• La question qui n’a toujours pas de réponse :

    https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160320545.html

    Ces dispositifs de défiscalisation avaient déjà été dénoncés par un chercheur du CNRS en 2013 :
    http://rue89.nouvelobs.com/2013/07/17/quand-impots-financent-indirectement-les-colons-disrael-244289
    Informations reprises par RFI en 2014 : http://www.rfi.fr/france/20140801-financer-armee-israelienne-tsahal-payer-moins-impots-france-fiscalite-d

    Israël a un PIB par habitant qui est du même ordre que celui de l’Espagne ou de l’Italie.
    Le solde budgétaire de l’état français est en déficit depuis 1981 et particulièrement depuis 2008.

    C’est une question brûlante pour nos fascistes de la mouvance pro-grand-Israël :
    http://www.ouest-france.fr/politique/la-senatrice-de-lorne-nathalie-goulet-menacee-de-mort-4120722

    #Israël #France #fiscalité #CRIF #intimidation #déficit-budgétaire #dette-publique #crise-de-la-démocratie #racisme #montée-du-facsime-en-occident #Ministère-de-l'économie-et-des-finances #Nathalie-Goulet #sénat

  • Comment se débarrasser de la #dette-publique ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Comment-se-debarrasser-de-la-dette-publique.html

    La création monétaire par les banques centrales peut-elle nous débarrasser de la dette publique ? La zone euro peut-elle être réformée en ce sens ? Henri Sterdyniak et André Grjebine confrontent leurs analyses autour du livre que ce dernier a récemment publié.

  • CADTM - Systèmes de pensions et dettes publiques en Europe
    http://cadtm.org/Systemes-de-pensions-et-dettes

    Les systèmes de pensions actuels en Europe émanent de diverses traditions et se différencient énormément quant à leurs régimes de financement, de prestations, de conditions d’accès et de modes de gestion. Cependant, nous pouvons voir que depuis les années 1990 et le début d’une longue série de contre-réformes libérales, ces régimes vont suivre une trajectoire toujours plus semblable et soutenue par la politique communautaire de l’Union Européenne : recul de l’âge légal de départ à la retraite et développement des deuxième et troisième piliers, avec la Suède comme exemple de success story à suivre. La crise et le creusement des déficits publics ont servi d’opportunité pour accélérer ces contre-réformes. Les liens avec la dette publique sont nombreux et il est nécessaire de s’arrêter sur cette thématique pour retourner le discours dominant et poser la question qui dérange : celle de la répartition des richesses dans une société qui n’en a jamais produites autant.....

    #économie
    #Europe
    #pensions
    #dette-publique

  • Projet » Zone euro : annulons les dettes publiques !
    http://www.revue-projet.com/articles/2013-12-thoris-zone-euro-annulons-les-dettes-publiques

    Jusque-là, l’euro était une évidence. Puis, à l’été 2012, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a dû s’engager à le secourir coûte que coûte[1]. Aujourd’hui, la monnaie unique reste en suspens. Le coût social de son maintien s’accroît de jour en jour avec la prolifération des politiques de rigueur, fussent-elles plus tempérées. Chaque accalmie prépare une nouvelle tempête. Une nervosité qui s’exprime par l’incohérence dans le temps des solutions apportées à un même problème : la crise du système bancaire a été traitée différemment en Irlande, en Espagne et à Chypre ; la rapidité avec laquelle la France a obtenu de l’Union européenne une révision du calendrier en matière de déficit budgétaire doit faire frémir bien des Espagnols ! Un nouveau cap a certes été fixé par le traité de stabilité, de coopération et de gouvernance[2], mais le chemin est parsemé d’embûches. Nous sommes en réalité dans une course contre la montre : l’euro peut exploser avant que le saut fédéral ne soit institutionnalisé.....

    #économie
    #dette
    #dette-publique
    #annulation
    #zone-euro
    #Gérard-Thoris économiste

  • Blog gaulliste libre : Faut-il un audit de la dette publique ?
    http://www.gaullistelibre.com/2013/12/faut-il-un-audit-de-la-dette-publique.html

    Tout d’abord, il faut bien constater que la plupart des analyses avancées par ce collectif sont très justes. En premier lieu, il s’agit d’une remise en cause, bien légitime, des politiques d’austérité qui ont mené les pays européens dans le mur. En effet, ses politiques, questionnées par le FMI depuis fin 2012, ont produit un véritable désastre social dans les pays qui les ont menées. Pire, il faut bien constater aujourd’hui qu’elles ne semblent pas vraiment améliorer la situation financières des pays « aidés », dont le taux d’endettement s’est d’autant plus envolé que la baisse du PIB augmente le poids de la dette.

    Deuxième constat intéressant et partagé, la soumission des Etats aux marchés financiers. Comment ne pas être révolté par le fait que la finance dicte ses conditions aux Etats, alors même que ces Etats sont appelés au secours quand cette finance menaçait de s’auto-détruire ? Enfin, beaucoup soulignent également que les intérêts représentent la majeure partie de l’augmentation du poids de la dette publique, ce qui pose aussi la question du contrôle de la création de la monnaie, du rôle des banques privées et du statut des banques centrales, indépendantes de l’Etat depuis 1993 en France.....

    #économie
    #austérité
    #André-Jacques-Holbecq
    #Attac
    #banques-centrales
    #dette-publique
    #euro
    #FMI

  • Debt and growth: No ‘tipping point’ | vox
    http://www.voxeu.org/article/debt-and-growth-no-tipping-point

    The presence of a common threshold, or ‘tipping point’ – beyond which the detrimental impact of debt on growth is significant, or significantly increases – is currently taken as given in many policy circles. In the US, although many political battles impinge on the Congressional debate over the debt ceiling and the resulting government shutdown of October 2013, this somewhat reflected a widespread belief that debt is dangerous, and that fiscal austerity represents the only way of restoring sustainable growth. In the UK, Chancellor George Osborne displayed a similar sentiment when telling his annual party conference in Manchester this year that dealing with the repercussions of the financial crisis is not over “[u]ntil we’ve fixed the addiction to debt that got this country into this mess in the first place” (emphasis added). Without a doubt, these strong convictions and ensuing actions were strongly influenced by the work of Carmen Reinhart and Ken Rogoff (2010a), who were among the first to suggest a debt-to-GDP threshold of around 90%, beyond which economic growth is seriously affected by the debt burden.

    A large debate about fiscal austerity and the relationship between debt and growth – also featured on Vox – followed the work by Reinhart and Rogoff. Recently, Ken Rogoff has come back to the issue, arguing that he and Carmen Reinhart never suggested that their results should be “interpreted as saying that a country would suddenly experience a significant change in expected growth as it crossed the 90% threshold”. However, we observe that in policy circles, among academics, and in the media, the message of a common 90% debt threshold is still very widespread....

    #economy #économie
    #Public-debt #dette-publique
    #economic-growth #croissance
    #tipping-point

  • Plus de monnaie, moins de dette !
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131115trib000796010/plus-de-monnaie-moins-de-dette.html

    La dette a notamment pour origine le manque de monnaie en circulation. Comment éviter l’endettement par la création d’argent... Par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne
     

    Une quantité d’argent suffisante en circulation est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’économie. Tout le monde peut le comprendre. Si la quantité de billets en euros était brutalement divisée par 10, les gens auraient des problèmes pour échanger les marchandises, acheter leur pain tous les soirs : on serait à cours de billet !

    Si on est à cours de billet, l’économie freinerait brutalement faute de moyens de paiement. Sauf si le boulanger et tous les commerçants vous faisaient crédit pour que vous puissiez leur acheter leur pain, leurs vêtements, leurs téléphones. Ou bien si les banques faisaient facilement crédit à tout le monde pour que les gens puissent payer avec l’argent prêtée par les banques.

     Quand l’argent manque, il faut avoir recours au crédit

    Mais l’économie se trouverait un beau jour sous une montagne de dettes et de créances partagée entre tous les participants ! Et nous aurions inévitablement à la moindre saute de confiance, une épidémie de demande de remboursement de dettes qui finirait par une faillite généralisée, personne ne pouvant payer ses dettes puisqu’il faudrait pour cela qu’un autre vous les paie !

    Cette petite fable, grossissant volontairement le trait en divisant par 10 la quantité d’argent en circulation, montre bien que si la quantité d’argent dans l’économie est insuffisante par rapport aux échanges, les dettes et créances se répandent pour compenser ce manque d’argent. Rien que de très logique finalement : l’argent manque, il faut donc faire du crédit ou de la dette pour compenser ce manque. Et cela représente parfaitement bien le problème de toutes nos économies qui croulent sous la dette après 40 ans de croissance de l’endettement.....

    #économie
    #dette
    #Philippe-Murer
    #dette-publique
    #dette-privée

  • Trop d’impôt ?
    http://economie.politique.free.fr/Impots.html

    Depuis la rentrée, la droite et le patronat concentrent leurs interventions sur le thème du « ras-le-bol fiscal ». C’est une véritable rengaine libérale : les impôts découragent les travailleurs de travailler, les épargnants d’épargner, les capitalistes d’investir. Bref, en bridant l’initiative, trop d’impôt tue l’impôt. Corollaire : les dépenses publiques sont un vaste gâchis. Le Président de l’UMP promet de diminuer « les impôts qui touchent l’investissement et l’emploi grâce à une baisse massive de la dépense publique ».

    Ce discours s’appuie sur l’idée que le handicap de l’économie française est le niveau exceptionnellement élevé de son taux de prélèvements obligatoires (prévu à 46% du PIB en 2014). De nombreuses études ont pourtant montré les limites de comparaisons internationales fondées sur ce seul ratio[1]. En effet, les écarts entre pays reflètent essentiellement des différences dans l’organisation de la protection sociale : dans les pays où les prélèvements publics sont plus faibles, les ménages doivent s’assurer auprès d’assurances privées pour la maladie ou la retraite. Ainsi, en excluant les cotisations sociales, les ratios français et européens sont presque identiques[2]. En outre, le taux de prélèvement obligatoire étant le résultat de conventions de calculs, une même mesure peut le faire croître ou le laisser inchangé – selon la manière dont on présente les choses[3].

    L’actualité sociale montre toutefois que ce discours trouve un écho important. Et l’histoire regorge d’exemples montrant que le contenu social d’une révolte fiscale n’est jamais écrit d’avance. Faut-il pour autant se féliciter du développement du sentiment antifiscal ?

    #économie
    #dette-publique
    #dette-privée
    #impôt
    #révolte-fiscale

  • Crédit lyonnais : l’Etat va emprunter 4,5 milliards pour solder la facture
    http://www.leparisien.fr/economie/credit-lyonnais-l-etat-passe-a-la-caisse-10-11-2013-3302883.php
    http://www.leparisien.fr/images/2013/11/10/3303011_credit-lyonnais_640x280.jpg

    Des années Mitterrand à la présidence Hollande en passant par les gouvernements Juppé, Jospin et Fillon, aucun pouvoir n’aura échappé à ce cauchemardesque et tentaculaire dossier. Trente ans après avoir été nationalisé et vingt ans après avoir failli emporter le système bancaire international dans sa chute, le Crédit lyonnais empoisonne toujours la vie politique française.

    Selon nos informations, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, et son homologue du Budget, Bernard Cazeneuve, s’apprêtent à lancer une action décisive dans ce dossier. Plus précisément, un des articles de la loi de finances rectificative de 2013 qu’ils présenteront mercredi en Conseil des ministres autorisera l’Agence France Trésor — le service de Bercy chargé de la dette — à emprunter 4,5 Mds€ sur les marchés financiers. Objectif : lever les fonds nécessaires au remboursement des dernières dettes générées par la quasi-faillite de cette banque publique en 1993 (voir ci-contre). Si le Parlement accepte la mesure, l’Etat mettra donc un point final au volet financier de ce naufrage industriel..

    #économie
    #Credit-Lyonnais
    #bankster
    #sauvetage
    #dette-publique
    #emprunt
    #Etat
    #contribuables.

  • Blog gaulliste libre : Plus fort que la crise des dettes souveraines, celle des dettes privées ?
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/plus-fort-que-la-crise-des-dettes.html

    La crise de la zone euro a été interprétée à tort comme une crise des dettes souveraines. Mais la cause de la crise, comme le reconnaît The Economist, n’était pas l’endettement public, alors en baisse, mais bien plus la monnaie unique et un excès de dettes du secteur privé. Problème qui s’est amplifié depuis.


    Un problème deux fois plus important

    Bien sûr, l’endettement public a atteint 91% du PIB dans la zone euro, 30 points de plus qu’il y a 5 ans. Mais la montagne de dette privée est presque deux fois plus importante, à environ 160% du PIB. The Economist affirme qu’« on dit toujours que l’Europe traverse une crise des dettes souveraines. Et c’est le cas. Mais les origines du désastre de l’euro ont moins à voir avec une débauche de dépenses des gouvernements qu’avec un excès de dettes privées », à l’exception de la Grèce (encore que l’on peut incriminer le rôle des marchés qui ont prêté à Athènes à des taux proches de Berlin).

    De plus, alors que les ménages et les entreprises aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ont réduit le poids de leur dette en rapport du PIB, ce n’est pas le cas en Europe, à l’exception de l’Espagne, où il a baissé d’environ 12 points. Ce qui frappe, c’est la disparité entre les pays européens. Selon Eurostat, c’est le Luxembourg qui a la médaille d’or, avec une dette privée de 317% du PIB ! Le Portugal et les Pays Bas dépassent 220% du PIB. L’Espagne est autour de 200%, la Grande-Bretagne au-delà de 180%. La France (140%), l’Italie (130%) et l’Allemagne (115%) sont bien plus prudentes...."

    #économie
    #bulle
    #dette-publique
    #dette-porivée
    #The-Economist
    #PIB

  • La dette publique constitue une richesse financière pour le secteur privé - Eco(dé)mystificateur
    http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/La-dette-publique-constitue-une-richesse-financi%C3%A8r

    La thèse centrale de l’article est résumée dans ces courts extraits :
    « Un gouvernement souverain dépense en émettant sa propre devise et, étant l’unique émetteur de cette devise, il n’a aucune contrainte quant à sa capacité à dépenser. Il n’a pas besoin d’impôts ou d’émissions d’obligations ; il peut dépenser en créditant les comptes des banques ; c’est un simple jeu d’écritures. »
    « L’émission de titres est une opération volontaire qui donne au secteur privé l’occasion de substituer des éléments du passif du gouvernement non rémunérés (monnaie et réserves auprès de la banque centrale) en éléments du passif du gouvernement rémunérés (obligations et bons du trésor), qui sont des soldes créditeurs dans les comptes-titres de la même banque centrale. »
    « Quand une entité privée s’endette, son passif est l’actif d’une autre entité. Il n’y a aucune création nette d’actif financier. Quand un gouvernement souverain émet de la dette, il crée un actif pour le secteur privé sans compensation par un passif du secteur privé. Par conséquent l’émission de dette publique se traduit par la création nette d’actif financier pour le secteur privé. La dette privée est de la dette mais la dette publique constitue une richesse financière pour le secteur privé. »

    #économie
    La #dette-privée est de la #dette mais la #dette-publique constitue une #richesse-financière pour le #secteur-privé
    #macroéconomie

  • Dénoncer le chantage à la dette - Eric Toussaint | Attac France
    http://www.france.attac.org/videos/denoncer-le-chantage-la-dette-eric-toussaint

    Eric Toussaint, président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), était à l’Université d’été d’Attac à Nîmes fin juillet 2013. Il revient sur les différentes raisons pour lesquelles une partie de la dette publique peut être considérée comme illégitime.
    http://www.dailymotion.com/video/x16gr1a_denoncer-le-chantage-a-la-dette-eric-toussaint_news

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    #chantage
    #dette
    #Eric-Toussaint
    #CADTM
    #Attac
    #dette-illégitime
    #dette-publique

  • CADTM - Pensions et dette publique en Belgique
    http://cadtm.org/Pensions-et-dette-publique-en

    Pensions et dette publique en Belgique


    #part des #salaires dans la #valeur-ajoutée des #entreprises

    23 octobre par Jérémie Cravatte
    Lorsque nous entendons parler de dette publique et de pensions en même temps, c’est généralement pour entendre dire qu’il y a une dette cachée, implicite, dont nous ne soupçonnons pas l’immensité. Non, évidemment, pas la dette écologique que les générations futures vont devoir payer au prix fort (par exemple), mais bien le vieillissement de la population qui, si on ne fait rien, va nous entraîner dans un gouffre sans fond en termes de finances publiques.

    Merci.

    Allons voir un peu plus loin que le bout du bâton qu’on veut bien nous tendre...

    Comment finanç(i)ons-nous nos pensions en Belgique ?

    Le système de pensions en Belgique est aujourd’hui constitué de trois piliers différents. Le premier pilier (système par répartition) est celui de la pension légale versée aux salariés, indépendants et fonctionnaires, financée par les cotisations sociales (du salaire socialisé). En 2012, le paiement des pensions - ainsi que des prépensions et des interruptions de carrière - s’élevait à 28 milliards d’euros, soit un tiers du budget de la sécurité sociale. Le deuxième pilier (système par capitalisation) est celui de la pension financée dans le cadre de certaines entreprises par des cotisations complémentaires versées auprès d’assurances-groupes ou des fonds de pension (appelés également IRP, institutions de retraite professionnelle |1|), soit plus ou moins 7 milliards par an. Enfin, le troisième pilier (système par capitalisation également) est celui de la pension complémentaire individuelle, financée par l’épargne que certain-e-s citoyen-ne-s versent à des compagnies d’assurances ou des banques privées pour assurer leurs vieux jours, soit moins de 2 milliards par an.

    Comme le montre le très bon bouquin « 2040-2045, la guerre aux vieux : jeunes engagez-vous » |2|, il est utile de revenir sur la création des piliers dits complémentaires des années 1990 et sur les discours qui l’ont accompagnée pour comprendre ce qu’il y a derrière cette obsession du « vieillissement de la population ». Celle-ci se présente comme suit : nous allons vers un choc démographique, une inversion de la pyramide des âges, et il y aura au fil du temps moins d’ « actifs » (soit les personnes en âge d’être employées, ou qui le sont effectivement) pour beaucoup plus d’ « inactifs » (si seulement être « inactif » était possible biologiquement... ) ; or, dans le système par répartition du premier pilier, ce sont les « actifs » qui financent les pensions des « inactifs » (le taux de dépendance va donc augmenter, c’est mathématique) ; il faut alors pousser les gens à travailler plus longtemps et instaurer un système par capitalisation qui permettra de compléter le système par répartition du premier pilier qui est devenu insuffisant |3|. Il faut supprimer les retraites anticipées, repousser l’âge de départ à la retraite, réduire le montant des retraites, créer des fonds de pensions privés, etc. En deux mots, « moderniser » notre système de pensions, comme nous le rabâchent depuis plus de vingt ans la Commission Européenne ou l’OCDE. Car, nous devons bien le reconnaître et nous rendre à l’évidence, le belge jouit de trop bonnes pensions, d’une trop bonne vie, d’un trop bon système de sécurité sociale, le pays est trop bien placé dans les classements d’IDH (indice de développement humain) et de l’OIT (Organisation internationale du travail), il faut donc moderniser tout cela |4|...

    #dette-publique
    #pension
    #Banque-Mondiale

  • « Non, l’Etat n’est pas obèse » - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2013/10/14/non-l-etat-n-est-pas-obese_938819

    NTERVIEWLes dépenses publiques sont-elles trop élevées ? L’économiste Xavier Timbeau relativise la singularité française sur ce plan, et préfère étudier l’efficacité de ces dépenses plutôt que leur niveau.
    Diminuer les dépenses publiques : jamais cet objectif n’a semblé si consensuel. Du côté du gouvernement, on revendique les 15 milliards d’économies contenues dans le projet de budget pour 2014 ; du côté de la droite et du patronat, on en réclame plus encore. Il est vrai que les dépenses publiques devraient atteindre un niveau inédit cette année, dépassant les 57% du PIB. Est-ce pour autant « trop » ? Xavier Timbeau (Photo DR), économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), relativise la singularité française sur ce plan. Et préfère étudier l’efficacité des dépenses publiques que leur niveau.

    #dette-publique
    #économie
    #Xavier-Timbeau