• Les universités d’été du confusionnisme – Juives et Juifs Révolutionnaires
    https://juivesetjuifsrevolutionnaires.wordpress.com/2023/09/02/les-universites-dete-du-confusionnisme

    Viktor Dedaj, invité par #LFI, dirige le média conspirationniste et confusionniste Le Grand Soir. En 2009, c’est ce site qui a annoncé notamment la création du Parti Anti Sioniste de Yahia Gouasmi, tête de la liste du même nom avec Alain #Soral et #Dieudonné. Pour prendre des exemples plus récents, rien que pour le mois d’août 2023 nous avons trouvé un article vantant « le succès massif de l’éradication de l’opium par les talibans » ; un saluant la « décision courageuse de la Russie de rejeter la tentative de l’OTAN de faire de l’Ukraine un avant-poste atlantique » ; et un autre qualifiant de « canular » les massacres de la place Tian’anmen et niant, entres autres, la politique génocidaire du gouvernement chinois à l’encontre des Ouïghours. Viktor Dedaj est également annoncé pour débattre à la prochaine fête de l’Humanité.

    #Alexis_Poulin, également invité par LFI, bénéficiait d’une émission hebdomadaire sur la chaîne gouvernementale russe en français Russia Today. C’est également un habitué de nombreux médias d’extrême-droite, notamment de la matinale de Radio Courtoisie (radio dirigée de 2007 à 2017 par le suprémaciste blanc Henri de Lesquen) et de Boulevard Voltaire (site internet fondé par le maire de Béziers Robert Ménard). Il a déclaré lors de l’université d’été « Il y a des gens qui ont le droit d’être racistes dans les grands médias. Antisémites non mais racistes, oui ! » Venant de quelqu’un avec un tel passif, nous y voyons un appel à la division du camp antiraciste, en faisant sortir les Juifs et Juives de celui-ci.

    De la même manière, la présence prévue aux universités du PCF d’#Hubert_Védrine ne semble pas provoquer plus de vagues. Rappelons que ce dernier est régulièrement mis en cause pour le rôle clé qu’il a joué en tant que secrétaire général de l’Élysée dans la décision française d’armer et de soutenir au Rwanda les génocidaires hutus. Le génocide des Tutsis a fait huit-cent mille mort·e·s, les deux guerres du Congo qui sont en partie les conséquences de l’opération Turquoise, intervention militaire française ayant pour but de protéger les tueurs en déroute et de leur permettre de reconstituer des forces au Zaïre voisin, en ont fait plusieurs millions.

    Du fait de la progression des idées d’#extrême-droite dans la société, une partie de la #gauche semble de plus en plus tentée de sortir de son impasse électorale par la multiplication d’appels du pied envers les réactionnaires. On l’a constaté ces dernières années à de multiples sujets, notamment concernant la vaccination contre le #Covid_19 ou la manifestation policière du 19 mai 2021 contre l’État de droit. C’est également la stratégie du « populisme de gauche » défendue par une partie de LFI, de l’alliance « beaufs et barbares » des bouteldjistes, et de la gauche barbecue de Fabien Roussel. Cette stratégie pousse sur une pente dangereuse, on le voit aujourd’hui où des conspirationnistes, des négationnistes, des campistes, etc. sont invités et applaudis à des universités d’été. Ajoutons que la droite semble n’y voir un sujet à polémique que quand l’invité est un rappeur musulman.

    #confusionisme

  • Le RAAR interpelle Médine - Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes
    https://raar.info/2023/08/medine-khan

    Le rappeur Médine a cru bon de réagir à l’insulte de Rachel Khan (« Tout le monde critique l’invitation de Médine à l’université d’été d’EELV, alors que c’est une très bonne idée pour l’atelier traitement des déchets ») par l’utilisation d’une formule à caractère antisémite, la qualifiant de « resKHANpée ». Face à la polémique déclenchée par cette dernière sortie, Médine s’est excusé tout en se déclarant plus que jamais désireux de lutter contre le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie.

    S’il souhaite vraiment être crédible, Médine doit cependant également revenir sur sa position concernant la quenelle antisémite, qu’il a pratiquée publiquement en 2014 et qui figure toujours sur sa page Facebook. En effet, il minimise aujourd’hui encore la signification ainsi que la gravité de ce geste, par l’interprétation complaisante qu’il en donne.

    Lors d’une soirée portant sur les discriminations organisée par Mediapart le 23 mai dernier (voir lien ci-dessous), Médine a été directement interrogé sur son geste de 2014. Sa réponse a été consternante. Il a en effet prétendu que la quenelle avait au départ un sens de « révolte », mais qu’ensuite des « récupérateurs » lui avaient donné un sens négatif, antisémite, Dieudonné ayant finalement validé cette dernière interprétation. Cette reconstruction des événements est problématique. Dès l’origine, la quenelle avait bel et bien une signification antisémite et homophobe : il s’agissait, selon Dieudonné, de sodomiser les « sionistes », c’est-à-dire les juifs, en leur enfonçant la quenelle « dans le fond du fion ». C’était le message de la « liste antisioniste » lors de la campagne pour les élections européennes de 2009, avec Dieudonné en vedette et tête de liste, suivi du néo-nazi Soral et de Yahia Gouasmi, financeur de la campagne au nom du pouvoir iranien qu’il représentait. D’ailleurs, l’affiche de campagne de cette liste ouvertement antisémite comportait le portrait de Dieudonné en train de faire une quenelle.

    #antisémtisme #médine #dieudonno_soralisme #gaucho_washing #socialisme_des_imbéciles

  • « L’affaire Médine illustre la dérive constante d’une certaine gauche face à l’antisémitisme en France », Sébastien Ledoux

    Voici donc que l’un des principaux partis politiques de gauche, Europe Ecologie-Les Verts (EELV), vient d’accueillir dans son université d’été au Havre (Seine-Maritime) le chanteur Médine, qui s’est illustré récemment par des propos tenus dans un tweet plus que douteux concernant l’essayiste Rachel Khan, « ResKHANpée » – allusion à la déportation de ses grands-parents juifs dans les camps, pendant la seconde guerre mondiale. Dans la pratique abjecte des jeux de mots à partir d’un nom renvoyant à la mémoire de la Shoah, on pense évidemment au « Durafour crématoire » que l’ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, avait lancé en 1988. Car celui de Médine, quoi qu’il en dise [le rappeur a justifié ses propos en plaidant la « maladresse »], se situe bien précisément dans cet héritage idéologique.

    La politique est faite de symboles, et celui-là est désastreux : il illustre la dérive constante d’une certaine gauche face à l’antisémitisme en France, le parti La France insoumise (LFI) ayant également soutenu le chanteur Médine à la suite de la polémique créée par ce tweet.

    Depuis les années 1980 et la place prise par la Shoah dans la société française (politiques mémorielles, enseignement, musées mémoriaux, productions audiovisuelles, littérature), le discours antisémite s’est notamment exprimé à travers des allusions à la Shoah. Il visait soit à en remettre en question l’existence (négationnisme, conspirationnisme), soit à en relativiser l’importance, soit à en dénoncer l’omniprésence de la mémoire et l’occultation d’autres mémoires comme celle de l’esclavage colonial, soit à en tourner en dérision les victimes et leurs descendants.

    Dieudonné, que Médine a soutenu pendant des années, en a aggloméré les différentes formes depuis les années 2000 entre formulations abjectes (« Shoananas »), l’invitation du négationniste Faurisson lors d’un spectacle, la dénonciation d’un « lobby juif » qui imposerait la mémoire de la Shoah et empêcherait toute production audiovisuelle sur l’esclavage colonial (lors d’une conférence de presse tenue à Alger en 2005, par exemple). La popularité de Dieudonné et de ses arguments conduit à mener un combat de formation et d’éducation contre l’antisémitisme, auprès de la jeunesse, qui engage tout représentant politique responsable.
    Au tournant des années 1980-1990, la mémoire de la Shoah a eu pour fonction, dans le langage et les pratiques du personnel politique français, de conduire à une prise de position salutaire face à l’extrême droite du Front national, dont la forte mobilisation à la suite de la profanation du cimetière juif de Carpentras, en 1990, a constitué un jalon important.

    Si cette mémoire ne doit pas constituer une forme de sacralité et que ses pratiques doivent être questionnées – je pense ici en particulier à la transmission scolaire de la Shoah –, il est indéniable que cette mémoire est aussi régulièrement utilisée pour dénigrer les juifs, nourrissant un imaginaire antisémite au sein de la population. Or nous ne parlons pas seulement, en 2023, d’imaginaire antisémite : l’antisémitisme tue régulièrement en France. Il tue Ilan Halimi en 2006 dans des conditions atroces, à Bagneux (Hauts-de-Seine), il tue trois enfants âgés de 3, 5 et 8 ans et un parent d’élève de l’école Ozar Hatorah, à Toulouse, le 19 mars 2012, il tue quatre personnes dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes (Paris 20e), le 9 janvier 2015.

    Défaire les stéréotypes

    Ces crimes antisémites caractérisés commis par des Français ne sont pas l’œuvre de néonazis d’extrême droite, mais de personnes provenant de quartiers populaires issus de l’immigration, réalisés pour ceux de 2012 et 2015, au nom de l’islam, dans une instrumentalisation de la religion musulmane. Il ne s’agit surtout pas de généraliser ces faits en caractérisant comme antisémite l’ensemble d’une population (les « jeunes de banlieue », les « musulmans », etc.). Il s’agit de prendre acte de ces crimes antisémites, d’identifier la construction des imaginaires dont ils découlent comme de leur circulation par des discours, des allusions, des jeux de mots, entre autres sur les réseaux sociaux, et de mener un travail sans relâche pour défaire les stéréotypes antisémites partout où ils s’expriment, y compris (mais pas davantage) dans les populations socialement défavorisées, issues de l’immigration de confession ou de culture musulmane.

    Parce que #Médine représenterait la parole d’une certaine jeunesse française des quartiers populaires qui lutte contre des discriminations raciales, il est soutenu par plusieurs représentants de LFI et EELV [et du PCF], qui portent ainsi la responsabilité d’une grave confusion, là où les enseignants s’attachent chaque jour à éclairer et à éduquer leurs élèves en posant des limites sur ce qui peut être dit ou ne pas être dit dans le cadre de la lutte contre l’antisémitisme et le racisme. Outre son abjection morale, le jeu de mots de Médine marque une transgression verbale récurrente qui participe depuis des années d’un antisémitisme ambiant dont les juifs sont victimes en France.

    La lutte contre l’antisémitisme, contre le racisme, contre l’islamophobie, ne peut se mener dans cette confusion de la pensée où il s’agirait d’excuser une transgression du fait de l’appartenance ethnoreligieuse de l’auteur de celle-ci à un groupe discriminé.

    Le grand historien de la Grèce antique Jean-Pierre Vernant, ancien résistant communiste, qui avait beaucoup travaillé sur l’importance de la commensalité dans la civilisation grecque, avait cette formule forte pour exprimer la ligne claire à adopter dans une démocratie, face aux tenants de discours d’extrême droite relativisant les crimes nazis : « Je suis prêt à expérimenter tous les plats qu’on voudra, même les plus étrangers à mon goût et à mon régime. Mais on ne discute pas recettes de cuisine avec des anthropophages. Je ne souhaite ni partager leur repas ni les inviter à ma table. Le débat, l’échange des idées comme celui de la nourriture obéissent à des règles. »

    Sébastien Ledoux est historien, maître de conférences à l’université d’Amiens, formateur sur les questions de racisme et d’antisémitisme, auteur du Devoir de mémoire. Une formule et son histoire (CNRS Editions, 2016).

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/25/l-affaire-medine-illustre-la-derive-constante-d-une-certaine-gauche-face-a-l

    "Je lutte contre l’antisémitisme depuis vingt ans", Médine, 23 août 2023, Paris Normandie.
    https://seenthis.net/messages/1014151

    #gauche #unité_de_la_gauche #antisémitisme #socialisme_des_imbéciles

    • élargissant le boulevard offert à diverses droites antisémites (ou « centristes ») qui ont beau jeu de se présenter en parangons de vertu, tu renvoies à un des multiples articles « de gauche » qui déroulent le tapis rouge (brun) pour Médine depuis des mois. stupides calculs de basse politique, inattention caractérisée et surdité volontaire, mensonges partout. il serait temps d’enquêter plutôt que de se prononcer de manière purement grégaire ou campiste. je suggère donc de lire ce qui suit où il s’agit des paroles de chansons et des propos d’un type qui vient encore de mentir (lui, lutter depuis 20 ans contre l’antisémitisme ? #wtf) avec l’assentiment des falsificateurs degauche https://seenthis.net/messages/1014151#message1014193

      #dieudonno_soralisme

    • Les partis politiques – notamment, LFI, EELV - sont déjà obligés de gérer la communication plus ou moins cohérente de leurs propres membres, sur les réseaux sociaux. En plus de cela, ils doivent aussi endosser les propos de certaines personnalités du monde du spectacle, chargées d’assurer à la fois leur propre com ainsi que celle du parti.

      LFI, en particulier, a recours à cette forme de pratique : s’afficher au côté d’icônes de la culture populaire en espérant rafler la mise électorale de la cohabitation. Le PS s’y prend tout autrement, parce qu’il ne s’agit pas de la même part de marché électoral : il joue à l’aide de son ancrage municipal (il ne lui reste plus que ça) sur la gentrification, les loisirs, la culture, le bio, l’ouverture « sociétale », etc.

      Pour LFI s’il est vital, semble-t-il, de brandir cette forme de compagnonnage culturel « populaire », le jeu s’avère parfois délicat car l’icône s’avère être plus ou moins contrôlable. Le discours de la vedette n’est pas toujours celui qu’on souhaite faire passer. On se raccroche alors comme on peut aux branches pour que l’argumentaire tienne la route.

      Suite à la provocation méprisante et raciste d’une personnalité proche des sphères du pouvoir visant Médine, ce dernier a fourni une réponse qui me semble, sans guère d’ambiguïté, racistes et antisémites. LFI a décidé de maintenir le cap derrière son icône alors que (si j’ai bien compris) une partie d’EELV s’en dissocie.

      À la limite, peut importe la position : que ce soit pour marquer sa différence ou pour s’en différencier, ce qui compte c’est qu’on en parle. Ça peut paraître cynique, mais c’est la logique fondamentale de la com. Une fois qu’on est engagé, il est difficile de s’en dégager. Et c’est parfois dans la douleur, en tordant plus ou moins la réalité, comme semble le faire actuellement LFI, pour convaincre que Médine est un gars vraiment tout à fait sympathique.

      Ce qui pose problème, au-delà de ces péripéties stratégiques douteuses d’appareils politique, c’est le fait que les sous-entendus ou les propos ouvertement antisémites (passés) de Médine soient populaires.

      Et là, force est de reconnaître qu’on arrive en terrain glissant. Alors essayons de rester factuel.

      Je garde en mémoire qu’à 3 ou 4 reprises en 23 ans de boulot dans le service public, j’ai eu à combattre – dans mon milieu professionnel et militant - l’idée que Dieudonné n’était qu’un joyeux drille qui aimait juste provoquer tout le monde et amuser la galerie (par contre, dans ce milieu, personne ne connaissait Soral).

      Pour compléter ce rappel de mémoire, il m’est arrivé d’entendre – toujours dans ce même milieu professionnel - des allusions ou des propos témoignant de préjugés islamophobes, négrophobes, homophobes, transphobe, sexistes, discriminatoires contres les gens du voyages, contre les allocataires du RSA, etc.

      On pourrait, aussi évoquer, les tensions raciales internes entre communautés, elles-mêmes « discriminées », telles que celles observées en milieu professionnel faisant intervenir des Africains, des Antillais, des Maghrébins (eux-mêmes parfois divisés entre Arabes et Kabyles), des Pakistanais, des « Chinois », etc.

      Souvent, ces tensions recoupaient ou se superposaient à des rapports de pouvoir hiérarchique ou de rancune personnelle entre collègues.

      Comme je travaillais dans le service public de proximité, des réflexions stigmatisantes pouvaient aussi venir à la suite de rapports conflictuels avec certains membres de la population. Des personnes exprimaient, parfois des comportements ou des allusions racistes à l’encontre du personnel ou, plus rarement, c’était l’inverse. Bien entendu tout cela n’était jamais affirmé ouvertement, car susceptible de tomber sous le coup de la loi, surtout pour le personnel, mis dans l’obligation de respecter l’égalité de traitement non discriminatoire.

      De telles tensions, dont les ressorts racistes ou discriminants, se déroulaient presque toujours de façon impulsive et rarement argumentée, provenaient parfois de personnes issues de classes populaires, mais ce n’était pas une généralité, loin de là. La plupart du temps, ces personnes ne s’estimaient nullement discriminantes ou racistes.

      Arrêtons-là ce constat, dans lequel il n’y a, malheureusement, rien de bien original.

      Bien entendu, à ce stade du constat, justement, il faut veiller à bien circonscrire les termes de chacune de ces observations et surtout s’abstenir de les généraliser au travers d’un seul prisme d’analyse pour en faire une sorte de réalité sociologique transcendante et absolue.

      Les expressions racistes occasionnelles ne doivent pas masquer le fait que la réalité sociale est beaucoup plus complexe que ce qu’en donne à voir les schémas grossiers des bateleurs racistes de plateau TV, du type Zemmour, qui montent en épingle tel ou tel événement pour s’en servir politiquement.

      Les populations des quartiers vivent aussi en permanence dans l’entente intercommunautaire. Et on éprouve de la honte à devoir le rappeler.

      La rengaine bien connue qui stigmatise uniquement l’antisémitisme « des populations, issues de l’immigration », est elle-même, clairement raciste.

      Ce discours n’est pas seulement le fait de l’extrême droite. Il sort souvent sans crier gare, de la part de n’importe quelle personne, a priori insoupçonnable, dès lors que cette personne déclenche le fonctionnement de cette machine à débiter des théories globalisantes abstraites, à partir de quelques observations médiatiques ou, pire, en s’appuyant sur de soit-disant restitutions de seconde mains, plus ou moins fiables, voire carrément sur des rumeurs. Et à partir du moment où la machine à débiter du concept globalisant est lancée, il devient difficile de l’arrêter. En tous cas, moi, je n’y arrive pas, malgré tous mes efforts. C’est pourquoi les « débats » de ce type sont généralement, non seulement déprimant car en-dehors même de la logique du débat, mais s’avèrent totalement improductifs, si ce n’est à relancer avec encore plus d’entrain la prochaine séquence de machine à globaliser du concept et à reproduire à l’infini la machinerie infernale.

      Il faut surtout rappeler que les idéologie racistes et discriminantes, quelles qu’elles soient, loin de représenter une particularité des quartiers populaires, sont les produits de toute l’organisation sociale existante, elle-même étant entièrement déterminée par l’économie capitaliste, à laquelle personne n’échappe. Dans une société en crise, basée sur la concurrence, la surenchère idéologique raciste et discriminante fait rage.

      L’éducation semble être l’approche la plus appropriée pour favoriser la remise en cause des préjugés racistes. J’ai pourtant les plus grands doutes sur la capacité de l’institution à pouvoir réellement atteindre ce but, notamment en raison de la crise qui la touche de plein fouet. Plus fondamentalement, je ne pense pas que des idéologies toxiques telles que le racisme puissent être révoquées réellement à l’issue d’une démarche morale ou éducative, quelle que soit la valeur des personnes impliquées dans ce travail. Cela, d’autant plus, s’il s’agit d’une démarche provenant d’un institution d’État. Le point de vue matérialiste, évoqué ci-dessus, concernant les conditions de production idéologique, m’incitent fortement à émettre cette opinion. Les échecs cumulés des nombreuses associations antiracistes confirment par les faits que les bonnes intentions ne suffisent pas à combattre les pires préjugés ; et cela encore plus, si elles sont instrumentalisées par des visées politiciennes, comme avec SOS racisme.

      Tout du moins, plutôt que de s’en tenir à une posture critique surplombante qui peut sembler assez insupportable, acceptons humblement de reconnaître que, quelle que soit la nature d’où il provient – instituions, associations, organisations politiques ou syndicales – le travail de terrain des personnes luttant au jour le jour contre le racisme, aussi méritoire, soit-il, est de l’ordre du replâtrage et de l’urgence ; admettons qu’il n’a aucun effet sur la résolution du problème sur le long terme.

      Ce n’est qu’en période de crise que les choses peuvent vraiment changer, lorsque les conditions ordinaires sont nécessairement perturbées parce qu’il devient impossible qu’elles perdurent, lorsque de nouvelles rencontres sociales sont créées par les circonstances inhabituelles, quand de nouveaux brassages humains se constituent… Ce sont dans ces conditions - extraordinaires, au sens propre du terme - que les préjugés idéologiques tels que le racisme peuvent être renversés ou, au contraire, s’amplifier.

      Pendant les luttes sociales, des moments de solidarités actives permettent justement de rompre concrètement, par les pratiques, nombre de préjugés, qui semblaient pourtant solidement implantés dans l’esprit des personnes. Ce n’est qu’une simple constatation personnelle empirique, vérifiée encore pendant les blocages des camions ordures de l’hiver dernier. La plupart des récits ou de retour d’expériences de révoltes ou de révolutions historique décrivent également l’extraordinaire sensation de remise en cause fondamentale et d’émancipation des rapports humains, ressentis à ces moments-là.

      Mais comme je l’ai déjà indiqué, l’histoire a montré que les crises pouvaient aussi accoucher du pire.

      Je me garderais bien de prédire si la prochaine poussée de crise sociale engendrera une telle remise en cause des préjugés racistes ou si ce sera l’inverse.

    • #AFA, #Révolution_permanente, #LFI, #PCF, #EELV (l’acclamation debout de M. au Havre fait écho à une tolérance de longue durée de l’antisémitisme en leur sein), à l’exception de la gauche de droite PS, une très large unité de la gauche vient de se réaliser dans la défense de l’antisémite Médine.

      est-il incontrôlable ? l’avenir le dira. lorsque, tout à la joie de s’être enfin refait une virginité grâce aux attaques de droite et, surtout, à l’appui de la gauche, il est possible qu’il se risque à mentir de nouveau ouvertement ("je lutte contre l’antisémitisme depuis 20 ans", mais berdol, commentent-on ne pas voir...), il s’agisse d’une promesse qu’il se fait à lui même pour les temps à venir.

      au passage, le silence « contraint » des alliés redouble une démonstration : ni pensée critique, ni attention au texte, ni vérité. l’unité de la gauche est de la même eau que ce dont relevait le socialisme réel, l’eau tiède (perso, je le trouve glaçante) où se complait cette gauche, c’est le mensonge déconcertant. façon farce cette fois (≠Ciliga), aussi sinistre soit-elle.

      pas la peine de se rassurer à bon compte. il ne s’agit pas exclusivement de la gauche des appareils et de leur logique de com, pas la peine de renvoyer simplement à la direction de LFi ou de EELV ces calculs, à de rares exception près, personne à gauche ne dit rien ni ne veut savoir quoi que ce soit des écrits et propos de M. de 2017 à 2022, et par là d’un style de pensée et d’expression dont les pénibles effets ne se limitent pas à l’antisémitisme. je les ai partiellement documenté ici (désintérêt manifeste) signalé ailleurs (désabonnements). on préfère une molle doxa toxique « on est tous frères » (musulmans ?).

  • Dieudonno-soralisme, paternalisme vert et philo franchouillarde (mais pas seulement)
    Affaire Médine : la gauche est dans le déni face à l’antisémitisme, par Marylin Maeso – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/affaire-medine-la-gauche-est-dans-le-deni-face-a-lantisemitisme-par-maryl

    La polémique autour de l’invitation du rappeur aux journées d’été d’Europe Ecologie-les Verts, après la publication d’un tweet antisémite, met en lumière les difficultés de la gauche, selon la philosophe et essayiste.

    Invitée sur France Inter à quelques jours des Journées d’été des écologistes, la secrétaire nationale du parti EE-LV, Marine Tondelier, a abordé la polémique suscitée par l’invitation du rappeur #Médine dans ce cadre. Elle a tenu à souligner la gravité de l’#antisémitisme en distinguant deux manifestations : il y a d’abord, explique-t-elle, l’antisémitisme conscient, revendiqué, théorisé. Mais il existe aussi une autre forme d’antisémitisme, insidieuse et parfois naïve.

    Le fait que Médine chante « l’antisémitisme est un cancer » (RER D, 2008), mais fasse sur Twitter (rebaptisé X), il y a peu, un jeu de mots nauséabond autour du nom de Rachel Khan (« resKHanpée ») tout en niant en bloc le moindre sous-entendu antisémite illustre, selon la conseillère municipale, cette seconde forme d’antisémitisme, et montre que le rappeur a encore du chemin à parcourir, ce qu’elle l’engage à faire le 24 août.

    « La solidarité avec le peuple palestinien »

    Si la lucidité de Marine Tondelier est à saluer, on se permettra d’ajouter qu’elle ne croit pas si bien dire. Car cet antisémitisme refoulé s’insinue à gauche, nourri par un déni sans cesse renouvelé. Un déni contre lequel Europe Ecologie-les Verts, bien qu’il soit, comme elle l’a rappelé, le seul parti à s’être doté d’un groupe de travail sur l’antisémitisme, n’est pas immunisé. Quand la porte-parole du groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale, Eva Sas, a résumé en ces termes, au mois d’avril, la journée d’étude EE-LV sur l’antisémitisme en France : « Je revendique notre droit à défendre les droits du peuple palestinien, tout en étant pleinement engagés dans la lutte contre l’antisémitisme. »

    Se rendait-elle compte du sous-entendu que charriaient ses paroles ? Le même qui a poussé la députée LFI Ersilia Soudais à inaugurer l’action du groupe de travail sur l’antisémitisme à l’Assemblée par une réunion sur « la lutte contre l’antisémitisme et la solidarité avec le peuple palestinien » : impossible d’évoquer les discriminations que subissent les Français juifs sans immédiatement faire référence à un conflit étranger, comme on adjoint un bémol pour anticiper d’éventuels soupçons. Comment ne pas s’inquiéter de ce renvoi systématique des Français juifs au conflit israélo-palestinien ? Quelle autre lutte progressiste est ainsi conditionnée ?

    « Jugez-moi sur mes actes »

    Que peut-on légitimement reprocher à Médine ? Ce qu’on reproche à un grand nombre de personnalités publiques : d’avoir la remise en question difficile. Quand Libération l’interrogeait, en 2018 [https://www.liberation.fr/checknews/2018/06/12/le-rappeur-medine-est-il-ambassadeur-de-l-association-havre-de-savoir_165 ], sur ses rapports avec l’association Havre de Savoir, connue notamment pour avoir offert une tribune à des prédicateurs antisémites, homophobes et misogynes, Médine a menti en affirmant n’avoir jamais été son ambassadeur, tandis qu’une vidéo circulait où il revendiquait le contraire. Ses soutiens dénoncent une cabale injuste, certifiant qu’il a changé depuis.

    Mais qui évolue sans reconnaître ses erreurs ? « Jugez-moi sur mes actes », rétorque-t-il, faisant valoir ses engagements associatifs contre les discriminations. Les paroles, pourtant, peuvent nuire autant que les actes. Ce n’est pas à un rappeur virtuose qu’on apprendra le pouvoir des mots, et l’impact des insinuations.

    Dire (en le regrettant) que la quenelle qu’il fit en 2014 en soutien à Dieudonné était un geste « antisystème », en dépit du fait que sa signification antisémite était difficile à ignorer venant d’un humoriste qui fustigeait dans une vidéo de 2009 un monde tombé aux mains du « puissant lobby des youpins sionistes », c’est un peu court. Revendiquer une « démarche de chercheur » pour justifier sa présence à une conférence du militant complotiste et antisémite #Kémi_Séba pour qui il avait accepté d’assurer une première partie, c’est un peu comme si on félicitait Eric Naulleau d’avoir fait avancer la recherche sur les discriminations en cosignant avec Alain Soral un livre où ce dernier déverse sans retenue ses lubies complotistes, homophobes et antisémites. Quand Médine aura fini de jouer avec l’euphémisme, peut-être sera-t-il encore temps d’appeler les choses par leur nom.

    #Médine #gauchoantifa_washing #Dieudonné #Alain_Soral #EELV #LFI #socialisme_des_imbéciles

    • haussez les épaules, pincez-vous le nez, détournez les yeux, voici une version revue de mon post précédent

      Force est de constater que, de toute part, et pas exclusivement sur le covid, le faux est un moment du vrai.

      Le déni de l’antisémitisme est chez certains chevillé au corps. Par habitude, par électoralisme, par conviction, l’antisémitisme (qui se doit d’être masqué pour ne pas tomber sous le coup de la loi, sauf lorsque l’on s’appelle Darmanin et alibi, cf. les parcours de Dieudonné et Soral, rendus forts difficiles) est toléré ou approuvé.

      Oui, en qualifiant Médine de "déchet" sur les RS, Khan a dit de la merde (déshumanisante). Mais ce qui passe de manière spectaculaire et en contrebande dans la blaguounette "resKHANpée" ne saurait être dénié.

      Une "blague" qui en cache une autre...

      Suite au bad buzz (par ici les pépettes), on a vite trouvé des experts de l’inculcation de la surdité volontaire. Le LFI David Guiraud entend "resCApée" dans "resKHANpée" et un pacson de politiciens, et pas que, font et feront comme lui. Tranquille, il a pourtant substitué à la syllabe centrale "KHAN" un "ca" ou un "kha", éludant quoi ? le N car, si on le prononce, on retombe sur ce truc dont "les juifs" nous bassinent, un camp !
      Ah non, non, c’est pas ça ! mais pas du tout ! notre chanteur est engagé mais parfois maladroit (c’est le peuple vous savez), ou bien il dit des choses qui ne veulent rien dire (c’est un artiste), mais il est des nôtres.
      Un autre, photographe de presse et antifa, ne lit pas non plus ce N (comme Nation, voir l’entretien sur RFI cité plus bas), et explique que le fils de M. est appelé Khan (en fait Gengis…), qu’en famille, ça blague tout le temps là-dessus, comme si il lisait « rescanepé ». Bref, il n’y a pas de N, il n’y a pas de blague, il n’y a pas de camps.

      Pourtant, l’acte premier d’un chanteur "contestataire", c’est soit d’improviser, soit d’écrire (ne se dit-il pas "amoureux de la langue" ? https://musique.rfi.fr/rap/20220527-lidentite-francaise-selon-medine ). Dans ce cas, nous avons affaire à des textes écrits. Mais ces textes, au delà de ce qui les flatte (Qué s’appelerio aujourd’hui "biais de confirmation" semble-t-il), nos gauches n’y portent pas attention.

      Partout à gauche et chez les antifas, on se focalise sur le fait que Médine est attaqué par les fafs, les laicards, etc.. C’est bien ce qui prouve que, non ? Ça ne peut être que par racisme qu’on s’en prend à "un arabe", un "représentant des quartiers" (ô fiction adorée).
      On s’est opportunément trouvé une (petite) vedette pour se faire mousser comme alliés des quartiers, perméables et ouvert au public rap (ça me rappelle le "chébran" utilisé par Mitterrand), ça fait du monde ça, hein ! Et hop ! tous ensemble sous la bannière de l’antifacisme et de la lutte contre le régime. Et qui y regarde de plus près ? Ben c’est un allié objectif de la réaction et du racisme. Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ? Bullshit.

      Car il se trouve que si M. a pu dénoncer l’antisémitisme des autres - dont celui des quartiers, à l’époque où il en était, de Havre de savoir - sans évoquer sa propre position, ce chanteur a, bien après la quenelle, distillé des tropes antisémites.
      Ainsi - fallait l’inventer ! - cet « Étoile de David sur une machette rwandaise », (Porteur saint 2017). La recette est connue, on s’appuie sur un fait : Israël a fourni des armes et soutenu diplomatiquement ce génocide ( Le génocide rwandais et la politique israélienne, Yaïr Auron https://www.cairn.info/revue-d-histoire-de-la-shoah-2009-1-page-225.htm ), et, avec l’appât, le poisson avale l’hameçon. Et hop ! il est ferré. (nb : si il a de la chance, se bat pour décrocher et réussit, il s’échappe !).

      Dans ce "étoile de David", on dira que l’on entend Israël. C’est mentir et c’est se mentir à soi-même. Il s’agit tout autant de "les israéliens", "les juifs", français (puisque Maeso y tient tant...), ou pas, croyants, ou pas. Un bel amalgame où tous (on ne sait QUI) sont visés.

      Tour de passe-passe.
      Cette chanson qui renvoie dos-à-dos les extrémismes religieux cite deux génocides. L’un commis par des bouddhistes à l’encontre des Rohingyas. L’autre, par des Hutus à l’encontre des Tutsis, avec l’appui principal de la France, et, secondairement, d’Israël. Si il fallait évoquer un appui décisif, c’est celui de la France ! Ce n’est pas le cas. Que vient faire là cette "étoile de David" ? Substituer aux auteurs leurs complices. Troublant, pour ne pas dire trouble. Faut-il alors penser que l’image condense quelque chose comme une "France enjuivée" ? On en saura rien. Libre à chacun de se faire son idée, ou plutôt de prêter à la formule un sens qui lui préexistait (voir Israël comme une tête de pont de "l’occident" est d’ailleurs une bonne approximation, et puis, ensuite, ça glisse de Israël, c’est les israéliens, puis à Israël c’est "les juifs")

      "Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l’oreille, on parle de vous"

      Ce chanteur tient par ailleurs des propos abjects que personne n’a relevé. Invité à parler rap à l’ENS en 2017, il évoque par deux fois une « arme de combat », la « technique du bambou », dont il semble attribuer l’utilisation au FLN Vietnamien (n’oublions pas que nous sommes entre anti-impérialistes, hein), ici, peu après 30 mn :
      http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=3114
      Sauf que cette "arme de guerre" est en fait une technique de torture, une technique d’exécution lente. Et qu’il ne semble pas (?) qu’elle ait été employée durant la guerre de libération du Vietnam
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Torture_au_bambou
      À la tribune comme dans ce public d’étudiants et d’amateurs de rap, on dirait que ça passe crème. Puissance de l’amour.

      Ce chanteur qui se revendique de "l’éducation populaire" (sic) peut aussi écrire un "J’pisse sur les pédérastes de pétainistes" (Généric, Médinefrance 2022). On devrait étudier ça à l’école. Sûr que ça contribuerait à mettre en cause la domination masculine et l’homophobie, voire à réviser l’histoire du pétainisme (dont depuis l’autre côté de la scène, on nous a dit que le chef avait "sauvé des juifs"...).
      Bref, semant la confusion, notre chanteur engagé renouvelle le virilisme dieudonno-soralien. Sans oublier de se fendre par la suite de déclarations amicales pour les LGBT... (on se souviendra que par deux fois déjà Dieudonné à demandé pardon aux juifs, les vrais hein, pas les "faux").

      Et ces oscillations (...), ne dérangent pas révolutionnaires, écolos, degauche et je ne sais qui encore ? Un tel manque de scrupule est tout simplement honteux. En manière de contestation, on refuse de lire, d’entendre, insensible à tout... détail. Fausse contestation, contestation falsifiée.

      Et si cela ne durait pas, si cette cécité se voyait réparée par un décillement salvateur, si cet illettrisme cultivé cédait le pas à une réappropriation de l’activité de lecture - ce que j’espère, mais ne vois pas venir - faudrait-il par avance se résigner à ce qu’une autre personnalité, un autre hochet régressif vienne offrir une nouvelle occasion de jouir d’une telle communauté... gazeuse ? Je le crains, car cette gauche n’en a fini ni avec sa part dieudonno_soralienne, ni avec l’antisémitisme.

      #confusionnisme #gauche #gauches

    • il y a 5 mois, j’écrivais à propos de la grève à Gonfreville

      Médine est sur le blocage ! autant dire que côté « jeunesse » et féminisme de la lutte [Adèle Haennel était également sur le piquet], ça va pas être easy à gouverner.

      https://seenthis.net/messages/995780#message995856
      depuis, il avait ma sympathie, bien que par ailleurs je ne sache rien de lui si ce n’est que les fafs et la droite s’en prenaient à lui. puis, des camarades ont attiré mon attention sur des trucs pas clairs du tout. et qui ne relevaient pas seulement du passé (oui, on rêverait qu’à l’instar du Michaux, il passe de l’extrême droite à un ailleurs assez proche pour qu’un voisinage soit possible, mais...).
      j’ai donc cherché à en savoir davantage sur ce chanteur (textes, entretiens), et relevé quelques propos qui n’allaient pas sans soucis, loin de là. ce dont je rends partiellement compte ici.
      cinq mois plus tard, des journées d’été EELV à celles de LFI, de la Fête de l’Huma à l’Olympia, on assiste à l’avènement de cette carrière « anti-système ». et, ne serait-ce qu’en souvenir de cette petite fraction de l’ultra gauche qui fut négationniste, ne serait-ce que prenant en compte l’empreinte laissée depuis par le dieudonno-soralisme, c’est bien le moins de se rappeler que l’amitié ou quoi que ce soit de sérieux implique une exigence, ce qui, entre autre chose, fait que, selon la formule bien connue, les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis...
      souvenons-nous. en 2008, après bien des alertes sérieuses depuis 2005 (?), Dieudonné s’est finalement totalement démasqué en invitant Faurisson sur la scène du Zénith. mais il aura fallut des années à bon nombres de gens qui avaient envie de se faire manipuler pour le lâcher. et d’autres sont restés dieudo-soraliens. quitte à apprécier qui ajoute des touches prolo, gaucho, arabe et variétés ?

      #show_bizz #fallace #spectacle

    • c’est tout schuss pour la droite raciste, Édouard Philippe https://www.lefigaro.fr/flash-actu/edouard-philippe-muscle-son-discours-sur-l-immigration-20230605 n’ira pas dire le mot de bienvenue prévu aux journées d’été de EELV dans « sa » ville du Havre.

      La venue de Médine chez EELV et LFI continue de déchirer la gauche
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/220823/la-venue-de-medine-chez-eelv-et-lfi-continue-de-dechirer-la-gauche

      Milo Lévy-Bruhl, bon connaisseur des textes de Médine, reste réservé sur la réception de la polémique à gauche. « D’un côté, il ne faut pas faire des procès anachroniques : le Médine que je critique n’est pas le Médine d’aujourd’hui, qui en outre fait face à des attaques scandaleuses qui sont de l’islamophobie pure », dit-il. Mais il s’indigne que la gauche en vienne à considérer qu’il n’y a « que de l’instrumentalisation de l’antisémitisme par la droite, comme le fait toujours LFI », prévient-il, soulignant « l’énorme silence de la gauche depuis vingt ans sur l’antisémitisme ».

      Il rappelle en effet la proximité passée de Médine avec la « dissidence » [une proximité bien plus longue avec les Frères musulmans, ce dont seul un faf est autorisé à parler, ndc] et estime que « le retour de Médine sur cette période est très timide », alors que jusqu’en 2014, il faisait des références élogieuses à Dieudonné, des quenelles, et avait fait la première partie d’une conférence de Kemi Seba.
      D’où sa circonspection face à son invitation en star des universités d’été d’EELV et de LFI : [ en adoptant un point de vue de normand, un chouille à l’ouest, et pas mal au centre, je dirais qu’] « Il est totalement légitime par plein d’aspects : après tant de paternalisme et de misérabilisme de la gauche vis-à-vis des populations racisées et des #quartiers_populaires [qui sont, c’est bien connu, le fief de Médine, auquel il convient donc de rendre hommage, n’en déplaise aux athées, aux mécréants, et à nombre de musulmans], son invitation symbolise la fin d’une certaine période de l’#antiracisme politique , et c’est une bonne chose [puisque l’on passe des pubs Dior de Harlem Désir, ou de l’admiration de Bouteldja les blancs et moi pour Soral, à Georges Brassens, Renaud et pis même Victor Hugo (regardez la pochette, c’est le gars du plus gros enterrement qui ait jamais eu lieu dans le pays !) façon Médine, yes !]. Mais le risque, c’est que tant qu’il ne clarifie pas son rapport à son propre passé, elle signifie aussi une indifférence [et là, je reste archi-poli hein]_de la gauche à la question de l’antisémitisme. »

      Ironiquement, sur le morceau « Global », où Médine faisait l’inventaire de ses erreurs, il disait : « Faut que j’arrête de jouer au cyberactiviste / En leur répondant sur le Web j’donne de la force à mes ennemis. » [alors que lorsque j’écris "pédérastes pétainistes" dans une chanson récente, parle d’arme de guerre" à propos de la torture à des gauchiasses naïfs, ou raconte que le génocide des Tutsis s’est fait à coups de machettes à "étoile de David", ça passe crème, personne n’écoute, ne lit, sauf ceux que ça branche, et des pisse froids qu’aiment pas "les arabes", c’est bien connu.]_

      #politique #marketing

    • Rentrée, les gauches rendues inaudibles par la polémique Médine et leurs divisions
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/08/23/pour-leur-rentree-des-gauches-rendues-inaudibles-par-la-polemique-medine-et-

      le groupe de travail contre l’antisémitisme [d’EELV] débattra à huis clos au Havre avec le rappeur.

      A la différence des Verts, les « insoumis » sont prompts à fermer le ban sur cette polémique. L’épineux sujet de l’antisémitisme à gauche, LFI le balaie et le considère comme une instrumentalisation par l’extrême droite.

      #rouge_brun

      edit pour les « justifications » reprises ici
      https://seenthis.net/messages/1014567#message1014572
      https://seenthis.net/messages/1014362
      https://seenthis.net/messages/1013817

    • Notre astre de la punch line : "Je lutte contre l’antisémitisme (...) depuis vingt ans"
      « On me traite d’antisémite et cela me broie » : le Havrais Médine répond à la polémique
      https://www.paris-normandie.fr/id442162/article/2023-08-22/me-traite-dantisemite-et-cela-me-broie-le-havrais-medine-repond-la-p

      Alors pourquoi ce tweet qualifié de nauséabond sur Rachel Khan ?

      « C’est une réponse à quelqu’un qui m’attaque en me traitant de déchet à trier, en lien avec les universités d’été. Je réponds en parlant de Rachel Khan qui vient du hip-hop, reçoit des compliments sur son livre de Marine Le Pen. Mon tweet parlait de ça, c’est une maladresse avec le mot rescapé ["ResKHANpé" dans le texte] qui ne prenait pas en compte la charge historique. Je ne savais pas qu’elle avait une histoire familiale liée à la Shoah. Ma propre famille utilise ce mot « khan » avec la même orthographe, c’est un sobriquet familial depuis cinq ans. J’appelle ma famille la « Khan family » [ah, c’est pas la KA family ?] parce que mon dernier fils s’appelle Gengis en référence à Gengis Khan (figure mongole).

      On se fédère autour de ce terme qui a une #sonorité poétique. Je m’excuse aussitôt de la maladresse auprès de la personne et auprès de ceux qui ont pu être heurtés par ce jeu de mots. Des excuses inaudibles. Je lutte contre l’antisémitisme , poison que l’on doit combattre, depuis vingt ans [depuis qu’une sardine bouche le port de Marseille, en fait]. On me taxe d’antisémite et cela me broie. Si ce tweet avait été antisémite, il aurait été attaqué depuis longtemps. »

      Vous traînez pourtant une réputation sulfureuse et on vous prête un certain nombre de prises de position… [euh...]

      (...) J’ai fait des erreurs, ma parole a dépassé ma pensée, des prises de position ont été des impasses idéologiques mais [c’était avant 2003 ?] je m’en suis toujours amendé. J’ai toujours fait marche arrière quand je me trompais. C’est salvateur pour le public qui me suit. Et je regrette certaines choses. »

      Comme le geste de la quenelle ?

      « Oui quand je croyais que la quenelle de Dieudonné était de la liberté d’expression [édulcoration ++, l’euphémisation en vigueur la présentait comme un "geste antisystème"]. Alors que c’était un signe de ralliement antisémite qui a fini par être récupéré [ah bon, quelle histoire étrange, on nous parle de récupération de la contestation, comme dans le topo gauchiste 70’s] on [qui ? !] lui a donné un autre sens. Il est trop tard quand on s’en rend compte. Dieudonné a toujours été très ambigu sur ce sujet [moi pas, d’ailleurs je n’ai appris l’existence du show avec Faurisson qu’ne 2015, je crois] . Quand je m’excuse, que je regrette, moi on ne m’entend pas [mais parfois on écoute et te lit avec attention]. D’autres personnes, comme des politiques, qui font des erreurs, on les entend [dire qu’ils assument]. Moi qui suis d’un certain univers culturel, l’excuse ne m’est pas autorisée. Je traîne un certain nombre de boulets. »

      Comme celle de l’homophobie liée à une vidéo où vous évoquez le mot « tarlouze » ?

      « Cela date de 2007. Je parle des standards d’acceptabilité dans la sphère publique, je ne parle pas d’homosexualité. Il y a une erreur de langage de qui n’est pas acceptable. On oublie mes prises de position courageuses de 2012 sur le mariage pour tous au moment où la plupart des politiques se drapent dans une moralité en disant qu’ils ont toujours été pour cette disposition. Je fais une vidéo dès 2012 (« Petit délire ») en disant que le mariage homosexuel ne doit pas être soumis à la discrimination. Que fait-on de mes prises de positions sur les discriminations sur les personnes racisées, les juifs [où ?], les musulmans, les féministes, les LGBTQ+ [et les pédérastes pétainistes, en 2022]. On cherche [ou on découvre] une maladresse ancienne [ou actuelle] pour me disqualifier, discréditer la gauche à travers moi [alors que j’en commet publiquement une tous les trimestres]. C’est de l’#anti-racisme_de_salon. »

    • Le cas Médine " illustre la dérive constante d’une certaine [de la] gauche face à l’antisémitisme en France », comme le confirme l’ensemble des réponses faites ici, entre déni des faits, sauf à dire que les mots comptent pour rien) et désinformation (la preuve que Médine a changé : il "lutte contre l’antisémitisme depuis 20 ans" sic), circonvolutions distractives (tout sur le contexte, la droite, les arabes, tout ça, tout ça, rien sur lui-même) et indifférence. Staline n’a pas travesti l’antisémitisme soviétique en "antisionisme" pour rien.
      https://seenthis.net/messages/1013817
      https://seenthis.net/messages/1014362
      https://seenthis.net/messages/1014567

      #rangerunanimentlamerdesousletapis

    • Il semblerait qu’une partie de mon message t’as échappé :

      https://seenthis.net/messages/1014567#message1014654

      Suite à la provocation méprisante et raciste d’une personnalité proche des sphères du pouvoir visant Médine, ce dernier a fourni une réponse qui me semble, sans guère d’ambiguïté, racistes et antisémites. LFI a décidé de maintenir le cap derrière son icône alors que (si j’ai bien compris) une partie d’EELV s’en dissocie.

      À la limite, peut importe la position : que ce soit pour marquer sa différence ou pour s’en différencier, ce qui compte c’est qu’on en parle. Ça peut paraître cynique, mais c’est la logique fondamentale de la com. Une fois qu’on est engagé, il est difficile de s’en dégager. Et c’est parfois dans la douleur, en tordant plus ou moins la réalité, comme semble le faire actuellement LFI, pour convaincre que Médine est un gars vraiment tout à fait sympathique.

      Ce qui pose problème, au-delà de ces péripéties stratégiques douteuses d’appareils politique, c’est le fait que les sous-entendus ou les propos ouvertement antisémites (passés) de Médine soient populaires.

      De mon point de vue, cela me semblait un peu court de ne m’en tenir qu’à constater le propos raciste de Médine et le fait que LFI ne s’en dissocie pas. J’ai donc changé la focale. Peut-être est-ce cela que tu désignes comme « circonvolutions distractives » ?

      Quant à la « gauche », ça fait bien longtemps que je considère qu’elle ne représente pas un enjeu essentiel pour changer ce monde.

    • @Pr_Logos
      https://twitter.com/Pr_Logos/status/1696488192118263844

      Tout ce passe comme si l’intégralité des figures de la gauche institutionnelle et syndicale avait décidé de démontrer en cette rentrée qu’elle est perclue de tares, du soralisme antisémite au poutinisme, du complotisme vaccinal à la haine des arabes.
      Dans un moment de bascule, au sortir de six mois de réveil du mouvement social - de la République démocratique et sociale - ça fait l’effet d’une balle de LBD dans le dos.

    • @poubelleenosier
      https://twitter.com/poubelleenosier/status/1696253690322018774

      Lignes de crêtes accuse des anti autoritaires qui ont critiqué l’afa-pb pour leur invitation au chanteur dont tout le monde parle (le sardou de gauche) de piocher dans les cibles du ministère de l’intérieur. Ce post fb supprimé le montre : en 2018 on croisait à beauvau aussi ldc

    • @cabou lorsque je dis "la gauche" (mais aussi "les révolutionnaires") ce que je vise c’est une démission intellectuelle et politique quasi (?) générale de ce côté. comme le montre compris un post de Lignes de crêtes (supprimé https://seenthis.net/messages/1014151#message1014973 et remplacé par l’affichage d’une solidarité avec Médine).

      Les propos antisémites passés et actuels de Médine sont-ils populaires ? je ne sais pas. le type pleure depuis des années déjà pour ne pas avoir eu le disque d’or dont il estime qu’il lui revient. et c’est la gauche, sous couvert d’#antifascisme et d’#antiracisme qui lui fournit le marchepied dont sa carrière a besoin.

      que l’antisémitisme, bourgeois et populaire, existe est une autre question, d’ailleurs bien renouvelée depuis la guerre des 6 jours (« les Juifs, un peuple sûr de lui-même et dominateur », De Gaulle), l’existence (et la politique) d’Israël étant utilisée(s) pour que l’antisémitisme ne pose plus question, soit défendu sous couvert d’antisionisme comme le faisait déjà Staline dans les années 50, ou instrumentalisé, comme le font les droites (jusqu’à génération identitaire...).

      je n’ai pas envie de revenir sur la manière dont, du coté populaire, il s’agit d’un socialisme des imbéciles et d’un anti-impérialisme des imbéciles (quoi que l’on sache par ailleurs du rôle de "tête de pont de l’Occident" joué par Israël) défendu au nom de "nouveaux damnés de la terre" (depuis les luttes de décolonisation et le tiers-mondisme qui les ont accompagné). les israéliens ce n’est pas tout à fait Israel ("je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand, disait l’autre), et "les juifs" c’est vraiment too much.

      En revanche, je persiste à penser qu’un minimum d’intelligence politique laisserait moins de place à un tel prurit barbare. Or du côté des militants en tout genre, derrière tel ou tel semblant de mise en cause, "vas-y Médine [fait comme Dieudonné, really ?], excuse-toi !", c’est bien d’une forme d’encouragement que l’on fait preuve. Débile, et dangereux. (mes deux centimes que ça n’arrangera pas le sort fait ici aux arabes et aux noirs, contrairement à l’hypothèse officielle adoptée partout à gauche, pour mieux jouer des cartes de boutiquiers, grand ou petits).

    • Concernant Médine : ni islamophobie, ni complaisance avec l’antisémitisme - Juives et Juifs Révolutionnaires

      https://juivesetjuifsrevolutionnaires.wordpress.com/2023/08/31/concernant-medine-ni-islamophobie-ni-complaisance-avec-lantisemitisme

      Suite à ces accusations, Médine a reconnu sur Mediapart le 22 août « avoir été trompé à un moment donné » sur le sens de la quenelle et avoir fait « une vraie erreur », celle de ne pas s’en être suffisamment désolidarisé. De certains qui avaient critiqué son attitude à l’époque, il dit maintenant « Ils avaient raison sur l’impasse idéologique où je me trouvais à ce moment là. Je leur ai dit et je me suis excusé d’avoir eu une attitude réactionnaire à l’époque. » Si le rappeur lui même semble avoir moins de difficultés à situer le problème que certain·es de ses avocat·es à gauche, notamment issu·es de LFI, ce début d’autocritique reste limité : deux jours plus tard, il déclare à l’Humanité « en vingt années de carrière, il n’y a jamais eu un soupçon crédible d’antisémitisme me concernant ». Au niveau de ses défenseurs, c’est souvent pire puisqu’on en vient à retirer purement et simplement l’antisémitisme de l’équation. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon, dont il est vrai qu’on attend peu sur le sujet, twittait « C’est un plaisir de recevoir Médine aux Amfis 2023. La victime de racisme, c’est lui ». On notera (encore) son sens de la formule.

      Nous estimons pour notre part nécessaire qu’un travail de retour critique soit mené sur le sujet de la part de tout celles et ceux qui se sont compromis avec les discours kemistes ou dieudo-soraliens, y compris donc Médine. Cependant, il ne nous semble pas que de cette polémique puisse déboucher une avancée sur ce plan, notamment du fait du paternalisme, de l’opportunisme et de la reprise de discours islamophobe d’une grande partie des réactions. Nous estimons quant à nous que le combat contre l’antisémitisme ne peut se faire en adoptant un discours islamophobe ou en prenant la forme d’une injonction adressée uniquement aux membres de la minorité musulmane. Réciproquement, la lutte contre l’islamophobie ne peut ignorer la question de l’antisémitisme et donc passer ces discours et ces compromissions sous silence.

  • Reinigungskräfte am Potsdamer Platz: „Sie sollen sich nicht durch die obere Stadt bewegen“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/reinigungskraefte-am-potsdamer-platz-sie-sollen-sich-nicht-durch-di

    Da ist er, der „größte Niedriglohnsektor Europas“, auf dessen Durchsetzung Ex-Bundeskanzler Schröder stolz ist. Ab dem Jahr 2003 setzten Grüne und SPD alles daran, der deutschen Wirtschaft Kostenvorteile im weltweiten und vor allem innereuropäischen Konkurrenzkampf durch massive Einkommensverluste großer Teile der Bevölkerung zu verschaffen. Der „Genosse der Bosse“ und seine Spießgesellen waren letztlich sehr erfolgreich darin, viele Familien nicht nur ärmer zu machen sondern die Arbeitsbedingungen derart zu verschlechtern, dass die Lebenszeit einfacher Arbeiterinnen und Arbeiter wieder deutlich verkürzt wurde.

    Dieses Interview erzählt davon, wie und wieso die Betroffenen der Armut trotz Arbeit bei ihrer eigenen Ausbeutung mittun.

    2.7.2023 von Niklas Liebetrau - Mitten in Berlin gibt es eine „Unterwelt“, durch die sich Menschen bewegen, die Dreck beseitigen. Eine Forscherin hat einige von ihnen über Monate dort begleitet.

    Es handelt sich um die größte Handwerksbranche Deutschlands. Eine, die gleichzeitig kaum sichtbar ist: die Gebäudereinigung. 700.000 Menschen putzen täglich Großraumbüros, Treppenhäuser, Einkaufszentren. Und werden dabei meistens gar nicht wahrgenommen. Auch am Potsdamer Platz ist das so. Die Arbeiter dort bewegen sich durch ein unterirdisches Tunnelsystem, fernab von Touristen, Büroangestellten und Anwohnern. Eine Unterwelt.

    Die Berliner Organisationswissenschaftlerin Jana Costas hat über Monate die Reinigungskräfte am Potsdamer Platz bei ihren Schichten begleitet. Herausgekommen ist ihre umfassende und nicht ganz unumstrittene ethnografische Studie „Im Minus-Bereich“. Zum Interview treffen wir die Forscherin in einem kleinen Gemeinschaftsbüro mit unverputzten Wänden und typischem Kreuzberger Charme, mitten im Bergmannkiez.

    Berliner Zeitung: Frau Costas, was hat Sie an Ihrer Studie am meisten überrascht?

    Jana Costas: Vor allem, dass die Reinigungskräfte entgegen gängiger Annahmen auch Freude und Spaß an ihrer Arbeit haben und ein starkes Arbeitsethos zelebrieren. Sie betonen zum Beispiel immer wieder, wie hart ihre Arbeit sei. Ich fand das bemerkenswert und habe mich gefragt, woran das liegt.

    Haben Sie eine Antwort gefunden?

    Trotz aller Unterschiede ist ihnen allen gemein, dass sie sich ihrer Arbeit zuwenden, um Würde zu erlangen. Einige kommen aus Deutschland, andere sind nach Deutschland immigriert, es gibt welche, die haben eine Ausbildung als Gebäudereiniger, andere haben Qualifikationen als Friseurinnen oder Heizungstechniker. Das Leben mancher Reinigungskräfte war durch Arbeitslosigkeit, Obdachlosigkeit oder Abhängigkeit geprägt. Aber allen geht es sehr stark darum, sich als arbeitende Menschen zu definieren, die Geld verdienen, eine Struktur haben. So grenzen sie sich von denen ab, die nicht arbeiten.

    Für Ihre Studie haben Sie vier Menschen ins Zentrum gerückt: Luisa, Marcel, Ali und Alex. Wie kamen Sie auf diese vier?

    Sie sind auf unterschiedlichen Wegen zu ihrem Beruf gekommen, und sie üben unterschiedliche Tätigkeiten aus: Zigarettenstummel auf der Straße aufsammeln, das Einkaufszentrum säubern, in Wohn- und Bürohäusern oder Cafés reinigen. Ich habe mich den unterschiedlichen Schichten angeschlossen, um ihre verschiedenen Perspektiven auf die Arbeit kennenzulernen.

    Reinigungskräfte sollen so unsichtbar wie möglich sein.

    Wer sind die vier?

    Alex ist ein 18-Jähriger aus dem Wedding, der, genau wie sein Vater einst, eine Ausbildung zum Gebäudereiniger macht. Für ihn ist das eine ganz normale Arbeit, er möchte nicht im Büro sitzen, sondern körperlich arbeiten. Ali, Ende dreißig, aus Kreuzberg, hat eine Ausbildung zum Maschinenfahrer gemacht und ist dann gewechselt. Bei ihm ist auffällig, wie zuvorkommend er den Kunden gegenübertritt. Luisa, 37, kommt aus Angola, spricht fast kein Deutsch und wurde vom Jobcenter vermittelt. Sie hat einen schweren Stand unter den Reinigungskräften. Und Marcel, 38, aus Eberswalde, ehemals drogenabhängig, der auch mal eine Zeit im Gefängnis saß, sagt, seine Mutter sei mächtig stolz auf ihn, dass er einen solchen Job hat.

    Sie alle arbeiten für die gleiche Firma am Potsdamer Platz in unterschiedlichen Objekten. Was ist das für ein Ort?

    Im Grunde ist das eine Mikrostadt. Es gibt Kinos, Hotels, Restaurants, Supermärkte, Arztpraxen, Büros, Wohnungen, sogar ein Casino. Ein Ort, der hell erstrahlt und sich glamourös darstellt: Sehr viel Glas, sehr viele hohe Gebäude, große Empfangshallen, zum Teil ausgestattet mit edlem Holz oder Marmor. Entworfen von internationalen Stararchitekten.

    Im Minus-Bereich ist es stickig, manchmal stinkt es.

    Aber es gibt auch eine Unterwelt.

    Genau. Die Unterwelt nennen die Reinigungsleute auch den Minus-Bereich. Ein Ort, der bis zu vier Ebenen in die Tiefe geht, ein labyrinthisches Tunnelsystem, über das sie von einem Gebäude zum nächsten kommen. Dort befinden sich ihr Materialraum mit den Reinigungsutensilien und ihre Schließfächer. Einige verbringen hier ihre Frühstückspausen. Im Minus-Bereich ist es mal stickig, an anderen Stellen kalt, manchmal stinkt es. Ab 9 Uhr morgens sollen sie sich mit ihrem Reinigungswagen nicht mehr durch die obere Stadt bewegen. Sie sollen die Touristinnen, Büroangestellten und Bewohner nicht stören und so unsichtbar wie möglich sein.

    Sie thematisieren in Ihrem Buch den Begriff „Dramen der Würde“. Was muss man sich darunter vorstellen?Würde fußt auf zwei Aspekten: Dem Selbstwertgefühl und der Anerkennung durch andere. Bei Reinigungskräften stehen diese Komponenten in einem Spannungsverhältnis. Während sie es zwar schaffen, ein Selbstwertgefühl bei ihrer Arbeit zu entwickeln, erfahren sie in der Begegnung mit anderen gerade wegen dieser Arbeit wenig Respekt.

    Können Sie ein Beispiel nennen?

    Ich habe mit einer Reinigungskraft mal die Lobby eines Apartmenthauses gesäubert. Dort stand ein Tisch mit einer Glasplatte. Diese Reinigungskraft ist sehr gewissenhaft, benutzt nur die besten Reinigungsutensilien, ist sehr höflich, auch zu den Empfangsdamen. Und dann kam der Manager dieses Hauses und hat mitbekommen, dass die Gummimagnete unter der Glasplatte beim Säubern ganz leicht verrutscht waren. Er ist sehr laut geworden und war extrem herabwürdigend. Das Drama wird ersichtlich, wenn die Reinigungskraft danach draußen steht, mit zitternden Händen eine Zigarette raucht und Rachefantasien entwickelt.

    Rachefantasien?

    Er hat dem Manager gewünscht, dass man den mal in die Fankurve von Union Berlin stecken sollte und der dort dann „Ich hasse Union“ rufen solle. Dann könne er mal sehen, was mit ihm geschehe. In solchen Momenten merkt man, wie schwer es für die Reinigungskräfte ist, ihre Würde zu bewahren.

    Wie war das für Sie in dem Moment?

    Schlimm, weil ich auch noch mit daran Schuld hatte, dass die Magnete verrutscht waren. Das ist mir nahegegangen, auch wenn ich mich als Forscherin anders als die Reinigungskraft distanzieren konnte. Bei einer anderen Szene war das schon schwerer.

    Welche war das?

    Da ging es um Luisa, die Frau aus Angola. Sie ist neu in der Gruppe, hat vorher nie als Reinigungskraft gearbeitet. Die anderen sind genervt von ihr. Einer der Vorarbeiter hat ihr empfohlen, zu ihrem Geburtstag einen Kuchen mitzubringen, weil man das ja so mache in Deutschland. Also hat sie eine Torte gebacken und auch noch angolanische Hähnchenbällchen mitgebracht, sie ist nach ihrer Schicht morgens um 9 Uhr länger geblieben und hat alles im Materialraum in Minus Zwei angerichtet. Aber die anderen haben nur ihre eigenen Graubrote gegessen und niemand hat ein Wort gesagt. Als Luisa ihnen ihre Torte angeboten hat, haben die meisten abgelehnt.

    Das klingt, als hätten da auch rassistische Motive eine Rolle gespielt.

    Die gab es durchaus. Gleichzeitig ist mir sehr wichtig zu betonen, dass nicht alle Reinigungskräfte Rassisten sind. Und dass sich das auch wandeln kann. Nach dieser Situation gab es eine Intervention durch das Management. Und als Luisa wenig später in eine andere Schicht kam, haben die, die gerade noch schlecht über sie sprachen, gesagt: Die Guten werden immer abgezogen. Verrückt, oder?

    Wie erklären Sie sich das?

    Durch Ausgrenzung versuchen sich die Reinigungskräfte voneinander abzuheben. Es ist ein Beruf ohne Zugangshürden, im Grunde kann den jeder machen. Aber wenn ihn jeder oder jede machen kann, was heißt es dann, eine Reinigungskraft zu sein? Deswegen betonen sie die individuellen Unterschiede: Die ist so faul, aber guck mal, wie toll ich das hier mache. Das kann aber nicht aufrechterhalten werden, weil sie trotzdem alle die Herabwürdigung von außen erfahren.
    Scham bei der Einstellung einer Reinigungskraft

    Woher kommt die Stigmatisierung von Reinigungskräften?

    Schmutz wird in vielen Kulturen abwertend gesehen, das gilt auch für die Arbeit damit. Es gibt die These, dass Reinigungskräfte uns an unsere Unreinheit erinnern. Reinigungskräfte haben außerdem einen Einblick in unsere intimste Privatsphäre und werden deswegen unsichtbar gemacht. Damit sie aus dem Wissen keine Macht über uns entwickeln.

    Mir scheint, viele Menschen, die eine Reinigungskraft beschäftigen, schämen sich dieses Privilegs. Wie sehen Sie das?

    Ich bin mir nicht sicher, ob das in der Breite wirklich der Fall ist. Wenn die Büroangestellte mit zwei Kindern jetzt aus Scham keine Reinigungskraft mehr einstellt und es selbst macht, ist das ja auch eine Unsichtbarmachung dieser Arbeit. Für mich ist die Frage eher: Wie verbessern wir die Arbeitsbedingungen der Reinigungskräfte? Wenn sie gut bezahlt werden und unter anständigen Bedingungen arbeiten, sehe ich weniger ein Problem. Sonst würde sich die Frage stellen: Wer macht es dann?

    Inwiefern hat sich für Sie persönlich der Umgang mit Reinigungskräften verändert?

    Erst mal fühle ich mich bestätigt, dass man die Realitäten dieser Menschen dann am besten verstehen kann, wenn man Teil ihrer Arbeitswelt wird. Und dann ist mir noch mal bewusst geworden, wie schon kleine Gesten der Wertschätzung, etwa eine freundliche Begrüßung, sehr viel ausmachen können. Es ist wichtig für diese Menschen, für ihre Würde.

    Ihre Art des Forschens wurde auch kritisiert. Ihnen wurde vorgeworfen, aus einer privilegierten Haltung auf Probleme zu schauen, die nicht Ihre sind, und dass dadurch die Gefahr bestehe, Verhältnisse durch die eigene Brille zu interpretieren, also zu verzerren. Was entgegnen Sie dem?

    Erst mal kann die Verzerrung bei jeder Form des Forschens stattfinden, bei Statistiken, Umfragen, Interviews. Wenn man sich sechs Monate mit den Menschen beschäftigt, bekommt man einen ganz anderen Zugang, als wenn man sie eine Stunde lang interviewt. Davon abgesehen bin ich mir vollkommen bewusst, dass meine Studie natürlich von meinem Blickwinkel beeinflusst ist. Das ist aber nur dann problematisch, wenn ich dies nicht reflektiere. Das habe ich aber getan. Außerdem muss man sich auch mal die Alternative ansehen: Dann könnte ich ja nur Menschen beforschen, die so sind wie ich. Und die Perspektive der Reinigungskräfte bliebe weiterhin unsichtbar.

    Zur Person

    Jana Costas, 40, ist in Berlin geboren und aufgewachsen. Sie hat in Cambridge und London studiert und seit 2014 den Lehrstuhl in Personal, Arbeit & Management an der Europa-Universität Viadrina in Frankfurt (Oder) inne.

    Ihr Buch „Im Minus-Bereich: Reinigungskräfte und ihr Kampf um Würde“ ist im Suhrkamp-Verlag erschienen (280 Seiten, 20 Euro).

    Einkommensgruppen | Die soziale Situation in Deutschland | bpb.de
    https://www.bpb.de/kurz-knapp/zahlen-und-fakten/soziale-situation-in-deutschland/61763/einkommensgruppen

    Der Anteil der Einkommensschwachen erhöhte sich zwischen 1996 und 2016 von 18,4 auf 24,4 Prozent und der Anteil der Einkommensstarken von 16,8 auf 19,6 Prozent.

    Ergo dürfte sich der Anteil der „Normalverdiener“ auch „Mittelschicht“ genannt von 64,8 Prozent auf 56 Prozent verringert haben. Für diese Menschen wurde durch die gesetzlich Verschlechterung ihrer Rechte der soziale Abstieg zur alltäglichen Bedrohung.

    Agenda 2010
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Agenda_2010

    Auch der Euro-Beitritt erfolgte zu einem überhöhten Wechselkurs. Um das Preisniveau zu korrigieren, sei eine Innere Abwertung insbesondere durch Reallohnverluste erforderlich gewesen. Diese notwendige Verbesserung der Wettbewerbsfähigkeit sei aber nicht der Reformpolitik, sondern der Unabhängigkeit der Lohnverhandlungen von der staatlichen Gesetzgebung und dem im internationalen Vergleich einzigartigen Zusammenspiel der deutschen Tarifpartner bei der Entscheidung über Löhne und Tarifverträge mithilfe der Tarifautonomie zuzuschreiben. Die typisch deutschen Arbeitsmarktinstitutionen der Arbeitgeberverbände, Gewerkschaften und Betriebsräte seien die Voraussetzung dafür, dass flexibel auf außergewöhnliche ökonomische Situationen reagiert werden könne, wie sie die Deutsche Wiedervereinigung und die Osterweiterung der EU darstellten. Die Tarifpartner könnten so bei der Lohnfindung auf die konjunkturelle Lage je nach Branche, Region oder sogar innerhalb der Unternehmen selbst Rücksicht nehmen, unabhängig von gesetzlichen Regelungen wie etwa Mindestlöhnen oder den Arbeitszeiten, und sich im gegenseitigen Einvernehmen einigen.

    #Berlin #Arbeit #Niedriglohn #Agenda_2010 #Potsdamer_Platz #Dienstleistung #Soziologie

  • La terre de Chamarges raclée jusqu’à l’os
    https://ricochets.cc/La-terre-de-Chamarges-raclee-jusqu-a-l-os.html

    « La fenêtre d’opportunité se referme rapidement pour offrir un avenir durable et vivable pour toustes » GIEC 2023. Et pourtant, la terre de Chamarges a été raclée jusqu’à l’os... La vue de cette terre déserte aujourd’hui est désolante... Sauf pour les dirigeants de la Comcom qui suivent leur plan d’aménagement, quoi qu’il en coûte, sans jamais avoir pris le temps d’écouter les motivations de celles et ceux qui demandaient un moratoire pour réfléchir avant la destruction irréversible de terres fertiles... Nous (...) #Les_Articles

    / #Die, #CCD, #Agriculture, #Ecologie

  • Des institutions du Diois fêtent la biodiversité, mais ordonnent concrètement sa destruction à Chamarges
    https://ricochets.cc/Des-institutions-du-Diois-fetent-la-biodiversite-mais-ordonnent-concreteme

    Le 19 juin, la ville de #Die et le Parc naturel régional du Vercors (PNRV) étaient au côté de Alain Matheron et de la #CCD pour « fêter » le béton qu’ils veulent couler en force sur la biodiversité à Chamarges, et le 24 juin, les mêmes "fêtent la biodiversité" à Die. D’un côté une destruction concrète et réelle de biodiversité, dont l’emblêmatique tulipe sauvage, de l’autre de la com et des "actions" inoffensives pour amuser la galerie. D’un côté une destruction concrète et réelle de biodiversité, de l’autre de la com (...) #Les_Articles

    / Die, CCD, #Ecologie

    https://mediascitoyens-diois.info/2023/06/plus-de-1000-habitants-et-habitantes-repondent-presents-a-lap

  • #Die : la marche pour la terre s’est heurtée à un mur
    https://ricochets.cc/Die-la-marche-pour-la-terre-s-est-heurtee-a-un-mur.html

    Ce dimanche 18 juin, à l’appel de La Tulipe Sauvage et de la Confédération Paysanne, 400 personnes se sont retrouvées Place de la République à Die pour manifester leur opposition au projet d’aménagement de la Z.A. et défendre les terres fertiles de Chamarges. Des banderoles et pancartes ont été confectionnées sur place et après plusieurs prises de paroles, le cortège s’est élancé en direction de la Plaine de Chamarges dans une ambiance déterminée et joyeuse. Suivant l’itinéraire déclaré et validé par la (...) #Les_Articles

    / Die, #CCD, #Agriculture

  • #Die 18 juin : plus de 400 personnes ont manifesté pour les terres de Chamarges
    https://ricochets.cc/Die-plus-de-400-personnes-ont-manifeste-pour-la-terre.html

    Dimanche, plus de 400 personnes ont manifesté à Die pour la défense des terres agricoles à Chamarges et ailleurs, pour un avenir vivable. Après des prises de parole place de la Cathédrale, la manifestation est partie en direction de Chamarges. 400 citoyen·nes et paysan·nes 👩‍🌾👨‍🌾 étaient mobilisés ce dimanche 18 juin à Die 📢 400 citoyen·nes et paysan·nes 👩‍🌾👨‍🌾 étaient mobilisés ce dimanche 18 juin à Die à l’appel de la Confédération Paysanne de la Drôme et la Tulipe Sauvage pour la MARCHE POUR LA TERRE. Ils (...) #Les_Articles

    / #CCD, Die, #Agriculture, #Démocratie_locale, #Ecologie

    https://latulipesauvage.org/2023/06/14/marche-pour-la-terre
    https://blogs.mediapart.fr/nicolas-haeringer/blog/190623/renoncer-l-artificialisation-des-sols-avant-qu-il-ne-soit-trop-tard

  • #Die : ICI et MAINTENANT ! rdv 17-18 juin - Marche pour la terre
    https://ricochets.cc/Die-ICI-et-MAINTENANT-rdv-17-18-juin-Marche-pour-la-terre.html

    Alain Matheron, président de la Communauté de Communes du Diois, fait preuve de cynisme et d’irresponsabilité ! En « fêtant », lundi prochain à 18h à Chamarges, l’extension d’une économie aveugle et écocidaire, il donne en spectacle son mépris envers les écosystèmes riches et fertiles et envers les personnes qui les défendent. En fin de carrière politique, devant qui aura-t-il à répondre de ces actes ? Pour celleux qui veulent reprendre leur pouvoir pour stopper l’enfouissement de la terre sous des caveaux (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie

  • Terres de Chamarge : ville de #Die et #CCD ignorent copieusement les études qu’elles financent ?
    https://ricochets.cc/Terres-de-Chamarge-ville-de-Die-et-CCD-ignorent-copieusement-les-etudes-qu

    La Confédération paysanne Drôme faisait récemment le post suivant : 📢#Die / projet d’extension de la ZA de Chamarges La commune a conduit une étude avec l’École nationale supérieure du Paysage (Marseille) qui montre l’importance de préserver les terres de Chamarges ! 🧐Source : hhttps://www.mairie-die.fr/wp-content/uploads/2022/10/4-restitution-paysages-agricole-et-naturels-de-Die-Elise-Rouge-.pdf 🧐Extraits : "Le secteur de la zone artisanale de Chamarges fait également grand débat au sein de la (...) #Les_Articles

    / Die, CCD, #Agriculture, #Démocratie_locale

  • #Die : marche pour la terre dimanche 18 juin
    https://ricochets.cc/Die-marche-pour-la-terre-dimanche-18-juin.html

    MARCHE POUR LA TERRE

    DIMANCHE 18 JUIN · 15h

    Place de la République · Die

    On s’habille en feuilles, branches, argile... · Début des travaux prévus le 20 juin · Appel à toute personne concernée par le vivant

    · contre la bétonisation ·

    à venir occuper le terres fertiles de Chamarges jusqu’à l’abandon total

    du projet d’aménagement par la #CCD.

    Contre Matheron, Macron et leur monde !

    Nous sommes le ruisseau, les arbres, les champs qui se défendent. Pour une terre vivable, chaque hectare compte ! Bienvenu·e·s ZADie (...) #Les_Articles

    / CCD, Die, #Agriculture, #Ecologie

  • #Die : ZADimanche 11 juin / le projet de z.a. n’est plus qu’une coquille de béton vide !
    https://ricochets.cc/Die-ZADimanche-11-juin-le-projet-de-z-a-n-est-plus-qu-une-coquille-de-beto

    ZADIMANCHE 11 JUIN / LE PROJET DE Z.A. N’EST PLUS QU’UNE COQUILLE DE BÉTON VIDE ! LANCEMENT DES TRAVAUX PROGRAMMÉ LE 20 JUIN ! POURTANT, NATEVA NE VEUT PLUS S’ÉTENDRE (voir texte ici) SUR LES TERRES DE CHAMARGES LE PROJET N’EST PLUS QU’UNE COQUILLE DE BÉTON VIDE. MAIS QUELQUES ÉLUS S’OBSTINENT !!! Au nom de la république et de la démocratie, Matheron appelle à un rassemblement pour poser la première pierre, le 19 juin à 18h. Devant cette bêtise pathétique et écocidaire, nous devons montrer que nous nous (...) #Les_Articles

    / #CCD, Die, #Agriculture, #Le_monde_de_L'Economie, #Ecologie

    https://mrmondialisation.org/victoire-un-geant-du-bio-renonce-a-setendre-sur-une-zone-agricole

  • #Die : la lutte continue sur les terres menacées de Chamarges
    https://ricochets.cc/Die-la-lutte-continue-sur-les-terres-menacees-de-Chamarges.html

    LA LUTTE CONTiNUE !

    SUR LES TERRES MENACÉES DE CHAMARGES DIMANCHE 4 JUIN - de 14h à 17h ON BUTTE LES PATATES

    ET LE GRAND CAPITAL ! Venez avec des piochons, houes, binettes, serfouettes et votre détermination. Tant que ces terres cultivables ne seront pas recouvertes de bitume et de béton, nous continuerons d’y résister. CHAQUE HECTARE COMPTE ! À Die / RDV au niveau du rond-point de la Route de Ponet (D543)

    Parkings à (...) #Les_Articles

    / Die, #CCD, #Ecologie, #Agriculture

  • #Die : ZADIMANCHE 21 Mai / on tient bon, on fait les foins et on s’organise !
    https://ricochets.cc/Die-ZADIMANCHE-21-Mai-on-tient-bon-on-fait-les-foins-et-on-s-organise.html

    LA LUTTE CONTiNUE !

    SUR LES TERRES MENACÉES DE CHAMARGES DIMANCHE 21 MAI de 14h à 17h ON FAIT LES FOINS

    ON S’ECHANGE LES DERNIÈRES INFOS

    ET ON S’ORGANISE ! Apportez des outils pour couper l’herbe (faucilles…), des râteaux, des bouras, des draps et des bâches.

    L’herbe coupée va servir à pailler les plantations. ON TIENT BON POUR EMPÊCHER LA DESTRUCTION DES TERRES DE CHAMARGES ! RDV à 14h sur le parking de Gamm Vert pour une arrivée groupée sur le terrain de Chamarges

    Parkings à (...) #Les_Articles

    / Die, #CCD, #Agriculture, #Ecologie

  • ZADimanche toujours ! RDV le 14 Mai à #Die
    https://ricochets.cc/ZADimanche-toujours-RDV-le-14-Mai.html

    Dimanche dernier à la zone à défendre de Die, une construction à base de poteaux pour en faire un TIPI-barricade-géant c’est improvisée. Belle sculpture éphémère haute d’au moins 5 mètres se dressant fièrement sur le chemin d’accès, elle brandissait en son centre le permis de construire transformé en « Permis de bien aller se faire foutre ! »

    Un mélange de bonne humeur, bienveillance et de détermination à ne pas laisser ces terres se faire bétonner sans lutter. Cette oeuvre fut démonté dans la nuit même de son (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture

  • #Die : Zadimanche 7 mai / on attaque les travaux !
    https://ricochets.cc/Die-Zadimanche-7-mai-on-attaque-les-travaux.html

    LA LUTTE CONTiNUE SUR LES TERRES MENACÉES DE CHAMARGES ! DIMANCHE 7 MAI à 11h30

    ON ATTAQUE LES TRAVAUX ET ON ARROSE LES PLANTATIONS ! Malgré la mobilisation, le projet d’extension de la Z.A. est toujours d’actualité…

    Les travaux d’aménagements programmés par la CCD restent imminents. Nous devons tenir bon pour empêcher la destruction des terres de Chamarges ! Apportez des bidons d’eau pour arroser les plantations . Venez avec des palettes, brouettes, gants de chantier pour attaquer les travaux. RDV à (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie, #Initiatives_d'habitant.e.s

  • Il pleut, il pleut des barrières, lalalalalalala !
    https://ricochets.cc/Il-pleut-il-pleut-des-barrieres-lalalalalalala.html

    Et voilà une énième interdiction de stationner pour les camions aménagés et camping-cars, la nouvelle vient de tomber, toute fraîche de ce matin vendredi 28 Avril, au champ de Mars de #Crest. Après #Saillans qui a récemment installé en toute illégalité au parking Tourtoiron une barre de hauteur limitante de 2,20m, empêchant l’accès à l’unique parking du village accessible aux véhicules grands gabarits ( sans compter le robinet d’eau hors service encore à ce jour coupé malgré que l’hiver soit fini et que la (...) #Les_Articles

    / #Vallée_de_la_Drôme, #Die, Crest, Saillans

  • #Die : venez continuer la lutte sur les terres menacées de Chamarges
    https://ricochets.cc/Die-venez-continuer-la-lutte-sur-les-terres-menacees-de-Chamarges-dimanche

    VENEZ CONTINUER LA LUTTE !

    Sur les terres menacées de Chamarges Malgré la mobilisation, le projet d’extension de la Z.A. est toujours d’actualité...

    Les travaux d’aménagements programmés par la CCD restent imminents ! Venez vous tenir informé-es des dernières nouvelles de la lutte et vous impliquer dans la suite de la mobilisation. Nous devons tenir bon pour empêcher la destruction des terres de Chamarges ! RDV à Chamarges, au niveau du rond-point de la Route de Ponet (D543) / Die 26150

    Parkings à (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie

  • Première victoire à #Die : Léa Nature rejoint la Tulipe Sauvage pour la préservation des terres de Chamarges
    https://ricochets.cc/Premiere-victoire-a-Die-Lea-Nature-rejoint-la-Tulipe-Sauvage-pour-la-prese

    Grâce à notre mobilisation Léa Nature rejoint la Tulipe Sauvage pour préserver les terres de Chamarges. Cet actionnaire principal de Nateva nous a informé.es de sa volonté de revoir son projet industriel pour éviter la destruction de terres agricoles. Un premier pas du groupe Léa nature (dont fait parti Nateva) pour mettre en accord leurs actions et prises de positions avec leurs « valeurs » ouvertement communiquées. De dimanche en dimanche, ces terres sont remises en culture par des centaintes de (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie

  • De l’espionnage, une caméra de surveillance cachée dans un arbre, à #Die on en est là !
    https://ricochets.cc/De-l-espionnage-une-camera-de-surveillance-cachee-dans-un-arbre-a-Die-on-e

    A Die, où depuis plusieurs mois, le climat d’ensemble d’exclusion concernant le stationnement est clairement mis sur la table et aborder frontalement avec des élus municipaux ; nous constatons qu’il est désormais très compliqué de pouvoir se garer lorsqu’on détient un véhicule de plus de 2,20m de hauteur. Il est désormais très compliqué de se garer avec un véhicule de plus de 2,20m de hauteur Le seul parking où il est possible de stationner avec ce genre de gabarit est désormais le parking de St Eloi à Die (...) #Les_Articles

    / Die, #Fichage,_contrôle_et_surveillance

  • #Die : jardins potagers vivriers sur les terres menacées de Chamarges
    https://ricochets.cc/Die-jardins-potagers-vivriers-sur-les-terres-menacees-de-Chamarges.html

    La terre a été préparée... DIMANCHE 16 AVRIL à 11h30 ON DÉMARRE LES JARDINS POTAGERS VIVRIERS Sur les terres menacées de Chamarges Venez jardiner et cultiver un autre futur pour ces terres ! Venez avec vos serfouettes, houes, fourches-bêches, grelinettes, graines à semer, plants Apportez des bidons d’eau pour arroser les plantations RDV à Chamarges, au niveau du rond-point de la Route de Ponet (D543) / Die 26150Parkings à proximité Repas partagé Vous pouvez aussi participer à cette mobilisation en (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle

    https://latulipesauvage.org/2023/04/10/zadimanche-9-avril-on-retourne-la-terre/#more-435

  • Lettre ouverte « Vivre en camion dans le Diois »
    https://ricochets.cc/Lettre-ouverte-Vivre-en-camion-dans-le-Diois.html

    Nous – hommes, femmes, vivant dans la vallée du Diois et résidant dans un habitat léger mobile - interpellons les citoyens et représentants du peuple quant à la situation actuelle injuste concernant les mesures prises et mises en actes à l’égard des camions aménagés et camping-cars sur le territoire de #Die (et alentours). Face à l’imperméabilité récurrente des élus des municipalités précédentes et actuelles, notre intention est de faire prendre conscience d’un constat simple : l’ouverture de l’espace public et (...) #Les_Articles

    / Die

  • Viens parler de vives voix avec les élus sur le stationnement des camions aménagés et camping-cars
    https://ricochets.cc/Viens-parler-de-vives-voix-avec-les-elus-sur-le-stationnement-des-camions-

    C’est le kairos ! Le moment propice et opportun pour (enfin !) arrêter de ronchonner dans son coin et venir parler yeux dans les yeux avec les élus de #Die qui prennent de sacrées décisions incohérentes et discriminatoires ( ça l’a fout mal pour une mairie étiquette écolo gauche démocratie participative...) en ce qui concerne la gestion de l’espace public, du stationnement, du fait de ne plus pouvoir se garer gratuitement quand tu as un camion pour aller faire tes courses sur le marché, aller à la (...) #Les_Articles

    / Die, #Logement