• En attendant l’Europe
    http://www.laviedesidees.fr/En-attendant-l-Europe.html

    Le traité proposé par Piketty et al. permet de dépasser l’opposition stérile entre souverainistes et fédéralistes. Mais, plutôt que de démocratiser l’Europe, la création d’une nouvelle assemblée risque d’accroître encore la confusion institutionnelle ambiante, affirme L. Warlouzet. Réponse des auteurs le 3 octobre.

    Livres & études

    / #Union_Européenne, #démocratie, #institutions, #Europe, #intégration_européenne

    #Livres_&_études

  • Index
    https://www.bti-project.org/en/index

    #indice #index - approche intéressante (résolumenbt libérale) avec un atlas d’une forme originale (j’ai fait quelques copies d’écran)

    Transformation Index

    The Bertelsmann Stiftung’s Transformation Index (BTI) analyzes and evaluates the quality of democracy, a market economy and political management in 129 developing and transition countries. It measures successes and setbacks on the path toward a democracy based on the rule of law and a socially responsible market economy.

    In-depth country reports provide the basis for assessing the state of transformation and persistent challenges, and to evaluate the ability of policymakers to carry out consistent and targeted reforms. The BTI is the first cross-national comparative index that uses self-collected data to comprehensively measure the quality of governance during processes of transition.

    

    #démocratie #droits_humains #économie Indice #Index #mesure_statistique

  • L’Europe sans gouvernement
    http://www.laviedesidees.fr/L-Europe-sans-gouvernement.html

    La proposition par un collectif d’universitaires d’instituer un parlement de la zone euro a été remarquée. Mais, selon S. Vallée, cette réforme institutionnelle nuirait nuirait au développement d’une #démocratie européenne transnationale. Premier volet d’un débat entre les auteurs et leurs critiques.

    Livres & études

    / #Europe, #institutions, #Union_Européenne, #intégration_européenne, démocratie

    #Livres_&_études

  • Les Suisses disent « non » à la réforme des retraites RTBF - AFP - 24 Septembre 2017

    Les Suisses appelés aux urnes ont rejeté dimanche la réforme de la retraite voulue par leur gouvernement qui prévoyait un an de travail supplémentaire pour les femmes et des cotisations plus élevées.

    En conséquence des résultats définitifs de cette votation, organisée conformément au système de démocratie directe en vigueur en Suisse, les cotisations retraites ne devraient pas augmenter, et les femmes ne seront pas obligées de travailler jusqu’à 65 ans pour toucher une retraite à taux plein.
    . . . . . .
    Les Suisses ont en revanche plébiscité le vote sur la question de la sécurité alimentaire, qui faisait également partie des sujets à l’ordre du jour des votations de dimanche.

    Il s’agissait concrètement d’inscrire la sécurité alimentaire dans la constitution suisse, à la demande du monde agricole, qui voulait sécuriser ainsi sa filière.
    . . . . . .

    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_les-suisses-disent-non-a-la-reforme-des-retraites?id=9717828

    #Suisse #Retraite #Femmes #Démocratie #Votation #sécurité_alimentaire

  • Réflexion sur la #démocratie (et ses nombreux avatars).

    Qu’est-ce que la démocratie ? | Jean Zin
    http://jeanzin.fr/2017/09/22/qu-est-ce-que-la-democratie

    Il y a un grand malentendu sur la démocratie et toute une fausse mythologie sur ses origines et ce qu’elle est supposée être. D’abord, on nous rebat les oreilles de son invention par les Grecs alors que les agriculteurs qui ont remplacé les marins-pêcheurs de la culture mégalithique, étaient très égalitaires et démocratiques si l’on en croit Alain Testart qui parle à leur sujet de « démocraties primitives ». Ce n’est pas que les inégalités en étaient absentes mais assez mal tolérées, et, lorsqu’un village devenait trop peuplé avec des inégalités trop grandes, un groupe partait refonder un nouveau village ailleurs.

  • Bernie Sanders Just Gave the Progressive Foreign-Policy Speech We’ve Been Waiting For | The Nation
    https://www.thenation.com/article/bernie-sanders-just-gave-the-progressive-foreign-policy-speech-weve-been-

    “We cannot convincingly promote democracy abroad if we do not live it vigorously here at home.”

    #démocratie #Etats-Unis

  • We Need More Alternatives to Facebook - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/604082/we-need-more-alternatives-to-facebook

    About 10 years after TVs began to be ubiquitous in American homes, television broadcasting was a staggering financial success. As the head of the Federal Communications Commission observed in a 1961 speech to broadcast executives, the industry’s revenue, more than $1 billion a year, was rising 9 percent annually, even in a recession. The problem, the FCC chairman told the group, was the way the business was making money: not by serving the public interest above all but by airing a lot of dumb shows and “cajoling and offending” commercials. “When television is bad, nothing is worse,” he said.

    #Facebook #Monopole #Démocratie

    Facebook is fundamentally not a network of ideas. It’s a network of people. And though it has two billion active users every month, you can’t just start trading insights with all of them. As Facebook advises, your Facebook friends are generally people you already know in real life. That makes it more likely, not less, to stimulate homogeneity of thought. You can encounter strangers if you join groups that interest you, but those people’s posts are not necessarily going to get much airtime in your News Feed. The News Feed is engineered to show you things you probably will want to click on. It exists to keep you happy to be on Facebook and coming back many times a day, which by its nature means it is going to favor emotional and sensational stories.

    The first step would be to acknowledge that even with the seemingly limitless competition that already exists on the Internet, Facebook has an outsize role in our society. Sixty-eight percent of all American adults use it, according to the Pew Research Center. That compares with 28 percent for Instagram (also owned by Facebook), 26 percent for Pinterest, 25 percent for LinkedIn, and 21 percent for Twitter. And none of these other sites aspire to be as many things to as many people as Facebook does.

    Why are we finally now in what’s often called a golden age of television, with culturally influential, sophisticated shows that don’t insult our intelligence? It’s not because broadcasters stopped airing schlock. It’s because the audience is more fragmented than ever—thanks to the rise of public broadcasting and cable TV and streaming services and many other challenges to big networks. It required a flourishing of choices rather than a reliance on those huge networks to become better versions of themselves. As Zuckerberg wrote in February, “History has had many moments like today.”

  • Tyrannie de l’absence de structure, par Joreen Freeman (Le Monde diplomatique, janvier 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/FREEMAN/51942

    L’espoir de créer des groupes dépourvus de structure ressemble donc à celui de disposer d’une information objective (…) ou d’évoluer dans une économie libre ; l’idée d’un groupe fonctionnant sur la base du « laisser-faire » semble aussi réaliste que celle d’une société organisée autour du même principe. L’ambition offre, dans les faits, un écran de fumée derrière lequel les puissants et les chanceux imposent leur hégémonie, que nul n’interroge. Cette domination prend d’autant plus facilement racine que l’ambition formelle de se départir des structures n’empêche pas leur apparition de manière informelle.

  • L’assemblée ou le plébiscite ?
    http://www.laviedesidees.fr/L-assemblee-ou-le-plebiscite.html

    Selon Richard Tuck, la #démocratie moderne s’est inventée dans la distinction entre souveraineté et #gouvernement. Le peuple ne participe pas à toutes les décisions politiques, il s’en tient aux actes législatifs fondamentaux, et c’est ainsi qu’il commande. Endormi, le peuple n’aurait ainsi à se réveiller que le temps d’un plébiscite.

    Livres & études

    / souveraineté, gouvernement, #constitution, démocratie, #référendum

    #Livres_&_études #souveraineté

  • Pourquoi la liberté d’expression est un conte de fées 20 Sep 2017 Bruno Guigue

    Dans une société où une minorité détient la majeure partie du capital, il est clair que certains sont “plus libres” que d’autres. Parce qu’ils monopolisent l’exercice de la liberté d’expression, les riches, en réalité, en privent les pauvres.

    La liberté d’expression fait partie des nobles principes dont se prévalent les régimes qui se disent “civilisés” et se prétendent “démocratiques”. Pour l’idéologie libérale, les choses sont simples. Comme nous sommes libres et égaux, nous jouissons tous de la possibilité de nous exprimer comme nous l’entendons. Attachée à notre nature, cette liberté inaliénable serait à la portée de tous. Dans ce monde idéal où les libertés n’attendent que l’initiative individuelle pour s’accomplir, où chaque individu est un Robinson en attente d’une île déserte pour y bâtir un monde à son image, chacun serait libre de s’exprimer en toutes circonstances.


    En réalité, il suffit de formuler clairement – comme nous venons de le faire – ce que devrait être la liberté d’expression pour s’apercevoir qu’elle est non seulement irréelle, mais absolument impossible sous le régime social qui est le nôtre. Elle est irréelle, en effet, pour la simple raison que tous les citoyens ne peuvent pas exercer cette liberté dans les mêmes conditions. Lorsqu’on vante la liberté d’expression qui régnerait dans les démocraties occidentales, on se contente en réalité d’une liberté abstraite, “formelle” comme disait Marx, et on raisonne comme s’il suffisait d’ouvrir la bouche pour jouir de cette merveilleuse liberté accordée à tous.

    Or cette liberté tant vantée est un véritable conte de fées, car son exercice effectif – et non la simple possibilité abstraite de cet exercice – suppose la possession de moyens dont nous ne sommes pas également dotés. Dans le monde féérique du libéralisme cette inégalité ne pose aucun problème, mais il se trouve que nous vivons dans le monde réel. Si je n’ai pas les mêmes idées que mon voisin, il n’est pas indifférent de savoir qu’il possède un journal alors que je n’en possède aucun. Sa liberté d’expression ne sera pas équivalente à la mienne. Dans une société où une minorité détient la majeure partie du capital, il est clair que certains sont “plus libres” que d’autres. Parce qu’ils monopolisent l’exercice de la liberté d’expression, les riches, en réalité, en privent les pauvres.

    Envisagée de manière concrète, la question de la liberté d’expression, par conséquent, recoupe celle de la propriété des moyens d’expression. En France, une dizaine de milliardaires possède la quasi-totalité des titres de la presse écrite et audiovisuelle, nationale et régionale. Mais ce n’est pas par amour pour la “liberté d’expression” que ces détenteurs de capitaux ont pris le contrôle des médias. Si c’était le cas, la ligne éditoriale de ces organes de presse ne serait pas monolithique jusqu’à la caricature. Elle ne refléterait pas aussi crûment les choix idéologiques d’une caste qui entend imposer sa vision du monde. “La liberté de la presse, disait Marx, est la liberté que les capitalistes ont d’acheter des journaux et des journalistes dans l’intérêt de créer une opinion publique favorable à la bourgeoisie”. Le matraquage médiatique ayant conduit le godelureau de la finance à l’Elysée en est un bon exemple.

    On objectera que malgré cette mainmise sur les médias on peut s’exprimer comme on veut sur la Toile. C’est vrai et faux à la fois. Heureusement, de nombreux sites animés par des bénévoles diffusent une information alternative qui bat en brèche le discours dominant. Mais ce n’est pas un combat à armes égales. Les médias officiels disposent de moyens colossaux qui proviennent non seulement de leurs actionnaires privés mais aussi de subventions publiques. Organe central du parti euro-atlantiste, le quotidien “Le Monde”, par exemple, perçoit 4 538 000 euros de la part de l’Etat (2015). Bien sûr, de tels subsides n’empêchent pas ce journal de publier des énormités. On peut même se demander s’il n’y a pas une relation de cause à effet. Chacun se souvient des nombreux articles dans lesquels le “quotidien de référence” annonçait la chute imminente de Bachar Al-Assad, conformément à la doctrine du Quai d’Orsay.

    Si les sites d’information alternative percevaient le dixième de ce que touchent neuf milliardaires pour maintenir en vie leurs feuilles de chou, on imagine à peine ce qui se passerait. Mais cette répartition équitable de la manne publique ne risque pas de voir le jour. Le système médiatique des démocraties libérales, en effet, repose à la fois sur la concentration capitaliste et la faveur du pouvoir. Un bon journal est un journal qui dit ce qu’il faut dire – du point de vue de l’oligarchie – et à qui l’Etat donne les moyens d’éliminer la concurrence. Le summum a été atteint lorsque la ministre sortante de l’Education nationale a ordonné aux établissements d’offrir aux lycéens un accès gratuit à une dizaine de journaux tout en leur demandant de dissuader les élèves d’aller s’informer sur Internet. En les prenant au berceau, nul doute qu’on obtiendrait encore de meilleurs résultats.

    La sphère médiatique une fois verrouillée par l’oligarchie, la liberté d’expression est un droit formel dont l’exercice effectif est réservé à ceux qui la servent. La liberté d’expression se résume dans cet univers orwellien à la dictature de la doxa, le procès en “complotisme”, version moderne du procès en sorcellerie, permettant de neutraliser les récalcitrants. Mais cela ne suffit pas. Non seulement l’espace médiatique est saturé par l’idéologie dominante pour cause d’actionnariat privé, mais on veille aussi à ce que l’espace public reste sous contrôle. On refuse alors à un intellectuel américain de l’envergure de Noam Chomsky l’entrée des locaux de l’Assemblée nationale où il devait faire une communication à caractère scientifique. Transformé en SDF, cet éminent linguiste coupable d’un obscur délit d’opinion (il eut le tort de critiquer Israël et les USA) trouva refuge au centre culturel belge.

    Pour sauver ce qui reste de cette liberté d’expression moribonde, on pouvait alors espérer que le service public de l’information, hors de portée des affairistes et des lobbies, puisse faire contrepoids. C’était sans compter sur l’intervention du pouvoir. On a récemment pu voir une remarquable émission de la série “Un oeil sur la planète” consacrée à la Syrie. Avec un rare professionnalisme, l’équipe de France 2 dévoilait les aspects contradictoires du drame syrien, rompant avec la narration dominante de cette guerre par procuration. Mais le lobby qui défend les intérêts de l’OTAN et d’Israël a procédé au nettoyage. Après quinze ans de bons et loyaux services, l’émission “Un oeil sur la planète” vient d’être effacée des programmes de la chaîne. Aucun motif n’a été avancé. CQFD.

    Pour défendre la liberté d’expression, il faut d’abord cesser de lui prêter une réalité qu’elle n’a pas. On fait comme si chacun était libre d’en jouir, alors qu’il s’agit d’une possibilité dont la réalisation dépend de moyens que le simple citoyen ne possède pas. Tant que ces moyens sont monopolisés par la bourgeoisie d’affaires, cette réalisation est chimérique. Dans les prétendues démocraties, la liberté de la presse est le manteau dont se drape la classe dominante pour formater l’opinion. “La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature”, disait Chomsky. Toute parole qui échappe à la censure de la classe dominante est une victoire, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. La seule façon de promouvoir le pluralisme, c’est l’expropriation sans condition des magnats de la presse.

    Source http://www.investigaction.net/fr/pourquoi-la-liberte-dexpression-est-un-conte-de-fees
    #liberté_d’expression #Information #médias #démocratie #presse #propagande #censure #matraque #bourgeoisie_d’affaires #affairistes #lobbies

  • Emmanuel Todd : « La crétinisation des mieux éduqués est extraordinaire »
    Par Sonya Faure et Cécile Daumas — 6 septembre 2017

    Pour l’historien Emmanuel Todd, la vraie fracture n’est aujourd’hui plus sociale, mais éducative. Et la démocratie est vouée à disparaître en Europe.

    Trump, Brexit, Macron. Vous analysez les bouleversements au sein des démocraties moins comme les résultats d’une fracture sociale que d’une fracture éducative…
    Nous vivons une phase décisive : l’émergence pleine et entière d’une nouvelle confrontation fondée sur les différences d’éducation. Jusqu’ici, la vieille démocratie reposait sur un système social fondé sur l’alphabétisation de masse mais très peu de gens avaient fait des études supérieures. Cela impliquait que les gens d’en haut s’adressaient aux gens simples pour exister socialement - même les dominants et même la droite. On a cru que la propagation de l’éducation supérieure était un pas en avant dans l’émancipation, l’esprit de Mai 68 finalement. Mais on n’a pas vu venir le fait que tout le monde n’allait pas faire des études supérieures : selon les pays, entre 25 % et 50 % des jeunes générations font des études supérieures, et dans la plupart d’entre eux leur nombre commence à stagner. Les sociétés ont ainsi adopté une structure éducative stratifiée. « En haut »,une élite de masse (en gros, un tiers de la population) qui s’est repliée sur elle-même : les diplômés du supérieur sont assez nombreux pour vivre entre eux. Symétriquement, les gens restés calés au niveau de l’instruction primaire se sont aussi repliés. Ce processus de fragmentation sociale s’est généralisé au point de faire émerger un affrontement des élites et du peuple. La première occurrence de cet affrontement a eu lieu en France en 1992 lors du débat sur Maastricht. Les élites « savaient », et le peuple, lequel ne comprenait pas, avait voté « non ». Ce phénomène de fracture éducative arrive à maturité.

    La lutte des classes sociales est remplacée par la lutte entre les classes éducatives ?
    Oui, même si revenus et éducation sont fortement corrélés. La meilleure variable pour observer les différences entre les groupes est aujourd’hui le niveau éducatif. Les électeurs du Brexit, du FN ou de Trump sont les gens d’en bas (même si le vote Trump a été plus fort qu’on ne l’a dit dans les classes supérieures), qui ont leur rationalité : la mortalité des Américains est en hausse, et même si les économistes répètent que le libre-échange, c’est formidable, les électeurs pensent le contraire et votent pour le protectionnisme.

    Les trois grandes démocraties occidentales ont réagi différemment à cet affrontement entre élite et peuple…
    En Grande-Bretagne, il s’est passé un petit miracle : le Brexit a été accepté par les élites, et le Parti conservateur applique le vote des milieux populaires. C’est pour moi le signe d’une démocratie qui fonctionne : les élites prennent en charge les décisions du peuple. Ce n’est pas du populisme car le populisme, c’est un peuple qui n’a plus d’élites. David Goodhart, le fondateur de la revue libérale de gauche Prospect, parle de « populisme décent », une magnifique expression. Les Etats-Unis sont, eux, dans une situation de schizophrénie dynamique. Les milieux populaires, furibards et peu éduqués, ont gagné l’élection, une partie des élites l’a acceptée (Trump lui-même fait partie de l’élite économique et le Parti républicain n’a pas explosé) mais l’autre moitié de l’Amérique avec l’establishmentla refuse. C’est un pays où règne donc un système de double pouvoir : on ne sait plus qui gouverne. En France, nous sommes dans une situation maximale de représentation zéro des milieux populaires. Le FN reste un parti paria, un parti sans élites. Le débat du second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en a été la parfaite mise en scène. A son insu, Marine Le Pen a exprimé l’état de domination intellectuelle et symbolique de son électorat qui est, de plus en plus, peu éduqué, populaire, ouvrier. La dissociation entre les classes sociales est à son maximum. L’absence de solidarité entre les groupes sociaux est typique de la dissociation d’une nation.

    La France insoumise est-elle une tentative de renouer le contact entre élite et peuple ?
    Elle est le phénomène électoral intéressant de cette dernière élection. Il m’intéresse d’autant plus que je n’y croyais pas du tout ! Les électeurs de Mélenchon sont jeunes comme ceux du FN. Mais ce qui est vraiment original dans l’électorat de Mélenchon, c’est son caractère transclassiciste. Ouvriers, employés, professions intermédiaires, diplômés du supérieur : toutes les catégories sociales y sont représentées. En ce sens, les progrès de La France insoumise ne seraient pas une nouvelle forme de gauchisme, mais exactement l’inverse : une certaine forme de réconciliation des catégories sociales et éducatives françaises. Reste à savoir si Mélenchon a dans la tête ce qu’il faut pour gérer une telle réconciliation.

    Et Emmanuel Macron ?
    On ne peut pas savoir ce qu’il y a dans la tête de Macron : il est jeune et trop instable, son parcours professionnel l’a montré. Il est pour l’instant sur une trajectoire de conformisme absolu. Réformer, flexibiliser, accepter la gestion allemande de la monnaie… une direction qui amène inévitablement à un ou deux points de chômage supplémentaires en fin de quinquennat. Pour Macron, poursuivre dans cette voie, c’est accepter de disparaître politiquement à 40 ans. Une hollandisation éclair.

    Vous êtes un homme de gauche, comment voyez-vous sa situation aujourd’hui ?
    Je ne suis pas très optimiste ! L’une des grandes faiblesses de la science politique est de réfléchir aux citoyens comme à des êtres abstraits. Mais quand on décrypte, comme je le fais, des variables sociologiques, on arrive à la conclusion qu’il existe un subconscient inégalitaire dans notre société. La stratification éducative, je l’ai dit, a provoqué une fermeture du groupe des éduqués supérieurs sur lui-même. La crétinisation politico-sociale des mieux éduqués est un phénomène extraordinaire. Le vieillissement de la population va aussi dans le sens d’une préférence pour l’inégalité. Que devient la démocratie quand les gens sont en moyenne beaucoup plus âgés et riches ? Dans le logiciel de La France insoumise, il y a la révolte. Mais des révolutions au sens mélenchoniste dans un pays où l’âge médian de la population atteint les 40 ans, je n’en ai jamais vu. Les peuples qui font des révolutions ont 25 ans d’âge médian. La société française semble dans une impasse.

    Vous êtes de plus en plus critique sur l’Europe. Dans votre livre, vous craignez une dérive autoritaire du continent…
    Je suis arrivé au bout de ma réflexion. Comment exprimer ces choses-là gentiment… Je ne veux surtout plus adopter la posture du mec arrogant. Que se passe-t-il en Europe ? L’Allemagne meurt démographiquement mais elle conserve un niveau d’efficacité économique et politique prodigieux. Elle a pris le contrôle de la zone euro. Je pense que les historiens du futur parleront du choix de l’euro comme d’une option stratégique inimaginable. Comme de la ligne Maginot en 1940. L’euro ne marche pas, mais il s’est installé dans les esprits pour des raisons idéologiques, et on ne peut pas en sortir. Autour de l’Allemagne, les pays latins sont en train de dépérir, avec des taux de chômage ahurissants, et les pays de l’Europe de l’Est ont vu chuter leur taux de natalité, signe d’une grande angoisse. Les inégalités sont plus fortes au sein de l’espace économique et social européen - entre les revenus allemands et roumains - qu’au sein du monde anglo-saxon qu’on dénonce toujours comme étant le summum de l’inégalité.

    Mais le but de l’Union est, à terme, de faire converger les conditions de vie…
    Les gouvernements élus dans les pays faibles ne peuvent plus changer les règles. Mais est-ce une surprise ? Il faut étudier l’inconscient des sociétés européennes : il y a, dans la zone euro, une prédominance de régions dont la structure familiale traditionnelle était la famille souche, ce système paysan dans lequel on choisissait un héritier unique, et dont les valeurs étaient inégalitaires, autoritaires. Au fond, mon analyse des couches subconscientes de l’Europe retombe sur un lieu commun historique : qui, dans les années 30, aurait décrit l’Europe continentale comme le lieu de l’épanouissement de la démocratie libérale ? Les berceaux de la démocratie sont le monde anglo-saxon et le Bassin parisien. Pour le reste, les contributions modernes à la politique de la zone euro, c’est Salazar, Pétain, Franco, Hitler, Dollfuss…

    Est-ce que ça condamne l’idéal européen ?
    Compte tenu du potentiel anthropologique et post-religieux de l’Europe continentale, il aurait été ridicule de s’imaginer qu’après le repli anglo-américain de la zone, car c’est cela qu’on vient de vivre sur le plan géopolitique, une réelle démocratie pourrait perdurer. Ce qui ré émerge aujourd’hui, ce sont les traditions propres du continent européen, et elles ne sont pas propices à la démocratie libérale. La France pourrait porter des valeurs démocratiques et égalitaires… mais la France n’est plus autonome.

    Le risque pour l’Europe, c’est l’autoritarisme ?
    Même si la démocratie disparaît, ça ne veut pas dire qu’on va vers le totalitarisme, ni qu’on perd la liberté d’expression, et que la vie devient insupportable pour tout le monde. Mais ce qui est insupportable dans le stade post-démocratique actuel, c’est que la vie reste plutôt agréable pour les gens d’en haut tandis qu’une autre partie de la population est condamnée à la marginalité. Peut-être que le système explosera. Peut-être que la France retrouvera son autonomie et, comme les Britanniques, une façon de reformer une nation, avec ce que ça suppose de solidarité entre les classes sociales.

    Vous intervenez aujourd’hui en tant qu’historien, polémiste ?
    Je suis beaucoup intervenu, parfois de manière polémique, dans le débat public. Mais, avec ce livre, j’ai voulu revenir au plaisir de l’observation historique, sans prendre partie. Je suis à la fois un citoyen qui s’énerve parce que je suis toujours dans le camp des perdants, et qu’à force, c’est agaçant, mais je suis aussi un historien. Et ce qui est bien, c’est que même quand le « citoyen » perd, l’histoire, elle, continue. Je pense que la démocratie est éteinte en Europe. Le gros de l’histoire humaine, ce n’est pas la démocratie. L’une de ses tendances lourdes est au contraire l’extinction de la démocratie. En Grèce, en France, les gens votent, et tout le monde s’en moque. Pour un citoyen, c’est tout de même embêtant. Pour un Français qui se pense français, c’est carrément humiliant. Mais un historien sait qu’il y a une vie après la démocratie.

    http://www.liberation.fr/debats/2017/09/06/emmanuel-todd-la-cretinisation-des-mieux-eduques-est-extraordinaire_15946

    #Démocratie #europe #union_européenne #euro #Famille #Education #élite #gréce #france #allemagne #Emmanuel_Todd

  • http://offensivesonore.blogspot.fr/2017/09/marmour-kurdistan-irakien-un-camps-de.html

    Makhmour (Kurdistan Irakien), un camps de réfugiés autogéré

    Le collectif parisien « Initiative Confédéralisme Démocratique », reviens d’un voyage en Irak. Ils ont visité le camps de réfugiés autogéré de Makhmour (Kurdistan Irakien). Occasion pour nous de parler du fonctionnement de la démocratie directe lancé par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) : le Confédéralisme Démocratique.

    https://www.mixcloud.com/offensive_sonore/marmour-kurdistan-irakien-un-camps-de-r%C3%A9fugi%C3%A9s-auto-g%C3%A9r%C3%

  • Harvard Business School’s Latest Case Study Looks at American Politics and Finds a Rigged System - Real Time Economics - WSJ
    https://blogs.wsj.com/economics/2017/09/13/harvard-business-schools-latest-case-study-looks-at-american-politics-and

    The U.S. political system isn’t broken. It’s working exactly the way the two main parties designed it. That’s the conclusion of a new Harvard Business School study.

    New Research Exposes Why Competition in U.S. Politics Industry is Failing America - News - Harvard Business School
    http://www.hbs.edu/news/releases/Pages/why-competition-us-politics-industry-failing.aspx

    “The politics industry is a classic duopoly with two dominant competitors. The parties focus on serving their partisan supporters and special interests, not the average voter, ” said Katherine Gehl, a former CEO, who has also worked in government and is now dedicated to driving political innovation and reform. “This report is not about adding to the depressing national dialog about politics, but about how to understand how the political system actually works and change it through reforms that will matter.”

    “I was drawn to analyze the U.S. political system as an industry when our research found that our political system is the biggest impediment to U.S. competitiveness,” said Harvard’s Porter, who is based at Harvard Business School and co-chair of the School’s U.S. Competitiveness Project. “Our dysfunctional political outcomes are a competition problem. Politics is an industry that sets its own rules. Over time, it has shaped the nature of competition to advance the interests of political parties and their industry allies rather than serve the public interest.”

    #démocratie #détournement #accaparement #etats-unis

  • #Emmanuel_Todd : « L’Occident est engagé dans une mutation anthropologique »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/170917/emmanuel-todd-l-occident-est-engage-dans-une-mutation-anthropologique

    Pour Emmanuel Todd, la déflagration inégalitaire qui menace nos démocraties n’est pas seulement liée à des configurations économiques, mais aussi à l’action inconsciente, et divergente, d’archétypes familiaux et religieux ancrés dans l’inconscient des territoires. Entretien méthodologique et politique sur son nouvel essai Où en sommes-nous ?.

    #Culture-Idées #anthropologie #démocratie #europe #Histoire #Nations #prospective #religion #Systèmes_familiaux

  • Aung San Suu Kyi de la Birmanie et la fraude des droits de l’homme impérialistes
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/sep2017/birm-s15.shtml
    Décidément, le prix Nobel de la paiw n’est plus ce qu’il était…

    La victoire de la NLD dans les élections soigneusement orchestrées en 2016 et l’installation de Suu Kyi en tant que de facto chef de gouvernement a été unanimement salué par les médias de l’establishment, les libéraux de la classe moyenne et diverses organisations de pseudo-gauche comme la floraison de la #démocratie. En réalité, les militaires restent les maîtres : ils ont nommé des officiers à un quart des sièges parlementaires et installé des généraux en service aux postes ministériels clés de la défense, des affaires intérieures et des frontières.

    Suu Kyi et la NLD étaient d’accord avec ce simulacre parce que leur préoccupation fondamentale n’a jamais été les droits démocratiques en tant que tels. Plutôt, la NLD représente les sections de la #bourgeoisie birmane dont les intérêts économiques ont été étouffés sous la junte militaire. Alignés sur l’#impérialisme occidental, ils cherchaient à ouvrir le pays à l’investissement.

    En outre, la NLD, Suu Kyi inclus, est tout aussi mêlée que les militaires dans l’idéologie réactionnaire de la suprématie bouddhiste birmane, qui a été à plusieurs reprises exploitée pour semer les divisions religieuses et ethniques entre les travailleurs. À mesure que les espoirs d’un boom économique en Birmanie se sont envolés, les militaires, avec le soutien de la NLD, ont intensifié la #violence contre les Rohingyas musulmans, qui ont longtemps été utilisés comme bouc émissaire pour les problèmes du pays.

    Suu Kyi et la LND n’ont pris aucune mesure pour remédier au manque de droits fondamentaux pour la minorité Rohingyas, qualifiée « d’immigrés clandestins » du Bangladesh. En dépit d’avoir vécu, dans de nombreux cas, depuis des générations en Birmanie, ils n’ont pas la citoyenneté et n’ont donc aucun droit ni accès aux services sociaux.

    Suu Kyi a ouvertement défendu la campagne de nettoyage ethnique de l’armée, justifiée au nom de la « guerre contre le #terrorisme » et la nécessité de supprimer les milices Rohingyas qui ont émergé en réponse aux atrocités de l’armée. Après la critique de la présidente turque la semaine dernière, Suu Kyi a attaqué les « fausses photographies des actualités » et « un énorme iceberg de désinformation » qui crée des problèmes « dans le but de promouvoir l’intérêt des terroristes ».

  • Célia Izoard, Les technologies bouleversent le quotidien pour mieux conserver le statu quo, 2017
    https://sniadecki.wordpress.com/2017/09/14/izoard-statuquo

    C’est dans les laboratoires de recherche, publics et privés, que se joue la poursuite de cette déferlante kaléidoscopique de technologies qui révolutionne notre quotidien pour mieux conserver le système. C’est pourquoi les luttes anticapitalistes et écologistes doivent se donner les moyens de contester ces activités sans se laisser intimider par le prestige de l’activité scientifique. La recherche est actuellement dominée par un programme général d’artificialisation des conditions d’existence, et cela n’a rien d’inéluctable. La soif de connaissance des chercheurs qui, de plus en plus précaires et atomisés, subissent cette recherche productiviste en constante accélération, pourrait s’appliquer à toute autre chose qu’à développer l’intelligence artificielle, construire des êtres vivants génétiquement modifiés, fabriquer des robots, travailler à l’interconnexion généralisée ou créer des nano-objets. Mais pour cela, les programmes de recherches doivent cesser d’être un trou noir de la démocratie, socle intouchable des politiques de croissance, qu’elles soient néokeynésiennes ou néolibérales.

    Bien sûr, cela changerait tout. N’était-ce pas le but ?

    #recherche #science #financement #impôts #démocratie #Célia_Izoard #critique_techno

  • L’avertissement de Marie-Hélène Ska au politique - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/l-avertissement-de-marie-helene-ska-au-politique-59b6b197cd70fc627d770f1f

    Une des difficultés majeures que nous avons avec le politique aujourd’hui, c’est qu’il estime que le souhaitable, c’est lui et lui seul qui doit le déterminer. Moi, je crois à une démocratie riche, qui vit, a de l’épaisseur. Pas juste Jupiter et le reste de ses semblables. C’est d’autant plus important lorsque les conditions de vie de ceux qui sont tout en haut sont si différentes de celles de la population.

    Et un partie réservée aux abonnés livrée dans une édition ultérieure...

    La patronne de la CSC approchée par E-Change - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/la-patronne-de-la-csc-approchee-par-e-change-59b98079cd703b6592500c41

    Il n’est pas possible, dans une #démocratie, d’un côté, de se plaindre du comportement des #électeurs, de leur #zapping_électoral et, de l’autre, de considérer tout ce que les gens disent comme moins que rien, parce que dans les #salons_feutrés où l’on se trouve, la bonne pensée du #FMI ou de l’#OCDE est différente. Il y a là un vrai problème, et cela mine petit à petit nos sociétés. Cela a explosé en Espagne et en Grèce. La situation est difficile en Italie. En France, il y a une décomposition majeure. Et en Belgique, on n’en est pas très loin.

  • https://www.mixcloud.com/RADIOMONPAIS/le-dialogue-social-une-construction-id%C3%A9ologique-et-le-r%C3%A9sultat-d

    Le dialogue social : une construction idéologique et le résultat d’un projet politique.

    Stéphane Sirot est historien, spécialiste des conflits du travail et du syndicalisme. Il a publié de nombreux articles et il est l’auteur d’un livret qui vient de paraître aux éditions Arbre bleu intitulé « Démocratie Sociale » et « Dialogue social » en France depuis 1945 : Construction idéologique et politique d’une pratique sociale.
    Après avoir donné une définition pour chacune de ces formules, Stéphane Sirot démontre comment le dialogue social s’est imposé comme une arme destinée à tuer le syndicalisme de lutte des classes, le rapport de force et la maximisation des revendications émises par les salariés. Un piège qui bouche l’horizon d’action et de réflexion dans un cadre prédéfini par l’ordre dominant. Une émission avec la participation de Cédric Caubère, secrétaire général de l’union départementale 31.

    #stéphane_sirot #démocratie_sociale #dialogue_social #cgt #cédric_caubère #audio #sémantique #libéralisme #patronat #syndicalisme

  • En #Allemagne, le contrôle syndical a résisté à l’Agenda 2010
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120917/en-allemagne-le-controle-syndical-resiste-lagenda-2010

    Si les ordonnances du gouvernement Macron ne peuvent se comparer aux réformes de Gerhard Schröder, l’esprit général de la réforme française s’inspire du modèle allemand : décentralisation partielle de la négociation collective et flexibilisation du code du travail, le tout pour favoriser l’embauche. Mais le « Betriebsrat », le « conseil d’entreprise » version outre-Rhin, n’a pas entravé le pouvoir des #syndicats.

    #International #démocratie_d'entreprise #patronat

  • Santé au travail : pourquoi la suppression des CHSCT est devenue la priorité des milieux patronaux les plus rétrogrades
    http://multinationales.org/Sante-au-travail-pourquoi-la-suppression-des-CHSCT-est-devenue-la-p

    La santé et la sécurité des salariés sont-elles devenues secondaires ? C’est l’impression donnée par la deuxième ordonnance sur le code du travail proposée par le gouvernement français, qui prévoit la disparition des comité d’hygiène, de sécurité et des #conditions_de_travail (CHSCT). Ces derniers ont pourtant fait leurs preuves depuis vingt ans, accumulant une précieuse expérience et jouant le rôle de contre-pouvoir face à des méthodes d’organisation managériale toujours plus agressives. Au point de s’attirer (...)

    #Enquêtes

    / A la une, #France, #Lobbying, #Santé_et_sécurité_au_travail, #Libertés_syndicales, Orange (France Télécom), #SNCF, #Safran, #Renault, #santé_et_sécurité_au_travail, #institutions_représentatives_du_personnel, conditions de travail, #droits_des_travailleurs, démocratie dans (...)

    #Orange_France_Télécom_ #démocratie_dans_l'entreprise #management #stress_et_risques_psycho-sociaux #lanceur_d'alerte
    « https://www.bastamag.net/Accident-de-Bretigny-comment-l »
    « http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/ordonnance_2_-_31_08_2017-min.pdf »
    « http://www.adeaic.fr/2017_06_27---adeaic---position-sur-la-reforme-du-code-du-travail.pdf »

  • Albanie : Edi Rama, le nouvel Enver Hoxha ? - Le Courrier des Balkans
    https://www.courrierdesbalkans.fr/Albanie-avec-la-cogouvernance-citoyenne-quelle-democratie-sous-Ed

    Depuis sa reconduction triomphale à la tête du pays le 25 juin, le Premier ministre Edi Rama gouverne seul l’Albanie. Son programme repose sur la « co-gouvernance citoyenne », une sorte de pseudo-démocratie participative anti-élites aux relents populistes. Un bon moyen d’éliminer tous ses adversaires et de renforcer un pouvoir de plus en plus oligarchique.

    #Albanie #Edi_Rama #démocratie #populisme #liste_noire

  • Club Mediapart | Le procès politique de la solidarité (3/4) : les ONG en Méditerranée
    https://asile.ch/2017/09/10/club-mediapart-proces-politique-de-solidarite-34-ong-mediterranee

    Pour appréhender le sens du procès politique intenté en France à la solidarité, il faut examiner aussi ce qui se passe au niveau européen avec les dizaines de milliers de migrants qu’on laisse mourir pendant leur traversée depuis l’Afrique… ou plutôt qu’on fait mourir aujourd’hui. Car, si la Méditerranée est devenue un véritable cimetière marin, […]

  • Au tribunal, l’Azerbaïdjan réclame à la #France un brevet démocratique
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060917/au-tribunal-lazerbaidjan-reclame-la-france-un-brevet-democratique

    En n’hésitant pas à demander à la #Justice française de condamner la journaliste Élise Lucet pour #Diffamation, l’État d’Azerbaïdjan s’est exposé à un salutaire retour de bâton, ce mardi au tribunal de grande instance de Nanterre. Reportage.

    #Aliyev #Azerbaidjan #Cash_investigation #démocratie #dictature #Droits_de_l'homme #elise_lucet #France_2 #Journalisme #Liberté_de_la_presse #torture