• Tirer dans le tas : rue-affre
    http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/archive/2015/11/19/tirer-dans-le-tas-923884.html

    De la télé réalité virtuelle au réel un peu flou, la vie comme sous acide, la #mort comme mauvais trip, comment passer de rien à tout par la mitraille, la ceinture explosive, quitte à embrasser au passage la première cause à la con qui passe, le premier Jihad bricolé, le dernier mouvement sectaire un peu in à tirer son coup comme on peut.

    Dans ce monde en vrille et en sucette sans pitié sans amour, où pour toute utopie l’on vous somme d’être milliardaire en bossant le dimanche, devenir pour un instant enfin compétitif et attendre comme un « challenge » l’assaut final du Raid.

    Le kif !

    Incarner la terreur pour le bien. Le leur. Le mien. A imposer ma médiocre vérité en #vérité. Le fanatisme pour tout bagages, le néant pour toute pathologie, remplir son vide de n’importe quoi et avoir enfin raison à en perdre la raison [ bravo pour la référence à Aragon, sur l’amour].

    Quitte à être nié, foncer droit dans le déni. Etre le pire plutôt que rien dans ce bordel ambiant, ce monde renversé de la folle machine qui rassure les marchés en écrasant les hommes. Un œil sur le taux de stabilité, l’autre sur le taux de croissance.

    Oui, être quelqu’un avant de redevenir personne, et à défaut de rites initiatiques de repères ou de rituels, noyer sa rage dans le sang et y trouver un sens.

    Et pas tellement s’étonner que le chaos des bombes là-bas, finisse par nous revenir en tapis volant.

    Dans nos démocraties, pour certains non citoyens, le prix à payer vaut bien celui des « réparations de guerre » imposées à l’Allemagne après 14_18, et là, l’#islam_imaginaire surpasse en efficacité l’aryen mythique (dont les restes sont d’ailleurs sufisement décomposés pour être absorbables par nos rad-soc-sfio-ps).
    Difficile de savoir que penser et pi encore que faire mais il y a bien là un #devenir_fasciste.