• Le organizzazioni sociali argentine resistono alle politiche e all’ideologia del governo di Javier #Milei
    https://scomodo.org/le-organizzazioni-sociali-argentine-resistono-alle-politiche-e-allideologia

    Fin dal primo momento, l’atteggiamento e il discorso del Presidente della Repubblica Javier Milei sono stati diretti contro qualsiasi manifestazione di articolazione collettiva in cui entrassero in gioco la mediazione sociale, le organizzazioni di base e le questioni di genere. Abbiamo visitato spazi socio-comunitari di contenimento e collaborazione a Buenos Aires, partecipato a mobilitazioni e intervistato referenti di organizzazioni sociali per capire l’impatto reale di questo atteggiamento politico. L’articolo Le organizzazioni sociali argentine resistono alle politiche e all’ideologia del governo di Javier Milei proviene da (...)

    #Uncategorized #Argentina #diritti #Lavoro #Lotta #Mondo #movimenti

  • L’IA, un nouvel internet… sans condition

    via https://diasp.eu/p/17750639

    #IA #société #internet #GAFAM #dictature #manipulation #contrôle

    L’idée finalement très partagée par tous les géants de l’IA, c’est bien d’annoncer le remplacement du web que l’on connaît par un autre. Une sous-couche générative qu’il maîtriseraient, capable de produire un web à leur profit, qu’ils auraient avalé et digéré.

    Les gens n’accéderont plus qu’à de l’information générée par les IA des GAFAM. totalement manipulés.

    https://hubtr.bonjour.cafeia.org/mirror201/2328/1992?k=013482d57e3abf738dd339e7904c73ef

  • Penser – Dialoguer – Débattre : une #Action politique en soi
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2025/07/15/penser-dialoguer-debattre-une-action-politique-en-soi

    Une #Anthologie par l’Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme À l’ère de l’immédiateté, de l’agitation et de la performance, le fait même de s’arrêter pour penser, débattre, se confronter pacifiquement dans l’espace public ou au sein de collectifs engagés est souvent relégué au second plan, voire dénigré comme passivité. Pourtant, l’histoire des luttes sociales, écologiques et […] L’article Penser – Dialoguer – Débattre : une Action politique en soi est apparu en premier sur Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme.

    #Regards_sur_notre_monde #Débat #Dialogue #Pensée_critique #Pensée_libertaire

  • Radio Canada : Les taux d’obésité montent en flèche depuis la pandémie
    Désormais, plus du tiers des adultes canadiens sont atteints d’obésité.

    Si, au début de la pandémie, plusieurs personnes se sont ruées pour acheter de l’équipement sportif pour bouger à la maison, une nouvelle étude montre que les taux d’obésité au Canada ont augmenté plus rapidement pendant cette période qu’au cours des 11 années précédentes.

    C’est ce que constate une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans le Canadian Medical Journal , analysant les données de plus de 746 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus.

    Le taux d’obésité chez les adultes basé sur l’indice de masse corporelle (IMC) est passé de 24,95 % en 2009 à 32,69 % en 2023, une augmentation de près de 8 % en quinze ans.
    Avant la pandémie, le taux d’obésité augmentait d’environ 0,5 % par an. Entre 2020 et 2023, ce rythme a doublé à 1 % annuellement.

    “Il y a eu beaucoup de changements pendant la pandémie qui ont pu contribuer à cette hausse : le télétravail, les gens étaient plus sédentaires, les centres sportifs étaient fermés, les gens mangeaient différemment. Sans compter le stress et la hausse des problèmes de santé mentale, des éléments qui peuvent mener à une prise de poids”, dit cette professeure adjointe au Département des méthodes de recherche en santé, des preuves et des impacts de l’Université McMaster, en Ontario.

    “Il ne faut pas oublier la solitude, c’est un autre facteur qui peut exacerber des problèmes de santé”, ajoute le Dr Sanjeev Sockalingam, directeur scientifique de l’organisme Obésité Canada.

    L’étude montre par ailleurs que les femmes, qui avaient historiquement un taux d’obésité plus bas que les hommes, ont rattrapé cet écart.

    Avant la pandémie, il y avait une différence d’environ 4 % entre la prévalence d’obésité chez les hommes et les femmes. Désormais, il n’y a que 1,9 % de différence entre les deux sexes.

    Le taux d’obésité chez les femmes a augmenté de 8,6 % depuis 2009, comparativement à 6,93 % chez les hommes.

    Pour le Dr Sockalingam, ces données montrent à quel point la pandémie a exacerbé les iniquités en matière de santé. “La pandémie a mis cette iniquité en lumière”, dit-il en ajoutant qu’on a aussi observé des hausses importantes chez les Noirs canadiens.

    Mais la hausse la plus importante s’observe chez les jeunes adultes de 18 à 29 ans. Depuis 2003, le taux d’obésité a presque doublé chez les jeunes femmes, passant de 13 à 22 %. Chez les hommes dans cette tranche d’âge, le taux est passé de 18 à 24 %.

    Les auteurs de l’étude notent que les agonistes du GLP-1 (ex. : Ozempic, Wegovy) utilisés pour traiter le diabète et pour la perte de poids ont été introduits au Canada pendant la période à l’étude. Selon eux, il ne faut “pas exclure la possibilité que l’utilisation de ces médicaments ait pu atténuer les tendances postpandémiques.”

    Même si peu de personnes ont accès aux GLP-1, ces médicaments ont peut-être tempéré la hausse. Ça pourrait être encore plus haut.
    Une citation de Dr Sanjeev Sockalingam, Obésité Canada

    Des études montrent que, dans certains pays, la forte augmentation associée à la période pandémique commence à s’estomper. “On ne voit pas encore cette tendance au Canada, mais on espère que ça ira dans cette direction”, précise la Dre Anderson.

    Évolution vers une obésité plus sévère
    Non seulement les Canadiens prennent de plus en plus de poids, mais la proportion d’adultes qui vivent avec l’obésité de type 3 (morbide / IMC >40) a doublé dans les 15 dernières années.

    Environ 13 % des adultes canadiens vivent désormais avec une obésité considérée comme sévère ou morbide (IMC >35).

    “La pandémie de COVID-19 a eu un impact profond sur la prise en charge de l’obésité. Il y a eu un effet d’entraînement. Certaines personnes qui avaient un excès de poids ont progressé vers un niveau d’obésité plus sévère”, explique le Dr Sockalingam.

    Cette situation inquiète la Dre Anderson, qui rappelle que l’obésité sévère est associée à de nombreux risques pour la santé.

    D’ailleurs, selon l’étude, plus de 40 % des personnes souffrant d’obésité sont également atteintes d’un ou de deux problèmes de santé chroniques ; entre 5 et 10 % avaient de 3 à 6 maladies chroniques.

    “Ceci a non seulement un impact sur la santé de la population, mais aussi sur l’utilisation des soins de santé”, souligne la Dre Anderson.

    Des données difficiles à ignorer
    Les Canadiens ont longtemps ignoré le problème de l’obésité au pays, estime le Dr Sockalingam, qui espère que ces nouvelles données convaincront les gouvernements à agir rapidement pour atténuer cette crise de santé.

    Pour y arriver, les deux experts disent qu’il faut s’attaquer au problème sur plusieurs fronts et qu’il faut améliorer l’accès à différents soins, qui peuvent comprendre des interventions psychologiques et comportementales, de la médication, de l’éducation en nutrition et même de la chirurgie bariatrique.

    Il y a des facteurs génétiques, sociaux, environnementaux. Il n’y a pas de baguette magique.
    Une citation de Dr Sanjeev Sockalingam, Obésité Canada

    Il est de plus en plus reconnu que l’obésité est une maladie complexe et que les actions individuelles ne sont pas suffisantes, mais la stigmatisation entourant l’excès de poids et l’obésité demeure un problème, ajoute le Dr Sockalingam. “Plusieurs travailleurs de la santé ont contribué à cette stigmatisation. Il faut trouver un moyen de réengager dans le système de santé les personnes qui ont vécu cette stigmatisation et qui ont abandonné.”

    #obésité #maladie #pandémie #covid #santé #femmes #hommes #IMC #solitude #Ozempic #Wegovy #diabète #stigmatisation
    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2178821/taux-obesite-poids-imc-canada-pandemie

  • Lebanese army denies infiltration of Syrian extremist militants
    https://thecradle.co/articles-id/31937

    The Army Command denies what is being circulated on a number of social media sites regarding the entry of armed men into Lebanon and the withdrawal of the army from border areas in the Bekaa,” the LAF said in a statement on 13 July.

    The LAF added that “the relevant military units are continuing to carry out their regular missions to control the Lebanese-Syrian border, while simultaneously monitoring the internal security situation to prevent any threat to security and stability.”

    It also called for “accuracy in reporting news related to the army and the security situation, and for responsibility, and for refraining from spreading rumors that could lead to tension among citizens.”

    Concerns have been growing lately over potential ambitions to take over swathes of northern Lebanon by Syria’s extremist-dominated military and armed groups affiliated with it.

    Lebanese journalist and expert on extremist Salafist groups Nidal Hamade said on Saturday that “Armed elements are being brought in from Syria into Tripoli by sea,” adding that the “gathering center is in Amrit on the Syrian coast, where boats head to Tripoli at night.”

    “So far, around 1,200 fighters have arrived in Tripoli. With tens of thousands of Syrians already present, the city could fall within hours,” he claimed.

    According to Al-Jadeed TV, the LAF detained on 12 July over 100 Syrians who attempted to enter Lebanon.

    However, local sources told The Cradle that the atmosphere in the northern city of Tripoli is “calm,” and that there appears to be no extremist threat at the moment. “There is nothing of the sort,” the sources said.
    Despite this, many residents living in the north maintain that Syrian militants have been gradually but surely entering Lebanon since the fall of Bashar al-Assad in December 2024.

  • L’Algérie, méprisée par USA, exalte les armes de Russie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4773

    L’analyse de la débâcle soviétique en Afghanistan, d’où les djihadistes algériens ont été rapatriés pour commettre la « décennie noire » chez eux, est perçue dans son contexte de recomposition géopolitique mondiale, marquée par l’effondrement du pôle de l’est européen. La relation entre L’Algérie et la Russie illustre la volonté et la logique de certains États de diversifier leurs partenariats et de s’affranchir d’une logique de blocs. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / Russie, Poutine, Europe de l’Est, , Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #USA,_Maison_Blanche,_CIA, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, économie , Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #Russie,_Poutine,_Europe_de_l’Est, #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #économie_ #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique,_

  • Nazi-Vergleich durch Flagge : Deutsche Botschaft löst Empörung in Moskau aus
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/skandal-in-der-deutschen-botschaft-in-moskau-nazi-flagge-sorgt-fuer


    Cette histoire de cartographie rappelle les vols d’avions militaires qui testent les systèmes de défense d’un pays adversaire potentiel. En tous les cas on y apprend quelque chose sur l’état mental de diplomates allemands.

    9.7.2025 von Nicolas Butylin - Die deutsche Botschaft in Russland zeigt eine historische Karte mit der Sowjet-Flagge im NS-Stil. Russische Medien reagieren empört. Eine Panne mit politischer Sprengkraft?

    Ein peinlicher Fehler in den sozialen Medien der deutschen Botschaft in Moskau hat für politischen Wirbel gesorgt. Wie russische Medien berichten, postete das Botschaftsteam am Dienstag eine historische Karte der Nachkriegsordnung in Deutschland – mit einem folgenschweren Detail: Die Flagge der Sowjetunion war so gestaltet, dass sie frappierend an das Hakenkreuz-Emblem des NS-Regimes erinnerte. Der Post wurde nach heftigen Reaktionen im russischen Netz binnen weniger Stunden gelöscht.

    Die Karte, ursprünglich im Telegram-Kanal der Botschaft veröffentlicht, zeigte die Besatzungszonen im Nachkriegsdeutschland. Während die Flaggen der USA, Großbritanniens und Frankreichs korrekt dargestellt waren, wich jedoch die sowjetische Flagge stark vom Original ab: Statt des Hammer-und-Sichel-Symbols auf rotem Hintergrund zeigte die Karte eine Fahne mit demselben Symbol – bloß in einem weißen Kreis.

    Russen reagieren empört – Botschaft entschuldigt sich

    Die Botschaft löschte den Post nach drei Stunden und ersetzte ihn durch eine neutrale Museumsaufnahme des Kapitulationsorts in Berlin-Karlshorst. In einer Stellungnahme entschuldigte man sich für den „unbeabsichtigten Fehler“ und betonte, es habe keine „verletzende Absicht“ bestanden. „Wir wollten auf keinen Fall die Gefühle unserer Follower verletzen und haben daher das Bild ersetzt, nachdem wir von dem Fehler erfahren haben“, wurde auf Telegram mitgeteilt. „Wir entschuldigen uns dafür.“ Für viele User in russischen sozialen Medien war da das Kind jedoch schon in den Brunnen gefallen.

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    Die inzwischen gelöschte Karte auf dem Telegram-Kanal der deutschen Botschaft in Moskau zeigt eine falsche Sowjet-Flagge.Deutsche Botschaft in Moskau/Telegram

    Russische Medien wie RBK und Kommersant griffen den Vorfall umgehend auf. Kreml-nahe Kommentatoren deuteten ihn als bewusste Provokation: „Das ist kein Zufall, sondern Teil einer gezielten Geschichtsfälschung“, wurde ein Duma-Abgeordneter zitiert. Auch russische Telegram-Kanäle schlachteten die Panne aus und warfen Deutschland vor, die Rolle der UdSSR im Zweiten Weltkrieg zu verunglimpfen.

    Auf höchster diplomatischer Ebene blieb es zwar bisher ruhig, doch es wird vermutet, dass der Vorfall die ohnehin angespannten Beziehungen zwischen Berlin und Moskau weiter belasten könnte. Die Karte war anlässlich des 80. Jahrestags der Potsdamer Konferenz gepostet worden, die 1945 die Besatzungszonen festlegte. In Russland wird der Sieg über Nazi-Deutschland als zentraler nationaler Mythos gepflegt; jede vermeintliche Relativierung löst dort scharfe Reaktionen aus. Dass ausgerechnet die deutsche Botschaft hier einen Fauxpas beging, passt in Anbetracht der aktuell schlechten deutsch-russischen Beziehungen zusätzlich ins Bild.

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    #Allemagne #Russie #diplomatie #histoire #nazis #cartographie

    • ❝Lundi 7 juillet 2025

      Nous n’avons jamais autant pris la parole, mais sait-on encore se parler ? À l’heure des réseaux, du bruit, des bulles et des certitudes, le dialogue vacille. Comment redonner souffle à une parole vivante, habitée, réellement partagée ?

      Avec

      Gérald Garutti , dramaturge et metteur en scène, fondateur du Centre des Arts de la Parole
      Clément Viktorovitch , docteur en science politique, maître de conférences en rhétorique à Sciences Po et streamer sur Twitch

      Dans un monde saturé de mots, quelque chose se tait. Ce n’est pas l’opinion qui manque, ni la parole, omniprésente, continue, souvent bruyante. Ce qui vacille, c’est la capacité à faire de cette parole un lien, un lieu d’échange plutôt que d’affrontement. Le débat public s’épuise en duels stériles ; les conversations cèdent la place aux invectives ; l’écoute, rare, devient presque subversive. On parle à tort et à travers, mais on ne s’adresse plus vraiment à personne.

      Dans cette cacophonie, les conditions mêmes du dialogue semblent avoir été oubliées : le silence qui permet d’entendre, le cadre qui rend possible la confiance, le temps qu’il faut pour formuler, chercher, répondre. Trop souvent, il ne s’agit plus de comprendre, mais de vaincre. Et cette perte n’est pas seulement culturelle, elle est aussi politique. Car une société qui ne sait plus se parler est une société qui cesse peu à peu de faire corps.

      Comment reconstruire des espaces, où la parole soit à nouveau partagée, habitée, entendue ? Le dramaturge et metteur en scène, Gérald Garutti, fondateur du Centre des arts de la parole, et Clément Viktorovitch, docteur en science politique enseignant la rhétorique à Sciences Po, apportent leur éclairage.

      Une parole dégradée à l’ère de la post-vérité

      Le constat est sans appel, pour Clément Viktorovitch : « Je crois qu’il ne fait pas de doute que la parole politique a saccagé les mots, et ce, depuis maintenant une dizaine d’années. » L’année 2016 marque un tournant, pour le docteur en science politique, avec la première élection de Donald Trump aux États-Unis et le référendum du Brexit en Grande-Bretagne. « Ces deux campagnes ont été marquées par une démultiplication du mensonge. » Certes, le personnel politique a de tout temps usé de ce subterfuge, mais ce qui change, pour Clément Viktorovitch, c’est que la parole mensongère s’énonce droit dans les yeux, comme une « commodité ».

      Gérald Garutti constate que la parole est réduite à sa force d’impact, « pour frapper, pour cogner ». « C’est bien le sens des punchlines, des vannes, des machines à clash qui font du cash sur Internet », remarque le dramaturge, qui a le sens de la formule. Il en déplore le corollaire, à savoir que la parole ne fasse plus lien. « Or, je pense que la parole est moins une expression, qu’une relation. »

      Pour une éducation populaire de la parole

      À l’heure où la parole est saccagée dans les discours politiques et sur les réseaux sociaux, à l’heure où les mots ont perdu leur sens, Clément Viktorovitch et Gérald Garutti entrevoient des solutions. Toux deux défendent l’idée d’une éducation populaire de la parole.

      Pour Clément Viktorovitch, auteur du Pouvoir rhétorique. Apprendre à convaincre et à décrypter les discours (Seuil, 2021), enseigner l’art de la rhétorique est un enjeu d’égalité, pour que chacune et chacun ait les moyens de faire entendre sa voix. Il défend également une éthique de la discussion, qui devrait gouverner toute argumentation : "Tout en ayant des convictions, on accepte l’éventualité, fut-elle infime, de pouvoir être convaincu par l’autre, fut-ce partiellement."

      Quant à Gérald Garutti, il propose d’apprendre dès le plus jeune âge les « arts de la parole », c’est-à-dire la création (le théâtre, le récit et la poésie), la transmission (l’éloquence et la conférence), et l’interaction (le dialogue et le débat), afin que les possibilités humaines se déploient. Il plaide aussi pour une véritable écoute entre les individus :"Dans ce qu’on appelle la prise de parole en public, on ne parle jamais d’écoute. Or, on sait qu’au théâtre, la première qualité de l’acteur, c’est l’écoute." Dès lors, pour le fondateur et directeur du Centre de l’Art de la Parole, la parole doit être un lieu de rencontre.

      Pour aller plus loin :

      – L’ouvrage Il faut voir comme on se parle. Manifeste pour les arts de la parole de Gérald Garutti, Actes Sud, 2023
      http://actes-sud.fr/il-faut-voir-comme-se-parle

      - Le Centre des arts de la parole fondé par Gérald Garutti
      https://centredesartsdelaparole.fr

      – Le seul en scène de Clément Viktorovitch, L’art de ne pas dire, en tournée dans toute la France à partir de septembre (date parisienne au Dôme de Paris le 24 mars 2026)

      – L’ouvrage L’art de ne pas dire de Clément Viktorovitch et Ferdinand Barbet, Seuil, 2024
      https://www.seuil.com/ouvrage/l-art-de-ne-pas-dire-clement-viktorovitch/9782021566000

      – L’ouvrage Le Pouvoir rhétorique. Apprendre à convaincre et à décrypter les discours de Clément Viktorovitch, Seuil, 2021

      Extraits sonores de l’émission :

      – La philosophe Cynthia Fleury lors du lancement des États généraux de la parole à la Gaîté Lyrique le 17 octobre 2024
      – La philosophe et philologue Barbara Cassin à propos du logos

      À lire aussi
      - La post-vérité : un phénomène irréversible ?
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-le-samedi/la-post-verite-un-phenomene-irreversible-9951394

  • La tarification algorithmique au coeur d’un bras de fer avec les détaillants américains

    A compter du 8 juillet, l’Etat de New York veut forcer les commerces à indiquer aux clients que leurs données ont été utilisées pour fixer un prix de vente. La National Retail Federation a entamé un recours auprès de la cour fédérale.



    Le New York Algorithmic Pricing Disclosure Act a été adopté par l’État en juin dernier. Pour la gouverneure Kathy Hochul, il s’agit de lutter contre l’opacité de certains prix, fluctuant selon les consommateurs, et empêchant de faire un travail comparatif des tarifs. Une étude publiée en janvier par la Commission fédérale du commerce pointait comment l’exploitation des données permettait de cibler chaque consommateur avec des prix différents. Avec, en creux, la possibilité de faire payer plus cher ceux pour qui un produit est le plus nécessaire.


    
Une accusation injustifiée, pour la puissante fédération américaine des détaillants, qui dénonce une “peur spéculative” et pointe de son côté que les données sont généralement utilisées pour proposer remises et promotions personnalisées. La NRF refuse de voir ses adhérents forcés localement de publier des avertissements “trompeurs et inquiétants” auprès des clients concernant l’usage fait de leurs données.
    . . . . .
    Suite et source : https://fr.fashionnetwork.com/news/La-tarification-algorithmique-au-coeur-d-un-bras-de-fer-avec-les-

    #algorithme #algorithmes #surveillance #biométrie #facial #bigdata #vidéo-surveillance #reconnaissance #discrimination #smartphone #profiling #manipulation #technologisme #géolocalisation

  • y voit une énième manifestation de son gâtisme galopant : elle a emprunté « Les Diaboliques » de Barbey d’Aurevilly dans la boîte à livres du village, et elle confesse que l’espace d’un instant la grande confusion qui règne en son esprit lui a laissé penser qu’il s’agissait de l’ouvrage dont Clouzot avait tiré un film de même titre ; néanmoins, comme cela faisait très longtemps qu’elle avait visionné celui-ci elle ne s’en souvenait plus vraiment et décréta donc que cela ne la dérangerait point de replonger dans l’histoire. Ce n’est qu’une fois revenue dans la thébaïde qu’elle réalisa qu’elle se trompait à la fois de titre, d’auteur, de style et d’époque : « Les Diaboliques » d’Aurevilly est un recueil de nouvelles du siècle précédent et dans lesquelles aucune Signoret ne cherche à estourbir le moindre Meurisse.

    Ce qui « l’amuse » c’est que sur la première page du bouquin quelque sagouin·e a inscrit une appréciation au stylo-bille : « Brillant, fort beau vocabulaire, bonnes histoires mais... quelle lenteur ! » en appuyant bien fort sur le point d’exclamation.

    Deux choses, chère ou cher critique anonyme : primo nous sommes ravi·e·s d’avoir votre opinion sur ce recueil mais ON N’ÉCRIT PAS sur un livre. La vieille Garreau ne voudrait pas se poser en exemple cependant elle, quand elle ne peut pas s’empêcher d’émettre son avis sur une lecture, soit elle en parle sur SeenThis comme une personne civilisée, soit elle rédige sa petite bafouille sur une feuille volante qu’elle glisse ensuite entre les pages en prenant bien garde de ne rien abîmer. Secundo et sauf erreur votre « quelle lenteur » vient infirmer votre très laudateur début de tirade : comment pourrait-on trouver trop lents des récits captivants auxquels un instant auparavant on attribuait toutes les qualités ?

    Voilà, c’était encore un dazibao pour ne rien dire, mais vous savez comment sont ces fichus réseaux asociaux : si l’on n’y publie pas régulièrement le Lectorat se désabonne.

    #DictatureDeLAudimat.

  • Refus de charger des armes vers Israël : l’engagement des dockers marseillais ne date pas d’hier, par Alain Ruscio
    https://histoirecoloniale.net/refus-de-charger-des-armes-vers-israel-lengagement-des-dockers-ma

    Les 5 et 6 juin 2025, les #dockers CGT du port de Marseille-Fos ont refusé de charger sur le navire Contship Era des composants militaires expédiés par la société #Eurolinks qui devaient partir pour #Israël. Des composants servant à la fabrication d’armes susceptibles de participer aux massacres en cours de Palestiniens à #Gaza, selon l’enquête du site d’investigation #Disclose. Les dockers italiens du port de Gênes ont annoncé suivre cet exemple. Par cette action spectaculaire saluée par les organisations solidaires des Palestiniens, les ouvriers dockers CGT n’ont fait que s’inscrire dans une tradition internationaliste et anticolonialiste qui remonte au moins à l’époque de la guerre d’Indochine (1946-1954), durant laquelle la CGT de #Marseille s’illustra en tentant de saboter l’effort de #guerre_coloniale français, avec un large soutien dans la ville. Ils subirent ensuite une féroce répression. L’historien Alain Ruscio raconte ici cette histoire.

    https://seenthis.net/messages/1118882

  • #digikam 8.7.0 Release Offers Improved AI Tools
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/07/digikam-8-7-0-new-ai-tools

    You don’t need to be a professional photographer (protographer?) to find photo management software digiKam helpful, as the canny crop of new “AI” powered features on offer in the latest release proves. Note: this is a #News item covering what’s new in the digiKam 8.7.0 specifically. It is not an introduction, recap, or guide to everything this app can do (i.e., import, manage, tag, edit and share photos, images and RAW files). The new digiKam 8.7.0 release adds several new features, settings and fixes, though the bulk of them focus on improving the software’s algorithmically-assistive offerings. There’s a new plugin […] You’re reading digiKam 8.7.0 Release Offers Improved AI Tools, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #AI/ML #App_Updates #qt_apps

  • The Terrifying #theory of #stupidity You Were Never Meant to Hear – Dietrich #bonhoeffer
    https://www.youtube.com/watch?v=Sfekgjfh1Rk

    Under pressure, even rational individuals give up analytical #thinking. They make decisions using #shortcuts and #heuristics. While this is a rational behavior at the individual level, it translates into an irrational behiavor at the collective level. This relates to #groupthink, and puts everyone at risk.

    — Permalink

    #psychology #philosophy #rationality #power #domination #violence #influence #moral #ethics #cognition #ACS #peerpressure #socialpressure #economy #sociology #dissonance #cognitivebias #insecurity #consensus #milgram #confirmation #intellectualhumility #humility #beliefs #conformism #courage #resistance #curiosity #certainty #socialmedia #bestof

  • La région #Paca finance les #refoulements d’exilés au nom des #JO d’hiver

    La région Provence-Alpes-Côte d’Azur subventionne à hauteur de 1 million d’euros par an les forces de police exerçant en montagne, au prétexte des JO 2030. La #sécurité est pourtant censée être une prérogative réservée à l’État.

    « La Région Sud [Provence-Alpes-Côte d’Azur] s’engage pour ceux qui gardent nos frontières et nous protègent ! » En février 2024, cette volonté affichée sur Facebook, par le président de la région, #Renaud_Muselier (Renaissance), est passée inaperçue. Elle signait pourtant un engagement inattendu de la part d’une collectivité : le contrôle de la frontière franco-italienne afin de refouler les personnes exilées.

    « 4x4, quads, vêtements adaptés, jumelles thermiques, la Région Sud se tient aux côtés du ministère de l’Intérieur pour le #financement des prochains équipements de la #police_aux_frontières ! » annonçait alors l’élu, membre des Républicains (LR) jusqu’en 2021. Et ce, alors que la #sécurité ne fait en théorie pas partie des #compétences des régions.

    Après ces paroles, prononcées depuis le poste de la police aux frontières de Montgenèvre (Hautes-Alpes), à 1 800 mètres d’altitude, les actes ont rapidement suivi. Cette montée en puissance est justifiée par le dossier prioritaire du moment de Renaud Muselier : les Jeux olympiques d’hiver 2030, que sa région accueillera avec Auvergne-Rhône-Alpes. Un comité interministériel dédié à la question, présidé par #François_Bayrou, se tient vendredi 27 juin à Briançon (Hautes-Alpes).

    Dispositif « Région Sud, la région sûre »

    Ainsi, le 29 mars 2024, le conseil régional a voté une délibération accordant une #subvention de 1 million d’euros par an jusqu’en 2030 aux « forces de l’ordre intervenant dans les départements alpins » (#Hautes-Alpes, #Alpes-de-Haute-Provence, #Alpes-Maritimes), pour les « soutenir, dans la perspective des Jeux olympiques d’hiver », notamment en adaptant leurs « #équipements aux conditions spécifiques de la #montagne ». La démarche s’inscrit dans le cadre d’un dispositif intitulé « Région Sud, la région sûre ».

    Un engagement acté à l’unanimité dans une assemblée qui ne compte que l’extrême droite comme opposition, la coalition de gauche et des écologistes s’étant désistée au second tour des élections régionales de 2021 pour empêcher une victoire du Rassemblement national et de ses alliés.

    Ce million d’euros annuel est mis à disposition des directions départementales de la #sécurité_publique, qui décident, en accord avec la région, du #matériel à acheter. Pour l’heure, l’essentiel du soutien a été dirigé vers #Montgenèvre, ainsi que nous en a informé l’entourage de Renaud Muselier.

    Notre source nous confirmait fin janvier que l’enveloppe prévue est destinée principalement à « soutenir les #contrôles en montagne », pratiqués sur les migrants présumés par les forces de police et de gendarmerie. Les touristes ou locaux présumés, circulant sur les pistes de ski et les chemins de randonnée transfrontaliers, ne sont pas ciblés.

    À l’image de Tous migrants, des associations de défense des droits des étrangers dénoncent depuis des années les « #contrôles_au_faciès », ainsi que la négation des droits, notamment le refus de prise en charge des mineurs isolés et de considérer les demandes d’asile.

    Un #4x4 « mis à disposition à titre gracieux »

    Des observations analogues à celles des ONG ont été formulées par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et la Défenseure des droits. Depuis novembre 2015, après les attentats de Paris, le gouvernement a rétabli les contrôles à ses frontières en dérogation des accords de Schengen, sous couvert d’antiterrorisme.

    Voisine de Montgenèvre, la ville de #Briançon, dirigée par l’ex-LR et proche de Renaud Muselier #Arnaud_Murgia, participe également au plan de la région. Elle s’est portée acquéreuse d’un véhicule 4x4, « mis à disposition à titre gracieux à la police aux frontières », précise la décision du conseil municipal de février 2024. L’engin, d’une valeur de 21 500 euros, a été subventionné à 80 % par la région. Contactée, la mairie n’a pas donné suite à notre demande d’entretien avec le maire.

    Arnaud Murgia a pourtant plutôt l’habitude d’affirmer que les municipalités n’ont pas de responsabilités en matière de frontière, afin d’exhorter l’État à envoyer davantage de forces de police. « Je rappelle qu’un maire n’a pas la charge de la protection des frontières et qu’il se sent parfois bien seul », déclarait-il par exemple au Journal du dimanche en juin 2024.

    Depuis 2017, des dizaines de milliers de personnes sont entrées en France par les sentiers montagneux de cette frontière dite « haute », en tentant de contourner la présence policière. « Nous avons déjà financé des vêtements chauds pour les gendarmes, des quads et une caméra intelligente », détaille-t-on dans l’entourage de Renaud Muselier, sans toutefois être en mesure de nous donner de détails sur cette dernière. La délibération du conseil régional mentionne « l’#expérimentation […] de #dispositifs_de_sécurité innovants faisant appel […] à de nouvelles technologies et à l’#intelligence_artificielle ».

    « On utilise les JO pour expérimenter, se satisfaisait notre interlocuteur. Si c’est concluant à Montgenèvre, on proposera de le déployer à Menton », à la frontière dite « basse », dans les Alpes-Maritimes. Contactées, ni les préfectures des départements alpins, ni la préfecture de région n’ont répondu à nos demandes de précisions. À nouveau sollicitée avant la publication de cet article, la région n’a pas donné suite.

    Du ministère de l’Intérieur à la ville de Briançon, en passant par la région, « c’est une chaîne aux maillons très solides qui place une rhétorique sécuritaire avant le respect des droits des personnes », affirme Brune Béal, chargée de plaidoyer à l’association briançonnaise Tous migrants.

    « Tout ce qui participe au renforcement de la militarisation de la frontière participe à une #mise_en_danger directe et indirecte », dénonce-t-elle. Directe par les actions physiques et verbales des agents ; indirecte, en poussant les personnes exilées à emprunter des chemins dangereux en haute montagne. Dans son avis de 2018, la CNCDH s’alarmait du fait que « la République bafoue les droits fondamentaux, renonce au principe d’humanité et se rend même complice de parcours mortels ». Dix corps de personnes en migration ont été retrouvés dans les environs de Montgenèvre depuis 2018.

    « Alors qu’elles n’ont pas de compétence en matière de sécurité, les régions investissent ce champ au nom de leurs compétences sur les transports, les lycées, ou encore le tourisme », analyse Olivier Renaudie, professeur de droit public à l’École de droit de la Sorbonne-Paris 1, joint par Reporterre. « Pour les élus, il s’agit d’incarner l’action, de répondre à ce qu’ils pensent que la population attend d’eux », poursuit-il.

    « Un mouvement un peu audacieux »

    En général, les régions se cantonnent à la mise en place de moyens de sûreté et de surveillance dans les TER et les gares, dans les lycées, ou encore au soutien des communes pour leur police municipale et leur vidéosurveillance. Alors, l’action de la région Paca à la frontière apparaît à l’universitaire comme « un mouvement un peu audacieux. Ce qui me paraît novateur, c’est qu’il s’agit d’une compétence régalienne, qui est normalement strictement l’affaire de l’État », observe-t-il.

    En 2019, le tribunal administratif de Marseille avait annulé un précédent plan sécurité de la région Paca, contesté alors par le préfet. Pour la juridiction, la mesure ne se rattachait « que de façon très indirecte au développement touristique de la région ». La compétence #tourisme est aussi celle mise en avant pour justifier le dispositif « Région Sud, la région sûre ». Cette fois-ci, aucun recours n’a été déposé dans le délai réglementaire de deux mois.

    Questionné par nos soins lors de ses vœux à la presse, fin janvier, Renaud Muselier assumait des « moyens complémentaires, qui sont des moyens de sécurité supplémentaires pour les concitoyens. Et pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ? feignait-il d’interroger. Parce que j’ai demandé, je voulais, mais je n’avais pas le droit. Et c’est monsieur Darmanin [alors ministre de l’Intérieur] qui nous a donné la possibilité de le faire. Donc, merci à Darmanin. Et oui, c’est notre mission ! » insistait-il. Sur Facebook, Renaud Muselier affirme que « depuis le 1er janvier 2024, l’organisation territoriale des services de police a été modifiée, la région Sud peut désormais aider la police aux frontières ».

    À 900 kilomètres de Montgenèvre, à une autre frontière et avec une même enveloppe annuelle d’un million d’euros par an, une autre collectivité propose une tout autre politique, tournée vers l’accueil. À Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), la Communauté d’agglomération du Pays basque, dirigée par Jean-René Etchegaray, lui aussi membre du parti présidentiel, utilise cette somme pour financer un centre d’hébergement.

    https://reporterre.net/La-region-Paca-pour-financer-les-refoulements-d-exiles
    #JO_2030 #JO2030 #jeux_olympiques #migrations #militarisation_des_frontières #frontières #France #forces_de_l'ordre #Région_Sud_la_région_sûre

  • Ghana Charts Path for Ethical, Regular Labour Mobility at High-Level Dialogue | International Organization for Migration
    https://www.iom.int/news/ghana-charts-path-ethical-regular-labour-mobility-high-level-dialogue

    Ghana Charts Path for Ethical, Regular Labour Mobility at High-Level Dialogue
    Accra, 27 June 2025 – The Government of the Republic of Ghana, in collaboration with the International Organization for Migration (IOM) and the African Union Commission (AUC), convened a National Policy Dialogue on Labour Mobility Pathways aimed at turning the potential of labour migration into sustainable development outcomes.
    In 2019, more than 970,000 Ghanaians lived abroad, sending money home, sharing skills, and investing in the country. At the same time, Ghana hosted over 466,000 international migrants, mostly from countries in the Economic Community of West African States (ECOWAS), demonstrating its strong ties to the region’s labour market. With an active diaspora, a growing youth population, and strong regional partnerships, Ghana is well placed to use labour mobility to boost its economy and support development across West Africa.
    “The National Policy Dialogue on Labour Mobility pathways marks a historic milestone in our collective pursuit for safe, orderly, and regular migration pathways,” said Dr. Abdul Rashid Hassan Pelpuo, Minister, Labour Jobs and Employment. “This initiative will undoubtedly contribute to empowering people, bolstering economies, and advancing sustainable development aspirations.”
    The three-day discussions brought together senior policymakers, regional and international organizations, the World Bank, diaspora representatives, the private sector, civil society actors, migrants, and diplomatic missions of major destination countries for Ghanaian migrants to build a coordinated vision for safe, regular, and dignified labour mobility not only in Ghana but also across West and Central Africa.
    “This dialogue comes at a critical time for Ghana and the region,” said Fatou Diallo Ndiaye, IOM Ghana Chief of Mission. “At a time when irregular migration continues to expose migrants to risks of exploitation and abuse, expanding regular migration pathways is both a humanitarian necessity and a development opportunity,” she added.As a Champion Country in the implementation of the Global Compact on Migration, Ghana continues to innovate and lead in providing protection to Ghanaians abroad, as well as migrants living in the country. In recent years, Ghana has aligned its legal policies with global and regional frameworks, including the AU Agenda 2063, the AU Migration Policy for Africa and key instruments such as the National Labour Migration Policy, the Human Trafficking Act, the Immigration Act, the National Migration Policy, and the Diaspora Engagement Policy.
    Ghana is also deepening international cooperation through the development of Bilateral Labour Migration Agreements (BLMAs) and Skills Mobility Partnerships with comprehensive support through the AU-IOM-ILO Joint Labour Migration Programme (JLMP), reinforcing its commitment to safe, regular, and mutually beneficial labour mobility. The High-Level Policy Dialogue identified key priorities, including stronger coordination among agencies and stakeholders, improved data sharing, and innovative approaches to labour mobility such as skills partnerships, complementary pathways, and schemes that combine education with work or protection. As labour markets evolve and migration dynamics shift across West and Central Africa, IOM remains committed to its role as a trusted convener, supporting governments, communities, and partners in co-creating solutions that ensure migration is safe, regular, and beneficial for all.

    #Covid-19#migrant#migration#ghana#OIM#politiquemigratoire#diaspora#economie#sante

  • Pourquoi la CEDH a condamné la France pour un contrôle d’identité au faciès
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/26/controle-d-identite-au-facies-pourquoi-la-cedh-a-condamne-la-france_6616029_

    Pourquoi la CEDH a condamné la France pour un contrôle d’identité au faciès
    Par Franck Johannès
    La France a été condamnée, pour la première fois, jeudi 26 juin, par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour un contrôle d’identité discriminatoire. Six Français d’origine africaine ou nord-africaine avaient saisi la haute juridiction, en 2017, pour protester contre ces contrôles au faciès. La Cour a rejeté cinq de leurs requêtes, mais a considéré que l’un d’eux, contrôlé par la police en 2011 dans le centre de Besançon, avait bien été victime d’une discrimination.« C’est une grande victoire, s’est félicité l’avocat des requérants, Slim Ben Achour, d’abord pour les victimes, ensuite pour le droit. Cette décision incite la France, mais également les pays européens, à prendre des mesures contre cette pratique particulièrement odieuse. »
    La décision est importante, mais souffre d’une réelle ambiguïté : la Cour assure, d’un côté, que « les contrôles d’identité motivés par les caractéristiques physiques, associés à une origine réelle ou supposée » sont en France bien établis, et ne peuvent certes se réduire à des « cas isolés », mais conteste qu’il s’agisse d’une pratique « systémique » ou « généralisée ». Le Conseil d’Etat avait eu une analyse comparable en 2023, au mot près : Mattias Guyomar, le président, français, de la CEDH depuis le 30 mai, a fait toute sa carrière au Conseil d’Etat.
    « C’est une décision tout à fait significative, analyse le juriste Nicolas Hervieu, l’un des meilleurs spécialistes de la juridiction, mais la Cour donne le sentiment de s’être arrêtée au milieu du gué, et d’avoir voulu ménager le gouvernement. Par ailleurs, elle est tenue d’examiner les cas un par un, par le petit bout de la lorgnette, alors que les contrôles d’identité sont massifs, et leur nombre fait sens. »
    47 millions de contrôles en 2021 Les contrôles sont « l’opération de police la plus pratiquée en France », a reconnu, en 2023, l’inspection générale de la police nationale (IGPN), et ils sont « quasi systématiquement associés à la palpation de sécurité ». La Cour des comptes a estimé leur nombre à 47 millions pour l’année 2021, et il n’est pas sérieusement contestable que les contrôles au faciès soient légion. Une étude du Défenseur des droits, en 2017, a établi que « les jeunes hommes perçus comme noirs ou arabes » étaient contrôlés 20 fois plus que les autres.
    Les différents ministres de l’intérieur se sont toujours refusés à imposer aux policiers un récépissé à chaque contrôle – celui-ci ne donne alors lieu à aucune trace écrite, ni à aucune comptabilisation. Le gouvernement soutient qu’il n’y aurait « pas que des avantages à instaurer un mécanisme de traçabilité, qui ne permettrait pas d’éradiquer la discrimination ».
    La CEDH, dans l’arrêt Seydi et autres contre France, examine pour chaque requérant s’il est « parvenu à apporter un commencement de preuve individualisé d’avoir été traité différemment d’une personne placée dans une situation analogue », démarche complexe, qui « n’est, aux yeux de la Cour, pas impossible à effectuer ». Ainsi, pour cinq requérants, la juridiction estime que les contrôles reposaient tous sur une base légale et qu’aucun d’eux, en dépit de témoignages de leurs proches, n’apportait un « élément de comparaison » donc « ne révélait l’existence d’une différence de traitement ».
    Le cas de Karim Touil est différent. Il a été contrôlé à Besançon à trois reprises en dix jours, dont deux fois la même après-midi. « Trois agents de police, indique la Cour, auraient aligné le requérant et ses amis contre le mur en déclarant, “contrôle d’identité… fermez vos gueules”, avant de procéder à leur fouille et à leur palpation. L’un d’eux aurait dit à M. Karim Touil, “t’es trop gros, faut maigrir, va faire du sport”. La situation aurait alors dégénéré et le ton serait monté, un policier aurait giflé M. Karim Touil, ce que le gouvernement confirme dans ses observations devant la Cour. »
    Pour la CEDH, le premier contrôle a eu lieu sans base légale, le second en dehors du cadre prévu par le procureur, et le gouvernement n’a pas apporté de « justification objective et raisonnable au choix de viser M. Karim Touil ». Ont ainsi été violés l’article 14 de la Convention européenne (interdiction de la discrimination) et l’article 8 (droit au respect de la vie privée). La France est condamnée à verser 3 000 euros au requérant.
    Ce n’est cependant pas la gifle qui a emporté la conviction de la CEDH, bien qu’elle déplore ce « geste violent », ni les propos « stigmatisants et déplacés » des policiers. Mais le fait qu’il y ait eu un témoin du contrôle, un homme blanc assis à la terrasse d’un restaurant, qui ne connaissait pas les intéressés et a accepté de fournir une attestation. Les témoignages des amis ou des proches des contrôlés ne sauraient suffire.

    #Covid-19#migrant#migration#france#politiquemigratoire#integration#droit#discrimination#sante#CEDH

    • sans paywall : https://archive.ph/4Xrnb

      oAnth :

      Compte tenu de l’omniprésence de la numérisation dans la vie quotidienne, l’article ne présente guère de détails surprenants pour quelqu’un qui a suivi les discussions sur cette thématique des 15 dernières années, y compris dans le domaine de l’éducation et du développement cognitif des enfants et des adolescents.

      En outre, il est bien évident qu’une personne qui s’est penchée sur l’histoire de l’art et les théories esthétiques de ses époques, même de manière limitée, ne peut que secouer la tête devant les prétentions que les milieux transhumanistes attribuent à l’IA.

      Il est d’autant plus grave que l’on se sente obligé de revêtir un manteau scientifique pour des vérités traditionnelles aussi fondamentales ; manifestement, les géants des télécommunications veulent se préserver une marge de manœuvre pour faire avancer l’homogénéisation sans résistance de la société dans le système scolaire et de formation, ainsi dans le système universitaire, sans parler des médias. Les critiques ultérieures à l’encontre de cette approche ne sont accueillies qu’avec un sourire fatigué.

      #hégémonie (Gramsci, Chomsky et al.)

  • Après la « Guerre des 12 jours »
    https://laviedesidees.fr/Apres-la-Guerre-des-12-jours

    La séquence conflictuelle éclair entre Israël, l’Iran et les #États-Unis illustre les dynamiques contemporaines de désordre stratégique, mais aussi l’instrumentalisation de la fragilité étatique et les conditions pour penser les conditions d’une paix durable – au Moyen-Orient et ailleurs.

    #International #diplomatie #Iran #Entretiens_vidéo #conflit #Donald_Trump #après-guerre