• Face à l’épidémie de Covid-19, Pékin « suggère » de contrôler à nouveau les déplacements en Chine
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/13/face-a-l-epidemie-de-covid-19-pekin-suggere-de-controler-a-nouveau-les-depla

    Face à l’épidémie de Covid-19, Pékin « suggère » de contrôler à nouveau les déplacements en Chine
    Les autorités craignent notamment une accélération de la propagation du virus à l’occasion du Nouvel An lunaire, alors que des centaines de millions de Chinois s’apprêtent à passer les fêtes en famille.
    A Pékin, le 11 janvier 2023. MARK SCHIEFELBEIN / AP
    La Chine s’apprêterait-elle à limiter à nouveau les déplacements à l’intérieur du pays pour tenter de circonscrire l’explosion des cas de Covid-19 ? Cinq semaines après l’abandon de facto de la politique zéro Covid, le 7 décembre 2022, une responsable vient pour la première fois d’évoquer cette possibilité. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue le 11 janvier, Chang Zhaorui, chercheuse au centre national pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a estimé qu’en raison de la propagation rapide du virus, il fallait se concentrer sur « le contrôle du Covid dans certaines institutions ou endroits clés ».Elle a alors cité les institutions qui s’occupent des personnes âgées, de la santé des enfants, ainsi que les hôpitaux psychiatriques, les écoles, les services postaux et les institutions médicales. Mais la liste « peut aussi inclure les gares de voyageurs, les centres commerciaux, les supermarchés, les marchés (…) et autres endroits très fréquentés et confinés », a précisé la chercheuse. Dans ces endroits, « le gouvernement suggère que les visiteurs doivent présenter un test Covid négatif de moins de quarante-huit heures », indique la télévision d’Etat, CGTN.Alors que les tests, systématiques jusqu’au 7 décembre 2022, ont disparu depuis, tout comme les innombrables cabines urbaines où ils étaient effectués, le retour d’une telle politique de dépistage serait non seulement complexe à mettre en œuvre, mais constituerait surtout l’aveu d’un nouvel échec. D’où, sans doute, le fait que le gouvernement se contente pour le moment de « suggérer » de tels tests, une expression rarement employée par les autorités chinoises.Celles-ci semblent craindre notamment une accélération de la propagation du virus à l’occasion du Nouvel An lunaire, dimanche 22 janvier. Alors que des centaines de millions de Chinois s’apprêtent à passer les fêtes en famille – ce que nombre d’entre eux n’ont pu faire ces deux dernières années en raison des mesures sanitaires imposées par Pékin – le professeur Guo Jianwen, membre de l’équipe de prévention des épidémies du conseil d’Etat, a demandé jeudi aux Chinois de ne pas rendre visite aux personnes âgées. .

    #Covid-19#migrant#migration#chine#postzerocovid#deplacementinterne#politiquesanitaire#depistage#nouvelan

  • Même à partir de Hongkong, les voyages d’affaires en Chine restent des parcours du combattant
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/11/14/meme-a-partir-de-hongkong-les-voyages-d-affaires-en-chine-restent-des-parcou

    Même à partir de Hongkong, les voyages d’affaires en Chine restent des parcours du combattant
    La Chine a beau annoncer que ses portes sont « grandes ouvertes », et avoir réduit de 2 jours la quarantaine d’entrée, vendredi 11 novembre, les conditions d’accès au pays restent compliquées voire ubuesques pour ceux, étrangers comme Chinois, qui tentent le voyage.
    « N’oublie pas de prendre draps, oreiller, serviettes de toilette, bouilloire électrique (très important), des réserves (chocolat, thé, snacks…), et du frais pour les premiers jours », avait-on conseillé à Paul H., un homme d’affaires occidental qui n’a pas souhaité être identifié, installé à Hongkong depuis vingt ans. Très familier des voyages en Chine, plutôt dans les meilleurs hôtels internationaux des principales grandes villes, il n’y était pas retourné depuis presque trois ans, et avait été ainsi conseillé par un ami qui en revenait.Car, depuis que « la Chine a rouvert », ceux qui y vont, pleins d’enthousiasme à l’idée de pouvoir « enfin revoir leurs équipes », reviennent un peu sous le choc des parcours d’obstacles que sont devenus les voyages en Chine continentale. L’époque pré-Covid-19 des « sauts de puce », où, à partir de Hongkong, on enchaînait en quarante-huit heures réunions, visites d’usines et soirées avec les clients dans plusieurs villes, est un lointain souvenir. Tout comme les allers-retours Hongkong-Shanghaï, qui pouvaient se faire sur la journée, ou les visites à Shenzhen, qu’un train rapide relie à Hongkong en dix-neuf minutes depuis 2018…
    Dix-neuf minutes de train, c’est rapide, sauf qu’il faut désormais ajouter à ce temps de transport plusieurs semaines d’attente pour gagner à la loterie qui donne le droit de traverser la frontière, et dix jours de quarantaine pour les visiteurs non-résidents… Alec L., qui travaille dans une grande entreprise d’électronique, s’était inscrit sur l’application en ligne prévue pour le tirage au sort des passages à Shenzhen, la ville frontière avec Hongkong. Il a enfin eu son jour de chance fin octobre. Mais, en arrivant à la frontière, il lui manquait le certificat écrit de l’un de ses tests anti-Covid.
    Retour à la case départ. « Je retente ma chance tous les jours. Ma valise est prête depuis deux mois maintenant, car les résultats tombent à 20 heures chaque jour, et l’autorisation peut être donnée pour le lendemain », raconte Alec. Aller en Chine en ce moment requiert donc patience, persévérance et même endurance. Si l’accès par avion, lui, ne requiert pas de loterie, les billets sont très rares. Et, pour Pékin, outre la fourniture des tests « habituels », il fallait aussi, jusqu’aux annonces d’assouplissement de vendredi 11 novembre, se tester dans les sept heures avant le décollage. Ce qui impliquait, pour les vols du matin, de passer la nuit à l’aéroport. Un seul test pré-voyage est désormais requis.
    Mais c’est à l’atterrissage que le périple se corse. Car toute arrivée en Chine – pour les étrangers, les Hongkongais ou les Chinois continentaux – commence par un minimum de sept jours en isolement complet, dans un lieu désigné par les autorités et attribué de manière aléatoire à la descente de l’avion. Au bout de sept jours, les personnes, Chinois ou résidents étrangers, qui ont un logement local attitré peuvent rentrer chez elles pour les trois jours supplémentaires d’isolement, sous réserve d’avoir obtenu l’accord préalable de la copropriété, ce qui est loin d’être automatique. Mais les autres, en voyage d’affaires, voient leur quarantaine prolongée de trois jours. Depuis vendredi, ce modèle 7+3 a été remplacé par « 5+3 », un allègement bienvenu qui ne lève pas pour autant nombre de risques et de désagréments.Après des formalités bien rodées, qui se font essentiellement de manière électronique, et une désinfection scrupuleuse des bagages, tous les passagers sont pris en charge. « On monte dans des bus sans savoir où l’on va, raconte une femme qui travaille dans la finance. On découvre à l’arrivée un immeuble neuf, à peine fini. On vous annonce alors trois tarifs, entre 35 et 60 euros par nuit. Mais les numéros de chambre sont ensuite distribués sans aucune prise en compte du prix payé par chacun. »
    Lors de son récent voyage à Pékin, elle s’est ainsi retrouvée dans un deux-pièces avec vue sur la grande muraille, un surclassement inattendu et bienvenu, deux mois après une première quarantaine à Shanghaï « nettement plus pénible ». Parmi les différents témoignages recueillis par Le Monde, un voyageur à Shanghaï mentionne des réveils répétés à 4 heures du matin par un tambourinage sur sa porte en vue du test quotidien, ainsi qu’une visite soudaine par des personnes en « combinaisons Hazmat intégrales, dont on ne croise même pas le regard », pour des prélèvements sur toutes les parois de la chambre, quelques jours avant la fin du séjour.
    « Maintenant, je conseille à ceux qui partent d’emporter des somnifères, des vitamines et des antidépresseurs », affirme un « revenant » de Chine. Depuis sa chambre de 10 m2, au 18e étage d’un immeuble neuf, également situé dans la grande banlieue de Pékin, Paul H. affirme pour sa part qu’il lui est impossible de faire le moindre exercice, faute d’espace pour bouger. Dans la petite salle d’eau, la douche est au-dessus des toilettes, et la seule serviette mise à disposition est de la taille d’un torchon de cuisine. Il faut débarrasser l’ordinateur de la minuscule table quand arrive le plateau-repas, ou manger sur ses genoux.
    Et cela, pendant dix jours, si tout va bien… Alors que toutes ses valises étaient prêtes, lundi 7 novembre, Paul a eu une mauvaise surprise : un cas potentiel avait été identifié dans une chambre située au-dessus ou en dessous de la sienne, partageant certaines tuyauteries d’eau ou d’air conditionné. Il était donc considéré « cas contact potentiel » et ne pouvait plus sortir. Son séjour n’a finalement été prolongé « que » de deux jours.
    Mais tout le monde n’est pas traité de la même façon, selon son « Guanxi », son réseau de relations. « A l’arrivée de l’avion, une berline est venue me chercher pour m’emmener directement au JW Marriott [un hôtel cinq étoiles] », raconte le patron d’une grande marque, qui reste vague sur la manière dont ce traitement de faveur a pu s’organiser. Les dirigeants dans les secteurs jugés stratégiques (électronique, alimentaire…) font normalement partie des nantis à qui les plus gros désagréments sont épargnés.
    Mais même une fois sur le terrain, le stress continue. « A tout moment, on peut être identifié cas contact, et là, on ne maîtrise plus », raconte un homme d’affaires. Lui-même a reçu un appel pendant une réunion, lui indiquant qu’il avait « sans doute croisé un cas contact dans le lobby de son hôtel ». « Par chance, je filais vers une autre province. Mais en arrivant à l’étape suivante, j’ai été contacté par les autorités locales, qui étaient déjà au courant… Quand on sent que l’étau se resserre, le mieux est de quitter la Chine au plus vite », conclut-il.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#circulation#frontiere#zerocovid#depistage#cascontact#confinement#isolement#stress#santementale

  • Santé Pudique France - 26.09.22

    – réa : x2 en un mois - depuis 15 jours
    – dc : toujours /2 en un mois - ou plat ?

    sur dc, la moyenne hebdo finit à 29 morts/j, soit +1 vs semaine dernière ; si la tendance à /2 en 33-34 jours est conservée, on sera vers 24 morts/j mercredi ; si c’est un début de plat, ben on restera à plat vers 30 morts/j

    • Ce seront des fragiles, qu’on ne croise que rarement. J’ai envie, ce matin, de désespérer de l’humanité. L’agence immobilière qui s’est installée à côté de mes locaux referme systématiquement les fenêtres du hall que nous partageons. Parce que, j’imagine, il fait froid, et que l’écologie, c’est de garder la chaleur en hiver. Hier, j’étais le seul masqué ou presque dans ma réunion de copro. Quelques voisins que j’avais prévenu que j’étais cas contact ont mis leur chirurgical. On s’est collectivement fait traiter de réactionnaires parce qu’on a voté contre la demande rétroactive d’un proprio de percer la façade de l’immeuble, et qu’on a voté simultanément le fait de l’assigner pour qu’il répare la façade. Mon nouvel alternant se mouche, éternue et tousse. Il met son masque. C’est déjà ça. Et il ouvre enfin la fenêtre de son bureau. Jusqu’à hier, il refermait systématiquement en arrivant. L’humanité apprend, visiblement, mais elle désapprend aussi vite. Tous mes échanges ces jours pour dire que oui, le covid est dans les collèges et lycées me donnent droit à cet air ahuri « oh c’est vrai ? mais... ».

    • pour les covid-longs, je pense qu’y a peu de chances que SPF publie ça un jour, c’est Santé PUDIQUE France, faut pas pousser ; le secret médical, touça touça :-)

      ceci-dit, on peut essayer de considérer que le nombre quotidien de cas officiel covid hospi total c’est la somme des dc+réa, et prendre 10% ? @monolecte @simplicissimus zen dites quoi ?

    • Son point 12/19

      Idem pour la surmortalité !
      On ne pourra pas l’attribuer à la COVID même quand elle en est la conséquence, puisque la documentation réelle des infections est défaillante...

      Je vois pas bien pourquoi ; les morts covid à l’hosto (probablement la majorité) sont bien comptabilisés de manière fiable (en théorie) ; ça devrait permettre d’attribuer la surmortalité au virus.

    • ça meurt sans être testé PCR, y a pas de lits, on ne savait déjà pas bien ce qu’il en était des morts covid à domicile en 2020, je vois pas pourquoi ça s’arrangerait. C-A.G. laisse entendre il me semble que les décès pourront être attribué au pif (grippe, cardio, mailaise respiratoire), puisqu’on doit essayer de remplir des cases mais pas de savoir. l’ambiance reality show, QCM et reporting détrempe sur tout le tableau social et existentiel.

      Vivre avec : l’ignorance est la première des libertés ; casser le thermomètre fait baisser la fièvre ; le covid long, c’est le monde d’hier.

      Allo docteur, l’information santé en vidéo
      https://www.allodocteurs.fr/covid-un-nouveau-vaccin-contre-les-sous-variants-ba4-et-ba5-33325.html

      Le vaccin, une version adaptée du vaccin originel à ARN messager, devrait être « plus efficace pour déclencher une réponse immunitaire contre les sous-variants BA.4 et BA.5 ». Ces sous-variants, certes plus bénins , sont bien plus transmissibles. Actuellement, ils représentent l’immense majorité des tests positifs.

      la dernière joke ? (en attendant un vaccin universel annoncé pour décembre ?), le gvt autorise des vaccins bivariants (diffusé à compter du 18/10) mais seul l’un d’entre eux cible le BA.5...

      nos rois marchent sur la tête et, sauf circonstances spéciales (40 ans de dictature en Iran, par exemple) shakespeare est pas reviendu

      #covid-19 #dépistage #covid-long

    • Plusieurs contacts m’ont confirmé que même si tu rentres à l’hosto avec des symptomes évocateurs, on ne teste plus… et on balance quand même en chambre double (pour les + chanceux), les autres pouvant spreader pépouses dans les couloirs.

      Pas de test, pas de virus, pas de pandémie, pas de décès pandémiques… Circulez, y a rien à voir.

      Et ça n’a l’air de déranger personne qu’on passe de «  les gosses sont covid-proof  » à «  ces petites saletés qui filent le covid à tout le monde  ».

    • ah ben si vraiment ils ne testent plus à l’hosto, ils ont dû changer leur manière de déterminer si c’est un covid ; genre, avec d’autres analyses qu’un pcr, p.ex. radio ou séro ; sinon, comment ils font pour compter les morts covid ?

      ça semble très improbable qu’ils publient des chiffres dc hospi au hasard, non ? (et ça ferait un belle perche aux conspis)

    • Ça ne veut pas dire qu’on ne teste plus du tout à l’hosto, ça veut dire qu’on sous-teste gravement. D’après les dernières études UK, c’est d’un facteur 25.

      En gros, en l’absence de protocoles, de normes, de procédures et surtout de volonté de tracer l’évolution réelle du covid, tous les chiffres de la chaine sont à prendre avec des pincettes.

      Si on sous-teste, même d’un facteur 10, à la fin, ça nous fait quand même beaucoup d’hospis ou de décès qui ne seront pas dans la bonne case.

      Un peu comme on va bien voir à quelle gymnastique nous allons assister d’ici un mois ou deux pour expliquer la forte surmortalité de cet été…

      On ne navigue même plus à vue.

  • Individualisme pandémique | Mediapart | 07.08.22

    https://www.mediapart.fr/journal/france/070822/face-une-pandemie-faut-il-se-contenter-d-outils-imparfaits

    De nombreux chercheurs et chercheuses l’ont souligné durant cette crise : la France, qui était à l’origine même de la santé publique à la fin du XVIIIe siècle, est maintenant l’un des pays les plus focalisés sur le soin individuel curatif. « En matière de dépenses nationales de santé, chaque fois que nous dépensons 100 euros, 96 euros vont aux soins individuels et 4 euros seulement à la prévention organisée. Le déséquilibre est très fort alors que les pays à forte politique de santé publique sont plutôt sur un ratio de 90/10 », déplore William Dab.

    Pour cet ex-directeur général de la santé, « nous avons été remarquables dans le domaine des soins : nous avons été l’un des pays où il y a eu le moins de pertes de chance. En revanche, en ce qui concerne la prévention, il y beaucoup de choses à rebâtir ». À commencer par accepter d’autres approches que la médecine curative individuelle, des approches où le « plus » est souvent mieux que le « parfait », où le mieux est parfois l’ennemi du bien.

    • Cité dans l’article:
      To mask or not to mask: Modeling the potential for face mask use by the general public to curtail the COVID-19 pandemic

      Face mask use by the general public for limiting the spread of the COVID-19 pandemic is controversial, though increasingly recommended, and the potential of this intervention is not well understood. We develop a compartmental model for assessing the community-wide impact of mask use by the general, asymptomatic public, a portion of which may be asymptomatically infectious. Model simulations, using data relevant to COVID-19 dynamics in the US states of New York and Washington, suggest that broad adoption of even relatively ineffective face masks may meaningfully reduce community transmission of COVID-19 and decrease peak hospitalizations and deaths. Moreover, mask use decreases the effective transmission rate in nearly linear proportion to the product of mask effectiveness (as a fraction of potentially infectious contacts blocked) and coverage rate (as a fraction of the general population), while the impact on epidemiologic outcomes (death, hospitalizations) is highly nonlinear, indicating masks could synergize with other non-pharmaceutical measures. Notably, masks are found to be useful with respect to both preventing illness in healthy persons and preventing asymptomatic transmission. Hypothetical mask adoption scenarios, for Washington and New York state, suggest that immediate near universal (80%) adoption of moderately (50%) effective masks could prevent on the order of 17–45% of projected deaths over two months in New York, while decreasing the peak daily death rate by 34–58%, absent other changes in epidemic dynamics. Even very weak masks (20% effective) can still be useful if the underlying transmission rate is relatively low or decreasing: In Washington, where baseline transmission is much less intense, 80% adoption of such masks could reduce mortality by 24–65% (and peak deaths 15–69%), compared to 2–9% mortality reduction in New York (peak death reduction 9–18%). Our results suggest use of face masks by the general public is potentially of high value in curtailing community transmission and the burden of the pandemic. The community-wide benefits are likely to be greatest when face masks are used in conjunction with other non-pharmaceutical practices (such as social-distancing), and when adoption is nearly universal (nation-wide) and compliance is high.

      https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.06.20055624v1

    • Et aussi cité dans l’article, l’enquête de Mediapart sur la pénurie de masques (déjà plusieurs fois cité sur seenthis) :

      Masques : les preuves d’un mensonge d’Etat

      Pénurie cachée, consignes sanitaires fantaisistes, propositions d’importations négligées, stocks toujours insuffisants, entreprises privilégiées : basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, une enquête de Mediapart révèle la gestion chaotique au sommet de l’État, entre janvier et aujourd’hui, sur la question cruciale des masques. Et les mensonges qui l’ont accompagnée. Les soignants, eux, sont contaminés par centaines.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/020420/masques-les-preuves-d-un-mensonge-d-etat

  • Examination of #SARS-CoV-2 In-Class Transmission at a Large Urban University With Public Health Mandates Using Epidemiological and Genomic Methodology | Genetics and Genomics | JAMA Network Open | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2794964

    #Vaccination + #masque (le type n’est pas précisé) +#aération +#dépistage

    Pas de distanciation sociale dans ces conditions

    Objective
    To assess whether in-class instruction without any physical distancing, but with other public health mitigation strategies, is a risk for driving SARS-CoV-2 transmission.

    Design, Setting, and Participants 
    This cohort study examined the evidence for SARS-CoV-2 transmission on a large urban US university campus using contact tracing, class attendance, and whole genome sequencing during the 2021 fall semester. Eligible participants were on-campus and off-campus individuals involved in campus activities. Data were analyzed between September and December 2021.

    Exposures 
    Participation in class and work activities on a campus with mandated vaccination and indoor masking but that was otherwise fully open without physical distancing during a time of ongoing transmission of SARS-CoV-2, both at the university and in the surrounding counties.

    Main Outcomes and Measures 
    Likelihood of in-class infection was assessed by measuring the genetic distance between all potential in-class transmission pairings using polymerase chain reaction testing.

    Results 
    More than 600 000 polymerase chain reaction tests were conducted throughout the semester, with 896 tests (0.1%) showing detectable SARS-CoV-2; there were over 850 cases of SARS-CoV-2 infection identified through weekly surveillance testing of all students and faculty on campus during the fall 2021 semester. The rolling mean average of positive tests ranged between 4 and 27 daily cases. Of more than 140 000 in-person class events and a total student population of 33 000 between graduate and undergraduate students, only 9 instances of potential in-class transmission were identified, accounting for 0.0045% of all classroom meetings.

    Conclusions and Relevance 
    In this cohort study, the data suggested that under robust transmission abatement strategies, in-class instruction was not an appreciable source of disease transmission.

    #covid-19

  • Macau shuts all casinos in bid to contain worsening Covid outbreak | Macau | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jul/11/macau-shuts-all-casinos-in-bid-to-contain-worsening-covid-outbreak
    https://i.guim.co.uk/img/media/c9369f062f6b3f90b473e461e89b92180605d409/0_70_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Macau shuts all casinos in bid to contain worsening Covid outbreak
    More than 30 closed for a week – with extension thought likely – and dozens of city zones locked down in gambling hub. Macau has shut all its casinos for the first time in more than two years as authorities struggle to contain the worst coronavirus outbreak yet in the world’s biggest gambling hub.The city’s 30-plus casinos, along with other non-essential businesses, will shut for one week from Monday and people have been ordered to stay at home. Police would monitor flows of people outside, the government said, and stringent punishments would be imposed for those who disobeyed.Hospitals, pharmacies, supermarkets and fresh food markets are some of the essential services that can remain open.More than 30 zones in the city that have been deemed high risk are now under lockdown, meaning no one is allowed to enter or exit for at least five days. While the government said it was not imposing a citywide lockdown, the stringent measures mean Macau is effectively closed.Macau adheres to China’s “zero-Covid” policy that aims to stamp out all outbreaks, running counter to a global trend of trying to coexist with the virus.Casinos were last shut in Macau in February 2020 for 15 days.The government had previously been hesitant to close casinos due to its mandate to protect jobs. The industry employs most of the population directly or indirectly and accounts for more than 80% of government revenues.Casinos owned by Sands China, Wynn Macau, SJM Holdings, Galaxy Entertainment, Melco Resorts and MGM Resorts have been effectively shut for the past few weeks, with no gamblers and minimal staffing as per government requirements for people to work from home.Analysts said it was likely that the suspension could be extended by another few weeks, with a recovery in gaming revenue unlikely until the end of the third or fourth quarter.“Even if the outbreak in Macau gets under control, it will likely be another few weeks before Macau-Zhuhai can remove quarantine requirements,” said Terry Ng, an analyst at Daiwa Capital Markets in Hong Kong.Frustration is mounting at the government’s handling of the outbreak. Some residents have got into fights at testing centres while others have had to queue for more than 20 hours to access healthcare facilities.Residents will be required to take part in mass Covid tests four times this week as the government attempts to cut transmission chains.Residents have already been tested six times since mid June and are expected to do rapid antigen tests daily.More than 90% of Macau’s 600,000 residents are fully vaccinated against Covid but this is the first time the city has had to grapple with the fast-spreading Omicron variant.Authorities have added two hotels in popular casino resorts to be used as Covid medical facilities as they try to increase capacity to handle the surge of infections.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#macau#confinement#zerocovid#omicron#depistage#vaccination#quarantaine#hongkong#mobilite#frontiere#casino#economie

  • Covid-19 patients under home quarantine to wear tracking wristbands from July 15, Hong Kong health minister says; city logs 2,863 infections | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3184846/coronavirus-hong-kong-covid-19-app-update-will

    Covid-19 patients under home quarantine to wear tracking wristbands from July 15, Hong Kong health minister says; city logs 2,863 infections
    Health chief Professor Lo Chung-mau also says government is studying to turn part of seven-day hotel quarantine into home isolation. Lo earlier unveiled plans for online bookings for Covid tests for travellers heading to mainland China.All Covid-19 patients under home quarantine will be required to wear tracking wristbands starting from Friday, Hong Kong’s health minister has announced, while revealing the government is preparing for a worst-case scenario as infection numbers rebound.The new plans came as the city recorded 2,863 cases, including 252 imported ones. Seven additional deaths were reported. Hong Kong’s overall coronavirus tally stands at 1,273,663 infections, with 9,419 related fatalities.Secretary of Health Professor Lo Chung-mau also said the government was studying to turn part of the seven-day hotel quarantine for arrivals from overseas into home isolation, to be conducted in a closed-loop arrangement.Lo announced the measures hours after he unveiled plans to allow online bookings for Covid-19 tests for travellers heading to mainland China via the Shenzhen Bay Port and expand the screening quota, apologising for long queues after people earlier swamped the border crossing.To tackle a backlog of nucleic acid tests at the border checkpoint, Lo said a booking system would be able to process 400 people per hour, with a peak of 500. He said the maximum daily capacity for tests would be raised to 2,500 from 1,300 with the company conducting them more than doubling screening machines from 23 to 47.“On Sunday morning, within three hours, about 1,200 people were crossing at the same time, so this created long queues,” Lo said. Shenzhen Bay Port, one of just two land passenger crossings that remain open amid the pandemic, was packed with crowds over the weekend after the Guangdong provincial city boosted the number of quarantine hotel rooms by 700 to 2,000 a day and added more spots for those in need.Earlier in the day, Lo shed some light on planned updates to the “Leave Home Safe” app, saying the aim was to enforce quarantine orders for those at home, adding that currently there was no way to ensure infected residents could not visit high-risk locations such as restaurants, hospitals and care homes.
    Lo, who first revealed officials were considering adjusting the “Leave Home Safe” app to require real-name registration a day earlier, stressed authorities were primarily considering a red health code for those who were found to be positive in nucleic acid tests, while real-name registration would make it easier to quarantine those infected.He also said a yellow health code, for example, could be used for overseas arrivals who were quarantining at home, as potentially they could be infected with Covid-19.
    “These are people who shouldn’t enter high-risk locations but can go to work point to point,” he said. Macau closes the Grand Lisboa, the first casino shuttered in the Covid-19 pandemicThe mainland uses a three-colour system, which indicates a person’s Covid-19 status via QR codes.
    The mainland’s health code app is used to track and contain patients by providing central authorities with user data such as locations, times and personal interactions.The QR codes generated follow a traffic-light system, with the colours affecting where residents can go and how they are treated: a green code declares a resident has not been exposed to any potential cases or risky areas, while yellow and red codes mean they are of higher risk.In December last year, Hong Kong launched a health code system which is built into the “Leave Home Safe” app and compatible with the mainland’s for people who travel across the border.The new health secretary on Monday addressed concerns that the planned updates would allow people’s movements to be traced, saying their main purpose was to identify high-risk individuals and not “track” them down.Some technology experts noted the “Leave Home Safe” app already contained certain personal details such as vaccine records, which included the user’ name and Hong Kong identity card number.While Lo did not give any more details about the planned update, he said the government was now looking at how to define which cases fell under red, yellow or green codes.‘Faster, daily Covid PCR tests could replace Hong Kong hotel quarantine’
    9 Jul 2022 He also did not give a timetable for the change, but said authorities hoped to bring them in as soon as possible, with the government already looking at how to make the updates. University of Hong Kong microbiologist Dr Ho Pak-leung told the same programme the government’s goals of minimising infected people’s mobility could theoretically be achieved by suspending their vaccine pass, as it was needed to enter any high-risk venues and operators were required to scan it.
    He also said he believed contact tracing should not be the city’s main concern right now. That was because of the large number of infections and a relatively high percentage of cases of unknown origin in the community.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#zerocovid#depistage#passevaccinal#QRCode#hotel#quarantaine#casimporte#testPCR#vaccination#mobilite#frontiere

  • Hong Kong considers Covid health code system similar to mainland China, city logs 2,992 infections | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3184763/hong-kong-mulls-coronavirus-code-system-similar

    Hong Kong considers Covid health code system similar to mainland China, city logs 2,992 infections. Secretary for Health Dr Lo Chung-mau says proposed measure would prevent freedoms of uninfected residents from being affected by Covid-positive people. Lack of protection of individual privacy and sensitive information with code remains concern among public, says Democratic Party spokesman Ramon Yuen
    Hong Kong may adjust its Covid-19 app to require real-name registration as mainland China does to ensure residents subject to compulsory testing orders avoid entering high-risk areas, the city’s new health minister has said. But Secretary for Health Dr Lo Chung-mau on Sunday brushed aside concerns that the proposed measure would be unpopular with Hongkongers, arguing it would enhance the freedoms of uninfected residents. Lo said the measure was justified, given the government was seeking to avoid tightening social-distancing measures.“[If] we can’t find infected people or can’t quarantine them on time, we end up ‘quarantining’ people who are negative. We hope we don’t have to do this,” he said.
    Health officials on Sunday reported 2,992 new Covid-19 cases, including 219 imported ones, and two additional deaths. The city’s overall coronavirus tally stands at 1,270,800 infections and 9,412 related fatalities.
    Commissioner of Customs and Excise Louise Ho Pui-shan was placed under quarantine after one of her colleagues tested preliminary-positive, although her own test came back negative. Meanwhile, the health minister said there were limitations to the city’s “Leave Home Safe” contact-tracing app, which could not prevent coronavirus-positive people from accessing public areas or inform residents they were entering high-risk locations. While he noted that adding a tracking function was “not the first thing to do”, Lo said he believed it was more important for residents to register their real names to use the app.“[The app] is currently limited to telling whether a person is considered to be high-risk, and that they are not supposed to go to higher-risk areas before they do PCR [polymerase chain reaction] testing,” he said.
    Lo added that the current compulsory testing order, despite its name, had “no coercive means at all”, making it unfair for residents as high-risk people could still roam around the city without detection.
    When asked whether the potential measure could have any similarities to the health code systems used by Macau and the mainland, Lo replied that the Hong Kong government had taken both into consideration as a part of the proposal.The mainland’s health code app is used to track and contain Covid-19 patients by providing central authorities with user data such as locations, times and personal interactions.The QR codes generally follow a traffic-light system, with the colours affecting where residents can go and how they are treated: a green code declares a resident has not been exposed to any potential cases or risky areas, while yellow and red codes mean they are of higher risk.Dr Chuang Shuk-kwan, head of the Centre for Health Protection’s communicable disease branch, said she had no comment about Lo’s proposal and that the government would make relevant announcements when it was ready.But she acknowledged the contact-tracing app had limitations and said there were no estimate on the number of infected people who had not reported their positive case to authorities.Although the app had residents’ phone numbers, authorities could still face difficulties in reaching some people for contact-tracing purposes if they did not answer the calls, Chuang said.The centre also had to rely on other government departments to obtain residents’ vaccine pass information whenever there was an outbreak, as it did not have access to such details, she added.She said the centre did not have any information on the number of visitors at particular premises if no infections were reported there.“Macau adopted the mainland-like code system but still suffered an outbreak recently. After all, measures on social distancing and quarantine are still key to controlling the spread, especially in cities that have not reached herd immunity,” he said.Leung added that the proportion of the population in both cities that was immune to the virus due to vaccination or prior infection was still low compared with other places. If Hong Kong implemented the mainland’s app functions, it was crucial to reduce the time needed to synchronise the compulsory testing orders with residents’ phones, otherwise it would be futile if there were delays that lasted for days, he added.Ramon Yuen Hoi-man, the Democratic Party’s healthcare policy spokesman, said the lack of protection of individual privacy and sensitive information with the code system remained a concern among the public.He added that he was worried about the implications of introducing new restrictive measures after the fifth wave of infections had already subsided.“Overseas research has shown that stringent Covid-19 measures have been unfavourable to social harmony and unity. Is this something the new government really hopes to pursue?” he said.Medical and health services lawmaker Dr David Lam Tzit-yuen said privacy issues were not a concern as long as authorities were restricted to tracking a person’s identity and other personal information only if they were deemed to be at risk.“[The code system] is the way to go for better protecting the community. Privacy issues, which could be solved by the right algorithms, should not trump safety of others,” he said.Health minister Lo also said he planned to increase the frequency of PCR tests and require high-risk people, such as employees of nursing homes, to undergo such screening once a week, on top of rapid antigen tests, before increasing it to twice a week or every 48 hours.The new administration led by Chief Executive John Lee Ka-chiu has repeatedly stressed the importance of using PCR tests at an earlier stage more effectively, which it said would exclude people who were not infected from tough restrictions.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#macau#chine#QRcode#controlesanitaire#politiquesanitaire#depistage#zerocovid#testPCR#restrictionsanitaire#surveillance

  • Covid-19 : la Guadeloupe voit une augmentation de près de 50 % de cas positifs en une semaine
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/02/covid-19-la-guadeloupe-voit-une-augmentation-de-pres-de-50-de-cas-positifs-e

    Covid-19 : la Guadeloupe voit une augmentation de près de 50 % de cas positifs en une semaine. Près de 2 300 contaminations ont été relevées sur les quatre premiers jours de la semaine, ce qui a poussé les autorités à prolonger les mesures sanitaires en vigueur à l’entrée sur le territoire.
    Le Monde avec AFP
    A l’approche des vacances d’été, l’épidémie de Covid-19 connaît un net rebond à la Guadeloupe. De lundi à jeudi, « le nombre de personnes testées positives a significativement augmenté par rapport aux quatre premiers jours de la semaine [dernière] : 2 299 contre 1 552, soit une augmentation de 48 % », précise, vendredi 1er juillet, un communiqué de la préfecture de Guadeloupe.Ce rebond avait poussé, jeudi, les autorités à prolonger les mesures sanitaires en vigueur à l’entrée sur le territoire guadeloupéen. Ainsi, les voyageurs à destination de la Guadeloupe devront présenter un test PCR ou antigénique négatif, ou un certificat de rétablissement pour ceux qui ont contracté le virus, ou afficher un schéma vaccinal complet.
    L’hôpital a aussi mis en place des mesures pour juguler la tension entraînée par ce rebond. Depuis le 15 juin, les urgences n’accueillent plus les patients qui ne seront pas passés par le SAMU, le centre 15 au préalable, entre 20 heures et 8 heures du matin, a prévenu dans un communiqué la direction du CHU de Guadeloupe.Selon le communiqué de la préfecture, le taux d’incidence a bondi, d’une semaine à l’autre, de 649,5 à 770,3. Le taux de positivité des tests est passé de 18,3 % à 20,2 %.Parallèlement, le nombre de clusters s’accroît également toujours, selon la même source. A la Guadeloupe, selon le dernier bulletin sanitaire, seule 25 % de la population est triple vaccinée.

    #Covid-19#migration#migrant#france#guadeloupe#sante#mobilite#tourisme#vaccination#restrictionsanitaire#cluster#depistage#schemavaccinal

  • Shanghai Wrestles With Mental Health Impact of Lockdown - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/06/29/world/asia/shanghai-lockdown-china.html

    ‘Very Fragile’: Shanghai Wrestles With Psychological Scars of Lockdown
    The lockdown fueled anxiety, fear and depression among the city’s residents. Experts have warned that the mental health impact of the confinement will be long-lasting.
    BEIJING — June, for Shanghai, was supposed to be a time of triumph. After two months of strict lockdown, the authorities had declared the city’s recent coronavirus outbreak under control. Businesses and restaurants were finally reopening. State media trumpeted a return to normalcy, and on the first night of release, people milled in the streets, shouting, “Freedom!”

    Julie Geng, a 25-year-old investment analyst in the city, could not bring herself to join. “I don’t think there’s anything worth celebrating,” she said. She had spent part of April confined in a centralized quarantine facility after testing positive and the feeling of powerlessness was still fresh.

    “I feel there is no basic guarantee in life, and so much could change overnight,” she said. “It makes me feel very fragile.”

    The lockdown had plunged Shanghai into chaos and suffering. Sealed in their homes, residents were unable to buy food, denied medical care or separated from their children. Social media overflowed with their fury and desperation. Now the worst is ostensibly over. But in this city of 25 million, many are just beginning to take stock of what they endured, what they lost and what they expect from the future.
    Some residents are confronting the precarity of rights they once took for granted: to buy food and to expect privacy in their own homes. Some are grieving relationships that fractured under the stresses of lockdown. Many people remain anxious about the weeks they went without pay or whether their businesses will survive.
    Hanging over it all is a broader inability to put the ordeal fully behind them, as China still holds to its goal of eliminating the virus. The authorities announced recently that every district in the city would briefly lock down each weekend until the end of July for mass testing.“We are seeing a lot of symptoms of post-traumatic stress, though many people may not recognize them,” said Chen Jiejun, a Shanghai psychologist. Some people felt chest pain, or could not focus at work, she said.“How do you go from this trust that has been broken, and rebuild it in a way that will allow you to feel stable and safe again?”Health officials worldwide have warned of the pandemic’s toll on mental well-being. Anxiety and depression increased 25 percent globally in the first year of the outbreak, according to the World Health Organization.
    But China’s epidemic controls are singularly restrictive, with locked down residents sometimes physically sealed in their homes, unable to receive emergency medical care. Prescriptions, including for mental health conditions, went unfilled. People infected with the virus were sent to hastily constructed makeshift hospitals, some of which lacked showers or were brightly lit at all hours.The apparent arbitrariness of admission or discharge policies fed feelings of helplessness; some people were sent to the facilities in the middle of the night, or unable to leave despite testing negative. Others said that officials entered their homes with disinfectant while they were away and damaged their property.Ms. Geng, the investment analyst, was ordered to a makeshift hospital after testing positive. She refused, citing her diagnosis of a mood disorder, she said; eventually, officials sent her to a quarantine hotel instead. Still, she was shaken by her lack of control.
    During the lockdown, calls to mental health hotlines in Shanghai surged. Queries from the city for psychological counseling, on the search engine Baidu, more than tripled from a year ago. One survey of city residents found 40 percent at risk of depression. When restrictions in some neighborhoods loosened slightly in late April, more than 1,000 people lined up outside the Shanghai Mental Health Center one morning.At a government news conference in May, Chen Jun, the chief physician at the Shanghai Mental Health Center, said anxiety, fear and depression were inevitable under an extended lockdown. For most people the feelings would be temporary, he said.But other experts have warned that the effects will be long-lasting. An editorial this month in the medical journal The Lancet said the “shadow of mental ill-health” would linger over China’s culture and economy “for years to come.” It continued: “The Chinese government must act immediately if it is to heal the wound its extreme policies have inflicted.”

    The long-term fallout of the containment policies was already becoming clear in the inquiries that Xu Xinyue, a psychologist, received in recent weeks.

    When the pandemic began two years ago, said Ms. Xu, who volunteers for a national counseling hotline, many callers were scared of the virus itself. But recent callers from Shanghai had been more concerned with the secondary effects of China’s controls — parents anxious about the consequences of prolonged online schooling, or young professionals worried about paying their mortgages, after the lockdown pummeled Shanghai’s job market.
    Others were questioning why they had worked so hard in the first place, having seen how money could not ensure their comfort or safety during lockdown. They were now saving less and spending more on food and other tangible objects that could bring a sense of security, Ms. Xu said.
    “Money has lost its original value,” she said. “This has upended the way they always thought, leaving them a bit lost.”The lockdown also transformed interpersonal relationships. Under Shanghai’s policies, just one confirmed case could lead to tighter controls on an entire building or neighborhood. Some residents who fell ill said they were shamed in their housing complexes’ group chats.Before the lockdown, Sandy Bai, a 48-year-old resident, considered her next-door neighbor a friend. They swapped eggs when the other was short and asked after each other’s parents. But one day after the city shut down, Ms. Bai returned from walking her dog — technically not allowed, but she had slipped out because her dog was sick — to find that her neighbor had reported her to the police, she said.
    Interactions between strangers also seem to point to a frayed social fabric. After officials at one testing site told residents they could not be tested — and therefore could not move freely about the city — a resident smashed a table and injured a worker.Li Houchen, a blogger and podcaster, compared Shanghai residents to easily startled birds, on edge because they had exhausted their ability to cope with stress.“There is also a tense feeling on the newly reopened streets and in people’s behavior, that at any moment you could be watched, interfered with, interrupted or driven away,” he wrote in an essay widely shared on WeChat.There are few avenues for release of that tension. In addition to limited resources for mental health — national medical insurance does not cover counseling — censors have erased many critical social media posts from the lockdown. State media has glossed over residents’ residual anger and fear, encouraging “positive energy” and holding Shanghai up as yet another example of the success of the zero Covid strategy.Anna Qin, an education consultant in her 20s, has started going to the office and the gym again. She walks and bicycles around the city, delighting in feeling her feet on the pavement.But the fact that such mundane things now feel so special is just a reminder of how much the city was forced to sacrifice“We’re glad it’s opening up again, but also there’s no acknowledgment of what we went through,” she said.“Now it’s closed, now it’s open, and we have no control. And now we’re supposed to be happy.”

    #covid-19#migrant#migration#chine#shangai#zerocovid#strategiesanitaire#etranger#resident#confinement#depistage#sante#santementale

  • Covid-19 : Shanghaï va reconfiner 2,7 millions d’habitants pour dépister la population
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/09/covid-19-shanghai-va-reconfiner-2-7-millions-d-habitants-pour-les-depister_6

    Covid-19 : Shanghaï va reconfiner 2,7 millions d’habitants pour dépister la population
    Le district de Minhang, dans le sud-ouest de la mégalopole chinoise, sera confiné samedi matin et ses habitants devront passer un test PCR, ont annoncé les autorités locales.Une annonce qui suscite l’inquiétude des habitants de la métropole chinoise quant à un potentiel reconfinement général de la ville. En dépit du déconfinement amorcé depuis quelques jours, Shanghaï a annoncé, jeudi 9 juin, qu’elle allait confiner samedi un district de 2,7 millions d’habitants afin d’y dépister l’ensemble de la population.Le district de Minhang, dans le sud-ouest de Shanghaï, sera confiné samedi matin et ses habitants devront passer un test PCR, ont annoncé les autorités locales sur le réseau social WeChat. « La fermeture sera levée après la collecte des échantillons », ont-elles ajouté, sans préciser de date ni d’heure précise, ni quelles mesures seraient prises en cas de détection de cas positifs. En vertu de la stratégie sanitaire nationale « zéro Covid », toutes les personnes testées positives sont en théorie placées en quarantaine.
    La ville a levé la semaine dernière une grande partie des restrictions pesant sur ses 25 millions d’habitants, qui étaient confinés depuis au moins le début d’avril afin d’affronter une flambée de Covid-19, la plus virulente depuis 2020. Mais le déconfinement n’est pas total : plusieurs centaines de milliers de personnes restent confinées dans leurs complexes résidentiels en raison de la détection de cas positifs.« Est-ce que le verrouillage du district [de Minhang] sera vraiment levé après la collecte des échantillons ? », se demande un utilisateur du réseau social Weibo. « Que se passera-t-il s’il y a des résultats positifs ? Le confinement va-t-il continuer ? », s’inquiète un autre. La mairie a démenti jeudi les rumeurs selon lesquelles le reste de Shanghaï serait à nouveau confiné.
    Le confinement a porté un rude coup à l’économie, mais la métropole reprend vie depuis quelques jours. Métros et bus circulent de nouveau, tandis que les Shanghaïens profitent des restaurants, bars et parcs de la ville. Certains habitants sont cependant toujours coincés chez eux, ce qui suscite parfois des tensions avec les autorités. Le ministère de la santé a fait état jeudi de neuf nouveaux cas positifs la veille à Shanghaï.La capitale chinoise, Pékin, se rapproche doucement de la normalité après avoir fermé restaurants, bars, salles de sport et parcs le mois dernier pour éradiquer une flambée épidémique – de bien moindre ampleur qu’à Shanghaï. Le principal district de la ville, celui de Chaoyang, a cependant ordonné jeudi la fermeture des clubs et des bars après la détection de quelques cas, ont annoncé des médias officiels.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#sante#zercovid#depistage#confinement#strategiesanitaire#caspositif

  • En Chine, la poursuite de la stratégie zéro Covid implique un contrôle social encore renforcé
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/01/en-chine-la-poursuite-de-la-strategie-zero-covid-implique-un-controle-social

    En Chine, la poursuite de la stratégie zéro Covid implique un contrôle social encore renforcé
    Alors que les restrictions de circulation sont levées à Shanghaï et à Pékin, les autorités maintiennent un objectif d’éradication du virus, lourd de conséquences pour la population.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    Publié le 01 juin 2022 à 11h35
    Deux mois après le début d’un confinement qui, selon les autorités, ne devait durer que quatre jours, la grande majorité des vingt-cinq millions de Shanghaïens peuvent à nouveau sortir de chez eux, à partir du mercredi 1er juin. De même, la situation à Pékin, soumise à un semi-confinement, depuis le 1er mai, revient peu à peu à la normale. A l’exception des écoles qui restent fermées et des cafés-restaurants qui ne font que de la vente à emporter, la plupart des commerces et des activités sociales ont rouvert leurs portes, et les employés ne sont plus obligés de télétravailler.
    « Nous ne pensons pas que la stratégie zéro Covid soit soutenable, étant donné le comportement actuel et, selon nos prévisions, futur du virus », avait déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, le 10 mai. La Chine entend démontrer l’inverse. « Après avoir remporté la bataille contre l’épidémie, à Wuhan, et retrouvé le niveau de productivité prépandémique, puis avoir été victorieuse à Shanghaï (…), la Chine montre au monde qu’elle a obtenu des résultats remarquables lors de cette épreuve et qu’il en ira de même à l’avenir », claironne Li Junru, un des théoriciens du Parti communiste chinois dans le quotidien Global Times du 1er juin. La victoire n’est pourtant que partielle. La ville de Dandong (2,3 millions d’habitants), à la frontière avec la Corée du Nord, est officiellement confinée.
    Symboles de la poursuite de cette politique que résume le triptyque « tester, tracer, isoler », à Pékin comme à Shanghaï, les milliers de tentes provisoires, où la population doit se faire tester, sont peu à peu remplacées par des conteneurs aménagés et pérennes. La « nouvelle normalité » ne ressemble que partiellement à la « vie d’avant ». Les Pékinois doivent se faire tester toutes les quarante-huit heures, et les Shanghaïens tous les trois jours. Sans test, l’accès aux commerces et aux transports publics est interdit. Que l’on soit vacciné ou pas. Au moindre cas positif, des centaines voire des milliers de cas contacts sont envoyés en quarantaine, pendant une semaine, et les immeubles qu’ils ont fréquentés sont confinés. Vivre dans une zone considérée « comme à moyen danger » (où des cas ont été recensés, mais sans dépasser le nombre de cinquante dans les deux semaines précédentes) – ou à haut danger (plus de cinquante cas) rend matériellement impossible l’achat d’un billet de train ou d’avion. De plus, il y a de fortes chances que la ville où vous souhaitez vous rendre vous refuse l’accès ou vous impose une quarantaine.Cette politique ne peut fonctionner que si les tests sont systématiques. La ville de Siping (3,3 millions d’habitants, dans le nord-est du pays) avait annoncé, mardi 31 mai, que les habitants refusant de s’y soumettre, seraient passibles de dix jours de prison et de 70 euros d’amende, avant, semble-t-il, de faire marche arrière. Encore faut-il que les tests soient fiables. A Shanghaï et à Pékin, plusieurs laboratoires sont soupçonnés de déclarer à tort des tests « positifs » pour que la politique de dépistage se poursuive. Des enquêtes sont en cours.
    Confirmée par le président Xi Jinping, début mai, la politique zéro Covid ne fait pas l’unanimité. Enfermés depuis des semaines dans leur campus, alors que les cours se déroulent en ligne, plusieurs centaines d’étudiants de l’université de Pékin ont manifesté, le 24 mai, pour pouvoir rentrer chez eux. A Tianjin, d’autres étudiants ont au contraire protesté pour que les cours reprennent. A Shanghaï, le confinement et les problèmes de ravitaillement rencontrés les premières semaines ont aussi donné lieu à des mouvements de protestation en ligne ou à l’intérieur des résidences tout à fait inhabituels. Enseignant à Shanghaï, Benoît Vermander, un des tout derniers jésuites étrangers présents en Chine, est même sorti du silence qu’il s’imposait jusque-là pour déclarer au Monde que la politique zéro Covid constituait « une nouvelle étape dans une stratégie d’ensemble de l’Etat-parti : établir un management scientifique qui permette d’exercer un contrôle continu et évolutif sur la population, calibré selon la nature des urgences. Il faut éliminer tout ce qui est “impur” : les virus aussi bien que les mèmes censés polluer l’atmosphère sociale. C’est une forme extrême d’hygiénisme social ».

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#confinement#depistage#residentetranger#mobilite#controlepolitique#politiquesanitaire

  • Covid-19 : à Shanghaï, le début du retour à la vie après deux mois de confinement drastique
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/31/a-shanghai-un-debut-de-retour-a-la-vie-apres-deux-mois-de-confinement-drasti

    Covid-19 : à Shanghaï, le début du retour à la vie après deux mois de confinement drastique
    Le nombre de personnes atteintes par le Covid-19 était de vingt-neuf seulement, mardi 31 mai, contre plus de 27 000 cas quotidiens à la mi-avril, dans la ville la plus peuplée de Chine. Après la levée quasi complète des restrictions, le 1er juin, des tests PCR réguliers seront pratiqués.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Publié aujourd’hui à 10h25, mis à jour à 12h10
    Les autorités de Shanghaï ont annoncé qu’elles allaient prendre des mesures importantes, mercredi 1er juin, en vue de la réouverture de la plus grande ville de Chine, après deux mois de confinement dus au Covid-19.
    Les autorités de Shanghaï ont annoncé qu’elles allaient prendre des mesures importantes, mercredi 1er juin, en vue de la réouverture de la plus grande ville de Chine, après deux mois de confinement dus au Covid-19. ALY SONG / REUTERS

    Des familles qui marchent d’un pas tranquille le long du fleuve Huangpu, des coureurs en shorts fluo qui trottinent, une jeune fille sur un skateboard tirée par son chien… sur le « West Bund », les rives aménagées du fleuve qui sépare Shanghaï en deux, la vie semble presque revenue à la normale. Ne manquent que les cafés et les musées, pas encore ouverts et les espaces de jeux, entourés de barrières. Un peu partout dans la ville, les promeneurs, libérés, ont repris les rues, à pied ou à vélo. Les voitures sont toujours interdites : les seuls véhicules motorisés sont des camions, ou des voitures de polices, ou les rares bénéficiaires d’autorisations de sortie. Il règne, dans la ville la plus peuplée de Chine, une atmosphère étrange : les habitants qui le peuvent profitent de leur liberté retrouvée tandis que quelques millions d’entre eux sont encore enfermés. A Shanghaï, la ville de l’argent roi, les habitants n’ont nulle part où consommer, au grand dam des patrons de boutiques encore condamnées par des scellés.
    Après deux mois de confinement drastique, la plupart des habitants de Shanghaï devraient être libérés mercredi 1er juin. L’approche extrêmement stricte des autorités chinoises a atteint son objectif : vingt-neuf cas de Covid-19 seulement, mardi 31 mai, contre plus de 27 000 cas quotidiens à Shanghaï, à la mi-avril. Entre-temps, les habitants ont dû serrer les dents, enfermés chez eux, comptant sur les distributions alimentaires du gouvernement pour se nourrir, et des commandes en ligne, très aléatoires. Après avoir encore renforcé les restrictions au début de mai, la municipalité de la ville avait annoncé, le 16 avril, le déconfinement progressif de la ville sous quinzaine. Un cap qu’elle a pu tenir grâce à la baisse régulière des cas. Au 1er juin, seuls les quelque 900 000 habitants des résidences à risques « moyen et élevé » – des cas ayant été enregistrés ces deux dernières semaines – resteront enfermés.Quelques jours plus tôt, la première sortie en deux mois avait quelque chose d’irréel : « Oui, vous pouvez sortir faire de l’exercice, mais n’allez pas trop loin », avait concédé le gardien de notre résidence. Quelques voisins, en bons termes avec lui, se permettaient déjà des sorties discrètes, mais c’était pour la première fois une réponse claire. De quoi redécouvrir à petites foulées une ville encore marquée par deux mois de confinement extrême. Un festival de barricades, palissades, barrières de chantier, enfermait encore de très nombreux quartiers. Des contrôles de police barraient certaines rues, contrôlant notamment les permis de circuler des livreurs à scooter, et des camions. En plein centre, le parc Xiangyang, transformé en centre de test de masse au début de mars, était toujours occupé par les grands barnums blancs abritant du personnel médical. Des habitants profitaient de la fraîcheur du soir et de leur liberté retrouvée.
    Sur les marches d’un magasin du centre de Shanghaï, quatre hommes étaient assis autour d’une plaque électrique posée sur un carton, où bouillonnait leur dîner. Autour, quelques cartons contenaient leurs affaires, des couvertures et de grosses boîtes siglées Meituan, l’une des principales plates-formes chinoises de livraisons de repas. Ces travailleurs migrants, originaires de l’Anhui, une province pauvre située à l’ouest de Shanghaï, dormaient ici depuis le début d’avril, la première semaine du confinement généralisé à Shanghaï. « Evidemment, c’est dur, confiait l’un d’eux, un quadragénaire souriant au teint hâlé par les journées passées à l’extérieur. Mais on est ensemble. Dormir dehors, on s’y habitue. Au moins, on sort, et on peut continuer à gagner notre vie. » A Shanghaï, c’est déjà une chance. Quelques jours après, ils n’étaient plus là : les autorités ont fait place nette avant la réouverture de la ville.
    Pour l’instant, le contrôle de la population est encore aléatoire. Alors que les habitants des districts périphériques peuvent circuler librement dans leur quartier depuis des semaines, ceux du centre, plus touchés par le Covid-19, ont été libérés au compte-gouttes, et sans explications claires, suscitant la colère des résidents enfermés. Parfois, des conflits générationnels éclatent au sein des communautés, entre les jeunes qui veulent sortir plus vite et leurs aînés, plus inquiets, qui préféreraient voir leurs résidences fermées un peu plus longtemps. Le soir du 29 mai, des habitants étaient agglutinés au portail d’une petite ruelle du district de Jingan, dans le centre, pour demander haut et fort leur libération. Plusieurs voitures de polices tentaient de faire circuler les passants compatissants. « C’est vraiment injuste. C’est incroyable. En ce moment, Shanghaï, c’est une prison… », soupire un quadragénaire en débardeur, sorti faire un tour.
    Face à l’arbitraire des mesures locales, la municipalité a dû préciser que « mis à part les zones à risques haut et moyen, tous les comités de districts, de villages, les syndics, etc., ne doivent pour aucune raison empêcher les résidents vivant dans la communauté d’aller et venir », à partir du 1er juin. La veille de l’ouverture officielle, beaucoup d’habitants n’avaient toujours pas le droit de sortir de chez eux, tandis que d’autres étaient encore soumis à des autorisations limitées à une personne par foyer pour quelques heures. Mardi 31 mai, quelques restaurants faisaient le ménage pour se préparer à rouvrir « d’ici quelques jours » et après une inspection sanitaire. Dans un premier temps, les enseignes ne seront autorisées qu’à proposer de la vente à emporter.Les autorités ont conscience de l’ampleur de l’impact économique de la politique « zéro Covid ». Mercredi 25 mai, le premier ministre, Li Keqiang, a tenu une réunion en ligne avec tous les niveaux de gouvernement en Chine, des provinces jusqu’aux comtés, soit environ 100 000 responsables locaux. Le numéro deux chinois a dressé un tableau particulièrement noir de la situation : « Beaucoup de petites et moyennes entreprises et les autorités locales m’ont dit qu’ils vivaient leur période la plus difficile », a affirmé le dirigeant, avant de pousser les responsables locaux à faciliter la reprise de l’activité. Au mois d’avril, les ventes au détail, une mesure de la consommation, ont chuté de 11 % sur un an en Chine, et la production industrielle a reculé de 3 %. C’est la première baisse depuis les confinements du début de 2020. Pour le premier ministre, la situation est, « dans une certaine mesure, pire qu’en 2020 », rapporte le Financial Times, qui a eu accès à ce discours.
    En 2020, les mesures de confinement avaient permis un retour rapide de la production et de la consommation en Chine, permettant aux Chinois de mener une vie relativement normale, à l’intérieur de leurs frontières fermées. Mais l’arrivée des variants plus contagieux a changé la donne : malgré les efforts consentis par une ville confinée après l’autre, les foyers n’ont cessé d’apparaître.Pour tenter de maintenir une certaine stabilité après un printemps marqué par les confinements, les autorités prévoient de généraliser les tests PCR réguliers à l’ensemble de la population. A Shanghaï, comme dans d’autres villes chinoises, des centaines de petites stations de tests de proximité ont été installées sur les trottoirs. Pour accéder à tous les lieux publics, les habitants devront désormais montrer leur QR code de santé, qui doit mentionner un test de moins de soixante-douze heures. Les résidences de la ville ont commencé à s’équiper en lecteur de codes pour contrôler toutes les entrées. De quoi découvrir d’éventuels cas de Covid-19 rapidement… tout en renforçant encore la surveillance de la population.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#confinement#travailleurmigrant#depistage#QRcode#politiquesanitaire#zerocovid#circulation

  • Coronavirus: Japan test tour by 4 Thai people cancelled after Covid infection | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3179862/coronavirus-japan-test-tour-4-thai-people-cancelled-after-covid

    Coronavirus: Japan test tour by 4 Thai people cancelled after Covid infection. The traveller was in Oita when his or her infection was confirmed on Monday; three other close contacts have all tested negative and are isolating in a hotel. The small-scale test tour was part of the government’s programme for when Japan continues easing Covid-19 border controls and accepts foreign tourists in Jun
    Published: 5:05pm, 31 May, 2022
    A test tour for inbound travellers in Japan has been cancelled after one of four Thais taking part tested positive for the coronavirus, Japan’s tourism agency has said.The traveller was in the southwestern prefecture of Oita when his or her infection was confirmed on Monday. The three other participants were deemed close contacts but have all tested negative. They are currently isolating in a hotel, the agency said. The route of the infection is unknown

    #Covid-19#migrant#migration#japon#thailande#sante#circulation#frontiere#tourisme#depistage#cascontact#etranger

  • Coronavirus: eastern Chinese city ramps up zero-Covid strategy with tests every 48 hours | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3175954/coronavirus-eastern-chinese-city-ramps-zero-covid-strategy-tests

    Coronavirus: eastern Chinese city ramps up zero-Covid strategy with tests every 48 hours. Hangzhou in Zhejiang province has set up around 6,500 testing stations for residents and visitors. Different strategies to handle outbreaks in Shenzhen and Shanghai cited as shaping vigilant approach and routine testing policy
    China’s city of Hangzhou has adopted a frequent Covid-19 testing routine since Thursday to beat the highly transmissible Omicron variant, in line with the country’s “early detection” goal under its dynamic zero-Covid policy.
    The provincial capital of eastern Zhejiang province and home to 12 million people has set up around 6,500 testing stations for residents and visitors to get PCR tested every 48 hours, according to local authorities.
    From Saturday, residents must show their test results to enter their residential areas, offices, public transport, public venues and schools, it added. Those who enter the city should be tested in the 48 hours before arriving.Shanghai fences in residential buildings to combat Covid-19
    Ying Xumin, deputy director of the Hangzhou health commission, said the frequent testing routine was key to detecting infections as early as possible and minimising the risk of spread in public venues.“Hangzhou faces a severe risk of imported cases [from other parts of the country]. The Labour Day [five-day] holiday is around the corner and there will be more movement of people and gatherings.“We launched the routine testing service to secure the hard-won results of Covid-19 control and maintain the normal operations of businesses and life in the city,” he said, adding that 7.4 million people were tested on Thursday.On Friday, the city reported seven new asymptomatic infections. One was an arrival from outside the city identified at the railway station and the rest were detected within local areas already under isolation.Li Bin, vice-minister of the National Health Commission, said on Friday the country aimed to act fast to beat the rapid transmission of Omicron.“The Omicron variant is highly infectious, transmits quickly and often unnoticed, and causes a high proportion of asymptomatic infections,” Li said. “[We] use both rapid antigen and PCR tests to identify infections as early as possible.”He said all local governments should stick to the dynamic zero-Covid policy and control local outbreaks to avoid infections spilling over to other parts of the country.“If certain places do not resolutely adhere to the policy … it might become the ‘transmitter’ and ‘magnifier’ of outbreaks, causing heavy loss of life and property and seriously affecting economic and social development,” he said.“We encourage local governments to improve precision in Covid-19 control to achieve the greatest results with the least cost.”Beijing’s policy is to contain local outbreaks with strict preventive measures, despite much of the rest of the world embracing a live-with-the-virus mentality.There have been calls from foreign businesses to resume international exchanges and ease pressure on the industrial and services sectors, both hit hard by the tough control measures.China’s insistence on zero-Covid has been controversial as people question the high cost of the social and economic disruption.China’s harsh Covid restrictions leave thousands of migrant workers in limbo. Huang Yanzhong, a senior fellow for global health at the New York-based Council on Foreign Relations, said Hangzhou’s frequent testing routine used PCR tests, instead of at-home rapid antigen tests, so authorities could be sure they knew the test results under a centralised system and could follow up with isolation orders.
    “The country is adjusting its zero-Covid policy, drawing on the experience of Shanghai’s outbreak. The megacity did not act fast enough to nip the crisis in the bud, causing huge social and economic costs.
    “Other places are now learning from Shenzhen which launched mass testing once a few cases were identified to stop the spread as early as possible.
    “That also means all places have to be vigilant and on high alert all the time to prepare for the return of the virus and make testing part of their routine, even if there is no local outbreak,” Huang said, adding that the practice might continue over the next six months, and become more widely adopted nationwide. In March, China approved Covid-19 rapid antigen tests for public use and it adopts a dual testing strategy – both PCR and RAT – for “early detection”. PCR test samples are tested for viral genetic material in a laboratory and results usually take between one day and a few days.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#chine#shangai#shenzen#zerocovid#travailleurmigrant#isolement#depistage#economie#globalisation#confinement

  • Coronavirus: Hong Kong confirms 6,646 new cases as government considers mass at-home testing exercise to help ‘gauge infection situation’ | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3172549/coronavirus-hong-kong-government-considering-mass

    Coronavirus: Hong Kong confirms 6,646 new cases as government considers mass at-home testing exercise to help ‘gauge infection situation’
    A source says the mass at-home testing will serve as a ‘voluntary and supplementary’ measure, and will not replace an official universal screening exercise
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    Published: 3:06pm, 31 Mar, 2022

    Updated: 5:23pm, 31 Mar, 2022
    Why you can trust SCMP
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    Volunteers pack kits of rapid Covid-19 tests, masks and medicine set to be distributed to Hong Kong residents at Tai Wo Hau Sports Centre. Photo: Dickson Lee
    Volunteers pack kits of rapid Covid-19 tests, masks and medicine set to be distributed to Hong Kong residents at Tai Wo Hau Sports Centre. Photo: Dickson Lee

    Hong Kong residents may be asked to take part in mass at-home Covid-19 testing via kits set to be distributed from Saturday in order to help the government better gauge the current epidemic situation, the city’s leader has said.Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor floated the possibility at her regular coronavirus press conference on Thursday after being asked whether the government still planned to pursue a controversial compulsory universal testing drive.“Since we are distributing rapid antigen tests in the anti-epidemic service bags, we would like to explore whether we can make use of this convenient and accurate tool … so that we can gauge the infection situation,” Lam said, referring to packs of supplies and medicine that will be handed out to all Hong Kong residents.Lam added that the current daily caseload, though on the decline, was still too high to conduct universal screening via government-run testing sites, noting the healthcare system was unlikely to be able to cope with the new infections the exercise might uncover.The city confirmed 6,646 new coronavirus infections on Thursday, the sixth consecutive day the caseload was below the 10,000 mark. Another 119 deaths were reported, including 17 fatalities that had not been taken into account due to a backlog.
    The overall tally of confirmed cases since the start of the pandemic stands at 1,157,415, while the total number of related deaths has reached 7,825.
    The government will begin distributing the anti-epidemic service bags – containing 20 rapid tests, 20 KN95 masks and two boxes of proprietary traditional Chinese medicine – to nearly 3 million households on Saturday. Lam said it would take about a week to hand out all the packages.
    Details of the proposed mass rapid testing exercise would be announced if and when the plans were confirmed, Lam added.A source said the mass rapid testing, which would be undertaken by residents on a single day, would serve as a “voluntary and supplementary” measure, and would not replace the universal screening exercise. The source noted that experts had suggested the best time for the universal screening would be when daily caseloads were consistently in the three-digit range.
    The government announced a suspension of the universal screening exercise on March 21. Lam said mainland Chinese and Hong Kong experts had concluded that public resources should not be spent on such an exercise when the daily caseload remained high. Instead, it should be carried out towards the end of the current fifth wave of infections.Lam later told lawmakers she did not have a crystal ball to predict when the testing could be rolled out.Jack Chan Jick-chi, acting secretary for home affairs, told a radio programme on Thursday that each Hong Kong household would be entitled to one package of supplies, assuming it had three to four members, while larger ones would be allowed to collect additional kits as needed. Special arrangements would be made for people sharing living spaces in subdivided units.He added that volunteers and civil servants deployed to package and distribute the kits would be required to be vaccinated and to conduct rapid Covid-19 tests before performing their duties.
    At Thursday’s press conference, Lam also said Covid-19 patients from elderly care homes with mild or no symptoms could be sent directly to government isolation centres rather than the emergency wards of public hospitals. The move was aimed at relieving pressure on the city’s overburdened public healthcare system.Among the six isolation facilities, the Kai Tak Holding Centre is the largest, with 1,200 beds. All the facilities are able to prescribe the oral anti-Covid drugs molnupiravir and Paxlovid.
    Traditional Chinese medicine practitioners dispatched from the mainland would also be on hand to treat symptoms and facilitate patients’ recovery, Lam said.Meanwhile, the city will lift flight bans on nine high-risk countries on Friday to allow fully vaccinated Hong Kong residents to return. The quarantine period for ­arrivals to the city will also be slashed from two weeks to one, provided they test negative on their sixth and seventh days of isolation.Lam said on Thursday that an interdepartmental meeting would be conducted to ensure that testing and transport for new arrivals went smoothly, after noting the day before that the number of incoming travellers was expected to jump from around 300 a day to some 2,000.
    “We have made full preparations for their return, we hope they have a pleasant trip back to Hong Kong,” she said.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#frontiere#circulation#depistageuniversel#circulationthérapeutique#medecinetraditionnelle#medecinechinoise#retour#resident

  • #Belgique : Ce mercredi 12 janvier 2022 : la courbe des admissions se distancie nettement de celle des contaminations * RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-mercredi-12-janvier-2022-la-courbe-des-admiss

    Les chiffres de l’épidémie de coronavirus en Belgique sont plutôt rassurants ce mercredi : malgré des chiffres de contaminations qui continuent à exploser, la moyenne des admissions ne suit absolument pas le même mouvement, au contraire, elle est même en diminution ces deux derniers jours, comme le montre ce graphique.

    Les chiffres révélés ce matin, et qui concernent surtout les entrées à l’hôpital de lundi, montrent en effet une diminution par rapport au même jour de la semaine précédente, et ce pour le deuxième jour consécutif. C’est ce qui fait baisser le chiffre de cette moyenne sur 7 jours.

    Si on compare les chiffres de la semaine écoulée par rapport à la semaine complète, il reste une légère augmentation, mais dont le taux diminue (+10% contre +22% il y a quelques jours), et surtout sans aucune mesure avec la hausse des contaminations (+99%).

    Les indices continuent ainsi à s’accumuler, en Belgique et ailleurs dans le monde, d’une sévérité moins grave d’Omicron : la ministre de la Santé bruxellois a ainsi révélé qu’il n’y avait pas le moindre patient contaminé avec Omicron dans les soins intensifs bruxellois.

    Des soins intensifs qui continuent d’ailleurs à afficher globalement sur le pays une tendance à une moindre occupation (-11% par rapport à la semaine précédente). Le nombre de décès poursuit lui aussi une baisse importante (-29% par semaine).
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    #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #vaccins

    • Aucun patient Omicron dans les hôpitaux bruxellois : est-ce la preuve qu’Omicron est définitivement moins sévère ? RTBF
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_aucun-patient-omicron-dans-les-hopitaux-bruxellois-est-ce-la-preuve-qu-o

      Malgré une incidence record depuis le début de l’épidémie, il n’y a, pour le moment, aucun patient infecté par Omicron en soins intensifs dans les #hôpitaux bruxellois. C’est la bonne nouvelle annoncée mardi par la Cocom (Commission Communautaire Commune de Bruxelles).

      L’incidence, soit le nombre d’infections sur 100.000 personnes, a pourtant atteint un record avec plus de 3000 cas positifs sur 14 jours, tout comme le taux de positivité de 30%.

      Les hospitalisations, elles, augmentent, mais beaucoup plus doucement que les cas, qui font plus que doubler en une semaine. « On est passé de plus ou moins 350 personnes admises la semaine passée à 450 cette semaine, a commenté Inge Neven. Mais l’occupation des lits en soins intensifs est en légère diminution. D’après les retours reçus des hôpitaux, les patients soignés sont encore principalement des personnes infectées par le variant Delta ».

      La bonne nouvelle, vu la hausse spectaculaire des contaminations, c ’est que les patients infectés avec le nouveau variant ne nécessitent souvent que des soins plus légers : « Les personnes contaminées par le variant Omicron qui arrivent à l’hôpital n’ont pour le moment besoin que de soins ’normaux’ et il n’y a pas encore de patient avec #Omicron en soins intensifs », a-t-elle ajouté.
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      En #Afrique_du_Sud, la vague est passée avec beaucoup moins de conséquences sur les hôpitaux que les précédentes. Dans toutes les tranches d’âge, il y a eu moins d’hospitalisations par rapport au nombre de cas (record), et des séjours plus courts.

      Au #Royaume-Uni, on semble tout juste avoir passé le pic, avec des admissions qui semblent repartir vers le bas. Les services hospitaliers ont plus été préoccupés par les absences, très nombreuses, du personnel, en lien avec les contaminations que par les cas graves : le nombre de patients Covid en réanimation n’a lui que très peu augmenté.

      Au #Danemark, malgré un nombre de contaminations record, l’impact a été très léger sur les hôpitaux. A la fin décembre, il y avait toujours moins de 5 patients identifiés Omicron en unités de soins intensifs. A ce jour, il reste 71 patients Covid en tout, contre 61 avant l’arrivée d’Omicron.

      En #Norvège, « L’analyse préliminaire des données suggère que le risque d’hospitalisation avec le Covid-19 comme cause principale est 69% plus bas avec le variant Omicron comparé aux infections avec le variant Delta », selon l’Institut norvégien de santé publique.

      En #France, Selon les premières données sur les hospitalisations par variant, du 1er décembre 2021 au 4 janvier 2022 dans la capitale, les patients infectés par Omicron auraient surtout besoin d’une hospitalisation conventionnelle plutôt que de soins critiques. La durée de l’hospitalisation serait aussi réduite, avec une prise en charge inférieure à une journée pour 43% des patients infectés par le variant Omicron contre 19% des patients touchés par Delta.

  • Millions more Chinese people ordered into lockdown to fight Covid outbreaks | China | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jan/11/millions-more-chinese-ordered-into-lockdown-to-fight-covid-outbreaks
    https://i.guim.co.uk/img/media/a13d18d8b64803e2c61a6b7f680c3d5dbc90faa0/0_43_3264_1958/master/3264.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Millions more Chinese people ordered into lockdown to fight Covid outbreaks. Omicron cases prompt tough measures in Anyang, a city of five million, as concerns grows ahead of Winter Olympics
    Millions more people in China have been ordered into lockdown and Hong Kong has banned transit passengers from 150 places as China continues to battle outbreaks across several provinces a few weeks before the Winter Olympics.China’s national health commission reported 110 new locally transmitted Covid-19 cases for Monday, including 87 in Henan province, 13 in Shaanxi, and 10 in Tianjin.The cases in Henan, which include at least some of the highly transmissible Omicron variant, prompted the lockdown of five million residents in the city of Anyang on Monday evening. Anyang recorded 58 of the 87 Henan cases. At least two Omicron cases have been confirmed in the city in recent days, linked to an outbreak in Tianjin, about 500km away.Anyang residents have been ordered into their homes and banned from driving on the roads, according to the state news agency Xinhua. Non-essential businesses have been closed down. Also in Henan, Zhengzhou city has closed schools and kindergartens and barred in-restaurant dining, while Yuzhou remains in lockdown.Xi’an city in northern China is in its third week of strict lockdown, while Shenzhen in the south has implemented targeted lockdowns of some housing compounds and launched a mass testing drive.
    Across numerous Chinese cities, public and long distance transport has been reduced or suspended, including multiple flights from the US.Tianjin is of particular concern to authorities over its proximity to Beijing, and officials have pledged to fulfil the city’s role as a “moat” to protect the capital. The origin of the Omicron strain is eluding officials. Zhang Ying, the deputy director of the city’s CDC, recently said it may have been spreading “for some time” before it was detected.With the Winter Olympics just around the corner, there are mounting concerns and rumours circulating about harsher restrictions to come. On Saturday a 39-year-old woman was arrested for allegedly disseminating false information about plans to shut down the popular Beijing party district Sanlitun, and on Tuesday the Beijing organising committee rejected rumours of plans to close some or all of the city during the games. Deputy director Huang Chun said the Omicron variant was spreading quickly around the world but the “closed loop” system for athletes, employees and others attending was running “smoothly” and there was no need to adjust it unless there was an outbreak within it.In Hong Kong, where a relatively small number of Omicron cases have also been detected, authorities have reportedly planned to ban all international transit passengers coming from about 150 places. Bloomberg reported on Monday the ban would be extended to air passengers from “Group A” countries, which have been designated high-risk, from 15 January to 14 February. According to Bloomberg, diplomats, government officials, athletes and staff travelling to the Games would be exempt from the ban.China is under pressure to maintain its official commitment to a zero-Covid strategy which has been challenged by the latest outbreaks and Omicron cases. As of December officials claimed to have fully vaccinated more than 82% of the population. However there are concerns that Omicron has a substantial ability to evade immune responses and current vaccines are less effective.
    China uses Sinovac and Sinopharm, two domestically developed and produced vaccines based on inactivated viruses. Dr Daryl Cheng, medical leader for the Melbourne vaccine education centre, said there were concerns that these types of vaccines appear to have a higher rate of breakthrough infections with Omicron.“We’re stuck in a perfect storm at the moment where Omicron is significantly infectious, and in places like China where they may have a higher rate of breakthrough infections,” Cheng told the Guardian.“It puts the population at significant risk of infection … [and] if you’re going for Covid-zero it puts higher strain on resources.”
    Cheng said Sinovac and Sinopharm – like all currently used vaccines – were developed before Omicron appeared, and so it was expected that they all would have reduced effectiveness, as happens with vaccines against new variations of the flu, which are adjusted each year.Some countries are giving a booster on top of citizens’ two doses with a different type of vaccine, often an mRNA type. China had indicated it would approve the mRNA vaccine developed by Pfizer for domestic use in 2021 but has not done so. There are no mRNA vaccines approved for use in China. Cheng said China may be developing an mRNA vaccine but Omicron was “spreading by the day”.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#variant#omicron#circulation#zerocovid#confinement#depistage#resident#etranger#vaccination#deplacementinterne#restrictionsanitaire

  • Chinese vice-premier calls for tougher action in Henan’s Omicron and Delta coronavirus hotspots | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3163098/chinese-vice-premier-calls-tougher-action-henans-omicron-and

    Chinese vice-premier calls for tougher action in Henan’s Omicron and Delta coronavirus hotspots
    Strict prevention and control measures are needed in Henan as it battles the twin threats of the Omicron and Delta coronavirus variants, Chinese Vice-Premier Sun Chunlan said on Tuesday, capping a trip to the central province.Sun said the Omicron strain spread quickly and was highly infectious, putting containment measures in Anyang, now the centre of the province’s main outbreak, to the test, state news agency Xinhua reported.
    “It is necessary to further improve the efficiency of nucleic acid testing and investigations, adopt strict social control measures, block transmission routes as soon as possible, and strictly prevent the spread of the epidemic,” Sun was quoted as saying.Henan reported 118 new local symptomatic cases on Wednesday, up from 87 the day before, according to the National Health Commission.Of those reported on Wednesday, 65 were in Anyang, where the province’s first Omicron case was detected. Meanwhile Xuchang, previously the centre of the province’s outbreak, reported 41 new cases on Wednesday, down from 74 on Tuesday.With the Lunar New Year less than three weeks away, cities in Henan have taken a series of measures to prevent further spread of the disease, including limits on return trips home.
    Authorities in Anyang asked people from the city working in other centres not to return home “unless necessary” during the holiday. Anyang’s 5 million residents have been banned from leaving their homes except to get a Covid-19 test since the first Omicron case was diagnosed on Monday.
    The patient was a university student who arrived from Tianjin on December 28. Anyang’s health bureau said genome sequencing showed that two of the city’s cases involved the Omicron variant but it was not known how many others were related to the strain.And on Wednesday, Anyang-administered Hua county banned its residents from entering residential compounds other than where they lived.Eleven Anyang officials were punished for poor performance combating the outbreak, including at least two who have been suspended.Authorities in Changyuan, also in Henan, said that anyone returning to the city “without permission from relevant departments” would be put under centralised quarantine at their own expense and could be prosecuted.Provincial capital Zhengzhou reported 12 new cases on Wednesday, up from 11 the day before.
    Authorities said on Tuesday that with the exception of various closed and controlled areas, the city had reached “zero social transmission” in three rounds of citywide screening, meaning that all new confirmed cases had been isolated and linked to previously recorded cases.
    Chinese city Yuzhou of over 1 million forced into lockdown with just 3 coronavirus cases recorded
    In her comments on Tuesday, Sun said the situation in Zhengzhou had stabilised but the risk of community transmission had not been completely eliminated in Yuzhou – within Xuchang – where 1 million residents have been in lockdown for more than a week.She said authorities should ensure that residents in locked-down communities had access to supplies and basic medical care, and their demands were resolved in a timely way.
    It follows a flood of public complaints about food shortages and delays in medical treatment in the Shaanxi provincial capital Xian, where 13 million people have been confined to their homes.Chinese province takes on twin coronavirus fronts of Omicron and Delta

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#omicron#delta#zerocovid#deplacementinterne#confinement#depistage#resident#retour#restrictionsanitaire#controle

  • Les militaires américains basés au Japon, jugés responsables de la propagation d’Omicron dans l’Archipel
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/11/les-militaires-americains-bases-au-japon-juges-responsables-de-la-propagatio

    Les militaires américains basés au Japon, jugés responsables de la propagation d’Omicron dans l’Archipel. La libre circulation des soldats américains stationnés dans l’Archipel, qui sont exemptés des règles de quarantaine et des tests aux frontières, est soupçonnée de contribuer au rebond de l’épidémie.La propagation du variant Omicron au Japon ravive les débats sur le statut spécial dont bénéficient les militaires américains stationnés dans l’Archipel. Jugés en partie responsables de la nouvelle vague, ces militaires ont accepté, avec retard et après de multiples requêtes du gouvernement nippon, de restreindre, à partir du lundi 10 janvier et « pendant deux semaines », leurs activités « non essentielles » hors des bases. Ils ont aussi réinstauré le port du masque obligatoire en extérieur et les tests pour le personnel arrivant de l’étranger. Le ministre des affaires étrangères japonais, Yoshimasa Hayashi, avait auparavant « insisté pour un renforcement des mesures de prévention » et le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno, avait fait part de ses « fortes préoccupations » sur la situation dans les bases, alors que le Japon vit une résurgence des contaminations à l’échelle nationale, 6 436 cas de Covid-19 le 10 janvier, contre 574 le 1er janvier.
    L’armée américaine est soupçonnée de contribuer au rebond de l’épidémie dans le pays, car l’essentiel des cas vient d’Okinawa (sud). Ce petit archipel abrite plus de 60 % des 50 000 GI du Japon. Les premières contaminations de la dernière vague auraient été détectées fin décembre sur la base américaine de Camp Hansen. Le 8 janvier, Okinawa enregistrait 1 759 cas en une journée, un record depuis le début de la pandémie, dans cette préfecture de 1,5 million d’habitants, qui n’inclut pas les cas des bases américaines, qui s’élevait à 547 le même jour. Le gouverneur, Denny Tamaki, partisan de la réduction des forces américaines dans son département, a fait part de sa « colère » face à la « hausse alarmante » des contaminations.Cela a a des conséquences sérieuses puisque 485 médecins et infirmières cas contacts d’Okinawa ont dû cesser le travail, alors que le taux d’occupation des lits réservés au Covid-19 augmente vite. Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima ont réimposé, le 9 janvier, des restrictions à l’ouverture des bars et restaurants et appelé la population à limiter les déplacements.La situation a ravivé les questions sur le statut des forces américaines du Japon (Status of Forces Agreement (SOFA), défini en 1960, lors de la signature du traité bilatéral de sécurité. Ce cadre offre une quasi-extraterritorialité aux bases américaines et une forme d’impunité aux militaires, facteur de mécontentement à chaque fait divers impliquant un GI. L’article 8 du SOFA les exempte aussi des procédures imposées aux frontières, y compris, donc, les règles strictes de quarantaine et de tests imposées par Tokyo.Dans un éditorial du 6 janvier, le quotidien de centre gauche Asahi qualifiait le SOFA d’« échappatoire » ayant permis à Omicron de se propager au Japon. L’agence de presse Jiji regrettait, le 9, un statut qui « entrave le contrôle du virus aux frontières ».Le mécontentement est vif, car les autorités américaines ont admis, en décembre, que l’ensemble des forces du Japon n’étaient plus testées depuis le 3 septembre. Elles sont critiquées pour ne pas donner d’informations sur les cas contacts, à la différence des forces américaines de Corée du Sud, plus transparentes.
    Des mesures de prévention ont été prises, mais le premier ministre, Fumio Kishida, attaché à l’alliance bilatérale dans un contexte de tension croissante avec la Chine et la Corée du Nord, exclut toute révision du statut. En décembre, le Japon a même accepté de payer plus pour la présence militaire américaine, validant une enveloppe de 8 milliards d’euros pour les cinq prochaines années, en hausse de 573 millions d’euros par rapport à la période précédente.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#etatsunis#sante#militaire#contamination#epidemie#omicron#virus#frontiere#circulation#controle#depistage

  • #Tournai (Belgique) : Actuellement, le nombre de patients diminue chaque semaine au CHwapi.
    https://www.notele.be/it18-media108457-covid-le-chwapi-s-attend-a-une-hausse-des-hospitalisations-d

    Avec 16 patients Covid, le CHwapi a repris ses activités normales. Néanmoins, l’arrivée d’Omicron laisse les médecins perplexes quant à la capacité du centre hospitalier d’avoir suffisamment de personnel. En effet, depuis la 4ème vague, il a été observé que le taux d’absentéisme s’élève à 15% chez le personnel soignant. Ce taux s’explique par l’enchainement des vagues Covid depuis bientôt 2 ans, forçant le personnel à travailler sans relâche.


    Pourtant, avec la 5ème vague qui approche, l’hôpital s’organise et anticipe avec la création d’une unité Covid en pédiatrie. « Omicron diffère des autres variants à bien des égards. La nouveauté est qu’il touche tout le monde. Les personnes âgées ne sont plus les seules à être impactées, bon nombre d’enfants comme de femmes enceintes le sont également. De plus, sa durée d’incubation passe à 3 jours contre 5 auparavant », explique Mélanie Delvallée, infectiologue.

    Suivant les inquiétudes que cette nouvelle vague procure, la dose booster est fortement conseillée. Il a été observé qu’elle diminuerait les chances d’hospitalisation et permettrait une guérison plus rapide.
    Caroline Colard

    #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #soignants #enfants

  • « Ils pleurent, se débattent, hurlent » : le cri du cœur d’une préparatrice en pharmacie, obligée de tester des dizaines d’enfants Jules Fresard
    https://www.bfmtv.com/amp/sante/ils-pleurent-se-debattent-hurlent-le-cri-du-coeur-d-une-preparatrice-en-pharm

    Sur Instagram, Lara a tenu à alerter le gouvernement sur les difficultés qu’entraîne le nouveau protocole sanitaire à l’école pour les centres de dépistage contre le Covid-19.

    « On ne peut pas tester une classe entière à 19h car il y a un cas positif ». Dans une lettre ouverte https://www.instagram.com/p/CYgxLi4jFNL publiée sur Instagram dimanche, Lara est venue en quelques lignes décrire les difficultés et la pression que vivent au quotidien les centres de dépistage au Covid-19 depuis la mise en œuvre du nouveau protocole sanitaire en vigueur à l’école. « Aujourd’hui, rien ne va plus », met en garde la jeune femme, préparatrice en pharmacie et réalisant des tests de dépistage.

    Ce nouveau protocole, applicable dans les établissements scolaires depuis le retour des vacances de Noël, prévoit de garder les écoles ouvertes. Mais à chaque cas positif au Covid-19 détecté dans une classe, tous les élèves doivent se faire tester à J+0 avec un test PCR ou antigénique, puis à J+2 et J+4 avec un autotest.

    Une exigence nécessaire au retour en classe, mais qui fait peser une forte pression sur les centres de dépistage, en pleine flambée épidémique. Plus de 296.000 nouveaux cas ont été recensés dimanche. Et entre le 31 décembre et le 6 janvier, 9,5 millions de tests ont été réalisés en France.

    Des enfants qui « hurlent à la mort »
    Dans sa lettre ouverte, accompagnée d’une photo où elle se montre écouvillon en main, coiffée d’une visière, d’un masque, d’une charlotte et d’une blouse, c’est les difficultés connues face à ce nouveau protocole que Lara évoque. Et notamment celle de tester de jeunes enfants.

    « Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leur parent, eux aussi, à bout », écrit la jeune femme.

    Chez les parents, la volonté de faire tester à tout prix les enfants s’explique par l’incapacité pour certains de les faire garder en cas de test positif. « Parfois, je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c’est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d’infliger cette souffrance à son enfant sinon il ne pourra pas retourner à l’école et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l’école le lendemain », détaille Lara.

    Les plus jeunes touchés de plein fouet par cette cinquième vague
    Relativement épargnés par la pandémie jusque-là, les enfants, en pleine cinquième vague les contaminant plus qu’avant, sont touchés de plein fouet par ses effets délétères. Lara évoque notamment des enfants dont le résultat revient positif, soumis aux reproches de leur parent, estimant qu’ils n’ont pas assez fait attention à l’école.

    « Et parfois, les parents me disent : elle va être enfermée dans sa chambre pendant une semaine, les repas seront servis sur un plateau qu’on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu’à qu’elle puisse sortir de l’isolement. Non mais ! », s’insurge la jeune femme.

    Hausse des violences
    Ce témoignage est également une plongée dans la violence verbale à laquelle est soumis le personnel des centres de dépistage. En août déjà, face aux violences, verbales comme physiques, connues par de nombreux professionnels de santé, Olivier Véran, leur ministre de tutelle, leur avait adressé une lettre.

    « Ces dernières semaines, alors qu’une nouvelle fois ils répondent présents pour vacciner la population et pour augmenter notre capacité de tests de manière à freiner l’épidémie, plusieurs de nos professionnels ont été lâchement agressés parce qu’ils faisaient leur métier. Je n’accepterai aucune violence, aucune intimidation, aucune atteinte à leur intégrité physique ou à leur outil professionnel », écrivait à l’époque Olivier Véran.

    Une situation qui n’a pas évolué pour le mieux, si l’on en croit le témoignage de Lara. La jeune femme écrit : « Parfois je me fais assaillir, insulter des tous les noms, l’impression d’être jetée en pâture aux loups, parce que je dis non. Les patients ne comprennent pas ce non, ben oui partout les politiques disent d’aller en pharmacie se faire tester... ».

    Face à cette situation, Lara « pleure » quand elle sort du travail. En attendant, elle s’en remet désespérément à l’exécutif. « Allo le gouvernement ????? » écrit-elle à la fin de sa publication, qui en moins de 24h a déjà récolté près de 90.000 « j’aime »

    #violence sur #enfants #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé

    • Emmerder les parents, avec en prime la violence envers les enfants.
      Il faut à tout prix des tests afin d’augmenter le nombre de #cas.
      Curieux que les parents ne réagissent pas.
      Bientôt 2 contons tiges dans les trous de nez, en sortant de chez soi.

  • « Les leçons de la favela qui a réduit les morts du COVID de 90% pendant que Rio vivait une tragédie ». À lire absolument. Barbara Serrano, @Ba_Serrano, 5 mai 2021
    https://threadreaderapp.com/thread/1391163513050210307.html

    Ça se passe dans la favela de la Maré, au Nord de Rio de Janeiro.

    Les habitants, avec l’institut Fiocruz et des ONG ont créé un plan d’isolement sur mesure qui a été très bien suivi.
    Eh oui, lorsque l’on construit nous-mêmes une procédure, celle-ci prend en compte nos contraintes et l’on est plus à même de la suivre. C’est fou non ?
    Alors comment ont-ils procédé ?
    Un dépistage massif et, pour les personnes à l’isolement pendant 14 jours, ont été assurés :
    👉des soins médicaux,
    👉une ligne téléphonique avec un psychologue,
    👉la livraison quotidienne de repas.

    En juillet 2020, la mortalité des personnes infectées par le COVID à Maré était supérieure à 19%, soit près du double de la moyenne de la ville de Rio de Janeiro (11%). En novembre, près de quatre mois après la mise en œuvre du programme, la mortalité est tombée à 2,3 %. 4/
    Aujourd’hui, on meurt moins du COVID dans cette favela que dans les autres quartiers de Rio de Janeiro.

    #Covid-19 #santé_communautaire #isolement #dépistage #soins #alimentation #autodéfense_sanitaire #Auto-organisation_sanitaire

  • Etudiants et travailleurs étrangers sont désespérés par la fermeture des frontières du Japon
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/15/etudiants-et-travailleurs-etrangers-sont-desesperes-par-la-fermeture-des-fro

    Etudiants et travailleurs étrangers sont désespérés par la fermeture des frontières du Japon
    Depuis le 30 novembre et la découverte du variant Omicron, les conditions d’entrée sur le territoire nippon se sont de nouveau durcies.
    La nouvelle fermeture des frontières du Japon, fin novembre, après la découverte du variant Omicron – dont 17 cas étaient recensés lundi 13 décembre –, a désespéré les étudiants et travailleurs étrangers, les familles séparées et les voyageurs internationaux.« Je suis déçu du Japon. L’Omicron est arrivé, il a appuyé sur le bouton panique », déplore un étudiant français désireux de conserver l’anonymat. Inscrit depuis septembre en master d’informatique dans une université publique nippone, il n’a toujours pas pu entrer au Japon. « Je dois suivre les cours en ligne. A cause du décalage horaire, je dois me connecter à 0 h 50 tous les jours. » Il ne sait pas s’il tiendra deux ans comme ça. « J’espère pouvoir partir pour le semestre d’avril. Sinon, j’aviserai », précise-t-il.
    Le Japon avait fermé ses frontières dès le printemps 2020 et avait plus ou moins maintenu cette politique jusqu’en octobre 2021, avec une exception pour les 80 000 personnes venues pour les Jeux olympiques et paralympiques de l’été 2021. Résultat : plus de 200 000 étudiants et travailleurs attendent actuellement leur visa pour venir au Japon. Les brèves périodes d’assouplissement n’ont pas permis de résorber les demandes.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Entre performances et crise sanitaire, un bilan des Jeux paralympiques contrasté pour le Japon. C’est le cas pour l’assouplissement de novembre, brutalement interrompu le 30 novembre par une limitation des entrées sur le territoire aux Japonais et aux résidents permanents – un drame pour certaines familles. Melek Ortabasi, professeure de littérature japonaise à l’université canadienne Simon Fraser, a pu entrer sur le territoire nippon en octobre pour dix mois de recherche parrainés par la Japan Foundation, mais sans ses enfants. Ces derniers devaient la rejoindre le 23 décembre, ce qui semble impossible au vu des nouvelles mesures.« On me dit qu’ils pourraient me rejoindre en février », explique la chercheuse, qui juge « cruel et décourageant le manque de considération d’un pays auquel [elle a] consacré [sa]carrière ». Très mobilisée sur Twitter, Mme Ortabasi soutient la pétition pour la fin des mesures empêchant les familles de se retrouver, signée près de 9 500 personnes sur Change.org au 15 décembre.
    Quatorzaines ubuesquesAux strictes conditions d’entrée s’ajoutent des règles complexes à l’arrivée dans l’Archipel. Tous les voyageurs doivent avoir un test PCR négatif signé d’un médecin, repasser un test à l’aéroport, puis effectuer une période d’isolement, allant de trois à quatorze jours selon la provenance (trois jours pour la France), dans une chambre d’hôtel – généralement petite, parfois sans fenêtre – réquisitionnée par le gouvernement.Quand les hôtels de Tokyo sont pleins, la situation devient ubuesque. Le 7 décembre, une quarantaine de personnes arrivées de Californie ont ainsi été expédiées à Fukuoka, à deux heures d’avion de la capitale, pour trois jours d’isolement.Ceux qui échappent à cet isolement ou qui ne font que trois jours doivent compléter chez eux leur quatorzaine. Pour regagner leur domicile, comme il est interdit d’emprunter les transports en commun, ils doivent recourir à des taxis spéciaux. Mais « selon l’heure, il est difficile d’en trouver », explique une Japonaise, elle aussi désireuse de conserver l’anonymat. Revenue début décembre des Etats-Unis, elle a dû débourser 25 000 yens (195 euros) pour rentrer chez elle, soit plus de deux fois le prix normal. Ceux qui habitent loin de Tokyo, ne pouvant prendre le train, doivent passer leur quatorzaine à l’hôtel, à leurs frais.Une fois dans la chambre d’hôtel ou à la maison, pas question de resquiller. Chaque voyageur doit avoir téléchargé une application, MySOS, qui passe des appels automatiques de vérification plusieurs fois par jour, à des heures changeantes. « Il faut se filmer trente secondes pour que l’appli vérifie l’identité de la personne. L’usage de la géolocalisation permet de contrôler que l’on n’est pas sorti », ajoute la Japonaise. En cas de manquement, les Japonais voient leur nom et adresse exposés publiquement, selon la technique du « name ans shame ». Pour les étrangers, le risque est la perte du visa et l’expulsion.Ces mesures ne sont pas près d’être levées dans un pays qui ne déplore « que » 1,73 million de cas et 18 400 décès depuis le début de la pandémie. Mais elles interrogent au moment où Tokyo annonce un allégement des procédures d’immigration pour les très riches arrivants en avion privé ou en yacht de luxe.
    La remise en place de ces mesures restrictives est soutenue par 89 % des Japonais, selon un sondage du 5 décembre du quotidien Yomiuri. Le premier ministre, Fumio Kishida, n’oublie pas non plus que les errements de la gestion de la pandémie par ses prédécesseurs, Shinzo Abe (2012-2020) et Yoshihide Suga (2020-2021) sont à l’origine d’une saturation du système hospitalier et ont fait plonger leur taux de soutien, provoquant leur chute.

    #Covid-19#migrant#migrant#japon#pandemie#frontiere#circulation#etudiant#tracking#depistage#etranger#visa#expulsion#famille#travailleuretranger

  • « Les enjeux sanitaires ne doivent pas être instrumentalisés au service d’une politique anti-migratoire »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/11/18/les-enjeux-sanitaires-ne-doivent-pas-etre-instrumentalises-au-service-d-une-

    « Les enjeux sanitaires ne doivent pas être instrumentalisés au service d’une politique anti-migratoire »
    L’arrêt des tests Covid pour les personnes migrantes à Briançon a pour conséquence de les empêcher de poursuivre leur voyage, faute de passe sanitaire, dénoncent, dans une tribune au « Monde », la présidente de Médecins du Monde Carine Rolland et le professeur de médecine Alfred Spira.
    Tribune. A Briançon (Hautes-Alpes), tous les moyens sont utilisés pour entraver le parcours des personnes exilées, souvent des familles avec des enfants en bas âge. Comme c’est le cas pour l’ensemble des personnes, leurs déplacements sont en partie conditionnés par la réalisation de tests Covid témoignant de leur négativité ou de leur protection par la vaccination. Ces pratiques aujourd’hui élémentaires de santé publique de protection individuelle et collective sont particulièrement difficiles à réaliser pour des personnes qui sont en train de voyager dans des conditions précaires.
    La stratégie mise en place depuis plusieurs mois en France est basée sur la réalisation de tests Covid dans les lieux d’hébergement et la délivrance aux personnes négatives d’un passe sanitaire anonyme valable 72 heures, qui leur permet de poursuivre leur route jusqu’à leur stabilisation dans un lieu permettant leur vaccination. Les personnes testées positivement se voient proposer un isolement pendant sept jours.
    Indépendamment de la position politique concernant la liberté de chacun de choisir un pays de résidence, cette stratégie est exclusivement basée sur des considérations épidémiologiques et sanitaires. Il s’agit de protéger les personnes, leurs proches et toutes celles et ceux qu’elles peuvent côtoyer.
    On n’oserait imaginer que cette stratégie de santé publique devienne un moyen de contrer la libre circulation des personnes, en les privant des possibilités d’accès aux droits élémentaires de protection de la santé individuelle et collective. C’est pourtant ce qui est en train de se passer sur la frontière italienne, à Briançon.Environ 50 à 70 personnes par jour, traversent la frontière entre l’Italie et le France. Ceci en toute légalité, la réglementation les autorisant à entrer en France pour y demander l’asile. Des refuges solidaires associatifs les accueillent, alors même que leur capacité d’accueil est limitée, pour pallier l’absence d’accueil institutionnel minimal par les services de l’Etat.Le Refuge solidaire de Briançon peut accueillir au maximum 80 personnes par nuit. Depuis son ouverture en août 2021, cette capacité a été dépassée, ce qui constitue une source de risques pour la sécurité des personnes et des structures. Ne pouvant accueillir les personnes dans des conditions dignes, les associations gestionnaires des lieux ont décidé de suspendre l’accueil pour alerter les pouvoirs publics sur l’urgence de la situation.L’une des premières conséquences de cette fermeture provisoire a été l’arrêt de la réalisation des tests Covid confiée jusqu’alors par l’Etat à la Croix-Rouge française. L’effet immédiat a été l’impossibilité pour les personnes qui le souhaitaient, c’est-à-dire quasiment toutes, de poursuivre leur voyage, faute de passe sanitaire. Ou de les contraindre à voyager sans test, ce qui entraîne d’importants risques de santé pour les personnes elles-mêmes et pour l’ensemble de la population qu’elles côtoient.En procédant de la sorte, il y a risque d’instrumentalisation des mesures de santé publique à des fins de politique migratoire.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#santepublique#politiquemigratoire#accueil#croixrouge#depistage#circulation#frontiere#migrationirreguliere