata come generica attività di “ricerca e sviluppo” – possiede un capitale di appena 30.000 dinari (10.000 euro). Una cifra infima rispetto a quelle necessarie ad eseguire il progetto.

    Secondo Ali Kanzari, il consulente principale di TuNur in Tunisia, nonché presidente della Camera sindacale tunisina del fotovoltaico (CSPT), il progetto si farà: «Il commercio Tunisia-Europa non può fermarsi ai datteri e all’olio d’oliva», racconta nel suo ufficio di Tunisi, seduto accanto ad una vecchia cartina del progetto. Ai suoi occhi, la causa del ritardo è soprattutto «la mancanza di volontà politica». «La Tunisia è al centro del Mediterraneo, siamo in grado di soddisfare il crescente fabbisogno europeo di energia verde, ma guardiamo al nostro deserto e non lo sfruttiamo», conclude.
    Ouarzazate, Marocco: un precedente

    La Tunisia non è il primo Paese nordafricano sui cui le compagnie private hanno puntato per sfruttare il “potenziale solare” del deserto. Il progetto di TuNur è ricalcato su quello di una mega centrale solare marocchina fortemente voluta da re Mohamed VI, diventata simbolo della transizione del Paese della regione che produce più elettricità a partire da fonti rinnovabili (19% nel 2019).

    Nel febbraio 2016, infatti, il re in persona ha inaugurato la più grande centrale termodinamica del mondo, Noor (suddivisa in più parti, Noor I, II, III e IV). Acclamato dai media, il progetto titanico Noor, molto simile a TuNur, non produce per l’esportazione, ma per il mercato interno ed ha una capacità di 580 MWh, solo un ottavo del progetto tunisino TuNur. Il sito è attualmente gestito dal gruppo saudita ACWA Power insieme all’Agenzia marocchina per l’energia sostenibile (MASEN). Secondo quanto si legge sul sito della società, anche Nur Energie, azionista di TuNur e di Desertec, avrebbe partecipato alla gara d’appalto.

    Nel paesaggio desertico roccioso del Marocco sud-orientale, a pochi chilometri dalla città di Ouarzazate, ai piedi della catena dell’Alto Atlante, centinaia di pannelli si scorgono a distanza tra la foschia. Sono disposti in cerchio intorno a una torre solare, e si estendono su una superficie di 3.000 ettari. Si tratta di specchi semiparabolici che ruotano automaticamente durante il giorno per riflettere i raggi solari su un tubo sottile posto al centro, da dove un liquido viene riscaldato, poi raccolto per alimentare una turbina che produce elettricità. Così funziona la tecnologia CSP (Concentrated Solar Power) riproposta anche per il progetto tunisino TuNur. «Con il CSP possiamo immagazzinare energia per una media di cinque ore, il che è molto più redditizio rispetto all’uso delle batterie», afferma Ali Kanzari, consulente principale della centrale TuNur, che vuole utilizzare la stessa tecnologia.

    Diversi grandi gruppi tedeschi sono stati coinvolti nella costruzione del complesso marocchino Noor. Ad esempio, il gigante dell’elettronica Siemens, che ha prodotto le turbine CSP. Secondo il media indipendente marocchino Telquel, i finanziatori del progetto – la Banca Mondiale e la banca tedesca per lo sviluppo Kfw – avrebbero perorato l’adozione di questa tecnologia, difendendo gli interessi dei produttori tedeschi, mentre gli esperti suggerivano – e suggeriscono tutt’ora – una maggiore cautela. La causa: l’elevato consumo di acqua di questo tipo di tecnologia durante la fase di raffreddamento.

    La valutazione dell’impatto ambientale effettuata prima della costruzione del progetto, consultata da IrpiMedia, prevede un consumo idrico annuale di sei milioni di metri cubi provenenti dalla diga di El Mansour Eddahbi, situata a pochi chilometri a est di Ouarzazate, che attualmente dispone solo del 12% della sua capacità totale. «Tuttavia, è impossibile ottenere statistiche ufficiali sul consumo effettivo, che sembra molto maggiore», osserva la ricercatrice Karen Rignall, antropologa dell’Università del Kentucky e specialista della transizione energetica in zone rurali, che ha lavorato a lungo sulla centrale solare di Noor.

    Il Marocco attraversa una situazione di «stress idrico strutturale», conferma un rapporto della Banca Mondiale, e la regione di Ouarzazate è proprio una delle più secche del Paese. Nella valle del Dadès, accanto alla centrale Noor, dove scorre uno degli affluenti della diga, gli agricoltori non hanno dubbi e chiedono un’altra transizione rinnovabile, che apporti riscontri positivi anche alle comunità della zona: «La nostra valle è sull’orlo del collasso, non possiamo stoccare l’acqua perché questa viene deviata verso la diga per le esigenze della centrale solare. Per noi Noor è tutt’altro che sostenibile», afferma Yousef il proprietario di una cooperativa agricola, mentre cammina tra le palme secche di un’oasi ormai inesistente, nella cittadina di Suq el-Khamis.

    In questa valle, conosciuta per le coltivazioni di una varietà locale di rosa, molti villaggi portano il nome del oued – il fiume, in arabo – che un tempo li attraversava. Oggi i ponti attraversano pietraie asciutte, e dell’acqua non c’è più traccia. I roseti sono secchi. A metà ottobre, gli abitanti della zona di Zagora, nella parallela ed egualmente secca valle di Draa, sono scesi in piazza per protestare contro quello che considerano water grabbing di Stato, chiedendo alle autorità una migliore gestione della risorsa. «In tanti stanno abbandonando queste aree interne, non riescono più a coltivare», spiega il contadino.

    Nel silenzio dei media locali, le manifestazioni e i sit-in nel Sud-Est del Marocco non fanno che moltiplicarsi. I movimenti locali puntano il dito contro la centrale solare e le vicine miniere di cobalto e argento, che risucchiano acqua per estrare i metalli rari. «In entrambi i casi si tratta di estrattivismo. Sono progetti che ci sono stati imposti dall’alto», spiega in un caffè di Ouarzazate l’attivista Jamal Saddoq, dell’associazione Attac Marocco, una delle poche ad occupasi di politiche estrattiviste e autoritarismo nel Paese. «È paradossale che un progetto che è stato proposto agli abitanti come soluzione alla crisi climatica in parte finisca per esserne responsabile a causa di tecnologie obsolete e dimensioni eccessive», riassume la ricercatrice Karen Rignall.

    È una centrale molto simile, ma di dimensioni nove volte maggiori, quella che TuNur intende installare nel deserto tunisino, dove l’agricoltura subisce già le conseguenze della siccità, di un’eccessiva salinizzazione dell’acqua a causa di infiltrazioni nella falda acquifera e di una malagestione delle risorse idriche. Secondo i dati dell’associazione Nakhla, che rappresenta gli agricoltori delle oasi nella regione di Kebili (dove si trova Rjim Maatoug), incontrata da IrpiMedia, viene pompato il 209% in più delle risorse idriche disponibili annualmente.

    La monetizzazione del deserto

    Eppure, ancora prima della pubblicazione della gara d’appalto del Ministero dell’energia per una concessione per l’esportazione, prerequisito per qualsiasi progetto di energia rinnovabile in Tunisia, e ancor prima di qualsiasi studio di impatto sulle risorse idriche, nel 2018 TuNur ha «ottenuto un accordo di pre-locazione per un terreno di 45.000 ettari tra le città di Rjim Maatoug e El Faouar», riferisce Ali Kanzari, senior advisor del progetto, documenti alla mano.

    Per il ricercatore in politiche agricole originario del Sud tunisino Aymen Amayed, l’idea dell’”inutilità” di queste aree è frutto di decenni di politiche fondarie portate avanti dall’epoca della colonizzazione francese. Le terre demaniali del Sud tunisino sono di proprietà dello Stato. Come in Marocco e in altri Paesi nord africani, le comunità locali ne rivendicano il possesso, ma queste vengono cedute alle compagnie private. «Queste terre sono la risorsa di sostentamento delle comunità di queste regioni, – spiega Aymen Amayed – Lo Stato ne ha fatto delle aree abbandonate, riservate a progetti futuri, economicamente più redditizi e ad alta intensità di capitale, creando un deserto sociale».

    TuNur promette di creare più di 20.000 posti di lavoro diretti e indiretti in una regione in cui il numero di aspiranti migranti verso l’Europa è in continua crescita. Ma nel caso di questi mega-progetti, «la maggior parte di questi posti di lavoro sono necessari solo per la fase di costruzione e di avvio dei progetti», sottolinea un recente rapporto dell’Osservatorio tunisino dell’economia. A confermarlo, è la voce degli abitanti della zona di Ouarzazate, in Marocco, che raccontano di essersi aspettati, senza successo, «una maggiore redistribuzione degli introiti, un posto di lavoro o almeno una riduzione delle bollette».

    La caratteristica di questi mega progetti è proprio la necessità di mobilitare fin dall’inizio una grande quantità di capitale. Tuttavia, «la maggior parte degli attori pubblici nei Paesi a Sud del Mediterraneo, fortemente indebitati e dipendenti dai finanziamenti delle istituzioni internazionali, non possono permettersi investimenti così cospicui, così se ne fanno carico gli attori privati. In questo modo i profitti restano al privato, mentre i costi sono pubblici», spiega il ricercatore Benjamin Schütze, ricercatore in relazioni internazionali presso l’Università di Friburgo (Germania) che lavora sul rapporto tra autoritarismo ed estrattivismo green.

    Questa dinamica è illustrata proprio dalla mega centrale solare marocchina Noor. Fin dalla sua costruzione, l’impianto marocchino è risultato economicamente insostenibile: l’Agenzia marocchina per l’energia sostenibile (MASEN) ha garantito alla società privata saudita che lo gestisce un prezzo di vendita più elevato del costo medio di produzione dell’energia nel Paese. Un divario che costa allo Stato marocchino 800 milioni di dirham all’anno (circa 75 milioni di euro), anche a causa della scelta di una tecnologia costosa e obsoleta come il CSP, ormai sostituito dal fotovoltaico. A sostenerlo è il rapporto sulla transizione energetica del Consiglio economico, sociale e ambientale (CESE), un’istituzione consultiva indipendente marocchina. Le critiche emesse dal CESE sul piano solare marocchino sono costate il posto al direttore e a diversi esponenti dell’agenzia MASEN, anche se vicini al re.

    Per questi motivi, sostiene il ricercatore tedesco, i mega-progetti che richiedono una maggiore centralizzazione della produzione sono più facilmente realizzabili in contesti autoritari. In Tunisia, se per un certo periodo proprio il difficile accesso a terreni contesi ha rappresentato un ostacolo, la legislazione è cambiata di recente: il decreto legge n. 2022-65 del 19 ottobre 2022, emesso in un Paese che dal 25 luglio 2021 è senza parlamento, legalizza l’esproprio di qualsiasi terreno nel Paese per la realizzazione di un progetto di “pubblica utilità”. Una porta aperta per le compagnie straniere, non solo nell’ambito energetico.

    Lobbying sulle due rive

    Ma perché la porta si spalanchi, ai privati serve soprattutto una legislazione adatta. Anche se per ora la mega centrale TuNur esiste solo su carta, la società sembra esser stata riattivata nel 2017, pur rimanendo in attesa di una concessione per l’esportazione da parte del Ministero dell’energia tunisino.

    Se c’è però un settore nel quale la compagnia sembra essere andata a passo spedito negli ultimi anni, questo è proprio quello del lobbying. A Tunisi come a Bruxelles. Dal 2020, l’azienda viene inserita nel Registro della trasparenza della Commissione europea, che elenca le compagnie che tentano di influenzare i processi decisionali dell’Ue. Secondo il registro, TuNur è interessata alla legislazione sulle politiche energetiche e di vicinato nel Mediterraneo, al Green Deal europeo e alla Rete europea dei gestori dei sistemi di trasmissione di energia elettrica, un’associazione che rappresenta circa quaranta gestori di diversi Paesi. La sede italiana della compagnia TuNur è stata recentemente inclusa nel piano decennale di sviluppo della rete elettrica Ue dalla Rete europea.

    «Abbiamo bisogno che lo Stato ci dia man forte così da poter sviluppare una roadmap insieme ai Paesi europei, in modo che l’energia pulita tunisina possa risultare competitiva sul mercato», spiega il consulente Ali Kanzari consultando un dossier di centinaia di pagine. E conferma: TuNur ha già preso contatti con due società di distribuzione elettrica, in Italia e in Francia. Anche in Tunisia le operazioni di lobbying della società, e più in generale dei gruppi privati presenti nel Paese, sono cosa nota. «Questo progetto ha costituito una potente lobby con l’obiettivo di ottenere l’inclusione di disposizioni sull’esportazione nella legislazione sulle energie rinnovabili», conferma un rapporto sull’energia dell’Observatoire Tunisien de l’Economie, che analizza le ultime riforme legislatve e i casi di Desertec e TuNur.

    Approvata nel 2015, la legge n. 2015-12 sulle energie rinnovabili ha effettivamente aperto la strada ai progetti di esportazione di energia verde. A tal fine, ha quindi autorizzato la liberalizzazione del mercato dell’elettricità in Tunisia, fino ad allora monopolio della Socetà tunisina dell’Elettricità e del Gas (STEG), di proprietà statale, fortemente indebitata. La legge favorisce il ricorso a partenariati pubblico-privato, i cosidetti PPP.

    «Alcune raccomandazioni dell’Agenzia tedesca per la cooperazione internazionale allo sviluppo (GIZ) e dell’Iniziativa industriale Desertec (Dii) hanno anticipato alcune delle misure contenute nella legge del 2015», sottolinea ancora il rapporto dell’Osservatorio economico tunisino. Emendata nel 2019, la legge sulle rinnovabili è stata fortemente contestata da un gruppo di sindacalisti della società pubblica STEG, che chiedono che il prezzo dell’elettricità rimanga garantito dallo Stato.

    Dopo aver chiesto formalmente che la non-privatizzazione del settore nel 2018, due anni più tardi, in piena pandemia, i sindacalisti della STEG hanno bloccato la connessione alla rete della prima centrale costruita nel Paese, a Tataouine, che avrebbe quindi aperto il mercato ai privati. Cofinanziata dall’Agenzia francese per lo sviluppo (AFD), la centrale fotovoltaica da 10 MW appartiene alla società SEREE, una joint venture tra la compagnia petrolifera italiana Eni e la compagnia petrolifera tunisina ETAP.

    «Chiediamo allo Stato di fare un passo indietro su questa legge, che è stata ratificata sotto la pressione delle multinazionali. Non siamo contrari alle energie rinnovabili, ma chiediamo che rimangano a disposizione dei tunisini e che l’elettricità resti un bene pubblico», spiega in forma anonima per timore di ritorsioni uno dei sindacalisti che hanno partecipato al blocco, incontrato da IrpiMedia. Tre anni dopo la fine dei lavori e un lungo braccio di ferro tra governo e sindacato, la centrale solare di Tataouine è infine stata collegata alla rete elettrica all’inizio di novembre 2022.

    «Sbloccare urgentemente il problema della connessione delle centrali elettriche rinnovabili» è del resto una delle prime raccomandazioni citate in un rapporto interno, consultato da IrpiMedia, che la Banca Mondiale ha inviato al Ministero dell’economia tunisino alla fine del 2021. Anche l’FMI, con il quale la Tunisia ha concluso ad ottobre un accordo tecnico, incoraggia esplicitamente gli investimenti privati nelle energie rinnovabili attraverso il programma di riforme economiche presentato alle autorità, chiedendo tra l’altro la fine delle sovvenzioni statali all’energia. «Con la crisi del gas russo in Europa, la pressione nei nostri confronti è definitivamente aumentata», conclude il sindacalista.

    Nonostante un impianto legale che si è adattato ai progetti privati, i lavori di costruzione di buona parte delle centrali solari approvate in Tunisia, tutti progetti vinti da società straniere, sono rimasti bloccati. Il motivo: «La lentezza delle procedure amministrative. Nel frattempo, durante l’ultimo anno il costo delle materie prime è aumentato notevolmente sul mercato internazionale», spiega Omar Bey, responsabile delle relazioni istituzionali della società francese Qair Energy. «Il budget con il quale sono stati approvati i progetti qualche anno fa, oggi manderebbe le compagnie in perdita».

    Solo le multinazionali del fossile quindi sembano potersi permettere gli attuali prezzi dei pannelli solari da importare. «Non è un caso che l’unica centrale costruita in tempi rapidi e pronta ad entrare in funzione appartiene alla multinazionale del petrolio Eni», confida una fonte interna alla compagnia petrolifera tunisina ETAP. Le stesse multinazionali erano presenti al Salone internazionale della transizione energetica, organizzato nell’ottobre 2022 dalla Camera sindacale tunisina del fotovoltaico (CSPT), di cui TuNur è membro, riunite sotto la bandiera di Solar Power Europe, un’organizzazione con sede a Bruxelles. Sono più di 250 le aziende che ne fanno parte, tra queste TotalEnergies, Engie ed EDF, le italiane ENI, PlEnitude ed Enel, ma anche Amazon, Google, Huawei e diverse società di consulenza internazionali. Società con obiettivi diversi, spesso concorrenti, si riuniscono così di fronte all’esigenza comune di influenzare le autorità locali per rimodellare la legge a proprio piacimento.

    L’associazione di lobbying, infatti, si è presentata con l’obiettivo esplicito qui di «individuare nuove opportunità di business» e «ridurre gli ostacoli legislativi, amministrativi e finanziari allo sviluppo del settore». Per il consulente di TuNur Ali Kanzari, «la legge del 2015 non è sufficientemente favorevole alle esportazioni e va migliorata».

    Se gli studi tecnici e d’impatto per collegare le due rive si moltiplicano, sono sempre di più le voci che si levano a Sud del Mediterraneo per reclamare una transizione energetica urgente e rapida sì, ma innanzitutto equa, cioè non a discapito degli imperativi ambientali e sociali delle comunità locali a Sud del Mediterraneo «finendo per riprodurre meccanismi estrattivi e di dipendenza simili a quelli dell’industria fossile», conclude il ricercatore Benjamin Schütze. Molti sindacati e associazioni locali in Tunisia, in Marocco e nel resto della regione propongono un modello decentralizzato di produzione di energia verde, garanzia di un processo di democratizzazione energetica. Proprio il Partenariato per una Transizione energetica equa (Just Energy Transition Partnership) è al centro del dibattito di una COP27 a Sud del Mediterraneo.

    https://irpimedia.irpi.eu/greenwashing-tunur-energia-verde-da-nord-africa-a-europa
    #énergie #énergie_verte #Afrique_du_Nord #exportation #UE #union_européenne #Europe #énergie #eau #green-washing #Tunisie #énergie_photovoltaïque #énergie_solaire #désert #photovoltaïque #extractivisme #Kebilli #Rjim_Maatoug #Agenzia_Italiana_per_lo_Sviluppo_e_la_cooperazione (#AICS) #aide_au_développement #coopération_au_développement #Italie #Desertec_Industrial_Initiative (#Dii) #Desertec #Kevin_Sara #Daniel_Rich #Nur_Energie #Zammit #TuNur_ltd #Lion’s_Head_Global_Partners #Ali_Kanzari #Ouarzazate #Maroc #Noor #centrale_électrique #ACWA_Power #Arabie_Saoudite #MASEN #Nur_Energie #Concentrated_Solar_Power (#CSP) #Dadès #Suq_el-Khamis #water_grabbing #SEREE #ETAP

  • Activision Blizzard illegally withheld raises from unionizing workers, labor board finds | TechCrunch
    https://techcrunch.com/2022/10/03/activision-blizzard-illegally-withheld-raises-from-unionizing-workers-la

    Gaming giant Activision Blizzard unlawfully retaliated against workers at Raven Software who formed a union, the National Labor Relations Board found.

    The quality assurance (QA) department at subsidiary Raven Software, who mostly work on “Call of Duty,” announced that they would form a union in January. Activision Blizzard sought to block the union, reasoning that the union only comprises the 28-employee QA department, while as a whole, Raven Software has around 230 employees. Regardless, the Raven Software QA testers, who operate under the name Game Workers Alliance (GWA), made history in May when their union vote passed 19-3. Now, the GWA is the first officially recognized union at a major U.S. gaming company.

    While the GWA was in the process of unionizing, Activision Blizzard converted about 1,100 QA contractors to full-time staffers and increased the minimum wage to $20 per hour. But workers at Raven Software, who are among the lowest paid in the studio, were denied these wage increases. Activision Blizzard claimed that, due to laws under the National Labor Relations Act (NLRA), the company wasn’t allowed to change the pay rate of its employees in the midst of a union effort. The Communication Workers of America, which represents the union, said that this was a disingenuous attempt at union busting.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #ressources_humaines #syndicalisme #game_workers_alliance #gwa #assurance_qualité #nlra #national_labor_relations_act #raven_software #daniel_alegre #bobby_kotick #harcèlement_sexuel #viol #sec #microsoft

  • Fund owned by secretive ‘Czech sphinx’ buys €43m château near Paris – reports
    https://www.theguardian.com/news/2022/sep/02/fund-owned-by-daniel-kretinsky-buys-43m-chateau-near-paris-reports

    An investment vehicle linked to #Daniel_Křetínský, a secretive Czech billionaire who owns stakes in Royal Mail, J Sainsbury and West Ham United, has bought a castle near Paris for €43m (£37m), according to filings seen by Bloomberg.

    Křetínský’s fund is said to have bought the more than 100-room Château du Marais in the village of Val-Saint-Germain, a town of about 1,400 people about 40km south-west of Paris, and plans to convert it into a luxury hotel and equestrian complex.

    #daniel_kretinsky

  • Do realists and leftists want the same thing?
    https://inkstickmedia.com/do-realists-and-leftists-want-the-same-thing

    It’s not the first time the left and realists have agreed on something. Both vehemently reject neoconservatism and military interventionism. Both vocally protested the US invasion of Iraq. Both see the US’ alliance with Israel as a militaristic distortion of the its role in the Middle East. And both opposed the successive rounds of NATO enlargement after the Cold War.

    [...] Yet, the ideological tensions run deeper still. Realists believe security is divisible — that my security might need to come at the expense of yours and that’s just fine with me because, shrug emoji, that’s how the world works. Most leftists view security as something that’s either indivisible or that needs to sort classes in a manner that pits workers against the wealthy. Anti-war leftists, for example, have rejected balance-of-power politics since World War I — the conceptual stock-and-trade of realist politics —and many still reject it today. The left is also divided on the merits of engaging in sphere-of-influence diplomacy; a practice that realists find natural.

    Realists center the state — not its classes or its people — in their analysis, and I’ve never heard a realist embrace the slogan, “No war but class war.” Similarly, what leftist would, in formulating their policy positions, systematically forsake the well-being of workers in other countries in favor of winning security in a violent, highly abstracted “great game” where progress rarely means more than improving one’s relative power position?

    #Van_Jackson

  • Le Piège identitaire - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Le-Piege-identitaire

    un ouvrage critique des tendances de la gauche à servir les besoins de reconnaissance des minorités tout en abandonnant toute prétention à lutter contre l’organisation socio-économique qui permet l’exploitation des travailleurs et travailleuses. Résumé comme ça, le livre semble rejoindre le lot de ces nombreuses imprécations moqueuses et convenues contre les « racialisateurs », les féministes post-modernes ou les poses de la bourgeoisie de gauche dans l’espace public. Mais l’exercice est bien plus subtil et cette publication, traduite et légèrement adaptée au contexte français de 2022 par Patrick Marcolini (1), est une réussite. Car il ne s’agit pas pour l’auteur de déclarer la nullité des demandes des groupes sociaux minorisés (femmes, personnes non blanches, LGBT, etc.) mais de les articuler à une critique sociale plus large et vigoureuse, celle d’un capitalisme en roue libre, qui ne rencontre plus guère d’opposition dans les sociétés européennes.

    […]

    Mais, contrairement à la vieille gauche avec ses fronts tellement secondaires qu’ils sont à vrai dire sommés de disparaître, Bernabé refuse de jouer la lutte des classes contre les luttes pour la reconnaissance, tant le symbolique et le matériel sont imbriqués : il est « difficile de séparer les questions de représentation et de redistribution, parce que les discriminations fondées sur le genre, la couleur de peau, l’orientation sexuelle sont fréquemment liées à l’exploitation économique » et à des violences bien matérielles. Parmi les activistes de la « diversité », il en crédite certain·es qui réussissent cette articulation (c’est possible, je citais ici quelques chantiers féministes qui ont pris à bras le corps ces questions), sans perdre trop de temps à conspuer les autres. Car dans l’impasse actuelle, il n’identifie pas seulement l’impuissance de la gauche à remettre en cause un ordre économique toujours plus dur et inégalitaire. Il s’inquiète surtout d’une montée du fascisme qui profite de chaque posture aux accents moralisateurs et bienveillante envers les minorités pour faire polémique et se poser en défense de la majorité opprimée ou en seule critique libre du « système » : « Le pire est que la plupart des gens ne perçoivent pas cette instrumentalisation hypocrite de la diversité. Ils y voient juste de la discrimination positive, ce qui finit par se retourner contre les groupes minoritaires eux-mêmes ». Tout en donnant à l’extrême droite une image subversive. Le peuple de gauche, coincé dans l’ornière néolibérale, ne semble avoir pour seule alternative que l’indignation.

    #recension #identité #social #politique #Daniel_Bernabé #Aude_Vidal

  • Daniel Oppenheim, Le désir de détruire. Comprendre la destructivité pour réduire le terrorisme, Paris, C&F éditions, coll. « Interventions », 2021. | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-journal-de-la-psychanalyse-de-l-enfant-2022-1-page-257.htm

    Comprendre… Projet impensable pour la destructivité qui s’acharne contre le sens dans la pensée.
    Daniel Oppenheim, psychiatre et psychanalyste, a travaillé dans les quartiers et lieux institutionnels, le mettant en résonance avec des enfants et des adolescents face au chaos… Il a été confronté à la mort et la destruction de la pensée avec les enfants souffrant de tumeurs cancéreuses à Villejuif ; et plus récemment à l’infirmité des amblyopes sévères.
    Il souligne dans cet ouvrage les racines personnelles, identitaires et historiques intergénérationnelles, et culturelles qui conduisent au choix de la jouissance de la toute-puissance destructrice.
    Après avoir dans un premier temps abordé en psychanalyste la question de la pulsion de mort avec Freud, les angoisses précoces de morcellement avec Winnicott, voire de vide et de perte des limites du corps et du temps, il s’interroge sur les conséquences de leur réactualisation à l’adolescence. Tout le monde, avec un tel processus d’organisation de son développement, ne devient pas terroriste, écrit-il. Dans certains cas, tuer combat la phobie de la mort !
    Le mérite de ce livre est de s’inscrire dans un processus qui donne sa place à différents auteurs littéraires et à des situations cliniques. Il privilégie le contexte historique, géographique, socioculturel du développement de l’adolescent et de sa famille, etc…

    #Daniel_Oppenheim #Destructivité #Psychanalyse

  • Dis grand-mère, pourquoi on meurt ?
    https://www.notretemps.com/famille/petits-enfants-grands-parents/dis-grand-mere-pourquoi-on-meurt-42054

    Pan ! T’es mort ! Votre petit fils se relève sourire aux lèvres. Mais depuis que son papi est malade, il est passé du jeu aux questions. Comment lui parler.

    Tous les enfants se posent la question de la mort. Preuve d’intelligence, cela fait partie de leur développement et ne signifie pas qu’ils traversent une phase dépressive. Que cela arrive après l’hospitalisation d’un proche, la mort de son papy ou celle de son petit animal, restez attentif. Votre enfant a besoin de réponses générales et précises. Il s’interroge sur la mort ? Comment répondre à ses questions

    Pourquoi on meurt ? La psychanalyste Françoise Dolto suggérait cette explication : « On ne meurt que lorsqu’on a fini de vivre. » Cette réponse juste complétera celle phrase que l’on a l’habitude de dire à la mort d’un proch : « Parce qu’il était malade. »

    Ça fait mal ? Votre petit-enfant se pose cette question en relation avec ce qu’il a vu ou entendu. Expliquez-lui que les soignants savent calmer la douleur.

    Quand on est mort, c’est pour toujours ? Pas question de lui mentir. Mais il importe de lui faire prendre conscience que la relation peut se prolonger en pensant à la personne ou à l’animal. Dites-lui : « Vous ne jouerez plus ensemble, mais tu peux continuer à penser à lui. » Cela lui évitera d’être dans le « tout ou rien », c’est-à-dire face à un vide générateur d’angoisses, de cauchemars, d’illusions ou d’imaginaire excessif.

    Et toi, tu vas mourir un jour ? Dites-lui la vérité : « Oui, je vais mourir un jour, quand j’aurai terminé ma vie, mais je sais que tu pourras bien te débrouiller dans ta vie même si je ne serai plus là. » L’attitude que vous avez vous-même face à la mort se répercute sur votre enfant. Si vous ne lui dites pas la vérité, il se sentira trahi et en colère en la découvrant.

    Comment le préparer à un décès ?

    Devant une mort imminente, expliquez à votre petit-enfant ce qui se passe. Les non-dits sur la mort engendrent de nombreuses souffrances. Abordez le sujet en douceur. Prenez vos exemples dans la nature, évoquez la mort des feuilles à l’automne, celle d’un poisson... Afin d’évoquer ensuite la fin de vie de son papi.

    Soyez clair. Évitez de lui dire que « Papi va faire un long voyage » ou que son petit hamster va s’endormir. Parlez en termes simples : « Ton papi est très vieux, son cœur va bientôt s’arrêter... ».

    L’aider à faire le deuil

    La mort est perçue par l’enfant comme une séparation. Celui qui reste a le sentiment d’être abandonné et en partie responsable. Rassurez-le : « Je sais que tu es triste, mais ton grand-père ne t’a pas abandonné, il t’aimait beaucoup. Cela n’arrive pas parce que tu crois n’avoir pas été assez gentil. »

    Vous aussi, vous êtes triste. Partagez votre expérience avec votre enfant : « Quand mon papi est mort, j’ai été triste moi aussi. Cela ne m’a pas empêché de rencontrer ton papa, d’avoir des enfants, la vie continue. » Cet échange permet d’inscrire votre enfant dans la continuité de la vie.

    Si la mort concerne son petit animal, ne vous précipitez pas à son secours en lui disant : « Ce n’est pas grave, on va-t-en acheter un autre. » On ne remplace pas un animal comme un jouet.

    L’important pour un enfant n’est pas tant d’avoir des réponses générales que de vous voir reconnaître la valeur de ses questions, que vous accompagniez sa réflexion : un long processus. Une grande partie de votre message passera par votre attitude aimante.

    ©Enfant.com

    #Daniel_Oppenheim #Mort #Psychanalyse

  • Apothéose néolibérale : la COP26 fonde le marché mondial de l’incendie et l’offre aux incendiaires capitalistes, au détriment des peuples – A l’encontre
    http://alencontre.org/laune/apotheose-neoliberale-la-cop26-fonde-le-marche-mondial-de-lincendie-et-l

    Par Daniel Tanuro

    La Conférence de Glasgow (COP26) aurait dû en priorité : 1°) concrétiser la promesse des pays « développés » de verser au Fonds vert pour le climat, à partir de 2020, au moins cent milliards de dollars par an pour aider le Sud global à relever le défi climatique[1] ; 2°) forcer ces mêmes pays à intervenir financièrement pour couvrir les énormes « pertes et dommages » causés par le réchauffement, en particulier dans les « pays les moins avancés » et les petits états insulaires ; 3°) « rehausser les ambitions » climatiques des gouvernements pour concrétiser l’objectif adopté de la COP21 (Paris, 2015) : « maintenir la hausse de température bien au-dessous de 2°C tout en continuant les efforts pour ne pas dépasser 1,5°C par rapport à la période préindustrielle ».

    #cop_26 #climat #écologie #glasgow