Albert Grossman – Diggers Docs
▻https://diggersdocs.org/tag/albert-grossman
“The Do was the thing”: a lengthy chat with Chuck Gould of the San Francisco Diggers
pas lu / à lire #diggers
Albert Grossman – Diggers Docs
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“The Do was the thing”: a lengthy chat with Chuck Gould of the San Francisco Diggers
pas lu / à lire #diggers
Emmett Grogan
Une vie jouée sans temps morts
Mathieu Léonard
▻https://lavoiedujaguar.net/Emmett-Grogan-Une-vie-jouee-sans-temps-morts
« Emmett Grogan n’existe pas, c’est un canular, terme générique désignant un héros existentiel de notre temps », s’exclament les Diggers, cette bande d’activistes déterminés à transformer le théâtre en art insurrectionnel dans le San Francisco de 1966. Quand le 3 octobre 1966, pour leur première apparition publique, les Diggers bloquent la circulation en distribuant un texte qui critique la récupération de la « révolution psychédélique » par le star system et les marchands, ils risquent des poursuites pour « trouble à l’ordre public ». Pourtant, Emmett Grogan existe bel et bien, c’est même une des personnalités les plus charismatiques de la bande. Cultivant une dégaine de voyou irlandais, casquette en tweed du Donegal et paraboots montantes, il détonne au milieu des hippies perchés qui fleurissent dans le quartier de Haight Ashbury. Au geste de la main du peace and love, il préfère un « V » avec la paume de la main vers l’intérieur, ce qui chez les Britanniques correspond au doigt d’honneur. À lire Ringolevio , le récit romancé de sa vie, que rééditent les éditions L’Échappée, Emmett Grogan a toujours eu l’âme d’un troublemaker. (...)
#autobiographie #Emmett_Grogan #Diggers #San_Francisco #sixties
San Francisco Diggers - Circa 1966 - #Free_Food In Golden Gate Park
Les Diggers de San Francisco (by Gaillard et Deransart)
▻https://www.youtube.com/watch?v=i6sPo2Yi3jE
►http://www.diggers.org/les-diggers-de-SF.htm
Chèr·es utilisateurs et utilisatrices de seenthis,
je commence à préparer un cours universitaire (Licence 3) un peu particulier. Un cours de recherche-action participative, où on demande aux étudiant·es de co-construire un savoir avec les habitant·es concerné·es.
J’ai décidé de axer le cours sur la thématique de l’ alimentation dans les quartiers populaires .
Toutes idées de doc, livres, films, musique, en ce moment de défrichage du thèmes sont bienvenues.
Les sous-thèmes auxquels je pense :
– alimentation et #pauvreté (et comme #indicateur le taux d’#obésité)
– #justice_alimentaire
– #mal_bouffe
– #déserts_alimentaires
– #fast-food et #slow_food
– #AMAP et #agriculture_de_proximité (#agriculture_urbaine) dans les quartiers populaires
– alimentation dans les #cantines
– #prix et #accessibilité d’une nourriture (#buget_alimentaire, #budget_alimentation)
– la question culturelle de l’alimentation (y compris #identité)... dans des quartiers où la diversité culturelle est importante. #cultures_culinaires
– alimentation et #lien_social
– #récupérations_des_invendus
– #Incroyables_comestibles : ▻http://lesincroyablescomestibles.fr
– #distribution_de_repas aux plus démunis
– #spécialités_locales -vs- #spécialités_exotiques #spécialités_ethniques (oh les gros mots)
– #marchés
– #origine_des_approvisionnements
– #repas_associatifs #fêtes #convivialité
– #bio (ou pas)
– ...
cc @franz42, qui maintenant qu’il est à la retraite aura certainement beaucoup de temps pour bouquiner !
Liste à laquelle a aussi grandement contribué @odilon
– Glaner dans les champs (si on est à la campagne). Chez moi la récolte des patates va commencer.
– Planter des arbres et des arbustes (groseilliers par exemple) dans les terrains vagues le long des voix de chemin de fer (attention aux désherbants répandus par les services d’entretiens.
Pour information, les griottes qui servent à la fabrication de la kriek viennent des cerisiers sauvages poussant le long des voies de chemin de fer sur Bruxelles.
Il y a aussi les bandes de terrain le long des autoroutes qui sont parfois utilisables.
Ah, oui, dans le « participatif » de l’action-partitipative on pourrait imaginer une action de plantage d’arbres et arbustes qui produisent des fruits et légumes en « libre service », dans les #friches_urbaines notamment, comme le suggère @bce_106_6.
–-> du coup j’ajoute à la liste « incroyables comestibles »
–#jardins_partagés
–#accès à une #alimentation_saine et suffisante
Pour rebondir sur la proposition de @bce_106_6 , certaines municipalités choisissent de planter des arbres fruitiers sur les terres communales
– #apprentissage : dans les quartiers ou les écoles des initiatives pour apprendre aux enfants à créer et entretenir ensemble
un #potager
Sur le #glanage il y a un film documentaire d’Agnès Varda
Les Glaneurs et la Glaneuse
▻https://www.telerama.fr/cinema/films/les-glaneurs-et-la-glaneuse,51079.php
« Pour les familles les plus pauvres, l’alimentation est devenue une variable d’ajustement »
▻http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/11/01016-20180911ARTFIG00007-pour-les-familles-les-plus-pauvres-l-alimentation
Numéro spécial de la revue Justice spatiale sur ce thème :
Justice Alimentaire et Agriculture
▻https://www.jssj.org/issue/janvier-2016-editorial
– moments festifs autour d’un denrée alimentaire : fête du cochon, de la châtaigne, de la bière, du miel...
"The Diggers are hip to property. Everything is free, do your own thing. Human beings are the means of exchange. Food, machines, clothing, materials, shelter and props are simply there. Stuff. A perfect dispenser would be an open Automat on the street. Locks are time-consuming. Combinations are clocks.
De 1966 à 1969, les #Diggers constituent un réseau de militants et d’autres personnes qui utilisent le théâtre de rue de guérilla, l’action directe et le sens de l’humour pour explorer des alternatives sociales. Leur devise était « Tout est gratuit, faites votre propre chose ! »
▻https://www.lesinrocks.com/2014/10/06/livres/1966-1968-printemps-californien-diggers-11528176
▻https://journals.openedition.org/lectures/15986
▻https://seenthis.net/messages/633019
Food Justice Now! Deepening the Roots of Social Struggle
A rallying cry to link the food justice movement to broader social justice debates
Food Justice Now! charts a path from food activism to social justice activism that integrates the two. In an engrossing, historically grounded, and ethnographically rich narrative, Joshua Sbicca argues that food justice is more than a myopic focus on food, allowing scholars and activists alike to investigate the causes behind inequities and evaluate and implement political strategies to overcome them.
Mallette pédagogique « #Droit_à_l’alimentation »
Le CNCD-11.11.11 et ses membres vous présentent leur nouvelle mallette pédagogique. Animations, jeux, films, etc. Découvrez nos outils de sensibilisation...
Le paradoxe de la faim dans le monde
En 2012, on évalue à un milliard le nombre de personnes souffrant de la faim sur notre planète. Cela représente 1 personne sur 7. Pourtant, la Terre produit assez pour nourrir l’ensemble de la population : la #faim ne devrait donc pas exister...
Quand la #grande_distribution s’empare du bio...
▻https://seenthis.net/messages/384596
#supermarchés #bio_industriel
De quoi une plateforme (numérique) est-elle le nom ? | Antonio A. Casilli
►http://www.casilli.fr/2017/10/01/de-quoi-une-plateforme-est-elle-le-nom
C’est à l’occasion de la Grande Rébellion anglaise de 1642-1660 que “platform” s’impose comme une conception politique et religieuse très particulière et comme un outil concret, dont l’usage n’est pas exclusivement métaphorique.
C’est là que la transition de simple métaphore à notion de théologie religieuse à part entière s’achève. Bien évidemment, il y a la Cambridge Platform de 1648 (document des églises congrégationalistes puritaines du New England cité supra ). Un autre document de ce type est la Savoy Declaration (1658) qui propose “a platform of Discipline” : articles de foi et règles de gouvernance des congrégations. Ces règles régissent les questions religieuses et imposent des pratiques (“Models & Platforms of [a given] subject”).
Mais le premier usage éminemment politique du terme pour signifier une vision de la société et le rôle des êtres humains vis-à-vis des autorités et d’eux-mêmes, est principalement développé par Gerrard Winstanley, le fondateur du mouvement des Bêcheux (les “Diggers”). Nous sommes en 1652, sous le protectorat d’Oliver Cromwell. Gerrard Winstanley écrit un texte fondateur de son mouvement proto-communiste : l’essai The Law of Freedom in a Platform [Bien évidemment “proto-communiste” comme on pouvait l’être en ce siècle : des appels à l’autorité divine et de la spiritualité à fond la caisse… En même temps, c’est là que le terme “platform” s’affranchit de son origine religieuse.]
Le texte de Winstanley pose quelques principes de base d’un programme politique (la plateforme proprement dite) adapté à une société d’individus libres :
– mise en commun des ressources productives,
– abolition de la propriété privée,
– abolition du travail salarié.
Le terme désigne désormais un pacte (“covenant”) entre une pluralité d’acteurs politiques qui négocient de manière collective l’accès à un ensemble de ressources et de prérogatives communes.
(...) la reprise capitaliste (par les plateformes numériques privées) et régalienne (par l’Etat-plateforme) de cette notion au début du XXIe siècle, est moins une imitation métaphorique qu’une récupération et un détournement de ces principes.
Les principes détournés :
1) la mise en commun (la “polity by Commons” de Churchill) se transforme en “partage” sur les plateformes de la soi-disant sharing economy ;
Les principes détournés :
2) l’abolition du travail salarié (la critique de Winstanley de la servitude par le “work in hard drudgery for day wages”) se transforme en précarisation de l’emploi et en glorification du “freelance” dans les plateformes d’intermédiation du travail ;
3) l’abolition de la propriété privée (le communisme agraire des diggers) se transforme en “ouverture” de certaines ressources productives (telles les données) dans les programmes de l’Etat-plateforme.
Bref, l’expression plateforme n’est pas une simple métaphore, mais une dégradation/évolution d’un concept du XVIIe siècle. En tant que telle, elle reste porteuse d’implications et prescriptions politiques implicites qu’il serait nuisible d’égarer—si on abandonnait la notion.
Contre l’« agriculture paysanne ». Critique d’une arnaque #altercapitaliste, par Ned the Digger [Brochure] - Critique de la valeur-dissociation. Repenser une théorie critique du capitalisme
►http://www.palim-psao.fr/2016/07/contre-l-agriculture-paysanne-critique-d-une-arnaque-altercapitaliste-par
►http://data.over-blog-kiwi.com/1/48/88/48/20160703/ob_22c041_brochure-l-agriculture-paysanne-est-el.pdf
« L’œuvre que nous entreprenons est la suivante : cultiver
George-Hill et les terres en friche aux alentours, y semer du blé
et manger ensemble le pain obtenu à la sueur de notre front. […]
Cette déclaration signifie de manière égale à tous les travailleurs,
ou à tous ceux qu’on appelle les pauvres, qu’ils ne sauraient
travailler en échange d’un salaire pour le compte d’un propriétaire
ou de n’importe quelle personne qui se serait élevée au-dessus
d’autrui : c’est en effet par leurs travaux qu’ils ont élevé les tyrans
et la tyrannie, et c’est en refusant de travailler contre salaire qu’ils
les abattront à nouveau. Celui qui travaille pour autrui, que ce
soit contre salaire ou en lui versant un loyer, le fait à l’encontre de
la justice, et contribue à maintenir la malédiction »
_ Gerrard Winstanley , L’étendart déployé des vrais niveleurs
(Manifeste des #Diggers en 1649),
Allia, 2007, p. 38-39.
« La résurgence du terme ‘‘ #paysan ’’, cache toute une imagerie commerciale mise en scène par les écomusées et les foires aux produits du terroir… et qui face au désastre provoqué par l’agriculture industrielle sert à un relookage syndical généralisé des plus suspects. Il ne subsiste au mieux dans nos pays industrialisés
qu’une forme artisanale de production agricole dans laquelle l’auto-subsistance n’est plus le but. Une #agriculture artisanale qui comme sa sœur industrielle a perdu toute autonomie, étant placée, souvent de son plein gré, sous la dépendance des Etats, par toute une série de #normes (sanitaires, économiques, commerciales, idéologiques…) et tout un panel de #subventions ou d’aides diverses »
_CNT-Fédération des Travailleurs de la Terre et de l’Environnement.
Par la force de la raison, de la loi de droiture qui réside en nous, nous entreprendrons de soulager la création de cette servitude sous laquelle elle gémit : la propriété privée.
▻http://www.editions-allia.com/fr/livre/66/etendard-deploye-des-vrais-niveleurs-l
▻http://ruralia.revues.org/298
▻http://www.cnt-f.org/ftte/spip.php?article61
▻http://www.zelium.info/zelium-n5-special-accro-alimentaire
#confédération_paysanne #écologie #PAC #éco_capitalisme #communisme_libertaire
Les Diggers, du XVIIe siècle en Angleterre
au XXe siècle en Californie
Alex Forman
▻http://lavoiedujaguar.net/Les-Diggers-du-XVIIe-siecle-en
Quand un petit groupe d’hommes commença à retourner (dig) la terre et à planter sur les terrains communaux de St. George’s Hill dans le Surrey en 1649, ce fut le point culminant et radical des nouvelles forces de changement qui résultaient de la Réforme dans l’Empire germanique. Car avec l’effondrement de la suprématie totale de l’Église romaine, ces nouvelles forces dépassaient la révolte de Martin Luther. La destruction de la raison d’être de l’omnipotence de l’Église conduisit le peuple jugulé à mettre en question le pouvoir exercé par des formes autres de la structure d’autorité en décadence. Cela peut mieux se voir dans la révolte des paysans dans l’Empire germanique ainsi que dans la Guerre civile anglaise. Car non seulement l’Église était mise en question, mais également les institutions de l’État et le système de la propriété des terres. Les Diggers — ce petit groupe d’hommes ainsi connu — mettaient en question l’ordre existant dans sa totalité : ils avaient des griefs contre le clergé, les juges, les hommes de loi, le Parlement et les nobles. (...)
#Diggers #histoire-sociale #Angleterre #contre-culture #Californie #SanFrancisco #hippies #anarchisme
Les Diggers : Ceux qui piochaient
▻http://www.article11.info/?Ceux-qui-piochaient
Dans « Les Diggers, révolution et contre-culture à San Francisco (1966-1968) », Alice Gaillard revient sur les premiers feux de l’utopie hippie et de l’activisme afférent, ces beaux moments qui ont précédé la grande récupération. Entretien. « L’HOMME LIBRE vomit son image et rit dans les nuages parce (...) Source : Article11
#Passionnant !
Les #Diggers de San Francisco
#Documentaire (Fr) de Céline Deransart & Alice Gaillard
►http://www.diggers.org/les-diggers-de-SF.htm
extrait du site d’archive des Diggers :
Alice and Céline first contacted us via the Guestbook back in the mid-90s. Like many who first hear of the Diggers, they were enthralled by the prophetic vision and the action stories that are the legacy of this moment in time. Alice and Céline decided to do a film that would bring this history to the youth of France. They trekked to California in the late 1990s and spent several weeks tracking everyone down with their video master, Jean-Pierre Ziren, to capture interviews and still photos of the archives.
In 1998, Les Diggers de San Francisco was broadcast on the French cable channel Canal+ and has been rebroadcast over the years since. In 2009, Alice published her history, Les Diggers, Revolution et Contre-Culture a San Francisco (1966-1968) which included a DVD of the film.
« Autonomie et gratuité : les Diggers de San Francisco » publié dans le N°2 de la revue Nous Autres
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5520
Je sais pas si c’est moi qui ai un problème mais le montage sonore des commentaires est horrible ! On entend super mal la voix par rapport aux sons des extraits vidéos.