• https://www.lexpress.fr/monde/asie/nous-sommes-la-derniere-generation-en-chine-la-population-ne-veut-plus-denf

    « Un enfant ? Non merci, lance Lin, une Pékinoise de 28 ans, influenceuse sur les réseaux sociaux. Les enfants demandent trop d’attention, ça coûte cher de les élever et il faudrait que je déménage pour un appartement plus grand. Je préfère vivre comme je veux. » La jeune femme exprime les préoccupations de la plupart des jeunes Chinois : le coût de la vie, de l’éducation et de la santé. Auxquelles se sont ajoutées les cicatrices de trois années de stratégie sanitaire drastique, avec son lot de confinements et d’incertitudes, qui ont un peu plus éteint le désir d’enfant.

    https://justpaste.it/cze1n

    #Chine #démographie #dénatalité #dernière_génération

  • #Capitalocène Quand la petite-bourgeoise se mobilise, ça implore les gestionnaires du capitalisme en bloquant la circulation ou en jetant de la purée sur des vitres. Le grand capital et ses agents s’en contrefoutent, mais pas Libération — qui leur consacre 4 pages.

    On ne va pas se mentir, on se ressemble tous. On est issus de milieux plutôt favorisés, mais c’est assumé. Nous, on peut se permettre de faire ce genre d’action, de prendre un ou deux jours de congé et d’aller en garde à vue. […] C’est pas révolutionnaire ce qu’on fait. C’est même la moindre des choses.

    C’est le moins qu’on puisse dire.

    Vivement une contagion de grèves dans toutes les entreprises pour réveiller les consciences ! Pour rappeler que le capital, on ne le rénove pas, mais on l’abat — ou bien on disparaîtra avec lui.

    #dernière_Rénovation #Just_Stop_Oil (« arrêtez le pétrole ») #Renovate_Switzerland (« rénovez la Suisse ») #Ultima_Generazione (« dernière génération ») #Extinction_Rebellion #diversion

  • Organisation de l’#Université_Grenoble_Alpes en cas de #délestage_électrique

    Pour faire face à la crise énergétique que nous traversons, des opérations de délestage électrique sont envisagées en #France pendant la période hivernale 2023. Des #coupures_d’électricité pourraient impacter l’Université Grenoble Alpes durant les prochaines semaines.

    Qu’est-ce qu’un délestage électrique ?

    On appelle délestage une #coupure_de_courant programmée, localisée, et temporaire. Ces coupures s’opèrent sur les #pics_de_consommation, et pourront avoir lieu les jours de semaine entre 8h et 13h ou entre 18h et 20h.

    L’information précisant les lieux concernés et les créneaux horaires de coupures sera communiquée par le fournisseur d’énergie de l’UGA la veille de la coupure, vers 17h.

    À noter que le délestage électrique constitue la mesure de #dernier_recours en cas de pic de consommation. Des alertes seront émises en cas de consommation électrique trop élevée (rouge) et pour prévenir de potentielles coupures si la consommation ne baissait pas. Ces alertes interviendront 3 jours avant les éventuels délestages.

    Source : mail aux personnels UGA du 20.12.2022

    #crise_énergétique #énergie #it_has_begun

  • Schengen : de nouvelles règles pour rendre l’espace sans contrôles aux #frontières_intérieures plus résilient

    La Commission propose aujourd’hui des règles actualisées pour renforcer la gouvernance de l’espace Schengen. Les modifications ciblées renforceront la coordination au niveau de l’UE et offriront aux États membres des outils améliorés pour faire face aux difficultés qui surviennent dans la gestion tant des frontières extérieures communes de l’UE que des frontières intérieures au sein de l’espace Schengen. L’actualisation des règles vise à faire en sorte que la réintroduction des #contrôles_aux_frontières_intérieures demeure une mesure de dernier recours. Les nouvelles règles créent également des outils communs pour gérer plus efficacement les frontières extérieures en cas de crise de santé publique, grâce aux enseignements tirés de la pandémie de COVID-19. L’#instrumentalisation des migrants est également prise en compte dans cette mise à jour des règles de Schengen, ainsi que dans une proposition parallèle portant sur les mesures que les États membres pourront prendre dans les domaines de l’asile et du retour dans une telle situation.

    Margaritis Schinas, vice-président chargé de la promotion de notre mode de vie européen, s’est exprimé en ces termes : « La crise des réfugiés de 2015, la vague d’attentats terroristes sur le sol européen et la pandémie de COVID-19 ont mis l’espace Schengen à rude épreuve. Il est de notre responsabilité de renforcer la gouvernance de Schengen et de faire en sorte que les États membres soient équipés pour offrir une réaction rapide, coordonnée et européenne en cas de crise, y compris lorsque des migrants sont instrumentalisés. Grâce aux propositions présentées aujourd’hui, nous fortifierons ce “joyau” si emblématique de notre mode de vie européen. »

    Ylva Johansson, commissaire aux affaires intérieures, a quant à elle déclaré : « La pandémie a montré très clairement que l’espace Schengen est essentiel pour nos économies et nos sociétés. Grâce aux propositions présentées aujourd’hui, nous ferons en sorte que les contrôles aux frontières ne soient rétablis qu’en dernier recours, sur la base d’une évaluation commune et uniquement pour la durée nécessaire. Nous dotons les États membres des outils leur permettant de relever les défis auxquels ils sont confrontés. Et nous veillons également à gérer ensemble les frontières extérieures de l’UE, y compris dans les situations où les migrants sont instrumentalisés à des fins politiques. »

    Réaction coordonnée aux menaces communes

    La proposition de modification du code frontières Schengen vise à tirer les leçons de la pandémie de COVID-19 et à garantir la mise en place de mécanismes de coordination solides pour faire face aux menaces sanitaires. Les règles actualisées permettront au Conseil d’adopter rapidement des règles contraignantes fixant des restrictions temporaires des déplacements aux frontières extérieures en cas de menace pour la santé publique. Des dérogations seront prévues, y compris pour les voyageurs essentiels ainsi que pour les citoyens et résidents de l’Union. L’application uniforme des restrictions en matière de déplacements sera ainsi garantie, en s’appuyant sur l’expérience acquise ces dernières années.

    Les règles comprennent également un nouveau mécanisme de sauvegarde de Schengen destiné à générer une réaction commune aux frontières intérieures en cas de menaces touchant la majorité des États membres, par exemple des menaces sanitaires ou d’autres menaces pour la sécurité intérieure et l’ordre public. Grâce à ce mécanisme, qui complète le mécanisme applicable en cas de manquements aux frontières extérieures, les vérifications aux frontières intérieures dans la majorité des États membres pourraient être autorisées par une décision du Conseil en cas de menace commune. Une telle décision devrait également définir des mesures atténuant les effets négatifs des contrôles.

    De nouvelles règles visant à promouvoir des alternatives effectives aux vérifications aux frontières intérieures

    La proposition vise à promouvoir le recours à d’autres mesures que les contrôles aux frontières intérieures et à faire en sorte que, lorsqu’ils sont nécessaires, les contrôles aux frontières intérieures restent une mesure de dernier recours. Ces mesures sont les suivantes :

    - Une procédure plus structurée pour toute réintroduction des contrôles aux frontières intérieures, comportant davantage de garanties : Actuellement, tout État membre qui décide de réintroduire des contrôles doit évaluer le caractère adéquat de cette réintroduction et son incidence probable sur la libre circulation des personnes. En application des nouvelles règles, il devra en outre évaluer l’impact sur les régions frontalières. Par ailleurs, tout État membre envisageant de prolonger les contrôles en réaction à des menaces prévisibles devrait d’abord évaluer si d’autres mesures, telles que des contrôles de police ciblés et une coopération policière renforcée, pourraient être plus adéquates. Une évaluation des risques devrait être fournie pour ce qui concerne les prolongations de plus de 6 mois. Lorsque des contrôles intérieurs auront été rétablis depuis 18 mois, la Commission devra émettre un avis sur leur caractère proportionné et sur leur nécessité. Dans tous les cas, les contrôles temporaires aux frontières ne devraient pas excéder une durée totale de 2 ans, sauf dans des circonstances très particulières. Il sera ainsi fait en sorte que les contrôles aux frontières intérieures restent une mesure de dernier recours et ne durent que le temps strictement nécessaire.
    – Promouvoir le recours à d’autres mesures : Conformément au nouveau code de coopération policière de l’UE, proposé par la Commission le 8 décembre 2021, les nouvelles règles de Schengen encouragent le recours à des alternatives effectives aux contrôles aux frontières intérieures, sous la forme de contrôles de police renforcés et plus opérationnels dans les régions frontalières, en précisant qu’elles ne sont pas équivalentes aux contrôles aux frontières.
    - Limiter les répercussions des contrôles aux frontières intérieures sur les régions frontalières : Eu égard aux enseignements tirés de la pandémie, qui a grippé les chaînes d’approvisionnement, les États membres rétablissant des contrôles devraient prendre des mesures pour limiter les répercussions négatives sur les régions frontalières et le marché intérieur. Il pourra s’agir notamment de faciliter le franchissement d’une frontière pour les travailleurs frontaliers et d’établir des voies réservées pour garantir un transit fluide des marchandises essentielles.
    - Lutter contre les déplacements non autorisés au sein de l’espace Schengen : Afin de lutter contre le phénomène de faible ampleur mais constant des déplacements non autorisés, les nouvelles règles créeront une nouvelle procédure pour contrer ce phénomène au moyen d’opérations de police conjointes et permettre aux États membres de réviser ou de conclure de nouveaux accords bilatéraux de réadmission entre eux. Ces mesures complètent celles proposées dans le cadre du nouveau pacte sur la migration et l’asile, en particulier le cadre de solidarité contraignant, et doivent être envisagées en liaison avec elles.

    Aider les États membres à gérer les situations d’instrumentalisation des flux migratoires

    Les règles de Schengen révisées reconnaissent l’importance du rôle que jouent les États membres aux frontières extérieures pour le compte de tous les États membres et de l’Union dans son ensemble. Elles prévoient de nouvelles mesures que les États membres pourront prendre pour gérer efficacement les frontières extérieures de l’UE en cas d’instrumentalisation de migrants à des fins politiques. Ces mesures consistent notamment à limiter le nombre de points de passage frontaliers et à intensifier la surveillance des frontières.

    La Commission propose en outre des mesures supplémentaires dans le cadre des règles de l’UE en matière d’asile et de retour afin de préciser les modalités de réaction des États membres en pareilles situations, dans le strict respect des droits fondamentaux. Ces mesures comprennent notamment la possibilité de prolonger le délai d’enregistrement des demandes d’asile jusqu’à 4 semaines et d’examiner toutes les demandes d’asile à la frontière, sauf en ce qui concerne les cas médicaux. Il convient de continuer à garantir un accès effectif à la procédure d’asile, et les États membres devraient permettre l’accès des organisations humanitaires qui fournissent une aide. Les États membres auront également la possibilité de mettre en place une procédure d’urgence pour la gestion des retours. Enfin, sur demande, les agences de l’UE (Agence de l’UE pour l’asile, Frontex, Europol) devraient apporter en priorité un soutien opérationnel à l’État membre concerné.

    Prochaines étapes

    Il appartient à présent au Parlement européen et au Conseil d’examiner et d’adopter les deux propositions.

    Contexte

    L’espace Schengen compte plus de 420 millions de personnes dans 26 pays. La suppression des contrôles aux frontières intérieures entre les États Schengen fait partie intégrante du mode de vie européen : près de 1,7 million de personnes résident dans un État Schengen et travaillent dans un autre. Les personnes ont bâti leur vie autour des libertés offertes par l’espace Schengen, et 3,5 millions d’entre elles se déplacent chaque jour entre des États Schengen.

    Afin de renforcer la résilience de l’espace Schengen face aux menaces graves et d’adapter les règles de Schengen aux défis en constante évolution, la Commission a annoncé, dans son nouveau pacte sur la migration et l’asile présenté en septembre 2020, ainsi que dans la stratégie de juin 2021 pour un espace Schengen pleinement opérationnel et résilient, qu’elle proposerait une révision du code frontières Schengen. Dans son discours sur l’état de l’Union de 2021, la présidente von der Leyen a également annoncé de nouvelles mesures pour contrer l’instrumentalisation des migrants à des fins politiques et pour assurer l’unité dans la gestion des frontières extérieures de l’UE.

    Les propositions présentées ce jour viennent s’ajouter aux travaux en cours visant à améliorer le fonctionnement global et la gouvernance de Schengen dans le cadre de la stratégie pour un espace Schengen plus fort et plus résilient. Afin de favoriser le dialogue politique visant à relever les défis communs, la Commission organise régulièrement des forums Schengen réunissant des membres du Parlement européen et les ministres de l’intérieur. À l’appui de ces discussions, la Commission présentera chaque année un rapport sur l’état de Schengen résumant la situation en ce qui concerne l’absence de contrôles aux frontières intérieures, les résultats des évaluations de Schengen et l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations. Cela contribuera également à aider les États membres à relever tous les défis auxquels ils pourraient être confrontés. La proposition de révision du mécanisme d’évaluation et de contrôle de Schengen, actuellement en cours d’examen au Parlement européen et au Conseil, contribuera à renforcer la confiance commune dans la mise en œuvre des règles de Schengen. Le 8 décembre, la Commission a également proposé un code de coopération policière de l’UE destiné à renforcer la coopération des services répressifs entre les États membres, qui constitue un moyen efficace de faire face aux menaces pesant sur la sécurité dans l’espace Schengen et contribuera à la préservation d’un espace sans contrôles aux frontières intérieures.

    La proposition de révision du code frontières Schengen qui est présentée ce jour fait suite à des consultations étroites auprès des membres du Parlement européen et des ministres de l’intérieur réunis au sein du forum Schengen.

    Pour en savoir plus

    Documents législatifs :

    – Proposition de règlement modifiant le régime de franchissement des frontières par les personnes : https://ec.europa.eu/home-affairs/proposal-regulation-rules-governing-movement-persons-across-borders-com-20

    – Proposition de règlement visant à faire face aux situations d’instrumentalisation dans le domaine de la migration et de l’asile : https://ec.europa.eu/home-affairs/proposal-regulation-situations-instrumentalisation-field-migration-and-asy

    – Questions-réponses : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/qanda_21_6822

    – Fiche d’information : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_21_6838

    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_21_6821

    #Schengen #Espace_Schengen #frontières #frontières_internes #résilience #contrôles_frontaliers #migrations #réfugiés #asile #crise #pandémie #covid-19 #coronavirus #crise_sanitaire #code_Schengen #code_frontières_Schengen #menace_sanitaire #frontières_extérieures #mobilité #restrictions #déplacements #ordre_public #sécurité #sécurité_intérieure #menace_commune #vérifications #coopération_policière #contrôles_temporaires #temporaire #dernier_recours #régions_frontalières #marchandises #voies_réservées #déplacements_non_autorisés #opérations_de_police_conjointes #pacte #surveillance #surveillance_frontalière #points_de_passage #Frontex #Europol #soutien_opérationnel

    –—

    Ajouté dans la métaliste sur les #patrouilles_mixtes ce paragraphe :

    « Lutter contre les déplacements non autorisés au sein de l’espace Schengen : Afin de lutter contre le phénomène de faible ampleur mais constant des déplacements non autorisés, les nouvelles règles créeront une nouvelle procédure pour contrer ce phénomène au moyen d’opérations de police conjointes et permettre aux États membres de réviser ou de conclure de nouveaux accords bilatéraux de réadmission entre eux. Ces mesures complètent celles proposées dans le cadre du nouveau pacte sur la migration et l’asile, en particulier le cadre de solidarité contraignant, et doivent être envisagées en liaison avec elles. »

    https://seenthis.net/messages/910352

    • La Commission européenne propose de réformer les règles de Schengen pour préserver la #libre_circulation

      Elle veut favoriser la coordination entre États membres et adapter le code Schengen aux nouveaux défis que sont les crise sanitaires et l’instrumentalisation de la migration par des pays tiers.

      Ces dernières années, les attaques terroristes, les mouvements migratoires et la pandémie de Covid-19 ont ébranlé le principe de libre circulation en vigueur au sein de l’espace Schengen. Pour faire face à ces événements et phénomènes, les pays Schengen (vingt-deux pays de l’Union européenne et la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège et l’Islande) ont réintroduit plus souvent qu’à leur tour des contrôles aux frontières internes de la zone, en ordre dispersé, souvent, et, dans le cas de l’Allemagne, de l’Autriche, de la France, du Danemark, de la Norvège et de la Suède, de manière « provisoirement permanente ».
      Consciente des risques qui pèsent sur le principe de libre circulation, grâce à laquelle 3,5 millions de personnes passent quotidiennement d’un État membre à l’autre, sans contrôle, la Commission européenne a proposé mardi de revoir les règles du Code Schengen pour les adapter aux nouveaux défis. « Nous devons faire en sorte que la fermeture des frontières intérieures soit un ultime recours », a déclaré le vice-président de la Commission en charge de la Promotion du mode de vie européen, Margaritis Schinas.
      Plus de coordination entre États membres

      Pour éviter le chaos connu au début de la pandémie, la Commission propose de revoir la procédure en vertu de laquelle un État membre peut réintroduire des contrôles aux frontières internes de Schengen. Pour les événements « imprévisibles », les contrôles aux frontières pourraient être instaurés pour une période de trente jours, extensibles jusqu’à trois mois (contre dix jours et deux mois actuellement) ; pour les événements prévisibles, elle propose des périodes renouvelables de six mois jusqu’à un maximum de deux ans… ou plus si les circonstances l’exigent. Les États membres devraient évaluer l’impact de ces mesures sur les régions frontalières et tenter de le minimiser - pour les travailleurs frontaliers, au nombre de 1,7 million dans l’Union, et le transit de marchandises essentielle, par exemple - et et envisager des mesures alternatives, comme des contrôles de police ciblés ou une coopération policière transfrontalières.
      Au bout de dix-huit mois, la Commission émettrait un avis sur la nécessité et la proportionnalité de ces mesures.
      De nouvelles règles pour empêcher les migrations secondaires

      L’exécutif européen propose aussi d’établir un cadre légal, actuellement inexistant, pour lutter contre les « migrations secondaires ». L’objectif est de faire en sorte qu’une personne en situation irrégulière dans l’UE qui traverse une frontière interne puisse être renvoyée dans l’État d’où elle vient. Une mesure de nature à satisfaire les pays du Nord, dont la Belgique, qui se plaignent de voir arriver ou transiter sur leur territoire des migrants n’ayant pas déposé de demandes d’asile dans leur pays de « première entrée », souvent situé au sud de l’Europe. La procédure réclame des opérations de police conjointes et des accords de réadmission entre États membres. « Notre réponse la plus systémique serait un accord sur le paquet migratoire », proposé par la Commission en septembre 2020, a cependant insisté le vice-président Schengen. Mais les États membres ne sont pas en mesure de trouver de compromis, en raison de positions trop divergentes.
      L’Europe doit se préparer à de nouvelles instrumentalisations de la migration

      La Commission veut aussi apporter une réponse à l’instrumentalisation de la migration telle que celle pratiquée par la Biélorussie, qui a fait venir des migrants sur son sol pour les envoyer vers la Pologne et les États baltes afin de faire pression sur les Vingt-sept. La Commission veut définir la façon dont les États membres peuvent renforcer la surveillance de leur frontière, limiter les points d’accès à leur territoire, faire appel à la solidarité européenne, tout en respectant les droits fondamentaux des migrants.
      Actuellement, « la Commission peut seulement faire des recommandations qui, si elles sont adoptées par le Conseil, ne sont pas toujours suivies d’effet », constate la commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson.
      Pour faire face à l’afflux migratoire venu de Biélorussie, la Pologne avait notamment pratiqué le refoulement, contraire aux règles européennes en matière d’asile, sans que l’on donne l’impression de s’en émouvoir à Bruxelles et dans les autres capitales de l’Union. Pour éviter que cela se reproduise, la Commission propose des mesures garantissant la possibilité de demander l’asile, notamment en étendant à quatre semaines la période pour qu’une demande soit enregistrée et traitée. Les demandes pourront être examinée à la frontière, ce qui implique que l’État membre concerné devrait donner l’accès aux zones frontalières aux organisations humanitaires.

      La présidence française du Conseil, qui a fait de la réforme de Schengen une de ses priorités, va essayer de faire progresser le paquet législatif dans les six mois qui viennent. « Ces mesures constituent une ensemble nécessaire et robuste, qui devrait permettre de préserver Schengen intact », a assuré le vice-président Schinas. Non sans souligner que la solution systémique et permanente pour assurer un traitement harmonisé de l’asile et de la migration réside dans le pacte migratoire déposé en 2020 par la Commission et sur lequel les États membres sont actuellement incapables de trouver un compromis, en raison de leurs profondes divergences sur ces questions.

      https://www.lalibre.be/international/europe/2021/12/14/face-aux-risques-qui-pesent-sur-la-libre-circulation-la-commission-europeenn
      #réforme

  • Le #Dernier_Refuge

    Aux portes du #Sahel se dresse la #Maison_du_Migrant, tel un #refuge pour celles et ceux en route vers l’Europe ou sur le retour. Ici, ils font face à leurs propres histoires de migration. Que ressent-on, de quoi a-t-on besoin, lorsque nos rêves ont été enfouis dans le sable ou attendent d’être vécus ?

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62356_1

    #film #film_documentaire #documentaire #migrations #asile #réfugiés #Ousmane_Zoromé_Samassékou

    film qui m’a été signalé comment étant un « très beau film », mais que je n’ai moi-même pas vu...

  • Dans ce Carrefour au Brésil, le cadavre d’un employé recouvert par des parasols
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/dans-ce-carrefour-au-bresil-le-cadavre-dun-employe-mort-recouvert-par

    L’image a fait le tour du Brésil. Un homme est mort dans un supermarché Carrefour à Recife, dans le nord-est du pays, mais son corps a simplement été caché par des parasols et le magasin est resté ouvert, ont dénoncé des clients, ce que l’enseigne a admis dans un communiqué.

    Les faits sont intervenus vendredi mais ont été révélés ce mercredi 19 août, et l’information est devenue virale, avec des photos de l’allée où le cadavre était recouvert par des parapluies verts grand ouverts.

    Oui mais déjà que l’économie va mal, alors si on ferme les magasins à chaque fois qu’un employé décède entre les chips et la bière…

    J’essaie vraiment d’imaginer ce qui se passe dans la tête de la personne qui décide d’ouvrir des parasols et de les coincer pour cacher un cadavre et ne pas fermer le magasin.

    #dernière_étape_avant_soleil_vert

  • Les poissons pilotes de La Colline | La Colline théâtre national
    https://www.colline.fr/spectacles/les-poissons-pilotes-de-la-colline

    Wajdi Mouawad, directeur de La Colline vous donne rendez-vous du lundi au vendredi à 11h pour un épisode sonore inédit de son journal de confinement, de sa propre expérience à ses errances poétiques : Une parole d’humain confiné à humain confiné. Une fois par jour des mots comme des fenêtres pour fendre la brutalité de cet horizon.

    • C’est beau en effet merci pour le partage @jacotte et pour le signalement @touti

      Je met des notes pour retrouvé certaines choses qui m’ont plus
      –----
      « il n’ y a pas de felis catus policier »
      #nos_ennemis_les_bêtes (pour le fichier du 6 avril)
      –---
      #sacrifices_humains #infanticide #chimu #dernier_sceau (pour le 3 avril)

      Pourquoi des enfants et des lamas étaient-ils sacrifiés par le peuple Chimú ?
      https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2019/02/pourquoi-des-enfants-et-des-lamas-etaient-ils-sacrifies-par-le-pe

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      Le ciel était à boire tant il était bleu.

      (31 mars)

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      Infiniment grand & infiniment petit

      L’espace est une mémoire qui viens vers nous.

      (30 mars)
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      Accepter de ne pas être capable de faire le vide.

      exercices spirituels d’Ignace de Loyola & le dieu coronavirus (27 mars)
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      La nuit déplie nos âmes et si le jour existe c’est grâce à la nuit - la nuit serais éternelle sans la nuit

      (26mars)
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      La mutation - Les morts-vivants et l’aveuglement

      Résister au confort des situation inconfortables

      (25 mars)
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      Le son [ɲ] et la perversité de la langue française,

      Langue vicieuse, langue méchante qui ne connais rien de l’hospitalité de la langue arabe.

      (24 mars)
      –---
      Peut être que je sature mais j’aime moins les premiers jours de son journal. Il y parle d’ailleurs beaucoup de son fils et ne mentionne qu’une fois sa fille, j’aime pas trop ca.

    • J’ai surtout été sensible au fichier du 6 avril, quand il chuchote à celle ou celui qui va mourir seul·e pour l’aider à avoir moins peur, c’est bouleversant.

      Après, oui @mad_meg on dirait que le simple fait d’avoir des couilles plonge l’être dans une insensibilité totale vis à vis des femmes, surtout en cette période de virilisme guerrier ou les femmes sont redevenues un #sujet_secondaire.

      J’en ai eu un aperçu dernièrement sur un long fil de discussion de technique web dont le sujet était « tous en débardeur ». Quand j’ai pris mon courage pour faire remarquer à l’ensemble de la liste le manque d’inclusivité du sujet du mail, personne n’a répondu, aucun retour, rien. Ça fait mal. Comme si l’exclusion n’était pas une question actuelle importante à combattre et que les mecs construisaient toujours plus de boysclub (même et surtout en affirmant leur inclusivité sur des chartes) et se suffisaient à eux-même.
      Et j’ai pensé « tu viens de te cramer », tu n’as plus de taf et tu dépends de leur bon vouloir à t’en filer, plus tu ouvres ta gueule moins ils auront l’idée de t’en refiler.

    • Au fait j’écouté « penser (l’art) dans un monde mauvais » ce matin, c’est un mec blanc qui parle mais il dit tellement de choses ou je me reconnais que je te le recommande aussi - https://www.youtube.com/watch?v=FH5liBXAMIY


      et en plus de l’intérêt de ce qu’il dit, il n’oublie pas les femmes, les personnes racisées, les classes défavorisées. Je l’ai mis par ici, sur un poste qui devrait t’interessé aussi et que je suis pas sur que tu ai vu quand je l’avais écrit
      https://seenthis.net/messages/828811
      Un truc qu’il dit qui tourne dans ma tete « je ne parle que de ce qui va mal » et dit « etre radical et non révolutionnaire » - il s’appel Geoffroy de Lagasnerie peut etre que tu es deja tombé sur lui.

    • Super @mad_meg je regrette de ne pas avoir pu profiter de ce type d’approche lorsque j’étais étudiante aux Beaux Arts à Paris. C’était l’époque des copains artistes de Lang le décadent lécheur de caméras où l’art se joignait à la niaiserie ambiante et flirtait avec la publicité en déniant toute politisation à « la culture ».

      19:33 « Il n’y a pas d’art désengagé, parce qu’à partir du moment où nous nous construisons comme artistes ou chercheurs, il y a déjà des dispositifs de la culture qui nous précède qui si nous ne les interrogeons pas nous les faisons fonctionner malgré nous. »

      Et j’en discutais avec @jacotte justement, car pour moi la simple pensée de circonscrire la culture à certains espaces et d’y coller un ministère est du même ordre que le fonctionnement d’un Ministère de la pensée Orwellien. Forme institutionnel du détournement de la connaissance et de la culture de tout un chacun·e pour en faire un objet de pouvoir et de mépris.

    • Moi aussi j’aurais bien aimé avoir ce théoricien sous la patte quant j’etais aux beaux-arts mais en même temps ca ressemble à pas mal de points de ma démarche. J’ai particulièrement aimé l’argument que l’art non engagé est un art engagé contre l’engagement . Et l’idée d’une partique cynique des institution qui est la version radicale dont il se réclame au lieu d’une démarche révolutionnaire. Aussi les tentative du parti communiste pour faire venir l’art aux ouvriers et ceux ci vexé qu’on leur mette des Picasso ou monochromes disant qu’on leur mettait du sous art alors qu’ils ont droit comme les autres à du Poussin ou du Vinci ^^

  • [Toten Radio] #toten_radio #27
    http://www.radiopanik.org/emissions/toten-radio/toten-radio-27

    Une heure de sons aléatoirement captés dans l’outremonde qui sous-tend notre réalité, et rediffusés tels quels à l’antenne.

    Une émission proposée et rendue possible grâce au soutien du Groupe de Recherche sur les Manifestations Para-réelles de Cureghem et sa remarquable machine, le Funeracousmonium.

    Image : Antoine d’Agata

    #dernier_regret_avant_le_noir #mammifères_sentimentaux #se_baigner_dans_la_beauté_et_disparaitre #toten_radio,dernier_regret_avant_le_noir,mammifères_sentimentaux,se_baigner_dans_la_beauté_et_disparaitre
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/toten-radio/toten-radio-27_08615__1.mp3

  • Boum ! Boum ! Boum ! Une heure avec Get Busy (Portrait, Clique TV)
    http://www.davduf.net/boum-boum-boum-une-heure-avec-get-busy-portrait

    RETROUVAILLES. En cette période sombre, un voyage dans le temps avec l’animal et ami Sear, pionnier du Hip Hop en France ⁩ — Police, rap, punk, #dernieresommation, les Bérus, KRS One, les NTM, la revue Combo !, la Seine St Denis Style, Paris sous les bombes à la fin des années 1980, une garde à vue, pas de garde à vous, des souvenirs à la pelle et quelques contre filatures. Biblio & Filmo Graphie

    / #Revue_de_presse, Une

    #Biblio_&_Filmo_Graphie

  • « Dernière sommation » : quand la violence de l’État se croit légitime

    Allo, place Beauvau. Quand le journaliste #David_Dufresne commence à recenser les violences policières contre les gilets jaunes sur Twitter le 4 décembre 2018, il utilise cette interpellation directe au ministère de l’Intérieur (dont les bureaux sont situés dans l’hôtel Beauvau, dans le 8e arrondissement de Paris).

    En ce frisquet jour d’hiver, alors que commence ce qu’on a appelé l’« acte 3 » de la révolte française, Dufresne est sidéré par le silence des médias devant des #violences_policières qui lui apparaissent de plus en plus nombreuses et injustifiées. Il relaie des images captées par un adolescent bordelais montrant un camarade touché au visage par le tir d’un CRS.

    Ce sera le début, pour le journaliste désillusionné, collaborateur de Mediapart et auparavant de Libération, d’une quête de justice à coups de signalements sur Twitter — plus de 850 aujourd’hui. Cette année passée dans le ventre des manifs, pour laquelle il a été récompensé d’un Grand Prix du journalisme, est racontée d’une plume alerte et rythmée dans le roman Dernière sommation. Une lecture captivante et dérangeante, de laquelle on ressort habité par une grande question philosophique : qui a le droit d’être violent, et comment ?

    Comment nos sociétés en sont-elles venues à considérer une violence légitime, celle des policiers, et une violence répressible, celle des manifestants ? Les images sanguinolentes s’accumulant sur le compte Twitter de Dufresne posent le constat indéniable d’une violence policière que les autorités politiques ne sanctionnent guère, ni ne tentent de contenir.

    « Ne parlez pas de répression et de violences policières, ces mots sont inacceptables dans un État de droit », déclare Emmanuel Macron le 7 mars. Pour David Dufresne, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Lui reviennent en tête les mots de Max Weber : « L’État revendique le monopole de l’usage légitime de la force physique. »

    « Je préférerais que ces paroles de Weber ne soient pas aussi criantes de vérité, lance-t-il, dépité. Mais, dans la France des gilets jaunes, elles résonnent plus que jamais. »

    Au fil des chapitres de #Dernière_sommation, le lecteur québécois pourra d’ailleurs associer à la situation française le souvenir amer du règlement P6 pendant le printemps étudiant — Dufresne a lui-même vécu à Montréal pendant une dizaine d’années et le mentionne comme une dérive similaire.

    « J’avais en tête ce qui s’est passé à Montréal en écrivant le roman, précise-t-il. Mais la situation de la France est plus tragique encore, puisque les forces policières relèvent directement du ministère de l’Intérieur et que les liens avec le politique sont encore plus étroits, constituant une menace plus grande à la démocratie et à l’expression des droits de la personne. Ça prend aussi une tournure particulière puisque la France est un pays doté d’une forte tradition de révolte populaire, dont la Déclaration des droits de l’homme reconnaît au peuple le droit de se soulever. Ce droit est tout à fait grignoté en ce moment. »

    Un roman pour prendre du recul

    Très ancré dans le réel et très proche des événements vécus par Dufresne lui-même, Dernière sommation prend tout de même des libertés et s’enrobe de fiction « pour constituer un poste d’observation plus large ». L’ex-journaliste y devient une version encore plus « punk » de lui-même, en la personne d’Étienne Dardel, père de famille aspiré par le mouvement des gilets jaunes de façon quasi obsessionnelle. S’intéressant d’abord aux manifestants — ceux de gauche, comme cette jeune idéaliste prénommée Vickie, ou ceux de droite, comme la mère éplorée de cette jeune militante —, le romancier dessine aussi les personnalités de préfets de police embrigadés dans les filets de l’État ou de policiers aux prises avec un syndicat impuissant.

    « La fiction m’a permis de composer des personnages cohérents en m’inspirant d’une très grande quantité de personnes croisées au fil de mon année à documenter la violence, souligne Dufresne. Mais, surtout, j’ai pu utiliser le roman comme une manière de sortir de la fournaise de l’actualité brûlante et d’essayer de tirer des conclusions, ou de trouver une signification au chaos. »

    Il n’est pas insensible à la douleur des policiers épuisés par d’éreintantes journées sur les ronds-points ou pris en étau entre le sens du devoir et le regard compassionnel qu’ils ne manquent pas de poser sur les manifestants. « Néanmoins, la souffrance des policiers ne doit pas se retourner contre les manifestants », tranche-t-il.

    Dufresne, malgré des airs de militant anti-flic, est un apôtre de la nuance. Chez les gilets jaunes, un mouvement composite s’il en est, il voit autant de militants « admirables » que de représentants de tout ce qu’il exècre. « J’ai considéré que mon travail n’était pas de faire de la discrimination en fonction des idéologies avec lesquelles je sympathise. La violence de l’État est illégitime, qu’elle frappe à gauche ou à droite. »

    Autre constat sans appel du néo-romancier : « le journalisme est mort ». « Je ne dis pas que Twitter est la solution, nuance-t-il. Les possibilités des réseaux sociaux sont également fort limitées. Il y a peut-être une certaine forme de couverture directe sur Internet qui me semble salutaire, comme celle que fait par exemple un titre comme Streetpress. Mais, de manière générale, le milieu journalistique ambiant en France est acoquiné au pouvoir et diffuse une #pensée_unique. C’est un problème grave. »

    https://www.ledevoir.com/lire/568975/fiction-francaise-derniere-sommation-quand-la-violence-de-l-etat-se-croit-
    #violence #violence_étatique #légitimité #livre #recension #journalisme #presse #médias #réseaux_sociaux #twitter #maintien_de_l'ordre

    ping @davduf @karine4

  • Dernière Sommation : « C’est un livre anti-flics ! » selon la #Police (qui contrôle une lectrice en gare de Metz)
    http://www.davduf.net/derniere-sommation-c-est-un-livre-anti-flics

    « C’est un livre anti-flics ! ». « Vous l’avez lu ? », ose Zoé, contrôlée #DernièreSommation à la main. « Pas besoin, on sait ce qu’il fait ce gars-là et commencez pas, sinon c’est la garde à vue ! » Une enquête dingo de Webullition.info #Dernière_Sommation

    / Une, Police, #Gilets_Jaunes, #Allo_Place_Beauvau

  • Radio parleur : entretien autour d’une « Dernière sommation » sans concession
    http://www.davduf.net/radio-parleur-entretien-autour-d-une-derniere

    « #Dernière_Sommation », c’est le nom du premier roman de David Dufresne, paru aux éditions Grasset. Par la fiction, le journaliste nous parle du mouvement des #Gilets_Jaunes, de la détresse humaine et d’une guerre sociale, qui fait rage dans le pays. Un ouvrage qui sonne comme un avertissement face aux dérives autoritaires du #Maintien_de_l'ordre et aux éditorialistes compromis. Entre mensonges et raison (...) Dernière Sommation

    / #Allo_Place_Beauvau, Gilets Jaunes, Maintien de l’ordre, Une

  • David Dufresne : « Ils ont la police, on a la peau dure ! », un #Documentaire de Johanna Bedeau
    http://www.davduf.net/david-dufresne-ils-ont-la-police-on-a-la-peau

    Ce soir, sur France Culture (radio et podcast), la documentariste Johanna Bedeau réussit un tour de force. Ramasser en une petite heure certaines de mes petites folies. Des amis balancent, des sons ressurgissent, des souvenirs remontent. Ça cause garde à vue avec les NTM, Tarnac, signes par million, Police partout, serial killer et visions du monde, Place Beauvau et #Dernière_Sommation. C’est dans le cadre de sa série (magnifique) sur les forces de (...) Dernière Sommation

    / Documentaire, #Revue_de_presse, Une #police

  • Un roman, mais comment, pourquoi, pour qui et avec qui ? Une heure avec Denis Robert sur « Dernière Sommation »
    http://www.davduf.net/un-roman-mais-comment-pourquoi-pour-qui-et-avec

    Un roman, mais comment, pourquoi, pour qui et avec qui ? Une heure avec @Denis_Robert_ , à propos de #DernièreSommation, de la police, de la puissance de la fiction, et de l’impuissance de l’actualité à dire la vie. Amusez vous bien ! #Dernière_Sommation

    / Une, #Revue_de_presse

  • « Dernière Sommation » (Grasset) : débats, lectures et grandes manoeuvres
    http://www.davduf.net/derniere-sommation-grasset-debats-lectures-et

    En marge de la sortie du roman « #Dernière_Sommation » (Grasset), les réjouissances de visu. Librairies, clubs, rencontres, signatures et contre filatures. 23/9 Paris, Télérama Dialogue 28/9 Paris, Table Ronde Amnesty International 3/10 Paris, Librairie Monte en l’air 4/10 Montreuil, Librairie Libertalia 5/10 Paris, Le Monde Festival 12/10 Paris, Rentrée du NPA 19/10 Bruxelles, Festival des Libertés 23/10 Toulouse,Café librairie ItinéraireBis 24/10 Montpellier, Collectif La Barricade 25/10 Lyon, (...) Dernière Sommation

    / Une

    https://www.telerama.fr/medias/stephane-bern%2C-elisabeth-quin%2C-david-dufresne...-venez-les-rencontrer-a
    https://www.amnesty.fr/agenda/campus-2019
    https://www.facebook.com/events/739805323106521
    https://www.facebook.com/events/2347635522121068
    https://festival.lemonde.fr/programmation/tous-journalistes
    http://www.festivaldeslibertes.be/2019/fase6?event=19029&_Debat__Echec-et-matraque-__#19029
    https://www.facebook.com/pg/itibis/events
    https://www.facebook.com/events/bordeaux-france/rencontre-avec-david-dufresne/2344173975667193

  • « Dernière Sommation » (Grasset)
    http://www.davduf.net/derniere-sommation-grasset

    C’est l’histoire d’un journaliste pas comme les autres – tel que la littérature nous en offre à chaque époque, entre Rouletabille et Lisbeth Salander. Etienne Dardel, 50 ans, fou de littérature, de punk, et d’Internet, croit de moins en moins à son métier. C’est un idéaliste roué, un cœur pur et pugnace, défenseur de toutes les libertés. Franc tireur, il a rendu sa carte de presse et travaillé à l’étranger. Son pays la France semblait avoir renoncé à tout destin social et politique mais soudain, par un hiver (...) #Dernière_Sommation #maintien_de_l'ordre #police #justice #roman

  • La #nostalgie comme support de #résistance : le cas de la « #yougonostalgie »

    Il y a 30 ans, la Yougoslavie était en passe de rendre son dernier souffle. Dans sa chute, elle perd une génération qu’elle a enfantée, celle des « #derniers_pionniers », une génération que Milica Popović caractérise comme « trop jeune pour avoir vécu la période heureuse du socialisme et trop vieille pour avoir connu une sortie de crise économique ». C’est à la lumière de son expérience yougoslave que cette génération parvient néanmoins à produire un discours critique par rapport aux États nations post-yougoslaves actuels et à véhiculer des revendications précises articulées par rapport aux acquis passés.
    Entretien avec #Milica_Popović, doctorante à Sciences Po. et à l’Université de Ljubljana.

    https://soundcloud.com/garedelestpodcasts/la-nostalgie-comme-support-de-resistance-le-cas-de-la-yougonostalgie


    #yougo-nostalgie #ex-Yougoslavie #Milica_Popovic #mémoire

    Le site web de Milica Popović :
    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/cerispire-user/17593/0
    ping @albertocampiphoto @daphne

  • #paie_tes_medie_pourris
    #sondage
    #dernier_en_date

    Dégoût, colère, envie de #révolution… : l’étude exclusive qui révèle la très sombre humeur des #Français relativement aux autres Européens |
    https://www.atlantico.fr/decryptage/3568571/degout-colere-envie-de-revolution---l-etude-exclusive-qui-revele-la-tres-s

    Selon un sondage #IFOP pour #Atlantico, 39% des Français considèrent que pour changer la situation du pays, il faudrait une révolution, tandis que 50% d’entre eux considèrent plutôt qu’il faudrait un programme de réformes.

    Relayé par #Sputnik

    Seuls 3% des Français estiment qu’il n’y a pas besoin de #changements.

    D’après les derniers sondages de l’Ifop, 54% des Français soutiennent les Gilets jaunes. Ce soutien global a peut-être baissé après un acte 18 particulièrement violent, mais ce mouvement gardera probablement encore la sympathie de plus de 40% de la population, et ce malgré la dramatisation des violences, avertit l’expert.
    Les sentiments négatifs sont encore plus partagés en France que dans les autres pays européens, a fait ressortir David Nguyen, indiquant que les trois items qui y arrivent en tête sont « déception » (38% des sondés), « colère » (32%) et « dégoût » (28%).

    « On voit une France au bord de l’implosion », a finalement constaté l’expert. En effet, 81% des Français estiment que l’opposition entre le peuple et les élites sera forte à court terme.

    https://fr.sputniknews.com/france/201903201040427606-france-sondage-ifop-revolution

    • @reka Ben oui, je ne comprends pas très bien ta remarque.

      Nina Garcia est géniale. En revanche je ne disqualifierai pas nécessairement le jeu avec les pédales (que Nina Garcia utilise elle-même)(par exemple sur la fin de cet extrait)(mêe si ce n’est pas flagrant) et puis ça dépend quand même pas mal de qui utilise les pédales non ? Quand c’est Fred Frith cela peut être divin. Bruno Chevillon à la contrebasse joue avec une très belle collection de pédales et c’est très beau aussi, non ?

    • euh ! pas d’offense mes amis, je tague pour retrouver les posts quand je me mettrai à écrire sur des sujets que je prépare, et je m’intéresse un peu aux microcosmes et/ou aux attitudes microcosmiques :) là c’était pour retrouver la citation de LL de Mars plus tard, pas plus. Et sinon je suis sur que Nina Garcia est super géniale oui !

    • @reka me sens pas offensé ; vivre dans les trous les moins fréquentés est une fatalité construite, et ce que je peux raconter là pour la bd ( https://www.du9.org/dossier/comment-jai-ecrit-certains-de-mes-livres ouverture du chapitre) est vrai pour la musique. Je trouve quand même le choix de « microcosme », utilisé le plus régulièrement de façon méprisante (dans le même champ rhétorique que « élitiste » pour parler de tout ce qu’on condamne moralement alors que c’est déjà socialement condamné à l’invisibilité), pas très très adroit.

      @philippe_de_jonckheere je suis persuadé qu’on trouve même des chasseurs poètes et des zozos de droite généreux. Mais je ne vais pas en tirer de conclusions générales sur la chasse ou le capitalisme. Quand je dis 20 ans de cassage de burnes, de paresse musicale, de poncifs lancinants, d’inaptitude totale à intégrer le silence au travail, de construction mentale et poétique rock mal planquée sous de l’expérimentation qui n’en est plus depuis longtemps à force de conventions, je suis gentil. C’est plutôt 30 ans. Dès que je vois un type débouler avec sa guitare et ses pédales sur une scène, je n’attends plus de savoir si c’est le petit génie du siècle qui vit perdu dans la meute de ceux qui ont fait de la modernité un simple petit ajustement de lutherie, je change de crèmerie. D’une manière générale, notre champ musical est écrasé par les conventions et c’est devenu assez compliqué d’être surpris, bousculé, par un concert. Je m’emmerde de plus en plus. Faut attendre un peu, traverser un moment de désert sans doute. Pour l’instant, la quasi totalité des prestations vues dans les quatre cinq dernières années est composée par des jeunes musiciens empruntant les voies balisées que leurs aînés ont préparé pour eux et enquillent les murs de bruit en chaussons, le théâtre des hybridations pop qui est aussi calibré que celui de la scène pop elle-même, l’application tranquille des grammaires timbrales inventoriées sur les instruments par papi. Je m’emmerde, donc, un peu. Mais je sais que c’est momentané. Faut juste que je me déplace. Que je trouve où on joue autre chose.

    • Ben c’est dommage mais cet hiver il y a eu une série extraordinaire de concerts aux Instants chavirés :

      https://seenthis.net/messages/560299

      Sans parler de ce concert a printemps, possiblemet l’un des plus beaux jamais écoutés aux Instants :

      http://www.instantschavires.com/barre-phillips-jacques-demierre-urs-leimgrubertoshimaru-nakamura-m

      Mais c’est sûr que les Instants c’est pas la porte à côté pour tout le monde.

      En revanche, de fait, avec le recul, pour ce qui est de la guitare électrique d’utilisation contemporaine et des groupes plus jeunes, tout n’est pas du niveau de Mariachi, loin s’en faut.

    • Voilà qui redouble, en fait, ce que je disais : il faut que je trouve les endroits où je vais rencontrer quelque chose qui me renverse. Qui me surprenne. Et ce ne seront probablement pas les Instants .
      Les Instants , ce sont en quelque sorte mes classiques qui s’y jouent. C’était déjà très largement la salle de référence à l’époque de Tato Royo , une des innombrables expérience de A. Rivière ( http://www.le-terrier.net/albums/tatoroyo/03.htm ) et elle le reste. J’ai acheté mon premier Frith en 82 ou 83, son French Gigs avec Coxhill, et c’était déjà des types importants d’une certaine scène rock, pas vraiment des nouveaux venus.
      Pas grand rapport avec ce qui me manque, là (ni ce qui me fatigue, d’ailleurs)
      Dès que je peux voir un concert de J.L. et de Seiji, oui, j’y vais, évidemment. Et ils me surprennent toujours. Ils n’ont rien perdu, jamais, de leur curiosité ni de leur aptitude à tout refoutre en vrac sur leur table de travail. Dieu les bénisse. Amen.
      Mais là encore, ça n’a rien à voir avec ce que je dis.
      C’est comme si vous me suggeriez d’aller voir ce qui se produit du côté de Metamkine. Ai-je vraiment besoin d’être guidé vers moi ? (et un moi pas tout jeune, ce qui n’est pas très fair play)
      Pour la BD, pas de problème ; en fouillant dans les petits salons, je déniche toujours des trucs ahurissants faits par des jeunes chercheurs de tous horizons, et même s’ils ne représentent qu’un stand sur trente à fournir autre chose que le calibre décoratif de l’École riso-würst strabourgeois ou de l’académie post punk poseuse, hé bien le bruit des autres ne les recouvre pas.
      Pour la musique expé, c’est un peu plus compliqué. Les festivals, c’est l’enfer. Dix heures de merde noise ridiculement ringarde pour enfin entendre, parfois, quelque chose d’inventif écrasé sous le cliquetis des verres de bières et le bavardage des gros cons venus chercher « du son ». C’est un public de glands. Des ambiances de glands.
      Mon manque de temps actuel fait que je dispose d’un peu moins de mobilité pour traquer les lieux. Il me faut des jeunes guide sioux. Je vais trouver.
      Bon.
      En attendant que je revienne vous parler les yeux pleins de larmes de joies de nouvelles découvertes, un peu de Jeune Fille Orrible pour patienter (merci à P. & A., guides sioux pour l’occasion)

      https://www.youtube.com/watch?v=3lykGeJ3Z7M

    • Bah... c’est une question de perception. Pour moi microcosme n’est pas une qualification méprisante mais plutôt l’expression d’un univers « un peu fermé » et parfois _de facto excluant. Sans plus. Juste un constat.

    • @reka « pour moi ». C’est un peu insuffisant, quand même, ce repli idiosyncrasique interprétatif. Tu veux évacuer l’usage ?
      Si je te dis que c’est un terme récurrent injurieux associé de façon systématique par leurs détracteurs aux sphères de la musique, de la poésie contemporaine ou de la bande dessinée expérimentale, je te demande de me croire. Ces sphères me sont familières. La façon dont on les traite également. On peut aussi dire « pour moi, bouboule, c’est pas insultant, c’est un terme affectueux pour parler des gros », ou « les gonzesses, pour moi, c’est pas insultant du tout, c’est cool, j’adore les gonzesses ». Pour moi , c’est la bonne façon de se mettre des paupières aux oreilles.
      D’autre part, ce ne sont pas des univers fermés. Ils sont ouverts. Grands. Vient qui veut. Que quasi personne n’y vienne pose d’autres types de questions, sans aucun rapport avec celle de l’ouverture. Des questions d’usages culturels. La fondation Horne est vide. Elle est à 100 mètres des Uffizi qui sont pleins. Et ? Quelque chose à voir avec la fermeture ? C’est excluant, la fondation Horne ? Quand dans un multiplex tu vois la salle du dernier Besson pleine et celle du dernier Kerrigan vide, t’en conclues que le Multiplex a des salles excluantes ? Pas ouvertes ? Les portes coincent, c’est ça ? Les piles d’Onfray qui se vident et l’exemplaire unique du Meillassoux qui prend la poussière, c’est un problème de collure du livre, on l’ouvre mal le bouquin ? Il est fermé, le livre ? Il faut un code pour l’ouvrir ? Le titre est crypté ? T’es sûr de ça ? Ah non, tiens. Dans tous les cas, le truc populaire, c’est celui qu’on a rendu populaire en chantant son nom partout. Et le truc impopulaire, c’est le truc dont personne ne cause. Dont tout le monde se branle A PRIORI. Pourquoi ? Bin, parce qu’il est excluant, tu penses bien. Magie de l’autovérification.
      Croire excluant les mondes qu’on exclue soi-même en les ayant jugés d’avance inopportuns (pas assez ceci, trop cela - pas assez populaires notamment, oula) est un des tours de cochons les plus communs qu’on joue à ceux que leur goût isole déjà pas mal comme ça. Mais ça ne suffit jamais. Faut payer triplement le prix de ne pas se sentir concerné par les formes statistiques de la création.
      Tu parles d’un problème de perception . J’aimerais bien les donnés de la perception (et pas ceux de l’idée reçue).

    • @l_l_de_mars Je présume que le A. de P.&A. est par ailleurs un très bon éditeur de choses graphiquement très subtiles et auquel cas, nous avons le même guide sioux.

      En revanche dans votre argumentation, il y a un truc que je ne capte pas bien. Parmi les concerts de cet hiver aux Instants , il y avait notamment JLG et Seijiro Murayama (certes avec Olivier Benoît, qui a eu toutes les peines du monde à trouver sa place entre les deux autres lascars) et ce n’était pas le plus beau de la série à vrai dire (JL impérial, Seijiro en deça, et OB pas hyper avec les deux autres). Le duo Agnel/Minton était renversant (moins avec Audrey Chan, nettement moins d’ailleurs). Alors certes Minton n’est pas exactement un perdreau de l’année, il n’empêche sa musique évolue avec lui, elle reste, notamment de par certaines limitations avec l’âge, d’autant plus aventureuses, reposant moins sur la prouesse et davantage sur la capacité de créer dans l’instant. Van Rohe et Turner, bah là effectivement sont plus tout jeunes surtout Van Rohe, mais là aussi, ils ont joué une musique que par définition ils n’avaient jamais joué avant. Donc toutes ces personnes jouant déjà dans les années 80 ou 90 n’ont plus la capacité de vous étonner ?

      Ou c’est un truc de relève attendue ? (et qui ne vient pas) (ce que je peux comprendre, pour ma part quand je m’aventure aux concerts plus amplifiés des Instants, c’est très rare que j’y trouve mon content)

      Ou alors c’est encore un autre truc que je ne comprends pas et auquel vous n’êtes pas sommé de répondre non plus hein ?

    • @philippe_de_jonckheere je fais court, mais on aura l’occasion d’en parler j’imagine.
      Les exemple dont vous me parlez - notamment Sophie Agnel dont l’agitation théatrale au dessus de son pauvre piano me fatigue très également pour ce qu’elle représente d’un mode de jeu daté, vain, surexpressif, où on a une seconde de travail timbral pour une heure de cours de kung fu, forme d’improvisation qui n’a jamais su vraiment se démarquer des tics de contrastes et d’appuis de la musique savante française des années 60 - ou le piano de Van Hove que j’ai bien du mal a extraire du jazz duquel il vient et qui ne connait, lui aussi, devant tant de jeu que si peu le timbre - tout ça appartient à un territoire de l’invention musicale qui, dans le meilleur des cas, rejoue ses parties avec plus ou moins de bonheur, et dans le pire, se fige dans ses habitudes et se fossilise. Je suis pas client de tout ça. Ça m’emmerde. Toute une panoplie d’attitudes devant la musique a abandonné quelque chose de l’inconnu à découvrir et tricote. Notamment devant la musique bruitiste qui se perd dans le mur du son alors qu’il y a encore tant de choses à chercher avec elle, ou la musique instrumentale quand elle poursuit cette espèce d’anecdotisme du jeu, de l’expression etc.
      Oui, j’attends une relève, mais une relève musicale (donc pas exclusivement liée à des questions d’âge, d’embranchements générationnels, puisque de très jeunes gens jouent de la musique de vieux et que des gens comme JL, effectivement, cherchent encore d’autres trucs - bon, c’est pas non plus un dinosaure, faut pas déconner, c’est pas parce que je me sens courbattu qu’il faut abuser de généralités).
      Ce n’est pas parce que ce fil a commencé sur des problèmes de lutherie que c’est le paradigme général, évidemment, ce n’est qu’une entrée (donc, la question de l’amplification ou pas, peu m’importe) : c’est en tant qu’un dispositif instrumental précis - guitare électique et pédales - a fini par composer un habitus sonore que s’est constitué devant nous, pas à pas, une construction académique qui s’ignore. Mais il y en a d’autres, tout aussi mortifères pour la création - la boucle qui joue l’hypnose depuis les années 80 et me pose de sérieux problèmes poitiques, le drone qui prend la relève hypnotique et me pose de très égaux problèmes politiques, a fortiori parce qu’ils réactivent l’increvable momie phénoménologiste etc - auxquelles il faut ajouter un problème général d’entrée en musique de toute une génération de gens prenant le train en marche. Il n’y a aucun sens à enfiler un costume de guerrier quand on n’est en guerre contre rien de précis ou quand plus personne ne se souvient de la guerre pour laquelle ce costume fut taillé. En d’autres termes, on rencontre en musique le même problèmes que dans les arts plastiques où un gros défaut de culture finit par produire des situations de création aux causes médiées ou historiquement inexistantes.
      Merde, je me rends compte qu’il faudrait encore quelques heures pour causer de ça et je suis censé écrire le texte pour Pré Carré 10...

    • notamment Sophie Agnel dont l’agitation théatrale au dessus de son pauvre piano me fatigue très également pour ce qu’elle représente d’un mode de jeu daté, vain, surexpressif, où on a une seconde de travail timbral pour une heure de cours de kung fu, forme d’improvisation qui n’a jamais su vraiment se démarquer des tics de contrastes et d’appuis de la musique savante française des années 60

      Grosse carricature là, vous qui avez le trait tellement subtil, pas cette fois.

      Pour le reste, oui, on en recause, peut-être cet été.

    • https://www.youtube.com/watch?v=iWr6vJW5IYM

      #caricature

      il n’y a pas une seconde là dedans qui soit autre chose qu’une caricature grossière de l’idée puérile qu’on se fait de l’impro depuis trente ans
      C’est précisément le genre de trucs que je ne veux plus JAMAIS revoir, et peu importe qui joue. Je trouvais ça à chier quand c’était Nush dans les années 90, je vais pas trouver ça bon aujourd’hui.

  • ÉLECTIONS PARTOUT, DÉMOCRATIE NULLE PART : DE HITLER A TRUMP
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article849

    L’exemple le plus frappant, qui devrait à lui seul décourager les gens, est celui d’Adolf Hitler. Le führer, responsable de la pire idéologie que l’humanité ait connu, leader d’un régime d’une extrême violence fut porté au pouvoir par les urnes. Déjà en 1932, Hitler faisait un score de 36,7 % aux élections présidentielles. En juillet de la même année il atteint 37,27 % aux élections législatives, son parti, le NSDAP, parti NAZI, remportant 230 sièges au Reichstag, l’Assemblée allemande.

    Le président refuse de nommer Hitler chancelier, participant encore plus à permettre l’agitation d’Hitler dans tout le pays. De toute façon la machine infernale était en marche. Hitler est fait chancelier après de nouvelles élections législatives et des hésitations en janvier 1933. Ce fut le prélude à la barbarie qui suivit. En 1933, lors des élections législative Hitler et son parti le parti national-socialiste (parti NAZI) font un score 43,9% et remportent 288 sièges au reichstag.

    Peu après l’Assemblée vote les pleins pouvoirs à Hitler et le parti NAZI devient parti unique. Cette séquence politique est au cœur d’un contexte particulier qui nous parle aujourd’hui. L’Allemagne de l’époque est en proie à une crise économique qui plonge les Allemands dans la misère. Le chômage est très élevé et les gens sont désespérés. Les politiciens de tout bord font preuve d’une incompétence évidente. Ils sont incapables de trouver des solutions, trop occupés à essayer de sauvegarder le système et leurs propres avantages. Ils militent pour leur pouvoir.

    Au final, leurs tentatives de lutter contre les nazis se soldent par des échecs. Ils se contentent de les stigmatiser et tentent de les ostraciser, quitte à ne même pas respecter les lois qu’ils sont censés représenter (refus de Von Hindenburg de nommer Hitler chancelier). Cela sert les nazis qui deviennent de fait plus populaires et peuvent brandir ces preuves de la corruption des politiques.

    Cette histoire, bien que connue, ne semble pas avoir servi de leçon à l’humanité.

    Aujourd’hui les élections ont tellement perdu de sens que dans de nombreux régimes autoritaires sont organisées des élections plus saugrenues les unes que les autres. Le but étant de légitimer ces régimes souvent sanguinaires et liberticides et leur passer un vernis « démocratique ».

    Régulièrement l’État nord-coréen organise des élections... En mars 2014 ont eu lieu les élections parlementaires dans cette dictature. Le parti unique remporta tous les sièges, et pour cause, il a été le seul à présenter des candidats, qui n’ont donc eu aucun mal à se faire élire. Cependant on ne peut que constater leur « légitimité électorale », le taux de participation ayant frisé les 100 %. Ce serait risible si ce régime ne maintenait pas sa population dans la plus grande misère sociale et mentale.

    Dernièrement, on a pu voir la tenue d’élections en … Syrie organisées par le régime de Bashar El Assad, responsable de la destruction du pays, de la mort de centaines de milliers de personnes et de l’exil de millions d’autres. Le 3 juin 2014, l’élection présidentielle voit la réélection de Bashar El Assad avec 89 % des voix et un taux de participation de 73,42 % … de ceux qui ne sont ni morts ni en exil. N’ayant pas peur du ridicule, le régime a rempilé pour les élections législatives en avril dernier. Le parti Baas, a remporté 80 % des sièges... un plébiscite pour ce régime « démocratique ». La Russie a salué ces élections « conforme à la Constitution syrienne actuelle » selon elle.

    Aux États-Unis, encore une fois, les urnes ont accouché d’un phénomène qui est bien loin de la « démocratie » annoncée. Même si les soupçons de fraude électorale sont plus que lourds, il n’en reste pas moins que le vote Trump est clairement le vote de l’échec des politiciens classique et que des millions de voix se sont portées sur Trump pensant qu’il représentait – ce qui est tout à fait faux – la critique de l’establishment, ces « élites » coupées de toute réalité sociale (comme l’autre, avec ses croissants à 10 centimes), qui exaspèrent la population.

    Ici même, en France, la montée du Front National au fil du temps devrait poser quelques questions. Depuis 2002 et la présence de Jean Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, son parti suit une pente ascendante apparemment inexorable. Et les partis classiques et leurs représentants nous font le chantage du « si vous ne votez pas pour nous vous aurez droit aux fascistes du FN ». Plus le temps passe et plus leurs programmes se vident de leur substance. Ils semblent incapables de répondre aux enjeux actuels, et plus précisément à ceux apparus à la suite de la crise économique de 2008. Face aux problèmes bien réels qui touchent notre société, comme le chômage et la pauvreté, la réponse des politiciens de gauche et de droite consiste à défendre leurs intérêts propres, à nous pondre des lois de plus en plus liberticides, et à brandir la menace de l’extrême-droite.

    Face à ces politiques si éloignées des besoins, face à cette situation apparemment sans solution, les gens se tournent vers … l’extrême droite. Et l’appel à faire barrage à chaque élection alimente la rhétorique paranoïaque du FN et le fait encore progresser ; élection après élection. Le travail de fond contre l’extrême- droite, auquel nous avons appelé si souvent n’a jamais été fait ni par le pouvoir, ni par la gauche ni par l’extrême-gauche. Le résultat de cette incurie est là, parfaitement prévisible, comme nous l’avions écrit, en 2002, entre les deux tours du duel Chirac / Le Pen, cette élection s’étant traduite par le triomphe de Chirac (grâce à toute la gauche et à l’essentiel de l’extrême-gauche) avec un score de république bananière (82,21 %), ce qui lui laissa les mains totalement libres pour poursuivre sa politique antisociale et introniser sur la scène politique des intrigants comme Sarkozy.

    Nous reproduisons ici https://seenthis.net/messages/550469, pour rafraîchir la mémoire, ce que nous avons écrit en 2002, entre les deux tours, dans un numéro spécial de notre journal.

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°152 déc 2016 - Janv 2017
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article844

    #abstention

    • @Anarchosyndicalisme vos articles sont (de plus en plus ?) affligeants !

      Cette affirmation est simplement fausse :

      Le führer, responsable de la pire idéologie que l’humanité ait connu, leader d’un régime d’une extrême violence fut porté au pouvoir par les urnes.

      Entre élections grossièrement truquée et pouvoir offert par l’État en l’absence de majorité, il est faux de dire que le pouvoir « fut porté par les urnes ». Et si je dis ça ce n’est pas pour défendre un système parlementaire dit représentatif que je considère comme anti-démocratique et nuisible.

      Sur un autre sujet, les élections présidentielles américaines, vous tenez le même type d’affirmations fausses. Nous sommes le 12 décembre 2016, votre article est publié le 9 décembre, et vous maintenez cette affirmation périmée depuis environ le 15 novembre :

      Aux États-Unis, encore une fois, les urnes ont accouché d’un phénomène qui est bien loin de la « démocratie » annoncée

      Vous n’avez pas intégré les environ 6 millions de voix qui ont été dépouillées depuis et qui donnent une avance de 3 millions de voix en faveur d’Hillary Clinton (quand bien même celle-ci ne représente pas non-plus, de fait, une alternative démocratique). Peut-être vous réfugierez vous en amalgamant « les urnes » avec « le système électoral américain » voire carrément l’État.

      Par ailleurs vous, qui vous revendiquez de l’anarchisme, reprenez l’analyse mainstream des hommes-femmes d’États et médias oppressants qui consiste à jouer les ventriloques sur des bases sondagières douteuses :

      il n’en reste pas moins que le vote Trump est clairement le vote de l’échec des politiciens classique et que des millions de voix se sont portées sur Trump pensant qu’il représentait – ce qui est tout à fait faux – la critique de l’establishment,

      Si une sérieuse sociologie du vote Trump mériterai d’être faite, ce qui serait difficile et long à réaliser, il n’est pas difficile de voir qu’une large majorité des personnes (75%) n’a pas voté pour Trump car soit a voté pour Clinton (26%) soit s’est abstenu (45%) soit a voté pour un autre candidat (4%). On notera que Trump réalise un des pires score républicain depuis 1936, ce qui rend difficilement tenable le discours du « vote populaire et contestataire en faveur de Trump ». Il semblerait plutôt que l’électorat républicain se soit mobilisé comme à son habitude, un peu moins même. Si on prend en compte la situation favorable, l’usure de 8 ans de présidentielle Démocrate, la haine d’une part importante de la population américaine contre les Clinton et contre Hillary Clinton en particulier et une dynamique favorable aux républicains aux élections législatives, son échec est encore plus patent. Je trouve étonnant cette volonté de reprendre et légitimer l’analyse qui fait croire que les électeurs de Trump auraient voté contre un « establishment ».

      Pour la situation française, encore une fois vous reprenez le discours des pouvoirs en place de « la hausse inexorable du vote extrême droite » signe d’une révolte par les urnes :

      Ici même, en France, la montée du Front National au fil du temps devrait poser quelques questions. Depuis 2002 et la présence de Jean Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, son parti suit une pente ascendante apparemment inexorable.

      Je ne dit pas qu’il n’y a pas de nombreuses questions à se poser, mais une pseudo hausse de l’extrême droite n’est pas nécessaire pour enclencher la réflexion - surtout si on veut la faire sur des bases saines.

      D’une part cette hausse est extrêmement faible, pour l’instant la hausse la plus marquante a lieu lors des élections faciles mais où l’électorat FN était peu mobilisé et en plus le lit de la rivière n’a pas débordé, c’est à dire les valeurs maximales atteintes aux présidentielles ne sont ni égalées ni dépassées. Mais d’autre part, ce qui est notable c’est que cette hausse n’est pas inexorable puisque l’extrême droite a connue une forte baisse à toutes les élections pendant environ 6 ans entre 2005 et 2011.

      Enfin concernant vos publications en général. Je tiens à souligner le caractère sexiste de votre fond d’écran sur Seenthis où l’on voit, à partir d’un photo-montage reprenant une image du film Les Valseuses, Myriam El Khomri quasi seins nus encadrée par Valls et Macron.

      Habitude sexiste que l’on retrouve dans un de vos billets récents, où vous appelez un homme par son nom de famille et une femme par son prénom :

      Avec l’arrivée de Fillon au pouvoir, voire de Marine, https://seenthis.net/messages/550456

      Un récent débat autour d’un de vos articles me confirme que vos analyses sont au mieux périmées, au vu des récents travaux en histoire et sociologie et de l’évolution des réflexions du milieu libertaire, sinon régulièrement erronées et au pire forgées en restant engluées dans les imaginaires des pouvoirs en place :

      https://seenthis.net/messages/535622#message535646

    • Mais bien sûr que Hitler a été porté au pouvoir par les urnes ! Sans les élections il n’aurait eu aucune légitimité pour accéder au poste de chancelier offert par Hindenburg .

      Le fait que ce dernier , le boucher en chef de la der des der , ait pu accéder au poste de président du Reich quelques années après avoir fait massacrer des millions de gens démontre également en quoi il est pertinent de dénoncer le danger électoraliste .

      Je comprends le besoin de se rassurer en décrétant que la montée des fascismes et de l’antisémitisme « n’est pas inexorable » , mais quand je constate que pour ce faire on recourt aux mêmes analyses chiffrées et sociologiques qui n’ont prévu ni le brexit ni le vote Trump ...Cela me rend assez pessimiste .

      Du coup comme on veut pas voir venir la bête immonde on cherche la petite

      Enfin concernant vos publications en général. Je tiens à souligner le caractère sexiste de votre fond d’écran sur Seenthis où l’on voit, à partir d’un photo-montage reprenant une image du film Les Valseuses, Myriam El Khomri quasi seins nus encadrée par Valls et Macron.

      Et comme c’est bizarre, on donne là encore avec ce genre de « réflexion » du grain a moudre a tous les tartuffes (comme s’ils n’étaient pas déjà assez nombreux ) .. Parce que permettre aux hommes d’exhiber leurs pectoraux et interdire aux femmes (au prétexte de sexisme ) d’aller quasi sein nus , ou de rentrer dans un café , ce n’est en tout cas pas égalitaire .

    • Je voie que les anarcouilles ne lâchent pas le morceaux, il vous faut le dernier mots quitte à déversé les calomnies les plus délirantes.
      Voila les féministes accusées d’ « interdire aux femmes (au prétexte de sexisme ) d’aller quasi sein nus , ou de rentrer dans un café » au prétexte qu’ici, elles ne trouvent pas rigolo une blague sur le viol de Mme El Khomri venant d’un groupe qui affiche son antiféminisme à longueur de temps.
      El Khomri n’est pas une militante pour le topless et c’est pas elle qui a fait ce photo montage pour exprimé son droit à l’accès à l’espace publique. Cette image est une utilisation sexiste d’une femme politique. Ce n’est pas une image militante de femme qui revendiquent l’accès à l’espace publique. C’est une instrumentalisation de l’image d’une femme par un groupe masculin et masculiniste.
      A propos de bêtes immonde et de petits bêtes, Trump aussi aime bien les blagues sur le viol, vous avez pas mal de choses en commun. Machos de gauche, machos de droite, même combat.

      #anarcouille #mansplanning #instrumentalisation #masculinisme #déni #confusionnisme #dernier_mot

    • "c’est un coup d’Etat qui permet à Hitler d’accéder au gouvernement. Quant à son principal soutien, il vient des industriels allemands.

      Dans sa déclaration gouvernementale du 1er février 1933, Hitler promettait au peuple allemand l’amélioration de la situation des travailleurs et des paysans et le maintien et la consolidation de la paix. « Donnez-moi quatre ans, et vous ne reconnaîtrez plus l’Allemagne », prophétisait-il. Quatre ans plus tard, les acquis sociaux étaient détruits et les libertés fondamentales étaient bafouées. L’Allemagne, effectivement, était méconnaissable.

      Contrairement aux affirmations souvent entendues, les nazis ne sont pas arrivés au pouvoir suite à à une victoire électorale mais par un coup de force présidentiel, dans un climat de violence et de division de la gauche. Ainsi lors des derniers scrutins de 1932, à la présidentielle du 13 Mars, Hitler a obtenu 30,1% et a été battu au deuxième tour par Hindenburg ; lors des législatives de Juillet 1932, au summum de sa poussée, le parti nazi a obtenu 37,4 % des voix mais lors des législatives de Novembre 1932 (les dernières élections libres), il retombe à 33,1 en perdant 2 millions de voix. La nomination de Hitler comme chancelier en Janvier 1933 ne doit donc rien à choix démocratique. C’est le début de la destruction des libertés, accélérée par l’incendie du Reichstag.

      Le président de la République, le vieux maréchal Paul Von Hindenburg (86 ans), charge Hitler, chef du parti nazi, de former le nouveau gouvernement allemand.

      Tractations indignes

      Cette nomination fait suite à des tractations entre l’ancien chancelier conservateur Franz Von Papen et le financier Schacht, qui représente les nazis.

      Von Papen et les conservateurs espèrent se servir du Führer nazi pour enrayer la menace communiste. Son parti est en effet selon eux en perte de vitesse. Le nouveau chancelier constitue un gouvernement largement ouvert aux représentants de la droite. Il ne compte que trois nazis, Hitler compris. Von Papen est lui-même vice-chancelier. Faute de majorité absolue au Parlement, Hitler paraît loin de pouvoir gouverner à son aise.

      Le 30 janvier 1933, le président allemand Paul von Hindenburg nomme Adolf Hitler, le dirigeant du Parti National-socialiste (NSDAP, abrégé en nazi) Premier ministre. Le premier gouvernement Hitler ne compte que trois nazis, dont Hitler lui-même. Il n’ose même pas se présenter devant le Parlement, car il y est minoritaire. Au lieu de cela, il demande à Hindenburg de dissoudre le Parlement et d’organiser de nouvelles élections, fixées au 5 mars.

      Ce délai lui donne l’occasion de gouverner cinq semaines sans contrôle parlementaire. Il s’agit d’un coup d’Etat légal, car la Constitution allemande de l’époque permet au président de dissoudre le Parlement ou de le suspendre temporairement.

      en juillet 1932, aux législatives : Hitler avait fait 13.745.680 vois et un pourcentage de 37,3 %
      quelques mois après en novembre 1932
      Hitler fait 11.737621 voix, ce qui fait une perte de 2 millions de voix et 4,2% de pourcentage et il perd 34 sièges, il lui en reste 196.
      Le parti social démocrate SPD fait 20,4 % des voix, il perd 1,2% et 12 sièges, il a 7247 901 voix
      Le parti communiste allemand fait 5.980. 239 voix, il gagne près de 700.000 voix et 2,6% en pourcentage, il fait 16,9% et gagne 2,6% et gagne 11 sièges, il en a 100.
      Oui, perdre 2 millions de voix en 5 mois est une déculottée… Et Hitler le vit comme telle… Il est littéralement repêché par les forces conservatrices et les barons de l’industrie de l’armement en particulier…
      Quant aux dernières élections, celles de mars 1933, alors que les nazis sont au pouvoir elles donnent lieu à une fraude massive reconnue comme telle par tous les historiens et Hitler n’a même pas atteint la majorité."

  • Une introduction à #Cornélius_Castoriadis (#castoriadis)

    cc @touti #dernier.e_des_mohicans, à propos de cette fameuse #autonomie : en effet, quelle pensée meilleure que celle de ce philosophe pour en parler ? :) je me suis dit qu’il serait bon d’écouter ce qu’il avait pu développer à ce sujet.

    http://journaldumauss.net/?Jean-Louis-Prat-Introduction-a

    Transcription partielle de la conférence donnée à la préfecture municipale de Porto Alegre en 1971, « La création historique et l’institution de la société / A Criação Histórica e a institução da Sociedade » (cf fichiers audio dans l’URL ci-dessus) :

    L’homme est un être qui cherche le sens, et qui pour satisfaire cette quête du sens, crée le sens .

    Mais d’abord et pendant très longtemps, il crée le sens dans la clôture ; et il crée la clôture du sens et essaie toujours d’y retourner, même aujourd’hui.

    Et c’est la rupture de cette clôture qui est inaugurée par la naissance et la renaissance, en Grèce et en Europe occidentale, de la philosophie et de la politique. Car la #philosophie et la #politique sont des mises en question radicales des #significations_imaginaires_instituées et des #institutions qui les incarnent .

    En effet la philosophie commence avec la question que dois-je penser, elle ne commence pas avec la question qu’en est-il de l’être. Il faut que l’homme se pose la question que dois-je penser d’abord, et cela généralement il ne le fait pas dans l’histoire. L’homme pense ce que lui disent de penser, la tribu, la bible, le coran, le parti, le secrétaire général, le sorcier ou n’importe quel autre.

    Mais ce n’est qu’à partir d’un certain moment, où l’homme se demande que dois-je penser vraiment ; et à ce moment-là, il ne se demande pas seulement que dois-je penser de l’être, mais aussi que dois-je penser de moi-même, que dois-je penser de la pensée elle-même, et que dois-je penser des lois qui existent. Mais si on dit que dois-je penser, on met évidemment en cause et en question les représentations instituées et héritées de la collectivité ; on ouvre la voie à une interrogation interminable . Or ces #représentations, ce sont, comme aussi les institutions en général ; elles font partie de l’être concret de la société en question, elles déterminent cet être. Si une #société est ce qu’elle est et pas autre chose, c’est parce qu’elle s’est crée ce monde particulier qu’elle a crée.

    Partie 1 :
    http://journaldumauss.net/IMG/mp3/casto1_la_crise_historique_de_l_institution_de_la_societe_Porto_Aleg

    Partie 2 :
    http://journaldumauss.net/IMG/mp3/casto2.mp3

    Partie 3 :
    http://journaldumauss.net/IMG/mp3/casto3.mp3

    Partie 4 :
    http://journaldumauss.net/IMG/mp3/casto4.mp3

    #audio #l'imaginaire_social_institué


  • Derniers mots, Stijn Van Santen, 2002
    C’est un petit film et d’ailleurs en terme de cohérence, ils ont, d’après moi, eu tord de mettre ce film sur le même dvd que Ma Soeur Joke. Il y a même quelque chose d’un peu dérangeant. Stijn est, apparemment, le fils de Johan. Celui-ci filme ces dernières vacances en compagnie de son père qui pense qu’il va mourir prochainement. Il mourra 2 semaines plus tard. Alors ces derniers mots échangés, dernières réflexions sont sobres, belles et touchantes. Mais ce n’est pas un film de Johan, c’est un film inspiré du film qu’a fait Johan sur sa sœur mourante. Il pose presque les mêmes questions. C’est embêtant quand même. Je ne dis pas qu’il n’aurait pas dû le faire je dis qu’il n’a pas sa place sur ce dvd.
    Sinon Keuken est toujours magnifique.
    Pas de vidéo et c’est normal.
    #critique_a_2_balles #stijn_van_santen #derniers_mots #2002 #johan_van_der_keuken #cinéma #documentaire #mort


  • Derniers mots : Ma soeur Joke, Johan Van Der Keuken, 1998
    Le documentaire est une question, une question de vie et de mort. Les mots ne suffisent largement pas et l’humilité m’oblige à ne pas faire une critique à 2 balles sur ce film. Mais quand même risquons nous-y.
    Ce n’est pas n’importe qui Keuken, il fait un film sur sa soeur en filmant ses derniers jours. Je cherche les mots ... Parler d’hommage ne me conviens pas. Il lui offre le plus merveilleux des cadeaux, elle lui offre le plus merveilleux des cadeaux et ils dressent tous les deux un film bouleversant. Et pourtant putain je n’aime pas ce mot...
    Ils parlent de cinéma, de cette image qui est prise, attrapée et qui reste pour l’éternité. Le cinéma est un affront au temps qui passe.
    Voici une phrase définitive à 2 balles pour un film inestimable.
    #critique_a_2_balles #johan_van_der_keuken #derniers_mots_ma_soeur_joke #1998 #cinéma #documentaire #mort
    https://vimeo.com/63718417