• Plus de monnaie, moins de dette !
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131115trib000796010/plus-de-monnaie-moins-de-dette.html

    La dette a notamment pour origine le manque de monnaie en circulation. Comment éviter l’endettement par la création d’argent... Par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne
     

    Une quantité d’argent suffisante en circulation est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’économie. Tout le monde peut le comprendre. Si la quantité de billets en euros était brutalement divisée par 10, les gens auraient des problèmes pour échanger les marchandises, acheter leur pain tous les soirs : on serait à cours de billet !

    Si on est à cours de billet, l’économie freinerait brutalement faute de moyens de paiement. Sauf si le boulanger et tous les commerçants vous faisaient crédit pour que vous puissiez leur acheter leur pain, leurs vêtements, leurs téléphones. Ou bien si les banques faisaient facilement crédit à tout le monde pour que les gens puissent payer avec l’argent prêtée par les banques.

     Quand l’argent manque, il faut avoir recours au crédit

    Mais l’économie se trouverait un beau jour sous une montagne de dettes et de créances partagée entre tous les participants ! Et nous aurions inévitablement à la moindre saute de confiance, une épidémie de demande de remboursement de dettes qui finirait par une faillite généralisée, personne ne pouvant payer ses dettes puisqu’il faudrait pour cela qu’un autre vous les paie !

    Cette petite fable, grossissant volontairement le trait en divisant par 10 la quantité d’argent en circulation, montre bien que si la quantité d’argent dans l’économie est insuffisante par rapport aux échanges, les dettes et créances se répandent pour compenser ce manque d’argent. Rien que de très logique finalement : l’argent manque, il faut donc faire du crédit ou de la dette pour compenser ce manque. Et cela représente parfaitement bien le problème de toutes nos économies qui croulent sous la dette après 40 ans de croissance de l’endettement.....

    #économie
    #dette
    #Philippe-Murer
    #dette-publique
    #dette-privée

  • Trop d’impôt ?
    http://economie.politique.free.fr/Impots.html

    Depuis la rentrée, la droite et le patronat concentrent leurs interventions sur le thème du « ras-le-bol fiscal ». C’est une véritable rengaine libérale : les impôts découragent les travailleurs de travailler, les épargnants d’épargner, les capitalistes d’investir. Bref, en bridant l’initiative, trop d’impôt tue l’impôt. Corollaire : les dépenses publiques sont un vaste gâchis. Le Président de l’UMP promet de diminuer « les impôts qui touchent l’investissement et l’emploi grâce à une baisse massive de la dépense publique ».

    Ce discours s’appuie sur l’idée que le handicap de l’économie française est le niveau exceptionnellement élevé de son taux de prélèvements obligatoires (prévu à 46% du PIB en 2014). De nombreuses études ont pourtant montré les limites de comparaisons internationales fondées sur ce seul ratio[1]. En effet, les écarts entre pays reflètent essentiellement des différences dans l’organisation de la protection sociale : dans les pays où les prélèvements publics sont plus faibles, les ménages doivent s’assurer auprès d’assurances privées pour la maladie ou la retraite. Ainsi, en excluant les cotisations sociales, les ratios français et européens sont presque identiques[2]. En outre, le taux de prélèvement obligatoire étant le résultat de conventions de calculs, une même mesure peut le faire croître ou le laisser inchangé – selon la manière dont on présente les choses[3].

    L’actualité sociale montre toutefois que ce discours trouve un écho important. Et l’histoire regorge d’exemples montrant que le contenu social d’une révolte fiscale n’est jamais écrit d’avance. Faut-il pour autant se féliciter du développement du sentiment antifiscal ?

    #économie
    #dette-publique
    #dette-privée
    #impôt
    #révolte-fiscale

  • La dette publique constitue une richesse financière pour le secteur privé - Eco(dé)mystificateur
    http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/La-dette-publique-constitue-une-richesse-financi%C3%A8r

    La thèse centrale de l’article est résumée dans ces courts extraits :
    « Un gouvernement souverain dépense en émettant sa propre devise et, étant l’unique émetteur de cette devise, il n’a aucune contrainte quant à sa capacité à dépenser. Il n’a pas besoin d’impôts ou d’émissions d’obligations ; il peut dépenser en créditant les comptes des banques ; c’est un simple jeu d’écritures. »
    « L’émission de titres est une opération volontaire qui donne au secteur privé l’occasion de substituer des éléments du passif du gouvernement non rémunérés (monnaie et réserves auprès de la banque centrale) en éléments du passif du gouvernement rémunérés (obligations et bons du trésor), qui sont des soldes créditeurs dans les comptes-titres de la même banque centrale. »
    « Quand une entité privée s’endette, son passif est l’actif d’une autre entité. Il n’y a aucune création nette d’actif financier. Quand un gouvernement souverain émet de la dette, il crée un actif pour le secteur privé sans compensation par un passif du secteur privé. Par conséquent l’émission de dette publique se traduit par la création nette d’actif financier pour le secteur privé. La dette privée est de la dette mais la dette publique constitue une richesse financière pour le secteur privé. »

    #économie
    La #dette-privée est de la #dette mais la #dette-publique constitue une #richesse-financière pour le #secteur-privé
    #macroéconomie