• Éboueurs : la mairie de Paris utilise des briseurs de grève privés - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/03/15/eboueurs-la-mairie-de-paris-utilise-des-briseurs-de-greve-prives

    Derichebourg. S’il fallait inventer le nom d’un patron exploiteur et véreux dans un roman, ce serait peut-être celui là. De-riche-bourg. C’est le nom d’une grande entreprise privée, fondée par Daniel Derichebourg, classé 410ème fortune française, avec 210 millions d’euros hors biens immobiliers et personnels. Il s’est enrichi en exploitant des travailleurs précaires, dans le domaine du nettoyage, de l’industrie ou de l’énergie. Un véritable petit empire, qui a permis au grand patron d’acheter le Château de Crémat à Nice et de placer ses deux fils à la tête de la boite familiale.

    À Paris, ces dernières nuits, un prestataire privé a ramassé les poubelles dans des arrondissements touchés par la grève des éboueurs. Qui sont les briseurs de grève ? L’entreprise Derichebourg, envoyé par la mairie de Paris pour collecter les déchets. La pratique est illégale en droit, et abjecte moralement : utiliser de la main d’œuvre précaire pour annuler les effets d’une grève, et mettre à genoux les salariés en lutte. D’autant plus que Derichebourg est connu pour son management toxique.

  • #Sous-traitance = #maltraitance dans nos facs et labos

    La sous-traitance – en particulier pour les personnels de s#écurité, de #ménage, d’#accueil et de restauration – est de plus en plus importante dans l’enseignement supérieur et la recherche (#ESR). De manière structurelle, les conditions de travail de ces travailleurs et travailleuses sont catastrophiques : salaires extrêmement faibles, travail dissimulé, marchandage, sanctions et licenciements abusifs, endettement des salarié·es auprès des entreprises…
    Les #multinationales comme #Elior, #Eurest ou #Derichebourg qui gèrent la #restauration ou le #nettoyage de nombreux sites publics de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) ont à plusieurs reprises été dénoncées pour leur pratiques d’exploitation éhontées de travailleur·ses sans-papiers ou de licenciement abusif. A cela s’ajoute le racisme, le mépris de classe, la xénophobie et le sexisme de leurs employeurs et de la communauté scientifique, qui se traduit par l’absence de reconnaissance et d’estime pour leur travail, par l’indifférence à leurs conditions de travail, par leur exclusion des espaces collectifs professionnels et, dans de nombreux cas, par des insultes, du harcèlement moral, des agressions physiques et des violences sexuelles (sur les discriminations et violences racistes et sexistes structurelles dans l’ESR, lire cet article : http://lmsi.net/Vos-asterisques-sont-trop-etroits-pour-nos-vecus).

    GESTION DU COVID-19 = MISE EN DANGER DE MORT

    Si de nombreuses personnes salariées de l’ESR, ont eu accès au télétravail, les employé·es de la sous-traitance travaillent quotidiennement sur les sites qui sont restés ouverts, notamment pour faire du travail inutile dans le contexte de pandémie. Certain·es doivent même travailler davantage : « Profiter de l’absence des cadres pour faire le ménage de printemps dans les bureaux » !
    Ils et elles travaillent sans information fiable sur le COVID-19 et sans matériel approprié, en prenant les transports en commun pendant de longues heures afin de rejoindre leur lieu de travail. D’ordinaire déjà, nous dénonçons l’hypocrisie des directions d’établissements qui se défaussent de leur responsabilité d’employeur en laissant des entreprises exploiter jusqu’à l’os ces salarié·es dans les universités. Avec la pandémie actuelle de COVID-19, nous considérons que cette indifférence est criminelle.

    Les travailleuses et travailleurs de la sous-traitance dans l’ESR, très souvent employé·es en CDD et en temps partiel contraint, travaillent dans la peur vis-à-vis de leurs supérieur·es hiérarchiques, ce qui rend difficile l’exercice de leur droit de retrait ou de recours syndicaux. Ils et elles sont également très isolé·es du fait du traitement inégalitaire (travail sur site versus télétravail ou dispense de travail) entre travailleur·ses dans les universités et laboratoires, et trouvent peu de soutien pour dénoncer leur exploitation ainsi que les risques qu’ils et elles doivent prendre. Ce traitement inégalitaire est une évidence dans la gestion de la division du (non-)travail dans cette période de crise. Dans un même corps de métiers sur les sites de l’École normale supérieure (sécurité, ménage, etc.), les agent·es des entreprises de sous-traitance sont mobilisé·es pour travailler sur site alors que les collègues « avec statuts », et les étudiant·es, obtiennent des aménagements et des accords pour rester confiné·es à leur domicile.

    JUSTICE POUR LES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES

    Ainsi, la pandémie actuelle ne rend que plus saillantes les inégalités préexistantes. De nombreux travailleurs et travailleuses précarisé·es poursuivent le travail pour assurer la chaine d’approvisionnement ou encore le ramassage des ordures. Cela révèle au grand jour les inégalités, entre ceux et celles à qui l’on ordonne de se présenter à leur poste de travail, et ceux et celles que l’on encourage à se mettre en télétravail pour respecter le confinement (voir cette lettre d’un ouvrier du BTP adressée à la Ministre du Travail). Les premièr·es, à qui l’on fait prendre tous les risques au service des second·es, à qui on demande de rester chez soi. De la même façon, la classe dirigeante s’entête à assurer une « continuité » de la production qui n’a de sens que pour les actionnaires, exposant directement les plus précaires comme en témoignent nombre de travailleurs et travailleuses contraint·es à travailler malgré la pandémie. Cela est insupportable !

    Néanmoins, malgré les circonstances exceptionnelles, la contestation sociale demeure forte ! Le personnel de ménage de l’hôpital de Lewisham de Londres s’est mis en grève le 12 mars pour protester contre le non-paiement des salaires ainsi que contre le manque de mesures et de matériel de protection face au coronavirus. L’université londonienne de SOAS a enregistré son premier cas de COVID-19 le 6 mars mais n’a pris aucune mesure de fermeture de l’établissement et de protection. La direction s’est vue dénoncée pour avoir envoyé deux agents du ménage nettoyer une pièce très probablement contaminée par le coronavirus sans aucune protection ni information. Le personnel de ménage de cette université, mais aussi d’un hôpital de Nantes, ont porté leurs revendications, notamment contre la sous-traitance et le mépris que celle-ci exprime. L’action collective, l’exercice du droit de retrait et du droit d’alerte, la grève et la solidarité restent les leviers des travailleurs et travailleuses comme l’ont montré les grèves de mars dernier en Italie, où le gouvernement a décrété la fermeture des industries et activités non-essentielles le 22 mars 2020, suite à des mouvements de grève contre l’obligation de travailler dans un contexte de pandémie meurtrière.

    Ici, nous souhaitons rappeler aux directions d’établissement leur responsabilité pénale et leur faire comprendre que nous ferons tout notre possible pour que leurs actes aient des conséquences, pour elles et eux aussi.
    Nous souhaitons aussi rappeler aux camarades de lutte de l’ESR le sort de ces travailleurs et travailleuses, hier méprisé·es, aujourd’hui sacrifié·es. Soutenons-les de toutes nos forces !

    Face à cette situation indigne, nous exigeons immédiatement :

    Le dépôt d’un droit d’alerte par les représentant·es du personnel auprès du CHSCT en raison du danger imminent qu’encourent les employé·es de la sous-traitance.

    Le recensement des employé·es de sous-traitance qui travaillent et l’évaluation de leurs conditions de travail pendant le confinement.

    Puisque personne doit se retrouver contraint à fournir un travail non-essentiel en temps de pandémie, tous et toutes doivent recevoir leur paie et leur autorisation d’arrêt de travail.

    Cette situation révoltante nous montre que l’on doit construire la lutte pour :

    L’internalisation des travailleur·ses en sous-traitance dans l’ESR, notamment pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération de ce personnel essentiel à la mission pédagogique et scientifique hors-confinement ;

    La #régularisation des personnes sans #titre_de_séjour et l’obtention d’un titre de séjour de longue durée pour les employé·es de la sous-traitance.

    Nous appelons également à la création de collectif de soutien aux employé·es de la sous-traitance dans tous les sites universitaires et de recherche pour rendre visible et soutenir leurs revendications individuelles et collectives.

    https://universiteouverte.org/2020/04/07/sous-traitance-maltraitance-dans-nos-facs-et-labos
    #externalisation #université #facs #France #travail #exploitation
    #coronavirus #covid-19 #confinement

  • #Centre_de_traitement_des_déchets d’#Ivry occupé

    A 7h30 ce matin (15.01.2020), 200 personnes ont forcé l’entrée de la #Tiru d’#Ivry_sur_Seine (centre de traitement des déchets près du périph quai d’Ivry).

    Ce #blocage a été coordonné par les CGT #égoutiers de Paris et Energie ainsi que l’UD 94 et les grévistes de l’AG interpro (enseignants/territoriaux) d’Ivry.

    Comme l’information de l’#action avait fuité, nous étions attendus : 2 camionnettes et une dizaines de flics. Il ne s’attendaient peut-être pas à notre nombre et peut-être pas non plus à ce qu’on rentre.
    Plusieurs poussées : une pour rentrer, une autre pour faire sortir les flics et une dernière pour fermer la porte derrière eux.

    On déplore 2 copines blessées : une aux côtes, l’autre à une jambe.

    Les portes ont été cadenassées puis soudées. Reste une entrée par un portillon qu’il va donc falloir surveiller.

    À 11h, on a tenu une Ag pour lancer l’organisation du blocage 24/24.

    Historiquement, le site a déjà été bloqué 23 jours en 2010 et 21 jours en 2016 (pendant Nuit Debout). Les agents du site sont en grève.

    Ce site de #traitement_des_déchets produits un peu d’électricité mais surtout des vapeurs pour le #chauffage urbain parisien. On ajoute à ça que les bennes sont pleines et ne peuvent plus déposer les #ordures sur le site. Pour le moment les camions sont détournés vers un site #Derichebourg à #Vitry_sur_Seine dont la capacité de stockage n’excède pas 2 jours.

    Autour de #Paris il y a 3 Tiru de cette taille : #Saint_Ouen (occupée), Ivry (occupée), et #Romainville. Ainsi qu’un petit centre à #Issy_les_Moulineaux.
    Bien sûr un appel à participer au blocage ou soutenir celuici. Les actions possibles vont de la simple visite de soutien au #campement pour la nuit en passant par diverses tâches logistiques.

    Reçu via une mailing-list militante, le 15.01.2020

    #grève #action #mobilisation #résistance #déchets

    • Commentaire reçu par la même mailing-list :

      Cette opération est un franc succès pour l’instant, grâce à une organisation très efficace. Un grand bravo déjà pour ça.

      Le plein de victuailles a été fait, il est servi sur palette...

      Des étudiants géniaux de l’ENS ont préparé un énorme couscous sous leur tente. Ils sont incroyables.

      On passe du rock, du rap du reggae ou de la fusion... à l’image de cette convergence là dans le froid.
      Sous les lumières métalliques on entend les cheminots et l’énergie débattre avec l’éducation.
      Et puis là-bas il y a la RATP qui tape la balle avec qques autres. A côté, cet hospitalier qui se frotte les yeux près du feu.
      Il y a la culture d’Ivry, les copines de Vitry, les fidèles du petit-matin... toutes celles et tous ceux qu’on ne connaissait pas il y a un mois et à qui l’on dit, tous les jours, « à tout à l’heure ! » ou « à demain ! ».

      Ça ressemble à ma définition de société.

  • Licencié sur la base d’une photo le montrant endormi, un agent de propreté poursuit son employeur
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/14/licencie-sur-la-base-d-une-photo-le-montrant-endormi-un-agent-de-proprete-po

    Un agent de propreté, limogé en 2018 pour une photo de lui postée à son insu sur Internet alors qu’il était endormi en tenue de travail, conteste son licenciement, mardi 14 janvier, devant les prud’hommes de Créteil, a-t-on appris auprès de son avocat. Depuis 2011, Adama Cissé, 37 ans, collectait les déchets des rues de Paris. En septembre 2018, pendant une de ses tournées, il s’est arrêté « pour faire une pause », explique son avocat, Joachim Scavello – confirmant une information du Parisien –, et que (...)

    #délation #SocialNetwork #travail

  • Chez #Chronopost, ces #sans-papiers que l’on ne veut pas voir

    Toutes les entreprises concernées par la #grève des travailleurs de la filiale de la #Poste à #Alfortville se renvoient la balle. Et refusent de traiter le dossier.

    Scoop : Libération a rencontré des gens qui n’existent pas. Début juillet, on relatait le combat des travailleurs sans papiers de Chronopost, qui ont installé le 11 juin un piquet de grève devant le site de la filiale de la Poste à Alfortville (#Val-de-Marne). Ces quelque trente Maliens, Sénégalais ou encore Guinéens chargés de la #logistique demandent depuis trois mois maintenant leur #régularisation, en dénonçant des #conditions_de_travail intenables - conditions contre lesquelles ils peuvent difficilement lutter, vu qu’ils risquent l’expulsion. Mais voilà : ces dernières semaines, les différentes entreprises concernées ont invariablement répondu à Libération, qui voulait savoir ce qu’elles allaient faire pour régler la situation, qu’elles ne connaissaient pas ces personnes. Une pyramide de #déresponsabilisation permise par un système de #sous-traitance en cascade. Reprenons.

    Au sommet de l’édifice, on trouve la #Poste, maison mère de Chronopost, qui sous-traite une partie de sa logistique à #Derichebourg sur son site d’Alfortville, lequel Derichebourg fait appel à une société d’#intérim pour trouver de la #main-d’œuvre. C’est d’abord vers la Poste que l’on se tourne tout naturellement, comme l’a fait en juillet le député PS du Val-de-Marne Luc Carvounas, qui a adressé un courrier au PDG de l’entreprise publique, Philippe Wahl. « Seriez-vous prêt, monsieur le président, à donner les instructions nécessaires afin de régler […] la situation professionnelle de ces travailleurs en leur délivrant enfin un véritable contrat de travail en bonne et due forme ? » demandait Carvounas. Réponse de Philippe Wahl : ces « travailleurs se présentant comme des sans-papiers » ne sont « aucunement des salariés Chronopost », et donc encore moins de la Poste.

    Le deuxième échelon, c’est donc Chronopost. Joint par Libération sur les bons conseils de la Poste, l’entreprise tient sans surprise le même discours : « Nous sommes sensibles à la situation des personnes qui manifestent actuellement devant notre site d’Alfortville. Ces personnes n’ont cependant jamais été employées par Chronopost. » Chronopost, qui « subit une situation dont elle n’est pas responsable » (dixit Philippe Wahl), renvoie donc vers l’entreprise Derichebourg, « qui se porte garante du respect de l’ensemble de ses obligations vis-à-vis de la législation. C’est elle qui recrute, encadre et gère au quotidien les salariés qu’elle emploie ».

    Fort bien, Libé se tourne donc vers Derichebourg. Réponse : « Nous n’avons aucun salarié gréviste. Nous n’avons également aucun salarié sans papiers, ni aucun intérimaire sans papiers. » Etonné, Libération relance : ces salariés rencontrés en juillet devant le siège de Chronopost sont-ils imaginaires ? « Je ne me permettrais pas de dire que ces salariés sans papiers sont imaginaires », rétorque la chargée de communication de Derichebourg, complétant : « Qu’il y ait une manifestation est un fait. Je vous réaffirme simplement que nous n’avons aucun salarié gréviste, aucun salarié sans papiers, ni aucun intérimaire sans papier. »

    Il ne reste alors qu’un acteur à interroger : la société #Groupe_Europa, qui gère l’agence Mission intérim de Corbeil-Essonnes - celle qui fournit la main-d’œuvre. Une femme - dont on ne connaîtra pas l’identité - décroche le téléphone et affirme, catégorique : « Ces gens n’ont jamais été employés par #Mission_intérim. » « Les victimes sont les entreprises », complète-t-elle, sans vouloir qu’on la cite tout en demandant que l’on reprenne ses propos, avant de conclure sur cette observation : « On ne peut pas accueillir les problèmes de tout le monde. »

    Par quel miracle ces quatre entreprises peuvent-elles chacune affirmer qu’elles n’ont rien à voir avec le schmilblick ? En fait, chacune joue sur les mots, et sur une réalité : du fait de leur situation, les sans-papiers doivent recourir à des alias pour travailler. C’est ainsi que la femme de Groupe Europa nous explique tranquillement : « Les journalistes parlent tout le temps de l’#exploitation par les employeurs, mais ce sont les gens qui s’exploitent entre eux. Ils se louent les papiers. » De son côté, elle l’assure : « Nous avons des personnes qui ont les papiers en règle. S’ils trafiquent les papiers entre eux, on ne le sait pas. »

    En réalité, tout le monde a au moins sa petite idée, puisque Philippe Wahl écrit dans sa réponse à Luc Carvounas que des travailleurs « ont ouvertement admis qu’ils pratiquaient l’#usurpation_d’identité pour tromper leur employeur afin de revendiquer leur présence effective au travail ». « La meilleure preuve qu’ils savent, c’est que les sous-traitants et intérimaires n’ont pas de #badge pour accéder au site, précisément parce qu’ils sont sans-papiers », répond Eddy Talbot, membre du bureau fédéral de SUD PTT. Pour lui, Chronopost devrait dire « on ne peut pas vous employer dans ces conditions ». Et rompre avec Derichebourg.

    En attendant, puisque les entreprises refusent de traiter le dossier, le collectif de sans-papiers échange essentiellement avec la préfecture du Val-de-Marne. Théoriquement, cette dernière peut aller au-delà des critères de la circulaire Valls (du nom d’un ancien ministre de l’Intérieur), qui fixe plusieurs conditions, notamment un certain nombre d’heures travaillées au cours des derniers mois, pour prétendre à une régularisation.

    Mais est-elle prête à le faire ? Au téléphone, la préfecture explique que pour se prononcer, elle attend que des dossiers soient déposés. Mais de leur côté, les grévistes demandent un traitement collectif. « Au cas par cas, on n’a pas de garantie que ça ne se terminera pas avec des #OQTF », des obligations de quitter le territoire français, relève Jean-Louis Marziani, de Solidaires 94. Fin septembre, une délégation a pu pour la première fois échanger avec le préfet en personne. « On nous a dit que les dossiers seraient examinés avec bienveillance », rapporte Eddy Talbot, comprenant par là que la #préfecture est prête à aller au-delà des critères Valls. « Mais on nous a aussi dit par avance que tous les dossiers ne seront pas acceptés », regrette-t-il.

    De son côté, la préfecture maintient sa position : impossible de s’engager sur quoi que ce soit tant que les dossiers individuels n’auront pas été déposés. Ni de s’engager publiquement à une certaine mansuétude pour ceux dont le dossier serait refusé, par exemple en les exemptant d’OQTF : « Le préfet est chargé d’appliquer la loi. »


    https://www.liberation.fr/france/2019/10/08/chez-chronopost-ces-sans-papiers-que-l-on-ne-veut-pas-voir_1756319
    #travail #France