• Au Maroc, des villages berbères rasés pour le tourisme de luxe
    https://lareleveetlapeste.fr/au-maroc-des-villages-berberes-et-commerces-rases-pour-le-tourisme

    Le gouvernement leur avait laissé entrevoir une rénovation, c’est finalement une série de #démolitions qui s’est abattue sur les marocains en parfois seulement 24h. Tout le long de la côte du pays, de Nador à Sidi R’bat, les autorités mènent une vaste opération de « libération du domaine public maritime ». Le spectre du #tourisme_de_luxe serait derrière cette destruction massive.

  • #François_Piquemal : « la #rénovation_urbaine se fait sans les habitants des #quartiers_populaires »

    Il y a 20 ans naissait l’#Agence_Nationale_pour_la_Rénovation_Urbaine (#ANRU). Créée pour centraliser toutes les procédures de #réhabilitation des quartiers urbains défavorisés, elle promettait de transformer en profondeur la vie des habitants, notamment en rénovant des centaines de milliers de logements. Malgré les milliards d’euros investis, les révoltes urbaines de l’été 2023 ont démontré combien les « #cités » restent frappées par la #précarité, le #chômage, l’#insécurité et le manque de #services_publics. Comment expliquer cet échec ?

    Pour le député insoumis #François_Piquemal, qui a visité une trentaine de quartiers en rénovation dans toute la #France, la #rénovation_urbaine est réalisée sans prendre en compte les demandes des habitants et avec une obsession pour les #démolitions, qui pose de grands problèmes écologiques et ne règle pas les problèmes sous-jacents. Il nous présente les conclusions de son rapport très complet sur la question et nous livre ses préconisations pour une autre politique de rénovation urbaine, autour d’une planification écologique et territoriale beaucoup plus forte. Entretien.

    Le Vent Se Lève – Vous avez sorti l’an dernier un rapport intitulé « Allo ANRU », qui résume un travail de plusieurs mois mené avec vos collègues députés insoumis, basé sur une trentaine de visites de quartiers populaires concernés par la rénovation urbaine dans toute la France. Pourquoi vous être intéressé à ce sujet ?

    François Piquemal – Il y a trois raisons pour moi de m’intéresser à la rénovation urbaine. D’abord, mon parcours politique débute avec un engagement dans l’association « Les Motivés » entre 2005 et 2008 à Toulouse, qui comptait des conseillers municipaux d’opposition (Toulouse est dirigée par la droite depuis 2001, à l’exception d’un mandat dominé par le PS entre 2008 et 2014, ndlr). C’est la période à laquelle l’ANRU est mise en place, suite aux annonces de Jean-Louis Borloo en 2003. Le hasard a fait que j’ai été désigné comme un des militants en charge des questions de logement, donc je me suis plongé dans le sujet.

    Par ailleurs, j’ai une formation d’historien-géographe et j’ai beaucoup étudié la rénovation urbaine lorsque j’ai passé ma licence de géographie. Enfin, j’étais aussi un militant de l’association Droit au Logement (DAL) et nous avions de grandes luttes nationales sur la question de la rénovation urbaine, notamment à Grenoble (quartier de la Villeneuve) et à Poissy (La Coudraie). A Toulouse, la contestation des plans de rénovation urbaine est également arrivée assez vite, dans les quartiers du Mirail et des Izards, et je m’y suis impliqué.

    Lorsque je suis devenu député en 2022, j’ai voulu poursuivre ces combats autour du logement. Et là, j’ai réalisé que l’ANRU allait avoir 20 ans d’existence et qu’il y avait très peu de travaux parlementaires sur le sujet. Bien sûr, il y a des livres, notamment ceux du sociologue Renaud Epstein, mais de manière générale, la rénovation urbaine est assez méconnue, alors même qu’elle est souvent critiquée, tant par des chercheurs que par les habitants des quartiers populaires. Donc j’ai décidé de m’emparer du sujet. J’en ai parlé à mes collègues insoumis et pratiquement tous ont des projets de rénovation urbaine dans leur circonscription. Certains connaissaient bien le sujet, comme Marianne Maximi à Clermont-Ferrand ou David Guiraud à Roubaix, mais la plupart avaient du mal à se positionner parmi les avis contradictoires qu’ils entendaient. Donc nous avons mené ce travail de manière collective.

    LVSL – Ce sujet est très peu abordé dans le débat public, alors même qu’il s’agit du plus grand chantier civil de France. Les chiffres sont impressionnants : sur 20 ans, ce sont 700 quartiers et 5 à 7 millions de personnes, soit un Français sur dix, qui sont concernés. 165.000 logements ont été détruits, 142.000 construits, 410.000 réhabilités et 385.000 « résidentialisés », c’est-à-dire dont l’espace public environnant a été profondément transformé. Pourtant, les révoltes urbaines de l’été dernier nous ont rappelé à quel point les problèmes des quartiers en question n’ont pas été résolus. On entend parfois que le problème vient avant tout d’un manque de financement de la part de l’Etat. Partagez-vous cette analyse ?

    F. P. – D’abord, les chiffres que vous venez de citer sont ceux du premier programme de l’ANRU, désormais terminé. Un second a été lancé depuis 2018, mais pour l’instant on dispose de peu de données sur celui-ci. Effectivement, lors de son lancement par Jean-Louis Borloo, la rénovation urbaine est présentée comme le plus grand chantier civil depuis le tunnel sous la Manche et les objectifs sont immenses : réduire le chômage et la précarité, renforcer l’accès aux services publics et aux commodités de la ville et combattre l’insécurité. On en est encore loin.

    Ensuite, qui finance la rénovation urbaine ? Quand on regarde dans le détail, on se rend compte que l’Etat est peu présent, comme le montre un documentaire de Blast. Ce sont les collectivités locales et les bailleurs sociaux qui investissent, en plus du « 1% patronal » versé par les entreprises. Concernant l’usage de ces moyens, on a des fourchettes de coût pour des démolitions ou des reconstructions, mais là encore les chiffres varient beaucoup.

    LVSL – Vous rappelez que les financements de l’Etat sont très faibles dans la rénovation urbaine. Pourtant, certains responsables politiques, comme Eric Zemmour, Jordan Bardella ou Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’Etat à la ville de Macron, estiment que trop d’argent a été investi dans ces quartiers…

    F. P. – C’est un discours que l’on entend souvent. Mais on ne met pas plus d’argent dans les quartiers populaires que dans d’autres types de territoires. Par exemple, on mentionne souvent le chiffre de 90 à 100 milliards d’euros en 40 ans, avec les douze plans banlieue qui se sont succédé depuis 1977. Dit comme ça, ça semble énorme. Mais en réalité, cela représente en moyenne 110€ par habitant et par an dans les quartiers de la politique de la ville (QPV), un chiffre inférieur aux montants dépensés pour les Français n’habitant pas en QPV. Néanmoins, nous manquons encore d’informations précises et j’ai posé une question au gouvernement pour avoir des chiffres plus détaillés.

    LVSL – Parmi les objectifs mis en avant par l’ANRU dans les opérations qu’elle conduit, on retrouve tout le temps le terme de « mixité sociale ». Il est vrai que ces quartiers se sont souvent ghettoïsés et accueillent des populations très touchées par la pauvreté, le chômage et l’insécurité. Pour parvenir à cette fameuse mixité, il semble que l’ANRU cherche à gentrifier ces quartiers en y faisant venir des couches moyennes. Quel regard portez-vous sur cette façon d’assurer la « mixité sociale » ?

    F. P. – D’abord, il faut questionner la notion même de mixité sociale. Ce concept, personne ne peut être contre. Mais chacun a une idée différente de comment y parvenir ! Pour la droite, la mixité sociale passe par le fait que les classes moyennes et populaires deviennent des petits propriétaires. Pour la gauche, c’est la loi SRU, c’est-à-dire l’obligation d’avoir 25% de logement public dans chaque commune, afin d’équilibrer la répartition sur le territoire national.

    Peu à peu, la gauche et la droite traditionnelles ont convergé, c’est ce que le philosophe italien Antonio Gramsci appelle le « transformisme ». En réalité, c’est surtout l’imaginaire de la droite s’est imposé : aujourd’hui, vivre en logement public n’est pas perçu comme souhaitable, à tort ou à raison. Ceux qui y vivent ou attendent un logement public ne voient cela que comme une étape dans leur parcours résidentiel, avant de devenir enfin petit propriétaire. Dès lors, habiter en logement public devient un stigmate de positionnement social et les quartiers où ce type de logement domine sont de moins en moins bien perçus.

    Concrètement, ça veut dire que dans un quartier avec 50 ou 60% de logement public, la politique mise en œuvre pour parvenir à la mixité sociale est de faire de l’accession à la propriété, pour faire venir d’autres populations. Ca part d’un présupposé empreint de mépris de classe : améliorer la vie des personnes appartenant aux classes populaires passerait par le fait qu’elles aient des voisins plus riches. Comme si cela allait forcément leur amener plus de services publics ou de revenus sur leur compte en banque.

    Quels résultats a cette politique sur le terrain ? Il a deux cas de figure. Soit, les acquéreurs sont soit des multi-propriétaires qui investissent et qui vont louer les appartements en question aux personnes qui étaient déjà là. C’est notamment ce que j’ai observé avec Clémence Guetté à Choisy-le-Roi. Soit, les nouveaux propriétaires sont d’anciens locataires du quartier, mais qui sont trop pauvres pour assumer les charges de copropriété et les immeubles se dégradent très vite. C’est un phénomène qu’on voit beaucoup à Montpellier par exemple. Dans les deux cas, c’est un échec car on reproduit les situations de précarité dans le quartier.

    Ensuite, il faut convaincre les personnes qui veulent devenir petits propriétaires de s’installer dans ces quartiers, qui font l’objet de beaucoup de clichés. Allez dire à un Parisien de la classe moyenne d’aller habiter à la Goutte d’Or (quartier populaire à l’est de Montmartre, ndlr), il ne va pas y aller ! C’est une impasse. Rendre le quartier attractif pour les couches moyennes demande un immense travail de transformation urbanistique et symbolique. Très souvent, la rénovation urbaine conduit à faire partir la moitié des habitants d’origine. Certes, sur le papier, on peut trouver 50% de gens qui veulent partir, mais encore faut-il qu’ils désirent aller ailleurs ! Or, on a souvent des attaches dans un quartier et les logements proposés ailleurs ne correspondent pas toujours aux besoins.

    Donc pour les faire quitter le quartier, la « solution » est en général de laisser celui-ci se dégrader jusqu’à ce que la vie des habitants soit suffisamment invivable pour qu’ils partent. Par exemple, vous réduisez le ramassage des déchets ou vous laissez les dealers prendre le contrôle des cages d’escaliers.

    LVSL – Mais cet abandon, c’est une politique délibérée des pouvoirs publics, qu’il s’agisse de l’ANRU ou de certaines mairies ? Ou c’est lié au fait que la commune n’a plus les moyens d’assurer tous les services ?

    F. P. – Dans certains quartiers de Toulouse, que je connais bien, je pense que cet abandon est un choix délibéré de la municipalité et de la métropole. Par exemple, dans le quartier des Izards, il y avait un grand immeuble de logement public, certes vieillissant, mais qui pouvait être rénové. Il a été décidé de le raser. Or, beaucoup d’habitants ne voulaient pas partir, notamment les personnes âgées. Dans le même temps, d’autres appartements étaient vides. Certains ont été squattés par des réfugiés syriens, avant que le bailleur ne décide de payer des agents de sécurité pour les expulser. Par contre, ces agents laissaient sciemment les dealers faire leur business dans le quartier !

    Dans d’autres cas, le bailleur décide tout simplement d’abandonner peu à peu un immeuble voué à la démolition. Donc ils vont supprimer un concierge, ne pas faire les rénovations courantes etc. Et on touche là à un grand paradoxe de la rénovation urbaine : en délaissant certains immeubles, on dégrade aussi l’image du quartier dans lequel on souhaite faire venir des personnes plus aisées.

    LVSL – Il semble aussi que la « mixité sociale » soit toujours entendue dans le même sens : on essaie de faire venir ces ménages plus aisés dans les quartiers défavorisés, mais les ghettos de riches ne semblent pas poser problème aux pouvoirs publics…

    F. P. – En effet, il y a une grande hypocrisie. Faire venir des habitants plus riches dans un quartier prioritaire, pourquoi pas ? Mais où vont aller ceux qui partent ? Idéalement, ils visent un quartier plus agréable, qui a une meilleure réputation. Sauf que beaucoup de maires choisissent de ne pas respecter la loi SRU et de maintenir une ségrégation sociale. Résultat : les bailleurs sociaux ne peuvent souvent proposer aux personnes à reloger que des appartements trop chers ou inadaptés à leurs besoins.

    Donc on les déplace dans d’autres endroits, qui deviennent de futurs QPV. A Toulouse par exemple, beaucoup des personnes délogées par les programmes de rénovation urbaine sont envoyées au quartier Borderouge, un nouveau quartier avec des loyers abordables. Sauf que les difficultés sociales de ces personnes n’ont pas été résolues. Donc cela revient juste à déplacer le problème.

    LVSL – Ces déplacements de population sont liés au fait que les programmes de rénovation urbaine ont un fort ratio de démolitions. Bien sûr, il y a des logements insalubres trop compliqués à rénover qu’il vaut mieux détruire, mais beaucoup de démolitions ne semblent pas nécessaires. Pensez-vous que l’ANRU a une obsession pour les démolitions ?

    F. P. – Oui. C’est très bien montré dans le film Bâtiment 5 de Ladj Ly, dont la première scène est une démolition d’immeubles devant les édiles de la ville et les habitants du quartier. Je pense que l’ANRU cherchait à l’origine un effet spectaculaire : en dynamitant un immeuble, on montre de manière forte que le quartier va changer. C’est un acte qui permet d’affirmer une volonté politique d’aller jusqu’au bout, de vraiment faire changer le quartier en reconstruisant tout.

    Mais deux choses ont été occultées par cet engouement autour des démolitions. D’abord, l’attachement des gens à leur lieu de vie. C’est quelque chose qu’on retrouve beaucoup dans le rap, par exemple chez PNL ou Koba LaD, dont le « bâtiment 7 » est devenu très célèbre. Ce lien affectif et humain à son habitat est souvent passé sous silence.

    L’autre aspect qui a été oublié, sans doute parce qu’on était en 2003 lorsque l’ANRU a été lancée, c’est le coût écologique de ces démolitions. Aujourd’hui, si un ministre annonçait autant de démolitions et de reconstructions, cela soulèverait beaucoup de débats. A Toulouse, le commissaire enquêteur a montré dans son rapport sur le Mirail à quel point démolir des immeubles fonctionnels, bien que nécessitant des rénovations, est une hérésie écologique. A Clermont-Ferrand, ma collègue Marianne Maximi nous a expliqué qu’une part des déchets issus des démolitions s’est retrouvée sur le plateau de Gergovie, où sont conduites des fouilles archéologiques.

    LVSL – Maintenant que les impacts de ces démolitions, tant pour les habitants que pour l’environnement, sont mieux connus, l’ANRU a-t-elle changé de doctrine ?

    F. P. – C’est son discours officiel, mais pour l’instant ça ne se vérifie pas toujours dans les actes. J’attends que les démolitions soient annulées pour certains dossiers emblématiques pour y croire. Le quartier de l’Alma à Roubaix est un très bon exemple : les bâtiments en brique sont fonctionnels et superbes d’un point de vue architectural. Certains ont même été refaits à neuf durant la dernière décennie, pourquoi les détruire ?

    Maintenir ces démolitions est d’autant plus absurde que ces quartiers sont plein de savoir-faire, notamment car beaucoup d’habitants bossent dans le secteur du BTP. Je le vois très bien au Mirail à Toulouse : dans le même périmètre, il y a l’école d’architecture, la fac de sciences sociales, plein d’employés du BTP, une école d’assistants sociaux et un gros vivier associatif. Pourquoi ne pas les réunir pour imaginer le futur du quartier ? La rénovation urbaine doit se faire avec les habitants, pas sans eux.

    LVSL – Vous consacrez justement une partie entière du rapport aux perceptions de la rénovation urbaine par les habitants et les associations locales, que vous avez rencontré. Sauf exception, ils ne se sentent pas du tout écoutés par les pouvoirs publics et l’ANRU. L’agence dit pourtant chercher à prendre en compte leurs avis…

    F. P. – Il y a eu plein de dispositifs, le dernier en date étant les conseils citoyens. Mais ils ne réunissent qu’une part infime de la population des quartiers. Parfois les membres sont tirés au sort, mais on ne sait pas comment. En fait le problème, c’est que l’ANRU est un peu l’Union européenne de l’urbanisme. Tout décideur politique peut dire « c’est pas moi, c’est l’ANRU ». Or, les gens ne connaissent pas l’agence, son fonctionnement etc. Plusieurs entités se renvoient la balle, tout est abstrait, et on ne sait plus vers qui se tourner. Cela crée une vraie déconnexion entre les habitants et les décisions prises pour leur quartier. La rénovation se fait sans les habitants et se fait de manière descendante. Même Jean-Louis Borloo qui en est à l’origine en est aujourd’hui assez critique.

    A l’origine, les habitants ne sont pas opposés à la rénovation de leur quartier. Mais quand on leur dit que la moitié vont devoir partir et qu’ils voient les conditions de relogement, c’est déjà moins sympa. Pour ceux qui restent, l’habitat change, mais les services publics sont toujours exsangues, la précarité et l’insécurité sont toujours là etc. Dans les rares cas où la rénovation se passe bien et le quartier s’améliore, elle peut même pousser les habitants historiques à partir car les loyers augmentent. Mais ça reste rare : la rénovation urbaine aboutit bien plus souvent à la stagnation qu’à la progression.

    LVSL – L’histoire de la rénovation urbaine est aussi celle des luttes locales contre les démolitions et pour des meilleures conditions de relogement. Cela a parfois pu aboutir à des référendums locaux, soutenus ou non par la mairie. Quel bilan tirez-vous de ces luttes ?

    F. P. – D’abord ce sont des luttes très difficiles. Il faut un niveau d’information très important et se battre contre plusieurs collectivités plus l’ANRU, qui vont tous se renvoyer la balle. Le premier réflexe des habitants, c’est la résignation. Ils se disent « à quoi bon ? » et ne savent pas par quel bout prendre le problème. En plus, ces luttes débutent souvent lorsqu’on arrive à une situation critique et que beaucoup d’habitants sont déjà partis, ce qui est un peu tard.

    Il y a tout de même des exemples de luttes victorieuses comme la Coudraie à Poissy ou, en partie, la Villeneuve à Grenoble. Même pour l’Alma de Roubaix ou le Mirail de Toulouse, il reste de l’espoir. Surtout, ces luttes ont montré les impasses et les absurdités de la rénovation urbaine. La bataille idéologique autour de l’ANRU a été gagnée : aujourd’hui, personne ne peut dire que cette façon de faire a fonctionné et que les problèmes de ces quartiers ont été résolus. Certains en tirent comme conclusion qu’il faut tout arrêter, d’autres qu’il faut réformer l’ANRU.

    LVSL – Comment l’agence a-t-elle reçu votre rapport ?

    F. P. – Pas très bien. Ils étaient notamment en désaccord avec certains chiffres que nous citons, mais on a justement besoin de meilleures informations. Au-delà de cette querelle, je sais qu’il y a des personnes bien intentionnées à l’ANRU et que certains se disent que l’existence de cette agence est déjà mieux que rien. Certes, mais il faut faire le bilan économique, écologique et humain de ces 20 ans et réformer l’agence.

    Jean-Louis Borloo est d’accord avec moi, il voit que la rénovation urbaine seule ne peut pas résoudre les problèmes de ces quartiers. Il l’avait notamment dit lors de l’appel de Grigny (ville la plus pauvre de France, ndlr) avec des maires de tous les horizons politiques. Je ne partage pas toutes les suggestions de Borloo, mais au moins la démarche est bonne. Mais ses propositions ont été enterrées par Macron dès 2018…

    LVSL – Justement, quelles répercussions votre rapport a-t-il eu dans le monde politique ? On en a très peu entendu parler, malgré les révoltes urbaines de l’été dernier…

    F. P. – Oui, le rapport Allo ANRU est sorti en avril 2023 et l’intérêt médiatique, qui reste limité, n’est arrivé qu’avec la mort de Nahel. Cela montre à quel point ce sujet est délaissé. Sur le plan politique, je souhaite mener une mission d’information pour boucler ce bilan de l’ANRU et pouvoir interroger d’autres personnes que nous n’avons pas pu rencontrer dans le cadre de ce rapport. Je pense à des associations, des collectifs d’habitants, des chercheurs, des élus locaux, Jean-Louis Borloo…

    Tous ces regards sont complémentaires. Par exemple, l’avis d’Eric Piolle, le maire de Grenoble, était intéressant car il exprimait la position délicate d’une municipalité prise entre le marteau et l’enclume (les habitants de la Villeneuve s’opposent aux démolitions, tandis que l’ANRU veut les poursuivre, ndlr). Une fois le constat terminé, il faudra définir une nouvelle politique de rénovation urbaine pour les deux prochaines décennies.

    LVSL – Concrètement, quelles politiques faudrait-il mettre en place ?

    F. P. – Des mesures isolées, comme l’encadrement à la baisse des loyers (réclamé par la France Insoumise, ndlr), peuvent être positives, mais ne suffiront pas. A minima, il faut être intraitable sur l’application de la loi SRU, pour faire respecter partout le seuil de 25% de logement public. On pourrait aussi réfléchir à imposer ce seuil par quartier, pour éviter que ces logements soient tous concentrés dans un ou deux quartiers d’une même ville.

    Ensuite, il faut changer la perception du logement public, c’est d’ailleurs pour cela que je préfère ce terme à celui de « logement social ». 80% des Français y sont éligibles, pourquoi seuls les plus pauvres devraient-ils y loger ? Je comprends bien sûr le souhait d’être petit propriétaire, mais il faut que le logement public soit tout aussi désirable. C’est un choix politique : le logement public peut être en pointe, notamment sur la transition écologique. Je prends souvent l’exemple de Vienne, en Autriche, où il y a 60% de logement public et qui est reconnue comme une ville où il fait bon vivre.

    Pour y parvenir, il faudra construire plus de #logements_publics, mais avec une #planification à grande échelle, comme l’avait fait le général de Gaulle en créant la DATAR en 1963. Mais cette fois-ci, cette planification doit être centrée sur des objectifs écologiques, ce qui implique notamment d’organiser la #démétropolisation. Il faut déconcentrer la population, les emplois et les services des grands centres urbains, qui sont saturés et vulnérables au changement climatique. Il s’agit de redévelopper des villes comme Albi, Lodève, Maubeuge… en leur donnant des fonctions industrielles ou économiques, pour rééquilibrer le territoire. C’est ambitieux, quasi-soviétique diront certains, mais nous sommes parvenus à le faire dans le passé.

    https://lvsl.fr/francois-piquemal-la-renovation-urbaine-se-fait-sans-les-habitants-des-quartier

    #quartiers_populaires #urbanisme #TRUST #Master_TRUST #logement #aménagement_territorial #écologie

  • Israel demolishes 70 homes in Palestinian-controlled East Jerusalem neighborhood Haaretz.com
    Un pas supplémentaire dans la politique coloniale israélienne

    Forces deploy at dawn days after top court approves order to evict Wadi Hummus residents, in a move activists are concerned sets a precedent to affect thousands
    Amira Hass and Jack Khoury Jul 22, 2019

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israel-begins-demolition-of-homes-in-palestinian-controlled-east-j

    Israeli forces began Monday demolishing buildings in an East Jerusalem neighborhood under the control of the Palestinian Authority, following a legal challenge to the Defense Ministry-issued order to evacuate apartments deemed too close to the West Bank separation barrier, which runs through the city.

    Israeli and international activists said Israeli forces deployed in the neighborhood at dawn, evacuating one family from one of the buildings, as well as activists who protested the move.

    Two hours prior to the demolition, activists say they saw Israel Defense Forces’ soldiers placing explosives in an eight-stories building set for demolition. Later, the forces removed furniture and vehicles that were parked next to the buildings.

    >> Once again, Israel’s courts collaborate with government anti-Arab housing policy | Analysis

    Aviv Tatarsky, a researcher for the left-wing Ir Amim organization, blasted the move, saying: "In the name of the demographic war waged against East Jerusalem residents, the State of Israel is withholding approval of construction plans allowing those residents to legally build within the city.

    “Residents who didn’t want to build without a permit, sought a creative solution and were granted construction permits from the Palestinian Authority to build in areas and A and B where Israel doesn’t have any authority concerning construction plans. The Israeli insistence to prevent this solution is a very cruel act,” Tatarsky added.

    “I built this house stone by stone. It was my dream to live in this house. Now I am losing everything,” said Fadi al-Wahash, 37, his voice breaking as a bulldozer destroyed his unfinished three-floor house.
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    “I had a permit to build from the Palestinian Authority. I thought I was doing the right thing,” he said.
    Palestinian family evacuated from its home in Wadi Hummus neighborhood, East Jerusalem, July 22, 201

    Israeli Public Security Minister Gilad Erdan said 700 police and 200 soldiers were involved.

    “Despite an order from the military commander, the residents there are making their own law, building. There are hundreds of illegal structures,” he told Israel’s Army Radio.

    “To my regret there is no sufficient governance there. But it is not just that there are hundreds of structures there — several dozens of them sit almost on the route of the separation fence, endangering the security forces that operate there.”

    Palestinian Prime Minister Mohammad Shtayyeh said the Palestinians would complain to the International Criminal Court about the demolitions in Sur Baher.

    “The cabinet condemns this grave aggression. This is a continuation of the forced displacement of the people of Jerusalem from their homes and lands — a war crime and a crime against humanity,” Shtayyeh said.
    Israeli security forces prepare to demolish homes in East Jerusalem, July 22, 2019.
    Israeli security forces prepare to demolish homes in East Jerusalem, July 22, 2019. AFP

    The United Nations and France also issued condemnations of the demolition.

    In June, Israel’s High Court of Justice has ruled in favor of the demolition of 13 large buildings in the Wadi Hummus neighborhood, located on the outskirts of Jerusalem.

    It is on the edge of the Palestinian village of Sur Baher, in southeast Jerusalem. Unlike the rest of the village, this neighborhood lies beyond the city’s municipal boundaries, in the West Bank. Most of the area it occupies is designated as part of Area A – i.e., under the control of the Palestinian Authority.

    Sur Baher residents say Wadi Hummus is the only area that remains for future expansion of the village, which is surrounded by the fence and Jewish neighborhoods.

    The Defense Ministry instructed to demolish some 70 apartments, citing concerns over their proximity to the separation fence, which it said made them a security threat. Two out of the 13 buildings set for demolition are populated with some 17 residents.
    Israel prepares to demolish homes in East Jerusalem neighborhood of Wadi Hummus, July 22, 2019.
    Israel prepares to demolish homes in East Jerusalem neighborhood of Wadi Hummus, July 22, 2019. AFP

    Jamie McGoldrick, the United Nations humanitarian coordinator, and other UN officials called on the Israeli authorities last week to halt the demolition plans. The European Union issued a statement saying: “The continuation of this policy undermines the viability of the two-state solution and the prospect for a lasting peace.”

    On Sunday, the court rejected a petition to postpone the demolition, which Palestinian activsts are concerned sets a precedent that will enable the demolition of thousands of buildings across the West Bank, effectively annulling the legal protection residents of other PA-controlled areas have.

    “Some families put everything they have to put a roof over their heads, and it’s all being ruined in front of their eyes in this despicable crime committed by Israel,” community organizer Hamada Hamada told Haaretz.

    “Large forces entered after 2 A.M. to the neighborhood, preventing any access to the homes and forcefully removing the residents as well as dozens of activists who were present at the scene, evacuating them while women and children were heard screaming in the background,” Hamada added.

    Palestinian officials say some of the threatened structures lie within areas that they should control. The Palestine Liberation Organization issued a statement accusing the Israeli court of aiming “to set a precedent to enable the Israeli occupying forces to demolish numerous Palestinian buildings located in close proximity” to the barrier.

    The office of Palestinian President Mahmoud Abbas released a statement saying that "Israel bears the full responsibility for the dangerous escalation in Sur Baher, which is part of the implementation of the “deal of the century” whose goal is to bury the Palestinian issue."

    According to the statement, Abbas has approached international and Arab officials in order to halt the demolitions.

    Senior Palestinian official Saeb Erekat said “We will not renounce our lands, and everything that was demolished will be rebuilt.”

    “The demolition is an implementation of the Bahrain conference and we have thousands of documents and petitions filed to the International Court of Justice in The Hague against Israel,” he said in reference to the economic peace conference in Bahrain sponsored by the United States that took place in June.

    Hamas spokesman Sami Abu Zuhri said “The demolition of buildings in Sur Baher by the authorities of the occupation is a despicable crime, which is a direct result of the Bahrain Conference and the warm relationship between Israel and some Arab nations.”

    The Israeli military had no immediate comment on Monday, but a statement last week by Israel’s military-run civil administration in the West Bank said enforcement would be pursuant to “operational considerations” and “state policy.”

    The International Court of Justice in The Hague issued an advisory opinion in 2004 that building the barrier on occupied territory was “contrary to international law.”

    Israel dismissed the non-binding decision as politically motivated and says the barrier played a key role in drastically reducing the number of attacks, which peaked in 2002 and 2003 during the Second Palestinian uprising known as the Al-Aqsa Intifada.

    The West Bank separation barrier, which was being built since 2003, was intended to pass through Sur Baher, but its route was changed due to residents’ campaign.Thus Wadi Hummus ended up on the Israeli side of the barrier, although legally it part of the West Bank and under the PA’s authority.

    Many buildings were erected in the neighborhood over the last decade or so, most occupied by young couples and families from the village. The buildings set for demolition have some 100 apartments, 20 of which are tenanted and the rest are under construction.

    Building permits for the construction were issued by the PA’s planning ministry. However, seven years ago, the Israel Defense Forces Central Command issued an injunction banning construction of buildings within 250 meters of the separation barrier.

    Locals say the order was not publicized and they had no knowledge of it, and that in any case, it is the PA that has planning authorization in the area.

    Reuters contributed to this article.
    Amira Hass

    Amira Hass

    Haaretz Correspondent

  • Dangereux précédent : Israël démolit des habitations palestiniennes en périphérie de Jérusalem-Est
    Par Hanadi Qawasmi - WADI HUMMUS, Cisjordanie occupée
    Date de publication : Lundi 22 juillet 2019

    Les Palestiniens de Wadi Hummus possédaient tous les permis nécessaires pour construire leur maison dans les zones relevant de la juridiction de l’Autorité palestinienne. Aujourd’hui, l’armée israélienne envoie les bulldozers

    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/dangereux-precedent-israel-demolit-des-habitations-palestiniennes-en-

    Des bulldozers israéliens rejoints par des centaines de soldats et de policiers ont commencé à démolir des habitations palestiniennes à la périphérie de Jérusalem-Est, malgré les protestations locales et les critiques internationales.

    Les forces israéliennes se sont rendues ce lundi dans le village palestinien de Sur Baher pour démolir une dizaine d’habitations dans le quartier de Wadi Hummus, près du mur de séparation israélien.

    La Cour suprême israélienne a tranché en faveur de l’armée le mois dernier et a fixé lundi comme date limite pour démolir les habitations.

    Les forces israéliennes ont coupé à travers une section de fil barbelé de la barrière à Sur Baher sous le couvert de l’obscurité tôt ce lundi et ont commencé à évacuer les habitants.

    Des projecteurs ont illuminé la zone alors que des dizaines de véhicules amenaient les forces de sécurité casquées dans le village.

    Dès les premières lueurs de l’aube, les pelleteuses ont commencé à détruire une maison de deux étages tandis que les soldats investissaient un bâtiment inachevé de plusieurs étages à proximité, rapporte l’agence de presse Reuters.
    (...)
    D’après les accords d’Oslo, Israël ne devrait pas avoir son mot à dire sur la construction ou non d’habitations dans les zones A et B. Cependant, une décision de l’armée israélienne de 2011 a décrété qu’Israël pouvait désormais démolir des bâtiments dans les zones administrées par l’Autorité Palestinienne. Wadi Hummus est le premier cas.

    L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a publié un communiqué accusant la cour israélienne de vouloir « créer un précédent pour permettre aux forces d’occupation israéliennes de démolir de nombreux bâtiments palestiniens situés à proximité » du mur.

    #Colonialisme_de_peuplement

  • Palestine. « Vol au-dessus d’un nid de checkpoints »

    https://orientxxi.info/magazine/jerusalem-gaza-le-parkour-defi-symbolique-a-l-occupation-israelienne,312
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/6fe4b7229ed242f60539b3a6fdcc5f-96492.jpg?1559040656

    #Palestine. « Vol au-dessus d’un nid de checkpoints »

    Le parkour, une pratique de #résistance · La #colonisation israélienne a profondément déstructuré le territoire palestinien, désormais discontinu et fragmenté, symbole de dépossession pour les Palestiniens et de toute-puissance pour les Israéliens. Les #checkpoints, les contrôles volants, les colonies, le mur, les routes coloniales... régissent l’espace et la temporalité des vies palestiniennes. Mais le parkour, une pratique sportive qui consiste à franchir des obstacles urbains ou naturels vient bouleverser l’ordre de l’occupant.

    #occupation #démolitions #contrpole

  • Un Palestinien d’Israël tué lors d’une opération de démolitions |
    Par Maureen Clare Murphy, 18 janvier 2017| Cet article a été mise à jour jeudi 19 Janvier afin d’inclure les nouvelles conclusions de Forensic Architecture. | Traduction : Laurianne G. pour l’Agence Média Palestine | Source : Electronic Intifada
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/01/20/un-palestinien-disrael-tue-lors-dune-operation-de-demolitions

    Un citoyen palestinien d’Israël a été tué mercredi, quand la police tira sur son véhicule dans le village Umm al-Hiran, dans le Negev, au Sud du pays. Un sergent fut également tué et un autre agent blessé à l’aube lors d’une opération de démolitions de plusieurs maisons dans le village bédouin.

    La police israélienne a déclaré que Yaqoub Abu al-Qiyan, 50ans, a délibérément écrasé et tué le policier de 37 ans, Erez Levi.

    Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld a déclaré qu’un “véhicule conduit par un terroriste du Mouvement Islamique a tenté de heurter plusieurs agents et de perpétré une attaque.”

    Le Mouvement Islamique est une organisation politique palestinienne, dont la branche Nord est interdite par Israël. Le leader de branche Nord, Sheikh Raed Salah, a été relaché par Israël mardi, après neuf mois d’incarcération. Il était présent à Umm al-Hiran mercredi.

    La police a déclaré à la presse qu’ils recherchaient des liens entre Abu al-Qiyan et l’Etat Islamique.

    “Ils disent qu’en fouillant sa maison, ils ont trouvé des journaux israéliens parlant du groupe, alors que sa famille nie toute relation avec ce mouvement, disant qu’il est juste un prof de math dans le lycée local, dans la ville bédouine de Hura,” a rapporté le journal de Tel Aviv Haaretz.

    Rosenfeld a fait d’autres déclarations sur les liens avec l’Etat Islamique sur Twitter :

    The terrorist who murdered a policeman in the south was a teacher in a school where six teachers have been arrested for their ISIS ideology.

    — Micky Rosenfeld (@MickyRosenfeld) January 18, 2017

    (Traduction du tweet : « Le terroriste qui a tué un policier dans le Sud était un professeur dans un établissement où six enseignants ont été arrêtés pour leur idéologie proche de Daech. »)

    Des témoins interrogés par de nombreux organes de presse contestent la version des faits d’Israël, disant qu’Abu al-Qiyan était en train de quitter la scène et que c’est la police israélienne qui lui a fait perdre le contrôle de son véhicule, l’amenant à percuter les policiers.(...)

    #israël #démolitions #bédouins #colonisation_intérieure
    https://seenthis.net/messages/561578

    • Video emerges on killing in Umm al-Hiran, as family awaits return of slain Bedouin’s body
      Jan. 21, 2017 12:03 P.M. (Updated: Jan. 21, 2017 12:07 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775017

      (...) Abu al-Qian’s autopsy report was also released on Friday, detailing that the teacher had been killed by two bullets that were fired at his vehicle, the first of which struck him on his right knee, and the second in a main artery in the chest area, before he was left to bleed to death.

      Israeli Channel 10 reported that Abu al-Qian’s knee injury led to the acceleration of his vehicle after his leg pressed against the gas pedal, and added that he had lost large amounts of blood which would have made it impossible to save him.

      Nevertheless, they reported that he had been left to bleed for a half and hour as ambulances were prevented from providing him first aid.

      Witnesses told Ma’an that Israeli police pulled an injured Abu al-Qian from his vehicle at the time and shot him another time to confirm his death. However, this testimony contradicts the autopsy report that stated he had bled to death.

      Meanwhile, the family of Abu al-Qian have continued to refuse conditions set by Israeli police in order to receive the slain body of Abu al-Qian.(...)

    • PHOTOS: Thousands of Palestinians and Israelis protest home demolitions

      Over 5,000 Arabs and Jews gather in Wadi Ara, northern Israel, to protest against recent home demolitions in Palestinian communities.

      Photos by Keren Manor, text by Yael Marom
      https://972mag.com/photos-thousands-of-palestinians-and-israelis-protest-home-demolitions/124640

      A police truck sprays ’skunk’ water at protesters in Ar’ara, January 21, 2017. (Keren Manor/Activestills)

      Around two hours after the protest had begun, hundreds of protesters blocked the junction at the entrance to Ar’ara. Police threw shock grenades and fired “skunk” water at the demonstrators, injuring several. Some of the protesters responded by throwing stones.

    • Funeral begins for slain Bedouin teacher in Umm al-Hiran
      Jan. 24, 2017 1:15 P.M. (Updated: Jan. 24, 2017 9:47 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775080

      BETHLEHEM (Ma’an) — The funeral of Yaqoub Abu al-Qian , a Palestinian citizen of Israel and local math teacher from the unrecognized Bedouin community of Umm al-Hiran, began early on Tuesday afternoon, after the Israeli Supreme Court ordered that Israeli police return his body to his family a day earlier.

      Abu al-Qian was shot and killed by Israeli police last week under widely contested circumstances during the violent demolition raid in Umm al-Hiran that left more than a dozen Palestinian structures razed to the ground.

      While numerous eyewitnesses have insisted Abu al-Qian was posing no threat to anyone when Israeli police opened fire at his vehicle, causing him to lose control of the car and ram into officers, Israeli authorities have claimed the local math teacher was carrying out a deliberate terrorist attack in the incident that left one policeman killed.

  • Hundreds denounce deadly Umm al-Hiran raid in Israel, occupied Palestinian territory
    Jan. 19, 2017 11:36 A.M. (Updated: Jan. 19, 2017 12:16 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=775001

    BETHLEHEM (Ma’an) — Palestinian citizens of Israel and their supporters took to the streets in Israel and the occupied Palestinian territory on Wednesday to protest an evacuation raid in a Bedouin community in the Negev which turned deadly earlier in the day, with one Palestinian citizen of Israel and an Israeli police officer dying in disputed circumstances.

    Hundreds of demonstrators gathered in Umm al-Hiran, where Bedouin resident Yaqoub Moussa Abu al-Qian, 47, was shot dead by Israeli police, who claimed that the math teacher was carrying out a vehicular attack which killed police officer Erez Levi, 34.

    However, a number of witnesses and Palestinian officials with Israeli citizenship have disputed Israeli security forces’ version of events, saying that police officers opened fire on Abu al-Qian despite him not representing a threat, causing him to lose control of his vehicle and fatally hit Levi.

    Knesset member Ayman Odeh, the head of the Joint List, which represents parties led by Palestinian citizens of Israel, was injured in the head and back during the raid, although witnesses and police disputed how he had been injured and by whom.

    The High Follow-Up Committee for Arab Citizens of Israel, a division of Israel’s parliament, the Knesset, declared three days of mourning in Palestinian-majority towns and villages in Israel following the deadly raid.

    The committee also called for Palestinian citizens of Israel to launch a general strike on Thursday, and for teachers to discuss the recent events in Umm al-Hiran with students.

    https://seenthis.net/messages/561578

    #israël #démolitions #bédouins #colonisation_intérieure

    • Family of slain Palestinian teacher demands investigation into his death
      Jan. 19, 2017 10:40 P.M. (Updated: Jan. 19, 2017 10:40 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775010

      BETHLEHEM (Ma’an) — The family of Yaqoub Moussa Abu al-Qian, a math teacher and Palestinian citizen of Israel who was shot dead by Israeli police on Wednesday, demanded on Thursday that Israeli police open an investigation into his death.

      NGO Adalah — The Legal Center for Arab Minority Rights in Israel, who is representing Abu al-Qian’s family, released a statement Thursday demanding an investigation be opened into the circumstances of the death of Abu al-Qian, who Adalah said was 50-years-old, though earlier reports claimed he was 47-years-old.

      Israeli police claimed that the math teacher was carrying out a vehicular attack which killed police officer Erez Levi, 34, though a number of witnesses and Palestinian officials with Israeli citizenship have disputed Israeli security forces’ version of events, saying that police officers opened fire on Abu al-Qian despite him not representing a threat, causing him to lose control of his vehicle and fatally hit Levi.

      Israeli Knesset member Taleb Abu Arar said that the police killed Abu al-Qian “in cold blood," Israeli news site Ynet quoted him as saying. "The police shot him for no reason. The claims that he tried to run over police are not true.”

    • PHOTOS: Israel demolishes homes in Umm el-Hiran amid violence

      Israeli authorities begin demolishing the Bedouin village of Umm el-Hiran in preparation for its replacement with a Jewish town, following violence which left a Bedouin man and an Israeli police officer dead, and a Palestinian MK wounded.
      By Activestills |Published January 19, 2017
      Photos by Keren Manor and Faiz Abu Rmeleh
      https://972mag.com/photos-israel-demolishes-homes-in-umm-el-hiran-amid-violence/124583


      Umm el-Hiran before and after Israeli bulldozers carried out demolitions, January 18, 2017. (Keren Manor/Activestills)

    • Démolition de maisons palestiniennes : manifestations et appels à la grève générale

      Nouvelles protestations après la mort de l’instituteur palestinien tué par la police israélienne pendant des manifestations contre les démolitions de maisons à Umm al-Hiran

      MEE | 19 janvier 2017
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/d-molition-de-maisons-palestiniennes-manifestations-et-appels-la-gr-v

      Des milliers de Palestiniens ont participé mercredi à une série de manifestations qui se sont propagées dans les villages palestiniens au milieu d’appels à la grève générale. Ces manifestations ont suivi la mort d’un instituteur, tué par les forces israéliennes lors de manifestations contre les démolitions de maisons dans le sud du pays.

      « Nous sommes descendus dans la rue pour protester et faire entendre la voix du peuple palestinien », explique Kholoud Abu Ahmed, un Palestinien d’Israël, d’Haïfa. « Nous n’accepterons pas d’être expulsés de nos maisons, marginalisés et tués [par les autorités israéliennes]. »

      Les officiels israéliens prétendent que Yacoub al-Qiyan a été tué alors qu’il menait sa voiture sur les officiers de police dans le village bédouin de Umm al-Hiran dans le désert du Néguev. Les habitants du village, toutefois, ont rapporté qu’al-Qiyan était simplement en train de conduire jusqu’à l’endroit où avaient lieu les démolitions pour parler aux autorités et tenter d’empêcher les destructions.

      Selon un officier, un agent de police israélien, Erez Lévi, a été soi-disant percuté et tué. Un député palestinien connu d’une liste commune, Ayman Odeh, a aussi été blessé à la tête par une balle en caoutchouc tirée par la police.(...)

  • Palestinian shot dead ’in cold blood’ by Israeli police during Negev demolition raid
    Jan. 18, 2017 9:44 A.M. (Updated: Jan. 18, 2017 11:53 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=774987

    MK Ayman Odeh, shot and injured in the head with a rubber-coated steel bullet fired by Israeli police

    NEGEV (Ma’an) — Two people were killed and several others were hospitalized Wednesday after a predawn demolition raid into the Bedouin village of Umm al-Hiran in the Negev region erupted into clashes, as Israeli forces used rubber-coated steel bullets, tear gas canisters, and stun grenades to violently suppress locals and supporters who had gathered to resist the demolitions.

    A Palestinian citizen of Israel was shot dead by Israeli forces after he allegedly carried out a car ramming attack on Israeli officers, leaving several injured, according to Israeli police. However, a numerous eyewitness accounts said that the driver lost control of his vehicle after he was shot, causing him to crash into Israeli police, one of whom was killed.

    Israeli Knesset member Taleb Abu Arar said that the police killed Abu Qian “in cold blood," Israeli news site Ynet quoted him as saying. “The police shot him for no reason. The claims that he tried to run over police are not true.”

    Locals identified the slain Palestinian citizen of Israel as 47-year-old Yaqoub Moussa Abu al-Qian , a math teacher at al-Salam High School in the nearby town of Hura.

    Israeli police later confirmed that a policeman succumbed to injuries he sustained by being hit by the car. The slain officer was identified as 34-year-old Erez Levi.

    Knesset member Ayman Odeh and head of the Joint List, which represents parties led by Palestinian citizens of Israel, was injured in the head and back with rubber-coated steel bullets, locals said, and taken to Soroka Hospital in Beersheba.

    Odeh wrote in a statement on his Facebook page saying that “a crime was committed in Umm al-Hiran as hundreds of police members violently raided the village firing tear-gas bombs, stun grenades, and rubber-coated steel bullets. Villagers, women, men, and children stood with their bare hands against the brutality and violence of the police.”

    Hundreds of Israeli police arrived to Umm al-Hiran at around 5 a.m. to secure the area for Israeli authorities to carry out a demolition campaign in the village.

    Israeli news blog 972 Magazine quoted witness and activist Kobi Snitz as saying that police began pulling drivers out of vehicles, and attacking and threatening others.

    A short while later, Snitz said he heard gunfire and saw a white pickup truck about 30 meters from police, telling 972: “They started shooting at the car in bursts from all directions.”

    According to the report, it was only after the driver appeared to have been wounded and lost control of his vehicle that it crashed into the police officers, contradiction Israeli police reports.

    #Palestine_assassinée

    • Une opération de démolition tourne mal en Israël : un policier et un villageois tués
      AFP / 18 janvier 2017 09h18
      http://www.romandie.com/news/Une-operation-de-demolition-tourne-mal-en-Israel-un-policier-et-un-villageois-tues/768760.rom

      Umm al-Hiran (Israël) - Une opération de démolition dans un village bédouin a très mal tourné mercredi dans une communauté emblématique du sud d’Israël, où un policier israélien et un villageois arabe ont été tués dans des circonstances différentes selon les versions de la police et des villageois.

      Le policier Erez Levi, 34 ans, est mort dans une attaque à la voiture bélier dont l’auteur a ensuite été abattu, a indiqué la police qui a décrit le conducteur comme un « terroriste ».

      Plusieurs villageois et l’assistant d’un député arabe présent sur place ont contesté cette version des faits.

      Les policiers avaient été dépêchés dans le village bédouin d’Umm al-Hiran pour sécuriser la démolition de plusieurs maisons de bédouins, dépourvues selon les autorités israéliennes des permis nécessaires.

      « A l’arrivée des unités de police sur la zone, un véhicule conduit par un terroriste du Mouvement islamique a tenté d’attaquer un groupe de policiers en les percutant. Les policiers ont riposté et le terroriste a été neutralisé », a dit un porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. Une autre porte-parole de la police a confirmé la mort du conducteur.

      Plusieurs policiers ont été blessés, a dit M. Rosenfeld.

      Raed Abou al-Qiyan, responsable d’un comité prodiguant des services aux villageois, a contesté cette version.

      « La version israélienne est un mensonge. Il (le conducteur) était un enseignant respecté. Ils (les policiers) sont arrivés et ont commencé à tirer sans discrimination des balles en caoutchouc, visant les gens, allant jusqu’à blesser le député (arabe israélien) Ayman Odeh qui essayait de leur parler », a déclaré à l’AFP Raed Abou al-Qiyan, qui dit avoir été témoin direct des faits.

    • Renewed clashes erupt in Negev village as Israeli bulldozers begin demolitions
      Jan. 18, 2017 12:38 P.M. (Updated: Jan. 18, 2017 12:38 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774991

      (...) At around noon, renewed clashes erupted as Israeli bulldozers began razing the homes to the ground.

      Residents crowded and hurled stones at Israeli police officers who showered the demonstrators with tear gas to disperse them.

      Palestinian MK Osama Saadi was lightly injured in the leg and was taken to Soroka hospital in Beersheva for treatment, according to Israeli news website Walla.

      In addition, Israeli police officers denied a number of Palestinian Knesset members entry into the village. Among them were MK Ahmad Tibi and Hanin Zoubi. Israeli police prevented hundreds of vehicles from entering the village as residents were seen evacuating belongings from their homes ahead of the demolitions.

      Palestinian MK Jamal Zahalqa urged the Israeli government to pull out police and avoid using force. A solution could be reached, he told reporters, by dialogue in a way that shows respect to the residents of Umm al-Hiran.

    • Umm al-Hiran man killed after police open fire during violent demolition operation in Bedouin village
      18/01/2017
      https://www.adalah.org/en/content/view/9001

      Adalah: Israeli courts, gov’t responsible for death of 50 year old; residents refute police claims of attack; eyewitnesses confirm Ya’akub Musa Abu Al-Qi’an lost control of car after police fired at him.

      Israeli police killed a 50-year-old local teacher this morning (Wed. 18 January 2017) and wounded local residents and a Knesset member during a violent incursion into Atir-Umm al-Hiran aimed at demolishing a central section of the Naqab (Negev) Bedouin village. One police officer was also killed during the incident.

      Adalah, which represented the Bedouin residents of Atir–Umm al-Hiran in legal proceedings over the past 13 years to stop the village’s demolition responded to the events of this morning that: "The Israeli judiciary and the government are responsible for the killing in the village today. The Israeli Supreme Court’s decision to allow the state to proceed with its plan to demolish the village, which has existed for 60 years, in order to establish a Jewish town called ’Hiran’ over its ruins, is one of the most racist judgments that the Court has ever issued. (...)

    • Israeli police accused of cover-up over killing during Negev demolition raid
      Jan. 18, 2017 2:16 P.M. (Updated: Jan. 18, 2017 2:16 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774990

      NEGEV (Ma’an) — The Joint List, which represents parties led by Palestinian citizens of Israel in Israel’s parliament, the Knesset, accused Israeli police of spreading misinformation to Israeli media regarding an alleged vehicle attack Wednesday morning in the Negev, in order to distract from Israel’s campaign to establish Jewish-only towns “on the ruins of Bedouin villages.”

      The statement warned the Israeli government of the dangerous consequences of the “bloody” escalation, after Israeli police raided the unrecognized Bedouin village of Umm al-Hiran to evacuate residents in order to demolish their homes.

      The raid turned deadly, when a 47-year-old Palestinian with Israeli citizenship was shot and killed by police “in cold blood,” according to witnesses. However, Israeli police claimed the man deliberately rammed his car into officers.

      Hours later, as Israeli bulldozers began razing the homes to the ground, renewed clashes erupted in the village.

      Umm al-Hiran is one of 35 Bedouin villages considered “unrecognized” by the Israeli state, and more than half of the approximately 160,000 Negev Bedouins reside in unrecognized villages.

      The unrecognized Bedouin villages were established in the Negev soon after the 1948 Arab-Israeli war following the creation of the state of Israel.

      Now more than 60 years later, the villages have yet to be recognized by Israel and live under constant threats of demolition and forcible removal.

    • Palestinian, Israeli leadership react to deadly police raid of Bedouin village
      Jan. 18, 2017 6:12 P.M. (Updated: Jan. 18, 2017 6:12 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774995

      RAMALLAH (Ma’an) — Secretary-General of the Palestine Liberation Organization (PLO) Saeb Erekat condemned Israeli authorities for the “crime” committed Wednesday during a demolition campaign in the Bedouin village of Umm al-Hiran, during which a Palestinian citizen of Israel was shot dead by Israeli police and an Israeli policeman was killed, and numerous Palestinians were injured.

      Erekat accused the Israeli government of reacting to attempts by the international community to achieve peace between Palestinians and Israelis by escalating a policy of “racism, ethnic cleansing, and the evacuation of indigenous Palestinians from their lands, in a desperate attempt to Judaize the country.”

      He called attention to the estimated 1.7 million Palestinians with Israeli citizenship who “are living amid the racist system of Israel,” adding that the demolition Palestinian homes in the Israeli city of Qalansawe had “continued in Qalandiya refugee camp yesterday and in Umm al-Hiran today.”

      Erekat stressed that the international community’s silence towards Israeli actions only bought time and immunity for Israel to commit more crimes, adding that the situation “requires an immediate and urgent international intervention to stop this chaos before it’s too late.”

      Meanwhile, the Palestinian Ministry of Foreign Affairs said that not holding Israel accountable regarding its role as an occupying power “lessens the credibility of countries who demand reviving and realizing the two-state solution.”

      The ministry argued that Israel’s belligerence in the face of international conventions “calls for an international ethical wakening to punish Israel for its violations, and to end its occupation of Palestine.” (...)

    • Umm al-Hiran : Odeh accuse Netanyahu d’avoir refusé un accord et déclenché les affrontements
      Le député arabe affirme que les habitants du village bédouin avaient accepté un compromis quelques heures avant l’explosion des violences mortelles
      Stuart Winer 18 janvier 2017, 17:33
      http://fr.timesofisrael.com/odeh-accuse-netanyahu-davoir-refuse-un-accord-et-declenche-les-aff

      Le dirigeant de la Liste arabe unie a accusé mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir causé un violent affrontement dans un village bédouin, au cours duquel un policier et un habitant ont été tués. Il a affirmé que Netanyahu avait manqué à sa parole à propos d’un accord concernant les démolitions de maisons du village.

      S’adressant aux journalistes devant le centre médical Soroka de Beer Sheva, le député Ayman Odeh, qui portait un bandage sur la tête après avoir été blessé pendant les manifestations, a réclamé une enquête gouvernementale sur les événements.

      Des démolitions de maisons du village bédouin non autorisé d’Umm al-Hiran, dans le Néguev, ont été perturbées mercredi matin quand une voiture, conduite par l’instituteur du village, Yaqoub Mousa Abu Al-Qian, est entrée dans la ligne formée par les policiers. Un policier, Erez Levi, 34 ans, a été tué, et un autre a été blessé.

      « Nous étions en négociations jusque tard dans la nuit », a déclaré Odeh, sans préciser les responsables présents pour représenter l’Etat.

      « Je participais aux négociations. Nous avions presque terminé. Nous avions atteint un compromis, que les habitants d’Umm al-Hiran ont accepté. Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a déjà identifié la population arabe comme l’ennemi public numéro un, a cruellement décidé de détruire un village entier, de tirer et de frapper des hommes, des femmes, et des enfants. »(...)

    • Israeli police video reveals cops opened fire on Bedouin man before his car accelerated, contradicting police claims
      19/01/2017
      https://www.adalah.org/en/content/view/9002

      Ya’akub Musa Abu Al-Qi’an (Photo courtesy of Mossawa Center)

      Adalah demands criminal investigation; police in Umm al-Hiran violated open-fire regulations, and prevented ambulance crew from treating Abu Al-Qi’an for three hours after shooting.

      Hours after Israeli police gunfire led to the death of a Bedouin man during a violent home demolition operation, Adalah – The Legal Center for Arab Minority Rights in Israel is demanding that Israeli authorities investigate the suspicious circumstances of his death.

      Mr. Ya’akub Musa Abu Al-Qi’an, a 50-year-old math teacher from Atir-Umm al-Hiran in the Naqab (Negev), Israel’s southern desert region, was killed after Israeli police opened fire on his vehicle as he was driving through the Bedouin village during state preparations for a large-scale home demolition.

      The parents of Abu Al-Qi’an have asked Adalah to represent the family and to demand that the Justice Ministry’s Police Investigations Division (Mahash) investigate the circumstances of their son’s death.

      In the letter to Mahash, sent late last night (18 January 2017), Adalah Attorneys Nadeem Shehadeh and Mohammad Bassam argue that police video footage of the incident and eyewitness testimony reveal that police opened fire on Abu Al-Qi’an’s vehicle before he accelerated in the direction of officers. This totally contradicts police claims that Abu Al Qi’an sought to “ram” them with his vehicle.(...)

    • Israeli police close probe into January killing of Palestinian teacher
      Dec. 30, 2017 3:40 P.M. (Updated: Dec. 30, 2017 3:40 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=779708

      BETHLEHEM (Ma’an) — The Israeli Police Investigations Division (PID) has decided to close its probe into the January police killing of Palestinian math teacher Yaqoub Abu al-Qian, and to not hold any officers responsible for his death, Adalah – The Legal Center for Arab Minority Rights in Israel, said in a statement on Thursday.

      Abu al-Qian, a 50-year-old math teacher from the Bedouin village of Umm al-Hiran in southern Israel’s Negev desert, was shot dead by Israeli police in January while he was driving at night, causing him to spin out of control and crash into Israeli officers, killing one policeman.

      Abu al-Qian was driving through the village as dozens of Israeli forces were preparing for a large-scale home demolition in Umm al-Hiran. Israeli forces at the time claimed he was attempted to carry out a vehicular attack, though witness testimonies and video footage of the incident proved contradictory to police accusations.

      Israeli police footage appeared to show police officers shooting at al-Qian as he was driving at a very slow pace, and only several seconds after the gunfire does his car appear to speed up, eventfully plowing through police officers.

      The killing of Abu al-Qian sparked widespread outrage amongst Palestinian civilians and politicians, who claimed he was “extrajudicially executed.

      After demands from his family and the community for police to conduct a probe into his killing, Adalah filed a request demanding the PID open an investigation into the death of Abu al-Qian.

      “The closure of this investigation means the PID continues to grant legitimacy to deadly police violence against Arab citizens of Israel,” Adalah said in it’s statement.

    • Une terrible injustice, reconnue sur le tard, et pour les mauvaises raisons
      Un civil et un policier ont perdu la vie en 2017 dans ce village, et les autorités ont tiré une mauvaise conclusion – la vérité est désormais connue, et les dégâts considérables
      Par David Horovitz 10 septembre 2020,
      https://fr.timesofisrael.com/une-terrible-injustice-reconnue-sur-le-tard-et-pour-les-mauvaises-

      (...) Cependant, près de quatre ans après l’incident, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reconnu ce que ces vidéos de drones avaient indiqué dès le départ – que le récit officiel était faux – et il a présenté des excuses à la famille d’Abou Al-Qia’an : « Ils [la police] ont dit que c’était un terroriste. Hier, il s’est avéré qu’il n’était pas un terroriste », a déclaré le Premier ministre mardi soir. La police, pour sa part, a exprimé ses regrets, bien qu’elle n’ait pas présenté d’excuses ni rétracté l’accusation de terrorisme.
      L’ancien procureur général Shai Nitzan. (Miriam Alster/FLASH90)

      La vérité n’a été officiellement reconnue qu’à la suite d’un reportage télévisé cette semaine mettant en évidence la dissimulation officielle – un reportage télévisé qui s’imbrique, comme tant d’autres affaires courantes israéliennes de nos jours, dans les embrouilles juridiques de Netanyahu. C’est l’ancien procureur général Shai Nitzan qui a supervisé l’enquête de 2018 et qui aurait supprimé des preuves – le même Shai Nitzan fréquemment fustigé par Netanyahu en tant que figure clé dans la prétendue tentative de coup d’Etat politique dans laquelle le Premier ministre est jugé dans trois affaires de corruption. (...)

  • Israël accélère ses #démolitions

    Le nombre de maisons et d’infrastructures palestiniennes détruites par Israël a explosé en 2016. De nombreux projets financés par la communauté internationale, dont la Suisse, sont touchés.


    http://www.lecourrier.ch/139925/israel_accelere_ses_demolitions

    #Israël #démolition #destruction #Palestine

  • Quatre faits que vous ignorez sur les #démolitions de logements par #Israël

    Le petit village palestinien de #Khirbet_Susiya, dans la #Cisjordanie occupée, a fait les gros titres de l’actualité mondiale cette semaine, suite à la condamnation par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne du projet de l’armée israélienne de le démolir. D’après le Département d’État des États-Unis, la démolition du village serait un acte « dangereux et provocateur ».

    http://www.irinnews.org/fr/report/101787/quatre-faits-que-vous-ignorez-sur-les-d%C3%A9molitions-de-logements-par-is
    #Palestine

  • HRW: Punitive Israeli house demolitions a ’war crime’ | Maan News Agency

    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=741789

    JERUSALEM (AFP) — Human Rights Watch called on Israel Saturday to stop razing the homes of Palestinians accused of attacking Israelis, saying the practice can constitute a war crime.

    “Israel should impose an immediate moratorium on its policy of demolishing the family homes of Palestinians suspected of carrying out attacks on Israelis,” the New York-based group said, as the fate of three houses slated for demolition awaits a court ruling.

    #israël #palestine #démolitions

  • #Israel bulldozes Palestinian homes, mosque
    http://english.al-akhbar.com/content/israel-bulldozes-palestinian-homes-mosque

    Israeli occupation forces razed on Wednesday an #East_Jerusalem building that consisted of a medical center, a mosque and two apartments housing 11 people, local media reported. The destruction of building was the latest in a series of almost daily #demolitions carried out by Israel under the pretext of building without a permit. But activists see the demolitions as part of a strategic effort by the occupation authorities to evict Palestinians from their homes to clear the land for the rapidly expanding Jewish settlements, considered illegal under international law. read more

    #Palestine #Top_News

  • Israel demolishes Bedouin village of al-Araqib for the 66th time
    http://mondoweiss.net/2014/03/demolishes-bedouin-village.html

    J’y étais en décembre 2006, le village avait déjà été détruit 13 fois... Marion Lecoquierre y était en 2013, elle est revenue avec un très beau reportage qui sera publié très bientôt sur le nouveau site « Visions carto », l’occasion de faire un parallèle avec la situation en 2006 et celle de 2013.

    66 fois, donc...

    https://dl.dropbox.com/s/1k8bb22ofzurug9/PC081368.jpg

    « Al Araqib en décembre 2006 » (tof : Reka)

    https://dl.dropbox.com/s/w09gty2qzlq0722/PC081384.jpg

    « Al Araqib en décembre 2006 » (tof : Reka)

    Israel demolishes Bedouin village al-Araqib for the 66th time

    March 13, 2014

    Israeli forces demolish Bedouin village in Negev for 66th time
    BEERSHEBA (Ma‘an) 12 Mar — Israeli forces demolished the Bedouin village of al-Araqib for the 66th time on Wednesday, leaving dozens of people in the open despite heavy rains. A large number of Israeli police and bulldozers surrounded the village in the early morning and demolished all of the residential steel structures. “Israeli occupation forces raided the village at 6:15 a.m. and demolished its houses for the 66th time,” one of the residents, Aziz al-Touri, told Ma‘an. “Under such conditions and with this heavy rain and severe cold, we tell Israeli officials that what you did is a crime against humanity. But no matter what you do, we will never give up our right in al-Araqib, the land of our fathers and grandfathers.” Two days earlier, inspectors from the Israel Land Authority had entered the village to take pictures of steel houses erected by residents near a cemetery.

    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=680795

    #bédouins #néguev #israël #démolitions #al_araqib