• Schwerverletzte nach Clan-Streit in Kreuzberg: Großaufgebot der Berliner Polizei sichert Notaufnahme mit Maschinenpistolen ab
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/schwerverletzte-nach-clan-streit-in-kreuzberg-grossaufgebot-der-berline

    25.2.2024 von Pascal Bartosz, Amelie Sittenauer - Im Graefekiez gingen Männer bekannter Großfamilien aufeinander los. Zwei Schwerverletzte kamen ins Urban-Krankenhaus, die Polizei rückte an. Alles begann in Neukölln.

    Im Graefekiez in Berlin-Kreuzberg ist es in der Nacht zu Sonntag zu einer folgenschweren Auseinandersetzung zweier Gruppen aus dem Clanmilieu gekommen. Dies bestätigte ein Polizeisprecher auf Nachfrage. Es gab zwei Schwerverletzte. Zuerst hatte die „B.Z.“ berichtet.

    Ersten Erkenntnissen zufolge fuhr gegen 20.30 Uhr ein Angehöriger einer Familie mit mehreren Insassen durch den Graefekiez und rammte dabei geparkte Autos mit seinem Audi. Eine Gruppe aus zehn bis fünfzehn Männern soll daraufhin auf den Wagen zugestürmt sein und die Fenster eingeschlagen haben.

    Dabei entdeckten die Männer offenbar, dass der Fahrer in der Nacht zuvor schon in einen milieuinternen Streit verwickelt war – nach Tagesspiegel-Informationen hatte es am Samstag um 3 Uhr im Neuköllner Schillerkiez eine blutige Auseinandersetzung gegeben. Nun bekamen, so vorläufige Erkenntnisse, beide Seiten Verstärkung aus ihren Familien.

    Manchmal reicht ein schiefer Blick, damit ganze Horden aufeinander losgehen.

    In dem Streit sollen Messer, vermutlich auch eine Schreckschusswaffe, eingesetzt worden sein. Ein 19-Jähriger erlitt demnach eine Schussverletzung an einem Bein, wie die Polizei mitteilte. Einem 43-jährigen Mann wurden mehrere Stichverletzungen am Rumpf zugefügt. Ein weiterer 19-Jähriger wurde durch Schläge am Kopf verletzt. Letzterer habe sich entgegen dem ärztlichen Rat selbst wieder aus dem Krankenhaus entlassen, die anderen beiden Männer blieben zur stationären Behandlung.

    Angehörige blockierten Notaufnahme des Urban-Krankenhauses

    Angehörige brachten die drei Verletzten in das nahegelegene Urban-Krankenhaus. Die Polizei rückte an, weil viele Angehörige die Notaufnahme blockierten. Das ist nach Auseinandersetzungen zwischen Angehörigen polizeibekannter Großfamilien üblich. In den letzten Jahren kam es in solchen Situationen immer wieder zu Angriffen auf Pflegekräfte, Ärzte und andere Patienten. Die Clans der an diesem Streit beteiligten Männer leben nach Tagesspiegel-Informationen überwiegend in Kreuzberg, Neukölln und Schöneberg.

    Mit Maschinenpistolen sicherten Beamte die Rettungsstelle. Mitarbeiter der Klinik seien nicht zu Schaden gekommen. Sie hätten „sehr besonnen reagiert und die drei Verletzten sehr professionell versorgt“, sagte Kliniksprecher Christoph Lang der Deutschen Presse-Agentur. Ihnen werde jetzt psychologische Betreuung angeboten. „Und es wird in Teambesprechungen auch noch aufgearbeitet.“

    Notfälle mussten fortan in andere Kliniken gefahren werden. Insbesondere im Urban-Krankenhaus geschieht das regelmäßig, zudem in der ebenfalls zum landeseigenen Vivantes-Konzern gehörenden Klinik in Neukölln und am Virchow-Campus der Charité in Wedding.

    Bis in den Sonntagmorgen beobachteten Ermittler des Landeskriminalamtes einzelne Clan-Treffs, um auf etwaige Revierkämpfe unter den Familien schnell reagieren zu können.

    In der Hauptstadt gebe es „eine ganze Reihe an testosterongeladenen Protagonisten“, teilte der Sprecher der Gewerkschaft der Polizei in Berlin, Benjamin Jendro, am Sonntag zu dem Vorfall mit. Diese würden beim Konkurrenzkampf in Bereichen der Organisierten Kriminalität – wie Prostitution, Schutzgelderpressung oder Drogenhandel – auch nicht vor Waffengewalt zurückschrecken. „Manchmal reicht ein schiefer Blick oder eine Bemerkung, damit ganze Horden wie im Urzustand mit Schlägern, Macheten oder Schusswaffen aufeinander losgehen“, sagte Jendro. (mit dpa)

    #Berlin #Neukölln #Schillerkiez #Graefekiez #Kreuzberg #Dieffenbachstraße #Krankenhaus_am_Urban #Kriminalität

  • Chasse aux #arrêts_de_travail : des médecins dénoncent « une campagne d’#intimidation générale »

    L’#Assurance_maladie contrôle des centaines de #médecins_généralistes qui prescriraient, selon elle, trop d’arrêts de travail, et leur impose des #quotas au mépris de la situation des patients. Des médecins, « écœurés », contestent la démarche.

    « Ça m’a fait perdre confiance en ma pratique. Je me suis dit : où est le problème, qu’est-ce que je ne fais pas bien ? » Comme d’autres confrères et consœurs, Valérie* [1] fait partie des 1000 médecins généralistes ciblés par l’Assurance maladie, parmi 6000 préalablement identifiés. En cause : leur trop grande prescription d’arrêts de travail. En juin 2023, le ministre de l’Économie, #Bruno_Le_Maire, dénonçait l’« explosion » des arrêts de travail et disait vouloir lutter contre les « #dérives » et « #abus ».

    Selon le gouvernement, les arrêts maladie auraient augmenté de 7,9 % en un an, et de 30 % entre 2012 et 2022, passant de 6,4 millions arrêts prescrits en 2012 à 8,8 millions désormais. Les #indemnités_journalières, versées par l’Assurance maladie pour compenser le salaire lors d’un arrête maladie, coûteraient 16 milliards d’euros par an.

    D’où la #chasse_aux_arrêts_de_travail, initiée par le gouvernement, qui se poursuit avec le projet de loi de financement de la #Sécurité_sociale pour 2024, adopté le 4 décembre dernier. Parmi les mesures que la #loi prévoit : la limitation à trois jours des arrêts de travail prescrits lors d’une téléconsultation, sauf prescription par le médecin traitant ou incapacité de se rendre chez le médecin. « Il y a véritablement eu un changement de politique en 2023 », constate Théo Combes, vice-président du syndicat des médecins généralistes MG France. L’homme voit dans cette offensive « une campagne d’intimidation générale contre la profession ».

    La particularité des patients oubliée

    « Qu’on discute de nos pratiques oui, mais on est dans le #soin, pas dans l’abus », réagit Valérie. Installée en Vendée, elle a eu la surprise de recevoir en juin dernier un courrier recommandé de l’Assurance maladie l’informant de sa trop grande prescription d’indemnités journalières. « En six ans, il y a une personne de 36 ans qui m’a demandé de lui faire un arrêt pour un rhume, que j’ai refusé. Là je suis d’accord qu’il ne faut pas abuser, mais ça m’est arrivé une fois ! » met-elle en avant. Surtout, les critères de contrôles ne tiennent selon elle pas du tout compte des particularités des patientèles.

    Partagée entre son cabinet en libéral et l’hôpital, Valérie est spécialisée en addictologie. « Pour les patients avec des problématiques d’addiction, on sait que les arrêts de travail, pour virus ou autre, sont source de rechute. Donc après, la pente est plus longue à remonter, et les arrêts aussi par conséquent. Pareil pour des patients qui ont des troubles psychiatriques, pour qui c’est vraiment source de décompensation », explique-t-elle. La professionnelle de santé a en effet constaté que ses prescriptions d’indemnités journalières ne font qu’augmenter : « Mais parce que ma patientèle ciblée augmente », précise-t-elle.

    Médecin depuis 30 ans dans le troisième arrondissement de Lyon et membre du Syndicat des médecins libéraux (SML), Laurent Negrello fait le même constat : « Je suis dans un quartier un peu défavorisé, avec 50 % de logements sociaux et plus de difficultés, ce qui impacte probablement mes quotas d’arrêts de travail », appuie-t-il. Contrôlé pour la deuxième fois en cinq ans, il insiste aussi sur le contexte sanitaire global, qu’il a vu nettement évoluer ces dernières années. « L’inflation des arrêts est à mon avis aussi due à des #conditions_de_travail qui sont devenues très difficiles. Les gens sont en #burn-out, ont des #accidents, une pression de rentabilité… ». Les conditions de travail (contraintes posturales, exposition à des produits toxiques, risque d’accidents, etc.) ne se sont globalement pas améliorées depuis 30 ans selon le ministère du Travail.

    Crainte de dépasser le quota

    Et il devient de plus en plus compliqué d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. « À Lyon, il faut trois mois pour voir un orthopédiste ou un rhumatologue, et je ne parle même pas des psys, avec qui c’est impossible… », explique le généraliste. Plus les délais de prise en charge s’allongent, plus l’état d’un patient peut se dégrader et nécessiter un arrêt de travail. La #Caisse_nationale_d’Assurance_maladie (#Cnam) assure de son côté à Basta ! que ses données sont « standardisées » : « On essaie d’avoir des patientèles comparables. » La limite d’arrêts à ne pas dépasser, c’est plus de deux fois la moyenne du département. « Une approche purement statistique », déplore Théo Combes de MG France, qui pointe une « méthodologie contestable à plusieurs niveaux ».

    Alors que Michel Chevalier, médecin depuis 36 ans à Ousse, près de Pau, se remémore d’anciens contrôles par « entretiens confraternels », il déplore aujourd’hui « une absence de dialogue ». Après la réception d’un courrier recommandé en juin, il a été convoqué avec deux jeunes consœurs : « L’une exerce dans un quartier très pauvre de Pau et une autre dans un désert médical. Elle a 34 ans et n’en dort plus depuis le mois de juin », rapporte ce membre du Syndicat de la médecine générale (SMG). Valérie confie elle aussi s’être sentie « stressée d’être pointée du doigt » à la réception de ce courrier : « Je trouve la procédure violente en elle-même. Sachant qu’on a des délégués médicaux qui viennent régulièrement nous voir, avec qui ça se passe très bien. Je pense que ça aurait pu être fait autrement », met-elle en avant.

    À la réception du courrier, chaque médecin dispose d’un mois pour répondre et faire ses observations à l’Assurance maladie, qui décidera si les éléments apportés sont « suffisamment probants », nous détaille le service communication de la Cnam. Si ce n’est pas le cas, la procédure prévoit qu’il soit proposé au médecin ciblé une #mise_sous_objectif (#MSO) : pendant six mois, ce dernier doit réduire ses prescriptions d’arrêts de travail de 15 à 20 %. Ce que Valérie a refusé, comme de nombreux autres : « Heureusement, car au sein du cabinet médical où j’exerce, plus personne ne prend de nouveaux patients sauf moi quand ça touche des problématiques d’addiction. »

    Déjà contrôlé il y a cinq alors, Laurent Negrello avait alors accepté « la mise sous objectif » : « Pendant six mois, j’ai réduit mon temps de travail, donc les patients allaient voir ailleurs et j’ai atteint mes objectifs », relate-t-il avec ironie. Cette année, il a refusé ce procédé qu’il juge « très pesant et stressant » : « On travaille toujours dans la #crainte de dépasser le quota qui nous est imparti. Mais on est un peu dans le #flou parce qu’on ne sait pas vraiment quels sont les quotas exacts. On nous dit qu’il faut baisser de 20 %, mais c’est une zone grise, on ne sait pas comment baisser nos arrêts. Quels sont les critères ? On a face à nous des situations concrètes, donc baisser de 20 % c’est absurde », critique-t-il.

    En cas de refus de mise sous objectif, les médecins peuvent être « mis sous accord préalable », procédure pendant laquelle un médecin conseil de l’Assurance maladie doit valider tous les arrêts de travail prescrits par le médecin sous 48 heures. Valérie raconte avoir été convoquée à une commission ayant pour but de statuer sur sa soumission à ce dispositif en novembre.

    Convoqués à des « #commissions_des_pénalités »

    « Ça m’a occasionné beaucoup de stress et pris beaucoup de temps. J’ai préparé un argumentaire, fait des recherches. Sans compter les deux heures de route pour 30 minutes d’entretien prises sur ma journée de repos », relate-t-elle. La commission a voté à l’unanimité le refus de sa « #mise_sous_accord_préalable ». Mais la professionnelle de santé a dû attendre la réception d’un courrier de la CPAM, mi-décembre, pour avoir la confirmation de « l’abandon de la procédure ».

    Le 7 novembre dernier, Théo Combes a participé à l’une de ces « commissions des pénalités », notamment composées de représentants syndicaux et médecins d’un côté, et de représentants des employeurs et salariés de l’autre. « Des médecins sont venus s’expliquer. Ils étaient proches de la rupture d’un point de vue moral et psychologique, avec des risques suicidaires qui transparaissaient. J’aurais pensé que leurs récits auraient ému un mort, même si c’est peut-être un peu fort. Mais après quatre heures d’audition on s’est dit que c’était vraiment une #mascarade. C’est un système pour broyer les gens, les humilier », décrit le vice-président de MG France, écœuré.

    À l’issue des contrôles, des #pénalités_financières de plusieurs milliers d’euros peuvent s’appliquer s’il n’y a pas d’évolution du nombre de prescriptions d’arrêts de travail. « C’est très, très infantilisant. On a l’impression d’être dans la #punition plutôt que dans le dialogue, et de faire ça intelligemment », déplore Valérie, qui craint pour ses patients tout autant que pour sa profession. « On peut très bien imaginer maintenant que les médecins vont sélectionner les patients et ne plus s’occuper de ceux qui leur font faire trop d’arrêts », ajoute Michel Chevalier.

    L’Assurance maladie espère de son côté avoir un bilan chiffré de ces mesures « autour du deuxième trimestre 2024 ». Michel Chevalier, lui, ne sera plus là : « Le côté dramatique, c’est que j’ai décidé de prendre ma retraite à la suite de ces contrôles, ça a été la goutte d’eau. » Comme il n’a pas trouvé de successeur, ses patients n’ont plus de médecin depuis le 1er janvier.

    https://basta.media/chasse-aux-arrets-de-travail-medecins-denoncent-campagne-intimidation

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1041346
    #santé #France #humiliation #infantilisation #macronisme

    • Pourquoi ce médecin prescrit trois fois plus d’arrêts de travail que la moyenne à #Dieppe

      Le docteur Tribillac exerce au #Val-Druel, à Dieppe. Sanctionné pour avoir délivré trop d’arrêts de travail, il tente en vain d’expliquer la situation à l’Assurance maladie.

      « Je suis un lanceur d’alerte ! », commence #Dominique_Tribillac. Depuis 35 ans, ce médecin de famille exerce dans le quartier du Val-Druel, à Dieppe (Seine-Maritime). Âgé de 70 ans, il est ce que l’on appelle « un retraité actif ».

      Il devrait prendre bientôt sa retraite, avant l’été, mais un problème administratif l’occupe fortement depuis plusieurs mois : l’Assurance maladie l’a sanctionné car il donne trop d’arrêts de travail.

      La Sécurité sociale a fait les calculs, entre le 1er septembre 2022 et le 28 février 2023 : 4 911 journées indemnisées ont été prescrites.
      Trois fois plus d’arrêts de travail

      « Le nombre d’indemnités journalières versées, rapporté au nombre de patients a été de 16,7 », indique l’Assurance maladie. « En Normandie et au sein du groupe de communes semblables au sens de l’indice de défavorisation de l’Insee, l’institut national de la statistique et des études économiques, pour les praticiens exerçant une activité comparable, le nombre d’indemnités journalières versées par nombre de patients est de 5,90. »

      Le médecin du Val-Druel prescrit donc trois fois plus d’arrêts de travail.

      Une lettre aux médecins de France

      Mais le docteur Tribillac ne se laisse pas faire. Il conteste notamment l’indice de défavorisation mis en place par la Sécurité sociale. Selon lui, il ne reflète pas la réalité. « Il est très mal conçu, souligne-t-il. Il fait le contraire de ce qu’il est censé faire ». C’est-à-dire protéger et prendre en compte les populations les plus fragiles.

      « J’ai débusqué une véritable saloperie, ajoute Dominique Tribillac qui a le sentiment qu’on l’empêche d’aller au bout de sa démarche : « L’Assurance maladie essaie d’étouffer l’affaire. »

      Il va même envoyer une lettre ouverte à tous les médecins de France pour raconter son histoire et sa trouvaille concernant le référentiel sécu.
      Une population défavorisée

      Ce docteur, très apprécié de ses patients, ne cesse d’invoquer l’usure de ces derniers, dans un quartier prioritaire de la cité dieppoise. « Un quartier fermé avec une patientèle qui ne bouge pas, précise le professionnel. En tant que médecin de famille, j’ai vu les grands-parents, les parents, les enfants… Les gens qui vivent là y restent. »

      Au Val-Druel, « plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, indique-t-il. Les #polypathologies sont donc plus fréquentes, en moyenne deux fois plus élevées ». Le secteur dans lequel le médecin évolue est principalement touché par des problématiques psychologiques, de l’obésité, de chômage, de tabac, de cancers…

      Manque de spécialistes

      Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »

      Un médecin dans l’#illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

      Il exerce donc sa fonction dans l’illégalité depuis le 1er février 2024, refusant de remplir des papiers supplémentaires permettant à un médecin-conseil de vérifier les prescriptions d’arrêts maladie du docteur Tribillac. On appelle cette procédure une MSAP, une mise sur accord préalable.

      « Pas coupable »

      « Je ne suis pas coupable ! », argue-t-il. « Je ne remplirai pas ces dossiers. Ce médecin-conseil devrait plutôt voir ou appeler lui-même mes patients. »

      Conséquence pour ces derniers : ils ne peuvent plus toucher leurs indemnités journalières versées par la Sécu.

      https://actu.fr/normandie/dieppe_76217/pourquoi-ce-medecin-prescrit-trois-fois-plus-darrets-de-travail-que-la-moyenne-

  • Taxis gegen die Uber-Macht
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1179954.berlinale-taxis-gegen-die-uber-macht.html

    Was für ein Quatsch, natürlich soll das Gros der Berlinalebesucher mit dem Taxi und nicht mit Autos unter Kontrolle des US-Lohndumping-Konzerns fahren. Aber ein bischen Glamour und Blingbling müssen schon sein, mit Maybach und Rolls in black . So ist der Code, zu kurzes Röckchen für Februar steigt aus zu schwerer Limousine, alles nur gemietet und unverzichtbar fürs Blitzlichgewitter der internationalen Yellow-Press. Man könnte natürlich alle Cuba-Taxis mit Baujahr <= 1959 zur Berlinale importieren und die Inselbewohner dafür mit der VW-Überschußproduktion entschädigen, käme sicher gut an und würde den Zustand auch des hiesigen ÖPNV aus Benutzersicht gut darstellen.

    Eine Frage sei erlaubt : Wieso hat die Linke in den letzten Jahren ihrer Regierungsbeteiligung in Berlin nicht dafür gesorgt, dass die Lohndumper ausgemerzt werden? Es wäre ein Leichtes gewesen, hätte man sich getraut. Hat man aber nicht und macht jetzt aus der Opposition dumme Vorschläge. Schämt Euch Genossen !

    12.2.2024 von Patrick Volknant - Die Berliner Linke will das Taxigewerbe zum alleinigen Fahrdienstleister der Berlinale machen – statt US-Konzern Uber.

    Wenn in wenigen Tagen die Berlinale eröffnet, wird es auch Gelegenheit für Uber sein, sich von seiner besten Seite zu zeigen. Wie schon 2023 fungiert das US-Unternehmen als einer der Hauptpartner bei der 74. Ausgabe des renommierten Filmfestivals. In Wasserstoffautos will Uber die internationale Prominenz von A nach B karren, Glamour und Nachhaltigkeit sollen Vorwürfe des Lohndumpings und der Schwarzarbeit überstrahlen.

    »Das Zeichen, das die Berlinale-Leitung damit sendet, ist höchst problematisch«, sagt Kristian Ronneburg. Der verkehrspolitische Sprecher der Linken im Abgeordnetenhaus kritisiert gegenüber »nd« die »unlauteren Methoden«, mit denen Uber dem Berliner Taxiwesen zusetze. In einer aktuellen Beschlussempfehlung fordert die Linksfraktion den schwarz-roten Senat zum Handeln auf. Er soll darauf hinwirken, dass der Berlinale-Fahrdienst ab 2025 ausschließlich an das Berliner Taxigewerbe geht.

    Uber stehe für Rechtsverstöße, begründet Ronneburg den Antrag. Er spricht von einer »Kannibalisierung des Taxiverkehrs«: Etliche Fälle seien belegt, in denen der Konzern Subunternehmen beauftragt habe, die Mindestlohn-Standards verletzen. Gerade erst habe der Senat die Fördermittel für die Berlinale um 2 Millionen Euro aufgestockt. »Das sollte für die Berlinale Anlass genug sein, um umgekehrt keine Mietwagenvermittler zu unterstützen«, befindet der Linke-Abgeordnete.

    Insgesamt 65 Wasserstoff-Limousinen und 15 elektrische Kleinbusse sind im vergangenen Jahr auf der Berlinale zum Einsatz gekommen – ein Anspruch, dem sich die Berliner Taxi-Innung durchaus gewachsen sieht. »Wenn das Taxigewerbe so ein Weltereignis unterstützen dürfte, wäre das weltweit einzigartig«, sagt deren Vorsitzender Leszek Nadolski zu »nd«. Mit der aktuellen Festivalleitung habe es bereits Gespräche gegeben; wie Uber wolle man auf Elektroantrieb setzen. Auch an die im April nachfolgende Berlinale-Chefin Tricia Tuttle wolle man den Vorschlag herantragen.

    Wie schon im vergangenen Jahr haben Taxifahrer*innen vor, gegen den Sponsorendeal mit Uber zu protestieren. »Uber ist aus unserer Sicht ein starker Unterstützer für Schwarzarbeit in Berlin«, sagt Nadolski. Das sei mehr als nur die Einschätzung eines Taxilobbyisten: »Da können Sie auch den Zoll fragen.« Das Hauptzollamt Berlin berichtete in der Vergangenheit von Fahrer*innen entsprechender Subunternehmen, denen unter anderem Sozialleistungen vorenthalten wurden.

    Im Gegensatz zu anderen internationalen Metropolen konnte Uber sein ursprüngliches Geschäftsmodell in Berlin nicht durchsetzen. Das in Deutschland vergleichsweise strenge Personenbeförderungsgesetz zwang den Konzern, seine Geschäftsbedingungen anzupassen. Während Ubers Modell in anderen Ländern darauf basiert, dass Privatpersonen die Dienstleistung anbieten, vermittelt die App hierzulande Selbstständige oder Fahrer*innen, die bei Kleinunternehmen angestellt sind. In der Theorie gehen damit einige Einschränkungen einher.

    Mittlerweile geht Uber in der deutschen Hauptstadt in die Offensive. Jüngstes Beispiel sind die wirksamen Sponsoring-Deals rund um die Mercedes-Benz- und künftige Uber-Arena in Friedrichshain. »Die Umbenennung ist eine klare Kampfansage«, stellt Ronneburg fest. Bei Werbeabkommen im privaten Bereich habe der Senat zwar keinen Einfluss. Anders jedoch bei der Umsetzung der 2021 in Kraft getretenen Änderung des Personenbeförderungsgesetzes durch den Bund.

    »In Berlin müssen wir jetzt sehen, wie wir das umsetzen«, sagt Ronneburg. Auf lange Sicht gehe es darum, die öffentliche Daseinsvorsorge gegen Geschäftsmodelle wie das von Uber zu verteidigen, feste Preisrahmen für Verbindungen festzulegen und soziale Standards sicherzustellen. »Viele Länder haben Angst vor einem großen Rechtsstreit. Weil wir am meisten betroffen sind, schaut jetzt alles auf Berlin.«

    Uber selbst kann den Vorstoß der Linken nicht nachvollziehen. »Mit unserem Engagement bei der Berlinale unterstützen wir die Kultur- und Filmszene in der Hauptstadt«, teilt das Unternehmen »nd« mit. Für Uber habe gesetzeskonformes Handeln »oberste Priorität«. Dies gelte auch für die Partner, mit denen man kooperiere. »Sofern sie sich nicht an die Regeln halten und wir davon Kenntnis erlangen, ziehen wir entsprechende Konsequenzen, bis hin zu einer Sperrung auf unserer Plattform.« Der Berlinale-Veranstalter ließ eine Anfrage bis Redaktionsschluss unbeantwortet.

    #Uber #Berlin #Politik #Die_Linke #Berlinale #Arbeit

  • 13.02.2024 Christine Buchholz : Warum ich das Bundestagsmandat nicht annehme
    https://christinebuchholz.de/2024/02/12/warum-ich-das-bundestagsmandat-nicht-annehme


    Christine Buchholz auf einer Kundgebung zum Antikriegstag (Berlin, 1.9.2013)

    Le parti Die Linke n’est plus le parti de la paix et ne représente plus les intérêts de la classe ouvrière. L’ancienne membre du Bundestag Christine Buchholz refuse d’y siéger à nouveau à la place de l’élu berlinois Pascal Meiser qui doit quitter le parlement après les élections de dimanche dernier.
    Une particularité du droit électoral allemand exige que la faible participation des Berlinois aux élections fasse perdre un siège à la ville mais pas au parti qui envoie alors à l’assemblée nationale un candidat d’un autre Land.

    Avec Pascal Meiser Berlin perd un député syndicaliste qui ne fait pas partie de la droite qui domine le « parti de gauche » à Betlin.

    Am 11. Februar fand in Berlin eine Wiederholungswahl statt. Aufgrund des bundesdeutschen Wahlsystems hat der Verlust des Mandats des Abgeordneten Pascal Meiser aus Berlin dazu geführt, dass ich ein Mandat erhalten habe. Ich werde dieses Mandat nicht antreten.

    Im Frühjahr 2021 hat mich die hessische LINKE zum vierten Mal für ihre Landesliste nominiert. Ich hatte in den 12 Jahren davor als Mitglied des Bundestags meinen Schwerpunkt in den Bereichen Krieg und Frieden sowie im Kampf gegen rechts, speziell in der Auseinandersetzung mit antimuslimischem Rassismus.

    Die Entwicklungen der letzten Jahre haben mich wiederholt in Konflikt mit der mehrheitlichen Linie der Partei und der Fraktion gebracht. Das betrifft sowohl einen defensiven Umgang mit der Kritik an der NATO und der deutschen Rolle im Krieg um die Ukraine als auch ihr Versagen in der Kritik der deutschen Unterstützung für Israels Krieg in Gaza. Gerade vor dem Hintergrund der Mobilmachung gegen das mit über einer Million Geflüchteten überfüllte Rafah an der Grenze zu Ägypten wird das tödliche Ausmaß dieses Versagens deutlich. DIE LINKE wird ihrer Aufgabe als Antikriegspartei in den aktuell entscheidenden Situationen nicht gerecht. Die Annahme des Mandats würde mich nun in einen ständigen Konflikt mit der Linie der Parteispitze und der Gruppe der LINKEN im Bundestag bringen. Ich sehe dort momentan keinen Raum für meine Positionen in diesen Fragen.

    Die Wagenknecht-Partei BSW ist für mich keine Alternative. Ihre Argumentation für eine Begrenzung der Migration knüpft an die „das Boot ist voll“-Rhetorik des rechten politischen Spektrums an. Ihr Standortnationalismus schwächt eine linke und internationalistische Perspektive in gesellschaftlichen Bewegungen, darunter insbesondere der Gewerkschaftsbewegung.

    Die Ablehnung des Mandats heißt nicht, dass ich mich aus der politischen Aktivität zurückziehe. Ich bringe meine Kraft und mein ehrenamtliches Engagement dort ein, wo ich außerhalb des Parlaments gemeinsam mit anderen aus der LINKEN und darüber hinaus gegen Krieg und das Erstarken des Faschismus wirken kann – zum Beispiel in der Antikriegskoordination in Berlin, bei Aufstehen gegen Rassismus und bei der Gruppe Sozialismus von unten.

    https://www.jungewelt.de/artikel/469237.christine-buchholz-warum-ich-das-bundestagsmandat-nicht-annehme.htm

    Christine Buchholz, die ehemalige Bundestagsabgeordnete der Partei Die Linke, begründete am Montag in einer auf ihrer Website veröffentlichten Erklärung, warum sie das erneute Bundestagsmandat infolge der Berliner Wiederholungswahl nicht antreten wird:

    Am 11. Februar fand in Berlin eine Wiederholungswahl statt. Aufgrund des bundesdeutschen Wahlsystems hat der Verlust des Mandats des Abgeordneten Pascal Meiser aus Berlin dazu geführt, dass ich ein Mandat erhalten habe. Ich werde dieses Mandat nicht antreten.

    Im Frühjahr 2021 hat mich die hessische Linke zum vierten Mal für ihre Landesliste nominiert. Ich hatte in den zwölf Jahren davor als Mitglied des Bundestags meinen Schwerpunkt in den Bereichen Krieg und Frieden sowie im Kampf gegen rechts, speziell in der Auseinandersetzung mit antimuslimischem Rassismus.

    Die Entwicklungen der letzten Jahre haben mich wiederholt in Konflikt mit der mehrheitlichen Linie der Partei und der Fraktion gebracht. Das betrifft sowohl einen defensiven Umgang mit der Kritik an der NATO und der deutschen Rolle im Krieg um die Ukraine als auch ihr Versagen in der Kritik der deutschen Unterstützung für Israels Krieg in Gaza. Gerade vor dem Hintergrund der Mobilmachung gegen das mit über einer Million Geflüchteten überfüllte Rafah an der Grenze zu Ägypten wird das tödliche Ausmaß dieses Versagens deutlich. Die Linke wird ihrer Aufgabe als Antikriegspartei in den aktuell entscheidenden Situationen nicht gerecht. Die Annahme des Mandats würde mich nun in einen ständigen Konflikt mit der Linie der Parteispitze und der Gruppe der Linken im Bundestag bringen. Ich sehe dort momentan keinen Raum für meine Positionen in diesen Fragen.

    Die Wagenknecht-Partei BSW ist für mich keine Alternative. Ihre Argumentation für eine Begrenzung der Migration knüpft an die »Das Boot ist voll«-Rhetorik des rechten politischen Spektrums an. Ihr Standortnationalismus schwächt eine linke und internationalistische Perspektive in gesellschaftlichen Bewegungen, darunter insbesondere der Gewerkschaftsbewegung. (…)

    #Allemagne #gauche #élections #Die_Linke

  • The Latest Scapegoat in Israel’s Witch-hunt Against Its Arab Citizens - Haaretz Editorial - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/editorial/2024-01-29/ty-article-opinion/the-latest-scapegoat-in-israels-witch-hunt-against-its-arab-citizens/0000018d-51eb-d5c3-a9fd-75ff5d670000

    Singer and neuroscientist Dalal Abu Amneh was a victim of political persecution. Haaretz’s Hebrew edition published a chilling account that reveals this persecution, from the first informer through the incited masses and the neighbors to the police, the justice system and the Afula municipality.

    It all began with something she posted after Hamas’ attack on October 7 – “God is the only victor,” along with a Palestinian flag. That was enough to ignite the persecution reserved for Arabs labeled as supporters of terrorism, even though only anti-Arab prejudice could explain seeing this post as support for Hamas.

    The post was shared, and as it spread, so did the public onslaught and the threats. When Abu Amneh complained to the police, it turned out that they were already on her trail.

    In times of crisis, there is no freedom of expression in Israel, especially not for Arabs. At the start of the war, State Prosecutor Amit Aisman gave the police sweeping permission to open investigations into anyone suspected of supporting the October 7 massacre.

    The result was a wave of arrests, many of them unjustified, of Arabs who dared to criticize the war or express solidarity with the suffering of the Palestinian residents of the Gaza Strip.

    At the police station, the officers verbally abused Abu Amneh, subjected her to a body search, shackled her wrists and ankles and detained her for three days before releasing her to five days of house arrest. The case was referred to the prosecution, which viewed it as quite weak, and it is expected to be closed. But the damage has already been done.

    For more than two and a half months, Abu Amneh has suffered from daily demonstrations outside her home in Afula. Dozens of protesters, led by Mayor Avi Elkabetz, show up every evening and demand that she and her family be kicked out. The water supply to the house has been cut off and a dumpster has been placed outside the house. And when she turned to the police, she said, the officers ignored her complaints and sided with the demonstrators.

    “They chose me as a scapegoat precisely because I’m a normative person – educated, an academic,” she said. “They want to break my spirit in order to intimidate all of us – all the Arabs.”

    That’s the way things are when you’re an Arab citizen of Israel. It’s enough for one Facebook post to be misunderstood to have your life and that of your family turned upside down.
    Everything you were before that post, everything you did, all your achievements, your status, your relations with your neighbors, the life you thought you had – all of it vanishes. And the agencies that are supposed to protect you – the police, the justice system, the municipality – turn against you.

    Abu Amneh’s case reveals the rot in the police, the prosecution and the municipality. Everyone she encountered abused their positions, and all of them were party to this baseless political harassment.

    #vitrine_de_la_jungle #sionisme

  • #Die : l’association » Les Jardins Nourriciers » vous invite à des Chantiers Participatifs
    https://ricochets.cc/DIE-association-Les-Jardins-Nourriciers-invite-a-des-Chantiers-Participati

    Pour une #Agriculture vivrière associative et écologique. Afin de pouvoir passer plus de temps ensemble et faire découvrir le projet aux « compagnons » et « Bénéficiaires » de vos structures, nous sommes heureux de vous convier sur la parcelle de DIE à la GRIOTTE le 13 et le 27 janvier 2024. L’objectif pour vous est de venir voir directement le futur site de production maraîchère collective ainsi que de rencontrer les membres de l’association et les futurs jardiniers ! (attention après le (...) #Les_Articles

    / Die, Agriculture, #Autonomie_et_autogestion

  • « Antisionistes », il n’est jamais trop tard...mais un peu quand même - Le blog de luftmench, 2009
    http://luftmenschen.over-blog.com/article-32095091.html

    A l’extrême gauche, dans les mouvements auto-proclamés « anti néo-colonialistes », l’heure est à la condamnation publique et verbeuse de Dieudonné.

    Communiqué des Indigènes de la République , de l’UJFP, d’EuroPalestine, brusquement empressés, à l’occasion de l’initiative électorale de Dieudonné, de proclamer haut et fort, leur rejet de son alliance avec l’extrême droite.

    Tous ces communiqués reposent sur deux énoncés :

    Dieudonné ne serait pas un « véritable antisioniste », il ne ferait qu’utiliser une noble cause pour masquer son antisémitisme et celui de ses amis.
    Jusqu’ici, les auteurs de ces communiqués avaient choisi de garder le silence sur les précédentes initiatives dudit Dieudonné, car elles ne méritaient pas qu’on en parle, et le faire aurait « fait le jeu » à la fois du « sionisme » et le sien.

    Le problème de ces deux argumentations, qui reposent sur l’idée qu’il y aurait en France deux « antisionismes » revendiqués, l’un qui serait une usurpation néo fasciste, et l’autre un combat pour la justice et la liberté ne tient pas à l’épreuve des faits et de l’histoire des idéologies de ces dernières années.

    Les faits : on ne peut reprocher à Dieudonné son inconstance dans ses propos.

    Dès 2002, celui-ci se dit convaincu de l’existence d’un « lobby juif », et dès ces années, là, il explique bien le sionisme, comme étant non seulement l’idéologie et la pratique de l’Etat Israelien en Israel, mais comme un réseau d’influence mondial qui tient les médias, et les politiques de bien d’autres pays. Dès ces années, il met en œuvre la thèse qui sous tendra tout son engagement, celle selon laquelle le racisme néo colonial serait en premier l’œuvre des maîtres du monde « sionistes », qui auraient organisé la traite négrière, et aujourd’hui organiseraient, grâce à la « pornographie mémorielle » sur la Shoah, la légitimation des discriminations sociales et ethniques qui touchent les descendants des anciens colonisés.

    Cette expression extrêmement claire de ses idées n’empêchera pas qu’il bénéficiera à l’occasion de ses premiers déboires avec le monde médiatique et la télé, dont il était jusque là un membre à part entière, du soutien de la plupart des « antisionistes » d’extrême gauche.

    En 2004, Dieudonné est un membre phare, avec Alain Soral de la liste EuroPalestine, dont les héritiers officiels déclarent encore aujourd’hui qu’à l’époque son propos était légitime.

    Le gros problème, c’est qu’aucun de ces communiqués n’explique en quoi le propos de Dieudonné a changé depuis cette époque , et encore moins, depuis la constitution de sa liste aux élections européennes, qui motive cette « sortie du silence » de ses anciens camarades.

    [...]

    Bien avant que Drumont, l’auteur de « la France Juive » fasse l’objet d’élogieuses critiques dans certains journaux d’extrême gauche, au moment ou le mouvement du général Boulanger et sa composante antisémite prennent leur essor, la plupart des socialistes, des guesdistes et des blanquistes choisissent dans un premier temps l’alliance, dans la rue et dans les urnes. Et quand ils se rendent compte que celle-ci ne leur est pas avantageuse, la plupart se contentent du « silence » équivoque : aux élections de 1888, certains candidats comme Lafargue choisissent de se retirer plutôt que d’affronter ouvertement les candidats boulangistes, par peur de s’aliéner une partie des ouvriers. D’autres textes, de groupes guesdistes ou blanquistes, justifient à la même époque le refus d’attaquer les boulangistes antisémites par les propos suivants
     
    « Considérant que , malgré les indignes moyens employés, les suffrages réunis sur le Général Boulanger sont une expression menaçante du mécontentement général contre une République qui n’a été que la République des capitalistes, nous refusons de cautionner l’agitation anti-boulangiste menée par les radicaux et les opportunistes »
     
    « Le danger ferryste étant aussi redoutable que le péril boulangiste, les révolutionnaires ne devraient favoriser ni l’un ni l’autre, et n’avaient pas à faire le jeu de la bourgeoisie en l’aidant à combattre celui qui était à présent son plus redoutable adversaire ».

     
    A leur propos, Engels, évoquera, non sans raison, le tort immense porté par les socialistes français à la cause du socialisme international et leur reprochera de « n’avoir jamais eu le courage de combattre cette absurdité » et d’avoir ainsi creusé leur propre tombe, et celle du mouvement ouvrier, pour de longues années. L’essor quasi constant de la droite nationaliste révolutionnaire dans les décennies qui suivront ne lui donnera pas tort. A chacune de ses poussées, ceux qui à l’extrême gauche choisiront de reprendre une partie de ses thèmes, ou de ne pas s’y opposer de front, feront à la fois le jeu du pouvoir en place et de la gauche parlementaire, qui aura beau jeu de diaboliser le mouvement ouvrier en se servant de leurs dérives, et celui de l’extrême droite en route vers le fascisme qui utilisera les ambiguïtés de certains discours pour semer la confusion et récupérer une partie des votes ouvriers
     
    Les « antisionistes » de gauche ont adopté la même stratégie, pendant des années , avec Dieudonné ou Kemi Seba. Ainsi, en 2007, les Indigènes de la République éprouvent-ils le besoin de s’élever contre la condamnation de l’antisémite de la tribu K au prétexte que celui-ci aurait été condamné en tant que Noir et appellent à la solidarisation , car à travers lui « c’est nous tous, Noirs, Arabes et musulmans, qui avons été condamnés »(1).En 2006 ,bien après la prétendue rupture, dans un communiqué , Europalestine dénonce le sort de Dieudonné « privé d’accès aux médias , attaqué par « les officines sionistes » (2)
     
    Il arrive aujourd’hui à ces grands stratèges la même chose qu’à leurs ancêtres politiques, et le fait qu’ils soient ou se revendiquent les descendants de minorités opprimées, qu’ils soient incapables de remettre en cause les collusions idéologiques qui les ont amené à nourrir l’extrême droite raciste ET antisémite, ne fait que rendre plus grave leurs errements.

    #Dieudonné #antisémitisme #antisionisme #UJFP

  • Daniel et David Guiraud, politiques de père en schismes
    https://www.liberation.fr/politique/daniel-et-david-guiraud-politiques-de-pere-en-schismes-20231215_37DWILIF2
    https://www.liberation.fr/resizer/TW-gth1rfTmjuOWFEX9JbywDe6I=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2105x1015:2115x1025)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/MPSQGIVFMRBKVOYQKQHV2WLYYU.jpg

    « Est-ce que j’ai vrillé ? » Comme beaucoup de jeunes des années 90, David Guiraud a regardé des vidéos de Dieudonné et d’Alain Soral, antisémites à l’audience massive dans les années 2000 et 2010. « C’était les seuls à prendre à bras-le-corps ce sujet, regrette l’insoumis. Et j’ai vu comment Dieudonné a vrillé. A ce moment-là, des copains d’école sont devenus franchement antisémites. J’ai grandi avec ça, donc à Tunis, j’ai eu peur de m’enfermer dans un truc. Mais je ne suis pas Dieudonné. »

    https://archive.is/MismR

    construire son autonomie politique vis-vis de sa famille sur le ouaibe, mauvaise pioche.

  • Huitième partie : P.S. QU’IL FAUT LIRE POUR SAVOIR DE QUOI IL S’AGIT. « Enlace Zapatista
    https://enlacezapatista.ezln.org.mx/2023/11/29/24593

    Beaucoup d’idées et de mots se dirent, et ils ne rentraient plus dans sa tête à la Ixmucané. Alors elle a commencé à les garder dans les cheveux et ses cheveux ont commencé à pousser, c’est pour cela que les femmes ont les cheveux longs. Mais ensuite, ça n’a pas non plus suffi, même si elle arrangeait au fur et à mesure ses cheveux et c’est là qu’on inventa la « pince à cheveux » qui, comme son nom l’indique, veut dire « attrape idées ». Jusqu’au sol arrivait sa chevelure de la Ixmucané et ils continuaient à parler des idées et des mots. Alors la Ixmucané commença à garder les idées dans les blessures qu’elle s’était faites en tombant et avec les épines et les lianes. Partout, elle avait des blessures : au visage, sur les bras, sur les mains, sur les jambes. Tout son corps était plein de blessures, donc elle a pu tout garder. C’est pour cela qu’il est dit que les gens âgés, des sages quoi, qui ont beaucoup de rides et de cicatrices, ça veut dire qu’ils ont beaucoup d’idées et d’histoires. C’est-à-dire qu’ils savent beaucoup.

    À un autre moment, je vais vous raconter ce sur quoi ils s’accordèrent dans cette première assemblée qu’il y eut dans la Maison des Êtres, mais là je vous dis ce que dit la Ixmucané : « Bon, alors, on a déjà, comme qui dirait, un plan pour affronter ce problème que nous avons. Comme le monde est à peine en train de naître et qu’on est en train de mettre un nom à chaque chose ou à chaque cas, selon ce qu’il en est, pour ne pas nous tromper, ce qu’on a fait, on va l’appeler “en commun“, parce qu’on a tous participé : les unes en donnant des idées, les autres en en proposant d’autres, et il y a qui donne la parole et il y a qui prend des notes de ce qui se dit. »

    Il y eut d’abord un silence. Lourd, fort était le silence. Après on commença à entendre qu’une applaudissait, après, un autre, ensuite tous applaudirent et on entendait qu’ils étaient très contents. Et ils n’ont pas guinché parce qu’on n’y voyait que dalle. Mais ils riaient beaucoup parce qu’ils avaient trouvé un nouveau mot qui s’appelle « en commun », qui veut dire « chercher ensemble le chemin ». Et ce ne sont pas les dieux premiers qui l’ont inventé, ceux qui enfantèrent le monde, sinon qu’il arriva que ce furent les hommes, les femmes et les autres de maïs qui, en commun, l’ont trouvé le mot, c’est à dire, le chemin.

    –*-

    Ixmucané était la plus savante de tous les dieux et, comme ce fut la première qui arriva à la Maison des Êtres, elle avait plus de blessures, à cause de la chute et de la course qu’elle fit dans l’acahual, et ainsi elle resta marquée de ces cicatrices. « Rides » et « cicatrices », les nommèrent-ils. Depuis lors, les rides et les cicatrices représentent la sagesse. Plus il y a des rides et cicatrices, plus il y a de savoir. Bien sûr, en ce temps il n’y avait pas de réseaux sociaux et personne n’utilisait de maquillages et ne modifiait ses photos avec une célèbre application virtuelle. Et après, il arrive que tu regardes la photo de profil et après tu regardes la réalité, et tu veux partir en courant. Non, les rides et les cicatrices étaient une fierté, et pas pour n’importe qui. Même les hommes et les femmes jeunes se peignaient rides et cicatrices, ou d’emblée fonçaient dans la broussaille pour que les épines et les lianes leur griffent le visage. Parce que ne valait pas plus la ou le plus jolie ou joli, mais la ou le plus savante ou savant. Au lieu de « followers » et « likes » était recherché qui avait le plus de rides et de cicatrices.

    Et voilà.

    #conte #dieux #communs #sagesse #expérience #zapatistes #Marcos

  • Durchhalteprosa vom 21. November 2023 von Götz Eisenberg
    https://durchhalteprosa.de/2023/11/21/86-antisemitismus-das-geruecht-ueber-die-juden
    J’apprends que le parti Die Linke dit byebye au drapeau rouge. Désormais il sera blanc.


    Cette Photo montre l’ancien logo au drapeau rouge.

    von Götz Eisenberg
    ...
    In der Süddeutschen Zeitung lese ich am selben Morgen, dass die Führungsriege der in letzter Zeit arg gebeutelten Linkspartei den Mitgliedern zur Beginn des am Wochenende in Augsburg stattfindenden Parteitags ein neues Logo präsentieren wird. Man hofft, damit das Zeichen für einen Neubeginn zu setzen. Der einzige Unterschied besteht darin, dass der kleine Keil über dem „I“, der bislang rot war und nach links wies, nun weiß ist und nach rechts oben zeigt.

    .
    Voilà le nouveau styleguide du parti

    Erscheinungsbild : DIE LINKE.
    https://www.die-linke.de/partei/ueber-uns/erscheinungsbild

    https://lissi.die-linke.de

    Ich bin Lissi, das Designsystem für Die Linke

    Bref, le noir a disparu, et n’est employé que pour le texte ; il n’y a plus que deux couleurs, par contre il y a un nouveau canon de couleurs à utiliser pour des thèmes prédéfinis.

    #Die_Linke #design #corporate_identity

    • Et la référence à Clara Zetkin a elle aussi disparu. Je me souviens que, au cours d’un voyage en RDA dans les années 80, cette dame était bien à l’honneur.

      Clara Zetkin , née Clara Eißner le 5 juillet 1857 à Wiederau, en royaume de Saxe, et morte à Arkhangelskoïe, près de Moscou, le 20 juin 1933, est une enseignante, journaliste et femme politique marxiste allemande, figure historique du féminisme, plus précisément du féminisme socialiste.
      Après avoir été membre jusqu’en 1917 de l’aile gauche du SPD, elle rejoint l’USPD (pacifistes) pour se retrouver dans le courant révolutionnaire que constitue la Ligue spartakiste. Ce courant donne naissance pendant la révolution allemande au Parti communiste d’Allemagne (KPD), dont Clara Zetkin est députée au Reichstag durant la république de Weimar, de 1920 à 1933. Elle est à l’origine de la journée internationale des droits des femmes.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Clara_Zetkin

      #révolutions_prolétariennes #communisme (éradication du)

    • On a purgé Berlin du souvenir de Clara Zetkin. Il faut se rendre à Birkenwerder pour retrouver ses traces.

      https://www.berlin.de/museum/brandenburg/4421799-3130530-museum-clara-zetkin-in-birkenwerder.html

      Im Obergeschoss des ehemaligen Wohnhauses von Clara Zetkin in Birkenwerder befindet sich das Clara-Zetkin-Museum, das persönliche Gegenstände der Politikerin zeigt.

      Das Clara-Zetkin-Museum im ehemaligen Wohnhaus der sozialdemokratischen Politikerin und Frauenrechtlerin widmet sich ihrem Leben und Werk. Zetkin lebte in dem Gebäude in Birkenwerder von 1929 bis 1932, bevor sie ein Jahr vor ihrem Tod in die Sowjetunion übersiedelte. Heute ist es eine Gedenkstätte, in der neben dem Museum auch die Gemeindebibliothek und ein Geschichtsstübchen im Keller untergebracht sind.
      Geschichte des Clara-Zetkin-Hauses

      Ursprünglich wurde das Gebäude, in dem Clara Zetkin lebte, 1912 für den Maler Karl Drabig erbaut. Zetkins jüngerer Sohn Konstantin erwarb es 1929 für seine Mutter, die schon seit längerem nach einer Unterkunft nahe der Hauptstadt suchte. Nachdem die Politikerin das Haus drei Jahre später wieder verließ, um in die Sowjetunion umzusiedeln, beschlagnahmte die Gestapo 1933 Bücher und Druckschriften, die sie zurückgelassen hatte. Das Gebäude ging in den Besitz des Staates Preußen über. 1949 übergab es die DDR zurück an den älteren Sohn Maxim Zetkin. Auf dessen Initiative hin wurde das Haus 1957 anlässlich des 100. Geburtstags von Clara Zetkin zur Gedenktstätte.

      Adresse
      Summter Straße 4
      416547 Birkenwerder
      Zum Stadtplan
      Internetadresse
      fv-clara-zetkin-gedenkstaette.de
      Öffnungszeiten
      Besuch nur auf Anfrage
      Eintritt
      Kostenlos

  • « Il est faux et anachronique de considérer le Coran comme antisémite », Meir M. Bar-Asher

    Si le Coran contient des passages polémiques sur les juifs, d’autres donnent une vision plus positive des « enfants d’Israël ». Cette ambivalence rend impossible une lecture univoque du texte sacré de l’islam, explique l’islamologue de confession juive Meir M. Bar-Asher, dans un entretien au « Monde ».
    Propos recueillis par Raphaël Buisson-Rozensztrauch


    A l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa, sur le complexe connu par les musulmans comme Al-Haram Al-Sharif et par les juifs comme le mont du Temple, dans la vieille ville de Jérusalem, en 2017. AMMAR AWAD / REUTERS

    « La lutte du Hamas contre Israël a un aspect national et un aspect religieux, ce dernier étant le plus substantiel », assure l’islamologue et philosophe Meir M. Bar-Asher. Le mouvement islamiste palestinien, comme d’autres à travers le monde, puise dans certains textes fondamentaux de l’#islam, à commencer par le #Coran, pour alimenter sa haine anti-Israël, voire antijuifs. Néanmoins, selon ce professeur en études islamiques à l’Université hébraïque de Jérusalem – auteur, entre autres, de Les Juifs dans le Coran (Albin Michel, 2019) –, si le livre sacré de l’islam contient effectivement de nombreux passages ambigus à l’égard des #juifs, il recèle aussi plusieurs clés pour les dépasser.

    Comment avez-vous vécu personnellement les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre contre Israël ?

    Le 7 octobre 2023, lorsque les événements se sont produits, j’étais à Paris. J’ai suivi les nouvelles de là-bas, et suis retourné en #Israël quelques jours plus tard. Comme tout le monde dans le pays, j’ai été terriblement choqué par l’atrocité des crimes du Hamas et je dois avouer que, bien que leur idéologie me soit très connue, je n’imaginais pas leurs membres susceptibles de commettre ce genre d’actes.

    On observe, depuis les attentats du 7 octobre et le début de la riposte israélienne à Gaza, une recrudescence des actes antisémites dans le monde entier, en France notamment. Y a-t-il une dimension religieuse à ce conflit ?

    Oui, absolument. La lutte du Hamas contre Israël a un aspect national et un aspect religieux, ce dernier étant le plus substantiel. Le Hamas considère que personne d’autre que les #musulmans n’a le droit de dominer la #Terre_sainte (« al-ard al-muqaddasa »). La terre leur a été donnée à la fois par #Dieu et par l’acte de #conquête sur les chrétiens, c’est-à-dire l’Empire byzantin, au début du VIIe siècle, peu après la mort de Muhammad [Mahomet]. Par le fait même de sa conquête, la terre est devenue un waqf, c’est-à-dire un territoire sacré.

    Les juifs, qui y ont vécu dans un passé très lointain, à l’époque biblique et jusqu’à la destruction du second temple (en l’an 70 de l’ère chrétienne), ont perdu le droit d’y revenir puisqu’ils ont rompu, selon le Coran, l’alliance que Dieu avait conclue avec eux. Ils ne peuvent vivre dans le pays qu’en tant que minorité « protégée » sous la domination de l’islam.

    Que dit le Coran concernant la relation des juifs à la Judée antique ?

    Cette terre a été promise aux juifs, comme précise le Coran : « Ô mon peuple, entrez dans la Terre sainte que Dieu vous assigne » (sourate 5 [La Table], 21). Mais Dieu les a abandonnés à cause de leurs péchés et a élu les #Arabes à leur place : « Vous êtes [les musulmans] la meilleure #communauté qui ait jamais été donnée comme exemple aux hommes » (sourate 3 [la Famille d’Imran], 110).

    Pourquoi la place des juifs dans le Coran constitue-t-elle un sujet toujours brûlant, selon vous ?

    Tout d’abord parce que ce sujet traite de deux #religions, chacune portée par un peuple, qui existent toujours. Ces deux peuples que sont les Arabes et les Juifs se sont combattus à divers niveaux, dans plusieurs moments de leurs histoires respectives. Les problématiques évoquées en 2019 dans mon ouvrage Les Juifs dans le Coran sont, pour certaines, cristallisées dans le #conflit_israélo-palestinien.

    Bien que ce conflit ne soit pas nécessairement d’ordre religieux, dans plusieurs périodes de leur histoire, des penseurs des deux côtés ont tenté de lui donner une dimension essentiellement religieuse ; ces penseurs ont dépeint la situation d’opposition entre Juifs et Arabes en utilisant une terminologie et une conceptualisation religieuses. C’est de cela qu’on hérite aujourd’hui, et qui rend la question si complexe.$

    Comment les juifs sont-ils nommés dans le Coran ?

    Divers termes sont employés, et chacune de ces dénominations se réfère à un aspect particulier des juifs. L’un des termes abondamment utilisé dans le Coran pour nommer les juifs est celui de Banû Israʼîl, que l’on peut traduire par « fils d’Israël » : il désigne les anciens Israélites, cités dans la Bible.

    Lorsque le Coran raconte des événements se rapportant au récit biblique, c’est presque toujours ce terme qui est utilisé pour désigner les ancêtres des juifs. C’est lui que l’on retrouve dans ce verset : « O fils d’Israël, n’oubliez pas la grâce dont je vous ai comblés en vous choisissant parmi toutes les nations. »

    Un autre terme, yahûd, désigne les juifs dans un sens plutôt péjoratif : ce terme est très répandu dans les #sourates_médinoises, donc les plus tardives du Coran, qui sont les plus hostiles aux juifs et aux chrétiens.

    Un troisième terme présent à plusieurs reprises est celui d’ahl-al-Kitâb, « peuple du Livre », qui désigne par moments juifs et chrétiens. Ce terme est tantôt positif, tantôt négatif : il évoque parfois le don de la Torah aux juifs, mais rappelle aussi « l’âne chargé de livres » qu’est le peuple juif ayant reçu le don de la révélation, tout en étant incapable de le porter convenablement.

    Quelles étaient les relations entre Juifs et Arabes dans l’Arabie préislamique ?

    Avant Muhammad [Mahomet], les juifs étaient établis dans la péninsule Arabique, principalement au sud – les juifs yéménites en seraient les descendants –, et dans le Hijaz, c’est-à-dire au nord-ouest de la péninsule où l’islam est né. On peut estimer que les juifs dominaient une grande partie de l’Arabie : ils s’appuyaient sur le royaume juif d’Himyar, établi dans l’actuel Yémen. Les rapports culturels et commerciaux entre Juifs et Arabes étaient intenses jusqu’à l’hégire [l’exil de Mahomet de La Mecque vers #Médine, en 622].

    Ces éléments sont importants, car ils constituent l’arrière-plan culturel auquel Muhammad est confronté en Arabie. Quelques chercheurs diraient même la chose suivante : Muhammad a choisi d’émigrer à Médine, une région fortement peuplée de juifs, car il comptait sur ces derniers pour le rejoindre autour d’une conception nouvelle du #monothéisme. Muhammad a sans doute estimé qu’il serait accepté par les juifs du Hijaz.

    On constate également la pensée politique fine du prophète de l’islam lorsqu’il envoie, vers l’an 616 de notre ère, un groupe de ses adeptes à destination du royaume chrétien d’Ethiopie, pour les mêmes raisons. La forte présence de juifs et de chrétiens en Arabie à l’époque de Muhammad explique l’omniprésence d’éléments bibliques, juifs ou chrétiens, dans plusieurs sourates du Coran.

    L’islam a-t-il hérité de pratiques issues du judaïsme ?

    Du point de vue philologique et historique, c’est certain. Au-delà des éléments bibliques, on peut déjà dire que l’islam, au même titre que le judaïsme, est une religion « légale », centrée sur la #loi et les #commandements, à l’inverse du christianisme. La #jurisprudence, le rôle de la Halakha (la loi et la jurisprudence juives) ou de la charia (la loi islamique) sont fondamentales dans ces deux religions, et des ressemblances s’ensuivent – mais ces dernières ont leur limite.

    Au début de la prédication de Muhammad, on perçoit chez lui un désir de se rapprocher des pratiques juives. Cependant, une fois passé le moment où la majorité des juifs refusent de le suivre, s’exprime un désir d’émancipation de l’islam par rapport au judaïsme et au christianisme. Ce qui est naturel : toute religion doit finir par affirmer son indépendance vis-à-vis des traditions passées dont elle hérite.
    Pour donner un exemple : au départ, la direction de la prière pour les musulmans est Jérusalem ; une fois consommé le divorce entre les juifs et les premiers musulmans, La Mecque devient la nouvelle direction pour la prière. Deux étapes apparaissent clairement : ressemblance, puis différenciation.

    Le Coran est-il « antisémite » ?

    Il est faux et anachronique de considérer le Coran ainsi, et certains le font dans un but de propagande contre l’islam. Tout d’abord, le terme « antisémitisme » fait référence à un phénomène bien ultérieur [le terme est apparu en Allemagne au XIXe siècle, il s’attaque aux juifs en tant que peuple et non en tant que pratiquants d’une religion].
    On peut considérer que, dans le Coran, certains versets peuvent servir à nourrir une pensée antisémite, à l’instar des « versets de la guerre » de la #sourate_9 [incitant au combat à mort contre les juifs, les chrétiens, les polythéistes et tous les « #mécréants » en général]. Mais dire explicitement que le Coran est un texte antisémite, c’est faux.

    Je vis d’ailleurs mal cette conception, même en tant que juif. Je lis le Coran depuis mon adolescence avec beaucoup d’intérêt, je l’ai appris avec des Arabes, je l’enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem et dans d’autres endroits du monde depuis plus de trente ans… J’ai beaucoup de respect pour ce texte, qui m’a énormément appris et contient des passages extraordinaires.

    Il y a bien des extraits qui me gênent en tant que juif, mais comme ils gêneraient un chrétien, ou tout simplement un être humain ! On peut toutefois dire exactement la même chose de certains versets bibliques, qui sont violents et inacceptables, sans remettre en cause l’intérêt de ces Ecritures.

    Le Coran semble néanmoins donner une image paradoxale des juifs. Comment en sortir ?

    Lors d’un séminaire sur ce thème, un étudiant musulman chiite m’a dit la chose suivante : « Je pense que cela vaut la peine que les sages musulmans adaptent ou suppriment la sourate 9 du Coran [plus tardive, et donc polémique vis-à-vis des juifs et des chrétiens], pour aider à construire une autre image du judaïsme et faciliter la rencontre. Qu’en pensez-vous ? »

    Je lui ai répondu que je suis opposé à toute altération d’un texte canonisé. Des millions de personnes croient en la sainteté du Coran et en sa nature miraculeuse, on ne doit donc rien y changer. Ce qu’on peut changer, en revanche, c’est notre attitude face au texte.

    Le fait qu’il y ait une ambivalence du texte coranique sur ce sujet est, à mes yeux, une clé vers la solution. Le Coran s’exprime de diverses manières sur les juifs, les #chrétiens, et sur bien d’autres sujets aussi. Pour comprendre ces apparentes contradictions, il faut les ramener à leur contexte initial : les polémiques contre les juifs sont à replacer dans le contexte de la prédication de Muhammad dans une région donnée, durant une époque donnée, et ne doivent pas être considérées comme une généralisation sur les juifs. Le fait que le Coran semble paradoxal et contradictoire constitue, en vérité, un remède au littéralisme.

    Quels arguments peut-on opposer, à partir du Coran, à la haine antijuive et à la justification de violences contre les juifs ?

    Tous les stéréotypes et accusations que le Coran adresse aux juifs sont continuellement invoqués pour délégitimer les juifs et leur religion : l’accusation qu’ils ont tué des prophètes, qu’ils ont rompu l’alliance que Dieu avait conclue avec eux, qu’ils ont falsifié les Ecritures divines qui leur ont été révélées, et bien d’autres accusations. Pour autant, dans certains versets du Coran, Dieu répand aussi ses louanges sur les enfants d’Israël.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Meir Bar-Asher : « Quelques versets du Coran peuvent créer une ambiance pacifique et d’autres un climat terrible »

    Ces louanges se répartissent en trois catégories :

    – la vision des enfants d’Israël comme peuple élu ;

    – la sortie d’Egypte et l’arrivée en Terre promise ;

    – l’Alliance et le don de la Torah, vue comme une source qui confirme l’islam.

    L’idée de l’élection d’Israël revient souvent dans le Coran. Tantôt cela concerne le peuple tout entier, tantôt seulement quelques personnalités ou quelques familles comme celle d’Abraham, de ‘Imrân (c’est-à-dire ‘Amram, père d’Aaron, de Moïse et de Myriam dans la Bible) ou encore certains prophètes.

    Dans certains versets coraniques, l’idée d’élection se dégage par elle-même de la grâce de Dieu envers Israël et des nombreux bienfaits que Dieu répand sur eux : « Nous avons donné aux fils d’Israël le Livre (al-kitâb), la Sagesse (al-hukm) et la Prophétie (al-nubuwwa). Nous les avons pourvus d’excellentes nourritures. Nous les avons élevés au-dessus des mondes » (45, 16). Ou encore dans un autre verset : « O mon peuple ! Souvenez-vous de la grâce de Dieu à votre égard, quand il a suscité parmi vous des prophètes ; quand il a suscité pour vous des rois ! Il vous a accordé ce qu’il n’avait donné à nul autre parmi les mondes » (5, 20).

    Aucun texte, a fortiori un texte religieux souvent difficile comme le Coran, ne se donne à lire de manière absolue, et le sens qu’on en retire dépend beaucoup du contexte que l’on prête à ces versets.

    Certaines phrases à fort potentiel polémique lorsqu’elles sont prises isolément se voient ainsi « neutralisées » quand elles sont ramenées à un contexte historique précis ; à l’inverse, des versets dont l’interprétation traditionnelle a toujours cherché à éclaircir le contexte deviennent « explosifs » quand ils sont sciemment décontextualisés pour être brandis contre les juifs et les chrétiens d’aujourd’hui.

    Raphaël Buisson-Rozensztrauch
    https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/11/26/pourquoi-il-est-faux-et-anachronique-de-considerer-le-coran-comme-antisemite

  • Krise der Linkspartei : Alles im Griff
    https://www.jungewelt.de/artikel/463483.krise-der-linkspartei-alles-im-griff.html

    Le parti Die Linke abandonne simultanément son électoriat prolétaire et son identité socialiste. La notion d’une société à l’économie démocratique connue comme socialiste figure encore au programme du parti mais son programme électoral n’en fait plus mention. Le weekend dernier les délégués au congrès du parti ont refuté chaque tentative d’inscrire dans le programme pour les élections européennes de 2024 des revendications comme la socialisation des banques et des producteurs d’énergie.

    Fondé en 2007 comme organisation unifiée des socialistes de l’Est et de l’Ouest d’Allemagne le parti a perdu sa raison d’être initiale sans avoir trouvé une nouvelle mission. L’organisation s’est par exemple révélée incapable d’une modernisation de ses structures suivant l’esprit d’innovation et d’ouverture du parti pirate et n’a su adoper des buts écoligiques qu’une fois son propre déclin faisait s’agripper ses fonctionnaires au moindre élément prometteur voué pourtant à l’échec.

    Après le départ des populistes pragmatiques autour de Wagenknecht Die Linke n’est plus qu’une carcasse à laquelle les vers donnent un semblent de vie en grignotant de grandes bouchées de sa chair. Ça sent la pourriture opportuniste quand ses fonctionnaires nourris par les subventions de l"état capitaliste s’entrainent au concours du meilleur démocrate européen.

    Ils ont fait foirer le projet socialiste qu’ils étaient chargés de populariser. Qu’ils disparaissent enfin pour faire place à une gauche digne de ce nom.

    J’ai des regrets pour les biens appartenant au prolétariat allemand qui seront bientôt bradés dans la contexte de la faillite prévisible du parti. La maison Karl Liebknecht et le siège du journal Neues Deutschland ont survécu la contre-révolution de 1989/1990. Là pendant les deux ou trois périodes législatives à venir sans présence du parti au Bundestag sa situation financière se dégradera au point où on verra leur transformation en copropriété privée ou en espace bureaux hors de prix.

    20.11.2023 von Nico Popp - Ohne Grundsatzkritik und Sozialismus-Begriff: Linke-Parteitag billigt Europawahlprogramm. Schlagabtausch zum Krieg in Nahost

    Die Linkspartei mag sich in einer existentiellen Krise befinden – Parteitage organisieren kann sie immer noch. Der Bundesparteitag in Augsburg rollte ohne große Komplikationen und substantielle inhaltliche Auseinandersetzungen ab; die Parteitagsregie hatte die Lage jederzeit im Griff. Die Frage ist freilich, ob das ein gutes oder ein schlechtes Zeichen für die Zukunft der Partei ist.

    Der Austritt der zehn Bundestagsabgeordneten um Sahra Wagenknecht und die bevorstehende Gründung einer Konkurrenzpartei spielten in den Reden und Debatten allenfalls am Rande eine Rolle. Fraktionschef Dietmar Bartsch, der lange als »Verbündeter« Wagenknechts galt, ritt am Sonnabend noch die heftigsten Attacken gegen die ehemaligen Genossinnen und Genossen.

    Die Parteispitze war bemüht, Aufbruchstimmung zu vermitteln. Die beiden Parteivorsitzenden stellten am Sonnabend eine Kampagne zur »Erneuerung« der Partei vor, die unter dem Motto »Eine Linke für alle« steht. Die Kovorsitzende Janine Wissler verwies auf 700 neu eingetretene Mitglieder in den vergangenen Wochen.

    Noch mehr als der Parteitag in Erfurt im Juni vergangenen Jahres trug der in Augsburg über weite Strecken Züge eines Selbstgesprächs von Funktionären, Mitgliedern der Vorstände und Mandatsträgern aller Ebenen. Die Funktionäre dominierten auch die Generaldebatte, die bereits am Freitag mit Verweis auf den aus den Fugen geratenen Zeitplan von 120 auf 90 Minuten bei gleichzeitiger Beschränkung der Redezeit auf zweieinhalb Minuten eingedampft wurde. Ein Einspruch von Ellen Brombacher (Kommunistische Plattform) wurde von der Mehrheit der Delegierten zurückgewiesen.

    Immer wieder wurden in der General- und Antragsdebatte dennoch kritische Stimmen hörbar. Festgestellt wurde etwa, dass im Entwurf des Europawahlprogramms, der über 80 Seiten lang ist, das Wort Sozialismus nicht ein einziges Mal vorkommt. Kritisiert wurde auch, dass eine stundenlange Debatte über Detailfragen geführt wurde, ohne wenigstens kurz über den Charakter der Europäischen Union zu diskutieren.

    Hitzig wurde die Debatte aber nur am späten Freitag abend, als über den Krieg im Nahen Osten geredet wurde. Dazu hatte die ehemalige Bundestagsabgeordnete Christine Buchholz zuvor bereits in der Generaldebatte Position bezogen. Ihre Kritik am Vorgehen der israelischen Regierung wurde eher kühl aufgenommen. Als dann gegen Mitternacht gesondert über das Thema diskutiert wurde und der Delegierte Nick Papak Amoozegar von »ethnischen Säuberungen« und einem »Genozid« im Gazastreifen sprach, reagierten mehrere Delegierte mit Gebrüll.

    Der ehemalige Berliner Kultursenator Klaus Lederer nannte umgekehrt die Massaker an israelischen Zivilisten einen »Akt eliminatorischer Enthemmung« und eine »genozidale Gewaltorgie«. Am 7. Oktober sei etwas geschehen, was »seit 1945 so nicht mehr stattgefunden hat«. Gegen die gedankliche Verbindung der Gewalt der islamistischen Hamas mit den Naziverbrechen erhob sich kein hörbarer Protest. Auch Parteichef Martin Schirdewan wurde von Lederer angegriffen: Er, Lederer, habe »sich geschämt«, dass Schirdewan »offen antisemitische Äußerungen« eines spanischen linken Europaabgeordneten in seiner Rede »unwidersprochen« gelassen habe. Angenommen wurde mit großer Mehrheit schließlich ein vorab ausgehandelter »Kompromissantrag«.

    In der Debatte zum Wahlprogramm hatten die vom Parteivorstand aufgebotenen Gegenredner keine Schwierigkeiten, politisch nicht erwünschte Änderungsanträge abschmettern zu lassen. Anträge, die auf Korrekturen hinausliefen, ohne dabei den verdünnten Reformismus des Programms zu konterkarieren, wurden dagegen zum Teil übernommen bzw. mit Mehrheit gebilligt, darunter die Erhöhung der Mindestlohnforderung von 14 auf 15 Euro und die Koppelung des Mindestlohns an einen jährlichen Inflationsausgleich. Aber sogar dafür fand sich ein Gegenredner, der vor einer »Lohn-Preis-Spirale« warnte.

    Aufklärung über den politischen Standort der Delegiertenmehrheit brachte ein Änderungsantrag, dessen Einbringer die Forderung nach der Überführung aller Konzerne im Energiebereich in öffentliches Eigentum in das Programm einfügen wollten. Dagegen sprach für den Vorstand Bundesschatzmeister Harald Wolf. Er wolle »wegkommen von diesem Schlagwortsozialismus«. Dabei folgte ihm die Mehrheit der Delegierten: 172 stimmten für, 195 gegen den Änderungsantrag.

    Das Wahlprogramm, in dem sich keine Grundsatzkritik an der EU findet, wurde schließlich ohne wesentliche Änderungen mit großer Mehrheit beschlossen.

    Der Delegierte Thomas Kachel kritisierte anschließend die Inhalte und das Verfahren in einer persönlichen Erklärung. Er sprach von einer »friedenspolitischen Hypothek« und einem »autoritären Durchregieren« des Parteivorstandes. In dem Wahlprogramm gebe es einmal mehr »verordnete Einseitigkeit in Sachen Ukraine und Agieren der NATO« und eine Zustimmung zu Sanktionen »sogar gegen unseren eigenen Beschluss in Erfurt«. Die sichtbar wütende ehemalige Berliner Landesvorsitzende Katina Schubert, die in der Tagungsleitung saß, schnitt Kachel schließlich das Wort ab.

    #gauche #Die_Linke #Allemagne #hybris

  • L’hybridgate
    http://carfree.fr/index.php/2023/11/13/lhybridgate

    Certains parlent désormais d’un hybridgate comme il y a eu un #dieselgate, du nom du #scandale lié aux nombreux #constructeurs dont Volkswagen qui ont été reconnus coupables de réduire frauduleusement Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #Réchauffement_climatique #2000 #climat #CO2 #critique #destruction #Europe #industrie #pollution #SUV #voiture_hybride

  • Impact des moteurs #diesel sur la santé publique
    http://carfree.fr/index.php/2023/11/03/impact-des-moteurs-diesel-sur-la-sante-publique

    Encore majoritaire dans le parc automobile français, le moteur diesel, qui n’a pas été conçu pour des trajets en ville (à l’origine pour les longs trajets et le transport de Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #Réchauffement_climatique #carbone #CO2 #dieselgate #HAP #microparticules #motorisation #NO2 #nuisances #pollution #santé

  • #Die : après la destruction de terres agricoles à Chamarges pour la zone artisanale imposée par des élus locaux
    https://ricochets.cc/Die-apres-la-destruction-de-terres-agricoles-a-Chamarges-pour-la-zone-arti

    Que faire après l’échec d’actions visant à empêcher la destruction de terres agricoles ? Au lieu de se résigner, améliorer analyses et stratégies, être plus nombreux.ses à agir de manière déterminée, de diverses manières, viser les causes des problèmes, embarquer davantage de monde en soutien, etc. Pendant ce temps, la communauté des communes du Diois (CCD) et ses élus bétonneurs font de la com sur le « zéro déchets » et les composteurs, signent une charte avec le Parc Naturel Régional du Vercors, inaugurent (...) #Les_Articles

    / #CCD, Die, #Ecologie, #Le_monde_de_L'Economie

    https://latulipesauvage.org/2023/07/01/la-terre-de-chamarges-raclee-jusqua-los

  • Pourquoi l’histoire est devenue la discipline la plus honnie des fanatiques religieux
    https://www.nouvelobs.com/opinions/20231016.OBS79595/pourquoi-l-histoire-est-devenue-la-discipline-la-plus-honnie-des-fanatiqu

    C’est que l’histoire inscrit l’homme dans le temps. Or, l’idée même de Dieu s’accommode très mal de toute temporalité. Où était Allah avant le VIIe siècle ? Qu’attendait #Dieu pour envoyer son fils sur Terre pendant les 3 000 ou les 300 000 ans qui l’ont précédé ? Pourquoi Yahvé ressemble-t-il autant à certaines divinités égyptiennes, sinon parce qu’il n’en était au départ qu’une déclinaison parmi d’autres ? En d’autres termes : pourquoi avoir autant tardé à se manifester, au lieu de s’imposer dès l’aube des temps, avec la force de l’évidence, à toute l’humanité ?

    Pourquoi Dieu tout-puissant aurait-il toléré ces siècles, ces millénaires de paganisme débridé, sinon parce qu’il n’avait pas encore été inventé. Et voilà le danger de l’#histoire. L’histoire révèle Dieu pour ce qu’il est : une création humaine, souvent même assez précisément datée dans le temps. L’histoire des religions recense des milliers, des dizaines de milliers de dieux divers et variés, parmi lesquels un nombre non négligeable de dieux uniques. Le Dieu de nos religions monothéistes est censé être absolu mais, justement, l’histoire relativise : il y a là une incompatibilité irréconciliable.

    Blasphème

    Quant aux dogmes, la remise en question est encore plus frontale : on sait, grâce aux recherches historiques les plus documentées, que les livres sacrés, loin d’avoir jailli d’une révélation fulgurante, se sont laborieusement constitués à l’issue d’une longue sélection au cours de laquelle ont été recalés, ici ou là, des évangiles « apocryphes » ou des versets « sataniques ». Là encore, c’est l’historicité avérée des textes qui ruine la fable de leur origine divine : ce n’est pas Dieu qui a décidé de ce qu’on gardait ou de ce qu’on jetait dans la Bible, mais tel ou tel pape, tel ou tel concile, au fil des siècles. (Certains apocryphes étaient d’ailleurs encore présents dans la Vulgate au Moyen Age. Ce qui était vrai pour le croyant d’hier ne l’est donc plus pour le croyant d’aujourd’hui. On n’est pas plus brouillon.)

    Bref, voilà ce que nous apprend l’histoire : les dieux sont mortels, et pour cause. Aucune parole n’est jamais tombée du ciel. Dieu est au mieux un symbole, une allégorie, l’expression d’un surmoi collectif fondé sur des mythes que l’anthropologie structurale nous a appris à repérer et à classer. Rien de plus. Pour le « vrai » croyant, celui pour qui toute remise en cause du dogme auquel il adhère constitue une offense impardonnable (une « blessure », disent certains), l’affaire est donc assez grave. On voit comment le #blasphème en l’état est constitutif de la discipline historique même : à trop fouiller dans le passé, on en vient vite à remettre en question l’éternité.

    tout cela est fondamentalement vrai si ce n’est que ce discours dénote d’un manque d’attention au présent. depuis 2015 les profs d’histoire sont (avec d’autres) chargés d’un #enseignement « moral et civique » qui instruit les élèves des « valeurs de la république » (ton père), dont une #laïcité qui a connu de dommageables inflexions légales (loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques).

  • Grünen-Chef im ZDF : Nouripour für Begrenzung von Zuwanderung
    https://www.zdf.de/nachrichten/politik/migration-asyl-nouripour-gruene-100.html

    So sieht’s aus.

    1.10.2013 von Dominik Rzepka - Grünen-Chef Omid Nouripour spricht sich für die Begrenzung von Zuwanderung aus. Deutschland brauche Rückführungen und eine Steuerung bei der Migration, sagt Nouripour im ZDF.

    Der Co-Vorsitzende der Grünen, Omid Nouripour, beklagt eine Überforderung bei der Aufnahme von Geflüchteten in Deutschland. Nouripour sagt der ZDF-Sendung „Berlin direkt“: „Wir sehen, dass die Realität sich ändert. Wir sehen, dass beispielsweise in vielen Kommunen die Belastungsgrenze erreicht ist.“

    Es brauche jetzt mehr Geld für die Kommunen und schnellere Asylverfahren. Außerdem sprach sich Nouripour für eine Steuerung der Migration aus sowie Rückführungen und Migrationsabkommen. Nouripor sagt:

    Wenn wir Steuerung sagen, dann wird es natürlich zu Begrenzung führen. Das ist eine Binsenweisheit. Wer keine Begrenzung will, keine Steuerung will, der sagt, dass die Grenzen geöffnet werden sollen, das ist ja nicht die Realität.

    Muss Zuwanderung begrenzt werden? Bei den Grünen lehnen das viele kategorisch ab. Vizekanzler Habeck fordert: Man müsse nun die Wirklichkeit annehmen.

    Nouripour für sofortige Arbeitserlaubnis

    Nouripour fordert außerdem, dass Geflüchtete sofort in Deutschland arbeiten dürfen. Der Arbeitsmarkt sei schon immer der wichtigste Integrationsmotor gewesen. „Wir müssen die Leute in Arbeit bringen“, so der Grünen-Chef. Das werde auch laufend von der Wirtschaft gefordert.

    Kapazitäten seien nicht vorhanden, die Integration von Flüchtlingen funktioniere gerade nicht, sagt Matthias Schimpf, Grünen-Beigeordneter im Kreis Bergstraße.

    Hilferufe aus der Praxis

    Das Thema ist für die Grünen schwierig. Begrenzung von Migration entspricht nicht unbedingt der grünen DNA. Aus der Praxis kommen aber auch von Grünen Hilferufe. Kapazitäten seien ausgelastet, Integration gelinge gerade nicht, sagt etwa Michael Schimpf, Grünen-Beigeordneter im Kreis Bergstraße.

    Schäuble: „Menschen zurückschicken - das geht“

    In die Migrationsdebatte hatte sich an diesem Wochenende auch der ehemalige Bundestagspräsident Wolfgang Schäuble (CDU) eingeschaltet. Schäuble sprach sich bei „Zeit Online“ dafür aus, Menschen zurückzuschicken - auch, wenn das nicht schön und einfach sei.

    Man müsse „an der Grenze unterstützen“, um „kriminelle Schleuser aus dem Verkehr zu ziehen“, so Rasha Nasr, migrationspolitische Sprecherin SPD-Fraktion, zur aktuellen Migrationsdebatte.

    Kritisch hingegen hat sich Bundesentwicklungsministerin Svenja Schulze (SPD) geäußert - vor allem in Bezug auf den Begriff Belastungsgrenze, den auch Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier benutzt hatte.

    Die Kommunen seien stark belastet und deshalb helfe die Bundesregierung ihnen mit ganzer Kraft, so Schulze in der Bild am Sonntag. „Es ist unsere humanitäre Verpflichtung, dass wir Menschen Schutz vor Krieg bieten.“

    Der CDU-Politiker Wolfgang Schäuble kritisiert die deutsche Asylpolitik. Diese könne sich Deutschland nicht mehr leisten. Es sei sehr wohl möglich, „Menschen zurückzuschicken“.

    Migration bestimmt den Landtagswahlkampf

    Das Thema Migration bestimmt auch den Wahlkampfendspurt in Hessen und Bayern, wo in einer Woche gewählt wird. CDU-Chef Friedrich Merz fordert Bundeskanzler Olaf Scholz (SPD) auf, spätestens nach den beiden Wahlen gemeinsam eine Lösung in der Migrationspolitik zu suchen. Man sollte dazu gleich am anderen Morgen zusammenkommen, so Merz.

    Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD), die auch Spitzenkandidatin ihrer Partei in Hessen ist, reagierte skeptisch auf die Aufforderung des CDU-Vorsitzenden. Das Thema sei sicherlich nicht geeignet für Wahlkampf. „Ich hoffe, dass Herr Merz das beherzigt.“

    #Allemagne #réfugiés #asyle_politique #verts #Die_Grünen #SPD #CDU #politique

  • #Allemagne : l’accueil des #réfugiés au centre de la campagne des élections régionales – Libération
    https://www.liberation.fr/international/europe/allemagne-laccueil-des-refugies-au-centre-de-la-campagne-des-elections-re

    Même les écologistes, qui ont toujours défendu la responsabilité humanitaire de l’Allemagne, commencent à donner l’impression de douter de leur politique d’accueil. Omid Nouripour, le président du parti écologique, a parlé d’une « limite » des capacités alors que ce terme avait a toujours été tabou chez les Verts.

    • Qu’est-ce que tu veux, ce parti a perdu sa base, le mouvement écologique allemand s’est professionalisé en entreprise lucrative, alors les anciens écologistes agissent suivant les nécessités incontournables pour un parti politique qui défend son électorat contre ses concurrents. Dans ce processus le parti vert s’est transformé en représentant de la petite bourgeoisie bobo et n’aspire plus du tout à un changement radical de la société comme condition préalable de la transformation écologique.

      Chez eux tout n’est que façade comme c’est le cas de tous les partis compatibles avec la démocratie représentative occidentale. Appeller à limiter le nombre de migrants est monnaie courante en temps de crise pour ces fabricants d’illusions politiques.

      Voilà l’histoire à laquelle se réfère Libé : Nouripour für Begrenzung von Zuwanderung
      https://seenthis.net/messages/1020006

      #Allemagne #réfugiés #asyle_politique #verts #Die_Grünen #SPD #CDU #politique

  • À #Montagnac, le maire balance sa source à #Cristaline

    Pour 30 000 euros, la marque est en passe de mettre la main sur une gigantesque masse d’eau près de #Béziers. Dans une zone frappée de plein fouet par les #sécheresses.

    Au début du printemps, au sortir d’une sécheresse hivernale inédite (lire l’épisode 1, « Eau, rage et désespoir » : https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep1-macron-bassines), certains habitants d’#Occitanie ont appelé à l’aide leurs divinités pour faire venir la pluie. Ç’a été le cas à #Perpignan, mais aussi dans l’#Hérault, dans le village de #Corneilhan, près de Béziers. Le 30 mars, un cortège mené par un curé avait transporté une statue de Marie en plein cagnard pendant deux kilomètres et demi. Le #cortège, racontait alors France Bleu, s’était arrêté pour prier dans les vignes. Un viticulteur avait expliqué : « L’eau, on en manque. Donc, je demande au bon #Dieu de nous l’envoyer. Les politiques ne sont pas encore capables de faire tomber la pluie. Donc à part lui, je ne vois pas ! »

    Tout cela en vain, puisque la pluie ne s’est que peu montrée, en dehors de quelques averses en juin. Puis certaines communes alentour ont affronté l’angoisse du robinet à sec, le #lac_du_Salagou a connu son plus bas niveau depuis vingt ans, tandis que mi-août, un arrêté préfectoral plaçait pour la première fois les communes limitrophes de l’#étang_de_Thau en état de « #crise », seuil maximal de #restriction des usages face à la #sécheresse. En clair, l’#eau est rare dans le coin. Mais elle n’est pas forcément chère.

    L’association #Veille_Eau_Grain estime qu’il y a de quoi fournir de l’#eau_potable à 20 000 habitants pendant quinze ans

    C’est ce qu’on découvert les 4 000 habitants de Montagnac, à une trentaine de kilomètres au nord-est de #Corneilhan. Fin 2022 ils ont appris, un peu par hasard vous le verrez, que leur mairie avait décidé de vendre pour à peine 30 000 euros une parcelle dotée d’un #forage qui plonge à 1 500 mètres sous terre, jusqu’à une masse d’eau gigantesque. À l’abandon aujourd’hui, le #puits pourrait, moyennant de gros travaux, donner accès à cette #nappe_d’eau_souterraine de qualité et dont les volumes suscitent bien des convoitises. L’association Veille Eau Grain, née contre la vente de ce forage, a depuis réuni des informations permettant d’estimer qu’il y a là de quoi fournir de l’eau potable à 20 000 habitants pendant quinze ans !

    La générosité municipale est d’autant plus étonnante que le futur acquéreur n’est pas sans le sou : il s’agit de la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, une filiale du géant #Sources_Alma, connu pour ses bouteilles #Saint-Yorre, #Vichy_Célestins et surtout Cristaline. Cette dernière eau, née en 1992 et numéro 1 en #France aujourd’hui, est une simple marque et s’abreuve à 21 sources différentes dans l’Hexagone – et même en Allemagne et au Luxembourg. À Montagnac et en particulier dans le secteur où est situé le forage, elle est plébiscitée. Voisin, viticulteur et fondateur de l’association Veille Eau Grain, #Christophe_Savary_de_Beauregard s’en explique : « La zone qu’on habite est quasiment désertique, nous n’avons pas l’eau potable. L’eau, on l’achète, et celle qu’on choisit, c’est la Cristaline parce que c’est la moins chère. » Cruel.

    Comment expliquer une telle vente ? Cristaline et Alma ont été pointés du doigt pour leurs méthodes commerciales et pour leur capacité à obtenir les faveurs des autorités locales, le tout, selon leurs détracteurs, grâce à du #chantage à l’#emploi. Les généreuses #dérogations_préfectorales accordées à Cristaline pour des #prélèvements d’eau dans les #Pays-de-la-Loire ont aussi été dénoncées en 2018 par les représentants locaux du Mouvement national de lutte pour l’environnement. Rien de tout ça ici, semble-t-il, puisque c’est la mairie de Montagnac elle-même qui a démarché #Alma. C’est en tout cas ce que l’équipe de communication du géant de la bouteille nous a affirmé par écrit.

    Des #viticulteurs ont raconté avoir été démarchés par des intermédiaires pour autoriser le passage de tuyaux et de canalisations menant jusqu’à une future usine. C’est là qu’on a découvert que le conseil municipal avait voté la vente du forage.
    Christophe Savary de Beauregard, fondateur de l’association Veille Eau Grain

    Après plusieurs sollicitations en juillet et en septembre, #Yann_Llopis, le maire de Montagnac, nous a fait savoir qu’il refusait de répondre à la presse – lui qui ne rechigne pourtant pas à parler de lui et de sa « préoccupation » pour l’environnement sur le site de la ville. On ne saura donc pas s’il a vendu à vil #prix l’eau de sa commune dans l’espoir de #retombées_fiscales et de créations d’emplois. Ce silence n’étonnera pas les riverains, qui disent n’avoir à aucun moment été informés par l’édile et son équipe des tractations avec le groupe Alma. Christophe Savary de Beauregard raconte avoir découvert par hasard la décision du #conseil_municipal actant la vente de la parcelle et du forage : « Fin 2022, des viticulteurs nous ont raconté qu’ils avaient été démarchés par des intermédiaires, afin d’autoriser le passage sur le terrain de tuyaux et de canalisations venant du forage et menant jusqu’à une future usine. On s’est renseignés, et c’est là qu’on a découvert qu’en septembre le conseil municipal avait délibéré et voté pour la vente du terrain et du forage au groupe Alma. »

    Habitant de Montagnac, le conseiller régional socialiste René Moreno confirme et dénonce ce manque de transparence, avant de dresser une chronologie de ce forage qu’il connaît bien. Creusé en 1980 par deux entrepreneurs locaux, il est devenu propriété de l’État à la mort de ces derniers, en 2018. La parcelle et son forage ont alors été mis en vente sous le contrôle d’une instance locale, le comité technique de la #Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), dont l’élu est membre. « À l’époque, il y avait plusieurs projets de reprise, dont celui de la mairie de Montagnac qui avait pour ambition de le destiner à un élevage privé d’esturgeons, se souvient René Moreno. Ce genre d’élevage est consommateur d’eau mais dans de faibles quantités. J’ai insisté pour que la mairie obtienne le forage. » Il obtiendra gain de cause.

    Après l’achat de la parcelle par la mairie (pour la somme de 30 000 euros, déjà), les porteurs du projet d’élevage d’esturgeons ont malheureusement baissé les bras. La mairie s’est alors retrouvée le bec dans l’eau, selon le service de communication du groupe Alma. Celui-ci indique par mail que si celle-ci ne vend pas le forage aujourd’hui, elle devra assumer les coûts de son obturation (qu’il estime à 300 000 euros) ou de sa remise en service (on dépasserait alors les 500 000 euros). René Moreno assure de son côté que ces sommes, si elles étaient avérées, pourraient être déboursées en partie par l’État ou d’autres collectivités, afin de préserver la précieuse ressource souterraine ou la destiner aux populations locales en cas de crise.

    Le projet actuel est on ne peut plus à l’opposé : construire une gigantesque #usine privée d’#embouteillage d’#eau_minérale pour une grande marque, occasionnant quelques joyeusetés comme l’artificialisation de plusieurs milliers de mètres carrés ou le passage quotidien de plusieurs dizaines de camions pour le transport des packs. Une perspective qui inquiète les riverains, tout autant que la réputation sulfureuse du groupe. Une enquête de Médiacités publiée en décembre 2022 a, par exemple, révélé que 13 de ses 34 usines françaises avaient été épinglées par les services de l’État depuis 2010 : non-conformités, contaminations, pollution de ruisseau et mêmes fraudes…

    Derrière Cristaline, deux hommes à la réputation sulfureuse : le milliardaire #Pierre_Castel et #Pierre_Papillaud, le visage des pubs télé Rozana

    Quant aux créateurs de Cristaline, ils se signalent autant par leurs succès que par leurs casseroles. Le milliardaire Pierre Castel, l’un des dix Français les plus riches, a été condamné pour avoir abrité son immense fortune – faite dans la bière en Afrique et dans le vin partout dans le monde (les cavistes Nicolas, la marque Baron de Lestac…) – dans des #paradis_fiscaux. Il apparaît dans les listings des « Pandora Papers ». Son groupe est en prime visé par une enquête du parquet antiterroriste pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « complicité de crimes de guerre » parce qu’il aurait financé en Centrafrique une milice coupables d’exactions en masse. Pierre Castel a vendu ses parts à son compère Pierre Papillaud en 2008. Celui-ci, dont vous avez vu la tête dans les pubs télé pour la marque d’eau gazeuse #Rozana, a été accusé par d’anciens salariés de méthodes managériales violentes et de harcèlement moral, et condamné pour une campagne de dénigrement de l’eau du robinet. Il apparaît, lui, dans les listings des « Panama Papers ». Il est décédé en 2017.

    C’est face à ce groupe que se dressent la vingtaine de membres de l’association Veille Eau Grain. Ceux-ci ont entamé une procédure devant le tribunal administratif pour faire annuler la délibération du conseil municipal de Montagnac concernant la vente du forage, arguant que cette décision a été prise sans informer la population et à partir d’un corpus de documents trop limité pour juger de sa pertinence. Ce n’est que le début du combat. L’exploitation du forage est soumise à une étude d’impact environnementale, qui, selon le groupe Alma, a démarré en juillet et durera dix-huit mois.

    https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep7-montagnac-cristaline

    #accès_à_l'eau #impact_environnemental

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1016901

  • Dieudonné : « Avec lui, je vivais comme emmurée », témoigne son ex-compagne Noémie Montagne

    https://www.sudouest.fr/culture/people/dieudonne-avec-lui-je-vivais-comme-emmuree-temoigne-son-ex-compagne-noemie-

    Après quinze ans d’une vie commune que vous décrivez sous emprise, c’est près de Bordeaux, là où vous avez passé votre jeunesse, que vous vous êtes retirée...

    Là aussi où, par hasard, j’ai rencontré Dieudonné sur les quais de la gare Saint-Jean, en 2006, pour être aussitôt prise dans son engrenage. J’aurai quatre enfants de lui, en quatre ans. À partir de 2017, au fil des soucis personnels et judiciaires que je rencontrais avec lui, je me suis installée dans la maison que nous avions achetée près de Langon. Sans arriver à le quitter pour de bon, d’autant qu’il venait tous les quinze jours me maintenir sous pression à l’approche de son procès. Il me répétait que si je parlais, j’irais en prison. Alors je n’ai jamais rien dit malgré une cinquantaine de convocations. Une torture. Il aura fallu que notre fille aînée souffre de graves troubles du comportement pour que je claque enfin la porte il y a trois ans.

  • ★ Sébastien Faure : LES CRIMES DE DIEU - Socialisme libertaire

    (...) L’hypothèse « dieu » est absurde.
    Forts de ce que la science est loin d’avoir tout expliqué et s’imaginant que en dehors de la conjecture d’une création, les origines du monde restent obstinément impénétrables, les croyants ont recours, pour expliquer ces origines, à l’hypothèse d’un Être éternel dont la Toute-puissance aurait tout crée (...) la religion, c’est la pensée enchantée. Le croyant a des yeux et il ne doit pas voir ; il a des oreilles et il ne doit pas entendre ; il a des mains et il ne doit pas toucher ; il a un cerveau et il ne doit pas raisonner. II ne doit pas s’en rapporter à ses mains, à ses oreilles, à ses yeux, à son intellect. En toutes choses, il a pour devoir d’interroger la révélation, de s’incliner devant les textes, de conformer sa pensée aux enseignements de l’orthodoxie. L’évidence, il la traite d’impudence blasphématoire, quand elle se pose en adversaire de sa foi. La fiction et le mensonge il les proclame vérité et réalité quand ils servent les intérêts de son Dieu (...)

    🛑 ✨ #dieu #religions #antireligion #anticléricalisme #rationalisme #Sébastien_Faure #Anarchisme #émancipation...

    « La religion est une folie collective, d’autant plus puissante qu’elle est une folie traditionnelle et que son origine se perd dans l’antiquité la plus reculée. »

    ★ Mikhaïl Bakounine, in "Dieu et l’État" (1882)

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/07/sebastien-faure-les-crimes-de-dieu.html