• Le fichage. Note d’analyse ANAFE
    Un outil sans limites au service du contrôle des frontières ?

    La traversée des frontières par des personnes étrangères est un « outil » politique et médiatique, utilisé pour faire accepter à la population toutes les mesures toujours plus attentatoires aux libertés individuelles, au nom par exemple de la lutte contre le terrorisme. Le prétexte sécuritaire est érigé en étendard et il est systématiquement brandi dans les discours politiques, assimilant ainsi migration et criminalité, non seulement pour des effets d’annonce mais de plus en plus dans les législations.
    Les personnes étrangères font depuis longtemps l’objet de mesures de contrôle et de surveillance. Pourtant, un changement de perspective s’est opéré pour s’adapter aux grands changements des politiques européennes vers une criminalisation croissante de ces personnes, en lien avec le développement constant des nouvelles technologies. L’utilisation exponentielle des fichiers est destinée à identifier, catégoriser, contrôler, éloigner et exclure. Et si le fichage est utilisé pour bloquer les personnes sur leurs parcours migratoires, il est aussi de plus en plus utilisé pour entraver les déplacements à l’intérieur de l’Union et l’action de militants européens qui entendent apporter leur soutien aux personnes exilées.
    Quelles sont les limites à ce développement ? Les possibilités techniques et numériques semblent illimitées et favorisent alors un véritable « business » du fichage.

    Concrètement, il existe pléthore de fichiers. Leur complexité tient au fait qu’ils sont nombreux, mais également à leur superposition. De ce maillage opaque naît une certaine insécurité juridique pour les personnes visées.
    Parallèlement à la multiplication des fichiers de tout type et de toute nature, ce sont désormais des questions liées à leur interconnexion[1], à leurs failles qui sont soulevées et aux abus dans leur utilisation, notamment aux risques d’atteintes aux droits fondamentaux et aux libertés publiques.

    Le 5 février 2019, un accord provisoire a été signé entre la présidence du Conseil européen et le Parlement européen sur l’interopérabilité[2] des systèmes d’information au niveau du continent pour renforcer les contrôles aux frontières de l’Union.

    http://www.anafe.org/IMG/pdf/note_-_le_fichage_un_outil_sans_limites_au_service_du_controle_des_frontieres

    #frontières #contrôle #surveillance #migration #réfugiés #fichage #interconnexion #interopérabilité

  • Les profiteurs de la frontière – Juin 2019 – Corporate Watch

    La maire de Calais essaye de changer l’image de Calais, souhaitant en faire une « ville fleurie ». Mais comme des locaux ont confié à Corporate Watch le mois dernier, « #ville_barbelée » serait un label plus approprié. Du port ferry jusqu’au tunnel à Coquelles, la périphérie de la ville est un paysage cauchemardesque de #clôtures surmontées de #barbelés à lames rasoir, de #caméras et #détecteurs_de_mouvement, de #terrassements, #tranchées et #terrains_inondés, tous destinés à arrêter les « damné·e·s de la terre » entreprenant cette traversée du détroit de la Manche, si évidente et acquise pour un·e citoyen·ne européen·ne.

    Tout cela implique de l’#argent pour financer les compagnies de construction et de sécurité qui fournissent et édifient l’#infrastructure de la frontière. En 2016, Calais Research a commencé à lister et décrire les #entreprises impliquées dans le marché de la frontière. Voici une rapide mise à jour sur quelques points marquants apparus depuis.

    Le #Centre_Conjoint_d’Information_et_de_Coordination_franco-britannique à Coquelles

    Il y a deux points principaux de passage de la frontière à Calais : le #port, près du centre historique de la ville, et le tunnel sous la Manche, à quelques kilomètres de la ville, à #Coquelles. Près de l’entrée du tunnel se trouve un énorme centre commercial, la Cité Europe, fréquentée par des locaux comme par des Britanniques de passage renflouant leur stock d’alcool bon marché.

    Juste à côté se tient un complexe abritant l’infrastructure policière française anti-migrant : la base principale de la #PAF (Police aux Frontières) et des #CRS, un tribunal où sont entendus les migrants, et le #Centre_de_Rétention_Administrative (#CRA).

    En novembre 2018, un nouveau bâtiment est ajouté au complexe déjà existant : le #CCIC – Centre Conjoint d’Information et de Coordination franco-britannique.

    Selon l’Agence France Presse, le centre est financé par le gouvernement de Grande Bretagne, il est « notamment équipé de #drones », et sert de poste de commande pour les forces de police françaises et britanniques. Celles-ci incluent côté français la PAF, les #douanes et les #gendarmes, et pour l’outre-Manche la police aux frontières (UK border force), la #police du #Kent ainsi que le service national de lutte contre la criminalité (#National_Crime_Agency#NCA).

    Le jour où nous sommes passé·e·s jeter un œil, nous n’avons vu aucun drone décollant du toit. Sur le parking se trouvaient plus de voitures banalisées que de véhicules de police officiels, dont plusieurs immatriculées outre-Manche. Il y avait encore un affichage à l’extérieur du centre (cf. photo) nommant les entrepreneurs impliqués dans sa construction et son équipement. Il indique un coût de 1,844 million d’euros pour ces travaux.

    Les compagnies identifiées incluent : #Villesange_Masson (Architectes locaux) ; #Groupe_Qualiconsult (consultant·e·s pour les projets de construction) ; #Verdi ; #Cougnaud_construction (spécialisé en construction modulaire industrialisée) ; #Ramery_Batiment ; #Eiffage_énergie (grosse société d’ingénierie française) ; #Satelec (électricien·ne·s) ; #Resipelec (électricien·ne·s) ; #Pylones_du_Littoral ; #Majencia (mobilier de bureau) ; #Covage_DGL_Networks (installateur de fibre optique) ; #Econocom.

    Extension du centre de Rétention

    Juste en face du CCIS se trouve le CRA de Coquelles. Actuellement, il permet d’enfermer 79 hommes, mais l’État français veut augmenter le nombre de places. Fin mars 2019, il annonçait un projet d’extension de 480 mètres carrés. L’agence d’architectes #COAST supervise les travaux, et travaille avec #BD_engineering.

    Douanes et tranchées

    En dehors de Coquelles, on voit d’importants travaux de chaque côté de la voie rapide menant au tunnel. Ce sont de grands #bunkers, chacun avec plusieurs quais destinés à la fouille des camions. Ce ne sont pas des mesures prioritairement anti-migrants, il s’agit en fait de nouveaux parking poids-lourds et de postes de douane, construits à la hâte par #Eurotunnel, en prévision de nouveaux contrôles sur les marchandises après le Brexit.

    Cependant, ces projets participent à renforcer les mesures de sécurité exceptionnelles auxquelles on doit ce changement d’atmosphère autour de Calais. Les bunkers sont protégés par des #tranchées et de nouvelles clôtures – canaux et lacs artificiels creusés et remplis d’eau comme une autre mesure contre ces humains dont on ne veut pas. Ceci fait suite aux modèles de #déforestation et d’#inondation initiés par Eurotunnel en 2016.

    Contrôles aux frontières privatisés au parking poids-lourd #Polley

    Une petite industrie s’est développée grâce à la « crise migratoire » : le #parking_poids-lourd sécurisé. Le gouvernement britannique inflige une contravention aux entreprises de transport de marchandises si des personnes sont trouvées dans leurs véhicules sans les documents administratifs adéquats. Dans les faits, cela se traduit par l’#externalisation des contrôles frontaliers vers les camionneurs eux-même, soucieux de ne pas être surpris avec des passager·e·s clandestin·e·s. Et l’entreprise de transport va payer des emplacements sécurisés pour marquer un arrêt avant de traverser la Manche.

    À #Dunkerque, #DK_Secure_Truck_Park dispose de 250 emplacements entourés de clôtures et surveillés par « 40 #caméras_de_surveillance haute-définition ». À Calais, la plus grosse société est #Polley_Secured_Lorry_Park, dirigée par un homme d’affaire local, #Francois_Polley. Ce site de 10 hectares se targue d’être protégé par des grilles hautes de 2,40 mètres et d’être surveillé 24h/24 et 7j/7.

    Récemment, nous avons entendu parler d’une nouvelle niche dans ce business. Les cars de transport de passagers opérés par #Flixbus profitent également des services de sécurité de Polley. Les cars en route vers la Grande Bretagne passent par le parking Polley avant de se diriger vers le tunnel. Là, un des agents de sécurité privés du parking va procéder à une première fouille du véhicule, cherchant d’éventuel·le·s clandestin·e·s dans la soute à bagages. Ceci, en plus des deux contrôles qui seront effectués par les autorités françaises et britanniques une fois au tunnel.

    Flixbus et Polley fournissent peu d’information publique sur cette #fouille supplémentaire. Il y n’y en a qu’une vague référence sur le site de Flixbus, où elle est simplement mentionnée comme « un #contrôle_pré-Royaume-Uni ».

    Hôtel de police…

    Notre dernier arrêt sur notre tour des infrastructures de la frontière s’est trouvé en plein cœur de la ville de Calais. On avait entendu dire que l’ancienne pratique de constamment arrêter et harceler les personnes pouvant être des migrant·e·s dans le centre ville est progressivement devenue marginale. On se demandait donc pourquoi on continuait de voir les camionnettes de CRS patrouiller les rues principales entre la mairie et le théâtre.

    Nous avons réalisé que leur activité principale consistait à déposer et passer prendre de costauds hommes blancs en civil à la porte du #Brit_Hotel. Des locaux nous expliquent alors que ce bâtiment hôtelier a été inoccupé pendant des années, avant de rouvrir sous ce nouveau nom en 2016. Sa clientèle semble être composée presque exclusivement de CRS et de gendarmes – mais si vous rêvez de dormir à côté d’un CRS bien bâti, vous pouvez réserver une chambre pour environ 50 euros la nuit.

    Brit Hôtel est une chaîne hôtelière répandue dans tout la France.

    #business #migrations #frontières #Calais #France #profit #complexe_militaro-industriel #militarisation_des_frontières #privatisation #externalisation_des_frontières

    ping @karine4 @isskein

  • A new deepfake detection tool should keep world leaders safe—for now - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/613846/a-new-deepfake-detection-tool-should-keep-world-leaders-safefor-no

    An AI-produced video could show Donald Trump saying or doing something extremely outrageous and inflammatory. It would be only too believable, and in a worst-case scenario it might sway an election, trigger violence in the streets, or spark an international armed conflict.

    Fortunately, a new digital forensics technique promises to protect President Trump, other world leaders, and celebrities against such deepfakes—for the time being, at least. The new method uses machine learning to analyze a specific individual’s style of speech and movement, what the researchers call a “softbiometric signature.”

    The team then used machine learning to distinguish the head and face movements that characterize the real person. These subtle signals—the way Bernie Sanders nods while saying a particular word, perhaps, or the way Trump smirks after a comeback—are not currently modeled by deepfake algorithms.

    In experiments the technique was at least 92% accurate in spotting several variations of deepfakes, including face swaps and ones in which an impersonator is using a digital puppet. It was also able to deal with artifacts in the files that come from recompressing a video, which can confuse other detection techniques. The researchers plan to improve the technique by accounting for characteristics of a person’s speech as well. The research, which was presented at a computer vision conference in California this week, was funded by Google and DARPA, a research wing of the Pentagon. DARPA is funding a program to devise better detection techniques.

    The problem facing world leaders (and everyone else) is that it has become ridiculously simple to generate video forgeries with artificial intelligence. False news reports, bogus social-media accounts, and doctored videos have already undermined political news coverage and discourse. Politicians are especially concerned that fake media could be used to sow misinformation during the 2020 presidential election.

    Some tools for catching deepfake videos have been produced already, but forgers have quickly adapted. For example, for a while it was possible to spot a deepfake by tracking the speaker’s eye movements, which tended to be unnatural in deepfakes. Shortly after this method was identified, however, deepfake algorithms were tweaked to include better blinking.

    “We are witnessing an arms race between digital manipulations and the ability to detect those, and the advancements of AI-based algorithms are catalyzing both sides,” says Hao Li, a professor at the University of Southern California who helped develop the new technique. For this reason, his team has not yet released the code behind the method .

    Li says it will be particularly difficult for deepfake-makers to adapt to the new technique, but he concedes that they probably will eventually. “The next step to go around this form of detection would be to synthesize motions and behaviors based on prior observations of this particular person,” he says.

    Li also says that as deepfakes get easier to use and more powerful, it may become necessary for everyone to consider protecting themselves. “Celebrities and political figures have been the main targets so far,” he says. “But I would not be surprised if in a year or two, artificial humans that look indistinguishable from real ones can be synthesized by any end user.”

    #fake_news #Deepfake #Video #Détection

  • Can #snmp (Still) Be Used to Detect DDoS Attacks?
    https://hackernoon.com/can-snmp-still-be-used-to-detect-ddos-attacks-32b03aa9df8a?source=rss---

    SNMP is an Internet Standard protocol for collecting information about managed devices on IP networks. SNMP became a vital component in many networks for monitoring the health and resource utilization of devices and connections. For a long time, SNMP was the tool to monitor bandwidth and interface utilization. In this capacity, it is used to detect line saturation events caused by volumetric DDoS attacks on an organization’s internet connection. SNMP is adequate as a sensor for threshold-based volumetric attack detection and allows automated redirection of internet traffic through cloud scrubbing centers when under attack. By automating the process of detection, mitigation time can considerably be reduced and volumetric attacks mitigated through on-demand cloud DDoS services. SNMP (...)

    #detect-ddos-attacks #burst-attacks #ddos-protection #anomaly-detection

  • EU border ’lie detector’ system criticised as pseudoscience

    Technology that analyses facial expressions being trialled in Hungary, Greece and Latvia.

    The EU has been accused of promoting pseudoscience after announcing plans for a “#smart_lie-detection_system” at its busiest borders in an attempt to identify illegal migrants.

    The “#lie_detector”, to be trialled in Hungary, Greece and Latvia, involves the use of a computer animation of a border guard, personalised to the traveller’s gender, ethnicity and language, asking questions via a webcam.

    The “deception detection” system will analyse the micro-expressions of those seeking to enter EU territory to see if they are being truthful about their personal background and intentions. Those arriving at the border will be required to have uploaded pictures of their passport, visa and proof of funds.

    According to an article published by the European commission, the “unique approach to ‘deception detection’ analyses the micro-expressions of travellers to figure out if the interviewee is lying”.

    The project’s coordinator, George Boultadakis, who works for the technology supplier, European Dynamics, in Luxembourg, said: “We’re employing existing and proven technologies – as well as novel ones – to empower border agents to increase the accuracy and efficiency of border checks. The system will collect data that will move beyond biometrics and on to biomarkers of deceit.”

    Travellers who have been flagged as low risk by the #avatar, and its lie detector, will go through a short re-evaluation of their information for entry. Those judged to be of higher risk will undergo a more detailed check.

    Border officials will use a handheld device to automatically crosscheck information, comparing the facial images captured during the pre-screening stage to passports and photos taken on previous border crossings.

    When documents have been reassessed, and fingerprinting, palm-vein scanning and face matching have been carried out, the potential risk will be recalculated. A border guard will then take over from the automated system.

    The project, which has received €4.5m (£3.95m) in EU funding, has been heavily criticised by experts.

    Bruno Verschuere, a senior lecturer in forensic psychology at the University of Amsterdam, told the Dutch newspaper De Volskrant he believed the system would deliver unfair outcomes.
    A neuroscientist explains: the need for ‘empathetic citizens’ - podcast

    “Non-verbal signals, such as micro-expressions, really do not say anything about whether someone is lying or not,” he said. “This is the embodiment of everything that can go wrong with lie detection. There is no scientific foundation for the methods that are going to be used now.

    “Once these systems are put into use, they will not go away. The public will only hear the success stories and not the stories about those who have been wrongly stopped.”

    Verschuere said there was no evidence for the assumption that liars were stressed and that this translated to into fidgeting or subtle facial movements.

    Bennett Kleinberg, an assistant professor in data science at University College London, said: “This can lead to the implementation of a pseudoscientific border control.”

    A spokesman for the project said: “The border crossing decision is not based on the single tool (ie lie detection) but on the aggregated risk estimations based on a risk-based approach and technology that has been used widely in custom procedures.

    “Therefore, the overall procedure is safe because it is not relying in the risk on one analysis (ie the lie detector) but on the correlated risks from various analysis.”

    The technology has been designed by a consortium of the Hungarian national police, Latvian customs, and Manchester Metropolitan and Leibnitz universities. Similar technology is being developed in the US, where lie detection is widely used in law enforcement, despite scepticism over its scientific utility in much of the rest of the world.

    Last month, engineers at the University of Arizona said they had developed a system that they hoped to install on the US-Mexico border known as the #Automated_Virtual_Agent_for_Truth_Assessments_in_Real-Time, or Avatar.

    https://www.theguardian.com/world/2018/nov/02/eu-border-lie-detection-system-criticised-as-pseudoscience?CMP=share_bt
    #wtf #what_the_fuck #frontières #contrôles_frontaliers #technologie #expressions_faciales #Grèce #Hongrie #Lettonie #mensonge #abus #gardes-frontière #biométrie #biomarqueurs #corps #smart_borders #risques #université #science-fiction
    ping @reka @isskein

    • Smart lie-detection system to tighten EU’s busy borders

      An EU-funded project is developing a way to speed up traffic at the EU’s external borders and ramp up security using an automated border-control system that will put travellers to the test using lie-detecting avatars. It is introducing advanced analytics and risk-based management at border controls.

      More than 700 million people enter the EU every year – a number that is rapidly rising. The huge volume of travellers and vehicles is piling pressure on external borders, making it increasingly difficult for border staff to uphold strict security protocols – checking the travel documents and biometrics of every passenger – whilst keeping disruption to a minimum.

      To help, the EU-funded project IBORDERCTRL is developing an ‘intelligent control system’ facilitating – making faster – border procedures for bona fide and law-abiding travellers. In this sense, the project is aiming to deliver more efficient and secure land border crossings to facilitate the work of border guards in spotting illegal immigrants, and so contribute to the prevention of crime and terrorism.

      ‘We’re employing existing and proven technologies – as well as novel ones – to empower border agents to increase the accuracy and efficiency of border checks,’ says project coordinator George Boultadakis of European Dynamics in Luxembourg. ‘IBORDERCTRL’s system will collect data that will move beyond biometrics and on to biomarkers of deceit.’
      Smart ‘deception detection’

      The IBORDERCTRL system has been set up so that travellers will use an online application to upload pictures of their passport, visa and proof of funds, then use a webcam to answer questions from a computer-animated border guard, personalised to the traveller’s gender, ethnicity and language. The unique approach to ‘deception detection’ analyses the micro-expressions of travellers to figure out if the interviewee is lying.

      This pre-screening step is the first of two stages. Before arrival at the border, it also informs travellers of their rights and travel procedures, as well as providing advice and alerts to discourage illegal activity.

      The second stage takes place at the actual border. Travellers who have been flagged as low risk during the pre-screening stage will go through a short re-evaluation of their information for entry, while higher-risk passengers will undergo a more detailed check.

      Border officials will use a hand-held device to automatically cross-check information, comparing the facial images captured during the pre-screening stage to passports and photos taken on previous border crossings. After the traveller’s documents have been reassessed, and fingerprinting, palm vein scanning and face matching have been carried out, the potential risk posed by the traveller will be recalculated. Only then does a border guard take over from the automated system.

      At the start of the IBORDERCTRL project, researchers spent a lot of time learning about border crossings from border officials themselves, through interviews, workshops, site surveys, and by watching them at work.

      It is hoped that trials about to start in Hungary, Greece and Latvia will prove that the intelligent portable control system helps border guards reliably identify travellers engaging in criminal activity. The trials will start with lab testing to familiarise border guards with the system, followed by scenarios and tests in realistic conditions along the borders.
      A mounting challenge

      ‘The global maritime and border security market is growing fast in light of the alarming terror threats and increasing terror attacks taking place on European Union soil, and the migration crisis,” says Boultadakis.

      As a consequence, the partner organisations of IBORDERCTRL are likely to benefit from this growing European security market – a sector predicted to be worth USD 146 billion (EUR 128 bn) in Europe by 2020.

      Project details

      Project acronym: #iBorderCtrl
      Participants: Luxembourg (Coordinator), Greece, Cyprus, United Kingdom, Poland, Spain, Hungary, Germany, Latvia
      Project N°: 700626
      Total costs: € 4 501 877
      EU contribution: € 4 501 877
      Duration: September 2016 to August 2019


      http://ec.europa.eu/research/infocentre/article_en.cfm?artid=49726

    • AVATAR - Automated Virtual Agent for Truth Assessments in Real-Time

      There are many circumstances, particularly in a border-crossing scenario, when credibility must be accurately assessed. At the same time, since people deceive for a variety of reasons, benign and nefarious, detecting deception and determining potential risk are extremely difficult. Using artificial intelligence and non-invasive sensor technologies, BORDERS has developed a screening system called the Automated Virtual Agent for Truth Assessments in Real-Time (AVATAR). The AVATAR is designed to flag suspicious or anomalous behavior that warrants further investigation by a trained human agent in the field. This screening technology may be useful at Land Ports of Entry, airports, detention centers, visa processing, asylum requests, and personnel screening.

      The AVATAR has the potential to greatly assist DHS by serving as a force multiplier that frees personnel to focus on other mission-critical tasks, and provides more accurate decision support and risk assessment. This can be accomplished by automating interviews and document/biometric collection, and delivering real-time multi-sensor credibility assessments in a screening environment. In previous years, we have focused on conducting the basic research on reliably analyzing human behavior for deceptive cues, better understanding the DHS operational environment, and developing and testing a prototype system.

      Principal Investigators:
      #Aaron_Elkins
      #Doug_Derrick
      #Jay_Nunamaker, Jr.
      #Judee_Burgoon
      Status:
      Current

      http://borders.arizona.edu/cms/projects/avatar-automated-virtual-agent-truth-assessments-real-time
      #University_of_Arizona

    • Un #détecteur_de_mensonges bientôt testé aux frontières de l’Union européenne

      L’Union européenne va tester dans un avenir proche un moyen de réguler le passage des migrants sur certaines de ses frontières, en rendant celui-ci plus simple et plus rapide. Ce moyen prendra la forme d’un détecteur de mensonges basé sur l’intelligence artificielle.

      Financé depuis 2016 par l’UE, le projet iBorderCtrl fera bientôt l’objet d’un test qui se déroulera durant six mois sur quatre postes-frontière situés en Hongrie, en Grèce et en Lettonie. Il s’avère que chaque année, environ 700 millions de nouvelles personnes arrivent dans l’UE, et les gardes-frontières ont de plus en plus de mal à effectuer les vérifications d’usage.

      Ce projet iBorderCtrl destiné à aider les gardes-frontières n’est autre qu’un détecteur de mensonges reposant sur une intelligence artificielle. Il s’agit en somme d’une sorte de garde frontière virtuel qui, après avoir pris connaissance des documents d’un individu (passeport, visa et autres), lui fera passer un interrogatoire. Ce dernier devra donc faire face à une caméra et répondre à des questions.

      L’IA en question observera la personne et fera surtout attention aux micro-mouvements du visage, le but étant de détecter un éventuel mensonge. À la fin de l’entretien, l’individu se verra remettre un code QR qui déterminera son appartenance à une des deux files d’attente, c’est-à-dire les personnes acceptées et celles – sur lesquelles il subsiste un doute – qui feront l’objet d’un entretien plus poussé avec cette fois, des gardes-frontières humains.

      Le système iBorderCtrl qui sera bientôt testé affiche pour l’instant un taux de réussite de 74 %, mais les porteurs du projet veulent atteindre au moins les 85 %. Enfin, évoquons le fait que ce dispositif pose assez logiquement des questions éthiques, et a déjà de nombreux opposants !

      L’IA a été présentée lors du Manchester Science Festival qui s’est déroulé du 18 au 29 octobre 2018, comme le montre la vidéo ci-dessous :
      https://www.youtube.com/watch?v=9fsd3Ubqi38

      https://sciencepost.fr/2018/11/un-detecteur-de-mensonges-bientot-teste-aux-frontieres-de-lunion-europee

  • The Reason We Haven’t Directly Detected Dark Matter (https://medium...
    https://diasp.eu/p/7850083

    The Reason We Haven’t Directly Detected Dark Matter

    Finding the particle we assume is responsible for dark matter has always been a guessing game. We guessed wrong. Article word count: 2117

    HN Discussion: https://news.ycombinator.com/item?id=18207276 Posted by alex_young (karma: 1612) Post stats: Points: 111 - Comments: 65 - 2018-10-13T10:03:47Z

    #HackerNews #dark #detected #directly #havent #matter #reason #the

    Article content:

    Physicists assemble the LUX (Large Underground Xenon) detector, which was one of the world’s most sensitive searches for the direct detection of dark matter particles. When in place inside the Homestake mine, the liquid-xenon-filled capsule hoped to detect three or four particles of dark matter a year. It wound up detecting zero. (John B. (...)

    • Dark matter is a supersolid that fills ’empty’ space, strongly interacts with ordinary matter and is displaced by ordinary matter. What is referred to geometrically as curved spacetime physically exists in nature as the state of displacement of the supersolid dark matter. The state of displacement of the supersolid dark matter is gravity.

      The supersolid dark matter displaced by a galaxy pushes back, causing the stars in the outer arms of the galaxy to orbit the galactic center at the rate in which they do.

      Displaced supersolid dark matter is curved spacetime.

      There is evidence of the supersolid dark matter every time a double-slit experiment is performed as it is the supersolid dark matter that waves. Wave-particle duality is a moving particle and its associated wave in the supersolid dark matter.

      In the following video, the vibrating silicon substrate represents the chaotic supersolid dark matter.

      https://youtu.be/WIyTZDHuarQ

      In a double slit experiment the particle always travels through a single slit and the associated wave in the supersolid dark matter passes through both. As the wave exits the slits it creates wave interference which alters the direction the particle travels as it exits a single slit. Over time the particles form an interference pattern. Strongly detecting the particle exiting a single slit destroys the cohesion between the particle and its associated wave, the particle continues on the trajectory it was traveling and does not form an interference pattern.

      The supersolid dark matter ripples when galaxy clusters collide and waves in a double-slit experiment, relating general relativity and quantum mechanics.

  • Inside Palmer Luckey’s Bid to Build a Border Wall

    Palmer Luckey—yes, that Palmer Luckey, the 25-year-old entrepreneur who founded the virtual reality company Oculus, sold it to Facebook, and then left Facebook in a haze of political controversy—hands me a Samsung Gear VR headset. Slipping it over my eyes, I am instantly immersed in a digital world that simulates the exact view I had just been enjoying in real life. In the virtual valley below is a glowing green square with text that reads PERSON 98%. Luckey directs me to tilt my head downward, toward the box, and suddenly an image pops up over the VR rendering. A human is making his way through the rugged sagebrush, a scene captured by cameras on a tower behind me. To his right I see another green box, this one labeled ANIMAL 86%. Zooming in on it brings up a photo of a calf, grazing a bit outside its usual range.

    The system I’m trying out is Luckey’s solution to how the US should detect unauthorized border crossings. It merges VR with surveillance tools to create a digital wall that is not a barrier so much as a web of all-seeing eyes, with intelligence to know what it sees. Luckey’s company, Anduril Industries, is pitching its technology to the Department of Homeland Security as a complement to—or substitute for—much of President Trump’s promised physical wall along the border with Mexico.


    https://www.wired.com/story/palmer-luckey-anduril-border-wall

    #Palmer_Luckey #murs #frontières #barrières_frontalières #complexe_militaro-industriel #surveillance #technologie #migrations #asile #réfugiés #détection #Lattice #Anduril
    via @isskein

  • En 2017, les #CAF ont réalisé 35 millions de #contrôles pour régulariser 1,12 milliard d’euros
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250281020468&nl=1

    Comme chaque année, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) publie le bilan de la politique de contrôle et de prévention de la branche Famille. Et comme chaque année, les résultats - portant sur l’exercice 2017 - montrent une progression du nombre de contrôles, des #indus récupérés et des #fraudes détectées. Comme d’habitude également, la Cnaf prend soin de préciser que cette progression des fraudes détectées ne signifie pas une augmentation du nombre de fraudeurs, mais « est essentiellement due aux progrès de la #détection par les CAF ».

    #sécurité_sociale #défenseur_des_droits

  • « L’armée d’espions » de Weinstein pour étouffer les accusations d’abus sexuels

    http://www.liberation.fr/planete/2017/11/07/l-armee-d-espions-de-weinstein-pour-etouffer-les-accusations-d-abus-sexue

    Harvey #Weinstein a employé des moyens colossaux pour tenter d’étouffer les révélations sur ses #abus_sexuels présumés, utilisant par l’intermédiaire de ses avocats les services d’ex-agents secrets enquêtant sous de fausses identités ou des journalistes de la presse à scandale, affirme le New Yorker lundi.

    Selon l’article, le producteur en disgrâce a déployé cette « armée d’espions » depuis au moins l’automne 2016. Le New Yorker cite des dizaines de documents et sept personnes directement impliquées dans les efforts du producteur déchu pour empêcher en vain la publication d’accusations à son encontre. D’après l’hebdomadaire, une ex-agent israélienne, employée de la société #Black_Cube, dont le contrat prévoyait au moins 200 000 dollars d’honoraires, a notamment contacté l’actrice #Rose_McGowan, l’une des principales accusatrices de #Harvey_Weinstein, en prétendant être une militante pour les droits des femmes. Elle a enregistré en secret des heures de conversations avec McGowan, qui s’apprête à publier ses mémoires, « The Brave », un livre qui inquiétait Weinstein.

    L’agent de #BlackCube qui avait établi des contacts avec Rose McGowan a par ailleurs, sous une différente identité, contacté des journalistes enquêtant sur les agressions sexuelles présumées de Weinstein, notamment un reporter du magazine New York, Ben Wallace, pour savoir de quelles informations ils disposaient.

    Weinstein et son équipe ont aussi enquêté sur les reporters eux-mêmes, y compris leur vie personnelle et sexuelle et leurs précédentes enquêtes et potentiels litiges, pour tenter de les contredire, les discréditer ou les intimider. Son équipe a notamment rassemblé des éléments sur l’ex-femme de M. Wallace.

    Weinstein, aujourd’hui visé par des enquêtes policières à Londres, New York et Los Angeles, « surveillait personnellement les progrès de ces enquêtes ». Certaines étaient orchestrées par les avocats de Weinstein y compris #David_Boies, célèbre notamment pour avoir défendu #Al_Gore lors du litige sur le scrutin présidentiel de 2000 et pour avoir plaidé en faveur du mariage gay devant la Cour suprême, bien que son cabinet défende par ailleurs le New York Times dans un procès pour diffamation.

    Selon le New Yorker, Harvey Weinstein a également obtenu des informations de #Dylan_Howard, directeur des contenus d’ #American_Media_Inc. qui publie le magazine de ragots #National_Enquirer. L’un des journalistes de National Enquirer a notamment appelé l’ex-femme d’un réalisateur ayant eu une relation amoureuse avec Rose McGowan, Roberto Rodriguez, pour lui faire dire des commentaires négatifs sur la comédienne.

    La porte-parole de Weinstein #Sallie_Hofmeister et #Boies n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de l’AFP Hofmeister a déclaré au New Yorker : « C’est une fiction de suggérer que des personnes aient pu être visées (ou aient fait l’objet d’efforts d’intimidation) » évoquant une « conspiration ».

    La société Kroll a par ailleurs envoyé à Weinstein 11 photos où Rose McGowan et Weinstein apparaissaient ensemble à différents événements des années après son agression présumée, pour discréditer ses accusations.

    La célèbre avocate de célébrités Blair Berk, qui fait partie de l’équipe légale de Weinstein, a décrit ces méthodes comme ordinaires. « Tout avocat de défense au pénal qui se respecte enquêterait sur des allégations non prouvées pour savoir si elles sont crédibles ».

    Ronan Farrow, l’auteur de l’article du New Yorker - le fils de Mia Farrow et Woody Allen - précise que Weinstein utilisait des #détectives pour enquêter sur les j#ournalistes qui écrivaient des articles négatifs sur lui depuis des années.

    Le New Yorker écrit également que des ex-employés de Weinstein ont été recrutés sous le faux prétexte de faire des recherches pour un livre sur « les belles années de Miramax », la maison de production co-fondée par Harvey Weinstein et son frère Bob. Au lieu de cela, ils ont été utilisés pour rassembler des listes d’anciens employés et d’actrices, les contacter… et les intimider.

    #viol

    • Harvey Weinstein’s Army of Spies By Ronan Farrow, November 6, 2017
      https://www.newyorker.com/news/news-desk/harvey-weinsteins-army-of-spies

      he film executive hired private investigators, including ex-Mossad agents, to track actresses and journalists.

      [...]

      On October 28, 2016, Boies’s law firm, Boies Schiller Flexner, wired to Black Cube the first hundred thousand dollars, toward what would ultimately be a six-hundred-thousand-dollar invoice. (The documents do not make clear how much of the invoice was paid.) The law firm and Black Cube signed a contract that month and several others later. One, dated July 11, 2017, and bearing Boies’s signature, states that the project’s “primary objectives” are to “provide intelligence which will help the Client’s efforts to completely stop the publication of a new negative article in a leading NY newspaper” and to “obtain additional content of a book which currently being written and includes harmful negative information on and about the Client,” who is identified as Weinstein in multiple documents. (In one e-mail, a Black Cube executive asks lawyers retained by the agency to refer to Weinstein as “the end client” or “Mr. X,” noting that referring to him by name “will make him extremely angry.”) The article mentioned in the contract was, according to three sources, the story that ultimately ran in the Times on October 5th. The book was “Brave,” a memoir by McGowan, scheduled for publication by HarperCollins in January. The documents show that, in the end, the agency delivered to Weinstein more than a hundred pages of transcripts and descriptions of the book, based on tens of hours of recorded conversations between McGowan and the female private investigator.

  • Analysis of #Soviet smoke detector #plutonium
    https://carlwillis.wordpress.com/2017/02/07/analysis-of-soviet-smoke-detector-plutonium #smoke_detector #URSS #détecteur_de_fumée

    The Soviet Union cooked up more plutonium than any other nation. Most of this was slated for the noble purpose of containing capitalist imperialism, but some found its way into commercial ionization smoke detectors like the KI-1, RID-1, and RID-6M. (The bourgeois warmongers themselves preferred, and still prefer, americium-241 for this application)

    • Mais y aura plus du tout d’americium dedans en France après la fin de l’année.

      Les détecteurs de fumée ioniques interdits en France
      http://le-detecteur-de-fumee.fr/content/73-detecteurs-de-fumee-ioniques-interdits-en-france

      L’arrêté du 18 novembre 2011 portant dérogation à l’article R. 1333-2 du code de la santé publique pour les détecteurs de fumée à chambre d’ionisation concerne tous les détenteurs de détecteurs de fumée à chambre d’ionisation, les professionnels de la détection incendie et les opérateurs de maintenance.

      Toutes ces personnes doivent participer activement au remplacement de ces appareils par des détecteurs de fumée optiques avant le 31 décembre 2017.

      Où retrouve t-on les détecteurs de fumée ioniques
      En 2013, l’on comptait environ 7 millions de détecteurs ioniques repartis sur le territoire national.

      Installés majoritairement dans le secteur public (65%), ils équipent principalement les locaux de soin et les lieux à sommeil (Hôtels...)

      Comment reconnaître et différencier un détecteur de fumée ionique d’un détecteur optique
      Peu d’éléments visuels permettent de différencier un détecteur de fumée ionique d’un détecteur de fumée optique pourtant, pour votre sécurité, il est important de savoir les identifier.

      Le seul élément auquel vous pouvez vous fier est la mention du trèfle radioactif au dos de l’appareil.

  • #Statcheck: a data-fakery algorithm that flagged 50,000 articles
    https://boingboing.net/2016/11/14/statcheck-a-data-fakery-algor.html

    But this raises an important question: will statcheck work against researchers whose fakes are specifically designed to beat it? Recent history is littered with promising data-analysis techniques that worked when they looked backwards over what had been done before they were invented, and became much less effective once people who wanted to fake out the algorithm were able to respond. Think of how Google’s Pagerank did an amazing job of finding the latent relevance-structures in the links that formed the web, only to be swamped in linkfarms and more sophisticated techniques designed to exploit Pagerank’s weaknesses.

    Since then, we’ve had the #Wall\Street hacking of the bond rating agencies, which allowed them to package high-risk subprime debt as AAA low-risk bonds; not to mention petty scams like the Kindle Unlimited fraud.

    #algorithme #données #détection #falsification #fraude #manipulations #science

  • Réseaux sociaux. Les marques adorent votre photo de profil

    Des logiciels passent les réseaux sociaux au crible afin de détecter les logos qui figurent sur les photos des internautes. Le but : cerner le profil des consommateurs et optimiser le ciblage des publicités.

    Connaissez-vous Ditto ? Si vous êtes adepte des réseaux sociaux et postez régulièrement vos photos, Ditto, lui, vous connaît certainement.

    Créée par des ingénieurs du Massachusetts Institute of Technology, la société américaine Ditto Labs a élaboré des logiciels de reconnaissance d’images capables de détecter les logos de marques qui figurent sur les photos des plateformes telles que Twitter, Instagram, Pinterest et Tumblr, relate The Times. Sont également analysées les expressions de visage, les vêtements
    et le cadre, afin de cerner le profil des personnes qui achètent leurs
    produits. Le but : récolter des informations sur les goûts des utilisateurs afin de mieux cibler les publicités de ses clients et permettre aux sites d’afficher des publicités sur mesure. Ditto a ainsi pu établir que 13 % des internautes qui postaient
    des photos contenant le logo d’Adidas avaient également partagé des contenus sur Justin Bieber.

    Parmi les clients de Ditto se trouvent Procter & Gamble, la société
    qui commercialise des marques comme Ariel, Duracell, Oral-B et Pantène,
    note le Times.

    30% des utilisateurs d’Instagram sont géolocalisés

    #Ditto Labs est également en mesure d’identifier l’endroit où sont pris les clichés grâce à la géolocalisation, ajoute le journal. La géolocalisation, un paramètre de l’appareil photo, permet de définir les coordonnées GPS de l’endroit. Selon M. Rose, environ 30% des utilisateurs d’#Instagram et 5% des utilisateurs de #Twitter utilisent la #géolocalisation sur leurs appareils.

    Utiliser ce type d’informations à l’insu des utilisateurs est certes légal mais va beaucoup trop loin, estime Big Brother Watch, un groupe de pression britannique qui défend les libertés et la protection des données privées. “Scruter nos photos afin d’identifier des logos et l’environnement géographique va bien au-delà de ce que peut imaginer la majorité d’entre nous”, observe sa directrice, Emma Carr. “Il faudrait obliger [Ditto] à demander l’autorisation explicite [des utilisateurs]”.
    Judith Sinnige

    #logiciel #réseaux_sociaux #Big_Brother_Watch

  • RSA, aides au logement... : les fraudes détectées par la CAF font un bond de 56%
    http://www.metronews.fr/info/rsa-aides-au-logement-les-fraudes-detectees-par-la-caf-font-un-bond-de-56/mofa!Lamlmq8UKXU

    La CAF explique que « c’est l’amélioration continue de la #détection » qui explique cette hausse exponentielle du nombre de « fraudes qualifiées ». Les contrôles se sont en effet intensifiés via notamment la nouvelle arme du « #datamining » (exploration de données), cette technique de #profilage qui permet de détecter automatiquement des personnes les plus susceptibles de frauder.

    Des fraudes à des fins « de #survie »

    Au total, seulement 7% des fraudes sont le fait de productions de faux ou d’escroqueries. Mais en grande majorité (70%), les cas recensés concernent des omissions ou de fausses déclarations, en particulier sur les ressources du ménage. Les dissimulations de #concubinage ont à elles seules représenté 20% des fraudes détectées.

    #contrôle #isolement

    CAF : remboursement, pénalité, condamnation... ce que cela vous coûte de frauder – metronews
    http://www.metronews.fr/conso/caf-remboursement-penalite-condamnation-ce-que-cela-vous-coute-de-frauder/mojz!CX1ir1MOw4f4c

    La fraude a duré plus de deux ans. Une mère de deux enfants de Lens a fraudé la Caisse d’allocations familiales (#Caf) du Pas-de-Calais de septembre 2008 à janvier 2011 en cachant volontairement le retour de son conjoint au domicile conjugal. Ses fausses déclarations lui ont permis de toucher 15.761 euros d’allocations familiales auxquelles elle n’avait pourtant plus droit.

    Trahie par des factures et documents sur lesquels l’adresse commune du couple apparaissait, elle vient d’être condamnée par le tribunal correctionnel de Béthune à 3000 euros de dommages et intérêts et deux mois de prison avec sursis, rapporte la Voix du Nord ce lundi 25 octobre 2015. Ce à quoi il faut bien sûr ajouter le remboursement à la Caf de la somme indûment perçue ainsi que de 50 euros de frais de procédure engagés par l’organisme.

    Selon les derniers données officielles de la Caf, 32.000 fraudes ont été détectées en 2014. Un chiffre en augmentation de 56% sur un an du fait du renforcement des contrôles, passant notamment par l’échange de #données avec #Pôle_emploi. Voici les sanctions en fonction du type de fraude :

    ► Remboursement avec avertissement
    Ce premier niveau de #sanction (10.000 familles l’an dernier) s’applique lorsque l’allocataire ne signale pas un changement de situation qui implique une baisse du montant de l’aide (départ d’un enfant du foyer, reprise d’un emploi suite à une période de chômage...). En fonction de la durée de l’oubli, il est demandé un remboursement simple ou majoré de pénalité.

    ► Remboursement avec pénalité financière
    Ce deuxième niveau de sanction (13.000 cas l’an dernier) concerne par exemple un allocataire qui fait vie commune avec une personne dont les revenus sont trop élevés pour obtenir des prestations, minore le montant de ses revenus, signale tardivement un mariage par exemple. Si la durée et le montant de la fraude sont trop importants, la fraude ne donne plus lieu à remboursement avec pénalités mais carrément à un dépôt de plainte devant la juridiction pénale.

    ► Remboursement avec dépôt de plainte
    Ce troisième niveau de sanction (4000 poursuites pénales l’an dernier) s’applique systématiquement lorsque l’allocataire fournit un faux document (pièce d’état civil modifiée, fausse attestation de loyer...). Ce cas de figure est passible de 2 ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende. En plus du remboursement des sommes indûment touchées.

    Campagne 2011 :

    Un détournement :

  • #Vamba_Sherif’s ‘Bound to Secrecy’ is masterful storytelling
    http://africasacountry.com/review-vamba-sherifs-bound-to-secrecy

    In 2012, The Economist Magazine’s style blog, Prospero, featured an essay titled “War and Peace in Monrovia: Where is #Liberia’s Tolstoy?”. The essay was written by a journalist who visited.....

    #CULTURE_PAGE #Books #Bound_to_Secrecy #detective_fiction #Literature #mystery

  • Fraude aux allocs : le « datamining », arme de détection massive
    http://www.liberation.fr/societe/2015/06/01/fraude-aux-allocs-le-datamining-arme-de-detection-massive_1320806

    Depuis la généralisation de ce système fin 2011, le taux de #détection des #fraudes par la Caisse nationale des allocations familiales ne cesse d’augmenter.

    Mais que se passe-t-il depuis quatre ans ? A chaque publication des résultats de lutte contre la fraude sociale par la Caisse nationale des allocations familiales (#Cnaf), c’est le même constat : les chiffres ne cessent d’augmenter. En 2011 : 11 700 fraudes repérées par les contrôleurs de la Cnaf. En 2013, leur nombre avait presque doublé (20 937). L’an dernier, les chiffres publiés ce lundi font état de 32 000 fraudes. « Une hausse de 56% par rapport à 2013 », précise la branche famille de la Sécu.

    Mais, dans son communiqué, l’organisme assure qu’« entre 2013 et 2014, la fraude n’a pas augmenté, c’est l’amélioration continue de la détection qui explique la hausse du nombre qualifié de fraudes ». Parmi ces nouveaux moyens, le datamining fait figure d’arme redoutable. Derrière cet anglicisme se cache un système de recoupage et de mutualisation de #données de milliers d’#allocataires. Cette technique vise à cibler des dossiers à contrôler en cherchant des corrélations avec des #comportements « à risques ». 

    LE TENTATION « IDÉOLOGIQUE »
    Daniel Lenoir, directeur de la Cnaf, insiste : « Nous ne dressons pas le profil type du fraudeur. Avec le #datamining, nous ne tirons pas de conclusions, ce serait tuer l’outil ! Nous cherchons simplement à prévoir. » Côté technique, Bernard Tapie, directeur des statistiques de l’organisme (homonyme malheureux de "Nanard" ndlr), explique : « On récupère une centaine de variables - le niveau de revenu, la composition familiale, le comportement de l’allocataire à l’encontre de la Cnaf - puis on réalise une modélisation pour effectuer des #contrôles_ciblés. » L’objectif : éviter à tout prix les idées reçues en se concentrant sur l’approche scientifique. 

    Autre écueil à éviter : l’obsolescence du modèle. « Il faut faire évoluer le modèle, désormais une #enquête est réalisée chaque année auprès d’un échantillon de 7 000 allocataires, sélectionnés de façon aléatoire », ajoute Daniel Lenoir. Et les résultats semblent probants - en 2012, 110 millions d’euros de régularisations financières ont été effectuées, contre 41 millions d’euros l’année précédant la mise en œuvre du datamining, précise le bilan des fraudes 2013. Le coût de cette technique reste par ailleurs relatif. Les salariés chargés du contrôle des allocataires représentent moins de 2% des employés de la Cnaf, et « les coûts informatiques restent faibles », assure le directeur de l’organisme. 

    Pour établir cette modélisation et cibler davantage les dossiers à contrôler, la Cnaf travaille en collaboration avec divers organismes : les données de #Pôle Emploi, du Répertoire national commun de la protection sociale ou du service des #impôts sont mises à disposition de la Caisse nationale des allocations familiales pour alimenter la base des statisticiens. Si la question de l’utilisation de données privées par un organisme public a été posée avant sa mise en place, la Cnil a autorisé dès 2010 ce traitement en assurant l’anonymisation de la base informatique et la sécurisation de son accès. (...)

    Allocations familiales : les fraudes détectées ont bondi de 50 % en 2014
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021103367995-allocations-familiales-la-detection-des-fraudes-avance-a-grand

    Les montants détectés par les caisses d’allocations familiales ont crû à 210 millions d’euros en 2014 grâce à de meilleurs contrôles sur le #RSA et les #APL. La fraude totale estimée est restée stable, à 1 milliard.

    Après les Urssaf et l’assurance-maladie, c’est au tour des caisses d’allocations familiales (CAF) de mettre en avant des résultats record dans la lutte antifraude. En 2014, elles ont détecté 32.800 cas de fraude aux prestations famille ou logement, soit 209,6 millions d’euros. C’est 48 % de plus qu’en 2013. En trois ans, le montant a doublé ; en dix ans il a été multiplié par vingt.

    La sagacité des 647 #contrôleurs des caisses d’allocations familiales est plus affûtée année après année. Il faut dire qu’ils ont de plus en plus d’outils à leur disposition pour traquer les tricheurs. Ils peuvent interroger le fisc, les Urssaf, les caisses de retraite, Pôle emploi, demander des relevés bancaires pour vérifier le niveau des revenus, ou bien aller chercher les factures d’électricité ou de téléphone directement chez le fournisseur. Et les contrôleurs se parlent de plus en plus. Au sein des comités opérationnels départementaux antifraude (#Codaf), gendarmes, policiers, représentants du fisc ou de l’autorité judiciaire sont déliés de leur obligation de #secret_professionnel depuis 2011 pour lutter contre la fraude sociale.

    Des ciblages plus précis

    Les limiers de la CAF ont aussi accès à des bases de données de plus en plus riches : le répertoire national commun de la protection sociale indique les droits à prestations de chacun, ainsi que les situations particulières (invalidité, chômage…). Comme ce répertoire ne comporte pas les montants, les agents de la CAF peuvent compléter avec les relevés de carrière de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse, les déclarations préalables à l’embauche, le fichier national des comptes bancaires… Autant de sources qui permettent, à l’aide d’un traitement informatique, de mieux cibler les visites à domicile. D’ailleurs, six ­contrôles sur dix (64 %) touchent en plein dans le mille et se soldent par une régularisation financière.

    Le montant global des fraudes n’a en revanche pas augmenté, selon la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF), qui l’estime à environ 1 milliard d’euros. Le volume total des indus et des rappels, qui comprend les 209 millions d’euros de fraudes détectées, s’est quant à lui élevé à 1,11 milliard d’euros en 2014. Il arrive souvent que les caisses versent trop ou pas assez d’argent aux allocataires, parce que leur situation ou la loi change. Il peut aussi s’agir d’erreurs.

    Dans 90 % des cas une #fraude_de_« survie »

    Sept fois sur dix (68,55 %), les escroqueries portent sur les minima sociaux, le revenu de solidarité active ou l’allocation adulte handicapé. Les aides au logement constituent l’autre grand volet de la fraude (23,17 %). Le montant moyen de la fraude s’élève à 6.386 euros. Quant à la pénalité financière que peut prononcer la caisse d’allocations familiales, en plus du remboursement des sommes indues, elle peut aller jusqu’à 12.680 euros. En cas de récidive, elle double. Les sommes ainsi récupérées en pénalités se sont élevées à 8,5 millions d’euros l’an dernier. A partir de 25.360 euros de préjudice, la CAF est tenue de porter plainte au pénal : il y a eu 4.104 assignations l’an dernier. La CNAF souligne cependant que 90 % des cas peuvent être assimilés à de la « survie » : les fraudeurs ont tellement peu de moyens qu’il serait vain de leur imposer des pénalités financières.

    Charles Prats, magistrat spécialiste de la fraude aux finances publiques, a commenté ce lundi sur RMC l’explosion de la fraude aux prestations sociales en 2014 : + 56% par rapport à 2013.
    http://rmc.bfmtv.com/emission/le-dealer-qui-touche-le-rsa-et-roule-en-grosse-voiture-ca-detruit-le-lien

    Charles Prats a pointé du doigt une fraude « très destructrice du lien social et du pacte républicain » : les fraudes au RSA commises par les trafiquants de drogue. « Dans les cités, tout le monde voit le trafiquant de drogue qui roule dans une grosse voiture alors que tout le monde sait qu’il touche le RSA. Ça, c’est très destructeur du lien social. L’an dernier, avec l’aide de la police il y a environ 3.000 cas comme cela qui ont été signalés » et punis.

    Comment mieux lutter encore contre la fraude ? « Aujourd’hui Il y a 650 contrôleurs. Ça demande du monde, plus de croisement de fichiers, explique le magistrat. Il faut surtout plus sécuriser l’attribution des numéros de sécurité sociale, puisqu’en France on a un peu moins de 2 millions de numéros qui ont été attribués sur la base de documents frauduleux. Cela représente 12 milliards d’euros sur les dépenses sociales ». Pour Charles Prats, « c’est là le vrai gisement de lutte contre la fraude ».

    #précarité #police_des_pauvres

  • Blitzortung.org – Carte d’europe de la #foudre – Orages et foudres
    http://www.blitzortung.org/Webpages/index.php?lang=fr

    Blitzortung.org est un réseau #participatif de collecte des données sur les éclairs/orages. Fourni une carte en temps réel des orages en cours, les schémas de montage des détecteurs à réaliser par les volontaires au projet, des API en php pour récupérer les données...

    #éclair #orage #détection #blitzortnug

  • Russie : drone et surveillance d’incendie
    http://dronologue.fr/russie-drone-surveillance-dincendie

    Des drones russes ont commencé à faire des patrouilles au dessus de zones de forêt sujettes aux incendies en Sibérie occidentale et en Extrême-Orient. « L’utilisation des drones permettra d’accroître considérablement la capacité des troupes à détecter les incendies de forêt… Lire la suite → The post Russie : drone et surveillance d’incendie appeared first on LE DRONOLOGUE.

  • Modernizr Documentation
    http://modernizr.com/docs

    #HTML5 #Video #detection

    See Video for Everybody by Kroc Camen for a JavaScript-less way to use HTML5 video with graceful fallbacks for all browsers. With Modernizr’s video detection, you can use CSS and JavaScript styling to further enhance the look and/or interactivity when the browser does support video.

    If video support is detected, Modernizr assesses which formats the current browser will play. Currently, Modernizr tests ogg, webm and h264.

    Also, read the important note about audio formats above, as the same return values apply to video.