• Faut-il craindre un #Lehman #Brothers #chinois ?

    La #défaillance d’un producteur d’acier provoque l’inquiétude sur la santé du #système #financier chinois et sur la #croissance du pays.

    Ralentissement économique incontrôlable ou purification par le feu ?

    http://www.lepoint.fr/economie/faut-il-craindre-un-lehman-brothers-chinois-17-03-2014-1802049_28.php

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 17/03/2014

  • Guerre en Ukraine : le jeu dangereux des blocs éclopés - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/ukraine-la-guerre-debarque-en-europe

    Donc, on est bien d’accord, c’est bien de « guerre » — une guerre qui se déroule dans un pays européen — dont il est désormais officiellement question à propos des évènements ukrainiens et de l’intervention russe en Crimée ?

    « Les forces russes accentuent leur pression, Kiev accuse Moscou d’actes de guerre » (Le Monde, avec AFP et Reuters, 2 mars).

    Trois choses font pourtant que cette guerre ne se traduit pas encore par un affrontement militaire sur le champ de bataille :

    le nouveau pouvoir de Kiev n’a pas les moyens de la réplique ;
    le camp occidental, pris de court comme à son habitude, tergiverse comme à son habitude ;
    les “équipes” des camps opposés sont encore en cours de formation.

    Préliminaires à la guerre comme à l’amour

    Mais la guerre, c’est comme l’amour, les préliminaires y sont importants. Avant l’explosion finale.

    Il y a bien sûr les rodomontades des nouveaux gouvernants de Kiev dont l’origine est de plus en plus contesté, sinon contestable, y compris aux yeux de très respectables médias occidentaux :

    « Les néonazis menacent en Ukraine » (BBC Newsnight, 28 février).

    Il y a ceux qui d’entrée étalent une nouvelle fois leurs faiblesses, sinon leur trouille et leur désarroi, par des déclarations et des décisions assez ubuesques. Franchement, cette menace lâchée par Kerry d’exclure la Russie du G8 doit sacrément bien faire marrer Poutine.

    Il y a bien la formation d’”équipes”, qu’on pourrait croire convenue, mais qui ne laisse tout de même pas de surprendre les éternels surpris :

    « La Russie et la Chine constatent leur concordance de vues sur l’Ukraine » (AFP, 3 mars).
    L’Ukraine n’est qu’un pion

    Il y a même, dites donc, les incontournables “profiteurs de guerre” qui tentent déjà d’exploiter la tragédie naissante à des fins de politique intérieure, manière également de délimiter un peu plus le clan des gentils blancs contre celui des vilains noirs :

    « Intervention armée russe en Crimée : Jean-Luc Mélenchon parle de “mesures de protection prévisibles” » (le Lab, Europe1, 2 mars).

    Fermons le ban sur ce cortège d’inconséquences et d’irresponsabilités. Qui sérieusement allait croire que la Russie, déjà fragilisée économiquement comme tous les émergents, avec son rouble en pleine dégringolade, allait se laisser piquer sans moufter ses pipelines ukrainiens ? Poutine réagit ni plus ni moins comme un Hollande volant au secours des intérêts français menacés par les méchants islamistes du Nord-Mali.

    L’Ukraine n’est qu’un pion dans un jeu d’autant plus dangereux qu’il oppose des blocs éclopés par une crise interminable et fatale : celui des Occidentaux en “grande perdition” et celui que nous pourrions appeler désormais le bloc des “émergents”, mis à mal par la lente décrépitude du premier.

    Maintenant, attendons de voir les réactions concrètes des États-Unis fragilisés d’Obama qui, par-delà leurs vertueuses condamnations, se voient menacées en représailles de krach financier par les conseillers du Kremlin. Et il ferait beau voir l’Europe unie décréter un embargo punitif sur ce gaz ou ces capitaux russes dont elle ne peut se passer. D’ailleurs déjà, la Grande-Bretagne…

    #défaut-de-paiement
    #guerre
    #Russie
    #Ukraine

  • 2014 : Mon épargne en danger ! (Delamarche-Berruyer-Herlin-Lecoq Vallon-Ferron Poloni ) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/02/12/2014-mon-epargne-en-danger-delamarche-berruyer-herlin
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dXruQqAOgWA

    Débat intéressant, qui fait suite à celui-ci, avec Olivier Berruyer en invité supplémentaire. Sur la question de savoir si l’on peut parler ou non de spoliation des épargnants, en ce qui me concerne je réponds oui, naturellement. Les peuples ont été trahis par leurs dirigeants, qui non seulement sont à l’origine des dérives criminelles du secteur bancaire et financier, mais n’ont cessé de mentir ensuite pour dissimuler la profondeur de la « crise », à laquelle ils n’ont apporté aucun remède et qui par conséquent n’a fait que s’aggraver depuis 2008. Le pire est à venir !

    #assurance-vie
    #épargnants
    #épargne
    #banques
    #crise-monétaire
    #défaut-de-paiement
    #déficits
    #dépôts
    #dette
    #spoliation

  • #Saudi_Arabia sentences man to jail, #lashes for “defamation”
    http://english.al-akhbar.com/content/saudi-arabia-sentences-man-jail-lashes-defamation

    A Saudi court has sentenced a man convicted of defaming a Kuwaiti singer by accusing her on #Twitter of adultery to three months in jail and 80 lashes, a news website reported Thursday. The Saudi national, apparently a fan of a rival pop star, was sentenced for “accusing (Kuwaiti singer) Shams of adultery without providing proof,” the Saudi Sabq news website cited the verdict as saying. The ruling is based on Saudi Arabia’s medieval justice system which stipulates #flogging for those who accuse others of having extra-marital sex without giving proof. read more

    #Defamation #Kuwait #medieval_times #Top_News

  • Suède, Pays-Bas... ils ferment des #prisons par manque de détenus
    http://www.francetvinfo.fr/societe/justice/suede-pays-bas-ils-ferment-des-prisons-par-manque-de-detenus_456120.htm

    Pour la troisième année consécutive, la population carcérale a baissé aux Etats-Unis en 2012, notait The New York Times (en anglais), en juillet. « C’est le début de la fin de l’incarcération de masse », indiquait même une chercheuse de la Northeastern University. En 2011 et 2012, dix-sept Etats ont ainsi fermé ou envisagé la fermeture de prisons - parfois pour des raisons économiques.

  • Faillite des États-Unis : le pays a déjà été en défaut dans son histoire
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/16/faillite-etats-unis-plafond-dette-shutdown-dollar_n_4106909.html

    ECONOMIE - À quelques heures de la faillite annoncée de la première puissance économique du monde, la panique ne s’est toujours pas emparée des marchés. Pourquoi ? Parce qu’on nous répète à tort et à travers qu’à chaque fois que Washington s’est confronté au plafond de la dette, les parlementaires ont toujours relevé le seuil avant la seconde fatidique. Ainsi, les Etats-Unis n’auraient jamais connu le « défaut de paiement » agité depuis plusieurs semaines. Pas si vite...

    Même si on a tendance à oublier les mauvais souvenirs, l’Amérique a déjà été dans l’impossibilité de payer ses dettes. La première fois c’était en 1814, mais la jeune nation avait une bonne excuse : elle était en pleine guerre contre l’Empire britannique dans la « seconde guerre d’indépendance ». Le Trésor était vide, la Maison Blanche et le Capitole carbonisés, les troupes se battaient même gratuitement.

    La seconde fois, plus proche de nous, est intervenue en 1979 suite à un problème informatique, résultant d’une pagaille bureaucratique. Ce défaut de paiement a coûté des milliards de dollars au contribuable américain. Selon les déclarations du département du Trésor, la responsabilité de ce couac incombait aux parlementaires -tiens, tiens- qui se chamaillaient depuis des semaines pour relever le plafond de la dette sous condition. Un retard de paiement a été constaté sur des milliers de créances.

    Ces bévues, peu relevées en dehors des milieux financiers, sont presque tombées dans l’oubli.

    En effet, l’actuel secrétaire au Trésor Jacob Lew (l’homme à la pire signature du monde) insiste sur le fait que les Etats-Unis ont toujours honoré leurs créances. Le département du Trésor a refusé d’évoquer les « exceptions » citées plus haut.

    Même chose du côté de la Maison Blanche. Barack Obama a alerté sur la nécessité de s’entendre avant le 17 octobre pour éviter que « pour la première fois de notre histoire, nous ne payons pas nos factures à temps ». Les deux dirigeants ont la mémoire courte.

    #économie
    #Barack-Obama
    #Tea-Party
    #Défaut-De-Paiement
    #Etats-Unis
    #Faillite
    #Bons-Du-Trésor
    #Finance
    #Parti-Démocrate
    #Parti-Républicain
    #Dette
    #Shutdown

  • Jacques Sapir : PSA - dépenses publiques - défaut de paiement US, dans Les experts - 14/10 - Agoravox TV
    http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/jacques-sapir-psa-depenses-41195

    Le 14 octobre, Jacques Sapir est intervenu sur PSA, les dépenses publiques, l’éventuel défaut de paiement US dans Les experts présentés par Nicolas Doze, sur BFM Business.

    #Jacques-Sapir
    #PSA
    #dépenses-publiques
    #défaut de #paiement #US

  •  » [Invité] La crise de la dette conduit-elle à un risque de défaut sur la dette fédérale, par Onubre Einz
    http://www.les-crises.fr/crise-de-la-dette-et-defaut

    ne proposition de lecture de la Crise budgétaire et financière en cours aux USA 

    Ce papier est consacré aux mécanismes de défaut de la dette fédérale. Il répond à une question simple : comment un Etat peut-il être mis en défaut par sa dette. Le cas qui nous intéresse, les Etats-Unis, n’est pas une mince affaire ; il s’agit de la première dette souveraine mondiale.

    Il ne s’agit pas ici d’intervenir dans le conflit entre la Maison blanche et les tendances dures du parti républicain au congrès. La presse bruisse des prises de position des uns et des autres.

    En revanche, proposer des informations fiables et précises sur la dette et la manière dont elle exerce sa pression sur tous paraît plus pertinents.

    Si les républicains font du chantage à la dette et si le président des USA leur dit chiche, c’est que la dette est en elle-même un excellent moyen pour conduire une guerre des nerfs. Cette guerre des nerfs se double d’un blocage budgétaire qui met l’Etat fédéral dans l’impossibilité d’engager des dépenses légalement fautes de disposer de recettes légale. Nous essaierons ici de proposer une lecture des enjeux de cette crise qui vont bien au delà de l’évocation du Tea Party et des passions idéologiques américaines.

    A mesure que la dette fédérale totale va se rapprocher des plafonds autorisés par le congrès, la tension montera petit à petit. Nous traversons en ce moment même cette montée en tension.

    Au 30 septembre, la dette fédérale était déjà de 16 738 Md de $, pour un plafond de 16699 Md de $ ; les marges n’étaient plus que de 70 Md de $. Le plafond est donc déjà crevé

    Mais déduction faite de dettes mineures – non sujettes à limitation – il apparaît que le Trésor est simplement à la limite du dépassement du plafond de la dette. La dette de marché est en effet de 11,958 Md de $ et la dette du Trésor aux Funds et Trust Funds de 4740 Md de $. Il ne reste plus qu’une marge de 0,025 Md de $ au Trésor selon les comptes du Monthly Statement of the Public Debt (MSPD) du 30 septembre 2013.

    Le Trésor en fait reste en deçà du plafond autorisé par des astuces dont le Shutdown d’une partie de la fonction publique fédérale n’est que la partie la plus visible. On pourrait reconstituer ces astuces en dépouillant le Daily Treasury Statement (DTS). Mais sa publication est suspendue depuis le 15 août.

    D’un point de vue comptable, il faut considérer que le Trésor est depuis le 30 –09-2013 septembre techniquement à la limite du défaut : après la mi-octobre, il ne pourra plus payer les intérêts de la dette et la paralysie de l’Etat fédéral gagnera lentement toutes les composantes de l’administration. Pour retarder ce défaut, le Trésor a pu jouer des comptes financiers qui peuvent lui offrir des marges : la FED où il a des liquidités, le FMI dont il est un grand créancier ; la comptabilité des crédits accordés pour le compte de tiers (prêts étudiants par ex.), il a aussi pu diminuer ses dépenses. Ce faisant, il n’a fait que différer le défaut qui devient imminent.

    Nous verrons que le dit défaut est peu probable. Mais pour établir ce que serait la mise en défaut technique du Trésor et examiner ce que signifie concrètement un défaut sur la dette, il faut d’une part revenir sur la gestion de la dette depuis 18 mois et d’autre part (A) et d’autre part étudier son roulement (B). Une dette en effet ne se contente pas de s’accumuler, elle doit être l’objet d’un invraisemblable processus de renouvellement représentant des montants d’emprunts pharaoniques. Il devient de ce fait plus facile de comprendre pourquoi le défaut de paiement de l’Etat fédérale n’est pas synonyme de défaut inévitable sur la dette et inversement. La presse et les médias confondent trop facilement l’un et l’autre.

    Au final, ll nous faudra alors prendre le risque de proposer une certaine lecture de la crise sans sombrer dans les conjectures à courte vue.

    #économie
    #défaut
    #dette
    #dette-américaine

  • Un défaut américain est-il possible ? | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1607

    Un défaut américain est-il possible ?
    13 octobre 2013
    Par Jacques Sapir
    (Et faut-il s’en inquiéter ?)

    La possibilité d’un défaut des Etats-Unis d’Amérique est de plus en plus évoquée au fur et à mesure que l’on se rapproche de la date du 17 octobre 2013 sans que soit trouvé (et voté) d’accord sur le plafond de la dette. Or, sans cet accord et sans relèvement du plafond de la dette, le gouvernement américain, qui est actuellement en partie paralysé par le « shutdown » survenu à la suite d’un désaccord sur le budget, ne pourrait plus ni rembourser les titres de dettes arrivant à échéance ni payer les intérêts. Le bras de fer entre Démocrates et Républicains semble avoir atteint des dimensions historiques. La fermeture (« shutdown ») des administrations fédérales non essentielles à la suite d’un désaccord persistant est là pour nous prouver que la situation est sérieuse. Le rejet[1], samedi 12 octobre d’un compromis par le Sénat des Etats-Unis est venu nous rappeler que ce qui est possible pourrait bien finir par arriver…

    Un défaut des Etats-Unis reste cependant peu probable. Il est vraisemblable que dans les jours qui viennent on trouve un compromis, boiteux certes mais un compromis tout de même. Il ne fera que repousser de trois à six mois les échéances, et laissera un petit peu plus de temps pour négocier. Mais, aujourd’hui si l’on doit ranger les événements par ordre de probabilité, il est clair qu’un compromis boiteux est plus probable qu’un défaut, mais que ce dernier est plus probable qu’un compromis de long terme. Quoi que peu probable, le risque d’un défaut ne doit donc pas être écarté.

    #économie
    #Sapir
    #défaut
    #Euro
    #Shutdown
    #USA

  • Default Threat Generates Fear Around Globe - NYTimes.com

    http://www.nytimes.com/2013/10/08/us/politics/default-threat-makes-impasse-in-washington-a-global-fear.html?nl=todayshead

    LONDON — The bitter fiscal stalemate in Washington is producing nervous ripples from London to Bali, with increasing anxiety that the United States might actually default on a portion of its government debt, set off global financial troubles and undercut fragile economic recoveries in many countries.

    #états-unis #défault

  • Après les Roms, les « défapeurs » ? Chiche ! - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=16113

    Cash investigation cible cette fois le diesel, et les petites intox des constructeurs, PSA en tête. Comment les dirigeants de Peugeot enjolivent légèrement leurs efforts anti-pollution ? Très simple. Dans un laboratoire de PSA, Elise Lucet amène le directeur à contredire une interview donnée au Parisien par l’ex-grand manitou de la Recherche du groupe, Guillaume Faury, selon lequel « l’air qui sort des pots d’échappement est plus propre que l’air qui y rentre ». Non non, concède le directeur, il est seulement plus propre « en particules » (à dire vrai, la différence n’apparaît pas clairement au spectateur, mais il apparait clairement que l’ex-grand chef a fait de l’intox dans Le Parisien, « un journal que tout le monde lit », comme dit Lucet). Et ce n’est pas tout. L’émission révèle aussi comment les automobilistes qui roulent au diesel ont découvert une nouvelle activité, le défapage. Vous ne connaissez pas ? Cela consiste, tout simplement, à retirer de sa voiture le Filtre A Particules obligatoire (FAP), afin de la rendre aussi polluante qu’avant. Très bien. On est informés....

    #Roms
    « #Défapeurs »
    #Diesel
    #Peugeot

  • Entretien avec le philosophe Alain Brossat sur la question de la figure de l’étranger en France et le discours politique qui l’accompagne.
    http://www.lesinrocks.com/2013/07/17/actualite/la-france-a-peur-11409641

    Pourquoi la question de « l’étranger parmi nous » obsède-t-elle aujourd’hui, de manière démesurée, le discours politique ?

    #Alain_Brossat - Le geste philosophique dont je me sens proche s’attache davantage au « comment » qu’au « pourquoi », je veux dire aux causes ultimes ou à l’origine première des #objets ou #phénomènes sur lesquels nous travaillons. Dans ce #travail, je pars de ce #constat : d’une part, la question de l’#étranger, telle qu’elle est non seulement mise en #discours mais aussi mise en pratique par nos #gouvernants, est le domaine par excellence où les éléments de rationalité, les #stratégies, l’art de #gouverner, etc., sont constamment envahis et contaminés par les #fantasmagories. C’est, par opposition à « l’imagination au #pouvoir », le basculement et la fuite perpétuels dans l’#imaginaire, un imaginaire #réactif peuplé d’une multitude de #menaces disparates et de projections fantastiques sur les parois de la caverne du présent – le spectre du terrorisme islamique, l’insoutenable envahissement de nos cités par les #Roms, insupportables #parasites, etc.

    Un indice très sûr de cette dérive de la #politique de l’étranger de nos gouvernants dans les eaux de l’imaginaire #sécuritaire est son écart croissant avec les analyses produites par les corps de spécialistes disposant d’une expertise sur ces questions et incarnant, disons, un certain #principe de #réalité#démographes, #sociologues, #historiens, etc. Ce n’est pas par hasard que ceux qui inspirent les ministres de l’Intérieur en la matière (ceux-là mêmes qui donnent le la de la #politique de l’étranger réduite, symptomatiquement, aux conditions d’une politique de l’#immigration) sont des exaltés de la #défense #sociale repeints aux couleurs de la #criminologie comme Alain Bauer plutôt que des historiens ou des démographes respectés comme #Gérard_Noiriel ou #Hervé_Le_Bras… Ce que vous appelez la démesure en rapport avec cette question, c’est tout simplement pour moi le fait que le discours et les pratiques des gouvernants soient, en la matière, émancipés de toute prise en compte des éléments majeurs constitutifs du réel – voir la façon dont cette politique met en avant une supposée lutte contre l’ »immigration clandestine » et le « travail au noir » dont les promoteurs ne peuvent ignorer qu’ils constituent des éléments structurels dans des secteurs d’activité économique aussi importants que le #bâtiment, la #restauration, la #confection, etc.

    En quoi le sort réservé à l’étranger s’inscrit selon vous dans la longue histoire des persécutions liées au déploiement de l’Etat moderne ?

    Question essentielle à tous égards. Dans son cours au Collège de France intitulé « Il faut défendre la société », #Michel_Foucault énonce une thèse forte : le racisme, dit-il en substance, ce n’est pas en premier lieu une question d’#idéologie dévoyée, de mauvais héritage, de relations entre communautés virant à l’aigre, c’est une #technologie de pouvoir. Pour lui, le racisme devient le problème perpétuel de la politique moderne et une arme de destruction massive dès lors qu’il entre en composition dans les mécanismes de l’#Etat ; c’est qu’il est l’un des gestes décisifs par lesquels s’affirme la capacité de gouverner une #population, le geste consistant à fragmenter cette population, à produire et reconduire la coupure entre cette part des gouvernés qui a vocation à être placée sous le signe de la prise en charge de la vie et une autre, placée sous un signe de mort. Pour Foucault, ce partage (au sens de séparation) est un élément fondateur de l’exercice du pouvoir dans nos #sociétés ; il est très visible dans un temps où les massacres et le #travail #forcé accompagnent la #colonisation tandis qu’en métropole on installe le tout-à-l’égout dans les villes et on met en place la médecine sociale. Il est moins exposé aujourd’hui mais n’en demeure pas moins opérant en tant que matrice, opérateur fondamental du #biopouvoir. Comme l’a montré #Didier_Fassin dans un récent ouvrage, La Force de l’ordre, les #habitants des #quartiers #défavorisés sont soumis à un régime de police (celui qu’imposent les brigades anticriminalité) totalement différent de celui qui prévaut dans les #centres-villes ; la bavure policière, comme action homicide sans crime, telle qu’en font les frais en règle générale des sujets #postcoloniaux, est un autre exemple probant de la perpétuation de ce partage implacable entre cette part de la population (que j’appelle « l’#autochtone_imaginaire ») et cette autre qui se trouve exposée à cette violence du pouvoir dont l’abandon constitue la ligne d’horizon.

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 18.03.13

    Le chinois Suntech annonce qu’il est en défaut de paiement

    Le groupe #chinois #Suntech, l’un des premiers constructeurs mondiaux de panneaux photovoltaïques, a annoncé lundi 18 mars qu’il se trouvait en #défaut de #paiement sur 541 millions de dollars de ses obligations.

    Sur que les producteurs européens et américains de #panneaux #photovoltaïques se frottent déjà les mains...

    http://www.lemoniteur.fr/137-energie/article/actualite/20504325-le-chinois-suntech-annonce-qu-il-est-en-defaut-de-paiement

  • Les #trolls, ou le mythe de l’espace public | Antonio A. Casilli
    http://owni.fr/2012/06/26/les-trolls-ou-le-mythe-de-espace-public

    Les trolls, ces héros. Pour le sociologue Antonio Casilli, les fameux perturbateurs de communautés en ligne sont plus que de simples utilisateurs d’Internet aigris. Méprisés par les commentateurs autorisés, ils contribuent en effet à repenser l’espace public.

    #Cultures_numériques #Vive_Internet! #Censure #defamation_bill #espace_public #jürgen_habermas #liberté_d'expression #médias #royaume_uni #sociologie #The_Guardian #troll #trolling