• LA #DETTE NE PEUT PAS ETRE REMBOURSEE... - JOUER AU MONDE
    http://fsimpere.over-blog.com/article-la-dette-ne-peut-pas-etre-remboursee-109968775.html

    … parce que d’abord, si nous ne payons pas, les bailleurs de fonds n’en mourront pas, soyons en sûrs. Mais si nous payons, c’est nous qui allons mourir, soyons-en sûrs également. » Cette phrase d’une brûlante actualité a été prononcée dans les années 1980 par Thomas Sankara, qui dirigeait alors le Burkina-Faso, ex-République Centre-Africaine. J’ai déjà eu l’occasion de parler de cet homme qui avait choisi le nom du pays Burkina-Faso qui signifie « le pays des hommes intègres » et imposait à son peuple une rigueur et une honnêteté peu courantes en politique. Les Burkinabé lui devaient l’éducation et le logement gratuits, des centres de santé, et une amélioration considérable du statut de la femme. Sans oublier la culture, avec un rayonnement international, comme le Festival Panafricain de cinéma et de télévision à Ougadougou, et à Bobo-Dioulasso, des rassemblements de musiciens venus du monde entier étudier les percussions africaines. Il a été assassiné il y a presque 35 ans, le 15 octobre 1987. Relisez le billet que j’ai écrit en 2007, il prouve au moins que j’ai de la constance dans les idées... et qu’en 5 ans, hélas, rien ne s’est arrangé par rapport à ce que j’écrivais alors. La conclusion est quasi la même que celle de ce billet.

  • « La dette neutralise le temps, matière première de tout changement politique ou social » - Contrôle social - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2561.html

    Emprunt, crédit, créanciers, débiteurs, déficits, remboursement, taux d’endettement, « pacte budgétaire »… La #dette est partout, elle a envahi nos vies. Or la dette n’est pas seulement économique, elle est avant tout une construction politique. Elle n’est pas une conséquence malheureuse de la crise : elle est au cœur du projet néolibéral et permet de renforcer le contrôle des individus et des sociétés. « Le remboursement de la dette, c’est une appropriation du temps. Et le temps, c’est la vie », nous explique le sociologue et philosophe Maurizio Lazzarato (La Fabrique de l’homme endetté). Entretien.

    #politique #banques #capitalisme #néolibéralisme

  • Obstination
    http://www.alternatives-economiques.fr/obstination_fr_art_1162_60028.html

    Dit autrement, des investisseurs ont payé l’Etat français pour qu’il garde leur argent. Sont-ils fous ? Ni plus ni moins qu’hier. Ils jugent simplement, à tort ou à raison, que, dans une zone euro profondément déprimée, le pays s’en sort plutôt moins mal que la moyenne et qu’il lève suffisamment d’impôts pour ne pas manquer de revenus à court terme.

    Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Certes, ces taux négatifs allègent, au moins temporairement, la charge de la #dette, comme c’est aussi le cas pour l’Allemagne depuis plus longtemps encore. Mais si les investisseurs viennent chercher refuge dans l’Hexagone, c’est d’abord parce que ça va très mal ailleurs. Et le fait que la France et l’Allemagne soient si bien traitées n’est pas une incitation pour elles à accélérer la marche, pourtant nécessaire, vers plus de solidarité au sein de la zone #euro.

  • La dette ou le vol du temps | Maurizio Lazzarato
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/02/LAZZARATO/47416

    Le phénomène de la dette ne se réduit pas à ses manifestations économiques. Il constitue la clé de voûte des rapports sociaux en régime néolibéral, opérant une triple dépossession : d’un pouvoir politique déjà faible, d’une part grandissante de la richesse que les luttes passées avaient arrachée à (...) / #Banque, #Capitalisme, #Dette, Économie, #Finance, #Histoire, #Idées, #Idéologie, #Religion, #Spéculation, #Néolibéralisme - 2012/02

    #Économie #2012/02

  • Les leçons de l’Argentine pour la Grèce - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Les-lecons-de-l-Argentine-pour-la-Grece

    La Grèce s’achemine vers le même précipice avec un endettement total par rapport au PIB semblable à l’Argentine de l’époque et le recours aux mêmes plans pour venir en aide aux créanciers. Elle a accepté l’année dernière des mesures de sauvetage pour échapper à l’étranglement du au manque de liquidités et elle a à faire face aujourd’hui à une crise majeure d’insolvabilité.

    Ce même contexte conduisit il y a dix ans l’Argentine à la catastrophe sociale (54% de pauvres, 35% de chômeurs et la famine pour les plus démunis). La #régression sociale s’accentuait à chaque fois que le gouvernement voulait démontrer sa capacité de paiement aux créanciers. Les salaires ont été diminués et les impôts directs augmentés, ce à quoi il faut ajouter de nombreuses diminutions du budget de l’éducation et les élévations successives de l’âge de la retraite.

    Les politiques grecs répètent les mêmes attaques : au cours de l’année écoulée, l’emploi public a diminué de 20%, les pensions ont baissé de 10%, la TVA a été augmentée et la santé et l’éducation ont été détruites sans ménagement.

    #dette

  • #Dettepublique #Dette #Crisefinancière #Crise #Finance

    LeTemps.ch | La dette publique, une vieille histoire

    Une série remarquable publiée dans « Le Temps »

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/dd326752-d433-11e1-bbf5-6d21c95c98bf/La_dette_publique_une_vieille_histoire

    Sylvie Arsever et Yves Hulmann

    La dette publique n’a pas toujours existé. Inventée à la fin du Moyen Age en Italie, elle a favorisé l’apparition de la monnaie papier, renforcé l’économie britannique et fait tomber la couronne française. Deux histoires courent parallèlement à la sienne : celle des guerres, qui la rendent nécessaire, et celle des impôts, dont elle compense la faiblesse avant de les dévorer. Dès le début, aussi, elle rime avec défaut, dissimulé ou avoué....

  • Refuser de payer ses dettes ? Possible pour un Etat qui le décide...
    http://www.pressenza.com/npermalink/refuser-de-payer-ses-dettes-x-possible-pour-un-etat-qui-le-decidexxx

    “Entre 1500 et 1800, la France a répudié ses dettes en huit occasions, notent les auteurs. Comme les rois de FRANCE avaient pris l’habitude de mettre à mort les grands créanciers nationaux (une forme radicale de #restructuration de la #dette...) le peuple avait appelé ces épisodes des “saignées”

    Comme quoi, ce qui manque, c’est surtout la volonté, pas les solutions !

  • Taux négatifs, restons positifs
    http://ragemag.fr/taux-negatifs-restons-positifs

    La fausse-bonne nouvelle des taux d’intérêts négatifs n’indique donc qu’une seule chose : les banques n’ont plus confiance dans la capacité des pays du Sud à rembourser leurs dettes. Il semblerait donc que c’est plutôt l’échec du dernier plan Merkollande qui soit pointé du doigt et plus généralement la manière dont les institutions européennes ont géré la crise des dettes.

    #dette #Europe #France #Grèce

  • L’#austérité n’est pas la solution pour échapper au piège de la #dette | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article718

    Non, la croissance de la dette publique n’est pas due à une augmentation inconsidérée des dépenses publiques, celles-ci ayant même eu tendance, avant la crise, à baisser. La croissance de la dette publique trouve sa source en deux endroits. Elle est due d’abord à un manque de recettes fiscales. Comme l’a indiqué Gilles Carrez, ancien rapporteur UMP du budget à l’Assemblée nationale, si la #fiscalité était restée ce qu’elle était en 2000, la France aurait connu un excédent budgétaire en 2006, 2007 et 2008. Ce sont les cadeaux fiscaux faits aux ménages les plus riches et aux grandes entreprises qui sont à l’origine des déficits publics. Elle est due ensuite au fait que la France a été obligée d’emprunter sur les marchés financiers, au lieu de pouvoir le faire auprès de la Banque de France. Le taux d’intérêt réel auquel la France a emprunté depuis 1980 a été supérieur au taux de croissance, entraînant ainsi une augmentation mécanique de la part de la dette dans le PIB. Ce que les économistes appellent l’effet boule de neige. Nous avons abouti à une situation hallucinante qui voit les banques se refinancer à 1 % auprès de la Banque centrale européenne (BCE) et prêter aux États à des taux nettement supérieurs.

    #inégalités

  • L’#Espagne s’enfonçait, les experts l’encensaient…
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-07-04-Deconnomistes

    En avril 2010, alors même que l’Espagne s’enfonçait dans la crise, deux anciens analystes de la banque centrale espagnole devenus économistes au Fonds monétaire international (FMI), MM. José Viñals et Jaime Caruana, jugeaient le système financier espagnol « fondamentalement sain » et les besoins de (...) / Espagne, #Banque, #Dette, Économie, #Finance, #Médias, Crise économique, Crise financière - La valise diplomatique

    #Économie #Crise_économique #Crise_financière #La_valise_diplomatique

  • La crise de 2008 a commencé il y a quarante ans | Wolfgang Streeck
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/01/STREECK/47162

    La notion de crise sous-entend le dérèglement intempestif d’un système pérenne. Mais le capitalisme démocratique mis en place dans les pays occidentaux après la seconde guerre mondiale ne comportait-il pas un déséquilibre indépassable ? / États-Unis, #Royaume-Uni, #Banque, #Capitalisme, #Dette, Économie, (...) / États-Unis, Royaume-Uni, Banque, Capitalisme, Dette, Économie, #Finance, #Histoire, #Monnaie, Protection sociale, #Travail, #Chômage, Crise économique, Crise financière, Crise monétaire, #Néolibéralisme - 2012/01

    #États-Unis #Économie #Protection_sociale #Crise_économique #Crise_financière #Crise_monétaire #2012/01

  • Histoire de la #dette publique française et européenne : Comment les banques privées s’enrichissent sur le dos des gens - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Histoire-de-la-dette-publique-francaise-et-europeenne-Comment-les-banqu

    En 1973, la France n’avait pas de problème de dette et le budget national était équilibré. En effet, le Trésor Public pouvait se financer directement auprès de la Banque de France pour construire les écoles, les infrastructures routières, portuaires et aériennes, les hôpitaux et centres culturels, sans avoir à payer un taux d’intérêt exorbitant, et se trouvait donc rarement en déficit. Néanmoins, le 3 janvier 1973, le gouvernement du président George Pompidou, lui-même ancien directeur général de la Banque Rothschild, influencé par la Finance, a adopté la loi n°73/7 sur la Banque de France, surnommée la « loi Rothschild » en raison du lobbying du secteur bancaire en faveur de son adoption. Elaborée par Olivier Wormser, gouverneur de la Banque de France, et Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre de l’économie et des finances, elle stipule, dans son article 25, que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France [3] ».

    En clair, l’Etat français ne peut plus financer le Trésor Public en empruntant sans intérêt à la Banque de France, mais doit s’approvisionner auprès des marchés financiers. Ainsi, l’Etat se trouve contraint d’emprunter et de payer des intérêts auprès d’institutions financières privées, alors qu’il pouvait, jusqu’en 1973, créer de la monnaie pour équilibrer son budget, par le biais de la Banque centrale. Les banques commerciales disposent désormais du pouvoir de création monétaire par le crédit, alors qu’auparavant celui-ci était une prérogative exclusive de la Banque centrale, c’est-à-dire de l’Etat, et s’enrichissent sur le dos des contribuables, avec un statut de quasi-monopole.

    #monnaie

    • Si je puis me permettre @Golummoderne, t’es à la rue complet. Le papier proposé par @monolecte tape dans le mille !! Si tu es un escalve aujourd’hui, tu le dois effectivement à notre ami Pompidou et à cette fameuse loi de 73.
      Quant à l’auteur (Beitone), son intelligence est tellement limitée qu’il méritait d’être prof et même jury d’agrégation d’économie (je crois que c’est ce qu’il est ce qui donne une idée de l’état dans lequel se troucvent nos enfants à la sortie de leurs études).
      À l’époque, j’avais lu la réponsa magistrale de Chouard à ce torchon du monde. J’essaie de la retrouver.
      #théorie_du_complot_pour_les_nuls #antisémitisme #esclavage #banque #inflation_inventee_pour_nous_prendre_pour_des_jambons

    • Tout d’abord je voulais expliquer pourquoi j’avais tagué ma réponse précédente par #antisémitisme. En effet, on essaie de faire passer aujourd’hui ceux qui souhaitent réfléchir sur le rôle de la banque dans le bordel mondial pour des antisémites (le torchon du Monde est à ce titre édifiant). Y’en a marre, y’en a marre que dès que l’on souhaite te la faire fermer on te balance l’injure ultime d’antisémite. J’attends le moment où l’on pourra attaquer pour « accusation abusive d’antisémitisme » car là je vais en faire payer pas mal…

      Pour en revenir au torchon du Monde écrit par notre ami Beitone, il faut Golumoderne te dire la chose suivante : si tu as un truc intelligent à lire, c’est pas dans le Monde que tu vas le trouver. Tu le trouveras ici sur seenthis, sur rezo, sur tous un tas de sites un peu alternatifs, mais pas au Monde, c’est certain. Si tu as droit au Monde, c’est que le système t’a adoubé, c’est qu’il sait que tu n’es aucunement dangereux. C’est d’ailleurs pour ça que Botul y apparaît et y joue un rôle.

      Notre ami Beitone : comme je te l’ai dit, je crois qu’il fait partie des jurys d’agrégation d’économie !!!!! Surréaliste, hallucinant, tu n’y crois pas. Le mec a un niveau de connaissances en économie proche de la terminale et pourtant il coopte les profs en devenir !!!!! Même en me tapant la tête contre le mur je n’arrive pas à m’en persuader !! Et pourtant, il l’est.

      Cours d’économie élémentaire à destination de Beitone et de ses semblables : Depuis 4 ans on nous dit, on nous répète qu’il y a une crise des dettes souveraines. Partout, dans les jurys d’agrègation ;-) et ailleurs, on te dit « c’est la crise car les pays sont trop endettés ».
      Les pays sont dans la merde parce qu’ils ont trop de dettes, j’ai bien compris même si je ne suis pas agrégé d’éco ;-). Et tous les Beitone de la planète ont trouvé la solution pour nous sortir de la merde, la voici : IL FAUT PRÊTER ENCORE PLUS D’ARGENT AUX PAYS EN CRISE !!! C’est pas une blague, c’est ce que nous raconte la FMI, la BCE, le conseil européen, Van Rompoy et tous les prédateurs financiers depuis 4 ans.
      Crise de la dette => solution => endetter encore plus les mecs !!!!!!!!!!!!!!!

      Y’a que des Beitone pour croire à ces conneries, les gens sérieux sont pas agrégés car ils réfléchissent eux.

      Donc, quand ce torchon a été publié par le Monde, un dénommé Chouard y a fait une réponse. Depuis, le Monde n’en parle plus, Beitone a disparu (certainement en train de coopter des futurs Beitone), mais je vous encourage et surtout toi Golumoderne à la lire car elle est magistrale et restera dans les annales du web.

      Après lecture dites vous que c’est Beitone qui est au jury d’agreg et pas Chouard !!! C’est tout simplement délirant !

      Le voici :
      http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/12/30/178-analyse-des-reflexions-de-monsieur-beitone-sur-la-pretendue

      #Chouard_encore_un_complotiste

    • Suite de la folie

      Logique Beitonnière :

      0) Les esclaves paient des impôts aux états
      1) Les états donnent une partie de ces impôts à la BCE
      2) La BCE le prête à 0,75% aux banques
      3) Les banques le re-prêtent ensuite aux états et aux esclaves à 4%

      Qui qu’a dit que la loi de 73 était mauvaise ? Encore un complotiste, c’est sûr. Elle est pourtant géniale cette loi.

      http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202157883274-la-bce-abaisse-son-taux-a-0-75-341167.php

      #bonneteau

    • Salut @Golummoderne.
      J’ai lu le lien sur Harribey et il me confirme ce que je pense.

      extrait :

      …lorsque les recettes fiscales sont insuffisantes (baisse des impôts des riches ou récession économique), ce qui oblige à emprunter sur les marchés financiers faute de pouvoir recourir à la banque centrale. Alors, le déficit public global va augmenter avec la charge d’intérêts, mais il ne faut pas imputer l’endettement aux intérêts….

      Il nous dit qu’on augmente la dette si on a moins de rentrées fiscales (ça c’est facile à comprendre pour moi) et il rajoute

      ...ce qui oblige à emprunter sur les marchés financiers …

      Mais c’est là qu’est le problème bon sang. C’est ce que Chouard se tue à dire : pourquoi irait-on sur les marchés financiers alors qu’on possède la banque de France ???? Là rien, pas de réponse, pour lui c’est normal. Tu pourrais emprunter avec une charge d’intérêt nulle mais il est préférable d’aller sur les marchés financiers !!! Je deviens fous.

      Ensuite il nous écrit ça :

      …Après 1973, afin de favoriser le développement d’un marché privé des titres publics, l’obligation pour l’État de s’adresser aux marchés s’est imposée…

      Imposée pourquoi ? pour l’intérêt de qui ? Le gars affirme de façon péremptoire que les autres ont tout faux et il l’explique avec ça !!
      Son texte est un tissu d’âneries qui ne souffrirait pas l’ombre d’une analyse raisonnée.

      Il balaie le principe des réserves fractionnaires d’un revers de main : pour lui, ça n’existe pas !! BNP, société générale, crédit agricole sont toutes en faillite mais c’est selon lui par hasard, pas du tout lié aux réserves fractionnaires. Les banques reçoivent 1 en dépôt et prêtent 1, tout va bien. Mais c’est sur Mars que ça marche comme ça.

      Sur Terre pour 1 de dépôt elles ont 50 d’engagement (c’est globalement le rapport qui ressort du dernier bilan de la BNP) mais pour lui c’est des figues !

      Le reste, monnaie endogène bla bla bla monnaie exogène bla bla bla bouclage macroéconomique bla bla bla comme dirait Chouard de la novlangue, du vent.

      Voici un lien sur un site où le mec est un peu plus sérieux quand il parle de banque : http://www.renovezmaintenant67.eu

      @Colummoderne les questions sont simples :
      – la loi de 73 n’est pour rien dans nos malheurs : alors pourquoi on l’a faite ? On y gagne rien, on y perd rien alors pourquoi un gars a décidé un jour qu’on devrait payer ce qui nous coûtait rien avant ? Puisque ça n’influence rien, on pourrait pas essayer de revenir à avant la loi de 73 (de toutes façons ça changera rien, tout le monde le dit) ?
      – pourquoi aujourd’hui toutes les banques de la planète sont à la rue ? Harribey nous dit qu’elles ont 1 de dépôt pour l’équivalent en engagement alors pourquoi faut-il rendre esclave 2 générations de français pour les renflouer ?
      – pourquoi les grecs sont-ils dans la rue à gueuler alors que nous et les allemands on arrête pas de leur prêter de l’argent ? (j’ai la réponse tu l’auras à la fin du post ;-))
      – si les banques n’ont rien à gagner dans tout ce bordel, pourquoi ce ne sont que des banquiers non élus qui prennent en mains l’ensemble des dossiers (Italie, BCE, …) ?
      – pourquoi, alors que toutes les banques sont en faillite et qu’elles ont la tête hors de l’eau grâce à notre fric, pourquoi donc c’est pas nous qui décidons de leur destinée dans leur conseil d’administration ?

      @Golummoderne, si tu donnes des réponses objectives à ces questions alors tu verras à quel point ça pue…

      Sinon, oui, quand certains parlent de loi Rotschild, c’est de l’antisémitisme, Rotschild n’a rien à voir dans ce texte. Loi Giscard, si l’on veut.

      c’est un débat entre gens sérieux. Je n’imagine pas une seconde que tu puisses être antisémite, je n’imagine pas une autre seconde qu’une seule personne ici sur seenthis puisse l’être, et je pense que ce que j’ai écrit depuis … pas mal d’années maintenant (j’ai même pratiqué les forums de gagame ;-) ) sur internet prouve qu’on peut m’appliquer le même raisonnement alors laissons cette accusation dans la bouche de botul, car il a réussit ce zozo à faire en sorte qu’aujourd’hui elle soit complètement contre productive…

      Réponse au tiret n°3 : ben parce que le fric qu’on leur donne ils n’en voient pas la couleur les pauvres, il va directement dans les coffres de la BNP de la société générale et du CA et de la deutch banque et de … Tu vois le truc @Golummoderne, tu bosses, on te fait payer des impôts et on file ces impôts au gouvernement grec pour que nos banques de m@#%* ne tombent pas en faillite. À gerber.
      Merci pour la discussion.
      #esclavagisme

    • Non @moderne, le merci pour la discussion était un merci sincère parce que je sais la difficulté de lire des post (trop) longs. Celui-ci ne déroge pas à la règle :-(

      Par contre, pour le choix Chouard, je dois reconnaître que tu as raison, j’ai l’intime conviction que ce mec est bien et que j’aurais plaisir à prendre une bière avec lui.

      Je voudrais clarifier une chose : je ne suis pas fou. Je sais que nous avons des dettes parce que nous avons dépensé plus que de raison. Je ne culpabilise qu’à moitié les banques pour ces dépenses immodérées (je m’en expliquerai une autre fois car elles sont responsables également en partie de cet endettement débile).
      Ce que je dis c’est que je n’ai vu/lu au jour d’aujourd’hui aucune raison objective qui explique qu’il faut payer ce que nous pouvons avoir gratuitement. Ni Beitone, ni Harribey, ni personne d’ailleurs ne me donne d’explication sensée.

      Tu me reproches d’apprécier Chouard, je pourrais te retourner le compliment pour Harribey ;-)
      Néanmoins, tu dis "Oui Harribey a raison et explique très bien comment très bizarrement, c’est une analyse économique libérale de la monnaie qui sous-tend les pseudo-critiques de « la loi de 1973 »"

      Peux-tu me ré-expliquer ce truc car moi je n’ai rien compris. Mais pas avec la monnaie endogène ou des trucs comme ça, plutôt avec des mots simples que des gens comme moi peuvent comprendre. Normalement un truc simple et évident devrait s’expliquer très simplement. Attention @moderne l’exercice ne va pas être simple.

      Heureusement tu te rattrapes avec Lordon et même magistralement.

      Je reviens à ton lien sur le papier de Lordon : alléluia !! Tu vois que tu peux y venir @moderne. C’est pas du Harribey ni du Beitone, ça ressemble plus à du Chouard. Je l’ai lu, en prenant mon temps. Voici les conclusions que j’en tire :

      – discours objectif sans aucun doute
      – papier pas simple à lire :-(
      – il remet l’avènement de la loi de 73 dans un contexte historique (Alléluia ! on voit poindre le nez du NAIRU)
      – il taille en brèche les affirmations des pro 73istes selon lesquelles le financement Banque de France serait générateur d’inflation (alléluia ! fô donner le lien à Beitone, il ne le sait pas lui ;-))
      – c’est même par moment un hymne à l’avant 73 (financement monétaire) Alléluia !

      Il y a surtout qu’aucune des calamités promises au financement monétaire au son des crécelles ne s’est jamais produite.

      – il pointe un truc auquel je n’avais pas pensé et que je n’avais jamais lu avant lui : ce qu’il appelle "la tutelle des fous" et là encore ça ne vient pas en soutien de la loi de 73…
      – ce paragraphe est une psalmodie pour un financement monétaire public

      Or, assez logiquement, la contrainte des marchés financiers dominés par les investisseurs ne rend pas grand-chose d’autre possible que la satisfaction des investisseurs. Et toute la vie économique de la collectivité — à laquelle ils n’appartiennent pas — s’y trouve subordonnée et de fait soustraite à la souveraineté de la délibération collective — il devrait y avoir là un motif suffisant d’y réfléchir un peu sérieusement.

      – Alléluia !! ce mec est un génie

      Les marchés de capitaux constituent ainsi la forme institutionnelle appropriée pour régler le rapport entre débiteurs et créanciers… selon les seuls intérêts des créanciers. L’appréciation de la qualité des dettes y est entièrement sous leur jugement, et la conduite des débiteurs sous leur commandement. Car la négociabilité (largement spéculative) des titres sur les marchés secondaires a pour effet, en faisant varier leur cours, donc les taux, de modifier en permanence les conditions du service de la dette

      – et en plus, il marche sur l’eau

      les divagations collectives des marchés, jusqu’à l’hystérie, donnent l’effroyable spectacle d’un groupe de tarés auxquels ont été remises les clés de la vie financière des États.

      – le risque le plus important du financement monétaire n’est pas pour lui l’inflation (fô vraiment le dire à Beitone) mais … la soif de pouvoir de l’être humain : ce Lordon est génial, on dirait moi (je plaisante bien sûr :-) )
      – ce risque "humain" peut si les manettes sont aux mains d’un fou conduire à l’hyperflation. C’est le cas actuellement aux états unis avec la blague intitulée "quantitative easing" saison 1-2-3….

      L’inflation « raisonnable » n’est pas un problème en soi, elle peut même avoir bien des avantages, mais son emballement hyperinflationniste laisse les sociétés dans des états de chaos social qui ne le cèdent en rien au risque systémique de la finance dérégulée. Il n’y a aucune fatalité à la mutation de l’inflation en hyperinflation

      – ALLÉLUIA !!! Cerise sur le gâteau, il demande l’abrogation de la loi de 73 (ou de l’article 123 du traité de Lisbone, c’est pareil)

      …et qu’elle soit débarrassée de toutes les dispositions juridiques qui le lui interdisent…

      – j’avoue néanmoins avoir des difficultés à comprendre sa solution de mixité dans le financement public dont la qualité résiderait dans le conflit d’intérêt… Pas simple. Si quelqu’un(e) comprend, je suis preneur

      @moderne, je ne te comprends pas. Il est impossible d’apprécier ET Lordon ET les deux autres, c’est un oxymore.

      Par contre, tu devrais t’intéresser plus à Chouard. Je suis tombé dessus non pas pour des trucs liés à la loi de 73 mais en lisant une thèse qu’il défend sur le lien entre #démocratie et #tirage_au_sort, brillante, très brillante, à lire.
      #banque

    • Ne pas oublier que Chouard a beaucoup oeuvré de façon très pédagogique pour le non.
      Je ne crois pas que la loi 73 et ensuite le traité 123 de Lisbonne soit la cause unique de tout nous maux, c’est évidemment plus compliqué que cela, mais les arguments sont intéressants. Pour l’instant, ma position n’est pas arrếtée, c’est compliqué ces histoires de monnaie. Mais, @moderne, les membres du jury de l’agrégation sont rarement des profs de lycée, plus généralement des profs de prépa, des universitaires, ou des inspecteurs généraux.
      Notons quand même que les Lordon and co essaient de nous aider à comprendre ce qui jusqu’alors restait du seul domaine des spécialistes, c’est finalement un des avantages colatéraux de cette crise, que de produire des explications compréhensibles et par conséquent de sortir par fois des dogmatismes.

  • #Québec, le prix d’une réussite | Gérard Duhaime
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/07/DUHAIME/47981

    Avec une croissance de 2 %, le Québec fait figure d’exception. Mais les chiffres masquent une réalité provinciale plus contrastée et de grandes disparités entre les secteurs économiques. / Québec, #Dette, Économie, #Langue, #Libéralisme, Crise économique - (...) / Québec, Dette, Économie, Langue, Libéralisme, Crise économique - 2012/07

    #Économie #Crise_économique #2012/07

  • Contorsions pour sauver la monnaie unique | Bernard Cassen
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/01/CASSEN/47204

    En créant la monnaie unique, ses concepteurs étaient loin d’anticiper que la créature pourrait n’en faire qu’à sa tête. Au risque d’ébranler l’architecture de l’Union européenne dont elle était pourtant le fleuron. / #Allemagne, #Europe, #France, #Royaume-Uni, #Banque, #Dette, Économie, #Finance, #Monnaie, (...) / Allemagne, Europe, France, Royaume-Uni, Banque, Dette, Économie, Finance, Monnaie, #Politique, #Spéculation, Crise économique, Crise financière, Crise monétaire, #Néolibéralisme - 2012/01

    #Économie #Crise_économique #Crise_financière #Crise_monétaire #2012/01

  • Un second scrutin décisif pour la #Grèce
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-06-17-grece

    Ce dimanche 17 juin, les Grecs retournent aux urnes après l’échec du scrutin du 6 mai dernier, à l’issue duquel aucune majorité gouvernementale n’avait pu émerger. Le vieux parti conservateur, Nouvelle démocratie, et Syriza, la coalition d’extrême gauche qui a créé la surprise lors du vote précédent en (...) / Grèce, #Capitalisme, #Dette, Élections, #Libéralisme, Extrême gauche, Crise économique, Crise financière - La valise diplomatique

    #Élections #Extrême_gauche #Crise_économique #Crise_financière #La_valise_diplomatique

  • Face aux créanciers, effronterie argentine et frilosité grecque | Maurice Lemoine
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/LEMOINE/47600

    La crise grecque n’est pas inédite. D’autres pays accablés par le fardeau de la dette ont parfois choisi de ne plus payer, comme l’#Argentine des décennies 1990-2000, un exemple qui illustre les mécanismes qui pourraient permettre à Athènes de desserrer l’étau. / Argentine, #Grèce, Ajustement structurel, (...) / Argentine, Grèce, Ajustement structurel, #Banque, #Dette, Économie, #Finance, #Monnaie, Mouvement de contestation, Crise économique, Crise financière, #Néolibéralisme - 2012/04

    #Ajustement_structurel #Économie #Mouvement_de_contestation #Crise_économique #Crise_financière #2012/04

  • Il faut désobéir à l’#Europe ! | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article690

    La #dette souveraine n’est pas due à une explosion des dépenses mais à une réduction volontaire des recettes. On chiffre entre 250 à 260 milliards d’euros, soit 13 % du PIB, les différentes formes d’amputations de recettes fiscales, lesquelles sont reconnues dans les rapports officiels du Conseil des prélèvements obligatoires. Exonérations de cotisations sociales, dépenses fiscales, niches sociales et fiscales, les marges de manœuvres sont là, mais on ne veut pas les mobiliser.
    La dette publique résulte de ce désarmement fiscal et la dette privée est due à la pression sur les #salaires. Du côté public, il faut discuter de la légitimité de la dette et mettre en place des éléments de réarmement fiscal pour trouver les ressources qui cesseront cette hémorragie de dettes souveraines. En ce qui concerne les dettes privées, il faut évidemment créer de l’emploi et trouver un autre chemin pour les salaires. L’exemple évident est celui des retraites. La situation de déficit de nos systèmes de retraite n’est pas provoquée par la démographie mais par l’absence de cotisants. Fondamentalement, la situation de l’emploi grève nos systèmes de retraite. Créer de façon volontariste des emplois par la transition écologique, par le développement de services collectifs, par la réduction du temps de travail, est possible et nécessaire. Si nous avions de l’emploi et des salaires, et pas des chômeurs et des travailleurs pauvres ou précarisés, il n’y aurait pas véritablement de problème d’équilibre financier des régimes des retraites.

  • « Là-bas si j’y suis » : juin 2012
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-06-14-La-bas-si-j-y-suis

    Lundi 11 juin, dans « Là-bas si j’y suis », à 15 heures, sur France Inter, Daniel Mermet s’entretenait avec l’équipe du Monde diplomatique autour du numéro de juin. Frédéric Lemaire explique comment le Collectif pour un audit citoyen de la dette française — sur lequel Jean Gadrey a enquêté veut (...) / #Capitalisme, #Dette, Santé, #Sport, #Technologie - La valise diplomatique

    #Santé #La_valise_diplomatique

  • Les data en forme | Paule d’Atha
    http://owni.fr/2012/06/04/les-data-en-forme-7

    Géolocalisation des plans sociaux, confiance au travail ou encore résumé de la présidentielle en data : la veille des journalistes de données d’Owni commence par du sérieux, mais ne vous inquiétez pas, on parle aussi de vin, de fromage, et de data-bijoux.

    #Chronique #Cultures_numériques #Data #crise #data_en_forme #datajournalism #dataviz #datavizualisation #dette #foursquare #gouvernement #présidentielle_2012 #twitter

  • Radicalisation | Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/06/HALIMI/47847

    La révolte des étudiants québécois le démontre à son tour : les politiques « austéritaires » ne peuvent plus être imposées sans méthodes autoritaires : les droits d’association et de manifestation ont été suspendus lors d’une session spéciale de l’Assemblée nationale du #Québec. Une radicalisation des (...) / #Canada, États-Unis, #France, #Grèce, Québec, #Dette, Économie, Éducation, Extrême droite, #Finance, Mouvement de contestation, Parti politique, #Politique, Crise économique, Crise financière, #Néolibéralisme - 2012/06

    #États-Unis #Économie #Éducation #Extrême_droite #Mouvement_de_contestation #Parti_politique #Crise_économique #Crise_financière #2012/06

  • « Réorienter l’UE ne pourra se faire sans une crise voulue et assumée » Jacques Sapir - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Reorienter-l-UE-ne-pourra-se-faire-sans-une-crise-voulue-et-assumee-Jac

    La position de François Hollande consiste à dire qu’il veut un pacte de croissance en même temps que le pacte de discipline budgétaire, et je pense qu’il a raison d’insister sur la croissance. Cependant, les Allemands, mais aussi le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, ont dit très clairement qu’il était impossible de renégocier ce traité. Dont acte.

    Logiquement, la France ne devrait pas ratifier ce traité en raison des contraintes constitutionnelles qu’il implique et de la perte de souveraineté, en particulier dans le domaine budgétaire, qu’il induit. Faute d’une ratification de la France, tout le monde comprend que ce traité disparaîtrait alors rapidement de l’horizon politique. Mais, ce n’est pas ce qui va se passer ; du moins je le crains.

    Formellement, le gouvernement français obtiendra quelques miettes, comme un « engagement » non contraignant sur la croissance en marge du traité ; ou un accord sur une recapitalisation de la Banque européenne d’investissement (BEI). François Hollande s’en emparera avec gourmandise pour déclarer que la France a obtenu satisfaction ; et nous ratifierons ce traité.

    Par ailleurs, quand les chiffres réels des déficits et de la #dette de la France seront connus par l’audit que doit réaliser la Cour des comptes, il est à craindre que l’on ne constate que la situation est bien plus dégradée que ce que l’on pense aujourd’hui. Ceci qui donnera une bonne excuse à François Hollande pour renier une partie de ses promesses.

    #économie #europe

  • A developing world of debt | Global development | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/global-development/poverty-matters/2012/may/15/developing-world-of-debt?intcmp=122

    Years after debt campaigners succeeded in persuading the International Monetary Fund (IMF), World Bank and G8 to abolish debts worth billions of dollars owed by developing countries, figures show total external debts are once again on the increase.

    Data in the World Bank’s global development finance 2012 report (pdf) shows total external debt stocks owed by developing countries increased by $437bn over 12 months to stand at $4tn at the end of 2010, the latest period for which data is available.

    #dette #développement #cartographie

  • Lors de l’écriture d’un logiciel, si le temps manque pour terminer, il y a deux écoles extrêmes : 1) bâcler le travail pour terminer (attitude insouciante, qui ne prend pas en compte les futurs problèmes de maintenance, par exemple) et 2) tout faire proprement, même si cela peut ralentir le projet pendant un temps infini. Une approche plus ouverte est celle de #dette_technique. Elle considère que bâcler le travail, c’est s’endetter. Parfois, c’est une bonne idée. Parfois, une mauvaise. Le tout est de l’analyser rationnellement. Deux bons articles sur ce concept de dette technique :

    http://martinfowler.com/bliki/TechnicalDebt.html

    http://blog.ircmaxell.com/2012/03/power-of-technical-debt.html

    #programmation #développement_logiciel