• L’irrésistible ascension d’Amazon
    https://www.arte.tv/fr/videos/058375-000-A/l-irresistible-ascension-d-amazon

    Géant devenu incontrôlable du commerce en ligne, Amazon a transformé en moins d’un quart de siècle la société. Fondée à l’aube de l’explosion des affaires sur Internet par Jeff Bezos, – lui-même grandi dans l’ombre de David Elliott Shaw, un génie de la finance et de l’informatique –, l’entreprise commence modestement dans un pavillon des faubourgs de Seattle : l’aube d’un rêve américain. Car la petite plate-forme de vente en ligne ne tarde pas à être capitalisée par des investisseurs auxquels le très pressé (...)

    #Amazon #domination #bénéfices #travail #marketing

  • Lori Goldston from #Nirvana's Unplugged New York
    http://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/lori-goldston-from-nirvana-s-unplugged-new-york

    Today our guest is Lori Goldston who will play live. She plays the cello and can be seen as the 5th member of Nirvana. It’s now exactly 25 years ago that she participated at the MTV - Unplugged sessions of Nirvana.

    In the meantime she played in many different bands, different styles.

    Playlist :

    Lori Goldston : live part 1 - Radio Panik studio 2 - 2018-12-10

    Lori Goldston : live part 2 - Radio Panik studio 2 - 2018-12-10

    The #Black_Cat_orchestra : GeçtiDost Kervani (Mysteries Explained - Irene Records - 2001)

    Nirvana : The Man Who Sold The World (MTV - Unplugged - 1993)

    Lori Goldston : live part 3 - Radio Panik studio 2 - 2018-12-10

    Lori Goldston : live part 4 - Radio Panik studio 2 - 2018-12-10

    Lori Goldston : live part 5 - Radio Panik studio 2 - 2018-12-10

    Lori Goldston : live part (...)

    #David_Byrne #Nirvana,David_Byrne,Black_Cat_orchestra
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/lori-goldston-from-nirvana-s-unplugged-new-york_05839__1.mp3

  • allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement


    https://twitter.com/search?f=tweets&vertical=default&q=allo+%40Place_Beauvau+-+c%27est+pour+un+

    –-> #David_Dufresne @davduf a décidé d’alerter le #Ministre_de_l'Intérieur chaque fois qu’une vidéo montre des pratiques policières qui ne sont pas conformes à la Loi et aux réglements du maintien de l’ordre. https://twitter.com/search?f=tweets&vertical=default&q=allo+%40Place_Beauvau+-+c%27est+pour+un+ … Il demande aux vidéastes et aux autres de l’aider.

    #twitter #réseaux_sociaux #dénonciation #résistance #violences_policières #police #signalement #gilets_jaunes

    ping @isskein

  • Les gangsters de la #finance

    Blanchiment, fraude fiscale, corruption, manipulation des cours... : depuis la crise de 2008, la banque HSBC est au coeur de tous les scandales. Cinq ans après leur film sur Goldman Sachs, Jérôme Fritel et Marc Roche passent au crible cet empire financier au-dessus des lois.

    Créée à Hongkong, il y a un siècle et demi, par des commerçants écossais liés au trafic d’opium, HSBC (Hongkong and Shanghai Banking Corporation) n’a cessé de prospérer en marge de toute régulation. Aujourd’hui, la banque britannique à l’ADN pirate incarne à elle seule les excès et les dérives de la finance internationale. Blanchiment de l’argent du crime – celui des cartels de la drogue mexicains et colombiens –, évasion fiscale massive, corruption ou manipulation du cours des devises et des taux d’intérêt : depuis la crise de 2008, ce géant a été mêlé à de nombreux scandales avec régularité et en toute impunité. Car l’opaque HSBC, experte en sociétés-écrans, dont les coffres débordent d’argent liquide déposé par ses clients discrets et douteux, est devenue too big to jail, « trop grosse pour aller en prison ». La banque, riche de quelque 3 000 milliards de dollars, s’en tire chaque fois avec des amendes dérisoires. Trait d’union entre l’Orient et l’Occident, elle sert aussi désormais de pipeline pour les centaines de milliards d’euros de capitaux chinois partant à la conquête des marchés occidentaux : HSBC navigue aujourd’hui sous pavillon rouge.

    Nouvelles menaces
    Après Goldman Sachs – La banque qui dirige le monde, Jérôme Fritel et Marc Roche plongent dans les arcanes d’un empire tentaculaire qui se cache derrière sa vitrine de banque de détail britannique. De Hongkong aux États-Unis en passant par l’Europe, cette édifiante enquête révèle non seulement l’ampleur ahurissante des malversations commises par HSBC, mais éclaire aussi – avec une remarquable limpidité – les menaces qui se profilent sur la stabilité financière mondiale, dix ans après la crise des subprimes.


    https://www.arte.tv/fr/videos/069080-000-A/les-gangsters-de-la-finance
    #banque #HSBC #économie #blanchissement_d'argent #évasion_fiscale #drogue #impunité #Hong_Kong #argent_sale #film #documentaire #panama_papers #fraude_fiscale #paradis_fiscaux #sociétés-écran #guerre_de_l'opium #too_big_to_jail #bankster #mondialisation #globalisation #Angleterre #UK #George_Osborne #Stephen_Green #Chine #Suisse #opération_chocolat #Swiss_leaks #SwissLeaks #David_Cameron #Stuart_Gulliver #EDF #nucléaire #route_de_la_soie #nouvelle_route_de_la_soie #monnaie #city_of_london #Londres #Hinkley_Point

  • Philanthropiques, mais pas toujours éthiques Pauline Gravel - 7 Décembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/science/543021/fiancement-de-la-science-les-fondations-philanthropiques-profitent-aussi-d

    Plusieurs des grandes fondations philanthropiques privées du monde qui subventionnent la recherche scientifique font fructifier leurs avoirs dans des paradis fiscaux, révèle une enquête menée par la revue Science (en anglais).

    Aussi contradictoire que cela puisse paraître, ces #fondations investissent parfois même dans des compagnies qui contribuent aux problèmes qu’elles désirent résoudre en octroyant des subventions de recherche.


    Photo : Alastair Grant Associated Press Une employée de la fondation Wellcome Trust se tient devant l’image d’une vue en coupe d’un cerveau à l’exposition « Brains — The Mind as Matter », tenue à Londres en mars 2012.

    Le journaliste Charles Piller, du département des nouvelles de la revue Science, a fait cette découverte en consultant les déclarations de revenus et les états financiers rendus publics par les fondations, ainsi que 13,4 millions de documents confidentiels ayant fait l’objet de fuites (dans les Paradise Papers) et qui ont été partagés par le Consortium international des journalistes d’investigation (CIJI).

    M. Piller donne en exemple Wellcome Trust, une des fondations philanthropiques privées les plus riches du monde, qui a notamment financé une longue étude menée par chercheurs des universités de Hong Kong et de Birmingham ayant démontré que les résidents âgés de Hong Kong qui étaient exposés à des niveaux élevés de smog, particulièrement aux minuscules particules de suie générées par la combustion de carburants fossiles, étaient plus susceptibles de mourir d’un cancer que les personnes respirant un air pur.

    Or, peu avant la publication de cette étude dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers Prevention, en 2016, Wellcome est devenu actionnaire de #Varo_Energy, une compagnie basée en Suisse qui vend principalement du #diesel à moteurs de navires, un résidu sulfureux et bon marché du raffinage du pétrole qui génère une importante pollution en particules de suie.

    « Les chercheurs ont estimé que les particules présentes dans la fumée sortant des cheminées de bateau contribuent au décès prématuré de 250 000 personnes annuellement », souligne le journaliste Piller, avant de préciser que Wellcome n’a pas investi directement dans Varo Energy, mais plutôt dans un fonds de placement étranger, #Carlyle_International_Energy_Partners, basé aux #îles_Caïmans, lequel fonds détient une participation dans Varo Energy.

    En parfaite contradiction
    À l’instar de maintes autres riches entreprises, les fondations philanthropiques se tournent donc couramment vers des paradis fiscaux dans le but de maximiser les rendements de leurs investissements, puisque notamment elles y paieront beaucoup moins d’impôts que dans leur pays d’origine, voire pas du tout, et parce que les réglementations y sont plus souples et leur permettent d’économiser d’importants frais d’administration.

    « Bien que les investissements dans les paradis fiscaux puissent être légaux, ils sont controversés, en partie parce que les activités de ces fonds sont toujours tenues secrètes », fait remarquer Piller avant d’ajouter que « ce type d’investissements diminue, voire nie les nobles missions sociales, éducatives et de soutien à la recherche affichées par ces fondations qui subventionnent la science ».

    Cette façon de faire fructifier leur capital est même parfois en parfaite contradiction avec leur mission philanthropique, comme l’illustre l’exemple de Wellcome, qui subventionne nombre d’études en sciences de l’environnement dans le cadre de son engagement à rendre « les villes plus saines et environnementalement durables », comme elle le souligne sur son site officiel, et ce, alors qu’une partie des 1,2 milliard de dollars que la fondation a donnés annuellement à des chercheurs ces dernières années provenait d’investissements dans des compagnies qui participent aux problèmes mêmes que sa mission philanthropique vise à résoudre.

    Plusieurs voix s’élèvent pour critiquer cette pratique. L’une d’elles souligne le fait qu’en investissant dans les paradis fiscaux, ces fondations qui bénéficient d’une réputation exceptionnelle de par leur mission sociale contribuent à légitimer des tactiques financières qui sont utilisées pour contourner ou enfreindre la loi par des investisseurs soucieux d’éviter de payer des impôts, ou par des criminels cherchant à cacher des profits gagnés illégalement.

    Une autre voix fait valoir que de telles pratiques privent les gouvernements de revenus qui pourraient être consacrés à « des services publics et qu’elles transfèrent le fardeau fiscal des compagnies et des plus riches vers la classe moyenne ».

    Pour le bien commun ?
    Par le passé, de nombreuses organisations philanthropiques voyaient ces moyens d’échapper à l’impôt comme honteux. Plus maintenant. Aux États-Unis, la plupart des « fondations considèrent que minimiser les impôts qu’elles doivent payer est une nécessité » pour respecter « leur obligation d’enrichir leur fonds de dotation ».

    « Ces fondations ne doivent-elles pas être plus que des compagnies d’investissements privées qui utilisent leurs surplus pour le bien commun ? » s’insurge Dana Bezerra, une avocate new-yorkaise spécialisée dans l’#investissement_éthique, dans la revue Science.

    « La logique des gestionnaires de ces fondations est purement économique et ne vise qu’à maximiser les profits. Ils vont là — notamment dans les paradis fiscaux — où les intérêts générés sont plus élevés, et que les impôts et les frais administratifs, plus bas qu’ailleurs. […] Ils ont une mentalité d’optimisation qui ne tient pas compte de ce que veut dire la philanthropie éthique. Dans cet article, on découvre qu’être philanthrope n’est pas synonyme d’éthique et que les fondations qui se disent philanthropes contredisent ainsi leur finalité », fait remarquer Yves Gingras.

    Ce sociologue des sciences à l’UQAM rappelle que les fondations philanthropiques ont déjà des avantages fiscaux au Québec et ailleurs, et qu’elles « subventionnent des recherches scientifiques avec de l’argent qu’elles ont gagné en ne payant pas de taxes et en allant faire fructifier leurs avoirs dans des paradis fiscaux, ce qui veut donc dire que les contribuables ont payé une partie de leur soi-disant philanthropie ».

    Il souligne également que compte tenu du déclin des investissements gouvernementaux en recherche, les chercheurs dépendent de plus en plus de ces fondations.

    « Les #chercheurs doivent courir pour trouver de l’argent, et pour en avoir, ils ferment les yeux sur beaucoup de choses. Leur éthique devient de plus en plus élastique à mesure qu’ils ont plus de difficulté à obtenir des subventions », dit-il.

    Les sept fondations privées visées par l’enquête de « Science »
    #Bill_&_Melinda_Gates Foundation : 51,8 milliards $US de dotation, aucun investissement dans des paradis fiscaux ;
    #Wellcome_Trust : 29,3 milliards $US de dotation, 926 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #Howard_Hughes_Medical_Institute : 20,4 milliards $US de dotation, 891 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #Robert_Wood_Johnson Foundation : 10,8 milliards $US de dotation, plus de 3 milliards $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #William_and_Flora_Hewlett Foundation : 9,9 milliards $US de dotation, 168 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #David_and_Lucile_Packard Foundation : 7,9 milliards $US de dotation, 140 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #Gordon_and_Betty_Moore #Foundation : 6,9 milliards $US de dotation, 40 millions $US investis dans les paradis fiscaux.

    • Pour une université française ouverte sur le monde

      Le gouvernement a annoncé l’augmentation des droits d’inscription des étudiants extracommunautaires en les passant de 170€ à 2770 €/an pour le niveau Licence et de 243€ / 380€ à 3770 €/an pour les niveaux Master/Doctorat.

      Le Président de l’université de Poitiers et son équipe manifestent leur opposition à cette augmentation.

      Cette mesure est un obstacle majeur à la démocratisation et à l’internationalisation de l’accès à l’enseignement supérieur. Elle est en contradiction avec l’objectif national fixé de 500 000 étudiants en mobilité en France d’ici à 2027, contre 320 000 aujourd’hui. Elle est aussi orthogonale à la politique de l’Union Européenne s’appuyant sur l’éducation comme vecteur majeur d’inclusion et de citoyenneté, au-delà des frontières européennes, promue par ailleurs par le Président de la République française.

      Cette mesure se heurte au constat d’une France récemment redevenue attractive pour les étudiants internationaux. Ces derniers choisissent à 70% d’intégrer nos universités et non les autres établissements aux frais d’inscription élevés. Prendre le risque de réduire l’accès des étudiants internationaux à nos formations revient à négliger leur apport à la diversité culturelle de notre société et au développement économique de nos territoires.

      L’augmentation des droits est une mesure de sélection par l’argent contraire aux valeurs humanistes portées par l’Université. Elle est discriminatoire. Elle s’oppose profondément aux valeurs de l’université de Poitiers qui, riche de ses 17% d’étudiants internationaux, a fait de « l’université dans la Cité » sa signature.

      Le Président de l’université de Poitiers et son équipe demandent au gouvernement de reconsidérer cette mesure dans le sens d’un service public de l’enseignement supérieur, favorisant l’accueil équitable de tous les étudiants.

      Le Président et les vice-présidents de l’université de Poitiers

      http://www.univ-poitiers.fr/actualites/international/pour-une-universite-francaise-ouverte-sur-le-monde-1653268.kjsp
      #résistance #université_de_poitiers #Poitiers

    • Affichée en première page de l’UFR de Maths de Nancy :


      http://depmath-nancy.univ-lorraine.fr

      #Motion du département de Mathématiques de l’#Université_de_Lorraine

      Le département de mathématiques de la Faculté des Sciences de l’Université de #Lorraine, réuni en Assemblée Générale le 22 novembre 2018, s’oppose à l’augmentation annoncée des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers hors UE.

      Cette mesure se traduira par une diminution du nombre global d’étudiants étrangers hors UE venant suivre leurs études en France et en particulier à l’Université de Lorraine, ainsi que par la sélection sur des critères financiers de ceux qui pourront encore venir.

      Loin des objectifs affichés, c’est une baisse de la richesse et la diversité des étudiants accueillis qui se prépare. Certains secteurs professionnels ont besoin d’étudiants très qualifiés qui manqueraient cruellement demain si les mesures annoncées se concrétisaient.

      Le département affirme son attachement à une université ouverte et craint par ailleurs que cette mesure ne prépare une augmentation générale des frais d’inscription à l’université et la transition vers un modèle, qu’il rejette, de financement de l’enseignement supérieur par l’endettement privé.

      /Adoptée à l’unanimité./

    • Motion (à la demande de l’assemblée)

      Suite aux différentes informations circulant ces derniers jours au sujet d’une augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers non communautaires (Premier ministre, Cour des comptes...), la motion suivante a été adoptée :
      « La #CP-CNU s’inquiète du renforcement des inégalités sociales dans l’ESR et s’oppose à toute augmentation significative des droits d’inscriptions des étudiants »

      Adoptée à l’unanimité moins 2 refus de vote, 21 abstentions, 5 contre.

      CP-CNU = commission permanente du conseil national des universités.

      Information reçue par email.

    • Appel des associations de la Confédération des
      Jeunes Chercheurs

      Les associations membres de la Confédération des Jeunes Chercheurs, réunies en assemblée générale à
      Paris, se prononcent fermement contre le projet gouvernemental d’augmentation considérable des frais
      d’inscription en doctorat pour les étrangers extra-communautaires.
      Nous craignons qu’avec ce projet, le gouvernement s’engage dans une course sans fin à la hausse des frais
      d’inscription derrière les modèles britannique et américain, où la plupart des étudiant-es et doctorant-es
      s’endettent lourdement pour respectivement se former et travailler.
      Que cette hausse massive des frais d’inscription soit à ce stade limitée aux étranger-es non
      communautaires ne constitue qu’un élément aggravant. Les doctorant-es étranger-es sont déjà
      sélectionné-es par l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel ils ou elles souhaitent s’inscrire,
      par l’employeur qui souhaite les recruter, par les services leur délivrant des visas, et payent un nombre
      conséquent de taxes et frais de dossiers pour venir travailler en France. L’argument de l’attractivité
      internationale de l’enseignement supérieur français est fallacieux. Des pays ayant mis en place ce type de
      barrière financière ont connu dans les années suivantes une baisse importante du nombre de leurs
      étudiants et étudiantes internationales. Cet argument camoufle mal la volonté d’éviction des jeunes
      chercheur-es, étudiants, et étudiantes internationales venant de pays en développement, en particulier
      des pays francophones du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Appliquer des frais d’inscription dix fois
      supérieurs aux étrangers extracommunautaires revient en effet à réserver l’accès à la formation à la
      recherche aux plus fortuné-es en provenance de ces pays, hormis quelques rares élu-es à qui sera
      attribué une “aide sociale” stigmatisante. Les doctorant-es étranger-es faisant le choix de venir se former
      par la recherche en France ne sont pas un coût pour notre pays, ils et elles apportent beaucoup à sa
      recherche et à son économie. Penser qu’ils et elles ne font le choix de la France que par calcul financier
      est méprisant à leur égard et infamant pour la recherche française.
      La Confédération des Jeunes Chercheurs appelle l’ensemble des jeunes chercheur-es de France à
      rejoindre les différentes mobilisations initiées contre ce projet. Nous mettons à disposition des jeunes
      chercheur-es élu-es dans les conseils de laboratoire, d’école doctorale, d’organisme de recherche, de
      composante universitaire ou de conseils centraux d’établissements d’enseignement supérieur, des
      propositions de motion à déposer dans ces différentes instances, afin de rendre visible le rejet de ce
      projet par la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous appelons également
      l’ensemble des associations ou collectifs formels ou informels de jeunes chercheur-es de France
      souhaitant se mobiliser contre cette mesure, à entrer en contact avec la confédération afin de nous
      coordonner. Nous mettrons nos outils et notre structure à disposition de tous les collectifs de jeunes
      chercheur-es souhaitant converger dans cette mobilisation.

      https://cjc.jeunes-chercheurs.org/positions/appel_cjc_25112018.pdf

    • Contre l’augmentation sans concertation des frais d’inscription annuels pour les étudiants étrangers

      Prés de 450 universitaires réclament « le retrait immédiat » de l’augmentation annoncée des frais d’inscription pour les étudiants étrangers. Cette mesure étant jugée « indigne de notre Institution et de ses valeurs d’accès indiscriminé au savoir, quel que soit l’âge, le sexe, la religion, la nationalité et le niveau de richesse économique. »

      Nous, enseignants chercheurs à l’Université, titulaires et contractuels, nous opposons fermement à l’augmentation des frais d’inscription annuels pour les étudiants étrangers hors Union européenne à compter de la rentrée universitaire de 2019.

      Nous demandons le retrait immédiat de cette mesure, annoncée par le Premier ministre le 19 novembre dernier, lors des rencontres universitaires de la francophonie. Le retrait s’impose dès lors qu’il ne s’agit pas d’une simple annonce mais bien d’une décision actée, comme le présente sans aucune ambiguïté la page d’accueil bien vite actualisée du site « Etudes en France ».

      Par cette « décision », le Premier ministre entend soumettre les étudiants « extra-européens » (soit les étudiants étrangers hors UE et accords de partenariat entre établissements) au paiement de frais d’inscription considérablement plus élevés que ceux payés par les étudiants français et européens. Ainsi, il est prévu qu’à compter de la rentrée 2019, les étudiants étrangers qui s’inscrivent pour la première fois dans un cycle supérieur de formation à l’université en France devront acquitter des frais d’inscription annuels d’un montant de 2 770 euros en licence et de 3 770 euros en master et en doctorat. Cela revient donc pour une licence en trois ans à des frais d’inscription de 6 810 euros (sans compter un éventuel redoublement, qui ferait monter les frais à 9 080 euros pour une licence en quatre ans). Pour deux années de master (M1 et M2) les frais seraient d’un montant de 7 540 euros. Pour le doctorat quant à lui, soit trois ans au minimum (ce qui ne vaut pas pour le droit par exemple, où les thèses les plus courtes et financées durent très rarement moins de quatre ans), les frais d’inscription atteindraient 11 310 euros.

      Cette annonce, il faut le souligner, entraine une violation du préambule de la constitution du 27 octobre 1946, dont l’alinéa 13 est des plus clairs : « La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat ». Elle est également contraire aux articles 2 et 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont nous fêterons les 70 ans ce 10 décembre, qui garantissent que l’accès à l’enseignement supérieur est reconnu à « toute personne » sans discrimination notamment fondée sur « la fortune » en fonction de ses « mérites ».

      La communauté des enseignants chercheurs s’interroge et s’inquiète. D’abord, la mesure servirait une « stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux » s’intégrant dans un plan intitulé « Bienvenue en France ». Cette attractivité passerait par un meilleur accueil des étudiants étrangers (il est vrai qu’en l’état il est tout à fait insatisfaisant), qui impliquerait d’avoir plus d’argent à l’université et donc de faire peser sur les étudiants eux mêmes, parce qu’ils ne sont pas européens, les frais engendrés par cette amélioration. Or, il est pour le moins paradoxal de présenter comme une mesure « d’accueil en France » une telle augmentation des frais d’inscription annuels, dont on sait pertinemment qu’elle conduira à exclure les étudiants étrangers les plus précaires, que le gouvernement ne veut manifestement plus voir dans nos universités françaises. La mesure sert, au contraire, en dépit des efforts de communication du gouvernement, une politique de fermeture de la France à l’égard des étudiants étrangers n’ayant pas les moyens d’acquitter de tels frais, soit à l’égard des étudiants les plus pauvres. Cette politique, qui instaure un accès privilégié à l’université aux étudiants étrangers les plus riches, est contraire aux valeurs historiques d’universalité, d’ouverture au monde et de diversité culturelle, chères à l’université française. L’accès au savoir ne saurait être conditionné à la richesse, d’où que l’on vienne.

      Ensuite, l’étendue de l’« augmentation » et les modalités ayant permis de retenir un tel niveau de frais d’inscription annuels interrogent. Parler d’augmentation des frais d’inscription annuels est un euphémisme. On passe d’une somme de 170 euros annuels pour une année de Licence à une somme plus de 13 fois supérieure à ce montant. De la même manière pour l’inscription en Master et en doctorat, il ne saurait non plus s’agir d’une simple augmentation. Il importe de bien comprendre la portée de la décision annoncée : il s’agit d’un changement de paradigme qui ne dit pas son nom et qui pourrait – suite logique des choses – être étendu à l’ensemble des étudiants, y compris les étudiants français. Ce changement fait passer l’université française à l’ère de l’accès fondé sur un critère économique, modèle qui lui est par essence étranger. En outre, nous nous interrogeons sur les montants retenus. En quoi le fait d’augmenter une inscription en licence de 2100 euros par an pour un étudiant étranger lui permettra-t-il de facto, de bénéficier d’un meilleur accueil et d’une meilleure prise en charge ? Cet argent sera-t-il affecté directement à cet accueil et par quel mécanisme ? Pourquoi ces sommes ont-elles été retenues et pas d’autres, moins importantes ou, à l’inverse, plus importantes ? Sur quels éléments s’est-on basé pour faire ce savant calcul ?

      Enfin, la procédure d’adoption d’une telle mesure nous paraît critiquable. Si les enseignants chercheurs étaient consultés, ils pourraient témoigner de l’extraordinaire richesse intellectuelle, scientifique, culturelle et humaine que la présence d’étudiants « extra-européens » représente dans leurs salles de classe et leurs amphithéâtres. Ils pourraient exprimer également leur rejet d’un modèle d’enseignement qui laisse de côté l’étranger démuni, sous couvert de rationalisation budgétaire. Tel n’est pas le modèle de l’Université que ces enseignants chercheurs avaient à l’esprit lorsqu’ils/elles ont embrassé la carrière et tel est pourtant le tournant que cette mesure non-concertée et imposée de manière unilatérale souhaite faire prendre à la recherche et à l’enseignement supérieurs en France.

      Pour toutes ces raisons, nous exigeons que le gouvernement abandonne cette mesure, indigne de notre Institution et de ses valeurs d’accès indiscriminé au savoir, quel que soit l’âge, le sexe, la religion, la nationalité et le niveau de richesse économique.

      Premiers signataires :

      Olga Mamoudy, PR, Université Polytechnique des Hauts de France ; Hélène Tigroudja, PR, Aix-Marseille Université ; Marie-Laure Basilien-Gainche, PR, Université Jean Moulin Lyon 3 ; Mélanie Jaoul, MCF, Université de Montpellier ; Serge Slama, PR, Université Grenoble Alpes, CESICE ; Véronique Champeil-Desplats, PR, Université Paris-Nanterre.

      PR : professeur,

      MCF : maître·sse de conférences

      HDR : habilité·e à diriger des recherches

      ATER : attaché·e temporaire d’enseignement et de recherches

      EC : enseignant·e chercheur/ chercheuse

      DR : directrice/directeur de recherches

      Post-doc : post doctorat

      Chargé·e de TD : chargé·e de travaux dirigés

      Universitaires ayant déjà signé :

      Abdel Rahman Dakak, Doctorant, INSA Lyon

      Achraf Rahmouni, Doctorant, Université Lyon 1

      Adam Hassan, Docteur, EC Rouen

      Adam Wilson, MCF, LEA, Université de Lorraine

      Adélaïde Lerebours, PR, Université de Portsmouth

      Adeline Crépieux, MCF HDR, Université Aix Marseille

      Adnene Belfodil, Doctorant, INSA, Lyon

      Adou Wilfried, Doctorant, Université Aix Marseille

      Adrien Bailly, Doctorant contractuel, Université de Loraine

      Adrien Fauve, Docteur, Université Paris Sud

      Adrien Foulatier, ATER, Université de Paris-Nanterre

      Adrien Frenay, EC, Université de Paris-Nanterre

      Affef Ben Mansour, chercheure associée, Université de Paris-Nanterre

      Afroditi Marketou, Doctorante, Université de Toulouse

      Alain Deville, Pr Em, Marseille

      Alain Mille, EC, Université Lyon 1

      Alain Trouve, MCF HDR, Université de Reims

      Albena Tcholakova, MCF, Université de Lorraine

      Alexandre Billon, MCF, Université de Lille

      Alexandre Blansché, MCF, Université de Lorraine

      Alexandre Borell, MCF, Université Paris-Est Créteil

      Alexandre Ciaudo, PR, Université de Bourgogne-Franche-Comté

      Alexandre Gauron, Doctorant, Tours

      Alexandre Moine, PR, université de Bourgogne-Franche Comté

      Alexandre Viala, PR, Université de Montpellier

      Alexandre Zabalza, MCF, Université Bordeaux

      Alexandre Zimmer, MCF, Université de Bourgogne

      Alexis Blanchet, MCF, Université Paris 3

      Alexis Cukier, MCF, Université de Poitiers

      Alexis Marie, PR., Université Reims Champagne-Ardenne

      Alexis Nuselovici, PR, Aix Marseille Université

      Alexis Sierra, MCF, Université de Cergy Pontoise

      Alexis Simons, ATER, Université de Lorraine

      Aliaa Chibi, Doctorante, Université Paris 11

      Alice Franck, MCF, Université Paris 1

      Alice Latouche, Doctorante contractuelle, Poitiers

      Alice Vintenon, MCF, Université Bordeaux Montaigne

      Aline Rivera Maldonado, Ancienne ATER, Université Paris-Nanterre

      Aliocha Imhoff, ATER, Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne

      Alix Loubeyre, Vacataire, Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne

      Amadou Diallo, Doctorant, Université Paris 11

      Amandine Spire, MCF, Université Paris Diderot

      Anaïs Auger, ATER, Université d’Angers

      Anna Neyrat, MCF, Université Montpellier III

      Anne Bonzon, MCF, université Paris 8

      Anne Jennequin, MCF, Université d’Artois

      Anne Millet-Devalle, PR, Directrice du Laboratoire de droit international et européen, Université Côte d’Azur.

      Anne Verjus, Directrice de recherche au CNRS, Science politique

      Anne-Laure Chaumette, MCF HDR, Université Paris Nanterre

      Anne-Laure Girard, PR, Université de Poitiers

      Anne-Marie Thévenot-Werner, MCF, Université Paris 2 Panthéon-Assas

      Anne-Sophie Denolle, MCF, Université de Nîmes.

      Annick Madek, MCF, Université de Bretagne Occidentale

      Antoine Bonnet, PR, Université La Rochelle

      Antoine Claeys, PR, Vice-Doyen, Université de Poitiers

      Antoine Jamet, Doctorant, ATER, Paris 11

      Ariane Gailliard, MCF, Université de Nanterre

      Armand Desprairies, ATER, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

      Armelle Enders, PR, Histoire Paris 8

      Arnaud Casado, MCF Paris 1, Panthéon-Sorbonne

      Arnaud le Pillouer, PR, Université Paris-Nanterre

      Arthur Molines, Doctorant Paris 1, ancien ATER

      Astrid Von Busekist, PR, Science Po

      Aude Farinetti, MCF, Université de Sceaux

      Audrey Adkin, MCF, USVQ

      Aurélie Tardieu, MCF, Université de Caen-Normandie

      Aurélien Camus, MCF, Université Paris Nanterre

      Aurore Gaillet, PR, Université Toulouse 1 Capitole

      Baptiste Delmas, doctorant en droit, Université de Bordeaux

      Baptiste Nicaud, MCF, Université de Limoges

      Barbara Schmidt, EC, Anglais, Université de Loraine

      Bastien Pereira Besteiro, enseignant vacataire, Université Lyon 2

      Béatrice Thullier, PR, Université Paris Nanterre

      Bénédicte Fischer, MCF, Université Grenoble Alpes

      Bénédicte Michalon, CNRS, Laboratoire Passages, Bordeaux

      Benoît Blottin, MCF, Université Paris Sud

      Benoît Darties, MCF, Université de Montpellier

      Bojana Stojanova, MCF contractuelle Ostrava University, ex-doctorante à Université de Montpellier

      Bruce Bégout, MCF HDR, Université Bordeaux-Montaigne SPH

      Bruno Cabanes, PR, Donald and Mary Dunn Chair, Ohio State University

      Camille Larue, Chargée de recherche CNRS, Université Toulouse

      Carine Boiteau, MCF, Université Descartes

      Carine Laurent-Boutrot, MCF, Université d’Orléans

      Carolina Cerda-Guzman, MCF, Université Montpellier 3

      Caroline Lantero, MCF, Université Clermont Auvergne

      Catherine Gauthier, MCF HDR, Université de Bordeaux

      Catherine Langle, MCF, Université Grenoble Alpes

      Catherine Mazauric PR Littérature, Aix Marseille Université

      Catherine Roudé, Docteur en Histoire du cinéma et de l’audiovisuel,

      Université Paris 1 Catherine-Amélie Chassin, MCF HDR, Université de Caen

      Cathie-Sophie Pinat, MCF, Université Lumière Lyon 2

      Cécile Bazart, MCF, Université de Montpellier

      Cécile Ferrari, PR, Université Paris Diderot

      Cécile Jebeili, MCF, Université de Toulouse

      Céline Bergeon, MCF, Université de Poitiers

      Céline Jouin, MCF, Université de Caen

      Charles Bonn, Prof émérite, Université Lyon 2

      Charles Boubel, MCF, Université de Strasbourg

      Charles-André Dubreuil, PR, l’Université Clermont Auvergne

      Charles-Edouard Senac, PR, Université de Bordeaux

      Charlotte Bouteille-Meister, MCF Université Paris Nanterre

      Charlotte Girard, MCF, Université Paris-Nanterre

      Cheikh Kalidou Ndaw, doctorant, ATER, Paris 11

      Cherif Zahar, MCF, Université Paris 8

      Choukri HMED, MCF, Université de Recherche Paris Sciences et Lettres PSL

      Cristina Del Biaggio, MCF, Université Grenoble Alpes.

      Christine Bertrand, MCF, Université Clermont Auvergne

      Christine Detrez, PR, ENS de Lyon

      Christine Lebel, MCF HDR, Université de Franche-Comté

      Christine Marcandier. PR, Aix- Marseille Université

      Christophe Le Digol, MCF, Université Paris Nanterre

      Christophe Maubernard, MCF HDR, Université de Montpellier

      Chrystelle Gazeau, MCF, Université Lyon 3

      Claire Lévy-Vroelant, PR, Université de Paris 8-Saint-Denis

      Claire Vial, PR, Université de Montpellier

      Clara Delmas, doctorante Lyon 2 et ATER Paris 5

      Claude Danthony, MCF, ÉNS de Lyon

      Clémence Ledoux, MCF, Université de Nantes

      Clément Benelbaz, MCF, Université Savoie Mont Blanc, Chambéry

      Cyrille Hanappe, MCF, École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville

      Damien Cardinal, PR, UPMC, Paris 6

      Daniel Bert, MCF, Université de Lille

      Daniel Rodrigues,Vaulx-en-velin

      David Fonseca, MCF, Université d’Evry

      David Szymczak, PR, Sciences Po Bordeaux

      Delphine Burriez, MCF, Université Paris 2 Panthéon Assas

      Delphine Espagno, MCF, Sience Po Toulouse

      Delphine Lacombe, Chargée de recherche chez CNRS, URMIS, Paris

      Delphine Tharaud, MCF, Université de Limoges

      Denis Jouve, PR, Université Paris 8

      Denise Detragiache, MCF honoraire

      Despina Sinou, MCF, Université Paris 13 - Sorbonne Paris Cité

      Dimitri Houtcieff, PR, Université d’Evry

      Dominique Barbe, doctorante contractuelle, ENS Lyon

      Dominique Hiébel, PR, Université Paris 13

      Dubravka Saulan, enseignante contractuelle, Université de Bourgogne

      Elda Nasho Ah-Pine, Docteure, chercheure associée à Science Po Grenoble et Université Clermont Auvergne

      Eléonore Gigon, MCF, Université de Loraine

      Elizabeth Mullen, MCF, Université de Bretagne Occidentale, Brest

      Elisabeth Ronzier, MCF, Université du Havre

      Elisabeth Rousseau, MCF, Université de Rouen

      Elise Daniel, DR, chercheur, Ecole normale supérieur

      Elise Herting, doctorante, Université Paris Nanterre

      Élise Marrou, MCF, Sorbonne Université

      Elise Untermaier-Kerleo, MCF, Université Jean Moulin Lyon 3

      Elsa Bourdier, doctorante, Université Paris Nanterre

      Elsa Dorlin, PR, Université Paris 8

      Emanuele Coccia, MCF, EHESS

      Emilie Marcovici, MCF, Université Jean Moulin Lyon 3

      Emmanuel Netter, MCF HDR, Université d’Avignon

      Emmanuel Dockès, PR, Université Paris-Nanterre

      Emmanuelle Nef, Doctorante contractuelle chargée d’enseignement, Paris 11

      Emmanuelle Saulnier-Cassia, PR, UVSQ Paris-Saclay

      Éric Carpano, PR, Université Jean Moulin Lyon 3

      Éric Hertzler, Enseignant, Université Paris Est Créteil

      Éric Millard, PR, Université Paris-Nanterre

      Éric Sales, MCF, Université de Montpellier

      Étienne Candel, PR, Université Jean Moulin Lyon 3

      Eve Saint-Germes, MCF, Université Côte d’Azur

      Evelyne Lagrange, PR, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

      Fabien Archambault, MCF, Université de Limoges

      Fabien Guillot, MCF, Université de Caen

      Fabien Romey, ATER, Université Toulouse 1 Capitole

      Fanny Rogue, MCF, Université de Caen

      Fanny Tarlet, PR, Université de Montpellier

      Fanny Vasseur-Lambry, MCF HDR, Université de Douai

      Farah Safi, PR, université Clermont Auvergne

      Florence Johsua, MCF, Université Paris Nanterre

      Florence Maraninchi, PR, Université de Grenoble

      Florent Tétard, EC, Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité IUT St Denis

      Fouzi Rherrousse, DR de l’université Paris 13, PR, université d’Oujda, Maroc

      Francesca Manzari, MCF, Aix- Marseille Université

      Francisco Martucci, PR Université Paris II

      Franck Latty, PR, Université Paris Nanterre

      Franck Marmoz, Doyen honoraire de la Faculté de droit, Université Lyon 3

      François Brenet, PR, Université de Poitiers

      François Cafarelli, MCF, Université de La Réunion

      François Calori, MCF, Université Rennes 1

      François Julien-Laferrière, PR émérite, Université de Sceaux

      François-Vivien Guiot, MCF, Toulouse 1 Capitole

      François-Xavier Nérard, MCF, Paris 1, Panthéon-Sorbonne

      Fred Nzaou, Vacataire, Université de Nîmes

      Frédéric Neyrat Professeur de

      sociologie Université de Rouen

      Frédéric Sawicki, PR, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne

      Frédérique Coulée, PR, Université Paris 11

      Frédérique Ildefonse, CNRS/ ENS, UMR 8230

      Frederique Matonti, PR, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

      Frédérique Rueda, PR, Université de Bordeaux

      Gaëlle Debeaux, MCF, Rennes 2

      Geneviève Cortes, PR, Université Paul Valéry - Montpellier III

      Gérald Naro, PR, Université de Montpellier

      Géraldine Bozec, MCF, Université de Nice Sophia Antipolis

      Géraldine Chavrier, PR, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

      Germain Boissonnet, Doctorant, Université de La Rochelle

      Gérôme Truc, CR CNRS, Institut des sciences sociales du politique

      Gwladys Bernard, MCF, Université Paris 8

      Goulven Boudic, MCF, Science po Nantes

      Guillaume Beaussonie, PR, Université Toulouse 1 Capitole

      Guillaume Conraud, ATER Université Paris-Est Marne-La-Vallée

      Guillaume Landais, contractuel, Université des Antilles

      Guillaume le Blanc, PR, Université Paris Diderot

      Guillaume Protière, MCF HDR, Université Lyon 2

      Guillaume Sacriste, MCF, Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)

      Guillaume Sibertin-Blanc, PR, Université Paris 8

      Guillaume Zambrano, MCF, Université de Nîmes

      Guy Bucumi, Docteur en droit, Post doc, Université Paris Sud

      Hamedi Camara, Doctorant, Chargé de TD, Paris 11

      Hélène Bernard, PSY Education Nationale

      Hélène Bertheleu, MCF, Université de Tours

      Hélène Duffuler-Vialle, MCF, Université d’Artois

      Hélène Hurpy, MCF, Université de Toulon

      Helene Thomas, PU science politique, Université Aix-Marseille

      Hélène Tigroudja, PR, Université Aix-Marseille

      Hervé Bismuth, MCF, Université de Dijon

      Hervé FLOCH, PRAG, Université de Bretagne Occidentale

      Hicham Rassafi-Guibal, DR qualifié, Université de la Sarre

      Igor Babou, PR, l’université Paris Diderot

      Isabelle Boucobza, PR, Université Paris-Nanterre

      Isabelle Fernandez, MCF, Université Clermont Auvergne

      Isabelle This Saint Jean, MCF, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

      Isabelle Tosi, MCF, Université de Montpellier

      Ismaël Omarjee, MCF, Université Paris Nanterre

      Jacques de la Porte, Orsay, Doctorant, ATER, Paris 11

      Jean Dhommeaux, PR émérite, Université Rennes 1

      Jean Matringe, PR, Université Paris I, Panthéon-Sorbonne

      Jean-Baptiste Joinet, PR, Université Jean Moulin Lyon 3

      Jean-Baptiste Thierry, MCF, Université de Lorraine

      Jean-Christophe Goddard, PR, Université de Toulouse Jean Jaurès

      Jean-Christophe Poully, MCF, Unicaen

      Jean-Claude Monod, directeur de recherche au CNRS

      Jean-Claude Saut, PR Emérite, Université Paris-Sud

      Jean-Louis Fabiani, Directeur d’études retraité, EHESS Paris

      Jean-Louis Fournel, PR, Université Paris 8

      Jean-Loup Amselle, Directeur d’études, EHESS

      Jean-Manuel Larralde, PR, Université de Caen

      Jean-Marc Serme, MCF, UBO Brest

      Jean-Philippe Tricoit-Lesquin, MCF HDR, Université de Lille

      Jean-Pierre Dubois, PR, Université de Paris-Sud

      Jean-Pierre Massias, PR, UPPA

      Jean-Vincent Holeindre, PR, Université Paris 2

      Jérémie Nollet, MCF, Sciences Po Toulouse

      Jérôme Bossan, MCF, Université de Poitiers

      Joël Andriantsimbazovina, PR, Université de Toulouse

      Joel Cabalion, MCF Sociologie anthropologie Université de Tours

      John Mullen, PR, Université de Rouen

      Joseph Dato, MCF associé, Université Grenoble Alpes

      Judith Revel, PR, Université Paris Nanterre.

      Julia Schmitz, MCF, Université Toulouse Capitole

      Julie Alix, PR, Université de Lille

      Julie Arroyo, MCF, Université

      Grenoble Alpes

      Julie Cardon, Doctorante, Université Polytechnique des Hauts de France

      Julien Ancelin, docteur, Université de Bordeaux

      Julien Bonnet, PR, Université de Montpellier

      Julien Cazala, PR, Université Paris 13

      Julien Léonard, MCF, Université de Lorraine

      Kantuta Quiros, MCF associée, École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes

      Karine Abderemane, MCF, Université de Tours

      Karine Parrot, PR, Université de Cergy

      Katarzyna Blay-Grabarczyk, MCF, Université de Montpellier

      Klaus-Gerd Giesen, PR, Université Clermont Auvergne

      Laetitia Guilloud Colliat, PR, Université Grenoble Alpes

      Laurence Dubin, PR, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

      Laurence Moulinier Brogi, PR, Université Lyon 2

      Laurent Cesari, PR, Université d’Artois

      Laurent Duvernet, MCF, Université Paris Nanterre

      Laurent Fonbaustier, PR, Paris 11

      Laurent Gardin, MCF, Université Polytechnique des Hauts de France

      Lionel Andreu, PR, Université de Poitiers

      Lionel Zevounou, MCF, Université Paris Nanterre

      Liora Israël, MCF, EHESS (Paris).

      Lola Isidro, MCF, Université De Lorraine

      Lorenzo Barrault-Stella, chercheur au CNRS

      Louis Imbert, doctorant et enseignant vacataire à Sciences Po Paris

      Luc Foisneau, directeur de recherche au CNRS, directeur de la mention Etudes politiques de l’EHESS

      Luca Nobile, MCF, Université de Bourgogne et Franche Comté

      Lucas Bento de Carvalho, PR, Université de Montpellier

      Lucie Sponchiado, MCF, Université Paris Est Créteil

      Lucie Taïeb, MCF, UBO

      Ludovic Hennebel, PR, Université Aix-Marseille

      Ludovic Pailler, MCF, Université Jean Moulin Lyon 3

      Ludovic Vigneron, MCF, Université Polytechnique des Hauts de France

      Magali Bessone, PR, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

      Magalie Flores-Lonjou, MCF HDR, Université de La Rochelle

      Manon Altwegg-Boussac, PR, UPEC

      Margaux Verove, Doctorante, Unicaen

      Maria Fartunova, MCF, Université de Lorraine

      Mariangela Albano, doctorante Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3

      Marie Rota, MCF, Université de Lorraine

      Marie-Alix Poul, PR, Université de Montpellier

      Marie-Anne Vanneaux, MCF, Université d’Artois

      Marie-Charlotte Remy-Macaud, doctorante, Université de Bordeaux

      Marie-Emilie Voge, MCF, Université Lille 1

      Marie-Hélène Delavaud-Roux MCF, UBO, Brest

      Marie-Hélène Gauthier, MCF HDR, Université de Picardie Jules Verne

      Marie-Joëlle Redor-Fichot, PR, Université de Caen

      Marie-José Durand-Richard, MCF, Université Paris 8 Vincennes

      Marie-Laure Basilien-Gainche, PR, Université Jean Moulin Lyon 3

      Marie-Pierre Chopin, PR, Collège des Sciences de l’homme, Université de Bordeaux

      Marie-Pierre Dausse MCF, université de Paris 8

      Marie-Pierre Lefeuvre, PR, Université de Tours

      Marija Stojanova, doctorante contractuelle et ACE, ENS Lyon

      Marina Eudes, MCF HDR, Université Paris Nanterre

      Marina Seretti, MCF, Université de Bordeaux

      Mario Prost, PR, Manchester University

      Marion Attia, Doctorante, Université de Nanterre

      Marion Blondel, chargé de recherche, CNRS Paris

      Marion Dupuis, Ingénieure d’études, EHESS

      Marion Lacaze, MCF, Université de Bordeaux

      Marion Larché, Doctorante, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

      Marion Tissier, MCF, IUT Bordeaux

      Marjolaine Roccati, MCF, Université de Nanterre

      Marjolaine Unter Ecker, Doctorante contractuelle, Univ Aix Marseille

      Marjorie Beulay, MCF Université Picardie Jules Verne, Amiens

      Martina Avanza, senior lecturer en

      sociologie politique, Université de Lausanne

      Martine Boudet, PR, Académie de Toulouse

      Martine Kaluszynski.Directrice de recherches au Cnrs (Grenoble)

      Mary Picone, MCF, EHESS

      Maryse Bresson, PR, sociologie, USVQ

      Mathias Amilhat, MCF en droit public, Université de Lille

      Mathias Forteau, PR, Université Paris Nanterre

      Mathias Latina, PR, Université de de Nice Sophia Antipolis

      Mathias Millet, PR, sociologie, Université de Tours

      Mathieu Brunet, MCF, Université Aix-Marseille

      Mathieu Carpentier, PR, Université Toulouse 1 Capitole

      Mathieu Touzeil-Divina, PR, Université Toulouse Capitole

      Mathilde Julla-Marcy, ATER, Université de Nanterre

      Matthieu Caron, MCF, Université Polytechnique des Hauts de France

      Matthieu Renault, MCF, Université de Grenoble

      Mehdi Mezaguer, MCF, Université Côte d’azur

      Mélanie Dupéré, EC, La Réunion,

      Melanie Guenais, MCF, Univ Paris Sud

      Mélanie Jaoul, MCF, Université de Montpellier

      Menka Stojanova, ex-doctorante à Université de Claude Bernard Lyon 1

      Michel Fichant, professeur émérite, Sorbonne Université

      Mikaël Benillouche, MCF HDR, Université d’Amiens

      Mostafa Sabri, postdoc à Paris-Sud

      Mustapha Afroukh, MCF Université de Montpellier

      Naomi Yamaguchi, MCF, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3

      Natacha Coquery, PR, Université Lyon 2

      Nicolas Balas, MCF, Université de Montpellier

      Nicolas Bridiau, MCF, Université de la Rochelle

      Nicolas Bué, PR, Université d’Artois

      Nicolas Desrumaux , Chargé d’enseignement, Université de Lille

      Nicolas Kada, PR, Université Grenoble 2

      Nicole Abravanel, Chercheurs associée, Université de Picardie Jules Verne

      Ninon Grangé, MCF HDR, Université Paris 8

      Noé de Rancourt, ATER, Université Paris Diderot

      Olga Bronnikova, EC, Université Grenoble Alpes

      Olga Mamoudy, PR, Université Polytechnique des Hauts de France

      Olivier Clochard, CNRS, Laboratoire Migriner, Poitiers

      Olivier Dagnelie, MCF, Unicaen

      Olivier de Frouville, PR, Université Paris 2, Panthéon-Assas

      Olivier Devillers, DR, INRIA

      Olivier Le Bot, PR, Université d’Aix-Marseille

      Olivier Negrin, PR, Université Aix-Marseille

      Orazio Irrera, MCF philosophie, Université Paris 8

      Pascale Bouruet-Aubertot, PR, Université Pierre et Marie Curie Paris 6

      Patrice Vermeren, PR émérite, Université Paris 8

      Patricia Rrapi, MCF, Université Paris-Nanterre

      Patrick Charlot, PR, Université de Bourgogne

      Patrick Lang, MCF, Université de Nantes

      Patrick Weil, DR CNRS, Université Paris 1

      Paul Schor, MCF, Université Paris Diderot

      Pauline Folcher, MCF, Université de Montpellier

      Pauline Gervier, MCF, Université de Bordeaux

      Pauline Trouillard, Doctorante, Paris 2 Panthéon, Assas

      Pedro Lippmann, Doctorant contractuel, Université de Rennes 1

      Perrine Simon-Nahum, Directrice de recherches au CNRS, PR, ENS

      Philippe Billet, PR, Université Jean Moulin - Lyon 3

      Philippe Cossalter, PR, Universität des Saarlandes

      Philippe Guez, PR, Université Paris Nanterre

      Philippe Lagrande, PR, Doyen honoraire, Université de Poitiers

      Philippe Vervaecke, MCF, Université de Lille

      Pierre Bodeau-Livinec, PR, Université Paris Nanterre

      Pierre Bouopda, MCF, Université Polytechnique des Hauts de France

      Pierre Chantelot, Secrétaire national

      SNESUP-FSU

      Pierre Crétois, MCF, UBM

      Pierre Durand, Doctorant, Université Paris II, Panthéon-Assas

      Pierre Yger, Chercheur associé, INSERM, Paris

      Pierre-François Laval, PR, Université d’Orléans

      Rafaelle Maison, PR, Université Paris Sud

      Rainer Stiele, post-doc, Université de Claude Bernard Lyon 1

      Raphaël Brett, MCF, Université Paris Sud

      Raphaël Ehrsam, MCF, Sorbonne Université

      Raphaël Maurel, Doctorant, Université de Clermont-Auvergne

      Raphaël Savelli, Doctorant, Université de La Rochelle

      Rémi Augustyniak-Berzin, Chargé de cours - vacataire, Université Paris I Panthéon-Sorbonne

      Rémy Prouvèze, MCF, Université Paul Valéry Montpellier III

      Richard Baron, MCF, IAE de Saint- Etienne

      Robin Medard Inghilterra, ATER, Université de Nanterre

      Romélien Colavitti, MCF HDR, Université Polytechnique Hauts-de-France

      Sabine Lavorel, MCF HDR, Université Grenoble Alpes

      Saïda El Boudouhi, PR, Université Polytechnique Haut de France

      Samir Delimi, PRAG, Ingénieur de recherche, Université de Montpellier

      Samy Benzina, PR, Université de Poitiers

      Sara De Balsi, Docteur en Littérature française et comparée, Université de Cergy

      Sébastien Lerique, post-doc, ENS Lyon

      Sébastien Platon, PR, Université de Bordeaux

      Ségolène Barbou des Places, PR, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

      Selma Josso, MCF, Université de Tours

      Serge Slama, PR, Université Grenoble Alpes, CESICE

      Serge Weber, PR, Université de Marne-la-Vallée

      Séverine Cabrillac, PR, Université de Montpellier

      Simon Grivet, MCF, Université de Lille

      Soazik Kerneis, PR, Université Paris-Nanterre

      Solène Ringler, MCF, Université Polytechnique des Hauts de France

      Sophie Casanova, MCF, Université de Montpellier

      Sophie Poirot-Delpech, MCF, Université Paris 1

      Speranta Dumitru, MCF, Universités Paris Descartes

      Stéphane Bolle, MCF, Université Paul-Valéry Montpellier 3

      Stéphane Lemaire, MCF, Université de Rennes 1

      Stéphanie Hennette-Vauchez, PR, Université Paris-Nanterre

      Sylvain Cristol, PR, Université de Lille

      Sylvain Gauché, PR, Université de Clermont-Ferrand

      Sylvie Barrault, MCF, Université Paris Sud

      Sylvie Torcol, MCF HDR, Université de Toulon

      Tania Lévy, MCF, Université de Bretagne Occidentale

      Tanguy Allain, MCF, Université Cergy-Pontoise

      Thibaud Mulier, Docteur et ATER, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

      Thierry Garcia, PR, Université Grenoble Alpes

      Thomas Boyer-Kassem, MCF, Université de Poitiers

      Thomas Herran, MCF, Université de Bordeaux

      Thomas Perroud, PR, Université Paris 2 Assas

      Tristan Storme, MCF, Université de Nantes

      Vadim Jeanne, doctorant, ATER, Paris 11

      Valentin Schaepelynck, MCF, Université Paris 8

      Valère Ndior, PR, Université de Bretagne occidentale

      Valérie Foucher-Dufoix, MCF, Ecole d’architecture paris Belleville (Ensapb)

      Valérie Pouzol MCF, Université de Paris 8

      Vanessa Codaccioni, MCF Université Paris 8

      Véronique Champeil-Desplats, PR, Université Paris-Nanterre

      Vincent Echevin, IRD, Paris

      Vincent Message, MCF, Université Paris 8 Saint-Denis

      Vincent Réveillère, docteur en droit, Université Paris-Nanterre

      Vincent Ricouleau, PR droit, Ho Chi Minh City, Vietnam

      Virginie Gautron, MCF, Université de Nantes

      Virginie Iché, MCF, Université Montpellier 3

      Vivien Zalewski-Sicard, MCF, Université de Toulouse 1 Capitole

      William Pillot, MCF, Université d’Angers

      Willy Beauvallet-Haddad, MCF, Universite Lyon 2

      Xavier Souvignet, PR, Université Grenoble Alpes

      Yamina Tadjeddine, PR, sciences économiques Université de Lorraine

      Yann Basire, MCF, Université de Strasbourg

      Yann Bisiou, MCF, Université Montpellier 3

      Yann-Arzel Durelle-Marc, MCF, Université Paris 13

      Yannick Lécuyer, MCF HDR, Université d’Angers

      Yannick Perez, MCF HDR,

      Université Paris Saclay

      https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/031218/contre-l-augmentation-sans-concertation-des-frais-d-inscription-annu

      J’ai aussi signé, pour la petite histoire

    • La motion du CAC (conseil académique) de l’Université Grenoble Alpes votée le 4 décembre 2018 :

      Le CAC de l’UGA, attaché aux valeurs d’ouverture et d’accueil de la diversité qui sont celles de l’université, exprime ses inquiétudes et ses fortes réticences par rapport aux récentes mesures annoncées par le ministère d’augmentation importante des droits d’inscription pour les étudiants extra-communautaires dans les différents cycles de formation. Le CAC de l’UGA juge ces mesures discriminatoires, potentiellement nuisibles au rayonnement de la francophonie, précipitées, et estime qu’elles risquent de ne pas produire les effets bénéfiques pressentis, tant sur le budget des universités que sur leur attractivité à l’international. Le CAC de l’UGA souhaite avoir des précisions concrètes sur les moyens (administratifs et financiers) qui seront mis à la disposition des universités pour parer efficacement aux effets de discrimination sociale et culturelle que pourraient provoquer ces mesures ».

    • L’AG de Lyon2 vote le blocage des Campus

      Cette Assemblée Générale a eu lieu dans une actualité marquée simultanément par l’annonce le 19 novembre 2018 par le Premier Ministre d’une augmentation des frais d’inscription pour les étudiant.e.s étranger.e.s extra-communautaires de plus de 1000 % (2770€ en licence et 3770€ en master et en doctorat), la mise en œuvre du « plan licence » (prévoyant notamment la fin des compensations entre les semestres et entre les UE ainsi que la réduction du nombre de cours en présentiel) et plus généralement la dégradation des conditions d’études et de travail dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

      S’opposant à l’unanimité contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant.e.s étranger.e.s, les membres de l’Assemblée Générale ont tenu à souligner l’inscription de cette mesure gouvernementale dans un contexte général d’austérité et de privatisation de l’ESR, ainsi que son caractère profondément classiste, raciste et sexiste : en effet, ce sont en premier lieu les milieux populaires, les personnes racisées, les femmes, les personnes LGBTI+ et les personnes en situation de handicap qui seront impactées par une augmentation du coût des études (personnes pour qui faire des études en France est un moyen d’échapper aux discriminations et persécutions qu’elles subissent dans leur pays d’origine).

      https://rebellyon.info/L-AG-de-Lyon2-vote-le-blocage-des-Campus-19899
      #Lyon

    • Encore une motion, provenant de l’Université Grenoble Alpes :

      Motion du conseil de l’école doctorale Sciences de l’Homme du Politique et du Territoire SHPT contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant.e.s étranger.e.s

      Le gouvernement a annoncé le 19 novembre une hausse massive des frais
      d’inscription pour les étudiant.e.s hors Union Européenne. Ces frais
      s’élèveraient à 2770 euros pour une inscription en Licence et à 3770
      euros pour une inscription en Master ou en Doctorat.

      Nous considérons que cette mesure est discriminatoire.

      Le gouvernement prétend par cela attirer 200 000 étudiant.e.s
      étranger.e.s de plus dans les universités françaises. L’exemple de la
      Suède, où de telles mesures ont été mises en place, montre l’impasse
      d’une telle politique (baisse de 80% du nombre d’étudiant.e.s
      étranger.e.s [1]). Les conséquences d’une telle baisse serait
      importantes pour certaines de nos formations, et en particulier pour les
      programmes internationaux. Mais aussi pour notre Recherche : 41% des
      doctorants en France sont étrangers.

      L’argument avancé par le premier ministre que des étudiant.e.s riches
      viendraient profiter d’une formation sans payer d’impôt n’est pas non
      plus exact : ces étudiant.e.s participent à l’impôt via les taxes qu’ils
      paient dont la TVA. D’autre part, ils paient aussi des frais de
      procédure avant d’être acceptés (campus France) ou des frais de visa
      avant même d’être sur place. Enfin, si le coût des étudiant.e.s
      étrangèr.e.s est estimé à 3 milliards d’euros par an, leur apport
      économique l’est à 4,5 milliards d’euros par an pour ce qui concerne
      uniquement leur présence sur le territoire [2]. Et c’est sans compter
      les apports induits par les relations particulières qu’ils ont nouées
      avec la France.

      La confirmation de cette décision, ou son application à l’UGA, confirmerait
      la méconnaissance d’un texte à valeur constitutionnelle (l’alinéa 13 du
      préambule de 1946,
      dont la seconde phrase prévoit que l’"organisation de l’enseignement
      public gratuit et laïque
      à tous les degrés est un devoir de l’Etat") ;
      elle tournerait le dos à l’un des Pactes onusiens de 1966, celui relatif
      aux droits sociaux :
      en le ratifiant, la France s’est engagée internationalement à
      « l’instauration progressive de la gratuité »
      dans l’"enseignement supérieur" et, en tout cas, à son accessibilité « en
      pleine égalité » (§2.c)
      de l’art. 13 consacré au « droit de toute personne à l’éducation », auquel
      il est porté
      une atteinte grave). Elle va contre la conception, que nous défendons,
      d’une Université ouverte à tou.te.s sans condition de nationalité ni de
      revenus.

      Nous constatons également que ces annonces correspondent à une politique
      globale de démantèlement du service public de l’enseignement supérieur.
      Nous sommes pour le maintien d’un service public d’enseignement
      supérieur et de recherche permettant l’égalité d’accès de chacun.e,
      quelles que soient son origine ou sa nationalité, quelque soient ses
      moyens financiers.
      Nous considérons donc que la formation
      des étudiant·e·s à l’Université doit être financée par l’impôt et la
      solidarité nationale, sans discrimination. Ce n’est pas aux étudiant.e.s
      de payer le coût d’une formation publique.

      le conseil de l’Ecole doctorale SHPT s’oppose donc fermement à cette
      décision nationale, et à sa mise en œuvre à l’UGA. Le
      conseil de l’école doctorale SHPT demande donc au président de l’UGA, de la ComUE UGA, en
      tant que représentant de l’université, d’exprimer publiquement son
      opposition à ce projet.

    • Message de la présidence sur la hausse des frais d’inscription pour les étudiant·e·s étranger·e·s

      Sans concertation préalable avec les universités, le premier ministre a annoncé, le 19 novembre, une augmentation importante des droits d’inscription pour les étudiant·e·s extra-communautaires s’inscrivant pour la 1re fois en France dans un cycle de formation universitaire.
      Les droits d’inscription passeraient ainsi respectivement de 170€ à 2770€ pour les étudiant·e·s s’inscrivant en licence, de 243€ à 3770€ pour les étudiant·e·s s’inscrivant en master et de 380€ à 3770€ pour les étudiant·e·s s’inscrivant en doctorat.
      Cette augmentation motivée, aux yeux du ministère, par la volonté d’accroître l’attractivité de la France auprès des étudiant·e·s étrangèr·e·s et son rayonnement international dans un contexte de concurrence,
      s’accompagnerait, en contrepartie, d’une augmentation du nombre de bourses et d’exonérations et d’un ensemble de dispositifs d’accueil – financé par l’augmentation des droits – destiné à faciliter la venue d’étudiant·e·s étrangèr·e·s.
      Nous ne disposons pas actuellement de toutes les réponses aux questions techniques que posera la mise en œuvre de ces décisions.
      Quoi qu’il en soit, l’équipe de direction, tient à marquer son opposition à cette augmentation, et cela à plusieurs titres :

      Elle institue, au fondement des procédures d’inscription des étudiant·e·s étranger·e·s, le principe d’un marché concurrentiel de la connaissance au détriment du principe d’une université ouverte sur le monde.

      Présentée sous le titre de « Bienvenue en France », elle risque d’avoir pour effet immédiat d’exclure des universités françaises, et de la nôtre en particulier, une grande partie des étudiant·e·s issus des pays les moins riches qui représentent la majorité de nos étudiant·e·s.

      Associée à des mesures d’accompagnement (bourses, exonérations, tutorats) qu’elle a précisément pour objectif d’auto-financer, elle contraint les universités à l’appliquer ou à voir se dégrader la qualité de l’accueil qu’elles seront en mesure de proposer.

      Elle instaure une situation de concurrence inacceptable entre les universités.

      Dans ces conditions, comme l’a fait notre conseil d’administration le 23 novembre, la direction appelle le premier ministre à retirer cette mesure et à ouvrir en concertation le chantier de l’accueil des étudiant·e·s extra-communautaires dans l’enseignement supérieur français.

      https://twitter.com/UnivRennes_2/status/1070640574137540608

      #Rennes #Université_de_Rennes

    • Des universités bloquées contre la hausse des frais d’inscription pour les non-Européens

      Dans quelques universités, dont #Nanterre, les étudiants ont voté en assemblée générale le blocage pour protester contre la hausse des frais d’inscription dans le supérieur pour les étudiants extra-communautaires. D’autres établissements ont préféré fermer leurs locaux de manière préventive pour éviter les occupations.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/101218/des-universites-bloquees-contre-la-hausse-des-frais-d-inscription-pour-les
      #blocage #blocages

    • Éric #Piolle s’élève contre la hausse des frais d’inscription des étrangers à l’université

      Le maire de Grenoble, Éric Piolle, rejoint le mouvement de contestation contre la hausse des frais d’inscription des étudiants extra-européens pour la rentrée 2019. Annoncée en novembre par le gouvernement, cette augmentation multiplie environ par dix les frais actuels.

      « Plus de 67 000 étudiants poursuivent leurs études à Grenoble, métropole ouverte sur le monde. 77 % des étudiants étrangers sont extra-européens (Chine, Maroc, Brésil, États-Unis, etc.) », commence par rappeler Éric Piolle dans un communiqué publié ce lundi 10 décembre. Avant de voir dans la hausse de leurs frais d’inscription « la globalisation du culte des premiers de cordée » d’Emmanuel Macron. Une référence à la formule controversée du président de la République.

      Il n’est pas le premier à réagir. Les contestations enflent dans de nombreuses universités françaises contre cette augmentation des frais d’inscription, annoncée par le gouvernement en novembre. Quelques établissements (Tolbiac, Nantes, Rennes 2, Nanterre…), ayant profité du mouvement de contestation des gilets jaunes, sont d’ores et déjà bloqués.

      À Grenoble, une soixantaine de personnes se sont également réunies sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, jeudi 6 décembre, pour clamer leur mécontentement. Enfin, ce lundi, la conférence des présidents d’université (CPU) a demandé au gouvernement de suspendre la mesure.

      « Un affront à la tradition d’accueil et d’hospitalité de notre territoire »

      Les frais d’inscriptions sont actuellement de 170 euros en licence, 243 euros en master et 380 euros en doctorat. À partir de septembre 2019, ils passeront à 2 770 euros en licence et 3 770 euros en master et doctorat. Une augmentation destinée à favoriser l’attractivité des universités françaises selon le gouvernement.

      De son côté, Éric Piolle dénonce un « affront à la tradition d’accueil et d’hospitalité de notre territoire ! » et affirme que « la Ville de Grenoble continuera à soutenir et accueillir les étudiants étrangers ».

      https://www.placegrenet.fr/2018/12/11/eric-piolle-frais-dinscription-etrangers/220876
      #Grenoble

    • La Fac bientôt réservée aux riches ?

      Jeudi 6 décembre 2018, plusieurs milliers d’étudiant·es rassemblé·es devant Campus France sont parti·es en manifestation spontanée pour porter leurs revendications dans tout Paris. La mobilisation contre une hausse colossale des frais de scolarité pour les étudiant·es étranger·es continue et semble prendre de l’ampleur. Au-delà de son aspect discriminatoire, cette mesure s’inscrit dans une stratégie de hausse généralisée du coût des études à l’université.

      « Sooo so solidarité avec les étrangers », scandent les étudiant·es réuni·e·s devant le siège parisien de Campus France, l’organisme public qui promeut l’université française à l’étranger et organise l’accueil des étudiant·es venu·es d’autres pays. Et pour cause, le 19 novembre dernier, le gouvernement a annoncé la hausse des frais de scolarité pour les étudiant·es étranger·es (hors Europe) à 2770€ par an (au lieu de 170€) en Licence et 3770€ par an (au lieu de 243€) en Master.

      Des tarifs jugés insurmontables par Julia, étudiante mexicaine en Master 2 à l’EHESS, venue manifester jeudi : « 4000 euros pour nous au Mexique c’est énorme, je n’aurais jamais pu venir étudier en France si ça coûtait aussi cher. » Pour elle, étudier en France est déjà un défi : « Il faut s’habituer à la langue, à la culture, payer les transports, trouver un logement… » Non boursière, elle travaille à côté des cours et « paie des impôts en France », rappelle-t-elle.
      Les étudiant·es étranger·es coûtent cher à la France, vraiment ?

      Outre la prétendue attractivité que cette mesure devrait faire regagner à la France, un autre argument est ressassé. « Les étudiant·es étranger·es coûtent cher à la France, c’est donc normal de les faire payer plus. » Faux, répond cette étude menée par Campus France en 2014, qui estime que la France gagne 1,65 milliards d’euros par an en les accueillant.

      En effet, même s’ils coûtent 3 milliards d’euros par an à l’Etat, ils lui rapportent, dans le même temps 4,65 milliards d’euros. Ces chiffres s’expliquent par plusieurs facteurs. Une fois en France, ces étudiant·es dépensent plus de 3 milliards d’euros par an en biens et services, qui profitent à notre économie. A l’image de Julia, beaucoup d’entre eux travaillent en France et y paient des impôts. S’ajoute à cela près de 500 millions d’euros déboursés par leurs proches lors de leur visite, ce qui est loin d’être négligeable. En plus de ces dépenses directes, on pourrait nommer les effets positifs de ces nouveaux locuteurs pour le rayonnement de la France à l’international et pour le tourisme. L’étude conclut d’ailleurs « qu’accueillir des étudiants étrangers est une source de richesses immédiate, mais aussi de prospérité économique et d’influence diplomatique à long terme. »
      Une hausse peut en cacher une autre

      Au-delà de l’aspect discriminatoire de cette réforme, cette hausse pourrait se généraliser à tous les étudiant·es. C’est l’avis d’Hugo Harari-Kermadec, maître de conférence à l’ENS Cachan et économiste spécialiste de la question des frais d’inscription à l’université. Il rappelle que l’idée d’augmenter les frais de scolarité à la Fac ne date pas d’hier. Depuis une vingtaine d’années, les organisations internationales comme la Banque mondiale ou l’OCDE incitent les gouvernements à le faire. Sous Jacques Chirac déjà, deux économistes français avaient remis un rapport au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin lui suggérant la même chose.

      Cette stratégie est scrupuleusement appliquée depuis, en commençant par les établissements les plus élitistes. En témoigne la hausse des tarifs à Sciences Po et à l’université Paris Dauphine qui « ont mis en place des frais de scolarité plus élevés pour tout le monde et à tous les niveaux » selon l’économiste. Les écoles d’ingénieurs sont aussi « presque toutes passées d’environ 400€ à plus de 4000€ l’année ». Même les universités n’ayant pas le titre de « Grand Etablissement » qui permet d’avoir des dérogations augmentent leurs frais. Pour cela, de nombreux Masters étiquetés « internationaux » fleurissent avec des frais pouvant aller « de 3000€ à 8000€ l’année ».
      Vers un modèle « à l’anglaise » ?

      Emmanuel Macron et son conseiller à l’enseignement et à la recherche, Thierry Coulhon, penchent plus pour une augmentation directe et globale des frais d’inscription selon l’économiste. Une méthode « plus hard » que celle expérimentée à Sciences Po et Dauphine. « Ce qui apparaît dans les Macron Leaks, les mails de l’équipe de campagne, c’est plutôt 5000€ ou 6000€ pour tout le monde dans le cadre du quinquennat », affirme-t-il. Pour donner la capacité aux étudiant·es de payer ces frais, le gouvernement mettrait en place des prêts. « Cela mènerait à une situation où tout le monde, hors sélection, a le droit d’aller à l’université par contre tout le monde en sort endetté », conclut-il.

      A terme, on pourrait tendre vers un modèle « à l’anglaise » où l’Etat octroie des prêts aux étudiants et où le tarif des universités s’est envolé. « Il est censé être fixé librement par les universités dans un plafond mais en fait tout le monde atteint ce plafond de 14 000€ par an en L1 », explique Hugo Harari-Kermadec. Les étudiant·es restent mobilisé·es et appellent à un deuxième rassemblement devant le siège parisien de Campus France jeudi 13 décembre.

      https://radioparleur.net/2018/12/12/la-fac-bientot-reservee-aux-riches

    • Motion votée par le Conseil de l’EDSJ

      Le conseil de l’Ecole doctorale de Sciences Juridiques de Grenoble, sensible à la situation des nombreux doctorants étrangers hors Union européenne que celle-ci accueille chaque année, tient à exprimer publiquement son opposition à la proposition d’augmentation injustifiée de leurs droits d’inscription en doctorat.

      https://edsj.univ-grenoble-alpes.fr/l-ecole-doctorale-edsj/toutes-les-actualites-edsj/motion-votee-par-le-conseil-de-l-edsj-773639.htm?RH=7523865

    • 35 revues signataires de la motion contre la hausse des frais d’inscription et contre la reforme du lycée

      En tant que membres de revues de Sciences Humaines et Sociales, participant à ce titre à la production de connaissance en relation avec nos enseignements, nous nous opposons à la hausse des droits d’inscription à l’Université pour les étudiant-e-s étrangèr-e-s « non communautaires », annoncée par le premier ministre Edouard Philippe le 19 novembre dernier. Cette décision est un déni du droit fondamental à l’éducation. Elle frappera d’abord les étudiant-e-s des pays les plus pauvres, celles et ceux que leurs gouvernements ne peuvent pas soutenir avec des bourses. Elle accentuera les disparités existantes entre les étudiant-e-s, en particulier ceux et celles qui proviennent des ex-colonies françaises. Elle s’articule également à une reconfiguration de l’enseignement supérieur qui sélectionne les étudiant-e-s les plus riches pour les orienter vers des écoles privées (d’ingénieurs et de commerce etc.). Finalement, la conjonction de ces mesures portera atteinte aux formations de sciences humaines et sociales qui seront les premières affectées, et nous interpellons à ce sujet les directions de COMUE pour qu’elles prennent position. Ceci pourrait également tarir la source de la recherche et ce d’autant que la reforme du lycée qui s’annonce risque de réduire nettement les vocations en Sciences Humaines et Sociales dans la mesure où elle menace particulièrement les enseignements de sociologie, de géographie et d’histoire. C’est pourquoi, nous nous y opposons également et soutenons à ce sujet la mobilisation lycéenne en cours. Nous, membres de comités de rédaction de revue de Sciences Humaines et Sociales, demandons solennellement au gouvernement de revenir sur l’ensemble de ces décisions.

      Actes de la recherche en sciences sociales ; Actuel Marx ; Agora débats/jeunesses ; Artefact ; L’Autre ; Biens symboliques ; Les Cahiers du genre ; Les Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique ; Les Carnets de géographes ; Contretemps ; Critique internationale ; Diasporas ; Genèses ; Genre en séries ; Genre, sexualité et société ; Histoire, médecine et santé ; Le journal des anthropologues ; Justice spatiale ; Lusotopie ; Monde Commun. Des anthropologues dans la cité ; Les Mondes du Travail ; Mouvements ; La Pensée ; Politique africaine ; Problèmes d’Amérique latine ; Nouvelles questions féministes ; Psychologie Clinique ; Revue d’histoire des sciences humaines ; Revue des sciences sociales ; Revue Interdisciplinaire de Travaux sur les Amériques ; Sociétés contemporaines ; Sociologie pratique ; Temporalités ; Tracés ; Travail, genre et Sociétés ; Urbanités ;

      https://acides.hypotheses.org/743#revues

    • #Aix-Marseille Université refuse d’augmenter les frais d’inscription pour les étudiants hors UE

      Avec 10 000 étudiants internationaux accueillis sur ses campus et l’ambition de s’ouvrir toujours plus à l’international, #Aix-Marseille-Université (#AMU) n’apprécie pas du tout les annonces du gouvernement qui veut augmenter les droits d’inscription à l’université pour les étudiants résidant hors de l’Espace économique européen (EEE).

      Pour marquer son désaccord, le conseil d’administration d’AMU a voté une #motion, où l’établissement considère que la question de l’évolution du montant des droits d’inscription des étudiants internationaux extracommunautaires nécessite une large concertation. Comme cette concertation n’a jamais eu lieu, une telle mesure ne pourrait donc pas se mettre en place. Dans sa motion, le conseil d’administration a indiqué que « si une augmentation des frais d’inscription entrait en vigueur à la rentrée prochaine, l’établissement utiliserait toutes les possibilités réglementaires qui lui seront offertes pour permettre aux étudiants internationaux extracommunautaires de bénéficier du régime tarifaire actuellement appliqué ».
      À partir de la rentrée 2019, ces étudiants devront s’acquitter de 2 770 euros en licence et 3 770 euros en master et doctorat, contre 170 euros pour une année de formation en licence, 243 euros en master et 380 euros en doctorat pour les jeunes Européens.
      Cette hausse permettrait selon le gouvernement d’augmenter le nombre de bourses ou d’exonérations de droits d’inscriptions à « 15 000 étudiants ».

      http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du-rhone/education/74362-aix-marseille-universite-refuse-d-augmenter-les-frais-d-inscrip

    • Senza vergogna ! (réactions, analyses et mises en perspective à l’annonce de l’explosion des frais d’inscription des étrangers hors UE) - MàJ 11 janvier 2019

      S’il y a un argument qu’Edouard Philippe n’aurait pas dû s’autoriser, c’est bien celui des "étudiants étrangers fortunés" qui viennent profiter de la "quasi gratuité" des études en France. Depuis quand son gouvernement est-il sensible aux avantages et privilèges indus des plus fortunés ? Senza Vergogna !

      On n’avait pas fait attention que l’annonce de cette augmentation, le 19 novembre par le premier ministre, a eu lieu dans le cadre des « Rencontres universitaires de la francophonie »… On nous prie de préciser qu’il ne s’agit pas d’une "mesure" - mais d’une "annonce" sur campus France qui n’est fondée sur AUCUN ARRÊTÉ.

      http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article8452

    • Augmenter les frais d’inscription des étudiants étrangers ? La fac de #Clermont-Ferrand refuse

      L’#UCA est la première université en France qui ne suivra pas les directives du gouvernement sur les frais d’inscriptions pour les étrangers.

      En novembre, le gouvernement avait annoncé qu’il allait augmenter les frais d’inscription universitaires pour les jeunes extra-Européens, tout en affirmant vouloir attirer davantage d’étudiants internationaux en améliorant la politique des visas et en offrant davantage de bourses, notamment aux jeunes venus du Maghreb et de l’Afrique francophone.

      Une mesure particulièrement critiquée par les étudiants étrangers (et français), qui avaient manifesté dans plusieurs villes le 1er décembre.

      Solidaire, l’Université Clermont Auvergne (UCA) n’appliquera pas les directives du gouvernement, rapporte La Montagne. C’est la première à l’annoncer en France. À la rentrée de septembre, les étudiants étrangers ne payeront pas plus cher leurs frais d’inscription.

      Le président de l’UCA, Mathias Bernard, souhaite désormais discuter pour trouver d’autres modalités de financement. « Il y a besoin de pouvoir définir une politique tarifaire vraiment concertée qui permette de prévoir des exonérations pour des étudiants qui n’ont pas la possibilité de payer des droits d’inscription à 3700 euros », rapporte France 3 Auvergne Rhône-Alpes.

      Mi-décembre, les enseignants de l’UCA avaient déjà voté une motion pour s’opposer à l’augmentation des frais pour les étudiants étrangers, au nombre de 5000 à Clermont-Ferrand sur 35.000 étudiants.

      Actuellement, les étudiants extra-européens (une centaine de milliers) paient les mêmes droits que les étudiants français ou européens : 170 euros pour une année en licence, 243 euros en master et 380 euros en doctorat.

      À partir de la rentrée 2019, ils devront s’acquitter de 2770 euros en licence et 3770 euros en master et doctorat, soit « un tiers du coût réel » d’un étudiant étranger pour les finances publiques selon le gouvernement. Les étudiants extra-européens ayant déjà entamé leurs études en France ne sont pas concernés par cette hausse.

      https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/11/augmenter-les-frais-dinscription-des-etudiants-etrangers-la-fac-de-cl

    • Mobilités étudiantes : quels enjeux internationaux pour les universités françaises ?

      Le plan « Bienvenue en France » prévoit de profondes modifications des conditions d’études en France pour les étudiants internationaux. A cette occasion, l’AFNEG – Association fédérative nationale des étudiants en géographie – présente son analyse des mobilités étudiantes. La géographie est une discipline intrinsèquement ouverte sur le monde. L’étude de l’ensemble des sociétés en fait la richesse. Les sciences humaines ne peuvent considérer les humains comme de simples sujets. Ils sont avant tout des acteurs et détenteurs légitimes de ce savoir. L’accès aux connaissances qu’elles génèrent doit être permis à toutes et tous, sans condition financière ou de nationalité. L’AFNEG s’oppose ainsi à la hausse des frais d’inscription pour les étudiants internationaux annoncée par le gouvernement.
      Des flux d’étudiants internationaux témoins d’une mondialisation universitaire ?

      La mondialisation est un processus communément admis, qu’elle concerne les biens ou les humains. Elle se définit par la création d’une échelle géographique partagée entre les sociétés : le Monde (Hypergéo, Christian Grataloup). C’est de l’accroissement des échanges, matériels et immatériels, et des mobilités des humains que naît ce concept. Cette transition vers un monde multipolaire génère de nouveaux enjeux pour les lieux. Ils sont confrontés à une concurrence accrue à échelle mondiale. Ils prennent alors, entre-autres, comme indicateur de leur attractivité l’intensité des flux qu’ils accueillent.

      La mondialisation augmente la mobilité des travailleurs, mais également celle des étudiants. Les universités sont le symbole du rayonnement intellectuel du pays dans lequel elles sont implantées. Ce sont des lieux de diffusion et de fabrication du savoir. Elles s’inscrivent ainsi naturellement dans cette dynamique mondiale depuis la seconde moitié du XXème siècle. Leurs réputations dépassent aujourd’hui les frontières nationales. Elles peuvent être mesurées par les flux d’étudiants en mobilité internationale qu’elles drainent. On parle alors de « mondialisation universitaire ». Le nombre d’étudiants en mobilité internationale croît régulièrement, au rythme de l’augmentation de la population étudiante mondiale. On passe ainsi de 1,3 millions d’étudiants en mobilité en 1990, à 4,5 millions en 2018.

      https://lh5.googleusercontent.com/dpF7Ey00MYTNwJytkGeVUnuvuyEoOZy2bM_WOGm6B4HWOIemckxdCHKwoFwAb

      Outre l’accroissement des flux, la mondialisation se caractérise par une dynamique d’uniformisation des modes de vie et de consommation des individus. Malgré l’émergence de nouveaux pôles économiques, cette dynamique reste principalement en faveur des sociétés occidentales. Ce phénomène est appelé le “soft-power”. Ainsi, dans la mondialisation universitaire, c’est le modèle des États-Unis qui s’impose. Attestant de cette supériorité supposée, les classements internationaux hiérarchisent les meilleures universités mondiales et font ressortir, en tête de file, les établissements anglophones. Leur rayonnement les fait alors apparaître comme une référence mondiale, une norme sur laquelle les autres établissements d’enseignement supérieur doivent s’aligner pour être compétitifs.
      Les diversités du monde universitaire

      Si l’excellence de sa recherche et de sa capacité à innover ne peut être contestée, l’université étasunienne est pourtant loin du modèle de l’enseignement supérieur français. Son coût considérable pour les étudiants élude la mission sociale des études et fait de l’enseignement supérieur un secteur de l’économie davantage qu’un outil d’émancipation de la jeunesse. Ce modèle est largement critiqué pour l’endettement qu’il génère, mais également car il incite à s’orienter vers des branches lucratives au détriment des autres. Face à ces problématiques, une dynamique de retour à la gratuité des études s’amorce. À l’Université de New-York, les frais d’inscriptions ont été supprimés à la rentrée 2018 pour les étudiants en médecine. En Allemagne, l’université est revenue à la gratuité de ses cursus dans la quasi-totalité des Landers.

      L’hégémonie du modèle universitaire étasunien pourrait pourtant être remise en cause par le développement de nouveaux pôles. À l’instar de l’économie, les classements d’universités tendent vers la multipolarité. Les universités des pays émergents occupent une place grandissante dans la hiérarchie, grâce à un investissement massif des États. Les enjeux sont multiples : ces pays cherchent à contrer la fuite de leurs étudiants vers l’étranger, mais également à développer leur rayonnement intellectuel mondial en investissant dans l’innovation et la recherche. Cette stratégie leur garantit alors un poids diplomatique, mais également une croissance économique. Ainsi, parmi les 100 premières universités du renommé classement de Shanghaï de 2018, la Chine compte 3 établissements à la 45e, 57e et 67e places, contre aucun en 2015. Y figurent également aujourd’hui deux universités de la cité-état de Singapour, et une université russe. Cette progression timide, marque l’essor de nouveaux pôles mondiaux de l’enseignement supérieur.

      Les questions des mobilités étudiantes dépassent alors la question des flux et des étudiants. De vrais stratégies sont construites par les États pour attirer les étudiants.
      Le système de l’enseignement supérieur contraint par la mondialisation universitaire ?

      La hiérarchie entre les établissements d’enseignement supérieur ne se mesure pas uniquement aux places dûment acquises dans les grands classements, mais également par les inégalités entre les origines et les destinations des étudiants internationaux en mobilité. Si l’on parle de « mondialisation des universités », ses principales caractéristiques (les flux de mobilités internationales et les classements internationaux), ne sont pas vecteurs d’égalité mais révélateurs de forts déséquilibres. Ils témoignent encore d’une forte polarisation par les universités occidentales qui concentrent les flux d’immigration estudiantine et exportent leurs savoirs sur des campus délocalisés à l’étranger (comme la Sorbonne Abu Dhabi, antenne de Sorbonne Université).

      https://lh3.googleusercontent.com/Z0XwYcd7SeRZCoc9gtdF7Vjq-eyGUs-6zAYAi14XLBXhOMsg5jfCZxrZhCZYp

      Une fois encore, la place des anciennes puissances industrielles est prépondérante. Sur 4,5 millions d’étudiants en mobilité internationale, plus de 20% se dirigent vers les Etats-Unis. Les universités y jouissent d’un soft-power économique et intellectuel ancien ainsi que de l’excellence de la recherche. Les 27 pays de l’Union européenne attirent quant à eux une part considérable des flux, avec un total de plus de deux millions d’étudiants en mobilité, communautaires comme extra-communautaires. Ces derniers se dirigent principalement vers le Royaume-Uni (430 000 étudiants internationaux), la France et l’Allemagne (250 000 étudiants internationaux chacune).
      Des origines et disparités diverses

      Les origines, comme les destinations, des étudiants en mobilité internationale sont diverses. À l’échelle mondiale, on constate une forte migration estudiantine en provenance des pays au revenu par habitant élevé, comme la France, l’Allemagne ou la Corée. Ce sont cependant les Nouveaux Pays Industrialisés qui représentent la proportion la plus importante de l’origine de ces flux, puisqu’elle avoisine le quart. La Chine et l’Inde s’illustrent particulièrement, avec respectivement 19% et 7% des étudiants en mobilité sortante en 2016. Ces chiffres augmentent rapidement dans des pays où la massification de l’enseignement supérieur est à l’oeuvre. Cette analyse mondiale montre la prédominance de deux grands pôles : l’un se démarquant par l’exportation et l’autre par l’importation d’étudiants internationaux.

      Une échelle plus fine fait apparaître des relations privilégiées entre certains États, qui échappent à la concurrence incarnée par les classements mondiaux. Les raisons sont alors à chercher dans les proximités culturelles, politiques, ou encore géographiques.

      https://lh5.googleusercontent.com/eJGmlY0LE4y_-ldktC6GLXMIDfnYT5zvvk9_dx0UMxmr3PZIe_FkHWIsaIi1x

      Quels enjeux et intérêts pour les étudiants et les universités ?

      Le poids diplomatique des universités est donc considérable. Au delà de contribuer au rayonnement intellectuel mondial d’un pays, elles forment les élites intellectuelles et deviennent un outil de diffusion d’une culture. Les étudiants internationaux présentent également un intérêt économique pour les pays qui les accueillent, en plus d’un intérêt scientifique et culturel pour les établissements. Les États ont depuis longtemps assimilé cet intérêt, et mis en place de nombreuses politiques visant à attirer les étudiants.

      Les étudiants internationaux représentent une réelle source d’enrichissement pour les étudiants nationaux à leur contact, comme le souligne Christophe Strassel dans “Enjeux géopolitique de la mondialisation universitaire”. Ils permettent de développer la valeur du vivre ensemble et offrent un enrichissement culturel indispensable à toutes les filières.

      Dans une société mondialisée, les mobilités dans le cadre des études sont aujourd’hui largement valorisées et incitées. Les raisons en sont multiples. Les expériences internationales sont une plus-value considérable pour tous les étudiants. Elle le sont dans le cadre de leur accomplissement personnel, de leur formation mais également de leur insertion professionnelle. Cet intérêt est bien compris en Europe, ou des dispositifs d’échanges sont mis en place pour faciliter les départs. ERASMUS ou d’autres programmes dans les écoles privées existent. Les mobilités sont même rendues obligatoires. Les intérêts sont également multiples pour les étudiants internationaux.

      Les mobilités peuvent également donner accès à un enseignement supérieur davantage réputé et ouvrir de meilleures perspectives d’avenir. Les études à l’étranger permettent enfin de s’installer plus facilement dans le pays une fois diplômé : ces personnes qualifiées, d’origine extra-communautaire, seront plus rapidement acceptées sur le territoire, et ce de façon durable.
      Des mobilités entrantes importantes en France

      https://lh6.googleusercontent.com/t3Pb7DizxS-q6z4ltkjEm335YAYDOalI5-l-tF5k3-HUuiOCICC_CuBWBwtKM

      Pour l’année 2016-2017, 250 000 étudiants internationaux étaient présents sur le territoire. La France est le quatrième pays d’accueil mondial, et le premier non anglophone. Elle ne se distingue pourtant pas dans les classements internationaux. Les raisons de l’attractivité française seraient donc autres. Ce ne sont pas quelques établissements qui attirent mais le modèle universitaire dans sa globalité. En atteste la répartition des étudiants internationaux sur le territoire, similaire à celle des étudiants nationaux.

      Les enquêtes menées par Campus France isolent quatres facteurs d’attractivité majeurs : le rayonnement culturel, le coût des études, la qualité des formations et la proximité linguistique. Le faible coût des inscriptions ouvre en effet les portes des établissements d’enseignement supérieur à de nombreux jeunes. Ils sont issus de pays en développement dont les universités nationales peinent à garantir une insertion professionnelle. C’est aussi des lieux où le revenu médian par habitant est bas. On comprend donc les liens indispensables unissant les pays d’Afrique francophones et le système d’enseignement supérieur et de recherche français.
      Les universités françaises menacées

      L’attractivité des universités françaises est pourtant aujourd’hui menacée. Le taux d’accroissement du nombre d’étudiants internationaux est particulièrement bas au regard des autres pays d’Europe. La France souffre des faibles politiques d’accueil, mais également des réformes successives. Elles ont durci les conditions d’obtention des visas des étudiants et des jeunes diplômés, comme la circulaire Guéant de 2013.

      Face à la multipolarité croissante, les universités françaises ne peuvent se reposer sur les acquis que représente la communauté francophone. La hausse des frais d’inscription annoncée dans le plan « Bienvenue en France » est loin de représenter une opportunité. Il marque au contraire la mise en place d’une nouvelle barrière. Le système universitaire français n’est pas en construction, les valeurs de gratuité et d’égalité font sa renommée et sa force. Cette vision humaniste s’oppose à la norme lucrative du modèle étasunien. Pensée pour augmenter le nombre d’étudiants internationaux, la hausse des frais d’inscription ne peut répondre ni à la mondialisation de l’enseignement, ni aux problèmes d’attractivité ciblés par le gouvernement. Il apparaît donc capital, pour maintenir l’attractivité de l’université française d’en maintenir l’ouverture.
      Pour conclure

      A l’heure où la transition économique bouscule l’ordre des puissances mondiales, il apparaît peu opportun de fragiliser les liens forts unissant la France et les étudiants internationaux. . Si le soft power culturel français reste un élément considérable, le rayonnement intellectuel des universités d’autres grandes régions du monde ne fait que s’accroître..

      Dans le processus de massification universitaire globale, la France doit aujourd’hui réaffirmer son ouverture. Elle doit aussi reconsidérer la jeunesse mondiale, sans distinction de nationalité. Tout cela dans un but de maintenir sa place sur l’échiquier mondial et son modèle unique.

      https://afneg.org/2019/01/mobilites-etudiantes-quels-enjeux-internationaux-pour-les-universites-francai
      #cartographie #visualisation

    • L’université de Clermont première à refuser d’appliquer la hausse des frais d’inscription des étudiants hors UE

      L’#université_Clermont_Auvergne n’appliquera pas la hausse des frais d’inscription pour les étudiants hors Union européenne comme annoncé par Édouard Philippe il y a quelques semaines. C’est la première université en France à annoncer qu’elle n’appliquera pas la hausse.

      https://www.ouest-france.fr/education/universites/l-universite-de-clermont-premiere-refuser-d-appliquer-la-hausse-des-fra

    • CP - L’#Université_Lumière_Lyon_2 s’engage à exonérer les étudiant.es étranger.es des droits d’inscription complémentaires à la rentrée 2019/2020

      Le Gouvernement a annoncé à l’automne dernier l’augmentation des droits d’inscription des étudiant.es extracommunautaires de 170€ à 2 770 € en licence et, respectivement, de 243€ et 380€ à 3 770 € en master et en doctorat.

      La Commission recherche, le Comité technique, le Conseil académique et le Conseil d’administration de l’Université Lumière Lyon 2 se sont clairement prononcés en décembre dernier contre l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiant.es étranger.es extra-communautaires.

      Cette mesure, inscrite dans une stratégie intitulée paradoxalement « Bienvenue en France », remet en cause le principe d’une université française ouverte à tou.tes ainsi que la stratégie internationale de la France en matière d’accueil des étudiant.es étranger.es, de développement de la Francophonie et d’attractivité de la recherche française.

      Si l’amélioration de l’accueil des étudiant.es étranger.es est évidemment une nécessité, l’augmentation des droits d’inscription ne paraît ni pertinente, ni juste car elle concerne des étudiant.es parmi les plus fragiles et bat en brèche le principe d’égalité de traitement entre usager.es du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

      Le triplement annoncé des bourses et des exonérations ne permettra pas de couvrir tous les besoins. De nombreux/ses étudiant.es devront renoncer à leurs projets de formation en France en raison du niveau des frais d’inscription. Cette éviction concernera en premier lieu les régions du monde les plus pauvres et, plus généralement, les étudiant.es les moins fortuné.es.

      Afin de permettre au plus grand nombre de poursuivre leurs études en France, l’Université Lumière Lyon 2 exonérera à la rentrée universitaire 2019/2020 l’ensemble des étudiant.es étranger.es de ces frais complémentaires et leur appliquera uniquement les droits en vigueur pour l’ensemble des étudiant.es français.es.

      https://www.univ-lyon2.fr/universite/presse-medias/cp-l-universite-lumiere-lyon-2-s-engage-a-exonerer-les-etudiant-es-etrang

      #Lyon

      signalé par @gonzo
      https://seenthis.net/messages/753395#message753405

    • Sept universités s’opposent à la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers

      Des établissements font bloc contre la multiplication par quinze des tarifs afin d’obtenir un recul des délais d’application du plan « Bienvenue en France » prévu pour la rentrée 2019.

      La forte hausse annoncée à l’automne par le gouvernement a fait réagir officiellement pour l’instant les universités #Clermont-Auvergne, #Aix-Marseille, #Toulouse_Jean-Jaurès, #Lyon-II, #Nanterre, #Rennes-II et #Angers.

      https://www.liberation.fr/france/2019/01/17/sept-universites-s-opposent-a-la-hausse-des-frais-de-scolarite-pour-les-e

    • Dix-sept universités s’opposent à la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers

      Dix-sept universités ont annoncé leur refus d’augmenter les frais d’inscription pour les étrangers prévue dans le plan « Bienvenue en France ». Elles rejoignent ainsi l’Université Paris-Nanterre qui a clarifié sa position dans un communiqué datant du 12 décembre. La forte hausse annoncée à l’automne par le gouvernement a fait réagir officiellement pour l’instant les universités #Clermont-Auvergne, #Aix-Marseille, #Toulouse_Jean-Jaurès, #Lyon-II, #Nanterre, #Rennes-II, #Angers, #Le_Mans, #Tours, #Rennes-I, #Caen, #Rouen-Normandie, #Strasbourg, #Lorraine, #Grenoble, #Paris-Sud et l’École des hautes études en sciences sociales (#EHESS). Elles font bloc contre le coût d’une inscription en licence qui passera de 170 € par an à 2 770 € et en master (ou doctorat) de 243 € (ou 380 €) à 3 770 € pour les étudiants non communautaires (hors Union européenne). « Nous demandons un retrait de la hausse des frais d’inscription et la mise en place d’une réflexion collective sur l’accueil des étudiants étrangers », détaille à Libération Nadia Dupont, la chargée de mission formation à l’université Rennes-II. « Au-delà des questions de fond (attractivité de nos universités, accueil des étudiants), ce qui pose problème avec le plan "Bienvenue en France", c’est la méthode et le calendrier », expose Mathias Bernard, le président de l’université Clermont-Auvergne. « L’EHESS demande le retrait de la mesure. Dans le cas contraire, notre position est d’utiliser tous les moyens légaux dont nous pourrons disposer afin que nos étudiants internationaux ne subissent pas l’augmentation des droits », précise Victor Demiaux, directeur de cabinet du président du grand établissement français.

      https://www.liberation.fr/france/2019/01/17/dix-sept-universites-s-opposent-a-la-hausse-des-frais-de-scolarite-pour-l

    • Information de l’UGA sur les frais universitaires

      La Communauté Université Grenoble Alpes (ComUE UGA), l’Université Grenoble Alpes (UGA), Grenoble INP, Sciences Po Grenoble et l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble (ENSAG) rappellent leur attachement aux valeurs d’ouverture au monde et d’accueil des étudiants internationaux.
      Conscients des inquiétudes et des réticences suscitées par les mesures récentes annoncées par le gouvernement concernant l’augmentation importante des frais d’inscription pour les étudiants extracommunautaires, ils soutiennent la demande de la CPU de suspension de la mesure et d’engagement d’une concertation globale.

      Les Présidents et directeurs des établissements de la ComUE UGA, de l’UGA, de Grenoble INP, de Sciences Po Grenoble et de l’ENSAG s’engagent à poursuivre l’accueil de tous les étudiants internationaux dans l’ensemble des cycles de formation sans surcoût supplémentaire par rapport à la situation actuelle. À cet égard, ils s’engagent à faire bénéficier de l’exonération de la hausse des frais d’inscription tous ceux qui en exprimeront le besoin. Les conditions d’inscription des étudiants extracommunautaires pour Sciences Po Grenoble et l’ENSAG restent également inchangées.

      Publié le 29 janvier 2019
      Mis à jour le 31 janvier 2019

      https://www.univ-grenoble-alpes.fr/fr/acces-direct/actualites/a-la-une/a-la-une-universite/information-sur-l-accueil-des-etudiants-extracommunautaires-sur-

    • La #motion votée à l’unanimité au Conseil d’administration de l’Université de #Bordeaux-Montaigne du 21 décembre 2018 :

      Le 19 novembre dernier, lors des Rencontres universitaires de la francophonie, le premier ministre Edouard Philippe a dévoilé sa « stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux sous la bannière « Choose France ». A cette occasion, il a annoncé qu’il prévoyait d’augmenter le montant des droits d’inscription pour les étudiants étrangers extra-communautaires, qui sera ainsi multiplié par seize : 2770€/an en licence (contre 170€ jusque-là) et 3770€/an en master et en doctorat (contre respectivement 243€ et 380€ jusque-là).
      Cette décision, outre son caractère pour le moins paradoxal – va-t-on inciter plus d’étudiants étrangers à venir faire leurs études en France si les droits d’inscription augmentent fortement ? – est à la fois injuste, contre-productive, et prépare le terrain à une hausse généralisée des droits d’inscription.
      Elle est injuste car elle frappera d’abord les étudiants des pays les plus pauvres.
      Le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne (près de la moitié des étudiants en mobilité en France viennent d’Afrique) seront particulièrement touchés. Cette hausse des droits d’inscription, même partiellement compensée par une augmentation du nombre des bourses qui seraient allouées aux étudiants étrangers, est une mesure de sélection par l’argent contraire aux valeurs humanistes portées par notre établissement. Dans un contexte où le soutien aux pays en développement est affirmé comme une priorité du gouvernement, il est difficile d’imaginer mesure plus injuste et contradictoire avec le rôle affiché de la France dans le monde comme facteur de démocratisation par la diffusion des savoirs scientifiques.
      Elle est contre-productive car elle est porteuse d’une réduction de l’ouverture internationale et de la diversité du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche français, nous privant ainsi d’une richesse d’échanges et de liens nécessaires à la constitution de nos savoirs. Notre université connaîtra certainement une baisse d’attractivité d’autant plus conséquente qu’elle a noué des liens forts avec les pays de la francophonie et des Suds.
      Enfin, cette mesure pourrait être le prélude à l’augmentation généralisée des droits d’inscription. Ce qui va être valable dès la rentrée 2019 pour les étudiants étrangers pourrait le devenir très rapidement pour tous les étudiants, comme le préconise déjà un rapport de la cour des comptes qui propose de fixer les droits d’inscription en master à 965 € (soit une hausse de 297%) tout en ne touchant pas, au moins dans un premier temps, à ceux en licence2.
      Pour notre université, riche de la variété de ses publics, de leur origine, qu’elle soit géographique, sociale ou culturelle, il n’est pas envisageable de mettre un prix à l’hospitalité et d’interdire l’accès de nos formations à celles et ceux – qu’ils soient étrangers ou non – qui y projettent leur espoir d’une vie meilleure.

      Message reçu par email.

    • Motion des membres du #Lab’Urba contre le projet sur les droits d’inscription universitaires des étrangers

      Nous, membres du Lab’Urba, proposons une motion suite à l’annonce du gouvernement, le 19 novembre 2018, de la hausse des frais d’inscription pour les étudiant·e·s étrangers hors Union Européenne. Ceux-ci passeront à 2 770 euros en licence (contre actuellement 170 euros), 3 770 euros en master et en doctorat (contre 243 euros et 380 euros actuellement) à partir de la rentrée universitaire 2019-2020. Sous le label cynique de « Bienvenue en France », le gouvernement annonce vouloir passer des 320 000 étudiant·e·s étranger·e·s actuel·le·s à 500 000 d’ici 2027.

      Cette réforme renforce les discriminations et les inégalités entre les étudiantes et étudiants en fonction de leurs origines en différenciant les personnes communautaires et extracommunautaires. Elle représente une rupture radicale avec le principe d’accès libre, remettant en cause les principes d’égalité et de gratuité à l’Université. L’ensemble de ces tendances se développe dans un contexte général de diminution des moyens attribués à un enseignement supérieur public gratuit, de qualité et pour tout·e·s, participant au renforcement d’une logique de marché.

      A la suite des institutions d’enseignement et de recherche ayant pris position ces dernières semaines, dont les présidences de l’UPEM et de l’UPEC, l’ensemble des collèges du conseil de laboratoire du Lab’Urba du 20 décembre 2018, s’est prononcé fermement contre la hausse discriminatoire des frais d’inscription dans l’enseignement supérieur, ciblant les étrangères et étrangers extra-communautaires.

      Pour le Lab’Urba
      https://www.laburba.com

      Reçu via la mailing-list geotamtam

    • Nouveau site : Pour une université ouverte :

      Recenser les différentes initiatives pour un enseignement supérieur public, gratuit et émancipateur pour tou·tes. Mobiliser contre ParcourSup et la hausse des frais pour les étudiant·es extra-UE !

      https://universiteouverte.org

      Campagne #PayeTesFrais :
      https://universiteouverte.org/category/campagne-payetesfrais

      Les #carrés_rouges sont dans la ville :


      https://universiteouverte.org/2019/02/19/les-carres-rouges-dans-la-ville

      Histoire du carré rouge...
      http://cjf.qc.ca/revue-relations/publication/article/la-petite-histoire-du-carre-rouge

    • Nous ne serons pas complices !

      Le 11 mars, toutes et tous devant le ministère, pour dire NON !
      Laisserons-nous passer ce décret sur l’augmentation hallucinante des droits d’inscription qui est explicitement destinée à interdire d’accès à l’université les étudiants les moins riches ?
      Laisserons-nous ainsi passer un décret injuste, inique et discriminatoire, contre les étudiant.es extra-communautaires ?
      Laisserons-nous ainsi passer un décret qui met à mal plusieurs des principes fondamentaux de l’université ? Au premier rang desquels l’égalité, l’accès à toutes et à tous à ce service public qu’est et doit demeurer l’université, la non-marchandisation du savoir.

      Un décret indigne, placé sous l’autorité de ce cynique « Bienvenue en France » contre lequel la majorité d’entre nous s’est pourtant prononcée et que plus de 17 universités ont déjà affirmé ne pas vouloir appliquer !
      L’exonération des droits qui s’en déduira est certes honorable, mais elle ne résout en rien le problème. Elle ne fait que le reporter face aux impasses budgétaires de demain. Exonérer, ce n’est pas refuser ce décret, c’est un premier aménagement, l’introduction d’une comptabilité de l’inacceptable.

      Au-delà même de toutes nos revendications, cruciales pour l’avenir de l’université et de nos conditions de travail, l’urgence doit être de préserver l’accueil de tous les étudiants, sans distinction d’origine et de revenus. Et c’est à ce principe-là que le Ministère veut nous voir renoncer !

      Car cette augmentation n’est qu’un premier pas. D’autres mesures allant vers la privatisation des universités suivront. A ce jour, par rapport aux chiffres de l’an passé, on enregistre une diminution de 84% des pré-candidatures extra-communautaires aux diplômes de Paris 8. Qu’adviendra-t-il des postes BIATOSS et enseignant.es quand le nombre d’étudiant.es se verra réduit, et avec lui la dotation budgétaire ? Qu’adviendra-t-il des masters qui auront perdu la moitié de leurs effectifs ?

      Nos pétitions, nos assemblées générales, nos tribunes dans les journaux n’y suffiront pas, nos coups de gueule dans les Conseils non plus.
      Il nous faut nous engager plus directement encore, il nous faut nous organiser afin que nous soyons de plus en plus nombreux aux rendez-vous fixés devant les Universités d’ici le 11 mars, jour où le CNESER doit valider ce décret, et que ce jour-là nous soyons toutes et tous présent.es, devant les grilles du ministère, afin de crier notre refus contre cette honte qui nous menace collectivement.

      Sortons aujourd’hui de nos “obligations, contraintes et impératifs” si nous voulons que demain soit encore vivable !
      Ne nous faisons pas complices de l’inacceptable !


      Signataires

      Eric Alliez, Ferroudja Allouache, Anne-Marie Autissier, Roberto Barbanti, Pierre Bayard, Denis Bertrand, Clara Biermann, Nicole Blondeau, Christa Blümlinger, Stéphane Bonnery, Eric Bonnet, Florence Bouillon, Cécile Bourdais, Jean-Jacques Bourdin, Thomas Brisson, Aurélien Carotenuto-Garot, Farah Chérif-Zahar, Bernard Charlot, Michèle Cohen-Halimi, Annie Couëdel, nathalie coutelet, Antoine Da Lage, Marie-Pierre Dausse, Corinne Davault, Damien De Blic, Bruno Dell’Angelo, Marianne Derrien, Raphaëlle Doyon, Claire Fagnart, Vincent Farnea, Eric Fassin, Fabienne Flambard, Jean-Louis Fournel, Céline Frigau Manning, Henri Fourtine, Isabelle Ginot, Ninon Grangé, Fabien Granjon, Nacira Guénif, Alexis Guillier, Begonia Helguera, Orazio Irrera, Claire Joubert, Andrée-Anne Kekeh, Yala Kisukidi, Maren Köpp, Claudette Lafaye, Annamaria Lammel, Mahalia Lassibille, Isabelle Launay, Mathias Lavin, Jean-Louis Le Grand, Martine Le Lez, Eric Lecerf, Delphine Leroy, Claire Lévy-Vroelant, Thomas Lukowski, Vincent Manac’h, Damien Marguet, Béatrice Martin, David-Emmanuel Mendès-Sargo, Alexander Neumann, Hélène Nicolas, Pascal Nicolas-Lestrat, Vanessa Noizet, Philippe Nys, Sylviane Pagès, Catherine Perret, Julie Perrin, Marie Philémon, Laurent Pichaud, Anthippi Potolia, Marie Preston, Françoise Py, Grégoire Quenault, Pablo Rauzy, Matthieu Renault, Pascale Risterucci-Patterson, Jean-Yves Rochex, Christine Roquet, Tania Ruiz, Frédéric Sabouraud, Matthieu Saladin, Glenda Santana de Andrade, Valentin Schaepelynck, Mireille Séguy, Anna Seiderer, Yasmine Siblot, Makis Solomos, Cécile Sorin, Charles Soulié, Emmanuelle Sruh, Radija Taourit, Sylvie Tissot, Marie-Solange Touzeau, Elsa Tyszler, Carlo Vercellone, Jennifer Verraes, Dominique Willoughby, Barbara Zauli, Léonore Zylberberg

      Reçu par email, le 03.03.2019, via la liste geotamtam

    • « Démontrez-nous, Frédérique Vidal, que vous ne généraliserez pas les frais d’inscription à l’université ! »

      Pour les universitaires #David_Flacher et #Hugo_Harari-Kermadec, l’absence de signaux clairs dans la politique de la ministre de l’enseignement supérieur est de nature à entretenir un climat de doute sur ses réelles intentions.

      Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur est-elle sincère lorsqu’elle affirme dans Le Journal du dimanche du 24 février qu’elle va garantir, par décret, la stabilité des droits d’inscription à l’université pour les Français et les Européens ? La réponse à cette question est d’autant plus cruciale que notre modèle social est en jeu et, avec lui, les perspectives d’accès aux études des générations qui entreront dans les toutes prochaines années dans l’enseignement supérieur.

      La mission de concertation mise en place par la ministre sur la réforme en cours a rendu son rapport il y a quelques jours. On y lit que « la hausse différenciée des droits a très majoritairement suscité de vives oppositions » au sein du monde académique. Nous faisons partie des auditionnés, en tant qu’experts du domaine, et avons noté avec satisfaction que la mission développait, dans son rapport, l’ensemble des arguments qui devraient amener le gouvernement à renoncer à la hausse des frais d’inscription. Le gouvernement compte maintenir l’essentiel de sa réforme, tout en soutenant qu’elle ne constitue pas les prémices d’une généralisation des frais d’inscription à tous les étudiants.

      Comment la ministre peut-elle affirmer qu’elle garantira la stabilité des droits d’inscription pour les Français et les ressortissants de l’Union européenne par un décret… qu’un autre décret pourrait annuler aussi simplement ? Si le gouvernement n’a pas l’intention de généraliser ni de relever fortement les frais d’inscription pour tous, deux signaux clairs peuvent être envoyés.
      Augmentations considérables

      Tout d’abord, il semble crucial que la ministre décrète que les montants actuels de 170 euros pour une inscription en licence et de 243 euros pour un master soient appliqués à tous les établissements d’enseignement supérieur publics, pas seulement aux universités. Les frais d’inscription ont fortement augmenté ces dernières années dans de nombreuses écoles d’ingénieurs publiques, par paliers successifs : un étudiant (français ou étranger) qui payait, il y a quelques années, autour de 500 euros à l’Ecole centrale ou au Mines de Paris paie désormais 3 500 euros (s’il est français ou européen) et 5 500 euros (s’il est non européen). A Polytechnique, le tout nouveau Bachelor (équivalent d’une licence) coûtera 12 000 euros à un Français et 15 000 euros à un non-Européen ! A l’évidence, Français et Européens ne sont pas épargnés !

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/05/demontrez-nous-frederique-vidal-que-vous-ne-generaliserez-pas-les-frais-d-in

    • #Conseil_national_de_l'enseignement_supérieur_et_de_la_recherche - #CNESER

      Le CNESER viens tout juste de s’opposer à la quasi unanimité au projet « bienvenue en France » impliquant la hausses des frais d’inscriptions pour les étudiant-e-s étranger-e-s. Mais le ministère reste sourd et méprisant à l’opposition général du monde universitaire.


      https://twitter.com/Thibaud_Moreau/status/1105109613303775233

    • Les écoles d’ingénieurs publiques françaises doivent conserver des frais d’inscription universitaires

      Le réseau des INP (Grenoble, Toulouse, Nancy et Bordeaux) réfléchit à une augmentation significative des frais d’inscription de leurs étudiants qu’ils soient français, européens ou extra-européens. On parle de plus de 400% d’augmentation (2500€/an). Une question est de savoir ce que cela financerait, une autre de savoir si ce mode de financement est légitime. Sur la forme, le ministère aurait demandé aux écoles de se positionner suite à des augmentations autorisées l’an passé dans quelques écoles (Centrale, Mines…). Il s’agirait donc d’une augmentation massive et généralisée dans les écoles d’ingénieurs publiques.

      Les écoles d’ingénieurs publiques, y compris sous statut de grand établissement, sont soumises au code de l’éducation et font partie du service public universitaire national. Le système d’écoles d’ingénieurs se revendique d’un système méritocratique. Si cet objectif n’est que trop partiellement atteint, une augmentation des frais d’inscription ne peut qu’aggraver ce décalage. Augmenter les frais d’inscription, c’est limiter l’accès aux études d’ingénieur à certaines classes sociales et ceci est contraire aux missions du service public.

      Rappel du préambule de la constitution du 27 Octobre 1946, alinéa 13 :
      La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat.

      Un étudiant aisé, cela n’existe pas. Aux frais d’inscription, s’ajoutent les frais de la vie quotidienne, location de logement, et frais complémentaires pour des séjours à l’étranger imposés par les écoles pour obtenir un diplôme. Un nombre croissant d’étudiants devront travailler pour financer leurs études et ne pourront s’y consacrer pleinement, ou devront s’endetter. Augmenter les frais d’inscription, c’est augmenter la précarité étudiante.

      Un étudiant aisé, cela n’existe pas. Éventuellement, les parents sont aisés. Alors, ils participent à l’impôt national suivant leur revenu. C’est à l’État de mener la politique fiscale, de fixer les taux d’imposition sur les revenus des particuliers et des entreprises, et de redistribuer cet impôt dans ses services publics. Augmenter les frais d’inscription c’est lever nous-mêmes un impôt supplémentaire.

      Les établissements autonomes depuis la loi sur les responsabilités et compétences élargies (dite loi LRU du 10 août 2007) créent des modèles à la carte où les écoles s’engouffreraient dans une loi de l’offre et de la demande irrationnelle. Qui fixe le barème ? Pourquoi 2 500€ par an et pas 5 000€ ou 10 000€ ? Les étudiants qui ne paieront qu’une partie des frais d’études n’en auront pas moins le sentiment d’être des clients. Augmenter les frais d’inscription, c’est entrer dans un système étudiant-client. Les étudiants ne sont pas des clients mais des citoyens qui se forment. Ils participent ainsi à l’investissement national dans une société de la connaissance. Augmenter les frais d’inscription, c’est changer la relation entre étudiants et corps enseignant.

      Si les écoles d’ingénieurs basculent dans un rapport de prestation à des clients, ne doivent-elles pas faire payer tous leurs usagers ? Si les étudiants sont considérés comme clients, que dire des entreprises qui engagent les ingénieurs formés dans ces écoles ? Quels mécanismes permettront aux écoles de faire payer aussi ces clients-là ? Si les écoles doivent s’autofinancer pour compenser le désengagement de l’État, augmenter les frais d’inscriptions, c’est faire payer les plus faibles car on est impuissants face aux autres usagers que sont les entreprises. Augmenter les frais d’inscription est une mesure socialement injuste.

      Que fera l’État en cas d’augmentation des frais d’inscription ? Qui peut garantir qu’il ne diminuera pas le budget des établissements concernés comme le démontre l’annonce récente de la non-prise en charge du GVT (glissement vieillesse technicité) au regard de recettes nouvelles liées à l’augmentation massive des frais pour les étudiants extra-communautaires (que le CA de Grenoble INP a unanimement rejeté au mois de décembre dans une motion adressée au ministère). Augmenter les frais d’inscription, c’est justifier un désengagement de l’État des services publics de l’enseignement supérieur.

      Ce désengagement n’est pas justifié. La France a les moyens d’investir beaucoup plus dans l’enseignement supérieur et la recherche. En s’alignant sur la moyenne des pays de l’OCDE, elle devrait simplement consacrer 2 % de son PIB à l’enseignement supérieur et 1 % à sa recherche (objectif 3 % du PIB). Pour juste rattraper le déficit actuel, il faudrait augmenter le budget de l’ESR de 2 à 3 milliards d’euros par an pendant 10 ans. Augmenter les frais d’inscription est une goutte d’eau pour l’ESR, et, donc, une fausse réponse au vrai problème de son financement.

      Dans la foulée de l’augmentation très polémique des frais d’inscription extra-communautaires, le premier ministre et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation répètent qu’ils garantiront de manière pluriannuelle la non-augmentation des frais d’inscription pour les étudiants européens. Augmenter les frais d’inscription pour les écoles d’ingénieurs est une vraie incohérence politique et démontre que l’État prépare une généralisation des frais d’inscription dans toutes les universités.

      Augmenter les frais d’inscription, c’est remettre en cause le système social français. Que voulons-nous ? Un système anglo-saxon dont les exemples nord-américains et du Royaume-Uni démontrent l’échec avec des scandales à répétition : surendettement en début de carrière, achat de diplôme, mise en concurrence des formations, perte d’autonomie pédagogique du corps enseignants, etc.

      NOUS NOUS OPPOSONS ENERGIQUEMENT A CETTE EVOLUTION DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PUBLIC. NOUS DEMANDONS LE RETRAIT IMMEDIAT DE TOUT PROJET OU ETUDE SUR CE SUJET ET LE RETOUR A DES FRAIS UNIVERSITAIRES STANDARDS POUR LES ECOLES PUBLIQUES QUI ONT RECEMMENT FRANCHI CE PAS INACCEPTABLE.

      Reçu par email, le 10 avril 2019.

    • « Le conseil de laboratoire du LATTS (Laboratoire Territoires Techniques et Sociétés, UMR 8134) rejoint les nombreuses motions d’institutions universitaires et de laboratoires de recherche s’opposant à la hausse des droits d’inscription à l’université pour les étudiant.e.s étranger.e.s (hors Union européenne, Espace économique européen et Confédération Suisse) fixée dans un projet d’arrêté présenté le 11 mars 2019 devant le CNESER.
      Cette augmentation discriminatoire et non concertée des frais d’inscription renforce l’exclusion de nombreux.ses étudiant.e.s de l’enseignement supérieur français en ajoutant à des obstacles administratifs déjà importants un obstacle financier conséquent. En entravant l’accueil et l’accès à l’enseignement supérieur, cette décision s’oppose aux valeurs universalistes que l’université publique française défend.
      En outre, cette décision dessine un avenir préoccupant pour l’enseignement supérieur. Plutôt que de barrières financières à l’encontre d’étudiant.e.s étrangers.ères, l’université publique a surtout besoin d’un projet refondateur, qui la repositionne dans un monde ouvert et la dote de moyens financiers à la hauteur des enjeux. Ce projet doit être négocié avec tous les acteurs du monde universitaire. Pour ces raisons, nous demandons le retrait de la décision gouvernementale et l’ouverture de discussions sur les conditions de refondation d’une université publique ouverte, sans condition de nationalité ou de revenus. »

      Reçu par email, le 15.04.2019

    • Mail de la présidente de l’université Bordeaux Montaignes (reçu par email) :

      Je souhaite également rappeler que nous avons décidé de ne pas mettre en œuvre, dans notre établissement, la hausse des frais d’inscriptions pour les étudiants extra-communautaires, il n’y aura donc pas d’inégalité de paiement entre étudiants. Nous avons soumis un dossier pour obtenir le label « Bienvenue en France » qui nous engage dans une procédure d’amélioration d’accueil des publics internationaux et nous permet de répondre à des appels à projets. Il s’agira notamment de mieux accueillir les étudiants et personnels étrangers (par la formation de personnels administratifs) et le développement de l’offre de formation en langue étrangère et de renforcer l’accueil par la mise en place d’un programme intensif de FLE (français langue étrangère, domaine de la communication et de la culture françaises).

    • L’#université_d'Amiens n’augmentera pas les frais d’inscription pour les étudiants étrangers

      L’année prochaine, les étudiants étrangers non-européens paieront la même somme que tous les autres étudiants non-boursiers de l’université, contrairement à ce que prévoit le décret gouvernemental publié au Journal officiel le 21 avril.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/universite-amiens-n-augmentera-pas-frais-inscription-et
      #Amiens

  • L’Europe utilisera-t-elle les drones israéliens contre les réfugiés ?

    En matière de sécurité, #Israël en connait un rayon. Ses entreprises sont particulièrement actives sur ce marché lucratif et peuvent démontrer l’efficacité de leurs produits en prenant les Palestiniens comme cobayes. Pour contrôler l’arrivée de réfugiés, l’agence européenne #Frontex s’intéresse ainsi de près au drone #Heron. L’engin a fait ses “preuves au combat” durant l’#opération_Plomb durci. (IGA)

    En septembre, l’Agence de surveillance des frontières de l’Union européenne Frontex a annoncé le démarrage de vols d’essais de drones en #Italie, en #Grèce et au #Portugal. Il y avait une omission majeure dans la déclaration de Frontex : le type de drones testé avait été utilisé auparavant pour attaquer Gaza.

    Certains détails sur les compagnies impliquées dans ces essais ont été publiés plus tôt cette année. Un « avis d’attribution de marché » a révélé qu’#Israel_Aerospace_Industries était l’un des deux fournisseurs sélectionnés.

    Israel Aerospace Industries a reçu 5.,5 millions de dollars pour jusqu’à 600 heures de vols d’essais.

    Le drone qu’Israel Aerospace Industries offre pour la #surveillance maritime s’appelle le #Heron.

    Selon le propre site web de la compagnie, le Heron a « fait ses preuves au combat ». C’est une expression codée signifiant qu’il a été employé pendant trois attaques majeures d’Israël contre Gaza pendant la dernière décennie.

    Après l’opération Plomb durci, l’attaque israélienne sur Gaza de fin 2008 et début 2009, une enquête de Human Rights Watch a conclu que des dizaines de civils avaient été tués par des missiles lancés à partir de drones. Le Heron a été identifié comme l’un des principaux drones déployés dans cette offensive.

    Frontex – qui expulse fréquemment des réfugiés d’Europe – a étudié les #drones depuis un certain temps. Déjà en 2012, Israel Aerospace Industries avait présenté le Heron à un événement organisé par Frontex.

    Par ses vols d’essais, Frontex permet à l’industrie de guerre israélienne d’adapter la technologie testée sur les Palestiniens à des fins de surveillance. Alors que les dirigeants de l’Union européenne professent couramment leur souci des droits humains, l’implication de fabricants d’armes pour surveiller les frontières partage plus que quelques similitudes avec les politiques belliqueuses poursuivies par le gouvernement de Donald Trump aux USA.

    Des opportunités commerciales

    Les entreprises israéliennes bénéficient des décisions prises des deux côtés de l’Atlantique.

    L’année dernière, #Elta – une filiale d’Israel Aerospace Industries – a été engagée pour dessiner un prototype pour le mur controversé que Trump a proposé d’établir le long de la frontière USA- Mexique. Elbit, un autre fabricant israélien de drones, a gagné en 2014 un contrat pour construire des tours de surveillance entre l’Arizona et le Mexique.

    Les mêmes compagnies poursuivent les opportunités commerciales en Europe.

    Elta a été en contact avec divers gouvernements à propos de leur système « de #patrouille_virtuelle des #frontières » – qui est basé sur l’interception des communications téléphoniques des mobiles et l’#espionnage des usagers d’internet. Pour fournir un prétexte à une telle intrusion, la compagnie joue sur la politique de la #peur. Amnon Sofrin, un dirigeant d’Elta qui occupait auparavant une position de premier plan dans l’agence israélienne d’espionnage et d’assassinat du Mossad, a recommandé que l’Europe choisisse en priorité la « #sécurité » plutôt que les libertés civiles.

    L’entreprise israélienne #Magal_Systems cherche aussi des contrats en Europe. Magal a installé ce qu’elle appelle une barrière « intelligente » — livrée avec des capteurs et un équipement avancé de caméras – le long de la frontière d’Israël avec Gaza.

    Saar Koush, jusqu’à récemment le PDG de Magal, a argué que le rôle de l’entreprise dans la mise en place d’un siège des deux millions d’habitants de Gaza leur donnait un argument commercial unique – ou au moins rare. « Tout le monde peut vous donner un très joli Powerpoint, mais peu de gens peuvent vous montrer un projet aussi complexe que Gaza, qui est constamment testé en combat », a dit Koush.

    Apprendre d’Israël ?

    Frontex est en contact avec d’autres entreprises israéliennes.

    En juin de cette année, l’Union européenne a publié une notice montrant que la compagnie israélienne #Windward avait gagné un contrat de près d’ 1 million de dollars pour travailler à un projet d’« analyse maritime » organisé par Frontex. #Gabi_Ashkenazi, un ancien chef de l’armée israélienne, est conseiller à Windward ; #David_Petraeus, qui a commandé les troupes US occupant l’Irak et l’Afghanistan, est l’un de ses investisseurs.

    Dans son rapport annuel 2016, Frontex déclarait que « les premiers pas avaient été faits afin de développer des relations « stratégiques » avec Israël. Frontex a ultérieurement exprimé son intention d’accroître cette coopération d’ici 2020.

    Un point clé est « l’apprentissage mutuel ». Il est plus que probable qu’il s’agisse d’un euphémisme pour échanger des notes sur les tactiques qui devraient être utilisées contre les gens fuyant la pauvreté ou la persécution.

    Israël a une réputation effroyable en ce qui concerne le traitement des réfugiés. Des Africains vivant en Israël ont été sujets à des mauvais traitements racistes de la part des plus hauts niveaux du gouvernement. Benjamin Netanyahou, le Premier ministre, les a étiquetés comme des « infiltrés ».

    Un autre ministre du gouvernement a soutenu que les Africains ne peuvent être considérés comme des humains.

    Selon l’institut de sondage Gallup, Israël est l’un des pays les moins hospitaliers du monde pour les demandeurs d’asile. Malgré sa proximité géographique avec la Syrie, Israël a refusé l’entrée aux victimes de la guerre en cours.

    L’an dernier, Netanyahou a été entendu disant aux dirigeants du groupe de Visegrad (ou Visegrad 4) – la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie – qu’ils devraient fermer leurs frontières aux réfugiés. Il a aussi déclaré qu’Israël joue un rôle important dans la réduction de la migration vers l’Europe et suggéré qu’Israël devrait être récompensé pour cela.

    L’identification d’Israël comme partenaire pour une « coopération stratégique » avec Frontex est inquiétante en soi. Les préparatifs pour utiliser les outils de répression d’Israël contre les réfugiés faisant route vers l’Europe le sont encore plus.

    https://www.investigaction.net/fr/leurope-utilisera-t-elle-les-drones-israeliens-contre-les-refugies

    #surveillance_frontalière #frontières #contrôles_frontaliers #asile #migrations #réfugiés #sécurité #Méditerranée #Heron #Israeli_Aerospace_Industries #Gaza #business

    • #Leonardo deploys its #Falco_EVO_RPAS for drone-based maritime surveillance as part of the Frontex test programme

      Leonardo’s Falco EVO Remotely-Piloted Air System (RPAS), in a maritime patrol configuration, has been deployed from Lampedusa airport (Lampedusa Island) as part of the Frontex surveillance research programme to test its ability to monitor the European Union’s external borders.

      Frontex is exploring the surveillance capability of medium-altitude, long-endurance RPAS as well as evaluating cost efficiency and endurance. Leonardo was selected by the European agency under a service contract tender for drone operations for maritime surveillance across the Italian and Maltese civil airspace. The current agreement provides for 300 flight hours and may be extended into a longer-term agreement.

      Under the deployment, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) activities are organised by Guardia di Finanza under coordination of the Ministry of Interior and are undertaken by Leonardo from Lampedusa also thanks to the decisive support and collaboration of ENAC and ENAV. Leonardo’s flight crews and maintenance teams are present to support the operations with the Falco EVO, which is equipped with a complete on-board sensor suite including the Company’s Gabbiano TS Ultra Light radar. This configuration allows it to carry out extended-range day and night-time missions.

      “We are proud to be able to demonstrate the capabilities of our Falco EVO to Frontex, the European Border and Coast Guard Agency, which is facing the on-going and evolving surveillance challenges posed by maritime borders. We are ready to leverage our years of experience in drone-based surveillance operations, working with the United Nations and many other international customers,” said Alessandro Profumo, CEO of Leonardo. “I wish to thank all the Italian stakeholders who contributed to this important achievement and I am convinced that this fruitful partnering approach will allow Frontex to define the best possible use for drone-based technologies.”

      The Falco EVO will operate under a “Permit to Fly” issued by the Italian Civil Aviation Authority (ENAC), which authorizes flights in the Italian and Maltese Flight Information Region (FIR)’s civil airspace. The innovative agreement reached with ENAC guarantees compliance with national and international regulations and coordination with relevant authorities. The agreement also provides for close involvement from the Guardia di Finanza as subject matter experts with operational experience in defining mission profiles and ensuring the best operational conditions in which to undertake the 300- hours test programme.

      The Falco EVO configuration being deployed includes a high-definition InfraRed (IR) electro-optical system, a Beyond-Line-Of-Sight (BLOS) satellite data-link system, a new propulsion system based on a heavy-fuel engine, an Automatic Identification System (AIS) and a complete communications relay suite.

      Leonardo is the only European company providing a comprehensive RPAS ISR capability, from the design of each system element all the way through to operations. Today the Company is an international pioneer in the operation of unmanned flights on behalf of civil organizations in “non-segregated”, transnational airspace.

      Under an innovative business model, Leonardo owns and operates its Falco family of RPAS and provides surveillance information and data directly to its customers. This ‘managed service’ model is expected to be an area of growth for Leonardo which is expanding its ‘drones as a service’ offering to customers such as the police and emergency responders in line with the growth path outlined in the Company’s industrial plan.


      https://www.edrmagazine.eu/leonardo-deploys-its-falco-evo-rpas-for-drone-based-maritime-surveillanc

    • Leonardo: il #Falco_Evo inizia i voli per il programma Frontex

      Il Falco Evo, il velivolo a pilotaggio remoto di Leonardo, ha iniziato la campagna di voli in una configurazione specifica per il monitoraggio marittimo, nell’ambito del programma Frontex, finalizzato alla sperimentazione di droni per il controllo delle frontiere esterne dell’Unione europea. Frontex, l’agenzia europea della guardia di frontiera e costiera, sta infatti analizzando la capacità di sorveglianza a media altitudine e lunga persistenza offerta dai velivoli pilotati a distanza, valutando efficienza economica ed efficacia operativa di tali sistemi. Leonardo è stata selezionata a seguito di una gara per un contratto di servizio per fornire attività di sorveglianza marittima attraverso l’uso di droni nello spazio aereo civile italiano e maltese. L’accordo attuale prevede un totale di 300 ore di volo con possibili ulteriori estensioni contrattuali. Le operazioni di sorveglianza e ricognizione effettuate da Leonardo con il Falco Evo vengono pianificate dalla Guardia di Finanza sotto il coordinamento del ministero dell’Interno, con il supporto di Enac, Enav e AST Aeroservizi Società di Gestione dell’aeroporto di Lampedusa, dove si svolgono i voli.
      “Siamo orgogliosi di dimostrare le capacità del Falco EVO all’agenzia europea Frontex e alle Forze di Sicurezza, che affrontano quotidianamente la sfida del controllo e della protezione dei confini marittimi – ha commentato Alessandro Profumo, amministratore delegato di Leonardo -. Leonardo mette a disposizione di questo programma la lunga esperienza acquisita anche grazie alle attività svolte per le Nazioni Unite e molti altri clienti internazionali con i propri sistemi pilotati da remoto”.
      Il Falco Evo opera grazie ad un “Permit to Fly” rilasciato dall’Enac, che autorizza i voli nello spazio aereo civile italiano e maltese. L’accordo innovativo raggiunto con Enac garantisce quindi la conformità alle normative nazionali e internazionali e il coordinamento con le relative autorità. L’attività prevede, inoltre, un forte coinvolgimento della Guardia di Finanza in virtù della significativa esperienza del Corpo nella definizione dei profili di missione, assicurando le migliori condizioni operative per lo svolgimento delle 300 ore di volo programmate. La configurazione del Falco Evo impiegato nel programma include un sistema ottico all’infrarosso ad alta definizione, un collegamento dati satellitari oltre la linea di vista (Beyond-Line-Data-Of-Sight - BLOS), un nuovo sistema di propulsione basato su un motore a combustibile pesante, un sistema di identificazione automatico (Automatic Identification System - AIS) e una suite completa per le comunicazioni. Leonardo è l’unica azienda europea in grado di fornire capacità complete RPAS e ISR, progettando e sviluppando tutti gli elementi che compongono un sistema pilotato da remoto, anche nell’ambito di contratti di servizio per operazioni “unmanned” e tra i pochi player al mondo a poter operare per conto di enti civili in spazi aerei non segregati trasnazionali.

      https://www.trasporti-italia.com/focus/leonardo-il-falco-evo-inizia-i-voli-per-il-programma-frontex/36521

    • Frontex Director meets with Portugal’s Minister of Internal Administration

      The Executive Director of Frontex, the European Border and Coast Guard Agency, met with Portugal’s Minister of Internal Administration and with the National Director of Portuguese Immigration and Border Service (SEF) on Friday to introduce the agency’s liaison officer for Portugal and Spain.

      Frontex is deploying 11 liaison officers to enhance the cooperation between the agency and national authorities responsible for border management, returns and coast guard functions in 30 EU Member States and Schengen Associated Countries.

      In Lisbon, Frontex Director Fabrice Leggeri met with Eduardo Cabrita, Portugal’s Minister of Internal Administration and Cristina Gatões, the National Director of Portuguese Immigration and Border Service (#SEF).

      During his visit to Portugal, Fabrice Leggeri also visited the headquarters of the European Maritime Safety Agency (EMSA) and met with its new Executive Director, Maja Markovčić Kostelac. Frontex and EMSA, along with the European Fisheries Control Agency (EFCA), work together in in the maritime domain to support EU Member States and develop European coast guard functions.

      https://frontex.europa.eu/media-centre/news-release/frontex-director-meets-with-portugal-s-minister-of-internal-administr

  • À l’apogée des films de série B, de la télévision à petit budget et de la réalisation de films de genre loufoques, les producteurs à la recherche d’une bande-son jouée pour la musique de bibliothèque : des disques d’enregistrements pour tous les goûts. Considérées à l’origine comme une alternative peu coûteuse aux musiques de film traditionnelles, les étiquettes de bibliothèque sont devenues des trésors pour les collectionneurs de disques, et une grande partie du travail a été reconnue comme extraordinaire. Unusual Sounds est une plongée profonde dans cet univers musical caché de l’écrivain et cinéaste David Hollander. Le livre présente des histoires, des interviews et des visuels extraordinaires des créateurs les plus célèbres du domaine, ainsi que des œuvres originales de Robert Beatty et une préface de George A. Romero, dont l’utilisation de la musique de bibliothèque dans Night of the Living Dead a changé l’histoire du film.

    http://anthology.net/book/david-hollander-unusual-sounds
    https://anthologyrecordings.bandcamp.com
    http://anthology.net
    https://www.fip.fr/actualites/les-tresors-oublies-de-la-musique-au-metre-34790

    De « catalogue », de « stock », ou de « production », la musique qui illustre, anonyme et omniprésente à la fois, s’est vue coller bien des étiquettes depuis son apparition dans les années 30. Cette Library Music, longtemps botte secrète des producteurs anglais de la BBC, a aussi été la bande-son des publicités, des séries TV et des films à petit-budget durant des décennies pour le meilleur, et parfois pour le pire.

    source : fip.fr
    #Fip #David_Hollander #bandcamp #musique au mètre #livre #disque

  • The Elusive Black Swan with David Kadavy
    https://hackernoon.com/the-elusive-black-swan-with-david-kadavy-adeb6be89034?source=rss----3a81

    Episode 11: An interview with creative entrepreneur, best selling author, and podcaster David Kadavy.Listen to the interview on iTunes, or Google #podcast, or watch on YouTube.In this episode Trent Lapinski and David Kadavy discuss elusive black swam moments, which are moments that describe an event that comes as a surprise and have a major effect.“I had an event where my e-mail list went from 5,000 to 30,000 within a couple weeks. All these events, they kind of happened, and I did things to make them happen, but I couldn’t have predicted that they were going to happen. So I wondered to myself, how can you make black swans happen?”“They suffer from interacting with an issue I call irrational rationality. Which is the treating of absence of evidence as evidence of absence.”“It always really (...)

    #trent-lapinski #black-swan #david-kadavy #hacker-noon-podcast

    • Triple wow !!!

      Si les paroles sont générales, le clip est clairement anti-Trump

      L’album entier semble intéressant :

      Songs Of Resistance 1942-2018
      http://marcribot.com/latest-news/14279452
      https://www.amazon.com/Songs-Resistance-1942-Marc-Ribot/dp/B07DLK7ZCH?SubscriptionId=AKIAJ2JPVFTMZGHMZXNQ&linkCode=xm2&camp=2025&creati

      Portions of the album’s proceeds will be donated to The Indivisible Project, an organization that helps individuals resist the Trump agenda via grassroots movements in their local communities. More info on The Indivisible Project can be found at www.indivisible.org.

      #Musique #Musique_et_politique #Tom_Waits #Marc_Ribot #USA #Bella_Ciao

    • Wow, les paroles de Srinivas :
      https://genius.com/Marc-ribot-srinivas-lyrics

      Dark was the night
      Cold was the ground
      When they shot Srinivas Kuchibhotla down

      It was in Austin’s Bar and Grill
      But it could’ve been most anyone
      A madman pulled the trigger
      Donald Trump loaded the gun
      My country ’tis of thee

      Srinivas was an engineer
      Sunayana was his wife
      Like so many here before them
      They come here to build the life
      They were plannin’ their first child
      But it was not to be
      But a stranger shot Srinivas down
      Screamin’ “Get out of my country!”
      My country ’tis of thee

      I was born in America
      And it’s right here I intend to stay
      But my country’s hurtin’ now
      There’s a few things I need to say
      If you fly a flag of hate
      Then you ain’t no kin to me
      And to Srinivas Kuchibhotla’s surviving family

      My country ’tis of thee
      My country ’tis of thee
      My country ’tis of thee
      My country ’tis of thee

      My country ’tis of thee
      My country ’tis of thee
      My country ’tis of thee
      My country ’tis of thee

      My country ’tis of thee (Kuchibhotla!)
      My country ’tis of thee (Eric Garner!)
      My country ’tis of thee (Heather Heyer!)
      My country ’tis of thee (Susie Jackson!)

      My country ’tis of thee (Tywanza Sanders! Ethel Lee Lance!)
      My country ’tis of thee (Freddy Gray! Tamir Rice!)
      My country ’tis of thee (Frankie Best! Amadou Diallo!)
      My country ’tis of thee (Michael Brown! David Simmons!)
      My country ’tis of thee (Myra Thompson! Sharonda Singleton!)

      #Black_Lives_Matter #Srinivas_Kuchibhotla #Eric_Garner #Heather_Heyer #Susie_Jackson #Tywanza_Sanders #Ethel_Lee_Lance #Freddy_Gray #Tamir_Rice #Frankie_Best #Amadou_Diallo #Michael_Brown #David_Simmons #Myra_Thompson #Sharonda_Singleton

    • A propos de la chanson Rata de dos patas, il précise :

      Due to the fears that Trump regime retaliation would threaten her visa status, the vocalist on this recording of Rata De Dos Patas has requested that we delete all reference to her identity. We believe her fears are entirely justified, and have complied with her wishes.

      We thank her for her wonderful performance, and for her great courage in making the recording at all. And we look forward to a day when political and artistic expression is no longer under the shadow of such vindicative and racist repression. Venceremos!

    • BELLA CIAO
      Italian traditional; Arranged by Marc Ribot
      & Tom Waits; Translated by Marc Ribot

      One fine morning / woke up early
      Bella ciao, bella ciao, goodbye beautiful
      One fine morning / woke up early
      To find a fascist at my door
      Oh partigiano, please take me with you
      Bella ciao, bella ciao, goodbye beautiful
      Oh partigiano, please take me with you
      I’m not afraid now anymore.
      And if I die a partigiano
      Bella ciao, bella ciao, goodbye beautiful
      Please bury me up on that mountain
      In the shadow of a flower
      So all the people, people passing
      Bella ciao, bella ciao, goodbye beautiful
      All the people, the people passing
      Can say: what a beautiful flower
      This is the flower / of the partisan
      Bella ciao, bella ciao, goodbye beautiful
      This is the flower / of the partisan
      Who died for freedom

    • THE MILITANT ECOLOGIST
      [based on FISCHIA IL VENTO]
      Written by Marc Ribot (Knockwurst Music);
      Inspired by the Italian traditional

      The wind it howls, the storm around is raging
      Our shoes are broken, still we must go on
      The war we fight, is no longer for liberty
      Just the possibility / of a future.
      Underground, the militant ecologist
      Like a shadow emerges from the night
      The stars above, guide her on her mission
      Strong her heart swift her arm to strike
      If, by chance, cruel death will find you
      Know your comrades will revenge
      We’ll track down the ones who hurt you
      Their fate’s already sealed.
      The wind is still, the storm is finally over
      The militant ecologist blends back into the shadows
      Somewhere above, the earth’s green flag is flying
      We don’t have to live in terror
      Somewhere above, the earth’s green flag is flying
      The only flag that matters now
      Somewhere above, the earth’s green flag is flying
      And if its not...
      there’s nothing more to say.

    • Son premier texte, où il se pose des questions sur la possibilité de résister en tant que musicien :

      My grandparents lost brothers, sisters, cousins, aunts and uncles in the Holocaust, and I’ve toured and have friends in Russia and Turkey: we recognize Trump, and it’s no mystery where we will wind up if we don’t push back.

      Its not that things before Trump were any picnic: the many victims of racism, sexism, homophobia, xenophobia, and war under earlier presidents – some of them Democrats—are not forgotten; and even among the politicians for whom I voted, few were willing to address the structural causes of these problems.

      But even the most pissed off of my activist friends knew right away that Trumpism was seriously wrong, and that resistance—not just protest, which by definition acknowledges the legitimacy of the power to which it appeals—had to be planned.

      I’m a musician, so I began my practice of resistance with music.

      Normally, I practice by studying the past (“Ancient to the Future!” as the Art Ensemble of Chicago put it—and as Hannah Arendt might have if she’d been a jazz musician), and then blowing on or reconstructing or simply misreading those changes until they become useful in the present.

      So, I went back to archives of political music known for years and listened again—trying to find what was useful now. I found songs from the World War II anti-Fascist Italian partisans (“Bella Ciao,” “Fischia il Vento”), the U.S. civil rights movement (“We’ll Never Turn Back,” “We Are Soldiers in the Army”), a political song originally recorded by Mexican artist Paquita la del Barrio, had disguised as a romantic ballad (“Rata de Dos Patas”).

      I also wrote songs: things I heard at demonstrations, and newspaper and television stories that I couldn’t process any other way wound up as lyrics. I changed these found texts as little as possible: much of “Srinivas” is a metered version of news articles on Srinivas Kuchibhotla a Sikh immigrant murdered in February 2017 by a racist who mistook him for a Muslim. And “John Brown” really did “kill... five slaveholders at the Pottawatomie creek”).

      By March 2017, I had the material for Goodbye Beautiful/Songs of Resistance.

      I make no claims of historical “authenticity” about the arrangements of archival songs on the record— although I hope they work on more than one level, the arrangements and composition songs on this CD were written and performed, without apology, as agitprop. I borrowed from, referenced, and quoted public domain song as much as I could, wanting to harness the power of our rich traditions to the needs of the current struggle wherever possible. For the same reason, I altered texts and arrangements freely, as political song makers have always done.

      The underlying politics of this recording is that of the Popular Front: the idea that those of us with democratic values need to put aside our differences long enough to defeat those who threaten them.

      Although this approach has its frustrations, it worked last time around (1942-45).

      Coordinating a multi-artist recording like this wasn’t easy: although the artists involved were without exception enthusiastic and helpful.

      But the madness of the past year kept us moving when things got bogged down: we recorded Justin Vivian Bond’s “We’ll Never Turn Back” literally while Donald Trump was delivering a friendly speech to anti-gay hate groups in Washington DC. Tom Waits’ “Bella Ciao” was recorded near Santa Rosa, in the haze of smoke from 1,500 homes destroyed by wildfires attributed partly to global warming.

      Not a day goes by that I don’t think about the fact that we’re living through what may be the last years of possibility to lessen the degree of catastrophic climate change which will be experienced by our kids.

      And what I think is that thinking isn’t enough.

      The same can be said of singing.

      Profits from this CD will be donated to The Indivisible Project, a 501c4 organization creating a political response to Trump. They now have chapters in EVERY congressional district, and work to build the local and national networks we need. I have a lot of friends who think that ANY kind of politics isn’t cool. I appreciate the sentiment, but: we need to get over it, roll up our sleeves and get our hands dirty if we’re going to survive this thing.

      I want to thank all the Artists and musicians who sang or played on this cd, not only for their time and great performances, but for their critiques and insights, musical and political, that shaped this recording at every stage.

      Although my intention in organizing this recording has been to express solidarity with everyone victimized by the current regime, finding a way to express that solidarity without repeating old patterns of oppression is not easy. I hope the dialogue and spirit of solidarity begun among the performers on this recording will continue with its listeners and spread even further...

      M Ribot

      –-----------------------------------
      Son deuxième texte, où il se pose des questions sur les défauts de la musique engagée :

      Post Script:

      The question of ‘the good fight’—how to fight an enemy without becoming it—hangs over “political” art (as the question of truthfulness hang over art claiming to have transcended the political). Indeed, Left and Fascist song do share musical commonalities. (Armies fighting for causes good and bad all need songs to march to).

      This recording won’t resolve that question.

      But I’ve noted a difference between the marching songs of fascism and those of the partisan and civil rights movements: a willingness to acknowledge sadness:

      “We are soldiers in the army...
      We have to fight, we also have to cry.”

      “And if I die a partisan,
      Goodbye beautiful, goodbye beautiful, goodbye beautiful,
      Please bury me on that mountain, in the shadow of a flower.”

      “I am a pilgrim of sorrow, walking through this world alone.
      I have no hope for tomorrow, but I’m starting to make it my home.”

      “...a thousand mill lofts grey
      are touched by all the beauty
      a sudden sun exposes
      Yes it is bread we fight for, but we also fight for roses.”

      These songs’ acknowledgement of human frailty, of the fact that “we have to cry” even as “we have to fight”, is for me a sign of enormous strength. Their vision of a beauty beyond victory is for me a sign of hope, a reminder that we at least have something worth fighting for.

      M Ribot
      November, 2017

  • #bullshit_job : Les cinq grandes familles de «jobs à la con» Quentin Périnel - 1 Aout 2018 - Le Figaro
    http://www.lefigaro.fr/decideurs/vie-bureau/2018/09/01/33008-20180901ARTFIG00020-les-cinq-grandes-familles-de-jobs-a-la-con.php

    Dans un livre qui paraît en cette rentrée, l’anthropologue américain #David_Graeber étaie la notion de « bullshit job » qui l’a fait connaître en 2013. Un regard critique et cynique sur la vie de bureau contemporaine.

    Lorsqu’un article fait autant de bruit dans le monde entier, c’est forcément que son auteur a visé juste. Lorsque l’anthropologue américain et militant anarchiste David Graeber - qui a animé en mars dernier une grande et passionnante conférence au Collège de France https://www.college-de-france.fr/site/evenements-culturels/Grande-conference-David-Graeber-version-originale.htm - publie, en 2013, un article intitulé « Le phénomène des jobs à la con » dans le magazine Strike !, il ne s’attendait pas à provoquer un tel émoi : des dizaines de reprises médiatiques, des traductions dans toutes les langues du monde... « Bullshit Job » : un emploi rémunéré qui est si totalement inutile, superflu ou néfaste que même le salarié ne parvient pas à justifier son existence. Telle est sa définition du concept.

    Cinq années plus tard, le chercheur américain a étayé encore davantage sa réflexion, et publie un livre - traduit aux éditions Les liens qui libèrent - qui porte le nom du phénomène. « À tous ceux qui préfèrent être utiles à quelque chose », écrit-il en première page en guise de dédicace. Dans son essai d’environ 400 pages, l’auteur dresse notamment une typologie desdits « #jobs_à_la_con », qu’il classe en cinq grandes familles représentatives, selon lui, du monde du #travail contemporain.

    • Les larbins. Les jobs de #larbins, explique-t-il, sont ceux qui ont pour seul but - ou comme but essentiel - de permettre à quelqu’un d’autre de paraître ou de se sentir important. En bref : d’aider quelqu’un à briller et à le tirer vers le haut tout en restant dans l’ombre. « Oui, il existe encore des boulots de domestiques à l’ancienne, de type féodal, soutient David Graeber. À travers l’Histoire, les riches et les puissants ont eu tendance à s’entourer de serviteurs, de clients, de #flagorneurs et autres #laquais. » Exemple ? Jack explique qu’il était démarcheur téléphonique chargé de vendre des actions à des clients, de la part d’un courtier. « L’idée était que, aux yeux du client potentiel, le courtier aurait l’air plus compétent et plus professionnel si l’on sous-entendait qu’il était trop occupé à faire du fric pour pouvoir passer les coups de fil lui-même, précise-t-il. Mon poste n’avait donc strictement aucune utilité, si ce n’est de faire croire à mon supérieur immédiat qu’il était un gros bonnet et d’en convaincre les autres. »

    • Les porte-flingue. Naturellement, le terme n’est pas à prendre au premier degré. Il s’agit d’une appellation métaphorique pour désigner ceux dont le travail a été créé par d’autres et comporte une composante agressive. « Un pays n’a besoin d’une armée que parce que les autres pays en ont une », explique Graeber. Un exemple qui vaut aussi, selon lui, pour les #lobbyistes, les #experts en relations publiques, les #télévendeurs ou les #avocats_d_affaires. « L’université d’Oxford a-t-elle réellement besoin d’employer une douzaine d’experts en #relations_publiques, au bas mot, pour convaincre le monde de son excellence ?, questionne-t-il. Il me semble au contraire qu’il faudrait au moins autant d’attachés de presse et des années d’efforts pour détruire sa réputation d’excellence, et je me demande même s’ils y parviendraient. »

    • Les rafistoleurs. Ou bricoleurs professionnels. Qui sont les #rafistoleurs ? Ceux dont le job n’a d’autre raison d’être que les pépins ou anomalies qui enrayent une organisation : ils sont là pour régler des problèmes qui ne devraient pas exister. Le terme est notamment employé dans l’industrie du logiciel, mais il peut être d’application plus générale. « Les premiers exemples de rafistoleurs auxquels on pense, ce sont des subalternes dont le boulot est de réparer les dégâts causés par des #supérieurs_hiérarchiques négligents ou incompétents », lit-on dans le livre Bullshit Jobs. « Une fois, j’ai travaillé dans une PME comme « testeuse », témoigne une employée. J’étais chargée de relire et corriger les rapports écrits par leur chercheur/statisticien star. »

    • Les cocheurs de case. Pour qu’une organisation puisse exister et que tout le monde sache qu’elle existe, il faut des #cocheurs_de_case. Il s’agit d’employés dont la seule principale raison d’agir est de permettre à une organisation de prétendre faire quelque chose qu’en réalité elle ne fait pas. Voilà une bonne définition de la réunionnite : des réunions sans cesse, pour le principe, et sans intérêt apparent ni aucune décision de prise. Graeber explique que dans la majorité des cas, les cocheurs de case sont tout à fait conscients que leur job n’aide en rien la réalisation du but affiché. Pire encore : il lui nuit, puisqu’il détourne du temps et des ressources. « L’essentiel de mon travail consistait à interviewer les résidents afin de noter leurs préférences personnelles dans un formulaire « loisirs », explique ainsi Betsy, qui était chargée de coordonner les activités de détente dans une maison de repos. (...) Les résidents savaient très bien que c’était du pipeau et que personne ne se souciait de leurs préférences. » Le temps que Betsy passait à remplir ces formulaires était précisément du temps qu’elle ne passait pas à les divertir !

    * • Les petits chefs. *C’est peut-être le profil le plus connu... et le plus haï aussi. Les petits-chefs se divisent en deux sous-catégories. Ceux du premier type n’ont qu’une fonction : assigner ou déléguer des tâches à d’autres. Ils peuvent être considérés comme le reflet inversé des larbins : ils sont tout aussi superflus, mais au lieu d’être les subordonnés, ce sont les supérieurs. Si cette première catégorie est inutile, la seconde est nuisible : il s’agit des petits chefs dont l’essentiel du travail consiste à créer des #tâches_inutiles qu’ils confient à leurs subalternes, ou même de créer de toutes pièces des « jobs à la con. » « Il est très difficile de recueillir des témoignages de petits chefs », observe Graeber. Logique : il est difficile d’admettre être chef et d’avoir un job inutile. « J’ai dix personnes qui travaillent pour moi, mais pour autant que je puisse en juger, toutes sont capables de faire le boulot sans qu’on les surveille, constate Ben, manager intermédiaire dans une entreprise. Mon seul rôle, c’est de leur distribuer les tâches - notez que ceux qui conçoivent ces tâches pourraient parfaitement les leur confier directement. » Ben va même encore plus loin dans sa lucidité quant à son travail : « J’ajoute que bien souvent, les tâches en question sont produites par des managers qui ont eux-mêmes des jobs à la con ; du coup, j’ai un job à la con à double-titre. »

    #entreprise #management #hiérarchie

  • The History of Civilization Is a History of Border Walls

    When I joined my first archaeological dig at a site near Hadrian’s Wall in 2002, walls never appeared in the nightly news. Britain was still many years away from planning a barrier near the opening of the Chunnel in Calais. Saudi Arabia hadn’t yet encircled itself with high-tech barricades. Israel hadn’t started reinforcing its Gaza border fence with concrete. Kenya wasn’t seeking Israel’s help in the construction of a 440-mile barrier against Somalia. And the idea that India might someday send workers high into the Himalayas to construct border walls that look down on clouds still seemed as preposterous as the notion that Ecuador might commence construction on a 950-mile concrete wall along its border with Peru.

    No one chatted about walls while we cut through sod to expose the buried remains of an ancient fortress in northern Britain. I doubt that anyone was chatting about walls anywhere. The old fortress, on the other hand, was generally considered the crown jewel of British archaeology. For more than 30 years, sharp-eyed excavators at the Roman fort of Vindolanda had been finding writing tablets — thin slivers of wood upon which Roman soldiers had written letters, duty rosters, inventories, and other assorted jottings. At first, the tablets had represented something of a technical challenge; their spectral writing faded almost immediately upon exposure to air, almost as if written in invisible ink. But when the writings were recovered through infrared photography, a tremendous satisfaction came from the discovery that Roman soldiers complained about shortages of beer while the wives of their commanders planned birthday parties. The Romans, it turned out, were a lot like us.

    Archaeology, even at such a special place, was tiring business, but after work I enjoyed taking hikes along the wall. It was beautiful countryside — well lit by an evening sun that lingered late during the Northumbrian summer — and as I ambled over the grassy hills, occasionally enjoying the company of sheep, I sometimes imagined I was a lonely Roman soldier, stationed at the end of the world, scanning the horizon for barbarians while I awaited a resupply of beer. I’m ashamed to say that I took no detailed notes on the wall itself. It made for beautiful photographs, the way it stretched languidly over the countryside, but my real interest lay in other things: the Roman soldiers, the barbarians, the letters. If anything I saw in Britain was to hold any significance for my research, it seemed obvious that I would find it in the wet gray clay of Vindolanda. There I hoped only to discern tiny clues about a particular period of Roman history. Such are the modest goals of the academic. For the duration of my stay, my focus was on the clay. All the while, I was standing right next to a piece of a much bigger story, a fragment of the past that was about to rise up from its ancient slumber to dominate contemporary politics on two continents. I was leaning against it, resting my hand on it, posing for pictures by it. I just didn’t see it.

    It was my interest in the barbarians that finally opened my eyes to the historical importance of walls. The barbarians were, in the main, inhabitants of every North African or Eurasian wasteland — the steppes, the deserts, the mountains. Civilized folk had erected barriers to exclude them in an astonishing array of countries: Iraq, Syria, Egypt, Iran, Greece, Turkey, Bulgaria, Romania, Ukraine, Russia, Britain, Algeria, Libya, Azerbaijan, Uzbekistan, Afghanistan, Peru, China, and Korea, to give only a partial list. Yet somehow this fact had entirely escaped the notice of historians. Not a single textbook observed the nearly universal correlation between civilization and walls. It remained standard even for specialists to remark that walls were somehow unique to Chinese history, if not unique to Chinese culture — a stereotype that couldn’t possibly be any less true.

    By some cruel irony, the mere concept of walls now divides people more thoroughly than any structure of brick or stone.

    The reemergence of border walls in contemporary political debates made for an even more surprising revelation. Like most people my age, I had watched the fall of the Berlin Wall in 1989 with great excitement. To many of us, it looked like the beginning of a new era, heralded by no less towering an international figure than David Hasselhoff, whose concert united both halves of Berlin in inexplicable rapture. More than a quarter-century has passed since then, and if it had once seemed that walls had become a thing of the past, that belief has proven sorely wrong.

    Border walls have experienced a conspicuous revival in the 21st century. Worldwide, some 70 barriers of various sorts currently stand guard. Some exist to prevent terrorism, others as obstacles to mass migration or the flow of illegal drugs. Nearly all mark national borders. By some cruel irony, the mere concept of walls now divides people more thoroughly than any structure of brick or stone. For every person who sees a wall as an act of oppression, there is always another urging the construction of newer, higher, and longer barriers. The two sides hardly speak to each other.

    As things turned out, it was the not the beer or the birthday parties that connected the past to the present in northern England. It was the wall. We can almost imagine it now as a great stone timeline, inhabited on one end by ancients, on the other by moderns, but with both always residing on the same side facing off against an unseen enemy. If I couldn’t see that in 2002, it was only because we were then still living in an anomalous stage in history and had somehow lost our instinct for something that has nearly always been a part of our world.

    How important have walls been in the history of civilization? Few civilized peoples have ever lived outside them. As early as the 10th millennium BC, the builders of Jericho encircled their city, the world’s first, with a rampart. Over time, urbanism and agriculture spread from Jericho and the Levant into new territories: Anatolia, Egypt, Mesopotamia, the Balkans, and beyond. Walls inevitably followed. Everywhere farmers settled, they fortified their villages. They chose elevated sites and dug ditches to enclose their homes. Entire communities pitched in to make their villages secure. A survey of prehistoric Transylvanian farming villages determined that some 1,400 to 1,500 cubic meters of earth typically had to be moved just to create an encircling ditch — an effort that would have required the labor of 60 men for 40 days. Subsequently, those ditches were lined with stone and bolstered by palisades. If a community survived long enough, it might add flanking towers. These were the first steps toward walls.

    The creators of the first civilizations descended from generations of wall builders. They used their newfound advantages in organization and numbers to build bigger walls. More than a few still survive. We can estimate their heights, their thicknesses, their volumes, and their lengths. But the numbers can only tell us so much. We will always learn more by examining the people who built the walls or the fear that led to their construction.

    And what about these fears? Were civilizations — and walls — created only by unusually fearful peoples? Or did creating civilization cause people to become fearful? Such questions turn out to be far more important than we’ve ever realized.

    Since 2002, I’ve had ample time to reflect on the Roman soldiers who once guarded Hadrian’s Wall. They certainly never struck me as afraid of anything. Then again, they weren’t exactly Roman, either. They came chiefly from foreign lands, principally Belgium and Holland, which were in those days still as uncivilized as the regions north of the wall. Everything they knew of building and writing, they had learned in the service of Rome.

    As for the Romans, they preferred to let others fight their battles. They had become the definitive bearers of civilization and as such were the target of a familiar complaint: that they had lost their edge. Comfortable behind their city walls and their foreign guards, they had grown soft. They were politicians and philosophers, bread makers and blacksmiths, anything but fighters.

    The Roman poet Ovid knew a thing or two about the soft life, but he also had the unusual experience of learning what life was like for Rome’s frontier troops. The latter misfortune came as a consequence of his having offended the emperor Augustus. The offense was some peccadillo — Ovid never divulges the details — compounded by his having penned a rather scandalous book on the art of seduction. “What is the theme of my song?” he asked puckishly, in verse. “Nothing that’s very far wrong.” Augustus disagreed. Reading Ovid’s little love manual, the moralistic emperor saw plenty of wrong. He probably never even made it to the section where Ovid raved about what a great ruler he was. Augustus banished the poet from Rome, exiling him to Tomis, a doomed city on the coast of the Black Sea, 60-odd miles south of the Danube.

    Tomis was a hardscrabble sort of place, a former Greek colony already some 600 years old by the time of Ovid’s exile in the first century AD and no shinier for the wear. Its distinguishing characteristics were exactly two: First, it was about as far from Rome as one could be sent. Second, it lay perilously close to some of Rome’s fiercest enemies, in an area that didn’t yet have a border wall. Like northern Britain, the region of Tomis would one day receive its share of border walls, but in Ovid’s day, the only barriers to invasion were the fortifications around the city itself.

    Ovid suffered in his new home. It was one thing to live in a walled city, but quite another to be completely confined within those walls. In his letters to Rome, Ovid complained that the farmers of Tomis couldn’t even venture out onto their fields. On the rare occasion when a peasant dared to visit his plot, he guided the plow with one hand while carrying weapons in another. Even the shepherds wore helmets.

    Fear permeated everyday life in Tomis. Even in times of peace, wrote Ovid, the dread of war loomed. The city was, for all intents and purposes, under perpetual siege. Ovid likened the townspeople to a timid stag caught by bears or a lamb surrounded by wolves.

    Occasionally, Ovid reminisced on his former life in the capital, where he’d lived free from fear. He wistfully recalled the amenities of Rome — the forums, the temples, and the marble theaters; the porticoes, gardens, pools, and canals; above all, the cornucopia of literature at hand. The contrast with his new circumstances was complete. At Tomis, there was nothing but the clash and clang of weapons. Ovid imagined that he might at least content himself with gardening, if only he weren’t afraid to step outside. The enemy was quite literally at the gates, separated only by the thickness of the city’s wall. Barbarian horsemen circled Tomis. Their deadly arrows, which Ovid unfailingly reminds us had been dipped in snake venom, made pincushions of the roofs in the city.

    The birth of walls set human societies on divergent paths, one leading to self-indulgent poetry, the other to taciturn militarism.

    There remained a final indignity for Ovid: the feeble, middle-aged author was pressed into service in defense of Tomis. As a youth, Ovid had avoided military service. There was no shame for shirkers back in Rome, a city replete with peaceniks and civilians. Now aging, Ovid had finally been forced to carry a sword, shield, and helmet. When the guard from the lookout signaled a raid, the poet donned his armor with shaking hands. Here was a true Roman, afraid to step out from behind his fortifications and hopelessly overwhelmed by the responsibility of defending them.

    From time to time, a Chinese poet would find himself in a situation much like Ovid’s. Stationed at some lonely outpost on the farthest reaches of the empire, the Chinese, too, longed for home while dreading the nearness of the barbarians. “In the frontier towns, you will have sad dreams at night,” wrote one. “Who wants to hear the barbarian pipe played to the moon?” Sometimes they meditated on the story of the Chinese princess who drowned herself in a river rather than cross beyond the wall. Even Chinese generals lamented the frontier life.

    Oddly, none of these sentiments appear in the letters written by the Roman soldiers at Vindolanda. Transplanted to a rainy land far from home, they grumbled at times about the beer supply but had nothing to say about shaky hands or sad dreams. It was as if these barbarian-turned-Roman auxiliaries had come from another world, where homesickness and fear had been banished. Perhaps they had.

    Almost anytime we examine the past and seek out the people most like us — those such as Ovid or the Chinese poets; people who built cities, knew how to read, and generally carried out civilian labor — we find them enclosed behind walls of their own making. Civilization and walls seem to have gone hand in hand. Beyond the walls, we find little with which we can identify — warriors mostly, of the sort we might hire to patrol the walls. The outsiders are mostly anonymous, except when they become notorious.

    The birth of walls set human societies on divergent paths, one leading to self-indulgent poetry, the other to taciturn militarism. But the first path also pointed to much more — science, mathematics, theater, art — while the other brought its followers only to a dead end, where a man was nothing except a warrior and all labor devolved upon the women.

    No invention in human history played a greater role in creating and shaping civilization than walls. Without walls, there could never have been an Ovid, and the same can be said for Chinese scholars, Babylonian mathematicians, or Greek philosophers. Moreover, the impact of walls wasn’t limited to the early phases of civilization. Wall building persisted for most of history, climaxing spectacularly during a 1,000-year period when three large empires — Rome, China, and Sasanid Persia — erected barriers that made the geopolitical divisions of the Old World all but permanent.

    The collapse of those walls influenced world history almost as profoundly as their creation, by leading to the eclipse of one region, the stagnation of another, and the rise of a third. When the great border walls were gone, leaving only faint traces on the landscape, they left indelible lines on our maps — lines that have even today not yet been obscured by modern wars or the jockeying of nations for resources. Today, a newer set of walls, rising up on four continents, has the potential to remake the world yet again.


    https://medium.com/s/greatescape/the-history-of-civilization-is-a-history-of-border-walls-24e837246fb8
    #civilisation #histoire #murs #murs_frontaliers #histoire #frontières #livre #David_Frye

  • When did you start getting into computers and the internet?
    https://hackernoon.com/when-did-you-start-getting-into-computers-and-the-internet-159cab7660ff?

    via Where There’s Smooke There’s Fire: Interview With David Smooke Founder of Hacker Noon by Pirate Beachbum on Hacker Noon:“Oregon trail in the computer lab was among my early computer memories. When the first computer made it into my house I didn’t think it was a big deal. Floppy disks, meh. The breakthrough wasn’t the computer; the breakthrough was the internet. AIM & ICQ were game changers to the middle school social life. The introduction of instant textual interaction. Chatting it up. Away messages. Moving the power of words to the screen. Instant messaging laid the groundwork for “clarifying” the difference between 1:1 communication and 1:public communication.I remember joining a ‘gifted’ program where we picked stocks after school with fake money. Musta’ been about 13 or 14. That’s (...)

    #netflix #oregon-trail #getting-into-computers #david-smooke #and-the-internet

  • Why do you think articles on Bitcoin and cryptocurrencies are so popular?
    https://hackernoon.com/why-do-you-think-articles-on-bitcoin-and-cryptocurrencies-are-so-popular

    via Where There’s Smooke There’s Fire: Interview With David Smooke Founder of Hacker Noon by Pirate Beachbum on Hacker Noon:“Decentralization is such a powerful idea. An idea that scares incumbents. An idea that excites people who are paying the currently mandatory institution fees (which is most of us). And yet — it’s also had so many scams, misinformation, and scandals. Blockchain, bitcoin and cryptocurrency tap into that classic insider/outsider conflict that drives readership. Not just any readership, but readership of the curious, smart and future thinkers. We think we understand crypto, or at least how the coin functions, or why the token exists — but no one knows how big this will become. Remember the early days of the internet? You’d never trust to enter your credit card info onto just (...)

    #bitcoin-popularity #articles-on-bitcoin #articles-on-crypto #cyrptocurrency-popularity #david-smooke

  • https://www.fip.fr/sites/default/files/styles/image_ppale_full/public/asset/images/2018/07/david-bowie-zeroes-couv.png?itok=0jTSggoK

    Le titre fait partie de la réorchestration de l’album « Never Let Me Down » présent dans le futur coffret « Loving the Alien (1983 - 1988) ».
    Plus de deux ans après la disparition de l’icône anglaise, Loving the Alien (1983 - 1988), prévu le 12 octobre, va sans nul doute ravir tous les fans de #David_Bowie de la période eighties. Ce coffret 11 CD ou 15 vinyles réunira les trois albums studios Let’s Dance, Tonight et Never Let Me Down, une compilation de remixes Dance et une autre, Re:Call 4, débordant de raretés, faces B et autres démos, ainsi que deux albums live Serious Moonlight (Live 1983) and Glass Spider (Live Montréal 1987). Plus étonnant, cette version 2018, de l’album Never Let Me Down sorti initialement en 1987 dont on peut écouter une version réorchestrée du titre Zeroes, envolée de happy rock psyché des 80’s

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=252&v=LTGGb2VUmGg

    Avant sa mort en janvier 2016, David Bowie avait exprimé le désir de réenregistrer l’album Never Let Me Down, « une déception amère » comme il l’appelait, avec une production et une instrumentation moins datées. Sur cette nouvelle version du titre Zeroes, mixée par Mario McNulty, fidèle ingénieur du son, les synthés des années 80 et le son du tambour ont été supprimés, les guitares réenregistrées et des arrangements de cordes rajoutés mais les sons de sitar de Peter Frampton ont été conservés et la voix de maître reste inchangée.

    https://www.fip.fr/actualites/une-nouvelle-version-du-zeroes-de-david-bowie-33306

    Superbe version live de « Heroes » interprété par un autre illustre disparu :
    https://www.youtube.com/watch?v=h4c7hzt1_4Q


    #zeroes #heroes #Motörhead #Lemmy_Kilmister

    • . . . . . . .

      Excédé par la ténacité du russe, le plus capé des hiérarques socialistes pensera trouver la parade par une astuce, qui s’est révélée grossière, couvrant de ridicule son auteur, le ministre français des Affaires étrangères : Laurent Fabius a en effet proposé lundi 22 octobre 2012 la réforme du recours au Droit de veto au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, préconisant que son usage soit réduit au seul cas où un état détenteur de ce droit était menacé d’une action hostile des instances internationales.

      Depuis la création de l’ONU, les pays occidentaux ont fait usage du droit de veto 132 fois contre 124 fois à l’Union soviétique puis de la Russie, dont onze veto américains en faveur d’Israël. Les Occidentaux sont donc bénéficiaires de ce passe-droit, qui leur a permis de bloquer l’admission de la Palestine en tant que membre de plein droit de l’organisation internationale. A l’analyse, la proposition de Laurent Fabius s’est révélée être un bobard diplomatique pour enfumage médiatique en ce qu’en voulant priver la Russie de son droit de veto en faveur de la Syrie, il privait, par ricochet, Israël de son bouclier diplomatique américain. Depuis lors, Fabius, petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien, frustré par ailleurs d’un Prix Nobel pour son bellicisme outrancier, a été placé en état de congélation politique avancée par sa promotion à la Présidence du Conseil Constitutionnel.

      Alain Juppé, un autre hyper capé de la méritocratie française, a eu droit au même traitement énergisant du russe. Se vantant avec son compère du Qatar, Hamad Ben Jassem, de faire de la bataille de Bab Amro (Syrie), « le Stalingrad du Moyen orient », février 2012, -qui s’est révélé un des grands désastres militaires de la diplomatie française-, Lavrov, excédé par la morgue de son homologue français lui a tout bonnement raccroché au nez sans jamais le reprendre au téléphone jusqu’à son départ du Quai d’Orsay.

      Auparavant, l’anglais David Milliband, impertinent et quelque peu présomptueux, a entrepris de dicter au téléphone les termes d’une résolution qu’il entendait soumettre au vote dans le contexte du conflit russo-géorgien en Ossétie du Sud (Août 2008) : la réponse du russe, mémorable, demeurera dans les annales de la diplomatie onusienne : « WHO ARE YOU TO F***ING LECTURE ME » qui peut se traduire selon la version soft : « Qui es-tu ? pour me dire ce que je dois faire !? » et selon la version hard : « Qui es-tu, putain ! pour me faire la leçon ! ». Ah qu’en termes élégants ces mots-là sont dits.

      . . . . . . .
      #hillary_clinton #david_miliband #william_hague #alain_juppé #laurent_fabius #hamad_ben_jassem #saoud_al_faysal

  • La pornographie féministe
    http://www.zones-subversives.com/2018/06/la-pornographie-feministe.html

    Le féminisme pro-sexe s’empare du porno pour remettre en cause les normes et les contraintes sociales. La lutte contre le patriarcat passe par la libération sexuelle.

    Le féminisme pro-sexe reste méconnu et minoritaire. Il s’oppose à la fois à l’hyper-sexualité marchande et au retour à l’ordre moral. La réflexion sur la culture porno anime ce courant intellectuel et artistique. Le porno féministe prend en compte les plaisirs, les désirs et les fantasmes des femmes.

    La pornographie reste pourtant dominée par les hommes. C’est leur regard qui est privilégié. Néanmoins, les femmes s’emparent du porno avec le mouvement de libération sexuelle des années 1968. Les féministes luttent pour l’extension du rôle et du droit des femmes dans la société. Mais elles se divisent au sujet du porno. Pour certaines, cette culture incarne la violence de la domination masculine. Pour d’autres féministes, le porno exprime une forme de libération sexuelle contre l’ordre moral et les valeurs patriarcales.

    L’industrie du porno devient gratuite et en libre accès. Elle devient toujours plus normalisée, avec un marché segmenté. Des réalisatrices féministes développent alors un porno alternatif et de qualité, en marge de cette industrie. Contre la pornographie mainstream, ces films s’attaquent aux normes sexuelles qui dominent l’industrie du X. Le journaliste David Courbet présente ces réflexions dans le livre Féminismes et pornographie.

    #féminisme #pornographie #pornographie_féministe #ordre_moral #David_Courbet

  • #David_Goldblatt: The Art of Capturing a New truth

    At a rally of far-right Afrikaners, Goldblatt kept his lens trained on Constand Viljoen in the front row. Viljoen clutched the hand of his wife, Ristie, grim-faced, as she wept while Terre’blanche raged. It was the moment of truth about the dissolution of the right-wing backlash.


    https://www.dailymaverick.co.za/article/2018-06-26-david-goldblatt-the-art-of-capturing-a-new-truth
    #afrique_du_sud #apartheid #histoire #photographie
    cc @philippe_de_jonckheere

  • Martinik Muzik

    Après avoir « harmonisé » les chants d’oiseaux, les discussions en #créole, les parties de domino et autres délices sonores de la #Martinique sur Big Sun, le pianiste Christophe #Chassol revient sur l’île de ses ancêtres. Il retrouve avec plaisir les disques de son père, ceux de #Malavoi et du génie mystique #Eugène_Mona. Il rencontre aussi les virtuoses de #La_Perfecta, le plus grand groupe du siècle dernier, étonnement méconnu en métropole. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir de la #musique des #Antilles : #Francky_Vincent et #La_Compagnie_Créole peuvent se rhabiller, voici quelques véritables trésors cachés des #Caraïbes.

    Cours d’histoire de la musique martiniquaise avec Chassol et La Perfecta par #David_Commeillas sur #ARTE_Radio.

    http://arteradio.com/node/61657686

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/03musik_martinik_ok_hq_fr.mp3

  • Bullshit Job? Don’t Zone Out, Go Rogue
    https://hackernoon.com/bullshit-job-dont-zone-out-go-rogue-81e8b6c74862?source=rss----3a8144eab

    Anthropologist and activist David Graeber is getting a lot of mileage out of his study of ‘bullshit #jobs’. First, the viral essay in 2013 that said in no uncertain terms what everyone was already thinking, subject of guerrilla poster campaigns and follow-up think pieces ever since. And now a full-blown book, released this month, it too getting its fair share of press.I was excited to read Bullshit Jobs: A Theory, but also dreading it. Little gets my blood pressure up more than reading about society’s gross misallocation of resources, so deeply embedded in our culture from the education system onwards. Sure enough, it’s a blistering, infuriating read. At times it’s an almost fatal blackpill; Graeber makes it seem like there’s no way out of the predicament of pointless job proliferation, and (...)

    #economics #work #david-graeber #bullshit-jobs

  • Alain Péters, le clochard céleste - Sur les traces du génial chanteur de La Réunion

    Il n’a laissé qu’une vingtaine de chansons, mais elles ont changé à jamais la musique de l’île de #La_Réunion. En ballade entre les champs de cannes à sucre et les volcans, #David_Commeillas part sur la piste d’#Alain_Péters, chanteur et poète maudit mort à 43 ans.

    Génie torturé, alcoolique et autodestructeur, Alain Péters a magnifiquement transformé le #maloya en poésie dans les années 70. Ses chansons sont plus proches de la mélancolie de #Nick_Drake ou de #Leonard_Cohen que des clichés d’une musique des îles forcément festive…

    Pour mieux saisir la création de Péters, David rencontre le groupe #Groove_Lélé qui nous initie au maloya, la musique traditionnelle des esclaves de La Réunion. Puis le grand chanteur Danyel Waro prépare un rougail à la morue en racontant ses souvenirs et ses regrets avec Péters. Carlos de Sacco du groupe #Grèn_Sémé nous conduit chez #Jean-Marie_Pirot, l’homme qui a réalisé ses rares enregistrements. Enfin le musicien #Labelle, esthète d’une musique électronique métissé, explique pourquoi Alain Péters est une inspiration évidente pour une génération créolisée.

    https://www.arteradio.com/son/61660068/alain_peters_le_clochard_celeste

    Mais qu’il est beau ce doc !

    L’échange Grèn Sémé / Jean-Marie Pirot... DanielWaro parlant de son ami... C’est une chance de pouvoir entendre ça. Merci David Commeillas !

    #musique #histoire #podcast #Arte_Radio

  • Les scientifiques ont analysé les premiers ADN humains anciens de l’Asie du Sud-Est : les résultats révèlent trois grandes vagues de migrations dans la région au cours des 50 000 dernières années et leurs conséquences sur les différents langages.

    Une équipe internationale dirigée par des chercheurs du HMS et de l’Université de Vienne a extrait et analysé l’ADN des restes de 18 personnes qui vivaient il y a environ 4100 à 1700 ans dans ce qui est aujourd’hui le Vietnam, la Thaïlande, le Myanmar et le Cambodge.

    *_Deux grandes migrations du paléo au néolithique.

    L’équipe a constaté que la première migration a eu lieu il y a environ 45 000 ans, attirant des gens qui sont devenus des chasseurs-cueilleurs. Puis, pendant la période néolithique, il y a environ 4 500 ans, il y a eu un afflux massif de Chinois qui ont introduit des pratiques agricoles en Asie du Sud-Est et ce sont mélangés aux chasseurs-cueilleurs locaux.

    Les gens aujourd’hui, avec ce mélange d’ascendance, ont tendance à parler des langues austroasiatiques, conduisant les chercheurs à proposer que les agriculteurs qui venaient du nord étaient des locuteurs austroasiatiques.
    (...)

    *Trois migrations après le Néolithique.

    *

    La recherche a révélé que les vagues de migration suivantes à l’âge du bronze, provenant encore de Chine, sont arrivées au Myanmar il y a environ 3000 ans, au Vietnam il y a 2000 ans et en Thaïlande au cours des 1000 dernières années. Ces mouvements ont introduit des types d’ascendance qui sont aujourd’hui associés à des locuteurs de langues différentes.

    L’identification de trois populations ancestrales - chasseurs-cueilleurs, premiers agriculteurs et migrants de l’âge du bronze - fait écho à un modèle découvert dans les anciennes études sur l’ADN des Européens, mais avec au moins une différence majeure : une grande partie de la diversité ancestrale en Europe s’est estompée avec le temps. Les populations se sont mêlées, tandis que les populations d’Asie du Sud-Est ont conservé beaucoup plus de variations.❞

    David Reich du Departement de Genetique à la Harvard Medical School émet l’hypothèse que la grande diversité de l’Asie du Sud-Est s’explique en partie par le fait que les agriculteurs sont arrivés beaucoup plus récemment - il y a environ 4 500 ans - contre un peu moins de 8 000 ans en Europe.

    Les nouvelles découvertes montrent clairement que les multiples vagues de migration, qui se sont toutes produites au cours d’une période de transition clé de l’histoire de l’Asie du Sud-Est, ont façonné de façon remarquable la génétique de la région.

    (...)

    Un impact sur le langage._*

    Les implications linguistiques soulevées par les analyses de l’ascendance des populations de l’ouest de l’Indonésie ont également été inattendues. « Les preuves suggèrent que les premiers agriculteurs de l’ouest de l’Indonésie parlaient des langues austroasiatiques plutôt que les langues austronésiennes parlées aujourd’hui », a ajouté Reich. « Ainsi, les langues austronésiennes provenaient probablement des arrivées plus tardives. » D’autres échantillons provenant de l’ouest de l’Indonésie avant et après 4000 ans devraient régler la question.


    Fouilles à Man Bac, au Vietnam, en 2007. L’ADN des squelettes de ce site a été inclus dans la présente étude. Crédit : Lorna Tilley, Université nationale australienne

    L’article original dans « Sciences » (payant)

    Ancient genomes document multiple waves of migration in Southeast Asian prehistory. Science, 2018; eaat3188 DOI: 10.1126/science.aat3188

    Le résumé sur le site de l’université d’Harvard Medical School :
    https://hms.harvard.edu/news/window-past
    #Préhistoire #Paléolithique #Néolithique #migrations #Sud-Est_Asiatique #langages #Harvard #CNRS #Université_Paris_Nanterre #CEA/CNRS
    #Mark_Lipson #Swapan_Mallick #Nadin_Rohland #Nasreen_Broomandkhoshbacht #Matthew_Ferry #Eadaoin_Harney #Jonas Oppenheimer #Kristin_Stewardson #Zhao_Zhang #David_Reich #Thomas_Oliver_Pryce

    • ’National day of shame’ : #David_Lammy criticises treatment of Windrush generation

      Labour MP says situation has come about because of the hostile environment that begun under Theresa May, as he blames a climate of far-right rhetoric. People who came to the UK in the 1950s and 60s are now concerned about whether they have a legal right to remain in the country. The government has admitted that some people from the Windrush generation had been deported in error, as Theresa May appeared to make a U-turn on the issue Some Windrush immigrants wrongly deported, UK admits.

      https://www.youtube.com/watch?v=kfy1mDdNtEQ

    • Amber Rudd’s resignation letter in full and the Prime Minister’s response

      Amber Rudd has resigned as home secretary amid increasing pressure over the way the Home Office handled immigration policy.

      Her resignation came after leaked documents undermined her claims she was unaware of the deportation targets her officers were using.

      Downing Street confirmed Theresa May had accepted Ms Rudd’s resignation on Sunday night. She is the fifth cabinet minister to have left their position since the Prime Minister called the snap election in June 2017.

      https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/amber-rudd-resignation-letter-full-transcript-windrush-scandal-theres

    • Black history is still largely ignored, 70 years after Empire Windrush reached Britain

      Now, 70 years and three to four generations later, the legacy of those who arrived on the Windrush and the ships that followed is being rightly remembered – albeit in a way which calls into question how much their presence, sacrifices and contributions are valued in Britain.

      https://theconversation.com/black-history-is-still-largely-ignored-70-years-after-empire-windru
      #histoire #mémoire

    • Chased into ’self-deportation’: the most disturbing Windrush case so far

      As Amelia Gentleman reflects on reporting one of the UK’s worst immigration scandals, she reveals a new and tragic case.

      In the summer of 2013, the government launched the peculiarly named Operation Vaken, an initiative that saw vans drive around six London boroughs, carrying billboards that warned: “In the UK illegally? Go home or face arrest.” The billboards were decorated with pictures of handcuffs and the number of recent immigration arrests (“106 arrests last week in your area”). A line at the bottom adopted a softer tone: “We can help you to return home voluntarily without fear of arrest or detention.”

      The Conservatives’ 2010 manifesto promise to reduce migration to the tens of thousands had been going badly. It was time for ministers to develop new ways of scaring immigrants into leaving and for the government’s hostile environment policy to get teeth. More than 170,000 people, many of them living in this country legally, began receiving alarming texts, with warnings such as: “Message from the UK Border Agency: you are required to leave the UK as you no longer have the right to remain.”

      The hope was that the Home Office could get people to “self-deport”, frightening them into submission. In this, politicians appeared to have popular support: a YouGov poll at the time showed that 47% of the public approved of the “Go home” vans. The same year, Home Office vehicles began to be marked clearly with the words “Immigration Enforcement”, to alert people to the hovering presence of border guards.

      Operation Vaken ran for just one month, and its success was limited. A Home Office report later found that only 11 people left the country as a result; it also revealed that, of the 1,561 text messages sent to the government’s tip-off hotline, 1,034 were hoaxes – taking up 17 hours of staff time.

      Theresa May’s former adviser Nick Timothy later tried to argue that the vans had been opposed by the prime minister and were only approved while she was on holiday. But others who worked on the project insisted that May had seen the wording on the vans and requested that the language be toughened up. Meanwhile, the Immigration Enforcement vehicles stayed, with their yellow fluorescent stripes and black-and-white checks, a sinister presence circling areas of high migration. Gradually, the broader strategy of intimidation began to pay off. Some people were frightened into leaving.
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      In my two years of reporting on what became known as the Windrush scandal, Joycelyn John’s experience was the most disturbing case I came across. Joycelyn arrived in London in 1963 at the age of four, travelling with her mother on a Grenadian passport as a British subject. She went to primary and secondary school in Hammersmith, west London, before working in hotels in the capital – including the Ritz and a Hilton.

      Some time around 2009, she lost her Grenadian passport, which contained the crucial stamp giving her indefinite leave to remain. She had trouble getting a new passport, because her mother had married and changed her daughter’s surname from Mitchell to John. Because she never registered the change, there was a discrepancy between Joycelyn’s birth certificate and the name she had used all her adult life. She spent several years attempting to sort out her papers, but by 2014, aged 55, she had been classified as living in Britain illegally. She lost her job and was unable to find new work. For a while, she lived in a homeless hostel, but she lost her bed, because the government does not normally fund places for people classified as illegal immigrants. She spent two years staying with relatives, sleeping on sofas or the floor.

      In that time, Joycelyn managed to gather 75 pages of evidence proving that she had spent a lifetime in the UK: bank statements, dentists’ records, medical files, tax records, letters from her primary school, letters from friends and family. But, inexplicably, this was not enough. Every letter she received from the Home Office warned her that she was liable to be deported to Grenada, a country she had left more than 50 years ago. She began to feel nervous about opening the door in case immigration officers were outside.

      A Home Office leaflet encouraging people to opt for a voluntary departure, illustrated with cheerful, brightly coloured planes and published about the same time as the “Go Home” vans were launched, said: “We know that many people living in the UK illegally want to go home, but feel scared of approaching the Home Office directly. They may fear being arrested and detained. For those returning voluntarily, there are these key benefits: they avoid being arrested and having to live in detention until a travel document can be obtained; they can leave the UK in a more dignified manner than if their removal is enforced.” This appeal to the desire for a dignified departure was a shrewd tactic; the idea of being forcibly taken away terrified Joycelyn, who saw the leaflets and knew of the vans. “There’s such stigma... I didn’t want to be taken off the plane in handcuffs,” she says. She was getting deeper into debt, borrowing money from a younger brother, and felt it was no longer fair to rely on him.

      When the hostile environment policy is working well, it exhausts people into submission. It piles up humiliations, stress and fear until people give up. In November 2016, Joycelyn finally decided that a “voluntary” departure would be easier than trying to survive inside the ever-tightening embrace of Home Office hostility. Officials booked her on a flight on Christmas Day; when she asked if she could spend a last Christmas with her brother and five sisters, staff rebooked her for Boxing Day. She was so desperate that she felt this was the best option. “I felt ground down,” she says. “I lost the will to go on fighting.”

      By that point, she estimated she must have attempted a dozen times to explain to Home Office staff – over the phone, in person, in writing – that they had made a mistake. “I don’t think they looked at the letters I wrote. I think they had a quota to fill – they needed to deport people.” She found it hard to understand why the government was prepared to pay for her expensive flight, but not to waive the application fee to regularise her status. A final letter told her: “You are a person who is liable to be detained... You must report with your baggage to Gatwick South Virgin Atlantic Airways check-in desk.” The letter resorted to the favoured Home Office technique of scaring people with capital letters, reminding her that in her last few weeks: “YOU MAY NOT ENTER EMPLOYMENT, PAID OR UNPAID, OR ENGAGE IN ANY BUSINESS OR PROFESSION.” It also informed her that her baggage allowance, after a lifetime in the UK, was 20kg – “and you will be expected to pay for any excess”.

      How do you pack for a journey to a country you left as a four-year-old? “I was on autopilot,” Joycelyn recalls. “I was feeling depressed, lonely and suicidal. I wasn’t able to think straight; at times, I was hysterical. I packed the morning I left, very last-minute. I’d been expecting a reprieve. I didn’t take a lot – just jeans and a few T-shirts, a toothbrush, some Colgate, a towel – it didn’t even fill the whole suitcase.” She had £60 to start a new life, given to her by an ex-boyfriend. She had decided not to tell her sisters she was going; she confided only in her brother. “I just didn’t want any fuss.” She didn’t expect she would ever be allowed to return to Britain.

      In Grenada, she found everything unfamiliar. She had to scrub her clothes by hand and struggled to cook with the local ingredients. “It’s just a completely different lifestyle. The culture is very different.” She was given no money to set her up and found getting work very difficult. “You’re very vulnerable if you’re a foreigner. There’s no support structure and no one wants to employ you. Once they hear an English accent – forget it. They’re suspicious. They think you must be a criminal if you’ve been deported.”

      Joycelyn recounts what happened to her in a very matter-of-fact way, only expressing her opinion about the Home Office’s consistent refusal to listen when I ask her to. But her analysis is succinct: “The way I was treated was disgusting.” I still find it hard to accept that the government threatened her until she felt she had no option but to relocate to an unfamiliar country 4,300 miles away. The outcome – a 57-year-old Londoner, jettisoned to an island off the coast of Venezuela, friendless and without money, trying to make a new life for herself – is as absurd as it is tragic.

      *

      In April 2018, the leaders of 52 countries arrived in London for the Commonwealth heads of government meeting. The Mall was decorated with flags; caterers at Buckingham Palace prepared for tea parties and state dinners. In normal times, this summit would have been regarded as a routine diplomatic event, heavy with ceremony and light on substance. But, with Brexit looming, the occasion was seen as an important opportunity to woo the countries on which Britain expected to become increasingly reliant.

      A week before the event, however, the 12 Caribbean high commissioners had gathered to ask the British government to adopt a more compassionate approach to people who had arrived in the UK as children and were never formally naturalised. “I am dismayed that people who gave their all to Britain could be discarded so matter-of-factly,” said Guy Hewitt, the Barbados high commissioner. “Seventy years after Windrush, we are again facing a new wave of hostility.”

      Hewitt revealed that a formal request to meet May had been declined. The rebuff convinced the Caribbean leaders that the British government had either failed to appreciate the scale and seriousness of what was happening or, worse, was aware, but did not view it as a priority. It smacked of racism.

      By then, I had been covering cases such as Joycelyn’s for six months. I had written about Paulette Wilson, a 61-year-old grandmother who had been detained by the Home Office twice and threatened with deportation to Jamaica, a country she had left half a century earlier; about Anthony Bryan, who after 50 years in the UK was wrongly detained for five weeks; and about Sylvester Marshall, who was denied the NHS radiotherapy he needed for prostate cancer and told to pay £54,000 for treatment, despite paying taxes here for decades. Yet no one in the government had seemed concerned.

      I contacted Downing Street on 15 April to ask if they could explain the refusal to meet the Caribbean delegation. An official called back to confirm that a meeting had not been set up; there would be other opportunities to meet the prime minister and discuss this “important issue”, she said.

      It was a huge mistake. An article about the diplomatic snub went on the Guardian’s front page and the political response was instantaneous. Suddenly, ministers who had shown no interest were falling over themselves to express profound sorrow. The brazen speed of the official turnaround was distasteful to watch. Amber Rudd, then the home secretary, spoke in parliament to express her regret. The Home Office would establish a new team to help people gather evidence of their right to be here, she announced; fees would be waived. The prime minister decided that she did, after all, need to schedule a meeting with her Caribbean colleagues.

      There were a number of factors that forced this abrupt shift. The campaigner Patrick Vernon, whose parents emigrated from Jamaica in the 50s, had made a critical connection between the scandal and the upcoming 70th anniversary of the arrival of the Empire Windrush at Tilbury Docks. A fortnight earlier, he had launched a petition that triggered a parliamentary debate, calling for an immigration amnesty for those who had arrived as British subjects between 1948 and 1971. For months, I had been describing these people as “Caribbean-born, retirement-age, long-term British residents”, a clunky categorisation that was hard to put in a headline. But Vernon’s petition succinctly called them the “Windrush generation” – a phrase that evoked the emotional response that people feel towards the pioneers of migration who arrived on that ship. Although it was a bit of a misnomer (those affected were the children of the Windrush generation), that branding became incredibly potent.

      After months of very little coverage, the BBC and other media outlets began to report on the issue. On 16 April, the Guardian reprinted the photographs and stories of everyone we had interviewed to date. The accounts were undeniable evidence of profound and widespread human suffering. It unleashed political chaos.

      *

      It was exciting to see the turmoil caused by the relentless publication of articles on a subject that no one had previously wanted to think about. Everyone has moments of existential doubt about whether what they do serves a purpose, but, for two weeks last April, the government was held to account and forced to act, demonstrating the enormous power of journalism to trigger change.

      At the Guardian’s offices in London, a team of reporters was allocated to interview the huge number of emerging Windrush voices. Politicians were contacted by constituents who had previously been nervous about giving their details to officials; they also belatedly looked through their constituency casebooks to see if there were Windrush people among their immigration caseload; finally, they began to speak up about the huge difficulties individuals were facing as a result of Home Office policy.

      Editors put the story on the front page, day after day. Any hope the government might have had of the issue quickly exhausting itself was dashed repeatedly by damaging new revelations. For a while, I was unable to get through my inbox, because there were too many unhappy stories about the government’s cruel, bureaucratic mishandling of cases to be able to read and process. Caroline Bannock, a senior journalist who runs the Guardian’s community team, created a database to collect people’s stories, and made sure that everyone who emailed got an answer, with information on where to go for advice and how to contact the Windrush Taskforce, set up by Rudd.

      I found the scale of the misery devastating. One morning, I came into work to find 24 messages on my answerphone from desperate people, each convinced I could help. I wanted to cry at my desk when I opened a letter from the mother of a young woman who had arrived in Britain from Jamaica in 1974, aged one. In 2015, after being classified as an illegal immigrant and sent to Yarl’s Wood detention centre, she had taken an overdose and died. “Without the time she spent in Yarl’s Wood, which we understand was extremely unpleasant, and the threat of deportation, my daughter would be alive today,” she wrote. The government had been aiming to bring down immigration at any cost, she continued. “One of the costs, as far as I am concerned, was my daughter’s life.”

      Alongside these upsetting calls and letters, there were many from readers offering financial support to the people we interviewed, and from lawyers offering pro bono assistance. A reader sent a shoebox full of chocolate bars, writing that he wanted to help reporters keep their energy levels up. At a time when the reputation of journalism can feel low, it was rewarding to help demonstrate why independent media organisations are so important.

      If the scene at the office was a smooth-running model of professionalism, at home it was chaos. I wrote until 2am and got up at 5am to catch up on reading. I tapped out so many articles over two weeks that my right arm began to ache, making it hard to sleep. My dictaphone overheated from overuse and one of its batteries exploded. I had to retreat entirely from family life, to make sure I poured out every bit of information I had. Shoes went missing, homework was left undone, meals were uncooked. There was an unexpected heatwave and I was aware of the arrival of a plague of ants, flies and fleas (and possibly nits), but there was no time to deal with it.

      I am married to Jo Johnson, who at the time was a minister in May’s government. As a news reporter, I have to be politically independent; I let him get on with his job and he doesn’t interfere in mine. Life is busy and mostly we focus on the day-to-day issues that come with having two children. Clearly, there are areas of disagreement, but we try to step around anything too contentious for the sake of family harmony.

      But the fact did not go unnoticed. One Sunday morning, Jo had to go on television to defend Rudd, returning home at lunchtime to look after the children so I could talk on the radio about how badly the government had got it wrong. I can see why it looks weird from the outside; that weekend it felt very weird. I had only one brief exchange about the issue with his brother Boris, who was then the foreign secretary, at a noisy family birthday party later in the year. He said: “You really fucked the Commonwealth summit.”

      *

      On 25 April, Rudd appeared in front of the home affairs select committee. She told MPs she had been shocked by the Home Office’s treatment of Paulette and others. Not long into the session, Rudd was thrown off course by a question put to her by the committee’s chair, Yvette Cooper. “Targets for removals. When were they set?”

      “We don’t have targets for removals,” she replied with easy confidence. It was an answer that ended her career as home secretary.

      In an earlier session, Lucy Moreton, the head of the Immigration Service Union, had explained how the Home Office target to bring net migration below 100,000 a year had triggered challenging objectives; each region had a removal target to meet, she said. Rudd’s denial seemed to indicate either that she was incompetent and unaware of how her own department worked, or that she was being dishonest. Moreton later told me that, as Rudd was giving evidence, colleagues were sending her selfies taken in front of their office targets boards.

      Rudd was forced back to parliament the next day. This time, she admitted that the Home Office had set local targets, but insisted: “I have never agreed there should be specific removal targets and I would never support a policy that puts targets ahead of people.” But, on 29 April, the Guardian published a private memo from Rudd to May, sent in early 2017, that revealed she had set an “ambitious but deliverable” target for an increase in enforced deportations. Later that evening, she resigned.

      When I heard the news, I felt ambivalent; Rudd hadn’t handled the crisis well, but she wasn’t responsible for the mess. She seemed to be resigning on a technicality, rather than admitting she had been negligent and that her department had behaved atrociously on her watch. The Windrush people I spoke to that night told me Rudd’s departure only shifted attention from the person who was really responsible: Theresa May.

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      Joycelyn John was issued with a plane ticket from Grenada to England in July 2018. “A bit of me was ecstatic, a bit of me was angry that no one had listened to me in the first place,” she told me when we met at her still-bare flat in June this year. She had been rehoused in September, but the flat was outside London, far from her family and empty; council officials didn’t think to provide any furniture. Friends gave her a bed and some chairs, but it was months before she was able to get a fridge.

      In late 2018, she received a letter of apology from the then home secretary, Sajid Javid. “People of the Windrush generation who came to Britain from the Commonwealth, as my parents did, have helped make this country what it is today,” he wrote. “The experiences faced by you and others have been completely unacceptable.” The letter made her cry, but not with relief. “I thought: ‘What good is a letter of apology now?’ They ruined my life completely. I came back to nothing. I have had to start rebuilding my life from scratch at the age of 58.”

      She still has nightmares that she is back in Grenada. “I can feel the heat, I can smell the food, I can actually taste the fish in the dream – in a good way. But mostly they are bad memories.” The experience has upended her sense of who she is. “Before this I felt British – I just did. I’m the sort of person who would watch every royal wedding on television. I feel less British now. I feel I don’t belong here, and I don’t belong there.”

      While a government compensation scheme has been announced, Joycelyn, like most of the Windrush generation, has yet to receive any money. Since the government apologised for its “appalling” treatment, 6,000 people have been given documents confirming their right to live in the UK. Joycelyn is one of them. But, although her right to be here is now official, she hasn’t yet got a passport – because she can’t afford the fee. And she remains frightened. “I’m still looking over my shoulder all the time. I’m a nervous wreck.”

      https://www.theguardian.com/uk-news/2019/sep/14/scale-misery-devastating-inside-story-reporting-windrush-scandal?CMP=sh

  • La mécanique de marche humaine a évolué avant le genre Homo [apparu entre 200 000 et 300 000 ans] il y a 3.6 millions d’années.
    23 avril 2018

    Human-like walking mechanics evolved before the genus Homo: Ancient footprints help researchers date the switch from a crouched to more straight-legged gait.

    Le résumé : https://www.sciencedaily.com/releases/2018/04/180423085443.htm
    L’article original est paru dans “Experimental Biology 2018”.

    Walking upright with the legs fully extended uses less energy than bipedal walking in a more ape-like crouched manner, allowing one to endure longer journeys. This suggests that the switch to a more human-like gait likely had something to do with how our ancestors found food — and how far they had to travel to find it.

    The data suggest that by this time in our evolutionary history, selection for reduced energy expenditures during walking was strong," said Raichlen. "This work suggests that, by 3.6 million years ago, climate and habitat changes likely led to the need for ancestral hominins to walk longer distances during their daily foraging bouts. Selection may have acted at this time to improve energy economy during locomotion, generating the human-like mechanics we employ today.


    Footprints from (A) a modern human walking normally, (B) a modern human walking with a stooped posture known as the “bent knees, bent hip,” or BKBH, posture, and (C) 3.6 million-year-old hominin footprints found in Laetoli, Tanzania. The team’s analysis suggests ancient hominins probably walked in a way that is very similar to modern humans.

    #Préhistoire #mutation #évolution #David_Raichlen #Université_de_l'_Arizona