• « La #pénurie de #soignants, un problème de fond qui n’a pas été réglé »
    https://www.mediscoop.net/algologie/index.php?pageID=17fe834819ac26e0b104d24cea1f6b52&id_newsletter=13949&lis

    Cécile Thibert note dans Le Figaro : « Des masques, des blouses, des médicaments… et des #soignants. Voilà qui a manqué lors de la première vague épidémique. Plus de 6 mois plus tard, les hôpitaux ont-ils massivement recruté ? « Nous avons formé 7000 infirmiers et médecins » pour ouvrir des lits de réanimation supplémentaires, a affirmé #Emmanuel_Macron mercredi soir, sans préciser ce que recouvrait ce chiffre ».

    « Concernant les embauches, la Direction générale de la santé (#DGS) indiquait […] n’avoir aucune idée du nombre de personnels hospitaliers recrutés depuis la première vague. « Le ministère ne dispose pas encore de remontées sur les embauches dans les établissements », répondait la DGS, en précisant qu’un objectif de 15.000 recrutements à l’#hôpital était d’ores et déjà fixé, sans échéance précise », observe la journaliste.
    Elle constate que « si les directions hospitalières assurent faire le maximum, sur le terrain les professionnels sont amers ».
    Christian Lemaire, secrétaire du syndicat SUD-santé au CHU d’Angers, remarque ainsi : « Nous abordons cette deuxième vague avec moins de personnel que lors de la première . Aujourd’hui, nous avons des effectifs minimums d’#infirmiers et d’#aides-soignants, ce qui ne permet aucune souplesse ».

    Le Dr Renaud Chouquer, réanimateur au centre hospitalier d’Annecy, indique quant à lui que « des gens sont partis, des postes ne sont pas pourvus, l’absentéisme n’est pas remplacé. Les problèmes habituels, quoi. Hier après-midi, il manquait deux infirmiers dans le service pour le soir. Les cadres ont travaillé toute la journée pour essayer d’en trouver ».
    Cécile Thibert relève ainsi que « la plupart des hôpitaux veulent du renfort, en témoignent les annonces de contrats courts qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Mais les infirmiers ayant une expérience en réanimation ne sont pas légion . […]

    En outre, les ratios infirmiers/malades sont plus importants en service Covid : un infirmier pour 6 patients (contre un pour 10 à 12 en temps normal) et 2 pour 4 en réanimation (2 pour 5 en temps normal) ».

    Amélie Roux, responsable du pôle ressources humaines à la Fédération hospitalière de France, déclare que « les établissements sont en grande majorité en train d’essayer de renforcer leurs effectifs [infirmiers] et ils sont en difficulté pour le faire. Ces difficultés ne sont pas nouvelles, mais elles sont accentuées par la crise sanitaire parce que les besoins sont accrus ».

    Cécile Thibert rappelle qu’« en temps normal, entre 2% et 3% des postes infirmiers ne seraient pas pourvus », et s’interroge : « La faute à un désenchantement de l’hôpital ? ».

    Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des infirmiers, observe qu’« il y a 26.000 infirmiers formés chaque année, et 180.000 infirmiers qui pourraient travailler mais ont cessé d’exercer. Si on rendait l’hôpital attractif avec de bonnes conditions de travail et des salaires corrects, on pourrait rapidement pourvoir les postes ».

    La journaliste relève ainsi que « l’augmentation de salaire de 183 euros dans le cadre du « Ségur de la santé » semble #dérisoire… ». Le Dr Chouquer déclare que « le problème de l’hôpital est préexistant à l’épidémie. Depuis des années, il y a une volonté délibérée de réduction des coûts , ce qui passe en premier lieu par une réduction des ressources humaines ».

    Cécile Thibert continue : « Lors de la première vague, 16.200soignants étaient venus aider les services submergés. Cette fois, ils ne viendront pas en nombre. […] Reste une solution : les faire venir d’autres services de l’hôpital, ce qui suppose de diminuer les prises en charge des autres malades, en particulier de reporter les opérations chirurgicales ».

    Le Pr Jean-Michel Constantin, réanimateur à la Pitié-Salpêtrière (Paris), souligne qu’« il n’y a pas de marge , l’hôpital fonctionne en flux tendu. Nous sommes inquiets de ce qu’il va se passer dans les semaines à venir ».

    Dans Le Monde, François Béguin note quant à lui que « dans les hôpitaux débordés par l’afflux de patients Covid-19, « il n’y a pas de réserve » ».

    Le journaliste observe qu’« un peu partout sur le territoire, les hôpitaux ont commencé à encaisser le choc ou se préparent à le faire. Mercredi, le « plan blanc » a été activé dans tous les hôpitaux de Bretagne, deux jours après ceux du Grand-Est. Mardi, Pierre Ricordeau, le directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) #Occitanie, avait jugé la situation « extrêmement grave » dans sa région, se disant « très étonné par la rapidité et le caractère général de la poussée que nous connaissons depuis le début du mois d’octobre », avec près de 440 hospitalisations supplémentaires en une semaine ».

    François Béguin note qu’« avant la prise de parole du chef de l’Etat, plusieurs responsables hospitaliers avaient appelé à des mesures fortes pour éviter la catastrophe. [...] « On n’est pas du tout large, il n’y a pas de réserve », avait reconnu en début de semaine Aurélien Rousseau, le directeur de l’ARS Ile-de-France après avoir appelé à une déprogrammation massive des opérations dans la région ».

    Le journaliste observe que « le chef de l’Etat a expliqué que les hôpitaux ne pourraient pas compter sur des transferts massifs d’une région à l’autre comme au printemps, « parce que le virus est partout ». Pour parvenir à presque doubler le nombre de lits de réanimation, il a assuré mercredi soir que « près de 7000 infirmiers et médecins » avaient été formés ces derniers mois « pour pouvoir travailler en réanimation » ».
    « Des formations jugées insuffisantes par les professionnels travaillant dans ces services », remarque François Béguin. Bérengère Araujo, porte-parole de la Fédération nationale des infirmiers en réanimation (FNIR), déclare ainsi que « ces infirmiers ont seulement reçu 14 heures de formation théorique, c’est-à-dire une initiation. Ils vont permettre de pallier l’urgence d’une situation catastrophique mais vont rester démunis face à la complexité des prises en charge de ces patients extrêmement fragiles ».

    #covid-19 #france #catastrophe

  • #Big_Pharma paying a small price for opioid crisis - HoustonChronicle.com
    https://www.houstonchronicle.com/business/columnists/tomlinson/article/Big-Pharma-paying-a-small-price-for-opioid-crisis-14396082.php

    Et en plus ça s’indigne,

    The $572 million fine represents 2 percent of Johnson and Johnson’s annual profits. The company says it will appeal what it calls an unjust verdict.

    #fumisterie #dérisoire #opiacés #opioides

  • #MDR : Washington taxe le marché des placards de cuisine importés de Chine AFP - 8 Aout 2019 - Le Figaro
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/washington-taxe-l-important-marche-des-placards-de-cuisine-importes-de-chin
    Le département américain du Commerce a annoncé jeudi l’imposition de droits compensateurs sur des milliards de dollars d’importations de placards de cuisine et d’armoires de salles de bains fabriqués en Chine.

    Le ministère américain, qui agit à la suite d’une plainte de l’organisation professionnelle des Fabricants américains d’armoires de cuisine (American Cabinet Kitchen Alliance), estime que ces meubles de bois fabriqués en Chine sont exportés à prix bradés vers les Etats-Unis et qu’ils bénéficient de subventions.

    . . . . . .

    #Humour #Economie #Guerre_commerciale #dérisoire #collapsologie #effondrement #catastrophe #fin_du_monde

  • Pour avoir pollué l’Isère, #Lactalis condamné à une #amende #dérisoire
    https://reporterre.net/Pour-avoir-pollue-l-Isere-Lactalis-condamne-a-une-amende-derisoire

    Toujours pareil, des amendes qui représentent un encouragement à maintenir le même comportement.

    D’un point de vue strictement économique, la condamnation prononcée est trop faible », estime Anne Roques, juriste à FNE, précisant que « le gain réalisé par la société a été estimé entre 800.000 et un million d’euros » pour la seule période allant de janvier 2015 à décembre 2017.

  • Aux Etats-Unis, victoire judiciaire majeure contre les fabricants d’opioïdes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/27/etats-unis-premiere-victoire-judiciaire-contre-les-fabricants-d-opiaces_5441

    Le laboratoire pharmaceutique, Purdue, et sa famille propriétaire, les Sackler, ont accepté de payer 270 millions de dollars (environ 240 millions d’euros) pour mettre fin à une plainte de l’Etat de l’Oklahoma liée à la crise des opioïdes. Il s’agit d’une victoire majeure contre les industriels accusés d’avoir favorisé la dépendance aux drogues qui ravage les Etats-Unis.

    Le procureur général de cet Etat du Midwest, qui a vu comme d’autres exploser le nombre d’overdoses mortelles ces dernières années, a annoncé mardi 26 mars, ce paiement dans le cadre d’un accord à l’amiable passé avec le producteur de l’OxyContin, un antidouleur au premier rang des accusés dans cette crise.

    Ce sont les pratiques marketing des compagnies pharmaceutiques qui sont visées : en encourageant les médecins à prescrire, voire à surprescrire, ces analgésiques hautement addictifs, elles sont accusées d’avoir précipité des millions d’Américains dans l’addiction aux médicaments ou aux drogues dures, comme l’héroïne, ou de synthèse, comme le fentanyl.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les Etats-Unis tentent de réagir face à la crise des opioïdes
    Deux autres laboratoires attaqués

    Les 270 millions de dollars serviront en grande partie à financer le centre de recherche sur les dépendances de l’université publique de Tulsa, qui va recevoir de Purdue Pharma 102,5 millions de dollars dès maintenant, plus 75 millions de dollars sur cinq ans de la famille Sackler, et 20 millions de dollars en médicaments destinés à traiter les personnes dépendantes, a annoncé le procureur Mike Hunter.

    « C’est une victoire monumentale » dans la bataille contre la crise « cauchemardesque » des opioïdes qui ravage les Etats-Unis, même si ce n’est qu’« un premier pas », a-t-il fait valoir.

    L’accord à l’amiable ne met pas fin à la plainte déposée en 2017 par l’Oklahoma contre les fabricants d’opioïdes, qui attaquait non seulement Purdue, mais aussi Johnson & Johnson et Teva. Ces derniers restent attendus au tribunal le 28 mai, pour se défendre d’avoir promu ces médicaments alors même qu’ils connaissaient leurs effets néfastes.

    Ce devrait être le premier grand procès contre les laboratoires dans cette crise des opioïdes déclarée « urgence de santé publique » par le gouvernement Trump fin 2017. A moins qu’eux aussi négocient d’ici là un accord avec l’Oklahoma, ce que n’a pas complètement exclu M. Hunter.
    Lire le reportage : Aux Etats-Unis, la ville de Manchester face au fléau des overdoses d’opiacées
    Au moins 1 600 plaintes au niveau fédéral

    D’autres accords à l’amiable pourraient suivre dans d’autres juridictions où Purdue Pharma a été attaqué pour des faits similaires : au moins 1 600 plaintes ont été enregistrées au niveau fédéral, supervisées par un juge de Cleveland (Ohio), et des centaines au niveau des Etats, dont New York et le Massachusetts. Face à cette avalanche de plaintes, la direction du laboratoire avait évoqué la possibilité de se déclarer en faillite.

    Le procureur Hunter a cependant fait savoir qu’il avait tout fait pour s’assurer que la société ne se mettrait pas « en faillite à court terme », pour pouvoir honorer le paiement promis. Le président de Purdue, le docteur Craig Landau, a assuré que l’accord trouvé reflétait « la détermination [de la firme] à jouer un rôle moteur pour résoudre la crise des opioïdes ». Un porte-parole de la famille Sackler a lui aussi affirmé « sa détermination à contribuer substantiellement à sauver des vies ».
    Regarder le reportage : Opiacés, portrait d’une Amérique à la dérive
    70 000 Américains morts d’overdoses en 2017
    Jérôme Sessini/Magnum Photos

    Si d’autres fabricants de médicaments opioïdes sont sur la sellette, Purdue Pharma et la famille Sackler – de grands philanthropes dont le nom orne de nombreux musées aux Etats-Unis et en Europe – ont été la première cible des critiques. Les Sackler ont amassé des milliards de dollars grâce à l’OxyContin.

    Or, on sait aujourd’hui que l’OxyContin et d’autres opioïdes contre la douleur ont été surprescrits par le milieu médical pendant des années, entraînant une dépendance croissante aux opioïdes et poussant les consommateurs vers des drogues plus fortes comme le fentanyl et l’héroïne, avec pour effet de multiplier les overdoses.

    Les plaintes accusent les fabricants d’avoir promu agressivement ces médicaments auprès du corps médical alors qu’ils connaissaient leurs effets addictifs et qu’ils auraient dû limiter leurs ordonnances à des maladies bien précises.
    Selon les derniers chiffres des Centres pour la prévention des maladies (CDC), quelque 70 000 Américains sont morts d’overdoses aux Etats-Unis, 10 % de plus qu’en 2016. Dans des métropoles comme New York, les opioïdes font désormais davantage de victimes qu’accidents de la route et homicides réunis. Cette explosion d’overdoses a contribué à faire baisser l’espérance de vie aux Etats-Unis en 2017, pour la troisième année consécutive.

  • La neige recyclée, une solution qui n’a rien de miraculeux pour les stations Cynthia Racine/Alain Arnaud - 21 Octobre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/9920786-la-neige-recyclee-une-solution-qui-n-a-rien-de-miraculeux-pour-les-stati

    Développée en Scandinavie, l’idée d’utiliser de la neige recyclée d’une saison à l’autre fait son chemin en Europe. Elle est intéressante, mais n’a rien d’une solution miracle pour les stations.
    Ce concept, baptisé « snow farming » en anglais, consiste à conserver le manteau neigeux sous des copeaux ou des plaques isolantes pendant l’été pour en limiter au maximum la fonte. Cette neige « recyclée » peut ensuite être récupérée au début de la saison suivante.


    L’idée est déjà utilisée à #Davos depuis une dizaine d’années pour une piste de ski de fond et commence à se faire connaître ailleurs en Europe, comme à Kitzbühel et à #Courchevel notamment. La station française a ainsi profité de l’enneigement exceptionnel de l’hiver dernier pour recycler 20’000 m3 d’or blanc et attend désormais de voir ce qu’il en restera à la fin de l’automne.

    Une piste de ski alpin à Adelboden
    La station d’Adelboden, dans l’Oberland bernois, a inauguré jeudi la première piste de ski alpin du pays réalisée selon ce procédé. Au printemps dernier, plusieurs centaines de bénévoles ont amassé quelque 24’000 mètres cube de neige qu’ils ont recouvert de bâches pour qu’elle passe l’été. Malgré la canicule, les trois quarts n’ont pas fondu. Une piste de 500 mètres de long pour 60 de large a été inaugurée, avec l’idée de permettre aux juniors d’Adleboden de s’entraîner près de chez eux.

    Une solution ponctuelle et locale
    Mais cette solution reste cependant limitée, de l’avis de certains spécialistes. « D’avoir du stock de neige qui peut encore éventuellement être mobilisé, légèrement déplacé, étalé sur une piste pour couvrir certains points qui sont plus fragiles, c’est une méthode intéressante », relève ainsi le nivologue Robert Bolognesi. « Malheureusement, on ne peut pas imaginer recouvrir tout un domaine skiable et - arrivé le mois de décembre - tout recouvrir et recommencer le ski. Ce peut être une méthode tout à fait intéressante ponctuellement, localement. »

    Conséquences sur l’environnement
    Le système permet de récupérer jusqu’à 50% de la neige conservée mais le « snow farming » n’est pas forcément plus écologique. « On met de côté une partie de l’eau, sous forme solide, qui ne revient plus dans le cycle hydrologique » relève Rafael Matos Wasem, professeur à la haute école de gestion et de tourisme en Valais. « Du coup, cela va poser des problèmes aussi au niveau de la quantité d’eau qui est charriée par les cours d’eau de montagne. »

    Le paysage est, lui aussi, impacté. « Ce sont des terrains qui ne sont plus dévolus à des pâturages, qui ne sont plus verts en été », poursuit Rafael Matos Wasem. « On se promène dans les régions de montagne et on est confronté tout à coup à des structures artificielles et complètement inesthétiques. »

    Et la simplicité apparente de la méthode n’enlève rien à son coût : la station autrichienne de Kitzbühel dépense par exemple 165’000 francs par saison dans cette « assurance neige ».

    #climat #ski #tourisme #montagne #privilégiés #recyclage #dérisoire #bêtise. Ce ne serait pas #consternant, je dirais #MDR