• « Bébés Coca » : dans les Hauts-de-France, les ravages méconnus du soda sur les très jeunes enfants
    Médiacités - Virginie Menvielle
    https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2022/06/10/bebes-coca-dans-les-hauts-de-france-les-ravages-meconnus-du-soda-sur-les-

    Dans les Hauts-de-France, un certain nombre d’enfants en bas âge ne consomment que des boissons sucrées.

    Des bébés aux dents de lait tachées, noircies, dont il ne reste que les racines. Des bambins de trois ou quatre ans exhibant déjà des prothèses dentaires ou des dents de travers, qui poussent trouées comme du gruyère… Ces enfants, les professionnels de santé et de la petite enfance qui les reçoivent ou les côtoient au quotidien les surnomment parfois « les bébés Coca ». Les descriptions qu’ils en font semblent sorties d’un livre de Dickens. Cela ne se passe pas à l’autre bout de la planète mais bien ici, dans la métropole lilloise et toute la région.


    La dentiste Angéline Leblanc a exercé à Roubaix et soutenu, en 2020, une thèse au CHU de Lille sur les caries précoces portant sur 50 enfants originaires de la métropole européenne de Lille (MEL). « On parle de caries précoces quand elles surviennent chez des enfants de moins de six ans », explique-t-elle. Dans certains cas, les premières taches sur les dents se manifestent bien avant. « Nous voyons parfois des patients d’un an qui ne possèdent que quatre dents, toutes cariées, déplore la professionnelle de santé. Il ne reste alors plus que les racines et nous n’avons pas d’autre solution que les extraire. »

    « On a plutôt tendance à retirer les dents qu’à les soigner »
    Au CHU de Lille, les interventions de ce type sont monnaie courante, constate Angéline Leblanc. « Il est très compliqué de soigner de si jeunes enfants : quand ils arrivent au service d’odontologie, c’est souvent trop tard. Cela fait trop longtemps qu’ils ont mal. On a alors plutôt tendance à retirer la ou les dents en question qu’à les soigner… »

    Les dentistes ne sont pas les seuls à faire ce constat. « On accueille des enfants aux dents tellement fines qu’elles se cassent très facilement », confie Stéphanie Leclerc, responsable du pôle petite enfance de la métropole lilloise au sein de l’Établissement public départemental pour soutenir, accompagner, éduquer (EPDSAE) de Lille. Âgés de quelques mois à six ans, ils subissent des interventions chirurgicales lourdes et enchaînent les rendez-vous médicaux plus ou moins traumatiques. À cela s’ajoutent les craintes des familles, totalement dépassées par les évènements.

    « Nous accompagnons des parents en grande précarité sociale, qui ne savent parfois pas lire. Ils pensent bien faire et n’ont pas conscience que ce qu’ils font consommer à leurs enfants peut être nocif, observe Stéphanie Leclerc. Certains ne reçoivent que des biberons de Coca ou d’Ice tea… » Les équipes de Stéphanie Leclerc, composées notamment d’éducateurs et d’auxiliaires de puériculture, font de la pédagogie. Elles demandent aux parents d’assister aux rendez-vous médicaux pour qu’ils prennent conscience des dangers que ce type de boissons représente pour leurs enfants.

    Pas tous égaux face aux biberons marron
    « On considère que 20 % de la population française concentre 80 % des problèmes de dentition », souligne Angéline Leblanc. Autrement dit, ceux-ci sont très corrélés au niveau de vie. Mais dans toutes les classes sociales, c’est la méconnaissance des dangers liés à l’ingestion des boissons sucrées pour les plus jeunes qui domine. « Les parents s’amusent à voir leurs bébés faire la grimace à cause des bulles. Ils leur en redonnent donc », raconte Stéphanie Leclerc.

    Devant la grille des écoles, des enseignantes interloquées voient passer des bébés avec des biberons marronasses dans leurs poussettes. « La première fois, ça m’a saisie, ça me paraissait assez surréaliste comme scène », se souvient Marie, enseignante en maternelle en REP+ dans le Pas-de-Calais. Elle en parle autour d’elle et découvre une pratique bien plus courante qu’elle ne l’imaginait. « J’ai noué des relations avec plusieurs familles – je suis notamment allée plusieurs fois chez une maman qui faisait goûter du Coca à son nourrisson avec une petite cuillère… »

    « Les familles les plus aisées ne se retrouveront pas avec des enfants en grande souffrance à qui il faut arracher des dents »

    Face à un tel fléau, les professionnels disent se sentir souvent impuissants. Jeune enseignante, Marie s’est retrouvée démunie face à une situation qui ne relevait pas de sa compétence. « J’essayais de créer un lien avec les familles. La meilleure manière de le faire n’était pas de leur tomber dessus en jugeant la façon dont elles élevaient leurs enfants. Mais j’ai quand même fait des allusions lors de voyages scolaires ou rappelé que boire de l’eau était indispensable. »

    Ces notes aux parents avant les sorties scolaires pour leur indiquer que l’eau est la boisson à privilégier pour tous les enfants, les enseignants et animateurs de centres de loisirs ont presque tous l’habitude de les faire. Et pas seulement dans les quartiers prioritaires. L’engouement pour les boissons sucrées touche toutes les classes sociales. Dans les réunions parents-profs, le sujet revient régulièrement sur la table. Parmi ceux qui ne jurent que par le bio, beaucoup oublient que dans les jus de fruits… il y a du sucre et en quantité ! Reste qu’à l’apparition des caries, les incidences ne sont pas les mêmes dans ces familles. « Les plus aisées vont aller chez le dentiste dès la première tache et ne se retrouveront pas avec des enfants en grande souffrance à qui il faut arracher des dents », confirme Angéline Leblanc.

    Vers une meilleure prévention ?
    Au regard de la gravité de la situation, certains professionnels de santé continuent d’enrager en passant dans les rayons de produits infantiles des supermarchés qui proposent notamment de petites bouteilles de concentré de fruits. « Ça devrait être interdit », lâche Angéline Leblanc, agacée. Elle n’est pas la seule à le penser. « On milite pour que des étiquettes “interdit aux moins de 6 ans” soient apposées sur les bouteilles de soda », annoncent les parents les plus impliqués. Mais ces coups de gueule sporadiques ne dépassent pas les conseils d’école et ne peuvent à eux seuls faire bouger les lignes. Ceux des dentistes non plus.

    « On essaye d’expliquer aux parents, mais bien souvent ils nous répondent qu’eux-mêmes ne boivent pas d’eau et ne voient pas où est le problème »

    Lancées en France en 2017, les étiquettes nutri-score pourraient devenir obligatoires fin 2022. Mais ces indications ne semblent pas suffire – d’où l’idée de créer d’autres marqueurs pour signaler les produits « interdits aux enfants », sur le modèle du logo « déconseillé aux femmes enceintes » sur les bouteilles d’alcool. Certains pays se sont déjà emparés du sujet. Deux États mexicains interdisent par exemple la vente de boissons sucrées aux moins de 18 ans depuis le 8 août 2020 https://elpais.com/mexico/2020-08-08/oaxaca-inicia-la-carrera-contra-los-productos-azucarados-con-el-apoyo-del-go . Une première mesure avait déjà été appliquée en 2014, qui imposait une taxe sur les boissons sucrées. Le Mexique est à ce jour le seul pays du monde à avoir pris de telles dispositions, principalement pour lutter contre l’obésité infantile. D’autres, comme le Chili, tentent d’inciter à la précaution au moyen d’ étiquettes choc . 
     
    Dans l’Hexagone, il n’existe rien de semblable pour le moment. Pourtant, une étude nationale sur l’état de santé des enfants de 5-6 ans dans les différentes régions de France https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/er250.pdf , commanditée par le ministère de la Santé à l’aube de l’an 2000, faisait déjà état d’une situation d’urgence. Une vingtaine d’années plus tard, rien n’a changé. Désabusés, certains professionnels de la petite enfance finissent par abandonner. D’autres continuent à se mobiliser, avec des initiatives personnelles : des enseignants en maternelle distribuent des flyers sur l’importance de l’hygiène dentaire ou la nécessité de restreindre la consommation de boissons sucrées… « On essaye d’expliquer aux parents, mais bien souvent ils nous répondent qu’eux-mêmes ne boivent pas d’eau et ne voient pas où est le problème. »

    Faute de réponse massive et coordonnée des autorités sanitaires sur le sujet, leurs actions individuelles restent un minuscule pavé dans une immense mare de… Coca.
    #sucre #dents #santé #obésité #enfants #bambins #cola #coca_cola #pepsi_cola #alimentation #caries #dentistes #pauvreté #publicité #multinationales #écoles #ARS #prévention
    J’ai découvert l’existence des « bébés Coca » à l’entrée en maternelle de mon propre enfant. L’institutrice distribuait aux parents des flyers sur l’hygiène dentaire ; j’ai été interloquée par les préconisations qui y étaient imprimées. Il me paraissait évident qu’il ne fallait pas donner de sodas et de boissons sucrées aux plus jeunes avant de dormir, par exemple. J’en ai parlé avec l’enseignante : elle était très surprise que j’ignore l’existence de ces « bébés Coca » et m’a dit ce qu’elle en savait. Au fil du temps, d’autres personnes (éducateurs, auxiliaires puéricultrices…) que j’ai rencontrées lors de différents reportages ont mentionné ce qu’ils désignaient parfois aussi sous le nom de « syndrome du biberon ».

    Ces rencontres ont eu lieu dans l’Aisne, le Pas-de-Calais et le Nord. J’ai compris qu’il y avait un problème de santé publique et décidé d’enquêter. La rencontre avec Angéline Leblanc, dentiste qui a fait sa thèse sur le sujet, a été déterminante. Elle m’a permis de prendre conscience de l’ampleur du phénomène même s’il est impossible d’obtenir des chiffres sur le nombre d’enfants concernés. Pour l’heure, il n’existe pas de données, mêmes approximatives, sur le sujet. Contactée, l’Agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France n’a pas souhaité apporter son éclairage à Mediacités et nous le regrettons, dans une région réputée pour ses indicateurs inquiétants en la matière…

    Au Mexique, depuis début octobre 2020, de nouvelles étiquettes sont apparues sur les emballages alimentaires. Il s’agit de grands octogones en noir et blanc collés sur tous les aliments où il faut signaler un excès de gras, de sucre ou de sel. Une obligation contraignante puisqu’elle concernerait 80 % des produits mis à la vente, d’après l’Institut national de santé publique mexicain. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est convaincue de l’intérêt d’une telle initiative et a remis un prix au pays pour cette initiative ambitieuse. Le Mexique n’est pas le seul pays à avoir mis en place ce type d’étiquetage. Le Chili l’a fait il y a trois ans et les résultats vont dans le bon sens https://observatoireprevention.org/2020/09/02/le-chili-un-exemple-dintervention-agressive-de-letat-pour-co . Le Pérou, Israël et le Canada travaillent sur des systèmes similaires.

  • Comparison of Opioid Prescribing by Dentists in the United States and England | Clinical Pharmacy and Pharmacology | JAMA Network Open | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2734067

    Key Points español 中文 (chinese)

    Question How do opioid prescribing patterns differ between dentists in the United States and dentists in England?

    Findings In this cross-sectional study of opioid prescribing by dentists in 2016, the proportion of dental prescriptions that were opioids was 37 times greater in the United States than in England.

    Meaning In light of similar oral health and dentist use between the 2 countries, it is likely that opioid prescribing by US dentists is excessive and could be reduced.

    #Opioides #Dentistes

  • Dentexia : le vrai scandale des “sans-dents” | Le Lanceur
    http://www.lelanceur.fr/scandale-dentaire-dentexia-le-defenseur-des-droits-ouvre-une-enquete-2

    Le nombre de patients en situation d’urgence sanitaire est aujourd’hui si élevé qu’aucun dentiste ne souhaite effectivement travailler chez Dentexia, tant la réputation des centres, de ses fondateurs et de ses méthodes est mauvaise. Des anciens salariés et d’autres encore en place nous ont témoigné de leur « honte ». « On devait faire 90 000 euros de chiffre d’affaires par fauteuil par mois, c’était intenable et risqué ». »Cela représente près de 2 000 implants chaque année. Ça fait plus de 11 implants par jour, c’est inimaginable ! » explique Pierre-Yves Besse, président de l’union patronale des prothésistes dentaires. Et Pascal Steichen, qui ne parle pas « clinique » mais taux de rentabilité, rationalisation des coûts, chiffre d’affaires moyen par dentiste, salaires, etc. puisque n’étant pas dentiste mais « coach dentaire », de conclure : « le but de l’Ordre (des chirurgiens dentistes, NdlR) est de défendre la rente des dentistes en empêchant à la fois l’augmentation du nombre de dentistes et l’arrivée de cliniques à prix « juste » nommés de façon très médiatique et dévalorisante « low cost » ».
    Ce qui en réalité se joue, en sourdine, dans l’affaire Dentexia, ce n’est ni plus ni moins la qualité du système de soins dentaires français. Pour les patients les plus vulnérables, du centre de Vaulx-en-Velin notamment, c’est la double peine. Pour eux, Dentexia représentait l’espoir d’être soigné. Endettés, ils sont désormais édentés. Ce sont les fameux « #sans-dents ».

    • #médecine #dentistes #dentexia #guerre_aux_pauvres #santé

      Et le scandale ne fait que commencer, la suite se passe dans les hôpitaux ou les étudiants chirurgiens dentistes ont pour cobayes des pauvres. On pourrait dire que j’exagère, qu’on ne peut apprendre aux médecins à soigner que sur de vrais personnes qui de plus profitent de ces soins. Mais quel pourcentage n’en ressort pas plus abîmé, quels sont les chiffres exacts, quel pauvre osera se plaindre ? Il y a tellement de dentistes qui refusent les CMU qu’il n’y a plus que là pour se faire soigner. Et quand on voit les installations et les méthodes d’enseignement staliniennes c’est juste d’un autre temps.

    • AH tiens, Dentexia a retiré de son site l’image de l’article louangeur du Monde …

      Les autorités sanitaires ferment deux centres dentaires « low cost » Dentexia
      http://www.leparisien.fr/flash-actualite-sante/les-autorites-sanitaires-ferment-deux-centres-dentaires-low-cost-dentexia

      En moins d’un mois, les autorités sanitaires ont fermé deux centres dentaires « low cost » Dentexia à Lyon et à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) pour des problèmes d’hygiène.
      L’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté a décidé mardi de fermer le centre de Chalon-sur-Saône car, a-t-elle expliqué dans un communiqué, « la sécurité des actes n ?était pas garantie, en particulier par insuffisance des mesures d ?hygiène et de désinfection ».

    • Quand Le Monde faisait de la pub pour Dentexia, hop, retrouvé !

      Soins dentaires : à Lyon, l’ouverture de cabinets low cost dérange
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/09/soins-dentaires-a-lyon-l-ouverture-de-cabinets-low-cost-derange_1655410_3224

      Le Monde | 09.03.2012 à 11h22 • Mis à jour le 09.03.2012 à 15h39 | Par Richard Schittly - Lyon, Correspondant
      Sous l’appellation Dentexia, des cabinets de soins dentaires à bas prix se multiplient dans la région lyonnaise. Le premier a ouvert au mois de janvier dans le chic 6e arrondissement de Lyon, à proximité du parc de la Tête-d’Or. Il s’agissait d’un cabinet classique, racheté après un départ à la retraite. Le deuxième doit démarrer le 12 mars dans le quartier des hôpitaux, à Grange-Blanche. Là, le cabinet va occuper un plateau loué au cinquième étage de l’hôpital privé Natecia. Un troisième site est prévu le 2 avril à Vaulx-en-Velin, en périphérie lyonnaise, dans un local de 300 mètres carrés où vont travailler six dentistes et trois spécialistes des implants.

      « La santé dentaire pour tous. » Tel est l’objectif affiché sur le site Internet de Dentexia, qui dit vouloir « mettre la santé bucco-dentaire à la portée de tous en pratiquant des prix près de trois fois inférieurs à ceux couramment constatés ». Par exemple, le centre propose un forfait d’un montant de 970 euros pour la pause d’un implant, contre une moyenne de l’ordre de 2 000 euros. Avantage pour le public : réduire considérablement la part non remboursée des soins dentaires les plus chers. Ces nouveaux centres espèrent reconquérir un marché en perte de vitesse, à une époque où les dépenses de santé se réduisent dans le budget des ménages.

      RATIONALISATION DES MOYENS

      Dentexia est un organisme de type associatif. Ses cabinets ont un statut de centre de santé. Une rationalisation des moyens vise à faire baisser les coûts généraux pour parvenir à des prix défiant toute concurrence. L’association aménage les locaux, salarie les dentistes, recrute des assistantes, mutualise les commandes. Autre avantage, adressé aux professionnels tentés par l’aventure : la gestion administrative est prise en charge.

      Du low cost dans le secteur dentaire : l’initiative soulève une vague de récriminations dans la profession. « La Sécurité sociale n’a pas augmenté ses remboursements sur les soins de base depuis cinquante ans, ils rapportent très peu aux dentistes. Les dentistes se rattrapent de ce temps de travail peu rentable en facturant plus cher les couronnes et les implants », a défendu Pascal Steichen, dirigeant de Dentexia, à l’occasion de la création d’un centre dans le quartier de Saint-Lazare à Paris.

      « ABATTAGE »

      « Il n’a rien d’un dentiste et cependant il a mis au point les protocoles de soins », lui a répondu Alain Chantreau, président de l’ordre des chirurgiens-dentistes du Rhône. Pascal Steichen est consultant et éditeur de métier. Plusieurs dentistes disent craindre « l’abattage du matin au soir pour rentabiliser l’activité ».

      Sur les forums de discussion, les critiques redoutent des soins sélectifs, tournés vers les domaines les plus rentables. Ils notent que les centres n’ouvrent pas le mercredi, comme s’ils voulaient éviter l’accueil des enfants, plus compliqués à gérer.

      « L’agence régionale de santé [ARS] évalue un projet de santé qui doit répondre à un besoin identifié. Normalement, ce centre a vocation à pratiquer un ensemble de soins, ce qui exclut une spécialisation dans la seule implantologie », note l’ARS Rhône-Alpes. Ces nouveaux centres ne sont pas soumis à un agrément. Ni contrôle, ni visite préalable.

      Les responsables de Dentexia mettent ces réactions sur le compte de la jalousie… Mais ils refusent désormais toute déclaration qui pourrait apparaître comme de la publicité contraire à la déontologie. Ils font part de remontrances formulées par l’ARS. Ce que celle-ci dément.