• Extras ! - Bars en Trans
    https://www.barsentrans.com/extras

    David Snug profite de son passage aux Bars en Trans avec son orchestre de musique électronique #Trotski_Nautique pour squatter le Théâtre de la Parcheminerie pendant 3 jours.

    Maître dans l’art de la punchline, du détournement et de la mauvaise foi, il pointe les travers de notre époque, épingle les puissants, les politiques, les stars de l’industrie culturelle et des médias, et dénonce les conformismes et le militantisme de façade (greenwashing, flexitarisme, etc.).

    Quelques extraits de ses livres La lutte pas très classe paru en 2023 et À bas l’humanité à paraître en février 2025 réunis dans une expo qui recense autant de décisions prises par les autorités compétentes pour régler divers problèmes de société.

    Art. 1. « Il a été décidé qu’à partir de dorénavant celui qui fait pipi dans sa douche pour sauver la planète sera condamné à faire caca dans son bain. »

    Art. 2. « Il a été décidé qu’à partir de dorénavant celui qui dit “C’est du second degré” sera condamné à être brulé au troisième degré. »

    Art. 3. « Il a été décidé qu’à partir de dorénavant celui qui dit “Je dis ça, je dis rien” sera condamné à bien fermer sa gueule. »

    Avec une mauvaise foi assumée, #David_Snug joue les misanthropes pour pointer les travers de ses contemporains en commençant, bien entendu, par les siens.

    https://www.nada-editions.fr/produit/a-bas-lhumanite

  • #Extrêmorama. « #Pop_fascisme » en France et aux États-Unis | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/261124/extremorama-pop-fascisme-en-france-et-aux-etats-unis

    L’émission mensuelle « Extrêmorama », animée par David Dufresne sur sa chaîne Twitch « Au poste », débarque sur Mediapart. Ce mois-ci, l’émission décrypte l’intense combat mené par la fachosphère sur Internet et revient sur l’élection de Donald Trump. 
    #dav_duf
    #au_poste
    #marine_turchi
    #libé #plottu_&_macé
    #Mediapart

    David Dufresne, Nicolas Lebourg et La rédaction de Mediapart

  • Pour une écologie décoloniale du #numérique

    Originaire de la République Démocratique du Congo et réfugié politique en France, David Maenda Kithoko nous raconte son histoire et ses combats pour une prise de conscience des liens entre numérique, colonialisme, minerais de sang et #conflits en République Démocratique du Congo et plus largement dans la région des grands lacs africains.

    https://peertube.designersethiques.org/w/eCTeXbdkjUcdNzpZNtCdVX
    #conférence #David_Maenda_Kithoko
    #RDC #congo #République_démocratique_du_Congo #géologie #décolonial #colonialisme #scandale_géologique #minerais #extractivisme #ressources #cobalt #caoutchouc #histoire #histoire_coloniale #économie_électronique #vidéo

    ping @karine4 @reka @cede

  • David Graeber, conversation avec Philippe Descola (VF) utilité et inutilité du travail Collège de France
    A admirer, les erreurs de l’#ia dans les sous titres de la traduction

    https://www.youtube.com/watch?v=-O0EwFrQbps

    Sa conférence intitulée Utilité et inutilité du travail - The Revolt of the caring classes défend, en particulier, la thèse selon laquelle les métiers utiles sont souvent mal payés et peu considérés, alors que les emplois liés aux échelons supérieurs de la bureaucratie sont fortement rémunérés, y compris quand leur utilité peut être remise en question.

    #David_Graeber #travail #économie #société #management

    • “Macron, le Dépeceur de la France : bienvenue dans le grand bazar de la trahison”

      Ah mes amis, encore une fois, je m’apprêtais à prendre un petit café pour démarrer la journée quand, soudain, on me balance la nouvelle : Macron a encore frappé ! Le roi des fossoyeurs nationaux, notre cher président, a encore vendu un morceau de France. Cette fois, c’est Doliprane qui passe à la trappe. Et avant ça, souvenez-vous d’Alstom, cette fierté nationale qu’il a offert sur un plateau d’argent aux Américains. Alstom, qui assurait la maintenance de nos centrales nucléaires, pilier de notre indépendance énergétique… envolé. Et tout ça, mes amis, pour quoi ? Pour des promesses vides, des contrats louches et des poignées de main qui sentent la trahison.

      Macron, c’est un peu le Jacques Léventreur de la République, le serial killer du patrimoine français. Chaque secteur stratégique, chaque fleuron industriel, il le démonte, il le vend en morceaux comme un boucher qui débite une carcasse. Alstom, Doliprane, demain ce sera quoi ? Notre eau, notre électricité, nos monuments ? Rien n’est trop précieux pour ce monsieur qui semble avoir pour mission de dépecer la France façon puzzle, éparpillant ses trésors au gré des caprices des marchés internationaux.

      Mais soyons clairs, Macron n’a rien d’un patriote. Il se fiche éperdument des intérêts nationaux. L’industrie française ? Ce n’est qu’une vieille histoire qu’il balaie d’un revers de main. Tout doit être globalisé, privatisé, internationalisé, mes amis ! Vous croyiez que les gaulois allaient garder leurs entreprises, leurs médicaments, leurs trains ? Pauvres naïfs que nous sommes. Macron, lui, c’est l’homme des deals, des transactions à huit clos, des accords opaques.

      Et les grands perdants, c’est qui ? Ce sont les travailleurs français, les ingénieurs, les ouvriers, ceux qui faisaient la force de nos entreprises et de notre savoir-faire. Pendant que Macron signe des contrats au bout du monde, c’est le petit Français qui trinque. Nos emplois s’évaporent, nos technologies partent à l’étranger, et nous voilà, les bras ballants, à observer impuissants ce carnage industriel.

      Alstom, ce n’était pas qu’une entreprise, c’était un symbole. Celui de la puissance industrielle française. Et qu’est-ce qu’il en a fait ? Il l’a bradé. Et ne me parlez pas de Doliprane, ce médicament que des millions de Français prennent quotidiennement. Un médicament français, produit ici, chez nous. Mais non, même ça, ce n’est pas assez pour satisfaire les appétits de Macron et de ses amis banquiers.

      Parce que, ne nous mentons pas, mes amis, tout cela n’est que magouilles. Derrière chaque vente, chaque privatisation, il y a des accords que personne ne voit, des promesses faites à des intérêts étrangers, des deals que même les plus grands enquêteurs auraient du mal à percer. C’est ça, la vérité. Macron vend la France morceau par morceau, et pour qui ? Pour des multinationales qui n’ont que faire de nos ouvriers, de nos territoires, de notre souveraineté.

      Et pendant ce temps-là, il nous parle de réindustrialisation, de relance nationale. Quel foutage de gueule ! Comment peut-on réindustrialiser un pays quand on brade tout ce qui en faisait la force ? C’est un peu comme vouloir reconstruire une maison après avoir vendu les briques. Mais voilà, le dépeceur avance masqué, et chaque jour qui passe, c’est un peu plus de notre indépendance qui part en fumée.

      Alors oui, mes amis, il est temps de dire stop. Il est temps de réaliser que derrière le sourire et les discours de Macron se cache un véritable tueur en série économique. Il est temps de mettre un terme à cette hémorragie avant que la France ne se retrouve définitivement à genoux, dépecée, vidée de sa substance, et qu’on ne soit plus que des spectateurs impuissants de sa chute.

      Et si nous ne faisons rien, si nous restons les bras croisés à regarder ce massacre, il ne restera plus rien de ce pays que nous aimons.

  • La carte des pensées écologiques

    La carte des pensées écologiques est enfin disponible !

    Il aura fallu des mois de discussions et de travail collectif pour aboutir à cette #carte qui a l’ambition de représenter dans toute leurs pluralités les pensées de l’#écologie_politique en montrant les liens entre ses principaux courants, penseurs et penseuses, luttes et organisations.

    L’objectif premier est de montrer que l’#écologie est un #champ_de_bataille, un terrain où s’affrontent des #idées. En conséquence figurent sur cette carte des « #écoles » pauvres en apports théoriques mais riches en capitaux et en relais d’influence. Comme toute cartographie également, elle fige des positions par nature dynamiques, des espaces mouvants, et impose une vision qui lui est propre.

    Cette citation d’André Gorz résume bien la situation :

    “Si tu pars de l’impératif écologique, tu peux aussi bien arriver à un anticapitalisme radical qu’à un pétainisme vert, à un écofascisme ou à un communautarisme naturaliste”.

    La carte des pensées écologiques n’aurait jamais vu le jour sans un formidable travail de toute l’équipe du média Fracas. Nous avons décidé de la laisser gratuitement en accès libre. Pour soutenir Fracas et avoir la version poster, vous pouvez acheter leur premier numéro directement sur ce lien. Abonnez-vous pour soutenir la presse indépendante !

    La carte des pensées écologiques

    Voici la carte des pensées écologiques. 8 grandes familles, plus de 150 personnalités représentées :

    Les 8 grandes familles des pensées écologiques

    Pour vous y retrouver plus facilement, voici en détail les 8 grandes familles des pensées écologiques, avec leurs autrices et auteurs clés. Si vous souhaitez aller plus loin, plus de 150 noms sont à retrouver sur la carte, et des sources sont disponibles à la fin de cet article.
    1/ ÉCOLOGIES ANTI-INDUSTRIELLES

    Les #écologies_anti-industrielles rejettent le productivisme et l’hyper-mécanisation du travail issus de l’ère industrielle. Elles développent une approche technocritique tout au long du XXe siècle. Critiques du gigantisme de l’appareil productif et de l’État pour les ravages qu’ils causent aux écosystèmes et à la personne humaine, les écologies anti-industrielles prônent la petite échelle et refusent une certaine idéologie du Progrès.

    Elles critiquent vertement la dépossession des populations de leurs propres moyens de subsistance. Elles encouragent enfin le fait de considérer l’industrie et la technique comme un système avec ses logiques propres, dont on ne peut se contenter de critiquer tel ou tel effet pris isolément.

    Autrices et auteurs clés : #Ivan_Illich, #Jacques_Ellul et #Günther_Anders

    2/ ÉCOLOGIES LIBERTAIRES

    Les #écologies_libertaires s’inscrivent en filiation des traditions du socialisme ouvrier anglais et de l’anarchisme, et entretiennent une grande proximité avec les écologies anti-industrielles. L’idéal d’émancipation et d’autonomie des libertaires se trouve régénéré par une analogie : les dominations de l’homme sur l’homme, de l’homme sur la femme et de l’homme sur la nature ne peuvent être prises séparément, et doivent être combattues d’un bloc.

    En conséquence, elles aspirent à la constitution d’éco-communautés et d’institutions autogérées et démocratiques à l’échelon local et défendent des principes fédératifs contre les dynamiques centralisatrices de l’État. La vision de la société s’articule autour du champ, de l’usine et de l’atelier, et d’une démocratie radicale, parfois exprimée par le recours au tirage au sort.

    Autrices et auteurs clés : #Murray_Bookchin, #Kristin_Ross, #Bernard_Charbonneau

    3/ ÉCOFÉMINISMES

    Né dans les années 1970 sous la plume de Françoise d’Eaubonne, l’#écoféminisme est une famille qui propose une analyse de la catastrophe écologique fondée sur le genre et sur l’oppression des femmes sous le capitalisme patriarcal. Nébuleuse aux contours flous, l’écoféminisme se conjugue dès le départ au pluriel, soulignant la diversité des origines géographiques et des influences idéologiques qui composent ce courant : socialisme, spiritualisme, queer, marxisme, pensées décoloniales, etc.

    Elles partagent pour la plupart le constat que, d’une part, le rôle des femmes a été subordonné à une fonction purement reproductive et, d’autre part, que la nature a été associée à l’image de cette femme dominée, que le capitalisme doit soumettre, exploiter, et même violer.

    Autrices et auteurs clés : #Françoise_d’Eaubonne, #Vandana_Shiva, #Starhawk

    4/ ÉTHIQUES ENVIRONNEMENTALES

    Les #éthiques_environnementales émergent au sein de la philosophie de l’environnement aux États-Unis, et explorent, chacune avec des options parfois radicalement différentes, le lien qu’entretient l’homme avec la « nature ». Certaines écoles défendent que les espaces naturels ont une valeur intrinsèque, d’aucunes qu’on ne peut juger de la nature que par son utilité pour l’homme, d’autres encore que nous devons nous concevoir comme une espèce au sein d’une « communauté biotique ».

    Faut-il préserver des espaces vierges ? Faut-il au contraire être les stewards d’espaces dont l’homme ne s’exclue pas ? Les polémiques et conflits n’ont certainement pas manqué au sein de cette famille…

    Autrices et auteurs clés : #Aldo_Leopold, #Imanishi_Kinji

    5/ #ÉCOSOCIALISME

    La famille écosocialiste émerge comme un prolongement du #marxisme mais s’oppose à ses interprétations productivistes portées notamment par l’URSS. En partant de l’insuffisante prise en considération des écosystèmes dans les traditions socialiste et marxiste, il s’agit alors de les dépoussiérer et les adapter au tournant écologique des sociétés, en portant l’idée que l’oppression sociale et la destruction de la nature ont une même et unique cause : le capitalisme.

    Si la socialisation des moyens de production et l’autogouvernance démocratique restent au cœur de ce projet, les écosocialismes proposent une variété de réponses allant d’un interventionnisme fort de l’État à des perspectives davantage autogestionnaires. Certains écosocialismes contemporains, dont la branche étatsunienne, ont même rompu avec une perspective anticapitaliste claire et la tradition révolutionnaire.

    Autrices et auteurs clés : #André_Gorz, #Michael_Löwy, #John_Bellamu_Foster

    6/ ÉCOLOGIES DÉCOLONIALES

    Conceptualisée dans les années 1980, les #écologies_décoloniales pointent l’#impensé_décolonial de l’écologie dominante, à la fois libérale et occidentalo-centrée, qui empêcherait la constitution d’une lutte écologiste pleinement libératrice car internationaliste. Par son universalisme « naturaliste » et raciste, sa vision mortifère de la nature, son extractivisme et son colonialisme producteur de natures appauvries (dont la plantation coloniale est l’emblème), l’Occident est en grande partie responsable de la catastrophe en cours.

    De ce point de vue, une écologie de « transition » qui supplanterait les énergies fossiles par des ressources minières au profit d’énergies renouvelables ne serait pas seulement insuffisante : elle ne ferait que trouver de nouvelles formes au colonialisme.

    Autrices et auteurs clés : #Joan_Martinez_Alier, #Malcolm_Ferdinand

    7/ #CAPITALISME_VERT

    La crise écologique fournit chaque jour de nouvelles preuves de la logique mortifère qui se loge au cœur de la dynamique d’accumulation capitaliste. Pour autant, le capitalisme a aussi ses théoriciens, et ceux-ci ont eux aussi tenté d’intégrer les paramètres écologiques dans leur défense de l’ordre en place.

    Dès lors, il s’agit bien souvent de corriger les « excès » ou les « impensés » du capitalisme en intégrant la dimension environnementale aux échanges marchands (taxes, compensation, technologies vertes…). Certains vont jusqu’à vouloir accélérer la dynamique du système capitaliste, y voyant un moyen de contrôler le Système-Terre dans un sens qui ne nuise pas aux intérêts de la classe possédante.

    Autrices et auteurs clés : #Christiana_Figueres, #David_Keith

    8/ ÉCOFASCISMES

    Les #écofascismes, qui ont émergé à bas bruit depuis les années 1980, sont extrêmement fragmentés. En Europe, ils défendent un éco-différentialisme, soit l’idée d’une humanité divisée en différentes « races » ou civilisations non hiérarchisées mais qui doivent rester séparées, car adaptées à leur environnement immédiat : « chacun chez soi » devient « chacun dans son propre écosystème ».

    Aux États-Unis, le néo-malthusianisme et la xénophobie se doublent d’une apologie des grands espaces vierges, de la wilderness, souillée par l’immigration. Cette obsession démographique se traduit souvent par un repli sur des « bases à défendre », dans des logiques « survivalistes ».

    https://bonpote.com/la-carte-des-pensees-ecologiques
    #visualisation #cartographie #infographie #pensée_écologique #épistémologie #pensées_écologiques #décolonial #ressources_pédagogiques

    ping @reka

  • Budget français « cadenassé » par les traités européens ? Les explications de l’économiste David Cayla
    https://www.off-investigation.fr/budget-francais-cadenasse-par-les-traites-europeens-explications-d

    L’arrivée à Matignon de l’ancien commissaire européen Michel Barnier coïncide avec une surveillance accrue du budget français par la Commission européenne, qui a initié en juillet une procédure concernant le déficit public excessif de la France. Afin de comprendre l’influence de l’Union européenne (UE) sur le budget de notre pays, nous avons interviewé l’économiste David Cayla, qui vient de publier « La gauche peut-elle combattre le néolibéralisme ? » Annoncé par la Commission européenne au début de l’été, le retour de la France dans une procédure pour déficit excessif rappelle que la gestion du budget fait partie des domaines où, de droite […]Lire la suite : Budget français « cadenassé » par les traités européens ? Les explications de l’économiste David (...)

    #Interviews

    • Est-il vrai que 100 milliards d’euros de TVA ont « disparu » du budget de l’Etat, comme le dit l’insoumis David Guiraud ?

      Le député LFI David Guiraud a alerté sur le transfert d’une part croissante des recettes de la TVA en dehors du budget de l’Etat pour compenser des exonérations de cotisations et des allégements fiscaux.

      Un manque à gagner de 100 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat. Le lièvre aurait été levé par le député insoumis David Guiraud en examinant les documents budgétaires liés à l’approbation du budget 2022. « Disparus. 100 milliards € de la TVA ont tout simplement disparu du budget de l’Etat. 100 mds de l’impôt qui frappe le plus les classes populaires et moyennes, aspirés par la macronie. Qui ne vont plus dans la redistribution sociale », a-t-il affirmé sur Twitter partageant l’extrait d’une de ses interventions en séance, lundi 5 juin (https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/seance/session-ordinaire-de-2022-2023/seance-du-lundi-05-juin-2023#3140442). « La TVA sur le budget, c’est 100 milliards d’euros pour l’Etat [par an]. C’est bizarre : en 2021, comme en 2022, on n’a pas collecté 100 milliards d’euros avec la TVA. On a collecté le double, quasiment deux fois plus ! Alors l’argent est parti ; il a disparu des documents financiers de l’Etat ! », avait-il assuré dans l’hémicycle.

      L’approbation des comptes par le Parlement étant encore en cours, la Direction générale des finances publiques (DGFIP), contactée par CheckNews, n’a pas souhaité communiquer le montant total des recettes liées à la TVA collectées l’année dernière. David Guiraud, contacté par CheckNews, explique son calcul : si le montant total collecté sur l’exercice 2022 ne figure pas tel quel dans le projet de loi sur l’approbation du budget et des comptes, « il est écrit noir sur blanc à la page 26 que “l’Etat a […] transféré 57,4 milliards d’euros [des recettes liées à la TVA] à la Sécurité sociale, 40,9 milliards d’euros aux collectivités territoriales” », explique le député.
      Tendance qui « remonte à plusieurs années »

      Par ailleurs, 3,6 milliards d’euros des recettes de la TVA ont été transférés dans le cadre de la suppression de la contribution à l’audiovisuel public, en 2022. Soit 101,9 milliards d’euros de TVA transférés vers d’autres budgets que celui de l’Etat. « Cela correspond au montant de 100 milliards évoqué sur Twitter », explique David Guiraud. Ainsi, si l’on ajoute les 101 milliards d’euros de TVA inscrits au budget de l’Etat, le montant global des recettes liées à cet impôt, en 2022 excède les 200 milliards d’euros. « En 2022, environ 200 milliards d’euros ont été collectés », confirme François Ecalle, président de l’association Fipeco qui s’appuie, de son côté, sur le rapport « Le compte des administrations publiques en 2022 » de l’Insee (https://www.insee.fr/fr/statistiques/7623628).

      « Ces recettes n’ont pas disparu », commente l’économiste qui rappelle que cette tendance « remonte à plusieurs années ». Le phénomène, comme le reconnaît David Guiraud auprès de CheckNews, n’est effectivement pas nouveau. A titre de comparaison, le montant total des recettes de la TVA en 2021 s’est élevé à 242 milliards d’euros (https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgfip/Rapport/2021/ra_cahier_stat_2021.pdf?v=1672394660), indique la DGFIP à CheckNews. Sur cette somme, « 29 % ont été affectés à la protection sociale et 20 % aux collectivités, proportion beaucoup plus importante que par le passé (2 %) en raison de la compensation de la suppression de la taxe d’habitation », nous précise-t-on.

      Dans le rapport général (https://www.senat.fr/rap/l21-163-1/l21-163-17.html) pour le projet de loi de finances 2022, les sénateurs observent la « fonte » de la part de la TVA qui finit dans le budget de l’Etat. « Autrefois impôt d’Etat à plus de 90 %, la TVA ne revient plus à celui-ci que pour moins des deux tiers de son produit net, en raison des transferts successifs aux administrations de Sécurité sociale (notamment pour compenser des baisses de cotisations sociales), aux régions et aux autres collectivités territoriales (notamment en lien avec la réforme de la fiscalité locale) », peut-on lire. « Malgré un rendement dynamique, la recette nette de TVA perçue de l’Etat a baissé de 33 % entre 2015 et 2021, passant de 142 à 96 milliards d’euros », analyse la Cour des comptes dans un rapport sur la TVA intitulé « La place de la taxe sur la valeur ajoutée dans les finances publiques », publié début 2023 (https://www.ccomptes.fr/fr/documents/63324).

      La lisibilité de la gestion des moyens publics en question

      Dans le détail, la TVA transférée aux collectivités permet de compenser le trou laissé dans leur budget par la suppression progressive de la taxe d’habitation sur les résidences principales et la baisse des impôts de production décidée dans le cadre du plan de relance post-Covid. Le transfert de la TVA à la Sécurité sociale vient compenser, de son côté, des baisses de cotisations, engendrées notamment par l’allègement des cotisations patronales pour certaines entreprises accordées dans le cadre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, le CICE (https://www.liberation.fr/france/2015/09/20/cice-ou-sont-passes-les-25-milliards_1386856).

      La Cour des comptes rappelle dans son rapport sur la TVA que le montant de cette taxe affecté à la Sécurité sociale a été multiplié par quatre, en 2019, au moment de la « transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi en une réduction de six points de cotisations d’assurance maladie combinée à une extension des allègements généraux aux cotisations d’assurance vieillesse complémentaire et d’assurance chômage ». Les sommes transférées à la Sécurité sociale permettent principalement de financer les branches maladie et l’Unédic, d’après la Cour des comptes.

      D’après les magistrats financiers, cette tendance nuit, notamment, à la lisibilité des moyens publics alloués aux politiques publiques et complexifie leur pilotage. Selon la Cour des comptes, une « réflexion devrait donc être engagée pour limiter l’affectation de TVA en dehors du budget de l’Etat ».

      https://www.liberation.fr/checknews/est-il-vrai-que-100-milliards-deuros-de-tva-ont-disparu-du-budget-de-leta

    • Il a organisé un frichti de départ aux frais de la princesse :

      Le « discours » d’adieu de Bruno Le Maire ce matin à Bercy vire au grand « show » avec une centaine de convives dont des parlementaires, des élus locaux, chefs d’entreprises mais aussi tous les anciens collaborateurs des prédécesseurs du ministre depuis 2017... le tout avec grand écran et sono dans la cour du ministère. « On ne dirait pas qu’il laisse la France en état de quasi-faillite », grince un député.

      https://mastodon.social/@paul_denton/113123224496109026

  • #David_Cameron sat on advice that there was breach of law in Gaza, officials say | Foreign policy | The Guardian
    https://www.theguardian.com/politics/article/2024/sep/03/david-cameron-breaches-international-humanitarian-law-gaza

    “The tragedy has to be considered: how many lives might have been saved if the arms export licences had been stopped then and not in September, and what the potential ripple effect might have been on how other countries would have reacted in ceasing trade.”

    #génocidaires

  • Résumé de l’approche de la valeur de Graeber

    L’argent, par exemple, peut être considéré dans des termes marxistes comme la représentation (de l’importance) du travail productif (de la création humaine), aussi bien que comme le moyen par lequel il est mesuré et coordonné socialement ; mais il s’agit aussi d’une représentation qui fait exister la chose même qu’elle représente puisque, après tout, les gens travaillent pour avoir de l’argent. On peut raisonnablement penser que quelque chose du même genre se produit dans d’autres domaines. On pourrait alors soutenir que la valeur est la manière dont nos propres actions s’inscrivent dans l’imagination et que c’est toujours par transfert dans un langage social plus large, ou dans un système de significations, en s’intégrant dans une totalité sociale plus compréhensive. Cela se produit toujours au moyen d’un truchement concret, quel qu’il soit, qui peut être pratiquement tout et n’importe quoi : wanpum, performances oratoires, vaisselle somptueuse, artefacts kula, pyramides égyptiennes - et ces objets, à leur tour (à moins qu’ils ne soient des substances hautement génériques comme l’argent qui représente une pure potentialité), tendent à incorporer dans leur propre structure une espèce de modèle schématique de formes d’actions créatives qui les font exister, mais deviennent aussi des objets de désir qui finissent par motiver les acteurs à accomplir ces actions mêmes. Tout comme le désir d’argent pousse quelqu’un à travailler, le désir pour les signes honorifiques inspire des formes de conduite honorables, le désir de signes d’amour inspire une conduite romantique, et ainsi de suite.

    Possibilités p. 137

    Autrement dit, avec mes propres mots, la valeur est pour Graeber un signe matériel représentant un certain style d’actions, qui motive les personnes à accomplir ces actions. Les individus ne mènent donc pas ces actions pour elles-mêmes, mais pour acquérir ces signes, qui ont une importance parce que autrui leur accorde une importance (en cela, l’important n’est pas tant que le signe ait un support matériel, mais qu’il puisse être rendu public ).

    #Graeber #valeur #argent #anthropologie

    • Et de façon plus développée, dans ce passage :

      En qualifiant une forme de scansion des chefs de « médiation de valeur » [là il parle de la société Kayapo décrite dans les pages précédentes], ne serais-je pas en train de pousser la comparaison avec Marx au-delà de toute raison ? Quel point commun y a-t-il entre une oraison publique et un billet de banque ? Lorsqu’on étudie la question de plus près, on leur trouve de nombreuses propriétés communes. Voici une liste des qualités les plus notables que partagent tous ces « instruments de circulation », dans les mots de Turner :

      1. ils sont des mesures de valeur , car ils servent à marquer un contraste entre des degrés plus ou moins élevés de domination, de beauté, d’honneur, de prestige ou de toute autre qualité particulière valorisée. Cette mesure peut prendre l’une de ces 3 formes possibles :

      a. la présence/absence . Même quand il s’agit de valeurs uniques et incommensurables, la différence existe toujours entre le fait de les posséder (ou d’être identifié à elles) et le fait de ne pas les posséder. Les « beaux noms » Kayapo et les insignes qui leur sont associés, par exemple, ne sont pas ordonnés hiérarchiquement - chacun constitue une valeur en soi -, mais les cérémonies de remise de noms sont toutes organisées autour de la distinction entre « ceux avec la richesse », qui les portent, et « ceux qui n’ont rien », qui ne les portent pas - même si toutes les autres distinctions sociales sont effectivement dissoutes (Turner 1987 p 28).

      b. un classement, similaire à la hiérarchie des types de don établie par Gregory. Les genres de performance Kayapo sont eux aussi ordonnées hiérarchiquement : l’oraison des hommes est généralement considérée comme supérieure au chant des femmes, et la scansion des chefs comme supérieure aux deux autres.

      c. la proportionnalité , comme avec l’argent.

      Dans tous les cas, on mesure en fin de compte l’importance des énergies créatrices (par-dessus tout, dans le cas des Kayapo, celles consacrées à la création d’être humains pleinement socialisés) nécessaires à leur production.

      2. ils sont des médiations de valeur, car ils constituent les moyens concrets et matériels par lesquels cette valeur est réalisée. Autrement dit, il ne suffit pas que les signes de valeur fournissent un moyen d’établir un contraste entre les différents niveaux de valeur ; il est aussi nécessaire qu’il y ait des objets ou des performances matériels. Ces supports ont pour fonction d’actualiser ces valeurs de manière à ce qu’elles soient - au moins potentiellement - perceptibles par un public large (ce public, du point de vue de l’acteur, constitue plus ou moins la « société ») ou traduites en choses qui le sont.

      3. enfin, ces signes en viennent inévitablement à être considérés comme des fins en soi . Les vrais gens ont tendance à ne pas apprécier ces objets comme des « instruments » pour mesurer la valeur ou la transmettre, mais plutôt comme des incarnations de la valeur en soi, voire dans un style fétichiste très classique, comme l’origine même des valeurs (Turner 1979c pp 31-34)

      Ce dernier point est crucial, car il ouvre la voie à la réconciliation entre structure sociale et désir individuel, ce qui est précisément ce qu’une théorie de la valeur était supposée faire.

      La fausse monnaie de nos rêves p 127

    • Pour Marx, c’est sûr, notre imagination est ce qui fait de nous des humains. La production et la révolution constituent donc à ses yeux les deux actes d’humanité par excellence. L’imagination suppose la possibilité d’agir autrement ; aussi, regarder avec imagination le monde tel qu’il existe équivaut à l’examiner de manière critique ; essayer ensuite de faire naître une société que l’on a imaginée, c’est s’engager dans une révolution. Bien-sûr, les changements historiques sont rarement la conséquence de ce genre de prise de conscience : les personnes, la majorité d’entre elles en tout cas, ne cherchent pas délibérément à reproduire leur société ; elles sont simplement en quête de valeur ; c’est ce qui leur permet de transformer avec tant de facilité cette même société. Cela peut toutefois changer en temps de crise : un ordre social peut être principalement considéré comme une arène dans laquelle il est possible de produire et de réaliser certains types de valeur ; à ce titre, on peut les défendre (imaginez que l’une des sociétés dont il est question dans ce chapitre soit incorporée de force dans un Etat moderne), et, à l’inverse, celles et ceux qui pensent que ces types de valeur de correspondent pas à ce qu’elles ou ils recherchent peuvent aussi les contester. Dans toute situation sociale réelle donnée, nombre de ces totalités imaginaires sont à l’œuvre, articulées autour de conception différentes de la valeur. Elles peuvent être fragmentaires, éphémères, n’exister que sous forme de rêves ou de projets à demi réalisés, proclamées d’un air provocant par des sectaires ou des révolutionnaires. Il est tout simplement impossible de prévoir comment elles s’agenceront - ou pas. La seule certitude, c’est qu’elles ne concorderont jamais parfaitement.

      La fausse monnaie de nos rêves , p. 145

      #Marx #valeur

  • The Psychotronic Tourist : STARLINER TOWERS ! « Spectacular Optical
    https://www.spectacularoptical.ca/2011/07/montreal-genre-tourist-starliner-towers


    Starliner Tower, where Shivers’ parasites take control .

    20.7.2011 - Located at 100 and 200 de Gaspe on Ile-des-soeurs (known as Nuns Island to anglophones), the Mies Van der Rohe Buildings – a duo of luxury high-rises directly opposite eachother by the edge of the St-Lawrence River – were transformed into the dystopian closed community of David Cronenberg’s Shivers.

    Among the first apartment buildings built on Nun’s Island, they were the work of renowned Chicago-based architect Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969). These 15-story towers dating from 1962 are typical the simplistic style van der Rohe adopted following his transition to Bauhaus in 1938.

    Check out the street view here, and compare it to the film still below – not much has changed!

    Canada, Monrreal, 10/200 boulevard l’Île-des-Soeurs / De Gaspé


    https://www.openstreetmap.org/node/1669668483#map=19/45.45281/-73.54615

    https://www.google.com/maps/place/De+l'%C3%8Ele-des-Soeurs+%2F+De+Gasp%C3%A9/@45.4307841,-73.6603521,31222m/data=!3m1!1e3!4m6!3m5!1s0x4cc9103dfa72cc13:0x8ab89a6606d0c07b!8m2!3d45.45394

    #cinéma #horreur #Canada #Architectur

  • Mort de #James_C_Scott, penseur de la société sans État | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/220724/mort-de-james-c-scott-penseur-de-la-societe-sans-etat

    Ses recherches vont à l’encontre de l’idée que la création d’un #État est un signe irréversible de progrès pour les sociétés humaines. Il a documenté à la fois la longue histoire de peuples qui ont vécu sans lui et même contre lui (Zomia), ainsi que de ceux qui l’ont abandonné après s’y être essayé (Homo Domesticus).

    Plus globalement, à l’image d’autres chercheuses et chercheurs (#Anna_Tsing, #David_Graeber, #David_Wengrow, etc.), il accordait une grande importance à l’histoire des peuples subalternes et dominés. Non par fascination fétichiste pour le fait minoritaire, mais par la conviction qu’elle recèle des clés de compréhension de la modernité. Celle-ci n’est pas née de l’évidence, ni d’une supposée #nature des #sociétés humaines, mais est la conséquence de choix politiques, souvent souillés du sang de la répression et des guerres, pour imposer un régime centralisé et vertical. Il citait souvent l’influence du livre de l’#anthopologue #Pierre_Clastres, la société contre l’État (1974).

    Pour retrouver la trace d’autres formes d’organisations sociales et politiques, il faut donc plonger dans les archives éparses et parfois négligées de peuples anciens qui ont tenté autre chose que le modèle si répandu aujourd’hui de l’État-nation. Scott n’en reconnaissait pas moins la force quasi indépassable de ce modèle dans notre monde actuel.

    « Vivre sans État est impossible, en tout cas dans un avenir proche », expliquait-il cette année au magazine Sciences humaines, car « il s’agit d’une forme d’organisation politique à laquelle il est pratiquement impossible d’échapper. Nous sommes coincés avec l’État. Du recensement aux cartes nationales d’identité, en passant par l’affectation des emplois, les instruments de contrôle et de connaissance de l’État se sont accrus de manière exponentielle, ainsi que son contrôle physique du territoire, ce qui fait qu’il existe de moins en moins d’options pour, comme au temps de la Zomia, partir se réfugier dans des collines ou des marais où l’État ne peut pas vous rattraper ».

    L’État et son pistolet sur la tempe
    Ses livres sont pourtant une invitation à ne pas abandonner l’imaginaire de l’#auto-organisation, de l’exercice horizontal du pouvoir et de la subsistance. Dans un moment où la guerre, les poussées autoritaires et la montée de l’extrême droite menacent les pratiques démocratiques, leur lecture semble plus nécessaire que jamais. Comme David Graeber, d’une génération plus jeune et disparu à 59 ans en 2020, Scott était en ce sens une source de savoirs et un repère #politique.

    Tout en continuant à donner des conférences et à publier des livres, il occupait sa retraite à élever des moutons, des vaches, des poules et des abeilles dans une ferme du Connecticut. Mediapart avait eu la chance de le rencontrer à l’été 2019, lors de sa venue au festival La Manufacture des idées. Interrogé sur ses recherches, il avait préféré parler de sa ferme – dont une grange avait brûlé, détruisant la plupart de ses livres – et le projet d’interview avait tourné au récit de son expérience agricole.

    Enthousiaste et cordial, il avait posé une profusion de questions sur la situation française, le devenir de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et les « gilets jaunes ». L’échange s’était terminé par un appel à la prudence face à l’État qui peut à tout moment « vous mettre un pistolet sur la tempe ».

    Retrouvez ici tous les articles de Joseph Confavreux sur l’œuvre de James C. Scott :

    Sur sa vision de l’anarchisme comme exercice de la liberté face à l’oppression étatique et son invitation à traverser hors des clous (2013) ;
    Sur son histoire des populations de la Zomia, un ensemble de territoires situés à des altitudes supérieures à 300 mètres du Vietnam, du nord-est de l’Inde, du Cambodge, du Laos, de la Thaïlande, de la Birmanie ainsi que de quatre provinces chinoises (2013) ;
    Sur sa contre-histoire de l’État et de l’agriculture (2019) ;
    Sur sa généalogie de la surveillance par l’État (2021).

    #Jade_Lindgaard

  • Alternative
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/07/08/alternative

    Pour dire les choses crûment : maintenant qu’il est clair que les « forces structurelles » ne risquent pas de produire quelque chose à notre goût, seule nous reste la perspective d’imaginer de véritables alternatives. #David_Graeber Cette remarque de D. Graeber résume très bien la question : il n’y a rien de bon à attendre pour […]

    #Abécédaire #[VF]


    https://0.gravatar.com/avatar/f4ffc1b00ed412e4578ae06b96dcc9e8b2a1ac722f797958cac984106850a6a2?s=96&d=

  • Le WEF et son fondateur ( #klaus_schwab ) accusés d’entretenir une atmosphère de travail toxique RTS

    Le fondateur du Forum économique mondial (WEF) de davos klaus schwab aurait laissé couver une atmosphère de travail hostile où certaines catégories d’employés sont maltraités, affirme le Wall Street Journal dans une longue enquête. Les accusations se basent sur plusieurs dizaines de témoignages.

    Le quotidien américain met directement en cause le fondateur du WEF Klaus Schwab. Dans son enquête https://www.wsj.com/business/world-economic-forum-klaus-schwab-discrimination-harassment-de285594?mod=Search publiée le 29 juin dernier, le Wall Street Journal explique notamment qu’il se serait un jour mis en tête de rajeunir ses effectifs. Il aurait alors ciblé quelques employés dans la cinquantaine et aurait demandé à un responsable RH, Paolo Gallo, de les licencier.


    Ce dernier aurait refusé, soulignant qu’il fallait une raison valable pour renvoyer quelqu’un. Peu de temps après ce refus, Paolo Gallo aurait lui-même été licencié par klaus schwab.

    Atmosphère « hostile aux femmes et aux Noirs »
    Le Wall Street Journal dit avoir interviewé 80 collaboratrices et collaborateurs, anciens et actuels, de l’institution basée à Genève. Beaucoup dénoncent une atmosphère de travail « toxique » et « hostile aux femmes et aux Noirs », que klaus schwab aurait laissée se développer.

    Des femmes auraient vu leur carrière stagner à leur retour de congé maternité. Certaines auraient même été rétrogradées ou poussées vers la sortie. Elles dénoncent également des cas de harcèlement de la part de leurs collègues ou d’invités du Forum de Davos. klaus schwab lui-même serait responsable de nombreux commentaires déplacés.

    Plusieurs cas de racisme ont aussi été relevés. Certains termes injurieux auraient été utilisés en présence de collaboratrices noires. D’autres affirment ne pas avoir été considérés pour des promotions et ne pas avoir été conviés à Davos en raison de leur couleur de peau.

    Selon les personnes interrogées par le Wall Street Journal, les dénonciations de ces cas n’ont jamais abouti. Certaines personnes ayant déposé plainte auprès des ressources humaines se seraient vues licenciées peu après.

    Double discours
    Le journal pointe du doigt le double discours de Klaus Schwab et la dissonance entre les valeurs affichées par le Forum de Davos, dont l’une des missions est « d’améliorer l’état du monde », et les situations de discrimination relevées par ses employés. Le WEF prône en effet la diversité, l’équité et l’inclusion.

    Source : https://www.rts.ch/info/economie/2024/article/le-wef-et-son-fondateur-accuses-d-entretenir-une-atmosphere-de-travail-toxique-2

    #conditions_de_travail #capitalisme #politique #harcèlement #violence #racisme #discriminations #davos

  • Minuit moins dix à l’horloge de Poutine – #Politoscope

    https://politoscope.org/2024/07/3471

    David Chavalarias, Directeur de Recherche CNRS

    Le projet Politoscope observe depuis 2016 le militantisme politiques sur \X{}. Nous avons développé des méthodes pour analyser les dynamiques sociales et de débats, ainsi que les manipulations d’opinions.

    Permettant de passer en accéléré ces dynamiques sociales, il est possible de caractériser un processus d’affaiblissement puis d’inversion du front républicain à l’approche des #législatives de 2024 et d’identifier les stratégies de subversion qui l’ont favorisé. Ces stratégies de basse intensité, pilotées ou influencées pour la plupart par le Kremlin, se déploient sur des échelles de temps trop longues pour que les acteurs du débats en aient conscience. Elles visent à déstructurer la société française de manière systémique pour provoquer une transition vers une société fermée ou une démocratie illibérale.

    Dans un contexte de reconfiguration brutale de l’espace politique suite à la dissolution de l’#Assemblée_nationale, les efforts du #Kremlin sont sur le point de payer. Cette étude identifie une convergence d’intérêts entre le régime de #Poutine et l’extrême-droite française. Elle explicite certaines mesures actives mises en place par le Kremlin depuis au moins 2016 pour déstabiliser la société française et montre comment certaines d’entre-elles entrent en synergie ces jours-ci pour faire tomber voire s’inverser le front républicain. Ceci est la dernière étape avant la prise de contrôle de la France par des personnalités politiques moins hostiles au régime de Poutine.

    https://x.com/TheoLaubry/status/1512009330991763457/photo/1

    Dans ce dispositif, les communautés politiques préoccupées par le conflit israélo-palestinien et la montée de l’antisémitisme ou de l’islamophobie sont instrumentalisées afin de compromettre tout barrage contre une extrême-droite banalisée au second tour des législatives

    rapport en entier : https://hal.science/hal-04629585v1/document

    • Je ne dis pas que Poutine ne tente rien. Je dis que c’est désopilant comme on nous découvre systématiquement un complot russe hyper-efficace et hyper-complexe, pour expliquer ce que tout le monde sait pourtant clairement : plutot hitler que le front populaire. Mais nan, c’est Poutine qui tire les ficelles. Que depuis 2 ans, il est manifeste que des membres du RN ont eu des postes importants dans nos institutions, afin de gouverner avec Macron, et on va te dire que c’est de la faute à Poutine, qui est intervenu avec des armées d’usines à trolls sur X, où évidemment, tout le monde sait que c’est là bas que les décisions se prennent.
      Les effets des inégalités, des politiques du FMI, du néolibéralisme, du TINA, tout cela, ça n’existe pas, pour ces gens très sérieux, adepte du tag #célérusses (et si cépalérusses, cémélenchon ou n’importe quelle tête de gauche qui dépasse un petit peu trop).

    • on aura plus de billes après l’émission demain auposte... il me semble que ce papier ne fait qu’un état des lieux d’un changement de forme des forces politiques dans leurs argumentaires (Fig. 8). Il ne parle pas d’influence Russe ici, même si c’est l’idée que la propagande de poutine est à l’origine de cela (improuvable). Je suis d’accord que la causalité n’est pas a question, mais je trouve l’analyse des réseaux intéressante... Une polarisation qui change de sens (sans jugement de valeur à priori ni sur les causes de ce changement de polarisation : politiques néolibérales ou propagande russo/chinoise... ou encore stratégie politiques des partis fr).

    • mais j’approuve le danger à pointer du doigt uniquement l’ingérence russe, qui n’est clairement qu’une part des causes de ces changements de polarisation du débat français

    • Je n’ai pas lu au delà de l’extrait. De plus, j’approuve et accepte toutes tes nuances.

      Mais. L’idiocratie dans laquelle nous sommes contraints de naviguer, elle doit beaucoup à l’ingérence multiforme américaine. Même si dans nos contrées, on continue de faire comme si elle n’existait pas, comme si les dirigeants allemands n’étaient pas complètement intoxiqués par cette ingérence, et tous les autres autour, comme si Nuland n’avait jamais éructé « Fuck the EU », etc.

      C’est impressionnant comme pour faire sérieux, on s’escrime à ignorer l’éléphant au milieu de la pièce.

    • https://www.mediapart.fr/journal/international/030724/legislatives-la-russie-affiche-sa-preference-pour-le-rn?userid=67f9b701-15

      [...]
      Un soutien embarrassant pour le #RN
      Sept ans plus tard, le soutien de la Russie est devenu embarrassant pour le Rassemblement national. Depuis l’invasion de l’Ukraine, Jordan Bardella tente de faire oublier les onze années de soutien actif au Kremlin de son parti, et les deux prêts obtenus en 2014 par celui-ci et son fondateur, à hauteur de 11 millions d’euros. « Il y a eu une naïveté collective à l’égard des intentions et des ambitions de Vladimir Poutine », avait déclaré le président du RN en février 2022. En septembre 2023, le parti a fini par rembourser son prêt russe, tant le sujet était devenu un « boulet » et un « angle d’attaque politique », de l’avis même de ses cadres.

      Mais dans le même temps, le RN a exclu les armes offensives de l’aide à apporter à l’Ukraine, s’est opposé aux sanctions énergétiques à l’égard de la #Russie, a souhaité, parmi les modalités de résolution du conflit, la reconnaissance d’une Crimée russe et la garantie d’une Union européenne et d’une Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) sans l’Ukraine. Quant à Marine Le Pen, si elle a estimé, dès les premiers jours de la guerre en Ukraine, que Poutine avait « franchi la ligne rouge », elle s’est par la suite montrée clémente à l’égard de la Russie, imputant l’« escalade » à Emmanuel Macron, qu’elle qualifie de « va-t-en-guerre ».

      En juin, aux élections européennes comme aux élections législatives, le parti a investi des candidats ostensiblement prorusses, à l’image de Thierry Mariani et Pierre Gentillet, qui dirigent respectivement le Dialogue franco-russe et le Cercle Pouchkine. Selon le décompte de Mediapart, au moins quinze candidat·es investi·es aux législatives ont effectué, avant 2022, des missions d’observation électorale pour la Russie ou des visites à haut niveau à Moscou, ou bien ont été les piliers d’associations faisant la promotion du régime de Vladimir Poutine.

      Le RN compte aussi toujours dans ses rangs la Franco-Russe Tamara Volokhova, conseillère politique de son groupe au Parlement européen, qui a été en contact avec un espion russe, mais aussi en lien avec Alexandre Babakov, le conseiller de Poutine à l’origine du prêt accordé au RN. Questionné sur son cas par Gabriel Attal, lors du débat télévisé, le 25 juin, Jordan Bardella a semblé embarrassé.

      Deux jours plus tard, Mediapart révélait que la fondation de l’ex-eurodéputé Jean-Luc Schaffhauser avait perçu 255 000 euros en échange d’interventions pro-Poutine au Parlement européen, en marge du prêt russe qu’il avait négocié pour le parti en 2014.

      Dès son arrivée à la tête du Front national, en 2011, Marine Le Pen avait érigé le soutien au Kremlin en politique officielle du parti. En novembre 2014, année de l’obtention des deux prêts russes, elle avait convié une délégation de la Douma et offert une tribune à son vice-président. Deux ans plus tard, elle avait à nouveau signé un projet de prêt russe – finalement resté sans suite – qui prévoyait le versement de 3 millions d’euros pour « financer la campagne électorale présidentielle ».

      En 2017, deux mois avant d’être reçue par Vladimir Poutine, la présidente du Front national avait à nouveau donné des gages au Kremlin : elle avait affirmé à CNN, à rebours de la position de l’Union européenne et des États-Unis, qu’il n’y avait pas eu d’« invasion de la Crimée » et que celle-ci n’avait « jamais été ukrainienne ».

      À l’étranger, le Rassemblement national a reçu tout récemment un autre soutien : celui du ministre israélien des affaires de la diaspora. Le 1er juillet, Amichai Chikli a déclaré que la possibilité que Marine Le Pen devienne présidente de la République était « excellent pour Israël », compte tenu de sa « position ferme » au sujet du Hamas, de la Cour pénale internationale et de l’antisémitisme, a rapporté Haaretz. Le ministre a ajouté que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou était « apparemment du même avis »

    • l’entretien, très riche, avec David Chavalarias :

      https://www.auposte.fr/elections-revelations-le-kremlin-a-lassaut-des-reseaux-sociaux-et-de-la-repu

      « Une étude du #CNRS, révélée dimanche soir, dévoile des manœuvres de longue haleine pour affaiblir le débat public en france. Selon #David_Chavalarias, directeur d’études du CNRS, les élections #législatives sont le point d’orgue d’une #manipulation à l’œuvre depuis 2016. »

    • Le patron de Boeing admet la « gravité » de la situation devant une commission du Sénat

      Le patron de Boeing Dave Calhoun a reconnu mardi la « gravité » de la situation concernant la qualité de la production du constructeur, assurant devant une commission d’enquête du Sénat américain, que des progrès avaient d’ores et déjà été effectués.

      Assis derrière lui dans le public, se trouvaient des proches des victimes des crashes de Boeing 737 MAX 8 en 2018 et 2019, qui brandissaient des photos de leurs disparus.

      Au début de son témoignage, M. Calhoun s’est levé, a fait volte-face et présenté des excuses « au nom de tous les employés de Boeing à travers le monde, passés et présents, pour (leurs) pertes ».

      « Je m’excuse pour le chagrin que nous avons causé, et je veux que vous sachiez que nous sommes totalement mobilisés, en leur mémoire, à travailler et à nous concentrer sur la sécurité aussi longtemps » que nécessaire.

      « Encore une fois, je suis désolé », a ajouté le dirigeant, avant de reprendre sa place face aux sénateurs.

      « Notre culture est loin d’être parfaite, mais nous prenons des mesures et nous progressons », a affirmé M. Calhoun.

      « Nous comprenons la gravité, et nous nous engageons à aller de l’avant en toute transparence et prise de responsabilité, tout en augmentant l’investissement des employés ».

      C’est la première fois que M. Calhoun était interrogé publiquement par des officiels depuis l’incident du 5 janvier, lorsqu’un 737 MAX 9, livré en octobre à la compagnie Alaska Airlines, a perdu en vol une porte-bouchon -opercule condamnant une issue de secours redondante.

      « C’est un défaut de fabrication. Cela a créé un avion dangereux », a admis M. Calhoun.

      Selon l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), plusieurs boulons d’attache n’avaient pas été remis en place après une intervention sur la chaîne d’assemblage.

      Boeing cumule, depuis de longs mois, des problèmes de production et de qualité sur ses avions commerciaux (737 MAX, 787 Dreamliner et 777).
      Promesses « vides »

      « C’est une culture qui continue de donner la priorité aux bénéfices, de pousser les limites et d’ignorer ses employés », a dénoncé le sénateur démocrate Richard Blumenthal, président de la commission d’enquête. Les promesses faites par Boeing après les crashes -qui ont fait 346 morts- n’ont été que des « coquilles vides ».

      S’adressant directement à M. Calhoun, il lui a reproché « l’érosion de la culture de sécurité » pour « prendre soin de (ses) actionnaires ».

      M. Calhoun a été nommé directeur général début 2020 -il était administrateur depuis 2009- pour redresser le groupe. Mais les défaillances de production ont précipité son départ à la retraite, d’ici fin 2024.

      Plusieurs audits et enquêtes ont identifié de nombreux problèmes de « non-conformité » et des lacunes, en particulier dans le contrôle qualité.

      Cette commission d’enquête a déjà entendu, mi-avril, quatre lanceurs d’alerte. Elle a publié mardi de nouveaux éléments rapportés par d’autres lanceurs d’alerte.

      Boeing a remis fin mai un « plan d’action complet », exigé par le régulateur de l’aviation (FAA), pour remédier à ces problèmes.
      Poursuites pénales ?

      L’enjeu est important car le groupe est menacé de poursuites pénales devant un tribunal fédéral du Texas.

      Selon le ministère américain de la Justice, Boeing n’a « pas respecté ses obligations » dans le cadre d’un accord dit de poursuite différée (DPA) lié à ces accidents, conclu le 7 janvier 2021 avec une mise sous surveillance de trois ans.

      Accusé de fraude dans le processus de certification du 737 MAX, Boeing avait accepté de payer 2,5 milliards de dollars et s’était engagé, entre autres, à renforcer son programme de conformité.

      L’avionneur affirme s’être conformé à l’accord. Le ministère doit décider, avant le 7 juillet, de poursuivre ou non.

      M. Blumenthal, ancien procureur fédéral, a estimé mardi qu’il existait des « éléments accablants » pour lancer des poursuites. « Il devrait y avoir une mise en responsabilité individuelle », a-t-il ajouté.

      « Je crois fermement en la nécessité de rendre des comptes », a commenté M. Calhoun.

      « S’il n’y a pas de risque d’emprisonnement pour ces dirigeants qui jouent avec nos vies, alors rien ne changera », a déclaré à l’AFP Adnaan Stumo, qui a perdu sa sœur Samya Rose dans le crash du 10 mars 2019 en Ethiopie.

      Dave Calhoun « était étroitement lié à toutes ces décisions. Dave Calhoun fait partie du problème », a affirmé à ses côtés leur mère, Nadia Milleron, qualifiant de « scandaleux » le fait que le patron se défausse plusieurs fois en disant n’être arrivé qu’en 2020.

      « Les criminels devraient être en prison », a renchéri Clariss Moore, mère de Danielle, 24 ans.

      https://information.tv5monde.com/international/le-patron-de-boeing-admet-la-gravite-de-la-situation-devant-un

  • La génération Fenwick et le monde la logistique sous l’œil des rappeurs.
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/06/la-generation-fenwick-et-le-monde-la.html

    « Les grands groupes comme Amazon insistent sur la robotisation du travail et l’utilisation des nouvelles technologies dans le secteur de la logistique, laissant croire que ces innovations faciliteraient le travail ouvrier. Or, il n’en est rien. L’omniprésence de la technologie (logiciels pro de gestion, commandes vocales, écrans tactiles) confine les ouvriers dans des tâches hyper-spécialisées, proches de celles développées au temps du taylorisme triomphant. De même, le savoir-faire des salariés est rogné par le travail sous commande vocale, qui existe dans certaines plateformes logistiques. Guidés par une voix numérique, les ouvriers, équipés d’un casque sur les oreilles, manipulent les colis à traiter, puis valident l’action une fois la tâche requise effectuée, par l’intermédiaire d’une reconnaissance vocale. Un pseudo-dialogue se crée avec la machine, mais il n’y a aucune marge de manœuvre, d’autonomie ou d’initiative pour le travailleur. »

  • La #Suisse et la #colonisation : nouveaux articles en ligne

    Quelle est la place de la colonisation dans l’histoire et les pratiques de savoir en Suisse ? Deux publications récentes abordent cette question sous les aspects de l’histoire et des archives.

    Le Dictionnaire historique de la Suisse publie un dossier comprenant une quinzaine d’articles nouveaux ou remaniés sur les #ramifications_coloniales de la Suisse (https://hls-dhs-dss.ch/fr/dossiers/000033/2024-04-30). Il comprend des articles - en Français, Allemand, et Italien - consacrés à des notions clés - #colonisation, #racisme, #abolitionnisme - ainsi qu’à des Suisses et des Suissesses présents à divers titres dans les #colonies.

    La revue spécialisée suisse pour les archives, les bibliothèques et la documentation arbido consacre son dernier numéro à la Décolonisation des archives (https://arbido.ch/fr/edition-article/2024/dekolonialisierung-von-archiven-decolonisation-des-archives). Des réflexions théoriques et des exemples de projets concrets donnent un aperçu varié de la thématique.

    https://www.infoclio.ch/fr/la-suisse-et-la-colonisation-nouveaux-articles-en-ligne

    #Suisse_coloniale #archives #histoire #Suisse

    ping @cede

  • Possibilités – Essais sur la hiérarchie, la rébellion et le désir
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/05/14/possibilites-essais-sur-la-hierarchie-la-rebellion-et

    La rébellion, face à l’extraordinaire médiocrité et mesquinerie de la présente société humaine et telle qu’elle s’est construite sous la pression croissante de la domination et de l’idéologie capitaliste au cours des derniers siècles, a accompagné #David_Graeber toute sa vie. Elle est intrinsèque à l’ensemble de sa démarche. L’ensemble de ses recherches anthropologiques ont […]

    #Non_classé #Recensions_d'ouvrages_divers #[VF]


    https://0.gravatar.com/avatar/f4ffc1b00ed412e4578ae06b96dcc9e8b2a1ac722f797958cac984106850a6a2?s=96&d=

  • « #Bye_Bye_Tibériade » : #Lina_Soualem convoquée #Au_Poste

    https://www.auposte.fr/bye-bye-tiberiade-lina-soualem-convoquee-au-poste

    #dav_duf #palestine #cinéma

    Brel avait un mot. Aller voir. Il faut aller voir. Cette maxime, Hiam Abbass aurait pu la faire sienne. Il y a 30 ans, l’immense actrice a quitté son village #palestinien pour l’Europe, et son cinéma, puis les Etats-Unis, et leur folie. Avec sa fille Lina Soualem, #réalisatrice (son « #Leur_Algérie », il y a trois ans, fut un bijou d’humanité et de drôlerie), #Hiam_Abbass retourne sur les traces des lieux disparus et des #mémoires dispersées de quatre #générations de femmes #palestiniennes.

    • « Tous défendent un modèle contraire à celui qui a conduit l’humanité aux progrès les plus spectaculaires de son histoire. » et autres défauts de concordance des temps !