• Deutsche Bank a viré par erreur 28 milliards d’euros L’essentiel - 20 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/insolites/story/Deutsche-Bank-a-vire-par-erreur-28-milliards-d-euros-13149939

    La première banque allemande a viré, fin mars, par inadvertance, un montant colossal dans le cadre d’une opération financière de routine, un cas sans précédent.

    L’erreur s’est produite le vendredi 16 mars, quand #Deutsche-Bank a effectué un virement vers un compte propre détenu auprès de la chambre de compensation Eurex de l’opérateur boursier Deutsche Börse, mais pour un montant erroné, a indiqué un porte-parole de la banque. L’opération n’a pas impliqué de « contrepartie » externe et devait représenter un montant très inférieur à celui viré en réalité, non communiqué par la #banque.

    Ce genre d’erreur comptable se produit au quotidien, mais en l’espèce, le montant erroné est très inhabituel et dépasse même la capitalisation boursière de la banque proche de 24 milliards d’euros. L’incident, intervenant peu de temps avant l’éviction du britannique John Cryan, à la tête de Deutsche Bank, le 8 avril dernier, a été rapidement réparé et aucun préjudice financier n’a été subi, assure la banque.

    « Compagnie la plus dysfonctionnelle »
    L’épisode soulève néanmoins de nouvelles questions sur l’efficacité de la gestion des risques et des contrôles au sein de la banque, que M. Cryan s’était fait fort d’améliorer dès son arrivée en 2016, après avoir fustigé l’état « minable » de l’informatique. Un nouveau soubresaut s’est produit mercredi, quand la banque a annoncé le prochain départ de la responsable de l’informatique et des infrastructures, Kim Hammonds, qui avait intégré le directoire en 2016.

    La dirigeante américaine était sur la sellette depuis qu’elle avait qualifié la banque de « compagnie la plus dysfonctionnelle » pour laquelle elle ait jamais travaillé, selon ses propos relayés fin mars par la presse et qu’elle n’a pas démentis. Depuis deux ans, la banque a réduit le nombre des systèmes d’exploitation internes de 45 à 32, mais reste encore loin de l’objectif de n’en avoir plus que 4, à l’horizon 2020.

  • La #finance londonienne souffre moins qu’annoncé après le oui au #Brexit RTS - Gaspard Kühn/tmun - 27 Décembre 2017 _
    http://www.rts.ch/info/economie/9205583-la-finance-londonienne-souffre-moins-qu-annonce-apres-le-oui-au-brexit.h

    La #City à Londres reste suspendue aux négociations sur le Brexit. Dans ce contexte d’incertitude, les conséquences sur les emplois de la place financière sont pour l’instant moins graves qu’initialement annoncé.

    Alors que la deuxième phase de négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni débute, les banquiers londoniens sont déjà courtisés par plusieurs villes européennes, comme Francfort, Dublin ou Paris.

    L’enjeu est de taille : Londres, actuellement principale place financière de la zone euro, pourrait perdre l’accès au marché commun pour les services financiers.

    Un nombre important d’emplois pourraient quitter la City, le directeur de la Bourse de Londres allant jusqu’à articuler l’estimation de 100’000 postes.

    Le grand écart entre les annonces et les faits

    Qu’en est-il à l’heure actuelle, un an et demi après le oui des Britanniques à la sortie de l’UE ? Dans les faits, l’écart entre les effets d’annonce et les chiffres est important, révèle une enquête du Financial Times.

    Par exemple, #UBS avait annoncé qu’un employé sur cinq basé à Londres pourrait partir. Au final, ce sont 200 collaborateurs sur les 5000 de la capitale britannique qui seraient concernés par un départ d’ici 2019.

    Même prudence chez #Credit-Suisse : 250 des 5000 employés basés à Londres seraient concernés. Quant aux grandes banques allemandes et françaises, elles sont au diapason : chez #Deutsche-Bank, 350 collaborateurs sur 7000 pourraient partir, alors qu’ils seraient 150 sur 3100 chez #BNP-Paribas.

    Soit bien loin de l’exode annoncé au départ. Un écart qui peut s’expliquer par les compétences en matière de finance qu’offre Londres, ainsi que par le système de régulation britannique très libéral qui n’existe pas ailleurs en Europe.

    #Angleterre #union-européenne

  • Mieux que les tests de résistance européens ! Nos banques vont mal, la preuve par la Fed ! (Ch. Sannat) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/02/25/mieux-que-les-tests-de-resistance-europeens-nos-banqu

    USA : les grandes banques étrangères soumises à des règles plus sévères (FED)

    Voilà ce que j’écrivais il y a quelques jours dans l’édition du 21 février du Contrarien matin à propos de la décision de la FED d’appliquer de nouvelles règles de solvabilité aux banques étrangères.

    « C’est une information du début de la semaine sur laquelle je voulais revenir. En effet, "la Banque centrale des Etats-Unis, la FED, a publié mardi une réglementation définitive imposant aux très grandes banques étrangères présentes aux États-Unis des normes financières plus strictes à partir du 1er juillet 2016.

    Le directoire de la FED devait adopter définitivement mardi cette réglementation qui prévoit des normes financières durcies pour quelque 17 grandes banques étrangères disposant d’actifs aux États-Unis équivalant à 50 milliards de dollars ou plus."

    Ils seront également soumis aux mêmes tests de résistance…

    Ils devront aussi nommer un « chef de la gestion des risques » aux États-Unis.

    En clair, il est très vraisemblable que certaines grandes banques françaises ayant des activités significatives aux USA soient obligées de renforcer à nouveau leurs fonds propres afin de satisfaire à ces nouvelles normes prudentielles. Certaines pourraient faire le choix de cesser toute activité significative sur le territoire américain.

    Il faut donc continuer à surveiller le secteur bancaire car beaucoup de choses s’y passent actuellement. ».....

    #finance
    #États-Unis
    #tests-de-résistance-européens
    #banques
    #Fed
    #Deutsche-Bank
    #Bruxelles

  • C’est en France qu’une nouvelle crise bancaire coûterait le plus cher | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/10/15/cest-en-france-quune-nouvelle-crise-bancaire-couterai

    "Au sein de la zone euro, ce sont les banques françaises qui auraient le plus besoin d’être recapitalisées en cas de crise systémique, selon une étude de l’IESEG School of Management.

    Que se passerait-il en cas de nouvelle baisse crise bancaire « systémique », c’est-à-dire affectant l’ensemble du secteur financier ? Quels seraient les pays les plus affectés ? Quelles banques auraient le plus besoin d’être recapitalisées ? Une étude de l’IESEG School of Management tente de répondre à ces interrogations.

    Elle se fonde sur les insuffisances estimées de fonds propres des grandes banques, publiées par le « Volatility Laboratory » de « New York University Stern Business School » et par le « Center for Riks Management of Lausanne ».

    240 milliards d’euros nécessaires pour les grandes banques françaises, record européen

    Les résultats ne sont pas vraiment favorables aux grandes banques françaises. Au total, ce seraient elles qui auraient le plus besoin de capitaux, en cas de crise systémique, définie par une baisse de 40% de la Bourse sur six mois. Les besoins de recapitalisation des grandes banques françaises atteindraient 240 milliards d’euros, soit 11,7% du PIB, calcule l’auteur de l’étude, Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG. Le pays qui suit immédiatement, c’est… Chypre (11% du PIB), puis la Grèce (8,35% de la richesse nationale) . La Grande-Bretagne est assez loin derrière (7,9% du PIB) suivie de l’Espagne (5,6%), de l’Italie (5%) et de l’Allemagne (4,5%).

    #économie
    #risque-systémique
    #banques-françaises sont les moins #capitalisées du #monde
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    #Deutsche-Bank
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