• #délire #inversion

    B.M. sur X : "This cover of an old Israeli children’s booklet, titled “David vs. Goliath” is quite confusing, right? Well, it perfectly depicts the inverted reality Zionists believe in. This issue of “Tzabariko”, an educational booklet from the early 1970s, was dedicated to the IDF and its "
    https://x.com/ireallyhateyou/status/1938358384073556259

    Cette couverture d’un vieux livret pour enfants israélien, intitulé « David contre Goliath », est assez déroutante, n’est-ce pas ? Eh bien, elle illustre parfaitement la réalité inversée à laquelle croient les sionistes.

  • Aux Etats-Unis, la course effrénée au nucléaire civil
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/06/12/aux-etats-unis-la-course-effrenee-au-nucleaire-civil_6612464_3234.html

    La renaissance nucléaire américaine est une cause nationale. Elle est soutenue à la fois par les démocrates et par les républicains. « De tout ce que je fais sur le climat, le domaine qui bénéficie du plus de soutien transpartisan est le nucléaire », se réjouissait Bill Gates, lors du lancement des travaux. Le 23 mai, Donald Trump a signé quatre décrets visant à quadrupler la production d’ici à 2050, amplifiant un mouvement lancé par Joe Biden, qui voulait la tripler. « Il est temps pour le nucléaire », a proclamé le président républicain depuis le bureau Ovale.

    De très nombreuses start-up ont levé des centaines de millions de dollars pour commercialiser de nouveaux réacteurs, innovants soit par leur technologie, soit par leur taille. Elles s’envolent en Bourse et valent des milliards, au point de frôler la bulle, chacun ayant sa spécificité : Oklo, la firme dont le secrétaire à l’énergie de Donald Trump, Chris Wright, était administrateur, fonctionne au métal fondu et a vu son action multipliée par 6 en un an, avec une capitalisation de 7 milliards de dollars. NuScale (multiplié par 4 ; 10 milliards de dollars) et Nano Nuclear (multiplié par 4,2 ; 1,2 milliard de dollars) tournent à l’eau pressurisée mais sont de petite taille, tout comme le spécialiste des réacteurs de sous-marins BWX Technologies (+ 50 %, 12 milliards de dollars).

    Les projets foisonnent, mais aucun de ces réacteurs n’a encore été construit ou testé. Cette tâche incombe en partie au ministère fédéral de l’énergie et au Laboratoire national de l’Idaho, perdu à 300 kilomètres de la centrale de Kemmerer, dans les plateaux déserts de l’Idaho, au sud-ouest du célèbre parc de Yellowstone. C’est là que fut installé un gigantesque centre d’essai de réacteurs civils après la seconde guerre mondiale. Prudents, les chercheurs installés à Chicago (Illinois) s’étaient dit qu’il valait mieux mener ces types d’expérimentations loin de toute population. Le site de 2 300 kilomètres carrés (plus de vingt fois la superficie de Paris) reste intimidant – « l’usage de la force mortelle est autorisé », lit-on en avertissement –, mais l’accueil est chaleureux pour vanter la renaissance nucléaire américaine.

    « Tout le monde avance aussi vite que possible », se réjouit Jess Gehin, directeur associé du Laboratoire national de l’Idaho, alors que Donald Trump veut diviser par deux ou trois le processus, en réduisant à dix-huit mois les délais d’autorisation. Sa mission : tester l’application de technologies ayant fait l’objet de recherches approfondies au XXe siècle. « Nous avons construit 52 réacteurs. Toutes ces technologies, nous les avons étudiées ici, elles ne sont donc pas vraiment nouvelles. Ce qui est nouveau, c’est la commercialisation, le transfert de certaines technologies vers le secteur privé », explique Jess Gehin, qui salue la spécificité américaine, le financement des entreprises par le capital-risque et l’aide scientifique de l’Etat : « Chacune de ces entreprises a levé des centaines de millions de dollars. » Pas de centralisation : « Le marché choisira », confirme Jess Gehin, qui résume son état d’esprit : « Aux Etats-Unis, nous avons des centaines de types de réacteur et un seul type de fromage. En France, il existe des centaines de types de fromage et un seul type de réacteur. »

    [...]

    Depuis un an, tous les géants du numérique s’efforcent d’acquérir l’électricité d’une centrale nucléaire traditionnelle pour alimenter leurs serveurs informatiques : fin 2024, Microsoft décide avec l’exploitant Constellation de relancer le deuxième réacteur arrêté sur le tristement célèbre site de Three Mile Island, en Pennsylvanie ; début juin 2025, Meta signe un accord de fourniture d’électricité pour vingt ans avec une autre centrale nucléaire de Constellation, dans l’Illinois. Celle-ci avait failli fermer en 2017, avant d’être sauvée par l’Etat d’Illinois.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nucléaire : les start-up se multiplient sur le marché des petits réacteurs

    Mais d’autres vont plus loin et veulent développer des réacteurs d’un nouveau type, plus petits, d’une capacité d’environ 80 mégawatts. Amazon a signé des accords avec Energy Northwest et le concepteur X Energy pour construire quatre petits réacteurs (small modular reactor) pour un total de 320 mégawatts pouvant être porté à 960. Google a fait de même, avec Kairos, une start-up fondée en 2017, pour développer sept réacteurs nucléaires d’une puissance totale de 500 mégawatts d’ici à 2035. L’ambition est d’éviter les projets gigantesques tels Vogtle ou Flamanville, aux dépassements de coûts souvent incontrôlés, et d’envisager une production en série, voire en usine pour les petits modules.

    [...]

    L’un des sujets problématiques, toutefois, reste le retraitement et l’approvisionnement en combustible. ....

    https://archive.ph/5YidN

    #écologie_capitaliste #nucléaire #TerraPower #IA #refroidissement #réacteur_au_sodium #réacteur_à_sel_fondu #délais_d'autorisation #Microsoft #Meta #Amazon #Google

  • sait bien que personne ne lui a posé la question mais si on le lui avait demandé elle aurait répondu que non, effectivement, elle non plus ne pense pas que la stichomythie soit la forme la plus adaptée pour une ekphrasis.
    -- …
    -- Zyva, elle n’en pouvait plus, cela faisait des années qu’elle avait noté ces deux mots sur son petit calepin afin de ne pas les oublier et qu’elle attendait une occasion de pouvoir les caser euh... discrètement. Or ce n’est pas dans la « vraie » vie qu’elle pourrait le faire puisqu’au quotidien elle n’adresse la parole à personne vu qu’en province les indigènes savent uniquement dire
    « Y fait beau temps à s’ prom’ner hein ma p’tite dame ».

    #DeLaSupérioritéDesRelationsVirtuellesSurLesRelationsConcrètes.

  • Faux indépendants : #Deliveroo fait face à une pluie de #condamnations

    Plusieurs dizaines de décisions rendues récemment par la cour d’appel et les prud’hommes confirment que la plateforme de livraison aurait dû faire travailler les #livreurs en tant que #salariés, et non comme #autoentrepreneurs. L’entreprise assure que son modèle actuel est désormais légal.

    Année après année, et quel que soit le type de juridiction, la justice française dresse le même constat : la plateforme de livraison de repas Deliveroo aurait dû traiter comme des salarié·es les livreurs et livreuses qui, pendant des années, ont apporté leurs repas et leurs courses aux consommateurs et consommatrices.

    En les obligeant à exercer en tant qu’autoentrepreneurs alors qu’elle les maintenait dans une situation de #subordination, l’entreprise leur a fait porter le coût des #cotisations_sociales qu’elle aurait dû verser à l’Urssaf et les a privé·es des avantages liés à un #contrat_de_travail : paiement des heures supplémentaires, congés payés, droit au chômage, meilleure couverture sociale.

    Le 28 mai, la cour d’appel de Paris a rendu vingt-deux décisions donnant tort à Deliveroo et requalifiant en contrats de #travail les contrats liant l’entreprise à autant de livreurs ou livreuses. En première instance, l’entreprise avait été victorieuse dans plusieurs de ces dossiers. Neuf autres décisions, qui iront sans doute dans le même sens, sont attendues pour le mois de juillet.

    Interrogée par Mediapart, la société Deliveroo n’a pas indiqué qu’elle se pourvoirait en cassation, ces condamnations sont donc définitives. Tout comme vingt-quatre jugements prud’homaux de première instance, rendus en janvier dernier : Deliveroo avait fait appel des décisions, mais a renoncé à rendre ses conclusions à temps, laissant la procédure s’éteindre d’elle-même. Dans l’un de ces derniers dossiers, un livreur avait été licencié pour avoir fait grève, un droit pourtant à valeur constitutionnelle.

    La situation est embarrassante pour l’entreprise, dont la revente à #DoorDash, géant américain de la #livraison de repas, est en passe d’être finalisée, pour 3,4 milliards d’euros. En parallèle, une autre chambre de la cour d’appel a donné raison à quatre livreurs ayant travaillé pour #Foodora, une autre entreprise de livraison qui a quitté la France en 2018 et qui sera jugée au pénal courant 2026.

    L’avocat Kevin Mention, à la manœuvre dans tous ces dossiers, savoure en revanche le moment. « Ces décisions nous permettent d’affirmer que 100 % de nos recours sont favorables aux #coursiers après correction des quelques jugements de première instance, rendus par des juges non professionnels », se réjouit celui qui est un opposant historique à l’ubérisation des livreurs et coursiers.

    Il y a trois ans, le 22 avril 2022, Deliveroo avait été condamnée au pénal à 375 000 euros d’#amende pour les même faits : « le détournement planifié et généralisé » du #statut_d’indépendant entre 2015 et 2017, à une époque où l’entreprise s’installait en France et faisait donc travailler peu de monde – un peu plus de 2 000 personnes, contre au moins 60 000 aujourd’hui.

    En septembre 2022, trois des anciens dirigeants de l’entreprise ont vu leur #condamnation à des amendes confirmées en deuxième instance, tandis que leurs peines de prison ont été annulées. Deliveroo avait, elle, renoncé à faire appel.

    Volonté d’échapper aux cotisations

    Les jugements d’appel rendus fin mai concernent cette fois des dossiers individuels. « La cour d’appel a fait un travail énorme, en citant explicitement dans chaque cas plusieurs pièces issues des dossiers, là où des affirmations plus générales auraient été suffisantes, souligne Kevin Mention. J’y vois une volonté de montrer qu’elle accorde une importance à ces dossiers et que tout a été analysé avec précision. »

    Au fil des décisions, les juges ont pointé un à un les nombreux critères montrant que les livreurs n’étaient pas de vrais #travailleurs_indépendants.

    « Le livreur ne fixe pas librement ses tarifs, ne se constitue aucune clientèle propre, n’organise pas son travail, est contrôlé et est sanctionné dans le choix de ses horaires. Il est en outre soumis à une régularité de travail, sans qu’aucun élément ne permette d’établir qu’il choisisse lui-même ses horaires de connexion », écrivent-ils par exemple.

    « Les éléments relevés dénotent la direction et le contrôle exercés sur les livreurs qui font de ces derniers des #salariés », soulignent-ils ailleurs. Et ils rappellent les conséquences financières de cette stratégie, maintenue année après année : « L’évolution des contrats de prestations au fil des années alors que le fonctionnement de la société est resté le même établit la volonté de la société Deliveroo d’échapper au paiement des cotisations pour les livreurs qui étaient sous la subordination juridique de l’entreprise. »

    L’entreprise est donc tenue de payer elle-même les dizaines de milliers d’euros de cotisations sociales qu’elle s’était épargné de régler jusque-là. Quant aux livreurs et livreuses, ils et elles obtiennent chacun·e des dizaines de milliers d’euros – avec un record à presque 130 000 euros – sous forme de rattrapage d’heures supplémentaires non payées, de congés payés, de préavis de licenciement et d’indemnités diverses.

    « C’est une forme de #reconnaissance. J’ai été victimisée pendant des années, et là, la justice reconnaît notre souffrance », souffle Marie*, une intermittente du spectacle qui, la soixantaine passée, a enfourché son vélo en région parisienne de 2017 à 2021 « pour gagner des clopinettes ». Pendant plusieurs mois, elle a travaillé plus de quatre-vingts heures par semaine, « juste pour gagner le Smic », pleinement consciente de vivre « un #cauchemar ». Un mot qui revient avec insistance dans son témoignage.

    « Vous devenez une #esclave pour 30 euros par jour, vous entrez dans un #engrenage où vous bossez tout le temps, la nuit, le week-end. Tout en sachant que la manière dont l’entreprise vous fait travailler est illégale, témoigne-t-elle. Ils voulaient que je sois autoentrepreneuse pour ne pas payer de charges, mais ils me maintenaient en même temps dans une forme de #dépendance vis-à-vis d’eux. Ils voulaient gagner sur tous les tableaux. »

    Marie avait été déboutée aux prud’hommes, mais a gagné en appel, « très contente qu’ils se fassent démolir par la justice ». Plus flegmatique, Marc* est dans la même situation. Lui travaillait à scooter dans le Sud-Ouest, entre 2017 et 2021. « Le soir où ils ont supprimé mon compte de livreur, soi-disant parce que j’avais fait des doubles courses pour Deliveroo et Uber en même temps, j’ai écrit à Me Mention, dont j’avais repéré les messages dans les groupes de messageries de livreurs, raconte-t-il. J’étais confiant, la condamnation de l’entreprise est amplement méritée. »

    L’administration a validé le modèle actuel de Deliveroo

    Si elle ne s’étend pas sur les décisions de justice, Deliveroo insiste sur le fait que « les livreurs concernés par cette décision opéraient, pour l’essentiel, via un contrat historique », ancien. Depuis, assure la société, « le modèle opérationnel de Deliveroo a profondément changé et a été reconnu par les pouvoirs publics comme reposant sur une collaboration avec de véritables prestataires indépendants ».

    Cette question est au cœur du débat. Pour la plateforme de livraison, les raisons pour lesquelles elle a été condamnée pour ses pratiques de 2016 et 2017 ont disparu, et il n’existe plus de lien de subordination, et donc de contrat de travail entre elle et les livreurs et livreuses. Depuis 2020, elle a notamment supprimé les plannings et les différentes catégories de livreurs et livreuses qui pouvaient s’y inscrire en priorité ou non.

    Les sanctions en cas de refus de course ou de retards ont aussi officiellement disparu, tout comme les instructions directes pendant une course. C’est d’ailleurs ce qu’attestent des constats d’huissiers, établis en 2023, qu’elle a présentés dans les dossiers jugés par la cour d’appel – ils n’ont pas été pris en compte puisqu’ils concernent une époque postérieure aux faits qui étaient jugés.

    Mais l’avocat Kevin Mention prend ces affirmations avec circonspection. « Les jugements que nous avons obtenus concernent des faits qui se sont déroulés bien après ceux qui ont été jugés au pénal, et qui concernaient les débuts de l’entreprise jusqu’en 2017, rappelle-t-il. Nous parlons de coursiers qui ont commencé à travailler en 2018 ou 2019, et ils disposent de nombreux éléments montrant qu’au fond, les pratiques de Deliveroo n’ont pas changé. Les contrôles sur la vitesse et le parcours perdurent, par exemple. »

    Sur ce point, Deliveroo est ferme et met en avant un soutien de poids : « L’administration a reconnu que le modèle actuel de Deliveroo proposait bien un véritable #travail_indépendant, ce dont nous nous réjouissons », déclare la plateforme. Selon nos informations, elle a en effet obtenu que l’#Urssaf donne officiellement son accord concernant son modèle actuel, comme elle l’a affirmé à plusieurs reprises lors de diverses audiences.

    Cette prise de position de l’Urssaf est un revirement spectaculaire. C’est en effet cette administration qui avait lancé la procédure ayant finalement abouti au procès pénal de 2022. Et comme Mediapart l’avait raconté, elle avait aussi adressé au parquet de Paris un signalement pour la période postérieure. Elle avait aussi envoyé à l’entreprise une très lourde demande de redressement d’au moins 100 millions d’euros, visant à lui faire payer les cotisations sociales pour les dizaines de milliers de livreurs et livreuses dont elle estimait à l’époque qu’ils et elles auraient dû être salarié·es.

    Une menace existentielle pour Deliveroo, qui avait entamé avec l’Urssaf des négociations sous haute tension, embauchant comme avocat le maire de Meaux et ancien ministre Jean-François Copé et nommant une administratrice judiciaire pour mener les discussions en toute confidentialité.

    L’entreprise a désormais clos ce chapitre et envisage l’avenir de manière bien plus sereine. Elle se prépare tout de même à affronter d’autres épisodes judiciaires : d’ici l’automne prochain, une centaine de décisions concernant des livreurs et livreuses auront été rendues par les prud’hommes et la cour d’appel. Et surtout, Kevin Mention prépare le dépôt d’une #plainte pénale sur les pratiques de Deliveroo pour la période post-2017. Il annonce avoir réuni plus de cent ex-forçats des livraisons, prêts à unir leurs forces contre la plateforme.

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/090625/faux-independants-deliveroo-fait-face-une-pluie-de-condamnations
    #ubérisation #justice #droit_du_travail #exploitation

  • Deliveroo à nouveau contraint à la requalification de ses livreurs en tant que salariés
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/06/06/deliveroo-a-nouveau-contraint-a-la-requalification-de-ses-livreurs-en-tant-q


    Un livreur Deliveroo, à Toulouse, le 18 mars 2025. ED JONES/AFP
    ... Ces décisions interviennent au moment où une directive européenne favorable aux livreurs doit être transposée en droit français.

    C’est une nouvelle victoire pour les livreurs contre les plateformes : 46 coursiers #autoentrepreneurs de la plateforme #Deliveroo ont récemment été requalifiés comme salariés. 24 d’entre eux ont obtenu ce jugement en première instance en janvier, décision admise de fait par la plateforme puisqu’elle a abandonné son appel faute de conclusions envoyées à temps. Les 22 autres livreurs ont gagné en appel fin mai.
    Deliveroo avait déjà été condamnée, par le passé, aux prud’hommes et en appel pour le même motif, mais c’est la première fois qu’un groupe de #livreurs aussi conséquent l’emporte. Ces derniers ne travaillent plus pour la plateforme et sont indemnisés comme s’ils avaient été licenciés. Une soixantaine de dossiers supplémentaires sont en attente de décision d’ici début juillet.

    https://archive.ph/MSoi5

    #travail #travail_indépendant #droit_du_travail

  • Della Terra riparte dalla “contadinanza” per favorire la giustizia sociale e ambientale

    La cooperativa “#Della_Terra_Contadinanza_Necessaria” gestisce alcuni terreni fra #San_Ferdinando, #Laureana_di_Borrello e #Rosarno proponendo una visione incentrata sull’umanità, sugli animali e sulla natura. Attraverso una rete coesa con le altre realtà del territorio porta avanti progetti che migliorano la vita dell’ambiente e delle persone.

    La seconda tappa del viaggio alla riscoperta della mia terra è più a sud. Autostrada direzione Rosarno, destinazione finale: San Ferdinando. Proprio lì c’è la tendopoli (l’ennesima) dove vivono circa 500 lavoratori migranti in gravi condizioni abitative, senza contare il campo container e gli insediamenti informali sparsi sul territorio. Ma non è lì che devo andare. Sto invece per conoscere la cooperativa Della Terra Contadinanza Necessaria, che si occupa di agricoltura sociale e agro-ecologia proprio in quell’area.

    Ad accogliermi in fondo a una stradina di campagna c’è Nino Quaranta, socio fondatore della cooperativa, o meglio “cantautore e contadino”, come si definisce lui stesso. Mentre mi mostra le coltivazioni e il punto vendita in costruzione sotto il primo sole caldo di questa primavera, mi racconta la storia del progetto.

    La cooperativa affonda le sue radici nelle lotte contro lo sfruttamento lavorativo e della terra nella piana di #Gioia_Tauro. Nata nel maggio 2020, alcuni dei suoi soci hanno fatto parte per molto tempo di #SOS_Rosarno, una rete nata nel 2012 – due anni dopo la rivolta di Rosarno – per sostenere i migranti sia da un punto di vista lavorativo (attraverso l’agricoltura) che abitativo. «Abbiamo sempre detto che la situazione dei migranti non va trattata come un fenomeno emergenziale, ma come un fenomeno strutturale», dice Nino, che denuncia le mancanze delle istituzioni nell’affrontare la questione.

    Negli anni, infatti, sono state costruite ben quattro tendopoli, mentre circa 34.000 abitazioni nei 33 comuni della Piana rimanevano sfitte. «Quello che invece noi abbiamo cercato di fare è una goccia in mezzo ad un mare di indifferenza e cattiveria: pensare ad una società diversa, partendo anche dall’economia e quindi dall’agricoltura».

    Grazie a Della Terra, ad esempio, i migranti assunti dalla cooperativa hanno potuto avere un’abitazione in cui vivere e sono sostenuti nelle spese con i fondi del progetto Liberiamo gli schiavi di Rosarno. Spartacus, che fa capo alla cooperativa Chico Mendes. Al momento, i lavoratori sono 6 (fra migranti e non) e fra loro c’è I., senegalese, che mi racconta come si trovi bene in questo contesto, dove ha trovato un po’ di stabilità dopo aver vissuto per circa due anni in una tendopoli. Si tratta dunque di un piccolo passo verso la costruzione di qualcosa di diverso, che non riguarda però solamente la questione dello sfruttamento lavorativo.

    Tutto questo, infatti, è strettamente intrecciato al rapporto con la natura: a Rosarno non sono sfruttate solo le braccia dei migranti, ma anche le terre, sottoposte a metodi colturali intensivi e devastanti. La cooperativa invece vuole portare alla ribalta il ruolo centrale della terra: «L’agricoltura spesso è considerata di basso livello, ma in realtà è proprio lei che porta nutrimento ed è da qui che bisogna partire: vediamo già da ora le conseguenze negative di un’agricoltura intensiva che non fa altro che contribuire alla distruzione del pianeta», continua Nino.

    «Per questo noi parliamo di agro-ecologia e di agricoltura resiliente». Tradotto nella pratica questo significa coltivazione naturale e diversificata, non intensiva o monoculturale, e nel rispetto dei cicli stagionali. Nei loro campi in questo momento ci sono fave, insalate, sedano, cipolle, peperoncini, ora persino piante di avocado. Da alcuni di questi, poi, danno vita a dei trasformati naturali e genuini.

    Nel frattempo arriva Germana Loiacono, altra socia fondatrice della cooperativa. Germana ha dato in comodato d’uso il terreno su cui ci troviamo in questo momento e gestisce il villaggio turistico Porta del sole, grazie al quale sostiene la cooperativa e promuove un turismo sostenibile anche attraverso l’alimentazione e i prodotti di Della Terra. In questa lotta, infatti, la cooperativa non è sola: «Ci sono altre persone che stanno facendo il nostro stesso discorso: piccoli e grandi produttori con cui collaboriamo, che producono eticamente e senza sfruttamento alcuno».

    E questo è il punto di partenza per creare sinergie positive, che portano verso un lavoro collettivo e non della singola realtà. Ad esempio, grazie al Consorzio Macramè di cui la cooperativa fa parte, Nino e gli altri hanno preso in gestione un terreno di Rosarno confiscato alla ‘ndrangheta: lo hanno rimesso in sesto e ci hanno creato un parco della biodiversità, rendendolo realmente un bene comune. O ancora, le cooperative del consorzio si sostengono in maniera reciproca, commercializzando quando possibile i prodotti le une delle altre. E poi c’è una finestra aperta sul mondo: Della Terra è rappresentante regionale dell’#Associazione_Rurale_Italiana e questo le permette di essere parte del #Coordinamento_Europeo_Via_Campesina, organizzazione europea di base di agricoltori, e di confrontarsi all’interno di un network internazionale.

    Grazie alla distribuzione nei #GAS (#Gruppi_di_Acquisto_Solidale), presidi di consumo equo e sostenibile, Della Terra riesce poi a raggiungere anche alcune città del Nord Italia e in alcuni casi dell’Europa. E ora si sta attrezzando per costruire un punto vendita proprio nel terreno in cui mi trovo: per adesso è solo una struttura vuota, ma presto si riempirà dei colori dell’estate. È arrivato il momento di andarsene. Si è fatta ora di pranzo, per loro arriva la pausa e io devo tornare verso nord. Prima di partire, Nino mi regala una cassetta di fresco: cipolle, sedani e fave appena raccolte. Ne assaggio una: sono dolcissime. E, con questa sensazione che mi pervade i sensi, saluto tutti e metto in moto.

    https://www.italiachecambia.org/2021/05/della-terra-contadinanza-giustizia-sociale-ambientale
    #contadinanza #Calabre #agriculture #coopérative #biens_confisqués #confiscation_de_biens_à_la_mafia #Nino_Quaranta #paysannerie

  • Mon sandwich jambon fromage a été fabriqué à 400 Km de l’endroit où je l’ai acheté.

    Ce Samedi midi, réfrigérateur vide.
    En revenant du taf, je passes sur la frontière Belge, à Estaimpuis, afin de m’acheter un sandwich à la station essence. Que ça d’ouvert, à 2 km de chez moi.

    => Sandwich Ham & Kaas baguette, marque « The bread office ». Fromage Beemster (10%).
    Sur l’emballage, adresse : « The bread office » 8 Marconistraat 8012 A07 Leuwarden, à 400 km de l’endroit où je l’ai acheté.


    Ha ! C’est vrai ! L’union européenne, l’UE me demande de moins me déplacer, cause réchauffement climatique.
    Et bien, compte là dessus !

    #capitalisme, #ue, #union_européenne, #délire, #transports, #camions

  • Trump a-t-il commis le plus grand #délit_d'initié de tous les temps ? - Next
    https://next.ink/180214/trump-a-t-il-commis-le-plus-grand-delit-dinitie-de-tous-les-temps

    Sans crier gare, Donald Trump a annoncé mercredi la suspension des #droits_de_douane dits réciproques qu’il venait de mettre en œuvre contre des dizaines de pays, entraînent l’envol immédiat de tous les #indices #boursiers américains. Problème : le président des États-Unis avait incité, quatre heures plus tôt, ses abonnés à acheter des #actions...

    Tu m’étonnes. On en parlait il n’y a pas si longtemps...

    https://seenthis.net/messages/1108471

    • On se demande si ces tactiques court-termistes de l’administration Trump ne finiront pas par se retourner contre les fauteurs de trouble. La Chine opportunément se débarrasse de ses actifs américains. Elle a bien compris que le point faible des États-Unis, c’est sa dette souveraine :

      https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/bons-du-tresor-americain-comment-la-guerre-commerciale-chine-etats-unis-

      Avec l’offensive protectionniste de Donald Trump début avril et l’escalade avec la Chine, le marché de la dette des États connaît de violentes secousses, en particulier du côté des bons du Trésor américain.

    • Ces gens n’ont aucun sens des responsabilités. Ils s’amusent depuis ce que leur nombril leur dit de faire. Violences, punitions, vulgarités, et utilisation de tous les outils qu’on accepte de leur laisser à disposition, même quand ils n’en comprennent que la moitié de leur fonctionnement.

      Le reste du monde regarde avec beaucoup de consternation et de patience. Malgré tout.

      Il y avait l’autre jour un documentaire sur l’invasion de la Sicile par des chevaliers normands autour de l’an 1000. Ces chevaliers ont pris le pouvoir en Sicile par la violence, contre les sarrasins d’alors. Ils te décrivent la reddition du dirigeant arabe de la grosse ville qui après plusieurs mois de siège avait toujours l’eau courante et de quoi se nourrir. Et en fait, on t’explique que les chevaliers étaient des rustres incultes, sales et vulgaires, et que les élites dirigeantes du coin ont compris qu’il fallait malgré tout composer avec ces barbares, en acceptant de les laisser à la tête des instances dirigeantes, et en collaborant avec eux. Ils sont devenus les meilleurs amis du monde, mais ce sont bien les barbares qui avaient la couronne.

      En fait, encore aujourd’hui, on a des barbares qui ne veulent pas qu’on leur enlève la couronne, et on a les civilisés qui patientent et qui se demandent à quel moment les caprices des psychopathes vont cesser.

      J’ai retrouvé la référence que j’évoque :
      https://seenthis.net/messages/1108967

    • Ça me fait penser à l’épisode Covid de mars-avril 2020 où les valeurs boursières étaient descendues très bas. Je suis infoutu de me souvenir quelle politicarde avait également suggéré au citoyen lambda d’acheter des actions en profitant de l’opportunité. J’hésite entre Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher. De toute façon, une aristocrate rompue à l’art de l’investissement ...

    • Et à propos de brutalisation : ce passage du WSWS :

      Trump a déclaré que, parce que la Chine avait pris des mesures de rétorsion contre les hausses de droits de douane américaines, les droits de douane sur les produits chinois seraient portés à 125 % « avec effet immédiat ».

      À une époque antérieure, un tel blocus économique aurait été considéré comme un acte de guerre.

      On y retrouve aussi le narratif sur les obligations du trésor US.

      https://www.wsws.org/fr/articles/2025/04/11/pers-a11.html

    • Ce sont des actes de guerre, mais en face, on a quelques esprits de responsabilité. Les 4 dernières années, ces actes étaient pris par un vieillard sénile. Désormais, ces actes sont pris par un vieillard atrabilaire. Mais on va te me dire que c’est bien pire désormais, bien que les effets soient exactement les mêmes. L’obligation pour qui veut continuer à commercer avec les US à s’aplatir face à de purs actes de despotisme. La destruction des pipelines nordstream font partie de ces actes despotiques que chez nous, on ne doit désigner que comme des incitations amicales à se détourner du diable russe.

  • La Suède veut imposer un critère de « #conduite_honnête » aux migrants, sous peine d’expulsion

    Le gouvernement suédois a annoncé mardi sa volonté d’introduire dans la législation un critère de « conduite honnête » aux migrants sous peine d’expulsion. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le gouvernement suédois, soutenu au Parlement par les Démocrates de Suède, parti d’extrême droite anti-immigration, a multiplié les restrictions de plus en plus sévères en matière migratoire.

    Introduire des normes de #comportements aux migrants sous peine d’expulsion. C’est la nouvelle mesure proposée par le gouvernement suédois en matière migratoire. Stockholm a annoncé mardi 1er avril son intention de mettre en place une règle de bonne conduite pour les étrangers, sous peine d’expulsion de Suède.

    « La grande majorité des personnes qui viennent en Suède sont parfaitement honnêtes, elles veulent simplement une vie meilleure, pour elles-mêmes, pour leur famille, elles veulent travailler, faire ce qu’il faut, apprendre la langue suédoise, faire partie de notre pays », a déclaré le ministre des Migrations Johan Forssell. « Mais nous vivons également à une époque où la confiance des citoyens dans la politique d’immigration repose sur un principe très fondamental, à savoir que ceux qui viennent en Suède et commettent des #crimes - ou qui se comportent mal d’une autre manière - ne devraient pas être ici », a-t-il ajouté.

    Fraude aux prestations sociales, endettement, toxicomanie...

    Ainsi Robert Schött, un ancien juge en charge de l’examen de cette mesure, propose d’introduire dans la législation suédoise un critère de « #conduite_honorable » destiné aux migrants - principalement les étudiants, ceux ayant un permis de travail, et leur famille. Et de pouvoir invoquer ce motif pour révoquer ou leur refuser un #permis_de_séjour.

    Ces « manquements dans le mode de vie » pourraient être, outre commettre un crime ou un #délit, la #fraude aux prestations sociales, l’#endettement, les perturbations à l’ordre public induites par la #toxicomanie, ou encore l’#apologie_du_terrorisme ou d’autres agissements qui « menacent la sécurité » de la Suède, a énuméré le ministre des Migrations.

    « Je suis convaincu que la grande majorité des gens comprennent exactement ce que nous voulons dire dans ce contexte », a affirmé Johan Forssell. « La législation sera plus stricte pour ce groupe de personnes qui ne sont pas des citoyens suédois ».

    Les ONG ont immédiatement critiqué cette nouvelle proposition gouvernementale. À l’instar de Civil Rights Defenders qui estime que « cela créerait un système dans lequel certaines personnes pourraient être punies pour avoir exprimé des opinions qui restent tout à fait légales pour d’autres ». Selon l’ONG, « cela porterait atteinte au principe de l’égalité de traitement devant la loi et constituerait une évolution extrêmement regrettable pour la Suède ».

    Multiplication des annonces

    Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le gouvernement suédois, soutenu au Parlement par les Démocrates de Suède, parti d’extrême droite anti-immigration, a introduit des restrictions de plus en plus sévères en matière migratoire.

    Début janvier, Stockholm avait indiqué vouloir durcir l’accès à la citoyenneté, et mettait déjà en avant une « conduite honorable ». Selon le texte, pour devenir suédois, un étranger devra avoir vécu huit ans en Suède - contre cinq ans actuellement -, passé un test de connaissances de la société et des valeurs suédoises, et réussi un examen de langue, avait recommandé une commission d’experts mandatée par le gouvernement.

    En décembre 2024, le gouvernement avait aussi annoncé un projet de loi qui limiterait la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande sans avoir quitté le pays, souhaitant ainsi lutter contre la « clandestinité ».

    En mai 2024, une proposition de loi visait à obliger les travailleurs du secteur public à dénoncer aux autorités les personnes sans-papiers avec lesquelles ils sont en contact. Cette mesure, jugée raciste et discriminatoire par les défenseurs des droits, avait créé la polémique dans le pays.

    Quelque 4 000 soignants avaient alors signé une tribune pour dénoncer un texte qui va à l’encontre du serment d’Hippocrate. « Cela aura des impacts de santé publique : des maladies pas traitées qui deviennent graves, la propagation de maladies infectieuses », expliquait la tribune.

    Demandes d’asile au plus bas

    Lors de la crise de 2015, la Suède avait largement ouvert ses portes aux étrangers et avait accueilli plus de 150 000 demandeurs d’asile, soit le nombre le plus élevé par habitant dans l’Union européenne. Mais en 2022, le bloc composé de la droite libérale conservatrice et de l’extrême droite l’emportait aux législatives. Une nouvelle ère anti-migrants s’était alors ouverte. « Il est temps de faire passer la Suède d’abord », déclarait à l’époque Jimmie Akesson, le leader des Démocrates de Suède (extrême-droite).

    Résultat, en 2024, le nombre de migrants ayant obtenu l’asile en Suède a atteint le niveau le plus bas depuis 40 ans. Seuls 6 250 permis de séjour pour l’asile ont été accordés dans le pays scandinave l’année dernière. « Aujourd’hui, trois personnes sur quatre qui demandent l’asile en Suède ne sont pas considérées comme ayant des motifs suffisants pour obtenir un permis de séjour. Elles ne sont donc pas des réfugiées et doivent rentrer chez elles », a récemment déclaré le ministre Johan Forssell.

    La Suède se considérait autrefois comme un refuge pour les personnes victimes de guerre et de persécutions, mais elle a peiné, au fil des ans, à intégrer un grand nombre de ses nouveaux arrivants.

    Preuve de ce changement de considération vis à vis des réfugiés, la Suède a été l’un des premiers pays a annoncé la suspension des demandes d’asile pour les Syriens après la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/63738/la-suede-veut-imposer-un-critere-de-conduite-honnete-aux-migrants-sous
    #criminels_étrangers #expulsions #renvois #migrations #réfugiés #Suède
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  • #Daniel_Veron : « Le #rejet social des #travailleurs_migrants renforce leur attrait économique »

    Les travailleurs migrants sont souvent perçus comme indispensables pour l’économie de leur pays d’accueil, tout en étant stigmatisés et désignés comme indésirables. Cette apparente contradiction n’en est pas une, explique le sociologue Daniel Veron, maître de conférences à l’université de Caen et auteur de Le travail migrant, l’autre délocalisation (La Dispute, 2024).

    C’est justement parce que ces travailleurs étrangers sont stigmatisés qu’ils sont corvéables à merci et que leur embauche est si intéressante pour les employeurs, rappelle-t-il en soulignant notamment qu’avec l’intérim et l’ubérisation, les travailleurs sans papiers sont toujours les premières victimes de la précarisation du travail. Ils en sont même les cobayes, avant extension à l’ensemble des travailleurs.

    Le chercheur, qui voit dans le travail migrant une forme de « délocalisation sur place » et discute la notion de « métiers en tension », propose quelques pistes pour lutter contre le dumping social et améliorer le sort de ces travailleurs.

    Vous avez étudié l’exploitation moderne du travail des étrangers dans plusieurs pays (Argentine, France et Canada). Quand est-elle apparue et pourquoi ?

    Daniel Veron : L’histoire du recours à des déplacements de populations pour exploiter leur travail est très ancienne, on pourrait la faire remonter à l’esclavage. Mais dans sa forme moderne, cela se joue entre le XIXe et le XXe siècle, concomitamment au développement des Etats-nations et des balbutiements de la protection sociale. Les premières lois organisant la migration de travail apparaissent en même temps que les premières règles protégeant les droits des travailleurs, afin justement de commencer à contourner ces régulations, en faisant en sorte soit qu’elles ne s’appliquent pas aux étrangers, soit que le statut infériorisé de ces popula­tions justifie qu’on les paye – et les traite – mal.

    En France, comment se sont construites les politiques d’immigration qui font des travailleurs migrants des « indésirables mais indispensables » ?

    D. V. : L’édifice des politiques migratoires commence à se structurer au moment de la Première Guerre mondiale. Dès cette période, il oscille entre deux pôles. D’une part, la nécessité économique : des secteurs ont besoin de cette main-d’œuvre étrangère. D’autre part, ces mêmes personnes sont rejetées et pointées du doigt : on dénonce leur caractère inassimilable, en particulier si elles sont originaires des colonies françaises.

    On retrouve cette double logique dans d’autres pays, au Canada par exemple, où, à la fin du XIXe siècle, la migration chinoise est perçue à la fois comme une menace pour l’ordre social et racial, et comme indispensable, pour la construction des chemins de fer notamment.

    Ce qui apparaît comme une contradiction n’en est pourtant pas une. C’est précisément parce que ces hommes et ces femmes sont stigmatisés qu’ils sont désirables, d’un point de vue économique. Face à la dégradation de leurs conditions de vie, ils n’ont d’autre choix que d’accepter des conditions de travail au rabais et des salaires moindres. Leur relégation comme citoyens de seconde zone justifie ce traitement. Le rejet social renforce donc l’attrait économique.

    Dans votre livre, vous défendez l’idée que le travail migrant est une forme de « délocalisation sur place » des activités économiques non délocalisables ­physiquement. Pouvez-vous expliquer ?

    « Pour un certain nombre de secteurs dont la production n’est pas délocalisable, une opération équivalente est à l’œuvre, avec l’embauche des travailleurs sans papiers »

    D. V. : J’emprunte cette expression à l’anthropologue Emmanuel Terray 1, qui l’a forgée dès les années 1990 à propos, déjà, des travailleurs sans papiers. Pour un certain nombre de secteurs dont la production n’est pas délocalisable (le bâtiment, le nettoyage, l’aide à la personne, etc.), une opération équivalente est à l’œuvre, avec l’embauche de ces employés. Ils n’ont ainsi pas accès aux acquis et avantages sociaux dont bénéficie la main-d’œuvre locale en pleine possession de ses droits.

    Il existe en outre des formes légales de contournement, comme le travail détaché dans l’Union européenne. Ce dispositif permet d’asseoir une partie de la relation de travail sur la législation d’un autre pays et, in fine, de baisser le prix de certains segments de main-d’œuvre. Ce sont les faces légale et illégale d’une même pièce. Dans le premier cas, l’absence de droits permet de payer moins cher certains travailleurs, tandis que dans le second, c’est un montage légitime.

    Cette logique de délocalisation sur place est au cœur des métiers dits « en tension », dont le gouvernement est en train d’actualiser la liste et qui servira de base de référence pour accorder des titres de séjour aux travailleurs en situation irrégulière…

    D. V. : Tout à fait. Mais il y a un écueil important autour de la définition des secteurs dits en tension. On peut tout d’abord se demander si ce leitmotiv de la pénurie de main-d’œuvre ne relève pas d’une dimension plus qualitative que quantitative, une façon de dire que celles et ceux qui occupent ces emplois de facto ne seraient pas assez compétents, ce qui justifie de les payer moins cher.

    Et de fait, les présences et absences sur ces listes interrogent. Certains secteurs ne font pas face à des pénuries de main-d’œuvre, justement parce qu’ils recrutent beaucoup de salariés sans papiers. Ils ne sont donc pas sur la liste, voire n’y ont pas intérêt. Pour d’autres au contraire, cela facilite les recrutements de main-d’œuvre étrangère. Enfin, d’autres n’y sont pas parce que cela déboucherait sans doute, aux yeux du gouvernement, sur « trop » de régularisations.

    Vous écrivez que « le travail migrant est en première ligne des stratégies contemporaines du capital pour fissurer les institutions salariales ». Comment ?

    D. V. : A partir des années 1970, on assiste en France à deux mutations concomitantes. D’un côté, la désindustrialisation et la transformation de l’appareil productif accélèrent les phénomènes de sous-traitance et le développement de l’intérim. L’emploi se précarise et les étrangers sont les premiers touchés : ils ont supporté près de la moitié des suppressions d’effectifs dans l’industrie automobile entre 1975 et 1990. Ils subissent également de plein fouet l’expulsion du marché primaire du salariat, c’est-à-dire de l’emploi protégé par le contrat en CDI, vers le marché dit secondaire, avec des statuts plus précaires.

    « Depuis les années 1970, les travailleurs sans papiers subissent les premiers le mouvement de précarisation du monde du travail »

    De l’autre côté, les étrangers sont vulnérabilisés administrativement puisque la France met fin à l’immigration de travail en 1974 et instaure des politiques plus restrictives, qui produisent de l’illégalisation. Ainsi, depuis les années 1970, les travailleurs sans papiers subissent les premiers le mouvement de précarisation du monde du travail. Intérim structurel, travail au noir ou à temps partiel et multi-emploi pour les femmes dans le secteur domestique notamment, ubérisation aujourd’hui : ils sont systématiquement en première ligne face aux nouvelles formes d’emploi précaire. Ces innovations se diffusent bien sûr à d’autres franges du salariat et viennent fragiliser la protection du travail en général ainsi que les institutions salariales dans leur ensemble.

    Face à ces assauts contre les droits des travailleurs sans papiers, que faire ?

    D. V. : A chaque fois, l’exploitation du travail migrant repose sur la production d’un différentiel de traitement et donc de prix entre deux segments de main-d’œuvre. Ce qui crée, par répercussion, un effet de pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail de tous les travailleurs.

    Si l’on veut lutter contre ces effets de dumping social, il faut donc remédier à tout ce qui crée un différentiel de prix du travail, qu’il soit justifié par des formes légales (comme le travail détaché), par l’absence de droit (comme pour les sans-papiers), mais aussi parfois par des logiques racistes ou sexistes. Il est donc totalement contre-productif, pour qui défend les droits des salariés, de rendre la vie impossible aux personnes clandestines, à qui on refuse le droit au séjour.

    La remise en cause de l’aide médicale de l’Etat (AME), une proposition récurrente, réduirait les possibilités d’un arrêt de travail en cas de soucis de santé par exemple, renforçant l’effet d’emprisonnement dans le travail. La suppression de l’AME favoriserait au final ce différentiel de traitement. Pour améliorer les conditions salariales et de travail de toutes et tous, il faut donc exiger l’égalité pleine et entière pour les sans-papiers.

    https://www.alternatives-economiques.fr/daniel-veron-rejet-social-travailleurs-migrants-renforce-attra/00114504
    #migrations #économie #travail #travailleurs_étrangers #stigmatisation #corvéables #interim #ubérisation #précarisation #conditions_de_travail #sans-papiers #travailleurs_sans-papiers #cobayes #délocalisation_sur_place #métiers_en_tension #dumping #exploitation #déplacements_de_populations #esclavage #migration_de_travail #régulations #droits_des_travailleurs #indésirables #main-d'oeuvre_étrangère #menace #indispensabilité #désirabilité #attrait_économique #droits #travail_détaché #détachement #titres_de_séjour #régularisations #immigration_de_travail #illégalisation #emploi_précaire #salaires #dumping_social

    ping @karine4

    • Le travail migrant, l’autre délocalisation

      Alors que les lois anti-immigration s’empilent, durcissant chaque fois un peu plus les conditions des travailleur·ses migrant·es, la main-d’œuvre étrangère s’avère pourtant toujours aussi indispensable dans de nombreux secteurs (BTP, restauration, nettoyage, travail à domicile, etc.). Le recours à ce « travail migrant » se fait au travers d’une variété de statuts, légaux ou non, qui permettent la mise au travail des personnes migrantes dans des conditions moins favorables et plus intensives que celles qui ont cours sur le marché du travail français. Travailleurs et travailleuses « sans-papiers », « temporaires » ou « détaché·es » : le recours au travail migrant apparaît bien comme une modalité particulière de mise en œuvre d’une forme de « délocalisation », à ceci près qu’elle s’exerce « sur place ».

      Daniel Veron montre comment cette surexploitation des travailleur·ses migrant·es s’affirme comme l’un des outils cruciaux d’une dégradation générale des conditions de travail. Dès lors, le seul horizon pour déjouer la pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail ne peut passer que par la lutte pour l’égalité des droits de toutes et tous.

      https://ladispute.fr/catalogue/le-travail-migrant-lautre-delocalisation
      #livre #travail_migrant #délocalisation

  • En 2150, Venise pourrait être largement submergée lors de tempêtes reporterre

    Lors d’une tempête, en 2150, la mer pourrait monter à Venise jusqu’à 3,47 mètres au-dessus du niveau de référence actuel, entraînant l’inondation de 65 % de la lagune sur laquelle est construite la ville. C’est l’hypothèse issue d’une modélisation inédite des chercheurs de l’Institut national italien de géophysique et de volcanologie (INGV).

    Leur projection combine trois facteurs de risque auxquels Venise est aujourd’hui exposée : la montée du niveau de la mer, estimée entre 70 cm et 120 cm d’ici à la fin du siècle selon les efforts de réduction des gaz à effet de serre qui seront achevés à l’échelle globale ; la recrudescence d’épisodes toujours plus violents de tempêtes et l’affaissement du sol. . . . . .

    Source et suite : https://reporterre.net/Venise-menacee-par-la-montee-des-eaux-les-previsions-s-assombrissent
    #délire #propagande #reporterre #fin_du_monde #catastrophisme #médias

  • INA.fr sur X :
    https://x.com/Inafr_officiel/status/1905318936381366770

    Invitée de la chaîne israélienne i24News, Marion Maréchal a déclaré que si Jean-Marie Le Pen “avait été davantage écouté sur la question de l’immigration, il y aurait probablement beaucoup moins d’actes antisémites en France”.

    Pourtant, Jean-Marie Le Pen a multiplié les propos antisémites et révisionnistes tout au long de sa carrière, lui valant plusieurs condamnations.

    Retour en archives.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1905318294573273088/pu/vid/avc1/720x1280/7-OyL281vfXTPAoI.mp4?tag=12

    #délire #extrême-droite

  • La Défenseure des droits s’alarme de « l’ampleur et l’augmentation des #discriminations en France »

    Dans son rapport annuel publié mardi 25 mars, Claire Hédon alerte sur l’ampleur de l’augmentation des discriminations en France, liées à l’origine particulièrement. Elle s’inquiète aussi des conséquences de la dématérialisation des services publics.

    https://www.humanite.fr/societe/claire-hedon/la-defenseure-des-droits-salarme-de-lampleur-et-laugmentation-des-discrimin

    • La Défenseure des droits dénonce les « excès de la dématérialisation mal pensée »
      https://archive.ph/https://www.mediapart.fr/journal/france/250325/la-defenseure-des-droits-denonce-les-exces-de-la-dematerialisation-mal-pense
      `
      Dans son rapport annuel publié mardi 25 mars, Claire Hédon, la Défenseure des droits, constate une augmentation des discriminations en lien avec l’origine. Elle pointe aussi les difficultés engendrées par les démarches numérisées dans les services publics.

      Claire Claire Hédon est inquiète de la fragilisation des #droits et #libertés à l’œuvre dans la société. « On oublie que les droits sont là pour protéger les personnes et qu’ils nous réunissent pour faire société », déclare la Défenseure des droits lors de la conférence de presse accompagnant la sortie du rapport annuel de l’institution, le 25 mars. Elle souhaite sonner « deux alertes lancinantes » concernant deux phénomènes préoccupants : les discriminations qui ne cessent d’augmenter et les « excès de la dématérialisation mal pensée ».

      En 2024, plus de 141 000 réclamations et demandes d’informations ont été adressées à l’institution. La plateforme de la Défenseure des droits, le 39 28, a connu un « pic d’appels » durant l’été 2024 concernant des propos haineux en raison de l’origine ou de la religion. Une hausse de 53 % a été relevée entre mai et juin 2024. Des chiffres à mettre en parallèle avec le fait qu’en 2020, 18 % de la population de 18 à 49 ans a déclaré être victime de #discrimination, selon l’enquête Trajectoires et origines. Le rapport s’appuie aussi sur l’enquête de victimation menée en 2024 par le ministère de l’intérieur, qui indique une « très forte hausse » de 52 % des faits de discrimination entre 2021 et 2022.

      Alors que les chiffres s’affolent, de manière presque contre-intuitive, les saisines sont, elles, en baisse de 15 %, dit le rapport. Les victimes semblent renoncer à agir, découragées par la procédure ou effrayées par les possibles représailles.
      La Défenseure des droits écrit : « La diminution paradoxale des réclamations que nous avons reçues cette année dans ce domaine met en lumière la difficulté des victimes à faire valoir leurs droits et la nécessité de s’emparer collectivement de cette problématique. »

      L’euphémisation des discriminations est brocardée par Claire Hédon dans son propos liminaire. Elle pointe le fait que les décideurs préfèrent parler de « diversité » et de « lutte contre le discours de haine ». « Or, il est important de parler de discrimination », ajoute-t-elle.

      « Maltraitance institutionnelle »

      L’autre motif d’alerte porte sur les affres de la dématérialisation pour les usagers des services publics, dans un contexte de désengagement de l’État et avec des infrastructures toujours plus éloignées. Cela engendre, selon elle, du découragement, de la résignation et de la lassitude. « Les personnes ne croient plus en l’État. »

      La dématérialisation partait d’une démarche louable, pointe Claire Hédon, à savoir : simplifier les démarches administratives. Or, c’est le contraire qui se produit alors même que les droits sociaux sont fragilisés, « lorsqu’un service a été entièrement dématérialisé sans que l’accompagnement nécessaire ait été prévu, lorsque l’information délivrée est insuffisante, lorsque les procédures de contrôle sont expéditives », peut-on lire dans le rapport.

      37 % des saisines de l’institution en 2024 portaient sur les difficultés d’accès au #titre_de_séjour et au renouvellement, ce qui en fait le premier motif de saisine de l’institution depuis 2022. Un chiffre qui était seulement de 10 % en 2019. De fait, les difficultés rencontrées par les usagers ressortissants #étrangers se sont aggravées depuis le déploiement de l’#administration_numérique pour les étrangers en France (#Anef), canal unique dématérialisé pour les demandes de titres de séjour et de renouvellement.

      Il n’est pas possible de corriger ou de modifier sa demande sur le site. Sans compter les #délais élastiques. Des milliers de personnes étrangères, faute d’obtenir un titre de séjour dans les temps, souvent un renouvellement, perdent leurs droits sociaux ou leur travail, comme Mediapart l’a raconté. Ces personnes précarisées se retrouvent alors en situation irrégulière alors qu’elles étaient en règle. Il s’agit, selon Claire Hédon, d’une « maltraitance institutionnelle ». [#clandestinisation]

      Le risque des algorithmes

      L’inquiétude de l’institution porte aussi sur la généralisation de l’Anef pour toutes les demandes concernant les titres de séjour dans quelques mois. Or, le site dysfonctionne, rappelle Claire Hédon. « On dit à nos interlocuteurs au ministère de l’intérieur que c’est impossible d’étendre l’Anef à toutes les demandes dans ces conditions.

      Concrètement, les réclamants récupèrent leur titre de séjour à un mois de la fin de validité, ils doivent tout recommencer. Le renouvellement automatique des API, les attestations provisoires d’instruction, pourrait désengorger les préfectures. » Une situation à ses yeux révélatrice : « Le degré d’effectivité des #droits_des_étrangers me paraît être un marqueur des droits et libertés dans notre pays. »
      Plus généralement, l’impossibilité pour les usagers de services publics de pouvoir se rendre dans un #accueil physique ou de joindre un·e agent·e au téléphone pénalise les moins familiers avec le numérique. Dans son rapport, l’institution rappelle que « la dématérialisation doit rester une voie d’accès supplémentaire au service public et ne pas se substituer aux guichets, aux échanges postaux ou par téléphone qui doivent demeurer de réelles alternatives pour contacter l’administration ».

      Il ne s’agit pas de pointer le travail des agent·es, insiste Claire Hédon, mais de dénoncer le désinvestissement de l’État dans les services publics. Les agences #France_services, faute de personnels spécialisés en leur sein, ne peuvent pallier ces difficultés.

      Or le problème perdure et s’accentue année après année, « aussi bien pour MaPrimeRénov’ que pour la question des pensions de retraite ». « Nous avons des réclamants qui attendent six mois, un an, dix-huit mois, pour toucher leur retraite. Ils restent sans revenus pendant toute cette période-là, avec des difficultés pour joindre quelqu’un », explique celle qui a déjà rendu plusieurs avis sur le sujet. La Défenseure des droits a aussi été saisie par des bénéficiaires du revenu de solidarité active (#RSA) en raison d’une prise en considération erronée de leurs #ressources. [mais pas seulement]

      Autre sujet dans la ligne de mire de la Défenseure des droits : la #lutte_contre_la_fraude lorsqu’elle se retourne contre les usagers, avec un point de vigilance sur l’intelligence artificielle ou les #algorithmes. Ceux programmés par la Caisse nationale d’allocations familiales ou par la Caisse nationale d’assurance-maladie à l’aide du data mining (« extraction de données ») risquent de reproduire des biais discriminatoires.

      Les logiciels d’affectation au lycée et dans l’enseignement supérieur, #Affelnet et #Parcoursup, risquent, eux aussi, de porter atteinte aux droits des élèves, pointe enfin le rapport. « Lorsqu’une décision administrative est dite partiellement automatisée, un agent public doit contribuer à la prise de décision par une action concrète et significative. La Défenseure des droits relève cependant que cette intervention se révèle parfois inexistante. » Un travail approfondi sur la question spécifique des algorithmes va être mené dans les prochains mois. En attendant, comme le veut l’usage, ce rapport va être remis au premier ministre et à Emmanuel Macron.

      #retraites #CNAV #CAF #data_mining

    • [Exemple] CAF BDR délai de traitement supérieur à 60 jours pour AAH
      https://www.plus.transformation.gouv.fr/experiences/5830113_caf-bdr-delai-de-traitement-superieur-a-60-jours-po

      Cette réponse a été générée par une #IA à 88 % et vérifiée par un agent.

      On notera le titre euphémisant en diable : il s’agit d’une #AAH non versée durant un trimestre.

      En réponse à une réclamation CAF, on a le plus souvent un « votre demande a été traitée », sans plus de précision, qui n’a aucun sens, si ce n’est d’accuser réception. Voilà une chose que l’IA va améliorer en fournissant tissant des phrases ou jamais les dédions de ne seront notifiées "en fait et en droit" comme le veut la loi, quasi systématiquement bafouée.

  • Meet The Billionaires Behind Signal And Telegram, Two New Online Homes For Angry Conservatives
    https://www.forbes.com/sites/abrambrown/2021/01/13/meet-the-billionaires-behind-signal-and-telegram-two-potential-new-online-ho

    Billionaires Brian Acton and Pavel Durov have seen their encrypted message apps explode in popularity as conservatives explore alternatives to mainstream social media sites. Robert Gallagher ; Albert Gea/Reuters/Newscom

    Les journaleux oublient systématiquement que Telegram ne chiffre pas les groupes mais uniquement les messages personnels directes.

    13.1.2021 by Abram Brown - In 2018, Brian Acton, the billionaire WhatsApp cofounder, committed several fateful actions. He had quit Facebook a few months earlier, and in March, he took his rift with the company public by firing off an angry tweet—“It is time. #deleteFacebook”—just as the company that had bought his app descended into scandal over its data-sharing practices and status as a hotbed for conservative misinformation. Nearly at the same time, Acton was funneling $50 million into a new nonprofit, the Signal Foundation, naming himself its executive chairman. The group’s overriding goal: Finance a three-year-old app called Signal, which allowed users to send end-to-end encrypted messages.

    Signal offered easy communication and secure, total anonymity. With the new funding, it wouldn’t need to cave to commercial interests and sell ads, something Acton hated about Facebook. Grandly, he envisioned Signal making “private communication accessible and ubiquitous,” he told Forbes in 2018, and the app has largely lived up to his expectations. It is especially valued among journalists and activists like the ones who planned the Black Lives Matter protests. But in an ironic twist, the app is poised to become a new digital haven for conservatives—just as Facebook before it. These right-wing users are drawn to it for the same reasons BLM organizers liked it: It offers the ability to plan and communicate en masse without worrying about the app exerting content-moderation policies or aiding authorities pursuing charges against them. Signal doesn’t appear to have any such policies and doesn’t have access to users’ messages, theoretically making it impossible to cooperate with a police investigation.

    “The use of Signal and Telegram is really dangerous. They appear to be at this moment welcoming hateful users who’ve been kicked off other platforms or been made to feel unwelcome on other platforms,” says Harry Fernandez, a director at Change the Terms, a nonprofit tracking online hate speech. “And it’s dangerous that they don’t appear to have any infrastructure in place to police these platforms.” Its encryption abilities make it hard to know precisely what’s actively being discussed there, and Acton wouldn’t return requests to comment for this story. But the New York Times reports the extremist Boogaloo Boys group, for one, have already set up shop there.

    The flight to Signal comes as many conservatives feel under attack online. Twitter and Facebook have banned President Trump after he used those sites to help incite the Jan. 6 riot, and the sites have taken other measures to tamp down right-wing misinformation. Parler, a smaller but popular conservative social media app, had its servers shut down by Amazon AMZN -0.5% Sunday evening after it too served as a venue for the extremists behind the Capitol Hill violence. In the wake of this commotion, Signal is emerging as a popular new alternative, and so is Telegram, another billionaire-backed encrypted messaging app.

    Neither is a true replacement for Twitter or Facebook. They rely on private messages, not the massive, open networks of the bigger, mainstream social media sites. Yet they do offer something Facebook and Twitter don’t: encrypted anonymity and no content policing—useful features to say, plan a disruptive, large-scale rally away from the eyes of authorities.

    The two apps have topped Apple’s AAPL +0.8% download charts in the past week, racking up record numbers of downloads. From Jan. 6 through Jan. 10, Signal was downloaded an average of 251,000 times a day, while Telegram did an average of 1.1 million. Those figures, respectively, represent a 409% and 61% increase from their average daily downloads in 2020, according to Apptopia, which monitors app downloads. Along with their immense newfound popularity, Telegram and Signal share an additional commonality: They’re the well-financed products of two young, rich, idealistic tech titans. In Signal’s case, that’s Acton, 48. And in Telegram’s, it’s Pavel Durov, a 36-year-old Russian.

    Both Signal and Telegram attributed the recent download surge to new users fleeing WhatsApp, a chief competitor that recently made changes to its privacy settings. This undoubtedly drew in some users but is, at most, only part of the story. “I’m really skeptical,” says Will Partin, an analyst at Data & Society, an internet research outfit who monitors right-wing hate speech online. He sees a “PR crisis” brewing for the two apps as conservative groups take hold there—and the companies say nothing publicly about the influx. Or about intentions to turn away the new users.

    “Telegram has become the largest refugee for those seeking a communication platform committed to privacy and security,” Durov wrote in a Telegram post trumpeting the user influx. “We take this responsibility very seriously. We won’t let you down.”

    Signal first launched in 2014, created by a security researcher named Moxie Marlinspike. (That’s a pseudonym—his real name is unknown.) Its nearly impenetrable encryption technology quickly won the plaudits of a varied group—from the likes of billionaire Jack Dorsey, who incorporated a portion of its encryption software to Twitter, to Edward Snowden, who has said he uses Signal every single day.

    Acton was a former Yahoo software engineer who left in a huff over the company’s relentless focus on moneymaking. (“Dealing with ads is depressing,” he told Forbes in 2014. “You don’t make anyone’s life better by making advertisements work better.”) He and fellow Yahoo employee Jan Koum left the business in 2008 and took a year off, partly for a South American vacation, partly to play a lot of ultimate Frisbee. They later applied and were rejected from jobs at Facebook before the pair founded WhatsApp in 2009. Three years later, they sold the app to the company that had once turned them away, inking a $22 billion deal with Facebook. While at Facebook, a mutual friend reportedly introduced Marlinspike and Acton. The two met, liked each other and worked to add some of Signal’s encryption software to WhatsApp.

    When Acton announced his decision to form the Signal Foundation, he wrote out an effusive blog post, loftily describing Signal’s goal as “to act in the public interest and making a meaningful contribution to society by building sustainable technology that respects users.” In Acton’s mind, the app would be used as it was this summer, firmly in the hands of BLM protesters who found it a useful organizing tool. “Any time there is some form of unrest or a contentious election, there seems to be an opportunity for us to build our audience,” Acton told Time in September. “It’s a little bit bittersweet, because a lot of times our spikes come from bad events. It’s, like, woohoo, we’re doing great—but the world’s on fire.”

    From another part of the world often engulfed in turmoil came Durov and Telegram. As can often happen in the dim, overlapping worlds of Russian business and politics, Durov’s origin story is somewhat hazy. His first company was VKontakte, a Facebook-esque social network he began in 2006. About five years later, he first ran afoul of the Russian government when he refused to silence opposition politicians on VKontakte, according to the Washington Post. Shortly afterward, he fled Russia shortly after police investigated him over a hit-and-run accident, an event he has since described as politically motivated.

    Durov envisioned Telegram as the perfect tool for people like those opposition politicians, who wanted to foment change and avoid getting caught doing it. Almost immediately after Telegram launched in 2013, less noble-minded groups recognized its potential, too, and Durov spent part of the decade trying to dislodge ISIS from the platform. (A spokesman for Durov wouldn’t return a request for comment for this story.)

    Both Signal and Telegram offer one-on-one messaging and group messages, and their encryption technology makes it difficult to track the true extent of any extremist conversations. And both make it possible to join a group through a URL, but Telegram URL invites are much more commonly distributed on the Web than ones from Signal, which added the feature only last year.

    Since the conservative social media app Parler went down over the weekend, a widely shared Telegram group called Parler Lifeboat has emerged. It has 16,000 members and has established itself as a space to venerate President Trump and the Jan. 6 attempted coup, “an awesome event,” as one rhapsodic anonymous user described it on Monday night. Parler Lifeboaters swap conspiracy theories, complain about antifa and have celebrated their exodus from Twitter, which they like to refer to as “Twatter.” Alongside Parler Lifeboat is a Telegram group run by the alt-right Proud Boys (almost 31,000 followers), and its fetid content is much the same.

    President Trump has long maintained a public presence on Telegram through an openly accessible group page, and he has continued posting on Telegram after his expulsions from Facebook and Twitter. While Telegram does offer the president some means of unfettered communication, he finds himself talking only to a diminutive audience, some 500,000 followers. On Twitter and Facebook collectively, he had over 100 million.

    Nonetheless, Trump very much remains Trump. He posted new comments to Telegram Tuesday evening, using those remarks to damn companies like Facebook and Twitter. “I think that big tech is doing a horrible thing . . . to our country,” he wrote. “But there’s always a counter move.”

    #instant_messagers

  • En #Allemagne, les #centres_d'expulsion se multiplient

    Un deuxième centre d’expulsion pour les migrants "#dublinés" a ouvert ses portes en Allemagne près de la frontière polonaise le 1er mars 2025. Ces centres visent à accélérer le transfert des demandeurs d’asile #déboutés.

    Le nouveau centre d’expulsion a officiellement été inauguré le 1er mars à #Eisenhüttenstadt, dans la région du Brandebourg, au nord-est de l’Allemagne près de la frontière avec la Pologne.

    Il devrait commencer à être opérationnel le 13 mars, rapporte l’agence de presse KNA. Le centre comprend deux bâtiments, l’un pour les femmes et les familles, l’autre pour les hommes.

    Le centre a une capacité d’accueil d’environ 250 personnes et doit permettre d’accélérer le transfert des demandeurs d’asile déboutés dont les cas relèvent du #règlement_de_Dublin de l’Union européenne.

    Le premier centre, ouvert à #Hambourg, aurait déjà permis d’alléger les charges administratives. Un troisième centre doit ouvrir à #Brême, également dans le nord-de l’Allemagne. D’autres pourraient suivre dans le cadre d’un effort plus large des autorités visant à s’attaquer aux inefficacités du système d’asile.

    Aussi, les demandeurs d’asile devant être renvoyés dans le cadre du processus de Dublin ne percevront désormais plus qu’un soutien de base pendant deux semaines, au lieu des prestations sociales complètes prévues par la loi. Cette mesure doit décourager la migration irrégulière vers l’Allemagne.

    Un système qui peine à fonctionner

    Les "#centres_Dublin" font partie de la réforme du régime d’asile européen commun (RAEC) et ont été proposés par le ministère allemand de l’Intérieur fin 2024, sous le gouvernement sortant.

    L’actuelle ministre de l’intérieur, Nancy Faeser, a souligné l’importance de procédures rapides et efficaces, estimant que "si des personnes viennent en Allemagne alors qu’elles ont entamé leur procédure d’asile dans un autre pays de l’UE, elles doivent y être transférées plus rapidement".

    Selon ce règlement, un exilé ne peut faire sa demande d’asile que dans son premier pays d’entrée dans l’UE. Dans la pratique, le système fonctionne toutefois rarement.

    En 2024, l’Allemagne a présenté près de 75 000 demandes de transfert de demandeurs d’asile vers des pays de l’UE, dont environ 44 000 ont été approuvées. Pourtant, seules quelque 5 740 personnes ont été effectivement expulsées.

    Les raisons de ce #dysfonctionnement sont multiples. Certains pays de l’UE, comme l’Italie, ont cessé de reprendre des migrants expulsés. D’autres, comme la Grèce, sont confrontés à des problèmes juridiques dus aux mauvaises conditions dans les centres d’accueil de migrants, conduisant les tribunaux à bloquer les expulsions.

    En Allemagne, le dédale bureaucratique rallonge également les #délais d’expulsion.

    Kathrin Lange, ministre de l’Intérieur du Land de Brandebourg (l’Allemagne fédérale est composée de 16 Etats appelés Länder) prévient que le centre de Eisenhüttenstadt ne va offrir des résultats immédiatement. "Le système de Dublin, dans sa forme actuelle, ne fonctionne pas. Il a besoin d’une réforme fondamentale. Mais avec ce centre, nous faisons au moins un pas important vers davantage d’#ordre et d’#efficacité dans la politique migratoire", assure-t-elle.

    Les défis du règlement de Dublin

    Olaf Jansen, directeur de l’autorité centrale des étrangers du Brandebourg, se montre également sceptique. Il affirme que 60 à 70 % des demandeurs d’asile expulsés reviennent en Allemagne dans les jours qui suivent. Il critique la lenteur des délais de traitement des dossiers, en particulier à Berlin et à Dortmund, et appelle à une approche plus rationnelle, estimant que les expulsés récidivistes devraient être transférés immédiatement sans que leur dossier ne soit rouvert.

    Le centre d’Eisenhüttenstadt doit se concentrer sur les expulsions vers la #Pologne, qui a jusque-là accepté le retour de la quasi-totalité des "dublinés".

    Les transferts sont censés être effectués dans un délai de deux semaines. Le bureau central des étrangers du Brandebourg travaille en collaboration directe avec les fonctionnaires polonais. Celle-ci fonctionne plutôt bien, a expliqué Olaf Jansen à l’agence KNA.

    Le ministère allemand de l’intérieur est par ailleurs en discussion avec les différents Länder pour créer davantage de centres d’expulsion.

    Berlin assure que les centres augmenteront considérablement le nombre d’expulsions car ils évitent le problème récurrent de la disparition de migrants dans l’obligation de quitter le territoire.

    Les chiffres officiels montrent que dans 12 % des cas, les personnes “dublinées” disparaissent dès qu’elles sont informées de leur expulsion imminente.

    Des ONG de défense des droits de l’Homme sont néanmoins très critiques et dénoncent notamment la limitation de l’aide sociale. Wiebke Judith, porte-parole de Pro Asyl, note dans le Irish Times que "les centres Dublin ne résolvent pas les problèmes du gouvernement fédéral, mais aggravent considérablement la situation des gens".

    Les lois sur la sécurité adoptées en Allemagne après l’attentat meurtrier de Solingen en août 2024 stipulent que les demandeurs d’asile en attente d’être expulsés dans le cadre du règlement de Dublin seront ne toucheront plus que le minimum vital en termes de prestations sociales.

    Olaf Jansen, de l’autorité centrale des étrangers du Brandebourg, constate que de nombreux demandeurs d’asile ne viennent pas directement de zones de conflit, mais plutôt de pays tiers sûrs comme la Turquie.

    Il préconise des #contrôles_frontaliers plus stricts, une meilleure coopération au sein de l’UE et une politique migratoire axée sur les travailleurs qualifiés.

    Tout en reconnaissant que l’asile reste une obligation humanitaire essentielle, Olaf Jansen estime que “l’Allemagne - comme tous les pays d’immigration classiques - devrait réguler l’immigration en fonction de ses intérêts nationaux. Cela signifie qu’il faut faciliter l’immigration pour le marché du travail, la recherche et le monde universitaire tout en limitant l’accès aux systèmes de #protection_sociale aux cas de détresse humanitaire”.

    La pénurie de main-d’œuvre qualifiée a été largement éclipsée par la question des expulsions lors des récentes élections fédérales en Allemagne.

    Avec la victoire des conservateurs de la CDU/CSU, Friedrich Merz devrait devenir le prochain chancelier. Il prône des contrôles frontaliers plus stricts et une politique migratoire plus restrictive.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/63391/en-allemagne-les-centres-dexpulsion-se-multiplient
    #rétention #détention_administrative #asile #migrations #réfugiés #sans-papiers #machine_à_expulser #statistiques #chiffres #découragement #dissuasion #accélération_des_procédures #expulsions #renvois #renvois_Dublin

    ping @karine4 @_kg_

  • Yale Suspends Palestine Activist After #AI Article Linked Her to Terrorism
    https://gizmodo.com/yale-suspends-palestine-activist-after-ai-article-linked-her-to-terrorism-2

    The dystopian future is here. Yale University has suspended a scholar in its law school after a Jewish news website that uses AI to produce articles called her a member of a terrorist group. It comes as the Trump administration has launched a relentless campaign to silence any speech sympathetic to the Palestinian cause.

    #délire

  • Il balance tout sur la #corruption et les magouilles des politiques

    https://www.youtube.com/watch?v=eqNpAVgoLsc

    Délinquance financière : la commission d’enquête du Sénat lance ses travaux

    La commission d’enquête constituée aux fins d’évaluer les outils de la #lutte contre la délinquance financière, la #criminalité_organisée et le contournement des #sanctions_internationales, en France et en Europe, et de proposer des mesures face aux nouveaux défis, créée à l’initiative du groupe Union Centriste, s’est réunie le 29 janvier 2025 pour constituer son bureau et lancer ses travaux.

    La prise de conscience de la réalité de l’emprise de la criminalité organisée en France est récente. Elle l’est plus encore s’agissant de l’ampleur des masses financières liées aux activités criminelles et à l’impact de ces sommes sur l’économie et la société. Des sujets aussi variés que la traite des êtres humains, la contrefaçon, le recours aux cryptomonnaies et la vente d’or se trouvent liés par le recours aux réseaux financiers criminels.

    La commission d’enquête se penchera sur la question du blanchiment et du financement de la criminalité organisée. Quels en sont les instruments ? Quels sont les moyens de prévention et d’entrave dont dispose la France ? Quelle est leur efficacité ? Comment s’articulent luttes au niveau national et au niveau international ? Tels sont les thèmes sur lesquels se penchera la commission d’enquête dans les mois à venir, dans le prolongement des travaux récents du Sénat.

    La commission d’enquête engagera ses auditions dès le 6 février 2025 et achèvera ses travaux au plus tard le 18 juin 2025.

    Elle a composé son bureau comme suit :

    Président :

    – Raphaël Daubet (Rassemblement Démocratique et Social Européen)

    Rapporteur :

    – Nathalie Goulet (Union Centriste)

    Vice-présidents :

    - Marc-Philippe Daubresse (Les Républicains)
    - Nadine Bellurot (Les Républicains)
    - André Reichardt (Les Républicains)
    - Hussein Bourgi (Socialiste, Écologiste et Républicain)
    - Patrice Joly (Socialiste, Écologiste et Républicain)
    - Sylvie Vermeillet (Union Centriste)
    - Dominique Theophile (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants)
    - Pascal Savoldelli (Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky)
    - Dany Wattebled (Les Indépendants – République et Territoires)
    - Grégory Blanc (Écologiste – Solidarité et Territoires)

    https://www.senat.fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/presse/29-01-2025/delinquance-financiere-la-commission-denquete-du-senat-lance-ses-travaux.html

    #Fabrice_Arfi #condamnations #France #politiques #pouvoir #justice #commission_d'enquête #délinquance_financière #cour_de_justice_de_la_République #tribunal_d'exception #argent #médias #procès_de_la_justice #détournement_de_fonds_publics #République_des_juges #sentiment_d'impunité #fraudes_fiscales #crime_financier #délit_financier #atteintes_à_la_probité #justice_financière #criminalité_financière #paradis_fiscaux #syndrome_des_silos #hybridation #mafia #narcotrafic

  • #algorithms are breaking how we think
    https://www.youtube.com/watch?v=QEJpZjg8GuA

    Ce podcast explore le concept de la "complaisance algorithmique", défini par l’orateur comme une tendance croissante à laisser les algorithmes des plateformes numériques, en particulier les réseaux sociaux et les moteurs de recherche, déterminer ce que les utilisateurs voient et consomment en ligne, au détriment de leur propre curiosité, de leur pensée critique et de leur capacité à rechercher activement l’information. L’orateur introduit le sujet en démontrant la facilité avec laquelle on peut trouver des informations détaillées sur un objet ancien (une radio vintage) en utilisant des techniques de recherche en ligne basiques et l’observation attentive. Il utilise cet exemple pour contraster avec ce qu’il perçoit comme une perte de cette capacité et de cette volonté chez de nombreux (...)

    #decisionmaking #choice #attention #focus #intention #cognition #algorithmiccomplacency #automation #agency #delegation #rant #control #recommendation #curation #curiosity #imagination #relationship #socialmedia #contextcollapse #context #conversation #respect #polarization #introspection #thinking #criticalthinking #ACS #influence #artificialintelligence #bestof

  • #bonne_nouvelle Crise des protéines d’insectes : Ynsect demande son placement en redressement judiciaire La tribune - AFP

    Ynsect demande son placement en redressement judiciaire

    L’entreprise française avait lancé en janvier un appel à des investisseurs ou repreneurs dans le cadre d’une procédure de sauvegarde, mais elle « n’a pas été en mesure de trouver un accord », selon un porte-parole de la start-up.
    . . . . .
    Spécialisé dans l’élevage et la transformation d’insectes pour l’alimentation animale, humaine et les engrais, Ynsect a levé au total 600 millions de dollars auprès d’investisseurs depuis sa création en 2011, mais est aujourd’hui confrontée à la difficile montée en puissance de son modèle. La société, dont le siège social est situé dans l’Essonne, compte deux sites de production, près de Dole (Jura) et Amiens (Somme).
    . . . . .
    Une autre pionnière française du secteur, Agronutris, a annoncé fin janvier que sa holding avait été placée en procédure de sauvegarde pour « stabiliser sa situation financière ».

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/crise-des-proteines-d-insectes-ynsect-demande-son-placement-en-redressemen

    #france #alimentation financé par : #ademe #bpi #ue #amiens #Dole #france2030 #frenchtech2030 #next40 #argent_public #échec d’un #délire

  • Une mystérieuse entité aurait manipulé les memecoins de Trump et Milei – Tout ce que l’on sait
    https://cryptoast.fr/mysterieuse-entite-manipule-memecoins-trump-milei-tout-ce-que-on-sait

    Les memecoins LIBRA et MELANIA ont connu une ascension fulgurante avant de s’effondrer, laissant derrière eux des pertes massives. Selon Bubblemaps, une même entité aurait orchestré ces lancements, profitant de schémas de « pump and dump ».

    Des présidents impliqués dans des scandales crypto : simple promotion ou manipulation ?

    Alors que 2024 marquait l’avènement du BTC dans la finance traditionnelle, notamment avec le lancement des ETF Bitcoin spot, l’année 2025 débute sous le signe des memecoins. Ces tokens, créés à partir d’une simple blague ou d’une image, n’ont d’autre objectif que d’enrichir leurs créateurs en vendant une illusion de gain aux derniers entrants, un schéma pouvant être décrit comme une pyramide de Ponzi.

    Au mois de janvier 2025, Donald Trump lançait son propre memecoin, sobrement appelé TRUMP. Une semaine plus tard, c’est Melania Trump, la femme du président, qui lançait son memecoin, le MELANIA. À peine 1 mois plus tard, le cours du TRUMP affiche une perte de 77 % et le prix du MELANIA une perte de 90 %.

    Ce weekend, Javier Milei a promu le memecoin LIBRA dans une publication sur le réseau X, le présentant comme un moyen de financer l’économie argentine. Le token a brièvement atteint 4,5 milliards de dollars de capitalisation avant de chuter de 95 % dû à d’importantes ventes exécutées par des investisseurs positionnés avant le lancement du token.

    Face aux accusations de manipulation, le chef d’État argentin, Javier Milei, a supprimé son tweet et nié toute implication. Malgré sa défense, une enquête a été ouverte par le Bureau du président afin d’identifier les responsables de ce qui semble être un « rug pull ».

    Bubblemaps révèle des liens entre les memecoins de Donald Trump et de Javier Milei

    Les récentes analyses de Bubblemaps ont révélé un lien étroit entre les memecoins MELANIA et LIBRA, suggérant qu’ils ont été créés par la même équipe. Selon Bubblemaps, une adresse Solana commençant par « 0xcEA » a joué un rôle important dans le lancement du memecoin MELANIA, générant 2,4 millions de dollars de profits avant de transférer ces fonds vers un portefeuille sur la blockchain Avalanche.

    1/ How $LIBRA was created by the same team behind MELANIA and other short-lived coins

    Featuring new onchain evidence

    A thread with Coffeezilla 🧵 ↓ pic.twitter.com/gNwj97KapF

    — Bubblemaps (@bubblemaps) February 17, 2025

    Cette même adresse, « 0xcEA », a également été identifiée comme ayant financé la création du memecoin lié à Javier Milei. Le lancement de LIBRA a rapidement tourné à la catastrophe après la promotion faite par le président argentin. En moins de 4 heures, des investisseurs auraient retiré plus de 107 millions de dollars de liquidité, entraînant la chute de 95 % de son cours.

    Pour affirmer le lien entre les 2 memecoins, Bubblemaps met en avant qu’un schéma similaire s’était déjà produit avec le memecoin MELANIA, qui avait atteint un pic de 13 milliards de dollars avant de chuter de 90 %.

    Bubblemaps a également mis en évidence des transactions répétées entre ces portefeuilles via des bridges, des protocoles de transfert entre blockchains. De plus, les mêmes adresses seraient impliquées dans plusieurs autres escroqueries de type « pump and dump », notamment celle du faux token de Robinhood (HOOD).

    Il y a seulement quelques heures, le YouTuber Coffeezilla a publié une interview avec Hayden Davis, une des personnes à l’origine du lancement des tokens MELANIA et LIBRA. L’entretien met en lumière plusieurs manipulations de marché. Davis admet avoir retiré 100 millions de dollars de liquidité pour limiter l’impact des ventes des « snipers », mais cette action a paradoxalement provoqué le crash qu’il prétendait éviter.

    Selon ses déclarations, Hayden Davis détient toujours les fonds sans savoir quoi en faire. Il admet également son rôle dans le lancement du memecoin MELANIA et justifie ces pratiques en affirmant que le trading interne n’est pas illégal. Pourtant, cela constitue un évident conflit d’intérêts, et est normalement illégale. Selon lui, les cryptomonnaies seraient un « jeu à somme nulle ».

    • même s’il est relativement simple de comprendre que l’affaire s’apparente à une escroquerie financière, voici les explications

      Pump and dump : définition et traduction
      https://www.journaldunet.fr/patrimoine/guide-des-finances-personnelles/1208383-pump-and-dump

      Le #pump_and_dump est une technique de manipulation de marché qui n’est pas propre à l’univers de la cryptomonnaie.

      Qu’est-ce que le pump and dump ?
      Le « pump & dump », ou « pump and dump », est une technique de manipulation de marché qui s’apparente souvent, dans le monde des cryptomonnaies, à une escroquerie financière aux cours de bourses. Le pump and dump est souvent le fait d’acteurs importants présents sur un marché donné. Le stratagème consiste à acheter d’énormes quantités d’une cryptomonnaie, afin d’en gonfler artificiellement le cours en espérant créer autour de cette bulle spéculative un sentiment de « Fomo ». Le #Fomo (pour « fear of missing out ») est un mécanisme psychologique qui, pour un investisseur, se résume à la crainte de passer à côté d’une opportunité lorsque le cours d’un titre, ou, ici, d’une cryptomonnaie, commence à monter. Lorsque l’objectif est atteint, c’est-à-dire quand l’opération parvient à attirer suffisamment de nouveaux acheteurs pour faire monter artificiellement le cours, l’acteur qui jusqu’ici jouait le rôle de « pumper » se transforme alors subitement en « dumper » et revend ses actifs avant les autres pour en tirer un maximum de bénéfices.

      Quelle traduction pour pump and dump ?
      Le terme « pump and dump » peut se traduire par l’expression « pomper et larguer ». Il s’agit de l’action qui consiste en l’achat massif d’actifs pour faire monter artificiellement le cours de ces derniers, avant de s’en débarrasser lorsque celui-ci est au plus haut, et ce en amont des autres investisseurs.

    • et aussi…
      https://coinacademy.fr/lexique/rug-pull

      Rug / Rug Pull
      Un #rug_pull ou littéralement “tirage de tapis” en français correspond à un type d’escroquerie. Un rug pull se déroule lorsque les membres (développeurs, responsables…) d’un projet abandonnent ce dernier en prenant les fonds des investisseurs avec eux.

      Les rug pull sont communs dans l’univers des crypto monnaies et de nombreuses personnes n’hésitent pas à promettre de grands futurs à leurs investisseurs avant de partir avec la caisse.

      EDIT : illustration de rug pull issue du commentaire suivant

    • Crypto : Le token Libra approuvé par Javier Milei s’effondre après un rug pull interne de 107 millions de dollars
      https://fr.cointelegraph.com/news/milei-libra-token-scandal-107m-rug-pull

      Le lancement de Libra (LIBRA), une cryptomonnaie approuvée par Milei, a viré au désastre financier après que des initiés ont encaissé plus de 107 millions de dollars, provoquant une chute de près de 94 % de sa valeur en quelques heures.

      D’après la société d’analyse onchain Lookonchain, au moins huit portefeuilles liés à l’équipe de Libra ont siphonné des liquidités du token, récupérant 57,6 millions de USD Coin (USDC) et 249 671 Solana (SOL 169,44 €), soit 49,7 millions de dollars :


      Portefeuilles d’initiés de Libra.
      Source : Lookonchain

      « L’équipe derrière $LIBRA a encaissé 107 millions de dollars ! Huit portefeuilles associés à l’équipe ont obtenu 57,6M $USDC et 249 671 $SOL (49,7M$) en ajoutant puis retirant des liquidités et en récupérant des frais. »

      Le token Libra a brièvement atteint une capitalisation boursière maximale de 4,56 milliards de dollars à 22h30 UTC le 14 février, avant de chuter de plus de 94 % pour atteindre la capitalisation boursière actuelle de 257 millions de dollars en seulement 11 heures depuis que le token a commencé à être échangé sur les exchanges décentralisés, comme le montrent les données de Dexscreener.

    • Selon lui, les cryptomonnaies seraient un « jeu à somme nulle ».

      ha ha ha !

      le MELANIA…

      on invente même une nouvelle notation quand il y a trop de zéros initiaux… (cf. le cours de clôture du jour pour le
      CRYPTO PRESIDENT TRUMP

    • Il faut relire l’Argent de Zola, on y croise des personnages incroyables et surtout tout est déjà en place de l’histoire de l’arnaque boursière. Les petits porteurs plein d’espoirs et ruinés du jour au lendemain, en veux-tu en voila. Une totale anticipation de ce à quoi mène le capitalisme qui aurait dû servir depuis le temps. Et si je me rappelle bien, apparait le gendre de Marx celui qui écrira le droit à la paresse, Paul Lafargue. La boucle est révolution.

    • Milei : je n’en ai pas fait la promotion, j’ai diffusé l’information
      (l’interviewer : c’est pareil, le diffuser alors qu’on en connait les risques…)

      et aussi,
      si tu vas au casino et que tu perds, tu ne peux t’en prendre qu’à toi, … c’est une affaire entre personnes privées, …, je suis un techno-optimiste fanatique, et je souhaite que l’Argentine devienne un hub technologique donc, j’apprécie tout ce qui peut faciliter le financement d’entrepreneurs de la technologie, comme dans cette affaire)

      “No promocioné, lo difundí”, la palabra de Javier Milei tras el criptoescándalo - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=1Fz1kntLy94

      El Presidente se refirió por primera vez a las acusaciones de estafa. Buscó despegarse, pero se mostró autocrítico. “No tengo nada que ocultar, no hice nada malo”, sentenció.

      la "description" YT est assez comique : j’ai du mal à percevoir dans l’entretien le premier bout d’un brin d’autocritique…

    • #sniper, un nouveau sens pour ce mot…
      dans un article qui détaille l’historique de LIBRA et l’implication de J. Milei

      Memecoin LIBRA en Argentine : retour sur un futur scandale d’État ? Crypto Dossier - Journal du Coin
      https://journalducoin.com/solana/memecoin-libra-retour-scandale-etat-crypto-dossier

      Lors de leur investigation sur le jeton MELANIA, ils avaient identifié l’adresse d’un sniper « P5tb4 ». Celui-ci avait réalisé 2,4 millions de dollars de gains.

      Pour rappel, un sniper est un robot qui va acheter une cryptomonnaies le plus vite possible après son lancement. Sniper qui semblerait-il être utilisé par le créateur du jeton MELANIA.

    • Il faut l’entendre prononcer « Yo no lo hé promocioné, lo difundí » en séparant chaque syllabe comme si le journaliste avait les oreilles bouchées.

      J’aime bien ce commentaire sous la vidéo, effectivement il a pas l’air bien à l’aise dans ses énormes mensonges le javier surpris la main dans le sac. #délit_d'initié

      Como puede decir el Jefe del Estado que el Estado no participó en la operación,cuando su imagen es la que dispara la inversión. Este hombre no está bien de la cabeza.