• Le grand (dés)ordre monétaire s’impose aux Assemblées du FMI. | Démystifier la finance
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    Washington s’était mis aux couleurs du jour : triste, morne, privé de ses musées et de ses parcs, pluvieux et froid. Une zone pluvieuse est restée au-dessus de la capitale américaine pendant les trois jours de ces réunions. Le climat économique et monétaire était en effet lugubre. 

    L’inquiétude sur la dette américaine.

    Meme si l’hypothèse d’un défaut de paiement de la trésorerie des Etats-Unis est évoquée, c’est pour repousser cette situation dont les conséquences mondiales seraient catastrophiques. Je ne crois pas que l’irresponsabilité politique sera à ce point suicidaire.

    Le parti républicain est de plus en plus déchiré : Le Président (républicain) de la Chambre des Représentants n’ose même plus mettre au vote une résolution qui approuverait le budget et augmenterait le plafond d’endettement. Les modérés de son propre camp la voteraient, tant est forte leur colère de voir le Grand Old Party piégé par les extrémistes du Tea Party.

    Dans les milieux internationaux, des questions de plus en plus persistantes sont ouvertement posées. A l’inquiétude chinoise -le premier créancier des États-Unis- fait écho la question de Mohamed El Erian, le patron du fonds obligataire PIMCO : devons nous nous habituer à une crise d’instabilité tous les ans aux Etats-Unis ?

    Lors d’un débat organise par APCO, la firme internationale de communication et de stratégie, auquel j’ai participe, je me suis fermement opposé aux anciens parlementaires (mes collègues de l’International Advisory Council d’APCO). Convaincus que le problème se résoudrait, ils traitaient les conséquences américaines et mondiales de la fermeture de l’Etat fédéral comme une escarmouche politique, en toute complaisance et irresponsabilité.

    Le Fonds Monétaire International divisé et dépassé.

    La structure des institutions dites de « Bretton Woods » est ouvertement mise en question par les pays émergents. Avec la moitié des voix pour 10% des habitants de la planète, le FMI, de même que son institution-sœur, la Banque Mondiale, ne peut plus prétendre à une autorité sur l’ordre monétaire mondial. Créé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il ne répond plus aux rapports de force, qu’ils soient politique ou économique, de la planète.

    Les déclarations de Christine Lagarde, son Directeur General, sur les erreurs commises en Grèce et ailleurs, ont inutilement mis de l’huile sur le feu au sein de l’Eurozone. Cherche-t-elle a se dédouaner par rapport aux pays émergents ?

    Le FMI, disait le Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, est une institution qui est devenu un repoussoir tant il est inacceptable de continuer à imposer un ordre monétaire occidental au reste du monde.

    Certaines révisions ont eu lieu, mais le fait que l’Europe, un de ses piliers, est devenu un continent assisté par le FMI, affaiblit la voix occidentale. Il n’est plus possible de continuer à gérer l’ordre monétaire mondial sans donner aux grands pays émergents un poids plus proche de la réalité présente. .

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