• La face obscure de l’aide française au développement en Afrique
    https://disclose.ngo/fr/article/face-obscure-de-laide-francaise-au-developpement-en-afrique

    L’Agence française d’aide au développement (AFD) finance à coups de milliards d’euros des projets opaques en Afrique. Pour ne pas dévoiler ses pratiques, l’organisme public s’abrite derrière le secret bancaire. Lire l’article

  • En RDC, la France a soutenu une entreprise d’huile de palme accusée de violences
    https://disclose.ngo/fr/article/la-france-a-soutenu-une-entreprise-dhuile-de-palme

    Pendant huit ans, l’Agence française de développement (AFD) a investi 25 millions d’euros dans une plantation d’huile de palme accusée de meurtres et d’accaparement des terres en République démocratique du Congo. Lire l’article

  • L’aide française au développement arme des militaires accusés d’exactions au Sahel
    https://disclose.ngo/fr/article/afd-arme-des-militaires-accuses-dexactions-au-sahel

    Expertise France, un établissement public lié à l’Agence française de développement (AFD), fournit des armes à des militaires sahéliens impliqués dans des exécutions sommaires et des viols. Lire l’article

  • Une nouvelle chaire UNESCO en #toponymie_inclusive

    Une équipe internationale, dirigée par l’UNIGE, va travailler sur les questions de #nominations_des_lieux à l’échelle mondiale, en se penchant notamment sur les questions de #genre, de visibilité des #minorités et de #développement_durable.

    Comment les lieux sont-ils nommés dans le monde ? Par qui ? Avec quels enjeux politiques, culturels, sociaux, mémoriels ? Pour répondre à ces questions, une nouvelle chaire UNESCO en toponymie inclusive voit le jour à l’Université de Genève (UNIGE) : « #Dénommer_le_Monde ». Les objectifs ? Rendre visible cette problématique –qui prend actuellement de plus en plus d’ampleur–, en expliquer les mécanismes, créer un espace de dialogue entre les académiques, la société civile et les opérateurs publics et privés, et inventorier de bonnes pratiques et recommandations en la matière. En effet, de ce qui semble n’être qu’une sous-branche de la linguistique découlent de nombreuses problématiques comme la question du genre, la visibilité des minorités, les #langues et #savoirs_autochtones et le rapport à la #colonisation. Durant les quatre prochaines années, l’UNIGE initiera un fonctionnement en Réseaux de partenaires autour de cette chaire, particulièrement avec l’Afrique et l’Europe pour les réseaux académiques, et avec des organisations internationales.

    La toponymie classique est l’étude de l’origine des noms de lieux et de leur évolution à travers le temps. « La toponymie permet la reconstitution archéologique du peuplement et du rapport à l’environnement dans le passé, précise Frédéric Giraut, professeur à la Faculté des sciences de la société de l’UNIGE et directeur de la chaire UNESCO en toponymie inclusive. Encore récemment, des archéologues allemands ont découvert un indicateur de lieu en haute Égypte, qui date de 4000 ans AV.-JC ! »

    Des enjeux de genre et de visibilité des minorités

    Toutefois la toponymie n’est pas que la simple explication et utilisation des #noms_de_lieux. Des enjeux importants découlent de l’étude de sa production contemporaine qui détermine la #visibilité de certaines #mémoires et symboliques dans l’#espace_public, la #signalétique, la #cartographie et les #adresses. « On parle de toponymie inclusive, car la question du genre, de par la sous-représentation des femmes dans le marquage de l’espace public, est patente, tout comme celle des minorités peut l’être dans le marquage de l’espace en général, que cela soit en Occident ou dans les pays au passé colonial », relève Frédéric Giraut. Les recherches menées par les collaborateurs/trices de la chaire UNESCO vont donc s’axer sur la représentation des différentes mémoires, des cultures, des visions du social et de l’espace en favorisant le débat entre les académiques, la société civile et les opérateurs via l’organisation de forums. « Nous allons également traiter les questions de #commémorations et de revendications controversées en analysant les termes des débats, dans leurs dimensions historiques, sociales et éthiques », annonce le chercheur genevois. La chaire va donc s’intéresser aux questions liées aux #mémoires_collectives et à leurs contradictions éventuelles. Dans quelles conditions le nom est-il consensuel ou conflictuel ? Différentes mémoires peuvent-elles être présentes simultanément et comment ? Ces questions se retrouvent dans des contextes et à des échelles très différentes, et relèvent du choix et de la reconnaissance des langues et des références historiques, culturelles et politiques.

    #Toponymie_officielle contre #toponymie_vernaculaire

    Autre problématique soulevée par la chaire UNESCO en toponymie inclusive : l’#adressage. « Dans les pays dits en développement, principalement, des quartiers entiers de villes sont construits indépendamment d’une autorité officielle, qui tente a posteriori d’organiser ces ‘villes informelles’ par un système de repérage fondé sur les numérotations de parcelles et de noms de rues », explique Frédéric Giraut. Mais cette logique se heurte à une organisation vernaculaire qui elle, emploie ses propres noms de repères vécus dans la vie de tous les jours, créant des tensions entre les politiques publiques et les habitant-es des quartiers et multipliant les systèmes antagoniques.

    De manière plus générale, s’interroger sur les politiques officielles sera l’occasion d’analyser quels noms sont retenus et pourquoi, notamment vis-à-vis de la #marchandisation de certains noms de lieux, vendu ou loué, ou du #marketing_territorial. Il s’agit d’aller de l’observation du processus contemporain de la nomination à l’analyse rétrospective grâce à des sources de nature diverses qui relèvent de la cartographie, des archives, de la presse ou des systèmes d’information géographique.

    Le glissement de la toponymie cartographiée du public au privé

    Qui dit toponymie, dit cartographie. « Assurée par les autorités étatiques, d’abord militaires puis civiles, la cartographie de détails a vu des acteurs privés, comme le géant Google ou les entreprises de #GPS embarqués, s’instaurer comme références majeures pour les utilisateurs », relève Frédéric Giraut. A cela s’ajoute la cartographie participative, qui permet à tout un chacun de contribuer à la cartographie de détail du monde, notamment grâce à OpenStreetMap. Ces différents #systèmes_d’information_géographique constituent autant de cartographies du monde, parfois en contradiction. « L’intérêt de ces cartes ‘non-officielles’, mais dont les usages sont généralisés, est qu’elles permettent de faire jaillir des #quartiers_informels, invisibles sur les cartes étatiques, promouvant des toponymies vernaculaires et alternatives », s’enthousiasme le géographe.

    Un partenariat international

    Pour traiter ces problématiques, un consortium académique sera mobilisé en démarrant par la formalisation d’un réseau existant à deux échelles : mondiale d’une part, en fédérant les spécialistes et leurs équipes situés sur tous les continents ainsi que les Organisations internationales intéressées, et africaine d’autre part, avec le lancement d’un observatoire de la néotoponymie africaine (soit la nomination de nouveaux objets géographiques) qui inclut une plate-forme d’échanges avec les praticien-nes et les expert-es. Le programme de la chaire comportera également la réalisation d’un manuel double édition français et anglais et d’un cours en ligne intitulé “Dénommer le Monde”.

    Le choix de la candidature de l’UNIGE pour une nouvelle chaire UNESCO a pour but de valider l’affirmation de ce champ émergent, dont les thématiques culturelles, patrimoniales et de développement sont en adéquation avec les thèmes fondateurs de l’organisation internationale. De même, les orientations de la chaire sont en adéquation avec plusieurs des priorités de l’UNESCO, notamment les questions de genre, le partenariat académique et technique Nord-Sud, particulièrement avec l’Afrique, et enfin la prise en compte des aspects culturels, notamment les savoirs autochtones et vernaculaires, dans les initiatives de développement durable.

    https://www.unige.ch/communication/communiques/2021/une-nouvelle-chaire-unesco-en-toponymie-inclusive
    #toponymie #chaire_UNESCO #université_de_Genève #toponymie_politique

    ping @cede

  • #Liban. Une « République des #ONG », au profit de qui ?
    https://orientxxi.info/magazine/Liban-La-Republique-des-ONG

    […] avec la crise, le soutien aux Libanais est désormais perçu comme nécessaire à la stabilité du pays du Cèdre par les principaux bailleurs de fonds. La crise humanitaire n’est plus seulement celle des réfugiés ; elle s’étend à la population tout entière, et met les donateurs face à une situation inédite : une crise humanitaire non pas causée par une guerre ou une catastrophe naturelle, mais par l’indigence de la caste politique corrompue au pouvoir.

    D’où une contradiction : le système d’aide internationale vient renflouer ceux-là mêmes qui sont responsables de la catastrophe.

    • […] le fait que l’aide demeure une des rares sources restantes de #devises étrangères dans le pays est susceptible d’en faire un objet d’accaparation par la classe politique.

      Une étude récente de Thomson Reuters estime déjà que 250 millions de dollars (211,6 millions d’euros) d’aide humanitaire de l’#ONU ont été perdus auprès des #banques (affiliées à des factions politiques) qui appliquent des taux défavorables — soit plus de la moitié d’un programme interagences intitulé Lebanon one-unified inter-organisational system for e-cards (Louise), à destination des réfugiés syriens.

      De même, près de la moitié des 23 millions de dollars (19,47 millions d’euros) du programme d’assistance mensuelle du PAM dont bénéficient près de de 105 000 Libanais a été « avalée » par des banques du Liban. Le choc pour les bénéficiaires est d’autant plus flagrant que les agences de l’ONU ont réussi à sécuriser auprès de ces mêmes banques des comptes en dollars pour rémunérer leurs propres équipes. Plusieurs sources du rapport informent qu’en tout, entre un tiers et la moitié de l’argent envoyé par l’ONU au Liban aurait été accaparé par les banques depuis les débuts de la crise économique.

      Un rapport de Synaps paru en juin 2021 tire la sonnette d’alarme : si les donateurs ne décident pas ensemble de lignes rouges claires et inamovibles eu égard aux concessions qu’ils refusent de faire auprès du régime libanais, l’argent de l’humanitaire deviendra la cible d’une élite prédatrice qui cherche à aspirer jusqu’au dernier dollar disponible. Pour ce faire, cette #élite pourrait mettre en place des mesures de surveillance et de contrôle du secteur de l’aide : obligation d’enregistrement des organisations humanitaires auprès du gouvernement, de transfert à travers certaines institutions financières, d’opérations de change passant par la banque centrale (avec un taux plus bas que celui du marché noir)… La de l’aide humanitaire, déjà rampante comme on l’a vu avec les distributions de kits d’hygiène et de nourriture par les partis ou les organisations politisées au cours de la pandémie pourrait infiltrer virtuellement toutes les couches de la chaine humanitaire, du carburant et du pharmaceutique à la logistique et aux secteurs de la construction et de la sécurité. Dès lors, les organisations internationales seraient prises en étau, soumises à des tactiques d’intimidation de la part des leaders politiques et contraintes à embaucher du personnel politiquement affilié, au risque d’être exclues.

    • Si le secteur de l’aide est devenu pourvoyeur d’emplois pour certains Libanais, on ne peut nier qu’il ne participe de cette nouvelle « tectonique des classes »7 où le passage de la pauvreté à la classe moyenne et supérieure dépend d’un facteur unique : les salaires en « fresh money ». Dans ce contexte délétère, un emploi rémunéré en dollars représente le Graal, alors que la livre libanaise poursuit sa descente aux enfers. Le fait qu’une partie de ces emplois soient localisés dans le secteur humanitaire et souvent l’apanage d’un personnel d’expatriés — ou de Libanais cosmopolites, multilingues et éduqués à l’étranger — ne fait qu’exaspérer tensions et frustrations à l’heure où les aides distribuées en livres aux bénéficiaires voient leur valeur fondre à toute allure.

      Cette polarisation sociale est particulièrement visible dans certains quartiers de Beyrouth tels que Gemmayze, Mar Mikhael ou Badaro où, alors que se diffusent de nouvelles formes très visibles de pauvreté, un vent d’animation et de festivité souffle sur les bars, les cafés et les restaurants qui ont rouvert depuis la fin du confinement. Les salaires versés en dollars jouent assurément un rôle dans la reprise de cette consommation et la formation de bulles de richesse dans les quartiers huppés de la capitale.

  • Investigation et téléphonie mobile - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/investigation-et-telephonie-mobile-5863

    Un bouquin pour « informer les avocats, les professionnels du droit sur les techniques d’investigation déployées par les enquêteurs et les services de renseignements ». C’est écrit par un ex-flic mais c’est intéressant.

    Haurus est le pseudo d’un ancien keuf passé par la DGSI. Il a bientôt un procès pour avoir revendu sur le (dark)net des données (fadettes, géolocalisations, etc) obtenues grâce son taf. En début d’année il a sortir ce bouquin « Investigation & téléphonie mobile : Le guide à l’usage des avocats » , expliquant que ni les juges ni les avocat.es ne comprennent ce que font les flics des données numérique qu’ils siphonnent et mettent en forme dans leurs enquête. […]

    Sur le livre

    Évidemment on n’y apprendra rien d’extraordinaires ni de secret. Haurus est un flic un peu repenti, pas un camarade.

    Mais son livre est une excellente base pour comprendre ce que les flics arrivent à faire, quelles données ils recherchent sur les supports numériques et les téléphones, quels outils ils utilisent, comment ils enquêtent à partir des fadettes, etc. On y retrouve dans un format simple et accessible quelques conseils pour conserver de bonnes pratiques, les erreurs classiques à éviter, les pratiques qui mettent de gros obstacles à leurs investigations, et des pistes pour contester les dossiers d’enquêtes.

    Je me suis dit que ça valait le coup de rendre ce bouquin gratos. Bonne lecture et bon partage.

    Le livre en PDF : https://mars-infos.org/IMG/pdf/investigations-telephonie-mobile-up.pdf

    #police #surveillance #renseignement #téléphonie #données_numériques #fadettes #Mercure #géolocalisation #Deveryware #écoutes_téléphoniques #IMSI_catcher #keylogger #messageries_sécurisées #signal #telegram

  • Monkey : the satirical Go package used unwittingly by Arduino and SalesForce - esoteric.codes
    https://esoteric.codes/blog/bouk-monkey-satirical-code-used-by-people-who-dont-get-the-joke

    If anyone actually wants to do monkey patching in Go, they can use this project which is being kept up to date and has a permissive license.

    But, just to spell it out in case it still isn’t clear: you shouldn’t!

    Quand les mauvaises pratiques de certains développeurs apparaissent au grand jour. Et pan, les doigts dans la tapette a souris !
    #monkey_patching #licences #développement #logiciel

  • Les métiers du jeu vidéo en 2021 : Level designer
    https://www.afjv.com/news/10698_metiers-jeu-video-2021-level-designer.htm

    Le Level Designer (concepteur de niveau en français) conçoit les différents niveaux qui composeront le jeu vidéo en suivant un cahier des charges établi par le Game Designer (le concepteur du jeu). D’abord sur papier, puis par ordinateur, il détermine l’intensité de la difficulté qui participera grandement au plaisir de jouer et à la structure du jeu. Il imagine la position des objets, des personnages et le séquencement de l’action niveau après niveau.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #game_designer #métier #découverte #définition #développement_informatique #nicolas_tézé #isart_digital

  • Unity Workers Question Company Ethics As It Expands From Video Games to War
    https://www.vice.com/en/article/y3d4jy/unity-workers-question-company-ethics-as-it-expands-from-video-games-to-war

    Unity, the popular game making tool, has long been used in industries outside of video games. Unity’s site celebrates this versatility, saying its technology offers “incredible possibilities” for film, engineering, architecture, automotive, transportation, and more. 

    Unity’s site also proudly lists its technology being used by the government and military, but internal Unity documents obtained by Waypoint show the company is struggling to explain why its employees, who supposedly signed up to create tools that empower game makers, are now directly or inadvertently developing technologies for militaries with the stated objectives of fighting wars.

    Dans sa quête de développement en dehors du jeu vidéo, Unity s’intéresse au marché militaire, au grand damne de salariés peu à l’aise à l’idée de travailler pour l’armée. Parmi les usages développés pour le compte de l’armée ou par l’armée elle-même figurent l’IA, des simulations de physique et de théâtres d’opérations.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #unity #armée #guerre #développement #unreal_engine #jeu_vidéo_hollow_knight #jeu_vidéo_hearthstone #étique #schlumberger

  • « Lʼ#écologie est le premier pilier du #bonheur_national_brut »

    « Le bonheur national brut est plus important que le produit national brut. » Cette affirmation marque la vie économique et culturelle du #Bhoutan depuis plus de quarante ans. Entretien avec Ha Vinh Tho, directeur des programmes du centre national du BNB à Thimphu.

    Qu’est-ce que le bonheur national brut (BNB) ?
    #Ha_Vinh_Tho : Le #BNB est né d’une volonté politique de bâtir une société qui préserve la #culture et l’#environnement_naturel du Bhoutan. Le BNB est un nouvel indice, fondé sur des #valeurs_spirituelles bouddhistes. Il sert, entre autres, de #guide pour le #développement_économique du pays et repose sur quatre principes fondamentaux : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la #culture_bhoutanaise, la #bonne_gouvernance ainsi que le développement économique responsable et durable.

    Vu d’ici, le BNB peut paraître paternaliste, voire être compris comme une injonction au bonheur.
    La définition du bonheur du roi du Bhoutan reflétait sa conviction que les valeurs matérielles et spirituelles doivent se renforcer mutuellement. Mais son idée de #bonheur collectif et individuel a été interprétée, en Occident, comme le besoin d’atteindre un certain niveau de vie pour être heureux. Or, le bonheur dépend de l’équilibre entre les conditions objectives favorables à l’épanouissement de chacun-e et le développement de compétences personnelles telles que la compassion, l’altruisme, la gratitude ou la générosité.
    Pour en revenir au Bhoutan, le gouvernement consulte les citoyennes et citoyens tous les trois ans, à l’aide d’une #enquête qui mesure leur santé physique et mentale, leur bien-être au travail, l’efficacité politique des élites, l’environnement ou encore l’éducation. L’adhésion de la population à un projet de société est essentielle, rien ne peut être imposé par le haut. Surtout dans un contexte d’ouverture rapide à la modernité, qui pose des questions économiques et culturelles urgentes.

    De quel bonheur parlons-nous ?
    De celui qui naît lorsque l’homme est en adéquation avec ses #valeurs et peut créer les conditions qui lui permettent une vie bonne sur cette Terre. Cela implique d’en prendre soin et de réaliser que nous avons une #responsabilité envers elle. Pour moi, l’écologie est le pilier prioritaire. Dans la tradition bouddhiste, l’homme et la Terre ne font qu’un. Toutes les formes de vie ont une dignité égale.

    Dans cette logique, l’#économie serait donc un sous-système de cette biosphère.
    Exactement. Le but premier de l’économie est de répondre aux #besoins légitimes de l’humain. Est-ce que l’économie joue son rôle ? Est-ce qu’elle augmente le #bien-être, le bonheur de toutes les personnes – et j’insiste sur le toutes – ainsi que de toutes les espèces vivantes ? Le système économique actuel est insoutenable pour la planète et conduit à des #inégalités sociales injustifiables. Dans nos programmes, au Bhoutan et dans de nombreux pays, nous proposons aux participants de concrétiser dans leur propre contexte les valeurs et pratiques du BNB. Des écoles, des entreprises – à l’image du groupe B. Grimm en Thaïlande – font, au-delà du profit financier, le choix du bien-être de tous. Nous avons besoin d’une nouvelle histoire à raconter à nos enfants, et ces exemples montrent qu’au lieu de parler de loi du plus fort, on peut planter et arroser les graines du futur : parler de vivre ensemble, de sobriété, d’harmonie. Cette nouvelle histoire doit également favoriser les #attitudes et #comportements qui transformeront les systèmes de l’intérieur, en se posant cette question : comment générer le moins de souffrance possible ?

    Comme vous le dites dans votre livre, le BNB se définit comme un équilibre entre les conditions externes et internes pour atteindre le bonheur.
    C’est la base du bouddhisme : la souffrance fait partie de la condition humaine. Les trois causes profondes de notre mal-être sont l’#aliénation avec soi-même, avec la nature et avec nos semblables. Apprendre à aller au plus profond de soi pour accueillir nos colères et nos souffrances nous permet de nous transformer et de nourrir l’aptitude au bonheur présent en toute personne. Ensuite seulement, nous pourrons modifier les structures en général et le système économique en particulier. En ce sens, le BNB donne un cadre pour relier changement individuel et changement social.

    https://www.moneta.ch/bonheur-national-brut
    #bouddhisme

  • Nantes Révoltée - LES « DEVOIRS » DES GOUVERNANTS
    https://www.nantes-revoltee.com/les-devoirs-des-gouvernants

    Et la liste n’est pas exhaustive… Combien de temps dureront encore ces abus, entrecoupés de leçons de morale de la part d’un président déconnecté, entouré d’une cour de lèches-bottes sans foi ni loi ?

    • La liste des #voyous-en-costard

      « Être citoyen, ce n’est pas demander toujours des droits supplémentaires, c’est veiller d’abord à tenir ses #devoirs à l’égard de la #Nation ». Le monsieur qui parle est bien celui dont une grande partie des ministres et anciens ministres sont soit mis en examen, soit accusés, soit amateurs de homards.

      Ce discours sur les « devoirs » qui priment sur les « droits » est un vieux refrain de la #droite et de l’#extrême_droite. Mais en plus, il est tenu par un escroc notoire à la tête de l’un des gouvernements les plus corrompus de la 5ème République :

      ➡ Eric Dupond-Moretti, ministre de la justice : mis en examen pour « prise illégale d’intérêts »

      ➡ Richard Ferrand, ancien ministre de la Cohésion des territoires, président de l’Assemblée Nationale : après une enquête préliminaire sur son passé à la tête des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand est mis en examen pour pour prise illégale d’intérêts. Il a favorisé la société immobilière de sa compagne. Une première pour un président de l’Assemblée.

      ➡ Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, accusé de viol et d’abus de faiblesse par deux femmes. Le 11 juin 2020, la cour d’appel de Paris ordonne la reprise des investigations visant le ministre concernant une accusation de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance.

      ➡ Sébastien Lecornu, ministre des Outre-Mers, visé par une enquête préliminaire pour une éventuelle prise illégale d’intérêts au Parquet national financier (PNF).

      ➡ Muriel Pénicaud, ancienne ministre du Travail : entendue comme témoin assisté par le pôle financier du Tribunal de Paris pour son rôle à la tête de Business France dans l’organisation d’une soirée à Las Vegas en janvier 2016 pour le candidat Macron.

      ➡ Alexis Kohler, Secrétaire général de l’Elysée, proche d’Emmanuel Macron, touché par une affaire de conflit d’intérêts.

      ➡ Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics, visé par une enquête du parquet national financier pour « corruption » et « prise illégale d’intérêts »

      ➡ François de Rugy : ancien ministre de l’écologie, ancien président de l’Assemblée Nationale, connu pour s’être gavé de homards et de champagne avec l’argent public

      ➡ Françoise Nyssen, ancienne ministre de la culture, a fait réaliser les travaux « sans autorisation », ni « déclaration au fisc ». Affaire en cours.

      ➡ Claire O’Petit, députée LREM : condamnée par la Cour d’appel de Paris pour « des fautes de gestion » lorsqu’elle était la représentante légale de l’Agence de développement et de proximité

      ➡ François Bayrou, éphémère ministre de la justice, aura tout juste le temps de porter sa « grande » réforme de « moralisation », avant d’être visé par une information judiciaire pour abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueries concernant des soupçons d’emplois fictifs

      ➡ Sylvie Goulard, première ministre des Armées, mise en examen le 29 novembre 2019 par la juge chargée d’une enquête sur des emplois fictifs

      ➡ Thierry Solère, député LREM et gestionnaire des finances de l’Assemblée nationale, visé par une enquête pour « fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel […] abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs ».

      ➡ Stéphane Trompille, député LREM, condamné par le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse pour « harcèlement sexuel » envers une ex-collaboratrice.

      ➡ Mustapha Laabid, député LREM, a été condamné à six mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 10 000 euros d’amende pour abus de confiance.

      #Macron

  • Macron et les réfugiés afghans, #déclaration du 16.08.2021

    « Les déstabilisations de l’#Afghanistan risquent d’entraîner des #flux_migratoires irréguliers vers l’Europe. La #France, comme je l’ai dit, fait et continuera de faire son #devoir pour protéger celles et ceux qui sont les plus menacés. Nous prendrons toute notre part dans le cadre d’un effort international organisé et juste. Mais l’Afghanistan aura aussi besoin dans les temps qui viennent de ses forces vives et l’Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle. Nous devons anticiper et nous protéger contre des #flux_migratoires_irréguliers importants qui mettraient en #danger ceux qui les empruntent et nourriraient les trafics de toute nature. »

    https://twitter.com/BFMTV/status/1427333351250223104

    –---

    Afghanistan : Macron annonce une « initiative » européenne pour « protéger contre des flux migratoires irréguliers importants »

    Au lendemain du retour au pouvoir des talibans, Emmanuel Macron a consacré une bonne partie de la journée de lundi à ce « tournant historique » qui va avoir « des conséquences majeures pour l’ensemble de la communauté internationale, pour l’Europe, et la France ».

    Emmanuel Macron a dit lundi vouloir porter une initiative européenne visant à « anticiper » et « protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » qui « nourrissent les trafics de toute nature », lors d’une allocution télévisée consacrée à la situation en Afghanistan, tombé aux mains des talibans.

    « Nous porterons donc, en lien avec la République fédérale d’Allemagne et d’autres Européens, une initiative pour construire sans attendre une réponse robuste, coordonnée et unie », a poursuivi le président français, en appelant à « la solidarité dans l’effort, l’harmonisation des critères de protection et la mise en place de coopérations avec les pays de transit ».

    « L’Europe ne peut pas seule assumer les conséquences de la situation »

    « L’Europe ne peut pas, à elle seule, assumer les conséquences de la situation actuelle », selon lui.

    Cette question est sensible alors que les Afghans ont constitué en 2020 10,6% des demandeurs d’asile dans l’UE (un peu plus de 44.000 sur quelque 416.600 demandes), le deuxième contingent derrière les Syriens (15,2%), selon l’agence statistique de l’UE Eurostat.

    À l’instar d’autres capitales, Paris a suspendu depuis juillet les expulsions de migrants afghans déboutés de leur demande d’asile.

    Tout comme une résurgence du terrorisme, une nouvelle vague migratoire est crainte par de nombreux responsables politiques, comme le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui a appelé la France et l’Europe à « faire preuve d’une fermeté qui leur a souvent manqué pour éviter une vague migratoire déstabilisatrice ».

    https://www.bfmtv.com/politique/elysee/afghanistan-macron-annonce-une-initiative-avec-les-europeens-pour-proteger-co

    #Macron #Emmanuel_Macron #protection #asile #migrations #invasion #rhétorique #afflux #réfugiés_afghans #discours #migrants_irréguliers #anticipation

    #il_l'a_vraiment_dit

    ping @isskein @karine4

  • Unity Enters Into Agreement to Acquire Parsec | Business Wire
    https://www.businesswire.com/news/home/20210810005116/en/Unity-Enters-Into-Agreement-to-Acquire-Parsec

    Parsec’s technology allows creators to work together remotely and leverage high performance processing from anywhere

    Le moteur de jeu Unity acquiert le développeur Parsec proposant des solutions de bureau à distance à destination des développeurs de jeux vidéo.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #unity #unity_technologies #parsec #business #développement #streaming #remote_desktop #bureau_à_distance #acquisition #marc_whitten #chris_dickson #benjy_boxer #electronic_arts #ea #ubisoft #square_enix

  • Gamasutra - Going forward, Unity devs will need Unity Pro to publish on consoles
    https://gamasutra.com/view/news/386242/Going_forward_Unity_devs_will_need_Unity_Pro_to_publish_on_consoles.php

    In late June, Unity quietly updated its licensing policy requirements for developers working on “closed platforms” like Xbox, PlayStation, Nintendo Switch, and Google Stadia.

    Unity developers starting new projects will now need either a Unity Pro license or a Preferred Platform License Key to develop for these platforms.

    Certains développeurs consoles utilisant le moteur de jeu Unity devront débourser au moins $1800 par an et par utilisateur pour démarrer un nouveau projet à destination des consoles de jeux vidéo. Jusqu’ici, une licence gratuite était suffisante. Les développeurs ne semblent pas s’en inquiéter, certaines de ces licences étant déjà fournies par les consoliers.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #jeu_vidéo_unity #unity #licence #consoles #jeu_vidéo_consoles #business #développement #développement_informatique #jeu_vidéo_console_xbox #jeu_vidéo_console_playstation #jeu_vidéo_console_switch #sony #microsoft #nintendo #google

  • Demander à des développeurs à tester leur propre code n’est pas une bonne idée. La dernière chose qu’un #développeur souhaite faire après avoir terminé un travail complexe sur une fonctionnalité, c’est de la tester sur un grand nombre de plateformes, d’appareils et de scénarios différents. Pourtant, on s’y attend de plus en plus, car les #entreprises réduisent leurs équipes chargées des #tests #logiciels.
    https://michelcampillo.com/blog/7918.html

  • Jan Švelch sur Twitter :

    My article about in-game crediting practices is out now in Games and Culture. I have analyzed 100 games published between 2016-20 from 4 sectors of video game production: AAA, AA, indie, freemium games as service. 3 main findings below […]

    https://twitter.com/snewgoblin/status/1421089782910828545

    Developer Credit: Para-Industrial Hierarchies of In-Game Credit Attribution in the Video Game Industry

    Developer credit has been a contested issue in the video game industry since the 1970–80s, when Atari prevented its programmers from publicly claiming authorship for games they had developed. The negotiations over what constitutes a noteworthy contribution to video game development are ongoing and play out in the unregulated space of in-game credits. Here, some creators get top billing akin to film and television credits, while others struggle to be recognized for their work. By analyzing in-game credits of 100 contemporary games published between 2016 and 2020 and representing four major sectors of video game production (AAA, AA, indie, and freemium games as service), I identify recurrent patterns, such as opening credits, order, role descriptions (or lack thereof), and systematic credit omission, that both reinforce and subvert the notion of core development roles and above-the-line/below-the-line divisions.

    https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/15554120211034408

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #crédits #générique #attribution #développement #compilation #analyse

  • Jan Švelch sur Twitter :

    My article about in-game crediting practices is out now in Games and Culture. I have analyzed 100 games published between 2016-20 from 4 sectors of video game production: AAA, AA, indie, freemium games as service. 3 main findings below […]

    https://twitter.com/snewgoblin/status/1421089782910828545

    Developer credit has been a contested issue in the video game industry since the 1970–80s, when Atari prevented its programmers from publicly claiming authorship for games they had developed. The negotiations over what constitutes a noteworthy contribution to video game development are ongoing and play out in the unregulated space of in-game credits. Here, some creators get top billing akin to film and television credits, while others struggle to be recognized for their work. By analyzing in-game credits of 100 contemporary games published between 2016 and 2020 and representing four major sectors of video game production (AAA, AA, indie, and freemium games as service), I identify recurrent patterns, such as opening credits, order, role descriptions (or lack thereof), and systematic credit omission, that both reinforce and subvert the notion of core development roles and above-the-line/below-the-line divisions.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #crédits #générique #attribution #développement #compilation #analyse

  • 700,000 lines of code, 20 years, and one developer: How Dwarf Fortress is built - Stack Overflow Blog
    https://stackoverflow.blog/2021/07/28/700000-lines-of-code-20-years-and-one-developer-how-dwarf-fortress-i

    Q: You have the most interesting release notes. What’s your favorite bug and what caused it?

    A: It’s probably boring for me to say, but I just can’t beat the drunken cat bug. There’ve been a few videos made about it by this point. That was the one where the cats were showing up dead all over the tavern floor, and it turned out they were ingesting spilled alcohol when they cleaned their paws. One number was off in the ingest-while-cleaning code, and it sent them through all the symptoms of alcohol poisoning (which we added when we spruced up venomous creatures.)

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #jeu_vidéo_dwarf_fortress #développement #tarn_adams #interview #entrevue #ascii_art

  • R3Z sur Twitter :

    Little bit of a hump day OSINT challenge. These guys should be named and shamed. Let me know if you see corrections.

    Photo annotée de noms de la « Cosby Suite » issue d’un Blizzcon au coeur du procès pour harcèlement par d’anciens salariés à l’encontre de Activision Blizzard, et supposément représentative de la culture sexiste au sein de l’entreprise.

    #activision_blizzard #blizzard_entertainment #riot_games #deviation_games #bonfire_studios #zenimax_online_studios #cosby_suite #blizzcon_cosby_crew #salon_blizzcon #greg_street #cory_stockton #david_kosak #josh_mosqueira #jesse_mcree #johnathan_lecraft #alex_afrasiabi #justice #procès #facebook #bro_culture #frat_boy_culture #boys'_club

  • Activision Blizzard’s Games Culture Crisis Runs Deep - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2021-07-23/activision-blizzard-s-games-culture-crisis-runs-deep

    Welcome to Game On. I’m your host, Jason Schreier, Bloomberg Technology’s gaming reporter. With assists from my colleague Olga Kharif, I’ll be bringing you news and analysis about the biggest entertainment industry on the planet. We’ll tell you what the game companies are doing, why they’re doing it and what it all means. Plus: a new video game recommendation every Friday!

    This week, we have news from EA’s big summer conference, and I’ll tell you all about the game you should play this weekend (about a crow that reaps the souls of the dead)… But first, a follow-up on my inside look at what went wrong behind the scenes of Blizzard’s disastrous Warcraft III: Reforged rollout. And the dark side of Blizzard’s culture.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #actualité #business #activision_blizzard #blizzard_entertainment #harcèlement #sexisme #bro_culture #boy's_club #licenciements #france_versailles #fermeture #justice #procès #mike_morhaime #j._allen_brack #bobby_kotick #jeu_vidéo_death’s_door #devolver_digital #ea #electronic_arts #jeu_vidéo_skull_&_bones #ubisoft #jeu_vidéo_final_fantasy_xiv #netflix #gaas #games_as_a_service

  • Gamasutra - The Microsoft Game Development Kit is now available for free on GitHub
    https://gamasutra.com/view/news/385556/The_Microsoft_Game_Development_Kit_is_now_available_for_free_on_GitHub.ph

    Microsoft has released its Microsoft Game Development Kit (GDK) onto GitHub for free. 

    […]

    Microsoft noted that access to publish on the Xbox ecosystem will remain private, and that anybody looking to launch a game on Xbox or Windows PC will still need to apply and qualify for the Xbox Developer Program.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #développement_informatique #programmation_informatique #framework #sdk #software_development_kit #gdk #game_development_kit #moteur_de_jeu_vidéo #microsoft #xbox #microsoft_xbox #pc #ordinateur_pc #gratuit #xbox_developer_program

  • Sketchfab Community Blog - » Sketchfab is Joining the Epic Games Family
    https://sketchfab.com/blogs/community/sketchfab-is-joining-the-epic-games-family

    Sketchfab is Joining the Epic Games Family

    […]

    We will remain an independently branded service with the same mission and vision, while working closely with Epic Games. We started collaborating with Epic earlier this year through an Epic MegaGrant, and are excited to accelerate those efforts. We are also already integrated with various Epic Games products like RealityCapture and ArtStation. We will maintain and expand our integration efforts with all creation tools and 3D/VR/AR platforms, so you can easily upload to and import from Sketchfab everywhere.

    Lower fees for our Sellers
    As part of our shared goal to make Sketchfab’s offerings more profitable to creators, we are reducing Sketchfab’s store fees to 12%, effective immediately.

    Sketchfab Plus is now free
    We are also making all the Plus plan features free, which means more uploads and larger file size at no cost.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #développement #outil #outil_3d #outil_modélisation_3d #modélisation #epic_games #sketchfab #acquisition #3d #saas #software_as_a_service #logiciel

  • Ubisoft’s Assassins Creed Expansion Spends 8 Years In Dev Hell
    https://kotaku.com/first-it-was-an-assassins-creed-expansion-now-its-ubis-1847326742

    Nearly eight years after it was first conceived, Skull & Bones has blown through its initial budgets. According to three sources, the project has already cost Ubisoft more than $120 million, with that number continuing to balloon as hundreds of developers from other Ubisoft studios continue pitching in to try and ship the game without any more delays.

    Ubisoft developers receive project-based bonuses based on how well their games do. Those attached to big, nearly annual franchises like Assassin’s Creed are often assured healthy payouts. But Skull & Bones was so in the hole, sources told Kotaku, that the project had to undergo a financial write-off internally for its developers to still have a shot at any sort of payout.

    “No one wants to admit they fucked up,” said one developer. “It’s too big to fail, just like the banks in the U.S.”

    “If Skull & Bones were at a competitor it would have been killed 10 times already,” said one former developer.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #développement_informatique #assassin's_creed #jeu_vidéo_assassin's_creed #échec #aléas #gaas #game_as_a_service

  • L’audit qui dézingue la réorganisation des centres socio-culturels de Toulouse | Mediacités Dorian Cabrol
    https://www.mediacites.fr/enquete/toulouse/2021/06/28/laudit-qui-dezingue-la-reorganisation-de-la-direction-de-lanimation-socio

    Perte de sens, problèmes de managements récurrents, arrêts de travail en augmentation et ambiance de travail délétère, rien ne va plus à la direction de l’animation socioculturelle de la ville de Toulouse. « On n’a jamais connu une situation pareille », soupire un agent de longue date de ce service, à l’unisson de plusieurs fonctionnaires communaux. Rien que sur le centre socioculturel Alban Minville, cinq personnes - sur la trentaine d’agents - sont en arrêt maladie et deux sont partis en retraite de façon anticipée récemment.


    À l’origine de ces difficultés, la refonte en 2018 d’un service qui compte environ 300 fonctionnaires répartis sur 17 structures. La réorganisation a ajouté cinq « chefferies » correspondant à des secteurs géographiques de la ville au-dessus de ses 17 centres et de leurs responsables. Le territoire 1 « Toulouse Nord » est géré par Nathalie Cousin, le territoire 2 « Toulouse Est » par Manuela Standarovski, le 3 « Toulouse rive-droite » par Stéphanie Lemaire, le 4 « Toulouse Rive-gauche » par Sébastien Séraphin et enfin le territoire 5 « Toulouse Ouest » est dirigé par Michel Capmartin.

    « Un changement pouvait se justifier, car depuis 20 ans, cette direction avait un fonctionnement qui balbutiait, mais la politique de réorganisation du maire s’est faite brutalement et sans dialogue, estime Laurent Gotti, secrétaire général CGT à la mairie de Toulouse. Cette réorganisation s’inscrit dans le contexte plus global d’un plan d’économies dans les services décidé par Jean-Luc Moudenc à partir de juin 2015 et que le maire justifie par le contexte national de baisse des dotations de l’État ». Ce qui expliquerait, selon l’élu CGT, que les agents aient été peu associés à ce changement impulsé par la direction générale des services et piloté par Véronique Bascoul, directrice du service depuis 2015.

    Malgré une intersyndicale CGT-FO-SUD qui a contesté le projet, la direction du service serait passée en force. La seule réunion à avoir rassemblé tout le service à la salle de spectacle de la Brique Rouge à Empalot a eu lieu en début d’année 2018. Au lieu d’amorcer un dialogue, elle a servi à entériner la nouvelle organisation, selon une animatrice sur le secteur Toulouse Est. « Nous étions près de 300 agents réunis dans les tribunes avec en face nos futurs chefs de territoire. Le contexte était intimidant pour prendre la parole et on a eu l’impression d’être mis devant le fait accompli », estime-t-elle.

    Un audit préoccupant
    Trois ans après son application, la réorganisation présente un bilan très controversé. La situation est jugée particulièrement préoccupante dans le secteur 3, dit Rive droite, coiffé par le centre culturel de Bellegarde, selon un compte-rendu d’audit concernant les risques psychosociaux réalisé par le cabinet Ergotech . Dans ce document, les auditeurs s’appuient sur les témoignages de 39 personnes, recueillis au mois de février 2021. 35 travaillent encore dans ce service qui compte 45 salariés.

    « Les modalités d’intégration des managers et divergences de vues sur l’équipe managériale, associées à un processus de passation de pouvoir non optimal et à l’affectation et l’intégration délicate de nombreux agents, se sont traduites, sur Bellegarde et à un moindre niveau sur Brique Rouge (à Empalot, NDLR), par la création rapide d’une rupture entre le management et de nombreux agents en poste avant la réorganisation, et pour partie entre nouveaux et anciens agents présents sur site », notent pudiquement les auteurs de l’audit, dans un compte-rendu daté 3 avril. En langage moins jargonneux, la refonte du service a entraîné des problèmes de fonctionnement à tous les étages et une rupture entre les nouveaux responsables et les agents historiques du service.

    La situation au centre de Bellegarde est jugée « très dégradée ». « Les tensions et rigidifications des rapports inhérentes aux tensions ont indéniablement eu un coût important tant pour la santé des agents que pour le fonctionnement du centre », conclut le cabinet Ergotech, qui précise : « ce coût s’est inévitablement traduit par de l’absentéisme des agents et des managers (phénomènes de burn-out inhérents au contexte dégradé) et par des départs d’agents ».

    « Du jour au lendemain, certains se sont retrouvés sans affectation malgré plus de 20 ans de service ! »

    Les absences liées au climat délétère sont telles sur ce territoire que Véronique Bascoul a récemment décidé d’annuler certains événements. Dans une note de service du 17 juin, que Mediacités s’est procurée, la directrice du service constate « la situation très dégradée sur le territoire Toulouse Rive Droite, avec un taux d’absentéisme trop élevé pour maintenir des manifestations et évènements à la hauteur de la qualité de nos établissements ». Et de conclure : « L’heure, aujourd’hui, est à la reconstruction du territoire et au retour de la sérénité au travail pour que cette décision de ce jour (sic) ne se reproduise plus ».

    Ce bilan accablant ne semble pas l’apanage du secteur « Rive droite ». Le nouveau fonctionnement qui a permis, selon un ancien membre de la direction de la Dasc, de « mieux contrôler les responsables des centres socioculturels », a entraîné des évictions brutales. Poussé vers la sortie, un ancien cadre évoque un procédé brusque et vexatoire : « On nous a proposé de candidater à nouveau sur nos propres postes et fait refaire des entretiens comme si on venait d’arriver, alors qu’ils savaient qu’ils n’allaient pas nous reprendre. Du jour au lendemain, certains se sont retrouvés sans affectation malgré plus de 20 ans de service ! ».

    Une ambiance de travail jugée toxique
    Cette brutalité est également ressentie par des fonctionnaires municipaux qui font état de fortes pressions liées à ce chamboulement notamment sur les plus anciens du service. « On a par exemple enlevé petit à petit des prérogatives à des agents historiques de façon abrupte. L’ambiance est devenue tellement toxique qu’il y a eu forcément des conséquences en termes de souffrance au travail », confirme un agent intervenant dans le secteur Toulouse Ouest, à partir du centre socioculturel Alban Minville, à Bellefontaine.

    Ce management autoritaire est confirmé par Laurent Gotti selon lequel « des gens se sont rendus compte du jour au lendemain qu’ils n’avaient plus de poste après la réorganisation ». Plus globalement certains fonctionnaires évoquent une volonté de se débarrasser des anciens du service jugés pas assez malléables aux yeux de la direction. « On a recruté des gens extérieurs de manière à pouvoir les contrôler plus facilement », affirme une animatrice toujours en poste dans l’est de la commune.

    Au-delà de la dégradation des conditions de travail, cette réorganisation se serait traduite aussi par une perte de liens avec les usagers. « On a enlevé de la liberté aux agents, estime une animatrice de Toulouse-ouest. Il faut faire des réunions pour tout et des fiches de 30 pages pour le moindre événement. On a beaucoup perdu le contact avec la population des quartiers, notamment avec le public adulte à qui l’on propose des activités ».

    Contactée dès le 20 avril, la mairie de Toulouse n’a pas donné suite à nos sollicitations, malgré plusieurs relances.

    Cette enquête s’appuie sur le témoignage d’une dizaine d’agents travaillant dans quatre des cinq secteurs de la DASC de Toulouse créés après sa réorganisation. Tous ont souhaité garder l’anonymat en raison de leur devoir de réserve et de peur de représailles. Si certains ont été réticents à s’exprimer du fait de difficultés à revenir sur des faits traumatisants, d’autres l’ont fait pour dénoncer une situation qu’ils jugent ingérable au quotidien.

     #travail #Toulouse #violence #domination #pouvoir#Surveillance #violences #dévalorisation