• Bullshit Job? Don’t Zone Out, Go Rogue
    https://hackernoon.com/bullshit-job-dont-zone-out-go-rogue-81e8b6c74862?source=rss----3a8144eab

    Anthropologist and activist David Graeber is getting a lot of mileage out of his study of ‘bullshit #jobs’. First, the viral essay in 2013 that said in no uncertain terms what everyone was already thinking, subject of guerrilla poster campaigns and follow-up think pieces ever since. And now a full-blown book, released this month, it too getting its fair share of press.I was excited to read Bullshit Jobs: A Theory, but also dreading it. Little gets my blood pressure up more than reading about society’s gross misallocation of resources, so deeply embedded in our culture from the education system onwards. Sure enough, it’s a blistering, infuriating read. At times it’s an almost fatal blackpill; Graeber makes it seem like there’s no way out of the predicament of pointless job proliferation, and (...)

    #economics #work #david-graeber #bullshit-jobs

  • La vérité éclate : un accès de franchise de la Banque d’Angleterre démolit les bases théoriques de l’austérité. (The Guardian)

    http://www.legrandsoir.info/la-verite-eclate-un-acces-de-franchise-de-la-banque-d-angleterre-demol

    On dit que dans les années 1930, Henry Ford aurait fait remarquer que c’était une bonne chose que la plupart des Américains ne savent pas comment fonctionne réellement le système bancaire, parce que s’ils le savaient, « il y aurait une révolution avant demain matin ».

    La semaine dernière, il s’est passé quelque chose de remarquable. La Banque d’Angleterre a vendu la mèche. Dans un document intitulé « La création de l’argent dans l’économie moderne », co-écrit par trois économistes de la Direction de l’Analyse Monétaire de la banque, ces derniers ont déclaré catégoriquement que les hypothèses les plus courantes sur le fonctionnement du système bancaire sont tout simplement fausses, et que les positions plus populistes, plus hétérodoxes qui sont généralement associées à des groupes comme Occupy Wall Street, sont correctes. Ce faisant, ils ont jeté aux orties les bases théoriques de l’austérité.

    David Graeber

    #David-Graeber

  • La #dette est-elle une institution dangereuse ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/La-dette-est-elle-une-institution.html

    Dans son dernier livre, désormais bestseller international, l’anthropologue #David-Graeber analyse le rôle de la dette dans l’évolution de l’histoire humaine. Il s’intéresse tout particulièrement aux aspects moraux de la dette, et signale un retour des positions anarchistes, qui reflète une frustration grandissante par rapport à l’État et au marché.

  • Mais pourquoi voulez-vous payer vos dettes ? | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/22/david-graeber-mais-pourquoi-voulez-vous-payer-vos-det

    Anthropologue et économiste américain, David Graeber enseigne à la London School of Economics. A 52 ans, c’est aussi un militant altermondialiste qui a participé activement au mouvement Occupy Wall Street. Son livre « Dette. 5000 ans d’histoire » a eu un grand retentissement aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Il vient de paraître en France aux Editions Les Liens qui libèrent.

    Le Nouvel Observateur – Dans votre livre, « Dette. 5000 ans d’histoire », vous contestez l’idée, persistant à travers les siècles, que l’incapacité à s’acquitter d’une dette soit immorale alors que l’histoire et les religions nous enseignent que payer ses dettes est une obligation impérieuse.

    David Graeber - La dette est une promesse faite par un débiteur à un créancier. Bien sûr, lorsque l’on promet quelque chose à quelqu’un, il faut s’efforcer d’honorer cette promesse du mieux que l’on peut. Mais ce qui m’a interpellé, c’est le poids moral considérable que l’on associe à ce type de promesse économique.

    Quand un homme politique promet, lors d’une campagne, monts et merveilles lorsqu’il sera élu et quand un gouvernement promet aux banques de leur payer un taux d’intérêt préalablement fixé à l’avance, on aura tendance à considérer que la première des promesses est vouée à ne pas être tenue tandis que la seconde paraît absolument sacrée

    #économie
    #dette
    #crise
    #David-Graeber

  • Mais pourquoi voulez-vous payer vos dettes ? - Bibliobs avec Le Nouvel Observateur
    http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20131115.OBS5654/david-graeber-l-histoire-de-la-dette-humaine.html?xtor=RSS-15

    La dette est une promesse faite par un débiteur à un créancier. Bien sûr, lorsque l’on promet quelque chose à quelqu’un, il faut s’efforcer d’honorer cette promesse du mieux que l’on peut. Mais ce qui m’a interpellé, c’est le poids moral considérable que l’on associe à ce type de promesse économique.

    Quand un homme politique promet, lors d’une campagne, monts et merveilles lorsqu’il sera élu et quand un gouvernement promet aux banques de leur payer un taux d’intérêt préalablement fixé à l’avance, on aura tendance à considérer que la première des promesses est vouée à ne pas être tenue tandis que la seconde paraît absolument sacrée.

    #économie
    #crise
    #dette
    #créancier
    #David-Graeber

  • Blog de Paul Jorion » Dette, 5000 ans d’histoire, de David Graeber, par Vincent Présumey
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=59642

    Dette, 5000 ans d’histoire, de David Graeber, paraît en français aux éditions Les liens qui libèrent, deux ans après sa parution aux États-Unis où le livre a connu un succès significatif, accompagnant le mouvement Occupy Wall Street. L’auteur est un universitaire londonien qui s’inscrit dans le courant de pensée anarchiste entendu au sens large. Une bonne partie de ce succès d’édition, sans aucun doute un signe des temps et certainement un bon signe, s’explique par la préconisation faite en conclusion : ne plus payer la « dette publique ». Il s’explique aussi par le fait que c’est un livre agréable à lire et fourmillant d’informations et d’anecdotes toujours signifiantes et bien placées. Malgré ses près de 500 pages on peut donc l’avaler assez vite, après quoi, passé le goût sucré et stimulant de ce plat, on se demande qu’est-ce que l’auteur a voulu formuler exactement, comme explications théoriques, historiques et sociales des problèmes majeurs auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. Et l’on réalise qu’une certaine légèreté, pour ne pas dire une certaine inconsistance, est ici présente. Les mêmes caractères qui concourent au charme de l’ouvrage : le recours illimité à l’analogie comme méthode dans l’analyse et la description des sociétés humaines en tous lieux et toutes époques, fondé sur une tendance manifeste à considérer que tout se répète toujours et qu’il n’y a pas beaucoup de nouveautés sous le soleil, apparaissent alors comme ses points faibles.

    L’auteur, après un chapitre d’entrée en matière, s’attache pourtant à nous présenter les grilles d’analyse qui ne sont pas les siennes et qu’il récuse. Au chapitre II il dénonce à juste titre le calamiteux « mythe du troc » qui est toujours enseigné dans les facultés d’économie et invoqué dans les écoles de commerce, qu’a formulé, excellemment, Adam Smith en 1776 dans sa Wealth of Nations : déjà les hommes préhistoriques pratiquaient le troc individuel, flèches contre poisson par exemple, et il a fallu inventer la monnaie pour que les échanges puissent prendre de l’ampleur, l’État arrivant en bout de course pour garantir que la monnaie n’est pas fausse et que tout un chacun respecte les contrats. David Graeber se gausse de ces représentations mythiques dépourvues de tout fondement historique, plus exactement complétement démolies par tout ce que l’on sait tant par l’histoire que par l’ethnographie. Il faudrait tout de même préciser ici qu’il n’invente rien : bien des auteurs, et en particulier, de manière centrale et centrée sur ce sujet, Karl Polanyi ont démonté ce mythe et établi que des échanges non marchands ont dominé les sociétés anciennes. Cette non référence à l’occasion d’une convergence apparente (alors que Polanyi figure dans la bibliographie) peut surprendre, mais quand, poursuivant le parcours des nombreux exemples et anecdotes narrés par D. Graeber, il apparaît que pour lui des marchés au sens moderne, avec marchandises et monnaie circulant de manière autonome dans de grandes sphères géographiques, existaient en Grèce ancienne, ou que les temples assyriens pratiquaient le grand commerce et son financement, on comprend mieux : le troc est un mythe, certes, mais seulement le troc ; des formes d’échanges ne présentant pas de différences spécifiques, qualitatives, par rapport aux relations de crédit les plus modernes, semblent avoir existé dés la haute Antiquité. Autres mythes que, précisément, Polanyi a largement déconstruits (voir dans le recueil Essais de Karl Polanyi, Seuil 2002, plusieurs articles sur ces questions). Il semblerait donc que D. Graeber s’amuse d’autant plus du mythe du troc qu’il partage par ailleurs, sous la forme d’évidences indiscutées, les autres mythes des économistes libéraux sur l’existence éternelle de rapports de crédit et de relations contractuelles reposant, ouvertement ou de manière cachée, sur l’inégalité et la domination....

    #économie
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    #David-Graeber
    #Karl-Polanyi
    #Marcel-Mauss