Huitième partie : P.S. QU’IL FAUT LIRE POUR SAVOIR DE QUOI IL S’AGIT. « Enlace Zapatista
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Beaucoup d’idées et de mots se dirent, et ils ne rentraient plus dans sa tête à la Ixmucané. Alors elle a commencé à les garder dans les cheveux et ses cheveux ont commencé à pousser, c’est pour cela que les femmes ont les cheveux longs. Mais ensuite, ça n’a pas non plus suffi, même si elle arrangeait au fur et à mesure ses cheveux et c’est là qu’on inventa la « pince à cheveux » qui, comme son nom l’indique, veut dire « attrape idées ». Jusqu’au sol arrivait sa chevelure de la Ixmucané et ils continuaient à parler des idées et des mots. Alors la Ixmucané commença à garder les idées dans les blessures qu’elle s’était faites en tombant et avec les épines et les lianes. Partout, elle avait des blessures : au visage, sur les bras, sur les mains, sur les jambes. Tout son corps était plein de blessures, donc elle a pu tout garder. C’est pour cela qu’il est dit que les gens âgés, des sages quoi, qui ont beaucoup de rides et de cicatrices, ça veut dire qu’ils ont beaucoup d’idées et d’histoires. C’est-à-dire qu’ils savent beaucoup.
À un autre moment, je vais vous raconter ce sur quoi ils s’accordèrent dans cette première assemblée qu’il y eut dans la Maison des Êtres, mais là je vous dis ce que dit la Ixmucané : « Bon, alors, on a déjà, comme qui dirait, un plan pour affronter ce problème que nous avons. Comme le monde est à peine en train de naître et qu’on est en train de mettre un nom à chaque chose ou à chaque cas, selon ce qu’il en est, pour ne pas nous tromper, ce qu’on a fait, on va l’appeler “en commun“, parce qu’on a tous participé : les unes en donnant des idées, les autres en en proposant d’autres, et il y a qui donne la parole et il y a qui prend des notes de ce qui se dit. »
Il y eut d’abord un silence. Lourd, fort était le silence. Après on commença à entendre qu’une applaudissait, après, un autre, ensuite tous applaudirent et on entendait qu’ils étaient très contents. Et ils n’ont pas guinché parce qu’on n’y voyait que dalle. Mais ils riaient beaucoup parce qu’ils avaient trouvé un nouveau mot qui s’appelle « en commun », qui veut dire « chercher ensemble le chemin ». Et ce ne sont pas les dieux premiers qui l’ont inventé, ceux qui enfantèrent le monde, sinon qu’il arriva que ce furent les hommes, les femmes et les autres de maïs qui, en commun, l’ont trouvé le mot, c’est à dire, le chemin.
–*-
Ixmucané était la plus savante de tous les dieux et, comme ce fut la première qui arriva à la Maison des Êtres, elle avait plus de blessures, à cause de la chute et de la course qu’elle fit dans l’acahual, et ainsi elle resta marquée de ces cicatrices. « Rides » et « cicatrices », les nommèrent-ils. Depuis lors, les rides et les cicatrices représentent la sagesse. Plus il y a des rides et cicatrices, plus il y a de savoir. Bien sûr, en ce temps il n’y avait pas de réseaux sociaux et personne n’utilisait de maquillages et ne modifiait ses photos avec une célèbre application virtuelle. Et après, il arrive que tu regardes la photo de profil et après tu regardes la réalité, et tu veux partir en courant. Non, les rides et les cicatrices étaient une fierté, et pas pour n’importe qui. Même les hommes et les femmes jeunes se peignaient rides et cicatrices, ou d’emblée fonçaient dans la broussaille pour que les épines et les lianes leur griffent le visage. Parce que ne valait pas plus la ou le plus jolie ou joli, mais la ou le plus savante ou savant. Au lieu de « followers » et « likes » était recherché qui avait le plus de rides et de cicatrices.
Et voilà.
#conte #dieux #communs #sagesse #expérience #zapatistes #Marcos
]]>🛑 ✨ #antireligion #anticléricalisme #rationalisme #Anarchisme #émancipation !
⛔️ #religions #dieux #divinités #sectes #mythologies #superstitions #crédulité #tabous #surnaturel #astrologie #irrationnel #bigoterie #culsbénits #bondieuserie #cléricalismes #domination #soumission #gourous #vénération #barbarie #guerressainte #Inquisition #théocratie #fascismereligieux #autodafé #charia #Djihad #persécution #obscurantisme #réactionnaire... ...
]]>Olympe Mountain - La montagne ça vous gagne
▻https://olympemountain.bandcamp.com/album/olympe-mountain
Au fait @tintin tu connais ce classique indé de 2005 ? :)
Membres : Rap:LE SEPT (Hadès) LE JOUAGE (Arès) RODD (Télégone) GREMS (Dionysos) IRAKA 20001 (Séléné) +special guest : BOOBABOOBSA (Marabout) DJIBTON (Charybde) BILEN.
Prods : LE JOUAGE, CPU , RODD, STAR PRO, SIR YU, KRISS, REMO, MICROBE, IRAKA, WEEDAH FRESH, BOOLCHAMPION (Poséidon), LE PARASITE (Héphaïstos)
Ingés son : LE JOUAGE, JAMES DELLECK.
Artwork : RUBEN.
Réalisation : SEPT & JOUAGE.
Notes anthropologiques (LXII)
Georges Lapierre
▻https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-LXII
« La violence sacrificielle manipulée par les seigneurs a servi à renforcer les inégalités sociales, en concentrant et en centralisant le pouvoir. Maurice Godelier rappelle justement que, dans la théorisation du don, Mauss ajoute une quatrième obligation, souvent oubliée, aux trois étapes classiques de la réciprocité : donner, recevoir, rendre. Il s’agit de l’obligation de faire des dons aux dieux et aux hommes qui les représentent. Les offrandes et les sacrifices auraient la capacité de “contraindre” les divinités à continuer à dispenser aux humains les biens dont ils sont les maîtres (pluie, nourriture, plantes, richesses diverses). Dans ces rapports, les dieux et les esprits sont toujours supérieurs aux hommes, qui restent perpétuellement les débiteurs. La formation de classes sociales et la divinisation des seigneurs (rois, souverains) qui manipulent ces croyances sont corrélatives de cet “endettement”. C’est la dette de la vie (de l’énergie qui anime les hommes, de leur sang) que les hommes doivent payer régulièrement aux divinités par le truchement de ceux qui les représentent, voire de ceux qui les incarnent. Le sacrifice humain est donc une prédation et il n’est pas étonnant que les félins, les plus grands prédateurs du règne animal, apparaissent constamment dans l’iconographie des peuples américains. »
Dans un premier temps, Je me propose de commenter ce passage de Carmen Bernand tiré de son livre Histoire des peuples d’Amérique.
La première remarque concerne le don aux dieux, qui serait selon l’opinion de Maurice Godelier une quatrième obligation, le plus souvent oubliée, dans les étapes concernant le don : le don aux dieux viendrait donc couronner les différents moments qui définissent d’un point de vue théorique la pratique du don : donner, obligation de recevoir, obligation de rendre et, enfin obligation de faire des dons aux dieux. Dans cette affaire, Maurice Godelier et à sa suite Carmen Bernand confondent, volontairement ou non, deux circonstances différentes qui peuvent se présenter en fonction du donneur : il s’agit de rendre à qui donne. (...)
#anthropologie #Carmen_Bernand #Maurice_Godelier #Marshall_Sahlins #Luc_de_Heusch #don #dette #dieux #assujettissement #aliénation #banques #insoumission #zapatistes
]]>THEOI GREEK MYTHOLOGY - Exploring Mythology in Classical Literature & Art
▻https://www.theoi.com
Welcome to the Theoi Project, a site exploring Greek mythology and the gods in classical literature and art. The aim of the project is to provide a comprehensive, free reference guide to the gods (theoi), spirits (daimones), fabulous creatures (theres) and heroes of ancient Greek mythology and religion.
#mythologie #grèce #theoi #dieux
]]>Si les #dieux antiques naissent dans une société particulière, ils n’y restent pas. Ils se déplacent et s’entremêlent, changeant leurs aspects et leurs attributs au cours de leurs voyages dans le #bassin_méditerranéen ▻https://sms.hypotheses.org/19429
▻https://external-mrs2-2.xx.fbcdn.net/safe_image.php?d=AQAMRz2D22quC9e3&w=540&h=282&url=https%3A
Ou s’intéresser aux #dieux_antiques – mais pas seulement – à travers leurs réseaux de relations. Hommage non dogmatique à Jean-Pierre Vernant :
►http://sms.hypotheses.org/10846
#dieu, #antiquité, #antique, #réseau, #relation, #histoire, #mythologie, #mythe, #Vernant, #Résistance, #comparaison, #puissance, #polythéisme, #anthropologie, #rituel, #culte, #cultuelle, #comparaison
]]>Ou s’intéresser aux #dieux_antiques – mais pas seulement – à travers leurs #réseaux de relations. Hommage respectueux mais non dogmatique à Jean-Pierre #Vernant
►http://sms.hypotheses.org/10846
#dieu, #dieux, #mythe, #antiquité, #antique, #Vernant, #réseau, #relations, #grec, #grèce, #mythologie, #hellène, #panthéon, #religion, #puissance, #divin, #pratique, #rituel, #olympe
]]>La plus grande #grotte #sous-marine du #monde #découverte au #Mexique
▻https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/geologie-plus-grande-grotte-sous-marine-monde-decouverte-mexique-69
Cet #article de #Xavier_Demeersman a été publié le #19_janvier #2018 sur #futura_sciences. Il traite de la #découverte d’un #passage entre les #réseaux de grottes sous-marines de #Sac_Actun et #Dos_Ojos dans le #Yucatán. Ces #cénotes, #puits d’#eau douce provenant des eaux de pluie ayant percé le plafond d’une #grotte #karstique, sont les points de #départ de #réseaux #souterrains que les scientifiques n’ont pas fini d’ #explorer...
C’est dans les eaux du #gouffre de 43 mètres de profondeur de #Hoyo_Negro (en français « trou noir »), dans le réseau de #Sac_Actun, qu’a été trouvé le #squelette de #Naia en #2007. Comme certains animaux de l’#âge_de_glace, la jeune fille qui vivait dans la région il y a environ 13.000 ans est malheureusement tombée dans ce trou. Bien des siècles et des millénaires plus tard, les descendants de la civilisation #maya considéreront ces #cénotes (dérivé du maya dz’onot signifiant « puits sacrés ») comme des bouches à travers lesquelles ils pouvaient communiquer avec les #dieux des mondes #souterrains. De nombreux objets de leur #culture y ont été pêchés.
]]>Ou s’intéresser aux #dieux_antiques – mais pas seulement – à travers leurs #réseaux de #relations. Hommage non dogmatique à Jean-Pierre #Vernant
►http://sms.hypotheses.org/10846
#antique, #antiquité, #mythes, #grèce, #hellènes, #religion, #puissance, #rite
]]>La promotion du darwinisme social : ça suffit ! Le Devoir - 5 avril 2017 - Robert Laplante - Directeur général de l’Institut de recherche en économie contemporaine, et directeur de « L’Action nationale »
Il y a des limites à toujours prétendre que ce sont les autres qui sont de trop dans la vie économique », tranche l’auteur.
▻http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/495586/la-promotion-du-darwinisme-social-ca-suffit
L’Institut économique de Montréal donne maintenant dans les métaphores agricoles. Voilà que la très sérieuse boîte de rhétorique idéologique accuse les producteurs laitiers de traire les consommateurs plutôt que les vaches ( ▻http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/495312/traire-les-vaches-ou-les-consommateurs ). On comprend que l’IEDM ne reculera devant rien pour sacrifier aux dieux du marché, surtout pas devant le pelletage de fumier…
Réagissant aux propos du président de l’UPA qui taillait en pièces la proposition de troquer la gestion de l’offre en agriculture pour une entente sur le bois d’oeuvre, un certain Alexandre Moreau dudit institut en profite pour nous servir l’habituelle cassette. Plus de compétition pour plus de productivité et de meilleurs prix pour les consommateurs ! Jouant sur les données, se drapant dans les rapports de l’OCDE, le discoureur de l’IEDM fait des phrases pour mieux masquer ce qui se cache derrière sa proposition simpliste : promouvoir un darwinisme social effréné.
À l’en croire, une société ne peut pas choisir de contrôler son agriculture en offrant à ses producteurs des conditions de stabilité leur permettant de travailler autrement que sous la botte des puissances de l’agrobusiness mondialisé. Il faudrait les exposer à tous les vents de la concurrence internationale pour que le prix du litre de lait baisse chez le dépanneur ? Tout franchement, il y a des limites à prendre les pis de vache pour des lanternes. Choisir de gérer l’offre pour soutenir un développement maîtrisé de l’agriculture n’a rien d’une hérésie. Sauf dans les cercles feutrés des idéologues qui considèrent que l’on doit mettre toute la société au service de l’économie.
Sacrifier la cohésion sociale
Le Québec tient à son agriculture. Il tient à consolider la place qu’elle occupe dans son économie tout autant que dans les structures sociales des communautés de toutes les régions. L’agriculture joue un rôle déterminant dans l’occupation du territoire, et surtout dans son humanisation. Si l’IEDM trouve de la grandeur à penser que l’on peut laisser les grandes corporations s’accaparer le territoire et les fermes pour faire bondir le PIB et les statistiques d’exportation, il y a ici des millions de gens qui pensent qu’un milieu habité par ceux qui le façonnent vaut la peine qu’on organise les règles pour limiter les appétits. Organiser la production en fonction de valeurs de convivialité et de qualité de vie vaut infiniment plus cher qu’un rendement trimestriel versé aux actionnaires.
La proposition de troquer la forêt contre les pâturages équivaut à proposer la guerre de tous contre tous dans toutes communautés agricoles et forestières du Québec. Dresser les usines de sciage et ceux qui travaillent contre les producteurs laitiers et les usines de transformation, c’est choisir de sacrifier la cohésion sociale au nom d’une concurrence dont on ne se demande pas à qui elle profite. Les consommateurs qu’invoque le promoteur d’une agriculture apatride ne sont pas que des clients de dépanneurs : ce sont des citoyens qui peuvent choisir de vivre autrement que sous l’empire de la concurrence effrénée. Des citoyens pour qui l’agriculture compte tout aussi bien pour assurer la souveraineté alimentaire de leur pays que pour en contrôler un tant soit peu les conditions d’exercice.
Les agriculteurs du Québec sont des acteurs économiques à part entière. Le soutien dont ils bénéficient et les modèles institutionnels qui encadrent leur activité tiennent non pas de la faiblesse de leur performance, mais bien plutôt de la reconnaissance de la valeur globale de leur contribution à la prospérité générale et au bien commun. Tous les pays soutiennent leur agriculture. Il n’y a rien de honteux ou d’aberrant à le faire. Ce n’est pas parce que le modèle de gestion de l’offre est pris d’assaut les idéologues et les grandes corporations qu’il faut y renoncer.
Les choix démocratiques d’une politique publique soucieuse d’offrir à l’agriculture québécoise une stabilité et une régulation qui font que l’intérêt général prime les seules considérations de marché sont des choix légitimes. S’il quittait les limbes du tout-au-marché pour descendre sur le plancher des vaches, le discoureur de l’IEDM pourrait sans doute réaliser qu’il faut être bête à manger du foin pour s’imaginer que tout s’équivaut dans le marché. Bien des bûcherons ne demanderaient pas mieux que de lui administrer une bonne volée… de bois vert.
Il y a des limites à toujours prétendre que ce sont les autres qui sont de trop dans la vie économique.
#darwinisme_social #Quebec #Agriculture #néo_libéralisme #Agriculture #Tous_contre_tous #agrobusiness #OCDE #dieux_du_marché #IEDM #UPA
]]>Développent religieux et spirituel : les représentations de Dieu dans des dessins d’enfants) - ISSRC-ORS UNIL
▻http://www.unil.ch/issrc/page77240.html
Au cours des dernières décennies l’étude du concept de dieu (ainsi que l’image et la représentation) est devenu l’un des principaux domaines de recherche en psychologie de la religion. Cette question a été abordée au travers de différentes approches psychologiques : la psychologie développementale cognitive, les théories de la relation d’objet, la psychologie cognitive, les théories des attributions et la théorie d’attachement. En dépit des progrès réalisés la compréhension de ce phénomène très complexe reste toujours limitée. Selon de nombreux chercheurs une des raisons importantes est celle des méthodes utilisées qui, de façon globale, se basent sur des méthodes verbales : des questionnaires, des entretiens, des listes d’adjectifs pour décrire dieu, des associations libres, etc.
Le projet « Dessins de dieux", dirigé par le professeur Pierre-Yves Brandt, vise à contribuer à une compréhension ultérieure de l’origine du concept de dieu et son développement chez les enfants. La technique de dessin, critiquée par certains chercheurs, se présente comme un outil opportun pour effectuer une étude à fois développementale et cross-culturelle. Elle est même plus efficace pour mettre en lumière la place et la fonction des images dans le processus de l’acquisition et de l’intériorisation de certains concepts religieux, ainsi que pour révéler des contradictions et des difficultés de l’acquisition de l’idée de dieu par des enfants. L’absence de telles études entrave les progrès de nos savoirs dans ce domaine.
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