• #Diesel : Volkswagen, Daimler et BMW soupçonnés de tests sur des humains et des singes
    http://www.lemonde.fr/pollution/article/2018/01/29/diesel-des-constructeurs-allemands-soupconnes-de-tests-sur-des-humains-et-de

    Environ 25 jeunes adultes en bonne #santé auraient été contraints d’inhaler pendant plusieurs heures du Nox à des doses variées, rapporte lundi 29 janvier la Stuttgarter Zeitung, le quotidien de Stuttgart, la capitale du Bade-Wurtemberg où #Daimler a son siège. Les #tests étaient effectués dans un institut lié à l’université d’Aix-la-Chapelle. Publiée en 2016, après l’affaire des moteurs truqués de Volkswagen, l’étude n’a pas pu déterminer l’impact des gaz d’échappement sur les #cobayes, selon le quotidien.

    Daimler s’est dit « consterné » par « la mise en place et l’ampleur de ces tests » et a « condamné fermement » cette étude. La firme de Stuttgart qui produit les #Mercedes assure n’avoir aucun lien avec ces recherches mais indique qu’elle va tout de même diligenter une enquête.

    Ces révélations interviennent quelques jours après celles du New-York Times. Sur la base de documents issus de la procédure judiciaire visant #Volkswagen aux Etats-Unis, le quotidien américain affirme que l’#EUFT a également réalisé ses #expérimentations sur des #singes. Dix primates enfermés dans une pièce devant des dessins animés ont dû respirer les #gaz_d’échappement d’une Beetle, la successeuse de la légendaire Coccinelle. Cette fois, l’expérimentation a été menée dans un laboratoire d’Albuquerque, aux Etats-Unis, en 2014. Deux ans plus tôt, l’Organisation mondiale de la santé avait classé le diesel comme #cancérogène.

    Le constructeur allemand a présenté ses #excuses jugeant cette « méthode scientifique inappropriée ». Stephan Weil, le ministre-président de la Basse-Saxe, actionnaire majoritaire de Volkswagen, l’a jugée « aussi immonde qu’absurde ».

    #cobaye_humain #je_m'excuse_de_le_faire_exprès #pollution #voiture

  • Des singes et des hommes, cobayes pour le #Diesel allemand
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290118/des-singes-et-des-hommes-cobayes-pour-le-diesel-allemand

    Entre 2013 et 2014, une fondation financée par l’industrie automobile allemande a commandé des tests respiratoires sur des singes et des hommes pour prouver la “propreté” du diesel. Son dirigeant, le toxicologue Helmut Greim, est l’un des experts “indépendants” favoris du Bundestag, où il a notamment défendu l’innocuité du glyphosate…

    #International #Volkswagen

  • Selon #Christopher_Rother, « Volkswagen a gagné » le #Dieselgate en Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/250118/selon-christopher-rother-volkswagen-gagne-le-dieselgate-en-europe

    Alors que les clients américains et canadiens ont été dédommagés par #Volkswagen, l’immense majorité des clients européens n’aura rien. À peine 100 000 plaintes devraient être déposées en Europe, sur près de 8 millions de voitures Volkswagen équipées du fameux logiciel truqué. « C’est un scandale », dénonce l’avocat Christopher Rother dans un entretien à Mediapart. Explications.

    #Economie #Allemagne #Automobile #environnement #pollution

  • Selon #Christopher_Rother, « Volkswagen a gagné » le #Dieselgate en Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250118/selon-christopher-rother-volkswagen-gagne-le-dieselgate-en-europe

    Alors que les clients américains et canadiens ont été dédommagés par #Volkswagen, l’immense majorité des clients européens n’aura rien. À peine 100 000 consommateurs devraient porter plainte en Europe, contre près de 8 millions de voitures Volkswagen équipées du fameux logiciel truqué, sur le continent. « C’est un scandale », dénonce l’avocat Christopher Rother dans un entretien à Mediapart. Explications.

    #International #Allemagne #Automobile #environnement #pollution

  • Les vieux diesels, bons pour polluer l’Afrique
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/12/15/les-vieux-diesels-bons-pour-polluer-l-afrique_5230006_3244.html

    Dans quelques années, c’est ici, dans les bouchons de la capitale du Kenya, dans les rues saturées de Kampala, celle de l’Ouganda, ou dans la cohue de Cotonou (Bénin), que se déverseront les millions de diesels dont l’Europe ne veut plus pour ses citoyens. Ils continueront à recracher leurs #oxydes_d’azotes (NOx), ces #gaz_toxiques responsables de dizaines de milliers de morts chaque année et dont les constructeurs se sont évertués à dissimuler les vrais niveaux d’émission jusqu’au scandale du « dieselgate » et l’aveu du numéro un mondial du secteur, Volkswagen, en 2015.

    Ce scénario préoccupe l’Organisation mondiale de la santé. « Ce qui nous inquiète, aujourd’hui, avec cette flotte de vieux véhicules diesel, c’est où ils vont finir. Et j’ai déjà une petite idée : le marché africain va être inondé », confie Maria Neira, directrice du département santé publique et environnement. Dans un rapport inédit sur les liens entre pollution et mortalité publié fin octobre, The Lancet a classé le Kenya parmi les pays les plus touchés. Selon les décomptes macabres de la revue médicale britannique, pour la seule année 2015, la #pollution, principalement de l’#air, a provoqué près de 58 000 #morts, soit environ 20 % de tous les décès.

    #paywall #Afrique #diesel #voiture #santé

  • Dieselgate : ce que révèle l’enquête sur Fiat Chrysler
    http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2017/11/27/dieselgate-ce-que-revele-l-enquete-sur-fiat-chrysler_5220746_3244.ht

    A l’instar de Peugeot mais aussi de Renault et Volkswagen – par qui le scandale est arrivé en 2015 –, FCA est soupçonné d’avoir manipulé les moteurs de certains de ses modèles diesel pour satisfaire aux tests d’homologation en dissimulant les vrais niveaux d’émission d’oxyde d’azote (NOx), un groupe de gaz très toxiques.

    Les enquêteurs ont acquis la conviction que la firme a mis au point un logiciel pour déjouer les contrôles. « L’implantation d’un logiciel dans le calculateur visant à ne faire fonctionner les organes de dépollution de manière efficace que lors des tests d’homologation ou principalement lors de ces tests est une stratégie mise en œuvre par FCA Italy SpA [la maison mère] », relève la DGCCRF. Ce « procédé frauduleux », ajoute-t-elle, n’a pu être réalisé « que de manière volontaire » et fait partie de la « stratégie d’entreprise depuis plusieurs années ».

    Une stratégie qui ressemble à celle de Volkswagen qui a fini par reconnaître l’utilisation d’un logiciel truqueur.

    Les enquêteurs se sont particulièrement intéressés aux résultats de la célèbre Fiat 500X. Son moteur diesel est censé se conformer à la dernière norme en vigueur (Euro 6) en matière de pollution, et donc émettre moins de 80 mg/km de NOx lors du test d’homologation. Or, non seulement il ne respecte pas ce seuil dans les conditions exactes du test de l’Union technique de l’automobile, du motocyle et du cycle (UTAC, l’organisme certificateur en France), mais il l’explose dès que l’on se rapproche des conditions de conduite réelles.

    Ainsi, un protocole spécifique a été mis au point par l’Institut français du pétrole énergies nouvelles (Ifpen) pour vérifier ce qu’il se passait en prolongeant le test au-delà des vingt minutes du protocole d’homologation. Les enquêteurs ont découvert que « les émissions de NOx sont multipliées par 3,6 et aboutissent à des taux près de onze fois supérieurs à la limite réglementaire (878 mg/km) », soit « 1097,5 % du seuil réglementaire. »

    #Diesel #Dieselgate #Fiat #Logiciels_embarqués

  • #Greenpeace boards ship in bid to halt delivery of UK-bound #VW #diesel cars
    https://www.reuters.com/article/legal-volkswagen-emissions-britain/greenpeace-boards-ship-in-bid-to-halt-delivery-of-uk-bound-vw-diesel-cars-i


    Greenpeace activists unfurl a banner on a ship carrying Volkswagen vehicles for import as it sails on the Thames Estuary near the port of Sheerness, Britain, September 21, 2017.
    Kristian Buus/Greenpeace handout via REUTERS

    Greenpeace activists boarded a ship arriving in Britain on Thursday to stop the delivery of more than 1,000 Volkswagen cars from Germany while others sought to immobilise vehicles at a port in anti-diesel protests.

    VW admitted cheating diesel emissions tests in 2015, triggering political and consumer pressure that has caused a slump in sales of diesel cars in major markets, with governments announcing plans to ban vehicles powered by conventional combustion engines.

    Greenpeace said its volunteers had boarded the ship in the Thames Estuary in an attempt to stop it unloading at the port of Sheerness in the southeast of England.

    The ship had moved to an anchorage point off the coast of Margate on Thursday afternoon, VW said.

    Two Greenpeace activists were still on board, having unfurled a banner with the words “Ditch Diesel” alongside an image of a young girl suffering from a respiratory illness, a spokesman for the environmental pressure group said.

    Le navire, non cité dans l’article est le Elbe Highway, sous pavillon des Bermudes, annonce un trajet retour de Sheerness à Emden, mais est en route vers le sud devant Margate.

  • « #Dieselgate » : PSA et sa « stratégie globale visant à fabriquer des moteurs frauduleux »
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/09/08/dieselgate-psa-et-sa-strategie-globale-visant-a-fabriquer-des-moteurs-fraudu

    Selon la recension effectuée par la DGCCRF, « au moins 1 914 965 véhicules diesel de génération Euro 5 [la norme en vigueur jusqu’en 2015] dont le moteur fonctionne selon les stratégies frauduleuses, objet du présent procès-verbal », ont été vendus en France entre le 1er septembre 2009 et le 1er septembre 2015. Ce qui correspond à un « chiffre d’affaires minimal » de « 33,86 milliards d’euros ». Soit plus du double que les 946 097 véhicules du constructeur allemand (pour un « chiffre d’affaires frauduleux » déjà spectaculaire de 22,78 milliards d’euros) épinglés pas les enquêteurs dans le dossier Volkswagen (Le Monde du 24 mai 2017) et que les 898 557 voitures (16,85 milliards d’euros) concernées dans le cas de Renault.
    […]
    Un document saisi au siège du constructeur et intitulé « dossier technique émissions stratégie diesel Euro 5 » explique que les moteurs étaient paramétrés selon deux modes de fonctionnement : un mode « LowNox » qui « abaisse les Nox mais augmente la consommation et réduit le brio [reprise] du véhicule » et un mode « LowCO2 » qui « réduit la consommation, favorise le brio mais augmente de manière significative les NOx ».

    L’enquête conclut que les véhicules étaient équipés d’un « calculateur de contrôle moteur » qui permettait d’activer « exclusivement » le mode LowNox « pendant le test d’homologation » et « majoritairement » le mode LowCO2 « en condition de vie client » avec pour « objectif de réduire au maximum l’occurrence du mode LowNox en situation client ».
    […]
    L’enquête va encore plus loin. Elle montre que cette stratégie concerne des véhicules plus récents puisqu’elle a été « élargie pour les moteurs Euro 6 », soit les modèles commercialisés depuis septembre 2015. Un document interne précise par ailleurs que l’objectif était de « rendre l’aspect “#defeat_device” [dispositif d’invalidation] moins évident et visible ». « Cet objectif a été présenté à la direction du groupe Peugeot Citroën Automobile SA dès novembre 2010 », précise la répression des fraudes.

    • « Dieselgate » : PSA va porter plainte « pour violation du secret de l’instruction »
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/09/08/dieselgate-psa-va-porter-plainte-pour-violation-du-secret-de-l-instruction_5

      PSA a annoncé, vendredi 8 septembre, avoir décidé de déposer une plainte à la suite de la publication par Le Monde d’extraits d’un rapport de la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) accusant le constructeur d’avoir vendu près de deux millions de véhicules équipés de moteurs frauduleux en matière d’émissions polluantes.

    • Suisse - Le titre sur l’article de la RTS est le meilleur !

      Le groupe PSA soupçonné d’avoir truqué 2 millions de moteurs diesel RTS - agences/lan - 8 Septembre 2017
      http://www.rts.ch/info/economie/8903842-le-groupe-psa-soupconne-d-avoir-truque-2-millions-de-moteurs-diesel.html
      Le groupe automobile français PSA aurait vendu près de deux millions de véhicules équipés de moteurs frauduleux en matière d’émissions polluantes, rapporte vendredi le Monde, citant des extraits d’un rapport transmis à la justice.

      Ces révélations s’inscrivent dans le cadre d’une enquête judiciaire visant l’entreprise pour des soupçons de tromperie dans cette affaire du « dieselgate ». L’investigation est conduite, depuis avril, par des juges d’instruction.


      Les constructeurs allemand Volkswagen, français Renault et italo-américain Fiat-Chrysler sont déjà dans le viseur de la justice française pour des faits similaires.

      Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) citée par le quotidien, quelque 1,9 million de véhicules diesel de génération Euro5 (norme en vigueur jusqu’en 2015), « dont le moteur fonctionne selon les stratégies frauduleuses », ont été vendus par PSA entre septembre 2009 et septembre 2015 en France.

      Vif démenti
      De son côté, PSA a vivement démenti cette accusation et a annoncé avoir « décidé de déposer une plainte auprès du Procureur de la République pour violation du secret de l’instruction ».

    • Pour PSA, la facture finale risque d’être très salée. Cinq milliards d’euros, c’est le montant de l’amende qui menace le constructeur automobile français dans le dossier du « Dieselgate ». Cette somme correspond à 10 % de la moyenne du chiffre d’affaires des exercices 2013, 2014 et 2015, selon le procès-verbal d’infraction de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), auquel Le Monde a eu accès. Ce document clé, qui résume les charges contre le constructeur, est le principal élément d’enquête de l’instruction ouverte le 7 avril pour « tromperie aggravée ». Après Volkswagen, Renault et Fiat Chrysler, le groupe est soupçonné, comme ses concurrents, d’avoir manipulé ses moteurs diesel afin qu’ils émettent moins d’oxyde d’azote (NOx), un gaz très toxique, lors des tests d’homologation qu’en conduite réelle.

      Confiée à trois juges du pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris, l’enquête a mis en évidence le nombre important de véhicules concernés par cette « tromperie sur les qualités substantielles d’une marchandise et sur les contrôles effectués ». Selon la recension effectuée par la DGCCRF, « au moins 1 914 965 véhicules diesel de génération Euro 5 [la norme en vigueur jusqu’en 2015] dont le moteur fonctionne selon les stratégies frauduleuses, objet du présent procès-verbal », ont été vendus en France entre le 1er septembre 2009 et le 1er septembre 2015. Ce qui correspond à un « chiffre d’affaires minimal » de « 33,86 milliards d’euros ». Soit plus du double que les 946 097 véhicules du constructeur allemand (pour un « chiffre d’affaires frauduleux » déjà spectaculaire de 22,78 milliards d’euros) épinglés pas les enquêteurs dans le dossier Volkswagen (Le Monde du 24 mai 2017) et que les 898 557 voitures (16,85 milliards d’euros) concernées dans le cas de Renault.

      La DGCCRF estime également que PSA a réalisé une « économie frauduleuse d’investissement » (qu’elle ne quantifie pas) en intégrant un dispositif qui modifie le comportement du moteur pour être en conformité avec les normes d’émissions de polluants uniquement lors du test d’homologation plutôt que d’investir dans le développement loyal d’un moteur conforme à la réglementation et dans des technologies plus efficaces en matière de dépollution.

      Neuf modèles du groupe PSA, dont les Peugeot 208, 807 et 5008 et les Citroën C3 et C5, ont été passés au crible par l’UTAC, l’organisme chargé en France de certification des véhicules. Tous présentent des taux d’émissions de NOx inférieurs à la limite autorisée (180 mg/km) dans les conditions du test d’homologation (moteur à froid). Mais ces mêmes concentrations augmentent, voire explosent quand la température du moteur varie et se rapproche des conditions de conduite réelle. Les enquêteurs constatent ainsi « une augmentation des émissions de NOx entre 30 % et 170 % pour l’ensemble des neuf véhicules testés ». Record pour la C3, dont les rejets d’oxyde d’azote s’envolent à 267,4 mg/km.

      « Calibrations frauduleuses »

      Les agents de la DGCCRF ont cherché à savoir ce qui pouvait expliquer de tels écarts. Alors que Volkswagen a été obligé de reconnaître l’utilisation d’un logiciel « truqueur », l’enquête française met au jour chez PSA une stratégie de « calibrations frauduleuses » pour que le système de dépollution (la vanne dite EGR) s’active surtout pendant les tests d’homologation. Un document saisi au siège du constructeur et intitulé « dossier technique émissions stratégie diesel Euro 5 » explique que les moteurs étaient paramétrés selon deux modes de fonctionnement : un mode « LowNox » qui « abaisse les Nox mais augmente la consommation et réduit le brio [reprise] du véhicule » et un mode « LowCO2 » qui « réduit la consommation, favorise le brio mais augmente de manière significative les NOx ».

      L’enquête conclut que les véhicules étaient équipés d’un « calculateur de contrôle moteur » qui permettait d’activer « exclusivement » le mode LowNox « pendant le test d’homologation » et « majoritairement » le mode LowCO2 « en condition de vie client » avec pour « objectif de réduire au maximum l’occurrence du mode LowNox en situation client ». Avec un double intérêt pour le constructeur : passer les tests d’homologation avec succès et « éviter la surconsommation de carburant et la baisse du brio du moteur induites par l’utilisation de l’EGR ».

      Stratégie « élargie pour les moteurs Euro 6 »

      L’enquête va encore plus loin. Elle montre que cette stratégie concerne des véhicules plus récents puisqu’elle a été « élargie pour les moteurs Euro 6 », soit les modèles commercialisés depuis septembre 2015. Un document interne précise par ailleurs que l’objectif était de « rendre l’aspect “defeat device” [dispositif d’invalidation] moins évident et visible ». « Cet objectif a été présenté à la direction du groupe Peugeot Citroën Automobile SA dès novembre 2010 », précise la répression des fraudes.

      Sur la base des documents saisis lors des perquisitions effectuées sur les différents sites du groupe, de l’étude des correspondances électroniques et des auditions de plusieurs ingénieurs et responsables, les enquêteurs ont acquis la conviction que la direction savait. Ils évoquent une « stratégie globale visant à fabriquer des moteurs frauduleux, puis à les commercialiser ».

      Aussi, PSA est cité comme personne morale prise en la personne de son représentant légal, Carlos Tavares, le président du directoire. Quant aux anciens dirigeants, Jean-Martin Folz (1997 à 2007), Christian Streiff (2007 à 2009) et Philippe Varin (2009 à 2014), ils sont tous les trois mis en cause comme responsables présumés en tant que personnes physiques. Et les enquêteurs ne sont pas tendres avec les ex-dirigeants du groupe : « MM. Folz, Streiff et Varin sont des dirigeants avertis, ils ne sauraient donc exciper de leur bonne foi sur le caractère frauduleux de la stratégie mise en œuvre au sein de Peugeot Citroën Automobile SA. »

      « J’ignore tout d’une éventuelle enquête dont ferait l’objet PSA et n’ai plus aucun contact avec ce groupe depuis plus de dix ans », a réagi M. Folz. Egalement contactés par Le Monde, MM. Streiff et Varin n’ont pas donné suite à nos sollicitations. Au niveau du groupe, on fait savoir que « PSA n’a jamais reçu de notification du transfert du dossier [à la justice] et n’a pas de commentaire à faire sur un dossier auquel il n’a pas eu accès ». Et de rappeler que « le groupe respecte la réglementation dans tous les pays où il opère ». Un porte-parole a de nouveau démenti vendredi « toute stratégie frauduleuse ».

      Egalement joint par Le Monde, Me Eric Dezeuze, du cabinet Bredin Prat, qui défend les intérêts de PSA indique qu’il « ne pouvait faire aucun commentaire, n’ayant pas accès à la procédure ». Le 10 février, au lendemain de la communication par le ministère de l’économie de la transmission de l’enquête de la DGCCRF à la justice, il avait écrit au procureur de la République pour solliciter « une entrevue afin que nous puissions avoir un premier échange sur le fond de ce dossier et que vous puissiez ainsi décider en parfaite connaissance de cause des suites que vous souhaitez donner à la transmission de ce procès-verbal ». Les suites ? Ce sont les prochaines auditions, menées par les juges d’instruction, des dirigeants de PSA, lequel s’est toujours prévalu d’être le champion du « diesel propre ».

  • VW engineer sentenced to 40-month prison term in diesel case
    http://www.reuters.com/article/us-volkswagen-emissions-sentencing/vw-engineer-sentenced-to-40-month-prison-term-in-diesel-case-idUSKCN1B51YP
    https://s3.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20170825&t=2&i=1198561402&w=&fh=545px&fw=&ll=&pl=&sq=&r=LYN

    No one is innocent

    WASHINGTON/DETROIT (Reuters) - A federal judge in Detroit sentenced former engineer James Liang to 40 months in prison on Friday for his role in Volkswagen AG’s (VOWG_p.DE) multiyear scheme to sell diesel cars that generated more pollution than U.S. clean air rules allowed.

    U.S. District Court Judge Sean Cox also ordered Liang to pay a $200,000 fine, 10 times the amount sought by federal prosecutors. Cox said he hoped the prison sentence and fine would deter other auto industry engineers and executives from similar schemes to deceive regulators and consumers.

    Liang was part of a long-term conspiracy that perpetrated a “stunning fraud on the American consumer,” Cox said, as the defendant’s family looked on in the courtroom. “This is a very serious and troubling crime against our economic system.”

    Liang’s lawyer, Daniel Nixon, on Friday urged Cox to consider a sentence of house arrest, saying Liang was not a “mastermind” of the emissions fraud. Liang “blindly executed a misguided loyalty to his employer,” Nixon said.

    Federal prosecutor Mark Chutkow countered that Liang was a “pivotal figure” in designing the systems used to make Volkswagen diesels appear to comply with U.S. pollution standards, when instead they could emit up to 40 times the allowed levels of smog-forming compounds in normal driving.

    A prison term ”would send a powerful deterrent message to the rest of the industry,” Chutkow said.

    #Volkswagen #Dieselgate #Responsabilité

  • Pannes en série pour des clients Volkswagen après le rappel de leur véhicule
    http://www.lavoixdunord.fr/208687/article/2017-08-25/pannes-en-serie-pour-des-clients-volkswagen-apres-le-rappel-de-leur-veh

    Depuis le scandale du « Dieselgate », le constructeur allemand a mis en place une vaste campagne de rappel pour reprogrammer les moteurs Diesel trafiqués. Sauf qu’en sortant des ateliers, certaines voitures semblent ne plus tourner rond. Témoignages d’automobilistes nordistes dépités.

    Pour Émilie D., les vacances d’été ont tourné au calvaire. Le 12 août dernier, cette habitante de Rexpoëde, près de Bergues, se rend en famille dans les Pyrénées-Orientales. Sur le viaduc de Millau, son Volkswagen Touran perd soudainement de la puissance. « Nous étions à 110 km/h, à fond ! » Un premier voyant « bougie de préchauffage » s’affiche sur le tableau de bord. Puis, c’est au tour du voyant « moteur » de s’allumer. La famille, très inquiète, parvient à rejoindre un garage à petite vitesse. Verdict : panne de la vanne EGR, qui permet de réduire les émissions polluantes. La voiture doit être immobilisée pendant toute la durée de leurs congés.

    Après des heures passées au téléphone avec le service clients de Volkswagen, Émilie D. obtient de haute lutte la prise en charge de la réparation. Mais elle est écœurée. Pour elle, cette panne est liée à la mise à jour réalisée un mois plus tôt dans son garage Volkswagen, dans le cadre du rappel des véhicules aux moteurs Diesel truqués : « Ils nous ont rétorqué que ce reparamétrage ne pouvait en aucun cas casser une pièce mécanique. Moi je suis persuadée qu’il y a un lien. Ils nous prennent pour des idiots. »

    Son cas n’est pas isolé. Comme elle, des milliers de propriétaires de véhicules du groupe Volkswagen (VW, Audi, Seat, Skoda...) ont fait corriger le logiciel de leur moteur diesel de type EA189, à la demande du constructeur allemand. Et, comme elle, ils sont nombreux à avoir subi des dysfonctionnements après leur passage chez le concessionnaire. « Ma Polo fonctionnait parfaitement. Mais après la mise à jour, j’ai eu une perte de puissance énorme. Pied au plancher, je ne pouvais pas dépasser les 60 km/h !, raconte Laura J., de Cambrai. Ils ont changé la vanne EGR pour plus de 1000 euros. Et, pour l’instant, Volkswagen refuse de prendre en charge cette réparation. Je suis vraiment très en colère. »

    Perte de puissance, voyants qui s’affolent, claquements du moteur... Les dizaines d’automobilistes nordistes qui nous ont envoyé leur témoignage via notre page Facebook rencontrent souvent les mêmes problèmes. À une exception près : c’est à Anaïs A., de Boulogne, que revient la palme du bug le plus insolite : « Mon compteur se remet à zéro à chaque fois que j’éteins le moteur... »
    Prise en charge au cas par cas

    Pour autant, difficile de faire la preuve que ces anomalies sont directement liées à l’intervention. D’autant que d’autres automobilistes n’ont connu aucun souci. Alors, simples cas isolés ou nouvelle faute de grande ampleur de la part du constructeur ? Nous avons contacté Volkswagen France qui campe sur ses positions : ce rappel n’est « pas à l’origine des dysfonctionnements évoqués par les clients ».

    Le groupe ajoute toutefois qu’il « s’engage à analyser toute réclamation relative à certaines pièces moteur ou au système de traitement des gaz d’échappement suite à l’action de service et pourra, selon les cas après analyse, proposer une solution de prise en charge. ». De quoi redonner une (petite) lueur d’espoir à certains clients malheureux...

    #volkswagen #diesel #foutage_de_gueule #dieselskandal

  • A Berlin, un « sommet du #Diesel » pour rassurer le conducteur… et l’électeur
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030817/berlin-un-sommet-du-diesel-pour-rassurer-le-conducteur-et-l-electeur

    Alors que des soupçons de cartel secouent le secteur automobile en #Allemagne, un sommet était organisé mercredi à Berlin pour apporter des solutions à la #pollution de l’air par le diesel. Mais les recommandations a minima des constructeurs l’ont emporté. La rencontre était surtout destinée à rassurer les 15 millions de conducteurs de voitures diesels, dont une bonne partie ira voter aux législatives de fin septembre.

    #International #Economie #Volkswagen

  • Le sommet du diesel à Berlin : enjeux et contradictions
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/le-sommet-du-diesel-a-berlin-enjeux-et-contradictions-746050.html

    Faut-il sauver le soldat diesel ? Le sujet est en tout cas suffisamment grave pour que les autorités allemandes convoquent un sommet avec les principaux acteurs de la filière. Il s’agit de mettre au point un plan d’action pour sortir de la diabolisation qui encercle désormais cette motorisation et qui pousse nombre d’agglomérations à limiter voire à leur interdire l’accès - le projet parisien d’interdiction des véhicules diesel d’ici à 2020 a notamment inspiré Mexico, Madrid et Athènes.

    Le gouvernement allemand n’ignore évidemment rien des responsabilités des constructeurs eux-mêmes qui ont manqué de transparence jusqu’à l’escroquerie : le scandale des moteurs truqués et les manipulations autour des seuils de températures pour activer les dispositifs de dépollution, jusqu’à la formation d’une immense entente entre constructeurs portant préjudice au consommateur et à l’environnement...

    La défiance est telle que le discours des constructeurs pourrait bien être totalement inaudible aux yeux des consommateurs. D’ailleurs, ceux-ci ont d’ores et déjà commencé à se tourner vers les motorisations essence. En Allemagne, les ventes de diesel sont passées de 48% à 41% des nouvelles immatriculations entre 2012 et juin 2017. En France, pays du diesel, cette motorisation qui culminait à près de 77% des ventes en 2011 à moins de 50% en 2016.
    […]
    Les constructeurs ont beau rétorqué que les filtres à particules couplés au SCR et à la vanne EGR, permettent de filtrer plus de 95% des émissions de particules fines. Sauf que les constructeurs n’ont cessé de mentir jusqu’ici et ont ainsi perdu toute crédibilité.

    Pire que cela, l’opinion publique considère que le gouvernement a été au mieux complaisant au pire complice de ces manœuvres.

    Il s’agit, bien sûr !, du gouvernement allemand ; en France, tout va bien, merci…

  • #Volkswagen a bénéficié de prêts européens pour développer le moteur qui est au cœur du « #Dieselgate »
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2017/08/01/volkswagen-a-beneficie-de-prets-europeens-pour-developper-le-moteur-qui-est-

    L’Office de lutte antifraude de l’Union européenne (#OLAF) ajoute une pierre au scandale du « Dieselgate » : une enquête lancée en novembre 2015, et dont les conclusions ont été publiées il y a quelques jours, révèle que le groupe Volkswagen (VW) a bénéficié d’un prêt de 400 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour développer le moteur EA 189 qui est au cœur de cette affaire.
    […]
    En février 2011 encore, rapporte le site Politico, la firme allemande rassurait ses prêteurs, en leur faisant savoir que le moteur était conforme à leurs engagements en matière de politique climatique. Elle évoquait des réductions de 90 % des émissions de particules, de 30 % des oxydes d’azote (NOx) et de 20 % de CO2 (gaz carbonique).

    En réalité, comme l’ont révélé par la suite diverses investigations, les ingénieurs avaient mis au point des systèmes minimisant les niveaux réels de gaz nocifs et permettant de déjouer les tests antipollution.

    A la fin de 2011, le constructeur a reconnu qu’il avait équipé onze millions de voitures de logiciels truqueurs. Aux Etats-Unis, où 600 000 véhicules sont concernés, il a déjà acquitté 22 milliards de dollars d’amendes et de dédommagement et sept de ses dirigeants sont mis en examen.

  • LE SCANDALE DU DIESEL ALLEMAND AUX EFFETS MAL MESURÉS, par François Leclerc
    http://www.pauljorion.com/blog/2017/07/25/le-scandale-du-diesel-allemand-aux-effets-mal-mesures-par-francois-lecle

    À quoi tient la réputation de qualité de la production industrielle allemande et la prospérité du pays qui en découle ? Les scandales à répétition qui secouent son secteur automobile aux États-Unis et en Europe mettent la première à rude épreuve, en attendant la suite. Tout a commencé avec Volkswagen, puis s’est étendu à l’ensemble de la profession pour finalement atteindre Bosch en tant que sous-traitant fabricant des moteurs.

    Triste époque ! par leur ampleur, les amendes auxquelles les constructeurs sont condamnés pour le trucage des émissions de CO2 de leurs véhicules rappellent celles que les banques ont subies pour le même motif de tricherie. Comme si, les structures capitalistiques des premières où on retrouve les secondes aidant, les mêmes comportements prévalent par osmose dans les mondes économique et financier.

    Les constructeurs multiplient les rappels coûteux de millions de leurs voitures pour les modifier. Mais le mal est fait, l’industrie automobile allemande est descendue de son piédestal et a perdu sa réputation d’excellence dans le domaine du diesel. Les conséquences commerciales sont inévitables et se font déjà sentir sur les marchés d’exportation.

    Les constructeurs allemands ont tardivement réagi et le gouvernement a pris l’initiative, voyant avec inquiétude un fleuron de son activité industrielle durement mis en cause. Un plan défensif de sauvetage du diesel a été collectivement élaboré devant la menace que représente l’interdiction de la circulation des véhicules diesels dans des villes comme Stuttgart, le siège de Daimler et de Porsche et Munich, celui de BMW ! Mais le problème ne sera pas résolu pour autant, car il est craint que l’augmentation de la consommation qui résultera de la modification des réglages augmente les rejets de CO2… Sauver le diesel ne va pas être simple, d’autant que tous les véhicules utilitaires et poids lourds sont motorisés ainsi.

    Le scandale a rebondi avec les révélations de l’hebdomadaire Der Spiegel selon lequel un cartel clandestin aurait été constitué par les grands fabricants allemands de l’automobile. Comparé, le vaste trucage de onze millions de véhicules diesel par le groupe Volkswagen serait peu de choses si comme cela semble bien parti les faits se confirment. Ce groupe, déjà très éprouvé, aurait pris les devants en informant les autorités de l’existence du cartel, espérant bénéficier de la politique de la Commission qui encourage ce type d’initiative en exonérant son auteur de toute amende ! Il aurait encore pu être tenté de régler discrètement l’affaire, vu le contexte, mais Der Spiegel a dévoilé le pot aux roses.

    Liés à l’origine à la manipulation des émissions polluantes mais ayant ensuite élargi leur champ d’action (1), des groupes de travail secrets auraient fonctionné depuis les années 90, formant une entente strictement proscrite au nom du respect de la concurrence et de la protection des consommateurs. On peut toutefois s’attendre à ce que la Commission et l’Office anti-cartel allemand instruisent cette nouvelle affaire avec lenteur, vu ses nouvelles conséquences sur l’industrie automobile allemande. Non seulement en raison du montant des amendes qui sont prévues dans ce cas (2) mais également des conséquences financières qui commencent à en résulter.

    Les quatre plus grands constructeurs allemands représentent en effet 43% du chiffre d’affaires des 30 entreprises de l’index boursier DAX. Et leur cours est fortement à la baisse, leur PER (ratio cours sur bénéfices) ayant déjà chuté à 8, la moyenne de celui des 26 autres compagnies étant de 26. Les détenteurs de leurs actions ainsi que les souscripteurs des fonds de pension qui sont dans ce cas vont en faire les frais.
    Mais cela ne s’arrête pas là. Conséquence du cumul des milliards d’euros d’amendes déjà reçues, ainsi que des procès intentés par les clients et fournisseurs qui sont encore à venir, l’industrie automobile allemande est financièrement atteinte. Il ne faudrait pas en rajouter alors que le secteur est en pleine mutation, dans la perspective de la venue de la voiture à propulsion électrique qui s’accélère, ce qui réclame de lourds investissements dans les nouvelles technologies. Or le savoir-faire allemand réside dans la maitrise du diesel et les constructeurs ne sont pas en pointe dans ce domaine ! L’affaire ne se limite donc pas à un contre-temps passager : une des bases de la croissance économique allemande et de ses résultats à l’exportation est menacée.

    L’institut allemand Ifo publie un baromètre du moral des entrepreneurs faisant référence. Déjouant les attentes, elle rend compte de son humeur « euphorique » dans son dernier bulletin. Entraînés par la force de l’habitude et leur vision court-termiste, les 7.000 chefs d’entreprises interrogés ont-ils pris la mesure de ce qui se passe ?

    (1) Les échanges auraient porté sur le développement de véhicules, les systèmes de freinage, les moteurs diesel et essence, les transmissions et les systèmes d’échappement.

    (2) Daimler en a fait l’expérience l’an dernier, la Commission lui a infligé un milliard d’euros d’amende pour s’être mis d’accord sur les prix de vente de ses camions avec trois autres fabricants européens. L’amende peut aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires de l’entreprise, et donc atteindre presque 50 milliards d’euros pour les constructeurs allemands, en se basant sur leurs revenus de 2016. 

    Pour faire suite à la publication de Simplicissimus : https://seenthis.net/messages/617499

    #Allemagne #Industrie #Pollution #Diesel #Carambouille #Daimler #Porsche #BMW #Volkswagen #Bosch #Automobile #Ad-Blue

  • Abgasaffäre - Chefin des Umweltbundesamts nimmt Hersteller in die Verantwortung

    http://www.ksta.de/wirtschaft/abgasaffaere-chefin-des-umweltbundesamts-nimmt-hersteller-in-die-verantwortung-

    "Das Interview ist empfehlenswert, weil es den Blick weitet und den #Abgasskandal dort verortet, wo er verortet werden muss: In einer falschen Verkehrspolitik."

    –-------------

    [...]

    Ab September 2017 gilt EU-weit die erste Stufe der sogenannten Real Drive Emissions - also Abgasmessungen unter echten Bedingungen auf der Straße. Zunächst nur für neue Fahrzeugtypen, ab September 2019 müssen das dann alle erfüllen.

    Kann die Bundesregierung noch mehr tun?

    Sicher. Sie sollte sich dafür einsetzen, dass die Automobilhersteller die betroffenen Autos nachrüsten, und dann kontrollieren, ob die Nachrüstung auch wirklich funktioniert. Und vor allem sollte sie die umweltschädlichen Subventionen im Verkehrsbereich schrittweise reduzieren. Unter dem Strich kosten die den Staat jährlich 28 Milliarden Euro - zum Vergleich: der Bundeshaushalt 2017 hatte 329 Milliarden Euro. Das ist also eine Menge Geld, die man sinnvoller einsetzen kann.

    An welche Subventionen sollte der Staat ran?

    Zu allererst an das Steuerprivileg für Diesel, das allein macht pro Jahr über sieben Milliarden Euro aus. Diese Subvention des Diesels ist in keiner Weise zu rechtfertigen, nicht nur wegen der Stickoxidbelastung, sondern auch wegen des hohen CO2-Austoßes durch immer PS-stärkere und größere Diesel-Fahrzeuge. Die Behauptung, dass wir ohne Diesel unsere Klimaschutzziele nicht erreichen, ist falsch. Die Niederländer haben viel weniger Dieselfahrzeuge und sind mit kleinen, effizienten Benzinern insgesamt deutlich klimafreundlicher unterwegs als wir Deutschen.

    Was noch?

    Das Dienstwagenprivileg mit einem Volumen von über fünf Milliarden pro Jahr sollte abgeschafft werden. Es setzt falsche Anreize, indem es Vielfahrer belohnt und ist auch sozial ungerecht, weil es in der Regel nur besserverdienenden Arbeitnehmern zur Verfügung steht. Dann die Entfernungspauschale, die den Staat etwa fünf Milliarden Euro pro Jahr kostet. Sinnvoller wäre es, mehr Geld in Busse und Bahnen zu investieren.

    [...]

    via https://diasp.eu/posts/5786344

    #diesel #allemagne #taxe #gaz_d'échappement

  • #Dieselgate : l’étau se resserre autour de Mercedes
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/dieselgate-l-etau-se-resserre-autour-de-mercedes-744522.html

    Le groupe automobile allemand a annoncé un rappel de trois millions de voitures pour mettre à jour son logiciel qui gère les systèmes de dépollution. Il s’agit d’activer ceux-ci à basse température. En réalité, Mercedes fait l’objet d’une enquête sur la présence d’un logiciel et qui, selon la presse allemande, serait de la même nature que celui installé par Volkswagen sur ses moteurs diesels.

    Mercedes dans l’œil du cyclone ? Après plusieurs semaines de polémiques, le groupe automobile allemand a annoncé qu’il allait étendre un programme de rappel à près de 3 millions de voitures. Soit un immense rappel pour une entreprise qui n’a vendu que 2 millions de voitures sur l’ensemble de l’année 2016.

    Selon le groupe, ce rappel doit permettre d’optimiser les systèmes de dépollution de ses voitures. « Afin d’améliorer efficacement le niveau d’émissions de davantage de modèles, Daimler a maintenant décidé d’étendre son action (de rappel) volontaire pour y inclure plus de trois millions de véhicules Mercedes-Benz », indique, dans un communiqué, Daimler.

  • La dernière bataille contre le #Diesel a commencé dans les villes allemandes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130717/la-derniere-bataille-contre-le-diesel-commence-dans-les-villes-allemandes

    © Reuters Pour des questions sanitaires ou à la suite de décisions de justice, plusieurs grandes villes allemandes se préparent à interdire les moteurs diesels antérieurs à septembre 2014 dans leurs centres. À terme, 12,35 millions de véhicules pourraient être concernés. Le lobby allemand de l’automobile, c’est-à-dire les constructeurs et le gouvernement fédéral, craignent un effet domino et sont gagnés par la panique.

    #International #Economie #Allemagne #Automobile #Transition_énergétique

  • La dernière bataille du #Diesel a commencé dans les villes allemandes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130717/la-derniere-bataille-du-diesel-commence-dans-les-villes-allemandes

    © Reuters Pour des questions sanitaires ou à la suite de décisions de justice, plusieurs grandes villes allemandes se préparent à interdire les moteurs diesels antérieurs à septembre 2014 dans leurs centres. À terme, 12,35 millions de véhicules pourraient être concernés. Le lobby allemand de l’automobile, c’est-à-dire les constructeurs et le gouvernement fédéral, craignent un effet domino et sont gagnés par la panique.

    #International #Economie #Allemagne #Automobile #Transition_énergétique

  • Nicolas Hulot au gouvernement : de la confusion & des exigences politiques à clarifier

    Nicolas Hulot a été nommé ministre d’Etat à la transition écologique et solidaire. Prise de guerre pour les uns, bonne nouvelle pour les autres, cette nomination, au moment où Areva et les lobbies fossiles réalisent une OPA sur Matignon, génère manifestement de la confusion. Confusion qui ne pourra se dissiper qu’à condition de clarifications politiques, tant sur le fond qu’en terme de stratégie.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/170517/nicolas-hulot-au-gouvernement-de-la-confusion-des-exigences-politiqu

    #NicolasHulot #EmmanuelMacron #EcologiePolitique #Autoroutes #centrales_à_charbon #clarification #confusions #diesel #EdouardPhilippe #gaz_de_schiste #NDDL #NicolasHulot #Nucléaire #PESTICIDES

    • Dans le Figaro, ce matin :

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Entre autres, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants.

      EDF est bel et bien une entreprise aux mains du pouvoir politique. Si certains en doutaient encore, la séance boursière de mercredi les aura définitivement fait changer d’opinion. Après l’annonce sur le perron de l’Élysée de la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la Transition écologique et solidaire, l’action de l’électricien tricolore a brutalement dévissé, pour clôturer en baisse de 6,57 % à 8,80 euros.

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal dans le fauteuil de l’énergie et de l’environnement ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Les sujets d’inquiétude ne manquent pas, entre la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) - annoncée par François Hollande dès septembre 2012, mais qu’il a été incapable de mettre sur les rails -, le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants (de 40 à 60 ans), ou encore la limitation des marges de manœuvre financières d’un groupe qui a prévu de consacrer plus de 50 milliards d’euros à la modernisation de son parc nucléaire.

      Par un cruel retournement du destin, EDF plonge en Bourse après avoir au contraire retrouvé des couleurs pendant la folle ascension d’Emmanuel Macron. Avant mercredi, le titre EDF avait en effet gagné 27 % en un mois à la Bourse de Paris. Et il a bondi de 7 % pendant la seule journée de mardi. À cela une raison exactement inverse à celle de la nomination de Nicolas Hulot : le nouveau président de la République est considéré par les investisseurs comme un solide partisan du modèle actuel d’EDF.

      Certains observateurs considèrent même qu’il pourrait appuyer la décision d’instaurer un prix de vente garanti pour l’électricité produite par les futurs réacteurs nucléaires français - à l’instar du choix de la Grande-Bretagne. Mais cela, c’était avant l’entrée de Nicolas Hulot au sein de l’équipe gouvernementale. Quoi qu’il en soit, les investisseurs prévoient une période de turbulences pour EDF au cours des prochaines semaines.

      Ben, merdalors !!! #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Une confusion politique entretenue par Nicolas Hulot lui-même, lorsqu’il refusa d’entrer dans un gouvernement dirigé par le parti socialiste en 2016, alors qu’il y avait une majorité de "gauche" (même très libérale) à l’assemblée nationale et la nécessité d’embrayer sur la mise en oeuvre de l’Accord de Paris. En acceptant aujourd’hui d’entrer dans un gouvernement dirigé par un élu de droite pro-nucléaire et pro-charbon, et ce alors que l’essentiel des postes ministériels concernant les politiques économiques et sociales sont tenus par la droite et des pro-business, Nicolas Hulot brouille les messages qu’il avait envoyés à l’opinion publique depuis plusieurs années.

      A commencer par le message consistant à dire que le libéralisme n’était "pas compatible" avec l’écologie. «  Osons dire que la violence capitaliste a colonisé tous les cercles de pouvoir » déclarait-il au moment de la publication de son livre "Osons" en amont de la COP21, établissant un réquisitoire sans appel contre les politiques néolibérales faisant primer le business sur l’ensemble des autres domaines de l’existence : à la puissance des marchés et des multinationales, il brandissait la reconnaissance «  de la finalité sociale et écologique de l’écologie  » comme alternative au Business as usual. Comme nous l’avons expliqué ailleurs (ici et ici notamment), les engagements de campagne et les premiers signes envoyés par Emmanuel Macron sont à des années-lumière des déclarations de Nicolas Hulot.

      Disons-le et répétons-le tranquillement : face à l’aggravation du réchauffement climatique et la perte de biodiversité, les politiques écologiques dont nous avons besoin ne sont pas compatibles avec les politiques de compétitivité économique voulues par Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Bruno Lemaire.

      D’une certaine manière, en acceptant d’entrer dans ce gouvernement libéral, Nicolas Hulot contribue à un coup bassement politicien d’Emmanuel Macron visant à empêcher que l’écologie politique, qui est loin d’avoir disparu des radars au lendemain de la présidentielle, puisse se recomposer sereinement dans les semaines et mois à venir, sous des formes nouvelles et hybrides

      #gouvernement_macron #résistance_ !

    • @aude_v Comme Fontenelle, ce sera sans moi !
      histoire de contribuer au pluralisme de la vie politique et parce que la candidate est une féministe à vélo. risque de ne pas me suffire. Tu me diras aux dernières législatives ( où j’étais encore bien emmerdé ), j’ai voté pour une candidate PS par ce qu’elle était libraire.

    • @aude_v Ici, parmi les 17 candidat.es aux législatives voici mon tiercé dans le désordre : Didier Chapellon (EELV), Charlotte Marchandise (Divers gauche), Luc Melot (Confédération pour l’homme, l’animal et la planète).
      http://laterredabord.fr/?p=22167
      http://eelv.fr/a-lassemblee-nationale-sergio-coronado-reagit-aux-propos-de-christian-jacob
      http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/legislatives-17-candidats-dans-la-1re-circonscription-d-ille-et-vilaine

  • Diesel : 38.000 #décès en 2015 dus à la pollution que les constructeurs souhaitaient cacher

    Les émissions d’#oxyde_d'azote produites par les véhicules au diesel au-delà des limites affichées par les constructeurs ont provoqué 38.000 morts prématurées dans le monde en 2015, selon une étude parue lundi dans la revue Nature.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/diesel-38000-deces-en-2015-dus-la-pollution-que-les-construct
    #pollution #diesel #santé #voitures #industrie_automobile

  • DieselGate : le gouvernement doit arrêter de couvrir Renault !

    De nouvelles révélations viennent attester que Renault aurait installé un « dispositif frauduleux » afin de fausser des tests sur les émissions de polluants de ses moteurs. Bercy (notamment Emmanuel Macron) et Ségolène Royal, qui avaient jusqu’ici tenté de minimiser les agissements de Renault, doivent immédiatement arrêter de couvrir le constructeur français.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/150317/dieselgate-le-gouvernement-doit-arreter-de-couvrir-renault

    #Dieselgate #EmmanuelMacron #Fraude #Logiciel #Renault #Ségolène_Royal