• « Baku connection » : la France, un punching-ball de choix pour l’Azerbaïdjan
    https://www.france24.com/fr/europe/20240220-baku-connection-la-france-un-punching-ball-de-choix-pour-l-azerba

    "Baku connection" : la France, un punching-ball de choix pour l’Azerbaïdjan

    Quel est le point commun entre l’absence d’observateurs français lors de la présidentielle en Azerbaïdjan du 7 février, un groupe dénonçant le “colonialisme français”, et une campagne en ligne ciblant les JO de 2024 ? Ce sont trois facettes de la nouvelle stratégie offensive adoptée par la diplomatie azerbaïdjanaise à l’égard de la France. Un virage sur lequel France 24 a enquêté en collaboration avec Eloïse Layan du consortium Forbidden Stories dans le cadre du projet “Baku Connection”.

    #Azerbaïdjan #Ilham_Aliev #diplomatie_du_caviar

  • #Ukraine : #Stéphane_Séjourné nie la présence de #mercenaires_français

    #politique #international #foutage_de_gueule #amateur #guerre #hypocrite #langue_de_pute #guignol #tartuffe #bouffon #seenthis #vangauguin

    #France : Stéphane Séjourné nie la présence de Stéphane Séjourné à la #diplomatie_française

    https://francais.rt.com/france/108975-ukraine-stephane-sejourne-nie-presence-mercenaires-russes

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    " « Non » : ce 21 janvier dans un entretien au Parisien, le nouveau chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a totalement nié la présence de mercenaires français en Ukraine. « La Russie nous a habitués à des manipulations grossières. C’en est une, il y en aura d’autres. Ne nous laissons pas entraîner là-dedans », a-t-il ajouté.

    L’armée russe a indiqué avoir frappé, le 16 janvier au soir, un bâtiment dans lequel étaient déployés des mercenaires étrangers, notamment Français, à Kharkov, la deuxième ville d’Ukraine. Depuis, Paris fait la sourde oreille.
    Des réseaux de soutien aux mercenaires français existent pourtant

    L’ambassadeur de France en Russie, Pierre Lévy, a été convoqué au ministère russe des affaires étrangères le 19 janvier, Moscou ayant dénoncé « l’implication croissante » de Paris en Ukraine.

    Des combattants français sont pourtant bien présents en Ukraine Certains réseaux sont pourtant actifs dans l’Hexagone. « Il n’y a pas eu de Français tués » à Kharkov, avait pour sa part affirmé sur LCI, dès le 16 janvier au soir, le blogueur Xavier Tytelman, qui organise le financement des combattants français. Il assure avoir « contacté tous les Français » dans « cinq groupes […] de la zone ».

    Début janvier, Tytelman invitait son public à suivre un combattant français en Ukraine, s’appelant sur X Kan Kaneki.

    Le géopolitologue Xavier Moreau, fondateur du think tank Stratpol et présentateur de l’émission « L’échiquier mondial » sur RT, estimait le 17 janvier au soir à « quelques dizaines », voire « une centaine », les combattants français, selon lui moins nombreux que les Anglo-Saxons ou les Polonais.

    Les volontaires français avaient d’ailleurs été durement touchés en mars 2022, quelques semaines après le début de l’offensive russe en Ukraine. L’armée russe avait revendiqué avoir éliminé « jusqu’à 180 mercenaires étrangers » lors d’une frappe sur une base militaire ukrainienne à proximité de la frontière polonaise. « J’ai des copains qui sont morts », déclarait juste après cette frappe un Gardois en sanglots dans une vidéo reprise par France Télévisions. Le média public relatait alors le périple de ce « volontaire » venu avec deux autres Français en Ukraine afin de rejoindre la « légion internationale ».
    Paris livre de nouveaux armements à Kiev

    Les accusations russes sont intervenues après l’annonce par le président Emmanuel Macron le 16 janvier que la France allait livrer à Kiev 40 missiles de croisière à longue portée Scalp supplémentaires, et signer un accord de sécurité avec l’Ukraine, comme l’a fait le Royaume-Uni. Paris a en outre lancé le 18 janvier, avec les autres alliés de l’Ukraine, une coalition « artillerie » pour répondre aux besoins de Kiev dans ce domaine. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé débloquer 50 millions d’euros pour fournir 12 canons automoteurs Caesar à l’Ukraine, et proposé à ses partenaires de financer pour Kiev 60 autres exemplaires de ces armements de fabrication française.

    L’annonce d’Emmanuel Macron est intervenue quelques jours après une révélation du Financial Times, indiquant que Bruxelles a lancé un audit sur les quantités d’armements que les États membres ont fourni à Kiev depuis le début de l’offensive russe. Un contrôle qui fait suite aux récriminations de Berlin, estimant que certains États auraient les moyens d’en faire plus. Seraient notamment ciblés Paris et Rome. "

    #politique #international #foutage_de_gueule #amateur #guerre #hypocrite #langue_de_pute #guignol #tartuffe #bouffon #seenthis #vangauguin

    https://francais.rt.com/france/108975-ukraine-stephane-sejourne-nie-presence-mercenaires-russes

  • « On a désappris aux gens à faire durer les choses »

    Prendre soin des choses relève d’une activité souvent peu visible : la maintenance. Au nom de la croissance, cette pratique a été refoulée, racontent les sociologues Denis Pontille et Jérôme Denis.

    Réparer, recoudre, huiler, nettoyer, mettre à jour, aiguiser, inspecter… Toutes ces actions consistent à tenter de faire durer les objets avec lesquels nous vivons, de notre pull préféré aux aiguillages d’une ligne TGV. Toutes font partie d’un « art de la maintenance », remis sur le devant de la scène par les sociologues Jérôme Denis et David Pontille, rattachés au Centre de sociologie de l’innovation, dans leur ouvrage Le soin des choses, politique de la maintenance (éd. La Découverte). Ils nous invitent à repenser la relation au monde matériel qui nous entoure.

    Reporterre — Vous écrivez que « faire durer les choses est une opération presque subversive ». Pourquoi ?

    Jérôme Denis — Dans les configurations particulières que sont les pays riches et les zones riches de ces pays, une certaine forme de capitalisme s’est constituée autour d’une durée de vie restreinte des choses et d’une hyperconsommation. Face à cela, la maintenance, faire durer des choses, est une opération qui n’est pas révolutionnaire, mais qui met un grain de sable dans la machine.

    C’est différent de la réparation. Pourquoi ?

    David Pontille — La réparation est incluse dans la maintenance. Mais la réparation met en scène des héros et des héroïnes, des gens qui viennent « sauver » la situation, ou le monde, de la rupture, de la casse,de la panne, du désastre. Ils remettent la situation en ordre. Au contraire, la maintenance, ce sont des gestes pratiqués en continu, et c’est potentiellement tout le monde. Il n’y a pas de figures spécifiques qui viennent créer l’événement.

    À quel moment la maintenance a-t-elle été reléguée en arrière-plan ?

    Jérôme Denis — A un moment, dans les pays riches, s’est construit une lutte très explicite contre certaines pratiques de maintenance et de réparation ordinaire, quotidienne. Elles étaient populaires, domestiques ou à l’usine, en grande partie faites par les femmes. De l’économie, au sens « être économe ». Au tournant du XXᵉ siècle, un modèle économique s’est constitué contre ces pratiques. Il ne fallait pas que les gens fassent durer ce qu’ils consommaient. Il fallait qu’ils désapprennent, presque, à faire durer les choses. C’est allé jusqu’à des formes de stigmatisation publique. Des campagnes de communication aux États-Unis prétendaient qu’il était antinationaliste de faire des économies de bouts de chandelle, qu’il fallait absolument acheter parce que c’est un acte héroïque et patriotique.

    « Les personnes qui pratiquent la maintenance doivent produire leur invisibilité, comme les femmes de ménage dans les bureaux »

    Cela va avec l’invention du jetable. On n’est plus responsables, on n’a plus le fardeau de s’occuper de ce que l’on achète, d’y prêter attention. Après, il faut être très précis et ne pas oublier qu’aujourd’hui, dans n’importe quel quartier populaire, campagne, et dans pas mal de maisonnées, on trouve des traces de gens qui savent faire et font quand même, notamment parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Et on ne parle pas évidemment des pays du Sud.

    Pourquoi la maintenance a-t-elle été — au moins dans certains domaines — invisibilisée ?

    David Pontille — Au cœur de l’acte de maintenance, il y a l’idée de faire durer. Cela va à l’inverse des grands récits sur l’innovation, où il faut faire de la disruption, du nouveau, du créatif. Il y a aujourd’hui une survalorisation de l’acte créateur par rapport à l’acte reproducteur, de faire durer, de simplement poursuivre ce qui est déjà là. Cela va jusque dans la comptabilité, où c’est l’investissement qui est valorisé, qui crée la valeur, alors que les frais de fonctionnement sont considérés comme moins importants.

    Quelles conséquences sociales cela a-t-il sur ceux dont la maintenance est le métier ?

    Jérôme Denis — Une grande partie des activités de maintenance sont mal reconnues. Les personnes qui la pratiquent doivent produire leur invisibilité, comme les femmes de ménage dans les bureaux. Il y a des conséquences sur la reconnaissance de leur expertise, ce qui pose tout simplement des questions de rémunération. Comme on ne sait pas ce que rapporte la maintenance — c’est ce que disait Denis sur la comptabilité — on a du mal à la payer correctement.

    « Il faut prendre en compte le fait que si cette machine fonctionne bien, c’est grâce à des personnes qui l’entretiennent »

    La deuxième conséquence est que, comme à peu près n’importe quel travail productif, physique, la maintenance use. Il y a des troubles musculo-squelettiques, des expositions à des produits dangereux. Il faut prendre en compte le fait que si cette machine fonctionne bien dans cette usine, si cette infrastructure tient, c’est grâce à des personnes qui l’entretiennent. Et se demander quel est le coût financier et humain des travailleurs et travailleuses impliqués dans la maintenance.

    Quels sont les enjeux communs aux travailleuses du soin aux personnes et aux travailleurs de la maintenance ?

    Jérôme Denis — C’est le rapprochement que fait Mierle Laderman Ukeles [artiste américaine née en 1939, connue pour ses œuvres mettant en scène les tâches de maintenance et de nettoyage], qui est en couverture du livre. Cette artiste conceptuelle fait une connexion entre ce qu’elle fait à la maison et le travail des éboueurs de New York. Dans son Manifeste pour l’art de la maintenance, le care [soin] est un mot très important.

    « Le soin des choses et des personnes remet en cause le mythe de l’autonomie »

    Que ce soit pour le soin des personnes ou des choses, la fragilité est le point de départ, la condition commune. Les gens qui prennent soin des personnes sont des gens qui considèrent qu’il n’y a pas un état sain, puis des écarts à cet état sain. Tout le monde a des formes de vulnérabilité. Cela retourne l’idée du normal, de l’ordre : les mainteneurs et les mainteneuses prennent également la fragilité comme point de départ.

    L’autre point commun est la part d’invisibilité de ces personnes. Les deux activités — soin des choses et des personnes — remettent aussi en cause le mythe de l’autonomie, cette figure très libérale de l’individu qui fait ses choix en toute responsabilité, seul. Les théories féministes du soin redéfinissent l’autonomie et assument l’interdépendance, le fait qu’on a toujours besoin, à un moment donné dans notre vie, d’être pris en charge par d’autres.

    Et le dernier point commun, c’est l’ambivalence de ces activités et les jeux de pouvoir qui s’y jouent. Prendre soin, c’est potentiellement imposer des manières de faire. Qui prend soin de qui ? Jusqu’où ? Qui peut se permettre de ne jamais prendre soin et d’être insouciant ?

    Prendre soin des choses et des personnes peut-il nous apprendre à prendre soin de la nature ?

    Jérôme Denis — Oui, parce que les humains habitent le monde avec des choses. Dans le livre, on utilise les termes de « tact » et de « diplomatie matérielle », car quand on prend soin des choses, il y a cette idée de négociation. Jusqu’où peut-on se permettre d’aller pour faire durer, préserver, conserver, restaurer, entretenir ? C’est une question éminemment politique, mais aussi très philosophique. Et centrale dans la préservation environnementale.

    « Il faut se débarrasser du mythe de l’équilibre, de l’idée que les choses vont revenir à un état stable »

    Pour y répondre, on peut s’inspirer des formes de maintenance que l’on appelle modestes, qui assument qu’il faut faire, qu’il ne faut pas disparaître, mais qu’il ne faut pas être trop brutal. La conservation patrimoniale des monuments historiques est un excellent exemple. Alors que le modèle de Viollet-le-Duc était très immodeste, qu’il assumait des grandes transformations pour revenir à l’état « original » d’un monument, la profession s’est organisée depuis quelques années à l’échelle internationale autour du principe « d’intervention minimale » qui assume qu’il y a bien des interventions nécessaires pour la conservation, mais qui insiste aussi sur la nécessité de rester parcimonieux. Cela produit un rapport à l’environnement qui ressemble plus à ce que propose Aldo Leopold [1887-1948, considéré comme l’un des pères de la protection de l’environnement aux États-Unis], c’est-à-dire à une sorte de partenariat. Les humains sont à l’intérieur des écosystèmes, en essayant d’être le moins nuisibles possible, au nom d’une communauté de vie sur Terre.

    Et puis, on peut avoir tendance à imaginer que la maintenance ou le soin sont un statu quo. Certaines formes de maintenance essayent de fabriquer une immobilité. Ce que l’on montre, c’est que pour y arriver, il faut accepter les transformations. C’est typique de la signalétique du métro, que nous avons étudiée. C’est un dispositif destiné à être toujours présent, toujours en bon état. Pour assurer cela, il faut accepter d’en remplacer régulièrement des composants. Il y a là aussi une connexion avec la question de conservation environnementale. Il faut se débarrasser du mythe de l’équilibre, de l’idée que les choses vont revenir à un état stable, une fixité.

    https://reporterre.net/On-a-desappris-aux-gens-a-faire-durer-les-choses
    #objets #réparation #maintenance #capitalisme #consumérisme #hyperconsommation #économie #jetable #innovation #faire_durer #création #production #reproduction #investissement #fragilité #tact #diplomatie_matérielle #négociation

    • Le soin des choses. Politiques de la maintenance

      Qu’ont en commun une chaudière, une voiture, un panneau de signalétique, un smartphone, une cathédrale, une œuvre d’art, un satellite, un lave-linge, un pont, une horloge, un serveur informatique, le corps d’un illustre homme d’État, un tracteur ? Presque rien, si ce n’est qu’aucune de ces choses, petite ou grande, précieuse ou banale, ne perdure sans une forme d’entretien. Tout objet s’use, se dégrade, finit par se casser, voire par disparaître. Pour autant, mesure-t-on bien l’importance de la maintenance ? Contrepoint de l’obsession contemporaine pour l’innovation, moins spectaculaire que l’acte singulier de la réparation, cet art délicat de faire durer les choses n’est que très rarement porté à notre attention.
      Ce livre est une invitation à décentrer le regard en mettant au premier plan la maintenance et celles et ceux qui l’accomplissent. En suivant le fil de différentes histoires, ses auteurs décrivent les subtilités du « soin des choses » pour en souligner les enjeux éthiques et la portée politique. Parce que s’y cultive une attention sensible à la fragilité et que s’y invente au jour le jour une diplomatie matérielle qui résiste au rythme effréné de l’obsolescence programmée et de la surconsommation, la maintenance dessine les contours d’un monde à l’écart des prétentions de la toute-puissance des humains et de l’autonomie technologique. Un monde où se déploient des formes d’attachement aux choses bien moins triviales que l’on pourrait l’imaginer.

      https://www.editionsladecouverte.fr/le_soin_des_choses-9782348064838
      #livre

  • Conflit Israël-Hamas : des ambassadeurs au Moyen-Orient manifestent leur inquiétude
    https://www.lefigaro.fr/international/conflit-israel-hamas-des-ambassadeurs-au-moyen-orient-manifestent-leur-inqu

    RÉCIT - Via une note commune, plusieurs ambassadeurs de France au Moyen-Orient regrettent la position de Paris dans le conflit israélo-palestinien.

    C’est un geste inédit dans l’histoire récente de la #diplomatie_française dans le #monde_arabe. Plusieurs ambassadeurs de France au Moyen-Orient et dans certains pays du Maghreb - une dizaine, selon nos informations - ont collectivement rédigé et signé une note, regrettant le virage pro-israélien pris par Emmanuel Macron dans la guerre entre l’État hébreu et le Hamas.

    Cette note commune a été adressée au Quai d’Orsay, avec des destinataires à l’Élysée, précise un diplomate à Paris, qui l’a lue. « Ce n’est pas un brûlot, ajoute ce diplomate, mais dans la note que l’on pourrait tout de même qualifier de note de dissidence, ces ambassadeurs affirment que notre position en faveur d’#Israël au début de la crise est incomprise au Moyen-Orient et qu’elle est en rupture avec notre position traditionnellement équilibrée entre Israéliens et #Palestiniens. » La note est à la fois claire sur le constat et relativement feutrée dans les termes utilisés. Selon ce diplomate, « elle établit une perte de crédibilité…

    #paywall

    • https://archive.ph/HuNR6

      Cette note commune a été adressée au Quai d’Orsay, avec des destinataires à l’Élysée, précise un diplomate à Paris, qui l’a lue. « Ce n’est pas un brûlot, ajoute ce diplomate, mais dans la note que l’on pourrait tout de même qualifier de note de dissidence, ces ambassadeurs affirment que notre position en faveur d’Israël au début de la crise est incomprise au Moyen-Orient et qu’elle est en rupture avec notre position traditionnellement équilibrée entre Israéliens et Palestiniens. » La note est à la fois claire sur le constat et relativement feutrée dans les termes utilisés. Selon ce diplomate, « elle établit une perte de crédibilité et d’influence de la France, et constate la mauvaise image de notre pays dans le monde arabe. Ensuite, sous une forme assez diplomatique, elle laisse entendre que tout cela est le résultat des positions prises par le président de la République ».

      Sollicités par Le Figaro, trois anciens diplomates chevronnés nous ont confirmé qu’il s’agissait « d’une démarche collective, sans précédent de la part d’ambassadeurs de France au Moyen-Orient », rappellent Denis Bauchard, Charles-Henri d’Aragon et Yves Aubin de la Messuzière, ex-ambassadeurs au Maghreb et au Moyen-Orient. Les auteurs de la note se sont collectivement engagés à rester discrets. Un autre diplomate, en poste au Quai d’Orsay et proche des contestataires, explique qu’« ils ont pris leurs responsabilités, ils sont solidaires et dans leur esprit, il s’agit d’une première étape ».
      Sollicités par Le Figaro, l’Élysée puis le Quai d’Orsay minimisent la portée de cette bronca feutrée et font chorus, répondant qu’ils n’ont « pas à commenter de la correspondance diplomatique qui est, par définition, confidentielle ». « Cette contribution, ajoutent-ils, est une contribution parmi de très nombreuses autres. À la fin, ce sont les autorités politiques élues par les Français, le président de la République et son gouvernement, en l’espèce sa ministre (Catherine Colonna, NDLR), qui décident de la politique étrangère de la France ».

      Crise de confiance
      La référence à Mme Colonna surprend au Quai d’Orsay, où le sentiment d’être marginalisé par l’Élysée est largement répandu. Ce fut le cas notamment - et cela alimenta la rancœur des « dissidents » - lorsque Emmanuel Macron a proposé, lors de sa rencontre à Tel-Aviv avec Benyamin Netanyahou, l’extension de la coalition internationale anti-Daech au Hamas. Une idée difficilement opérationnelle, qui a suscité l’incompréhension au Moyen-Orient, avant d’être abandonnée.

      Les auteurs de la note regrettent que dans plusieurs pays du Moyen-Orient et du Maghreb, les critiques les plus sévères soient adressées, certes aux États-Unis et à la Grande-Bretagne, mais aussi à la France, comme l’ont montré des manifestations devant leurs ambassades. « Nous sommes parfois accusés de complicité de génocide », confie sous le sceau du secret un jeune diplomate en poste au Moyen-Orient, qui reprend un grief de ses aînés.

      Depuis le début de la guerre, certains ambassadeurs de France n’ont plus accès à certains cercles décisionnaires des pays où ils sont en poste. Un ambassadeur a également reçu des menaces de mort par des radicaux, furieux des positions prises par Paris.

      Si la direction Afrique du Nord - Moyen-Orient - dont dépendent les frondeurs - n’a pas été mise dans la boucle en amont, le diagnostic dressé dans la note est largement partagé par les diplomates qui depuis Paris couvrent le monde arabe. En sous-main, au Quai d’Orsay, de nombreux diplomates soutiendraient leur initiative.

      La défiance vis-à-vis de nous est profonde et risque d’être durable. Nos interlocuteurs (...) estiment que notre discours basé sur l’humanisme est en contradiction avec notre nouvelle approche
      Un diplomate

      La crise de confiance entre la France et le Moyen-Orient est « grave » et risque d’être « durable », avertissent les auteurs de la note. « On a connu dans le passé des crises avec les caricatures du prophète Mahomet, mais nous sommes parvenus à les désamorcer assez rapidement », rappelle le diplomate, qui a lu la note. « Cette fois-ci, ajoute-t-il en écho à la mise en garde des contestataires, la défiance vis-à-vis de nous est profonde et risque d’être durable. Nos interlocuteurs trouvent que l’on se trahit nous-mêmes, ils estiment que notre discours basé sur l’humanisme est en contradiction avec notre nouvelle approche. Pour eux, la France avec sa parole alternative n’existe plus. »
      Toutefois, les frondeurs se félicitent du récent entretien d’Emmanuel Macron à la BBC dans lequel il critique sévèrement les frappes israéliennes contre les civils palestiniens de Gaza, « peut-être le signe qu’il a compris que sa position devait évoluer ».

    • Juste pour rire : essayez de citer de mémoire, là vite fait, le nom de notre ministre des Affaires étrangères. C’est tellement pas évident qu’ils ont été obligés de préciser dans une NDLR :

      « Cette contribution, ajoutent-ils, est une contribution parmi de très nombreuses autres. À la fin, ce sont les autorités politiques élues par les Français, le président de la République et son gouvernement, en l’espèce sa ministre (Catherine Colonna, NDLR), qui décident de la politique étrangère de la France ».

    • Aux Etats-Unis, la ligne pro-israélienne de Biden est contestée au sein même de l’Etat fédéral
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/15/aux-etats-unis-la-ligne-pro-israelienne-de-biden-est-contestee-au-sein-meme-

      Des notes internes, émanant notamment de diplomates du département d’Etat, appellent le président américain à demander un cessez-le-feu à Gaza et à se montrer plus critique envers Israël.

      https://archive.ph/e7bqi

      #France #USA

    • https://www.youtube.com/watch?v=NDAFNBkFWpg&feature=youtu.be

      14 nov. 2023, LCI, 30 minutes

      « Ce qui se passe à l’heure actuelle en Cisjordanie est absolument scandaleux. En réalité, ce que les colons sont en train de faire, c’est un nettoyage ethnique », Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël était l’invité de Un œil sur le monde

      https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Araud?wprov=sfla1

      En mars 2017, il prend position contre Marine Le Pen, à la suite de Thierry Dana, ambassadeur à Tokyo. Il devient le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle de 2017 et, à ce titre, l’un des trente proches les plus influents du candidat selon Les Décodeurs du Monde.

      Lors de son départ à la retraite, alors qu’il est ambassadeur aux États-Unis, il qualifie Israël « d’État d’apartheid ».

      Après son départ à la retraite en avril 2019, il devient conseiller de l’entreprise israélienne de sécurité informatique NSO Group, éditrice du logiciel espion Pegasus et rejoint également la société de communication Richard Attias & Associates, détenue pour moitié par un fonds souverain saoudien. L’ancien ambassadeur fait l’objet, en 2021, « d’importantes vérifications » de la part de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, et d’un signalement pour « intelligence avec une puissance étrangère » auprès de la procureure de Paris,. Pour ses activités avec NSO Group, il subit une retenue de 5 000 euros sur sa retraite de haut fonctionnaire en tant que ministre plénipotentiaire hors classe ayant fait valoir ses droits à la retraite.

  • Luttes féministes à travers le monde. Revendiquer l’égalité de genre depuis 1995

    Les #femmes, les filles, les minorités et diversités de genre du monde entier continuent à subir en 2021 des violations de leurs #droits_humains, et ce tout au long de leur vie. En dépit d’objectifs ambitieux que se sont fixés les États pour parvenir à l’#égalité_de_genre, leur réalisation n’a à ce jour jamais été réellement prioritaire.

    Les progrès réalisés au cours des dernières décennies l’ont essentiellement été grâce aux #mouvements_féministes, aux militant.es et aux penseur.ses. Aujourd’hui, la nouvelle génération de féministes innove et donne l’espoir de faire bouger les lignes par son inclusivité et la convergence des luttes qu’elle prône.

    Cet ouvrage intergénérationnel propose un aperçu pédagogique à la thématique de l’égalité de genre, des #luttes_féministes et des #droits_des_femmes, dans une perspective historique, pluridisciplinaire et transnationale. Ses objectifs sont multiples : informer et sensibiliser, puisque l’#égalité n’est pas acquise et que les retours en arrière sont possibles, et mobiliser en faisant comprendre que l’égalité est l’affaire de tous et de toutes.

    https://www.uga-editions.com/menu-principal/nos-collections-et-revues/nos-collections/carrefours-des-idees-/luttes-feministes-a-travers-le-monde-1161285.kjsp

    Quatrième conférence mondiale sur les femmes


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatri%C3%A8me_conf%C3%A9rence_mondiale_sur_les_femmes

    #féminisme #féminismes #livre #résistance #luttes #Pékin #Quatrième_conférence_mondiale_sur_les_femmes (#1995) #ONU #diplomatie_féministe #monde #socialisation_genrée #normes #stéréotypes_de_genre #économie #pouvoir #prise_de_décision #intersectionnalité #backlash #fondamentalisme #anti-genre #Génération_égalité #queer #LGBTI #féminisme_décolonial #écoféminisme #masculinité #PMA #GPA #travail_du_sexe #prostitution #trafic_d'êtres_humains #religion #transidentité #non-mixité #espace_public #rue #corps #écriture_inclusive #viols #culture_du_viol

  • Le coronavirus et l’avènement de la diplomatie carnivore - Le Monde

    La Chine, la Russie ou la Turquie partagent les mêmes méthodes agressives dans leurs relations extérieures, basées notamment sur la désinformation.

    Le 21 avril, le ministère des affaires étrangères, à Ankara, a publié un communiqué violent après l’entretien accordé au Monde par Jean-Yves Le Drian. Le chef de la diplomatie français y rappelait les engagements militaires turcs, contradictoires avec son statut de membre de l’OTAN. En retour, Ankara l’a accusé de tenter de « dissimuler la situation désespérée dans laquelle se trouve la France ». Les médias proturcs, eux, ont relayé des articles apocalyptiques sur les banlieues françaises, qui brûleraient tels des fétus de paille. Le même jour, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan s’entretenaient, dans un esprit plus apaisé. Dans ce monde où l’on ne peut plus entièrement compter sur personne, il ne faut rompre avec aucune puissance. Les provocations et les tensions deviennent ainsi une pollution avec laquelle il convient d’apprendre à vivre, en restant digne si possible.

    #Covid-19#Turquie#Politique#Democratie#Diplomatie_internationale#Pandémie#migrant#migration

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/12/le-coronavirus-et-l-avenement-de-la-diplomatie-carnivore_6039376_3232.html

  • Pompeo, Cavusoglu discuss US-Turkey coronavirus cooperation - Al Monitor
    State Department spokesperson Morgan Ortagus said that the Pompeo and Cavusolgu “discussed cooperation to address the COVID-19 pandemic, including the repatriation of both Turkish and US citizens to their home countries, supply chain cooperation and the NATO alliance efforts to respond to the pandemic.”

    With Turkey mired in its own coronavirus fight, President Recep Tayyip Erdogan nonetheless sent a shipment of personal protective equipment to the United States last month — complete with a letter to President Donald Trump bemoaning Ankara’s plummeting reputation on Capitol Hill. The United States has recorded some 1.5 million COVID-19 infections, including nearly 100,000 deaths. Turkey has recorded some 150,000 coronavirus cases and roughly 4,000 deaths.

    #Covid-19#Turquie#Economie#Commerce_international#Diplomatie_internationale#Pandémie#migrant#migration

    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/05/pompeo-cavusoglu-turkey-covid19-coronavirus-s400-ppe.html

  • Ça manquait dans le tableau…
    Encore un coup de MbS ? (d’ailleurs on n’entend plus parler de la transformation du Qatar en île…)

    La FIFA veut 48 équipes au Mondial 2022, le Qatar devra partager avec ses voisins
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2019/03/15/la-fifa-veut-48-equipes-au-mondial-2022-le-qatar-devra-partager-avec-ses-voi


    GianninInfantino, le président de la FIFA, assure que l’ajout de seize matchs ne modifiera pas le calendrier du tournoi, censé être organisé sur 28 jours (du 21 novembre au 18 décembre 2022).
    RHONA WISE / AFP

    A la Fédération internationale de football (FIFA), on ne s’en cache même plus : l’organisation du Mondial 2022 au Qatar est devenue un « sac de nœuds ». L’attribution controversée du tournoi à l’émirat (par 14 voix contre 8 pour les Etats-Unis en décembre 2010) connaît un nouvel épisode, puisque le conseil (gouvernement) de la FIFA a approuvé, vendredi 15 mars, à Miami, une « étude de faisabilité » relative à une possible extension du tournoi de 32 à 48 équipes dès l’édition 2022.

    Voté en 2017, cet élargissement du format du Mondial est l’une des réformes phares de Gianni Infantino, le président de la FIFA, et ne devait s’appliquer qu’à partir du Mondial 2026, attribué aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Mais, en quête de nouveaux revenus (jusqu’à 400 millions de dollars de recettes additionnelles sont attendues en cas d’élargissement dès 2022), le dirigeant a décidé d’accélérer la mise en place de cette mesure.

    Cette extension anticipée sera soumise au vote des 211 fédérations nationales membres du congrès de la FIFA, le 5 juin, à Paris. Ce jour-là, M. Infantino sera l’unique candidat à sa succession pour un deuxième mandat.

    Réalisée par les équipes techniques de l’administration de la FIFA, l’étude de faisabilité conclut qu’un changement de format n’est possible dès 2022 qu’à une condition : pour organiser 80 matchs, au lieu des 64 initialement programmés, il faut que le Qatar partage le tournoi avec au moins l’un de ses voisins.

    Parmi les candidats potentiels figurent le Bahreïn, le Koweït, l’Arabie saoudite, Oman et les Emirats Arabes Unis. « Toute décision d’inclure de potentiels pays hôtes nécessite l’accord du Qatar », relève toutefois la fédération.

    L’étude pointe à ce propos la situation géopolitique de l’émirat gazier, isolé en raison du boycott diplomatique et économique que lui imposent, depuis juin 2017, Bahreïn, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes…

    #paywall #diplomatie_du_football (?)

    #nuit_torride

  • Election présidentielle sous contrôle en Azerbaïdjan
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/04/11/election-presidentielle-sous-controle-en-azerbaidjan_5283874_3216.html

    Les 5,2 millions d’électeurs azerbaïdjanais sont appelés aux urnes, mercredi 11 avril, pour un scrutin présidentiel sans suspense. Le président Ilham Aliev, au pouvoir depuis 2003, sera reconduit pour un nouveau mandat de sept ans. Les opposants, dont certains sont emprisonnés, ont appelé au boycottage du scrutin. Pour faire bonne mesure et entretenir une illusion de pluralisme, le pouvoir a poussé des fidèles à présenter leur candidature.

    Ce vote devait initialement se tenir le 17 octobre 2017, mais le président a décidé en février de l’avancer de six mois. Les autorités assurent que cette décision a pour but d’éviter un chevauchement des prochaines élections présidentielle et législatives, prévues pour 2025. Cette justification a suscité des critiques, notamment auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération européenne (OSCE), qui contrôle les scrutins azerbaïdjanais depuis 1995.

    Les observateurs de l’OSCE ont ainsi pu assister à onze élections, et pas une ne s’est déroulée sans que des malversations soient dénoncées : intimidations et représailles, fonctionnaires forcés de prendre part aux rassemblements en faveur du président en fonction, bourrages d’urnes…

    … et pourtant la mission parlementaire française a toujours émis un rapport encourageant sur l’évolution dans le bon sens de la démocratie azerbaïdjanaise. Cf. Mme N. Goulet (d’après la liste publiée des missions parlementaires https://seenthis.net/messages/632004, 4 voyages là-bas aux frais du parlement azerbaïdjanais (3) ou de la présidence azerbaïdjanaise de 2014 à 2016, en sus des missions d’observations électorales à proprement parler)

    cf. aussi (par exemple) #Diplomatie_du_caviar #Carviargate
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/diplomatie-du-caviar-en-azerbaidjan-une-enquete-anti-corruption-en-europe_1

  • Mongolian Football Federation sign cooperation agreement with Qatar Football Association | The UB Post
    http://theubpost.mn/2018/03/20/mongolian-football-federation-sign-cooperation-agreement-with-qatar-footba

    #Qatar Football Association (QFA) President Sheikh Hamad bin Khalifa bin Ahmed al-Thani signed co-operation agreements with Hungarian Football Federation President Sandor Csanyi and Mongolian Football Federation (MFF) President Ganbaatar Amgalanbaatar, at Al Bidda Tower in Doha.

    #diplomatie_du_footbal

  • Tillerson is working with China and Russia — very, very quietly - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/opinions/tillerson-is-working-with-china-and-russia--very-very-quietly/2017/09/07/1aed4970-9416-11e7-89fa-bb822a46da5b_story.html

    Secretary of State Rex Tillerson has often been the silent man in the Trump foreign policy team. But out of the spotlight, he appears to be crafting a broad strategy aimed at working with China to resolve the North Korea crisis and with Russia to stabilize Syria and Ukraine.

    The Tillerson approach focuses on personal diplomacy, in direct contacts with Chinese and Russian leaders, and through private channels to North Korea. His core strategic assumption is that if the United States can subtly manage its relations with Chinese President Xi Jinping and Russian President Vladimir Putin — and allow those leaders to take credit for successes — complex regional problems can be solved effectively.

    Tillerson appears unfazed by criticism that he has been a poor communicator and by recent talk of discord with President Trump. His attitude isn’t exactly “take this job and shove it,” but as a former ExxonMobil chief executive, he doesn’t need to make money or Washington friends — and he clearly thinks he has more urgent obligations than dealing with the press.

    Tillerson appears to have preserved a working relationship with Trump despite pointedly separating himself from the president’s controversial comments after the Charlottesville unrest. Although Trump didn’t initially like Tillerson’s statement, it’s said he was ultimately comfortable with it.

    The North Korea crisis is the best example of Tillerson’s diplomacy. For all the bombast of Trump’s tweets, the core of U.S. policy has been an effort to work jointly with China to reverse the North Korean nuclear buildup through negotiations. Tillerson has signaled that the United States is ready for direct talks with Kim Jong Un’s regime — perhaps soon, if Kim shows restraint. Tillerson wants China standing behind Kim at the negotiating table, with its hands figuratively at Kim’s throat.

    Despite Pyongyang’s hyper-belligerent rhetoric, its representatives have conveyed interest in negotiations, querying details of U.S. positions. But Kim’s actions have been erratic and confusing: When it appeared that the North Koreans wanted credit for not launching missiles toward Guam, Tillerson offered such a public statement. Bizarrely, North Korea followed with three more weapons tests, in a reckless rebuff.

    Some analysts see North Korea’s race to test missiles and bombs as an effort to prepare the strongest possible bargaining position before negotiations. Tillerson seems to be betting that China can force such talks by imposing an oil embargo against Pyongyang. U.S. officials hope Xi will make this move unilaterally, demonstrating strong leadership publicly, rather than waiting for the United States to insert the embargo proposal in a new U.N. Security Council resolution.

    Tillerson signaled his seriousness about Korea talks during a March visit to the Demilitarized Zone. He pointed to a table at a U.N. office there and remarked, “Maybe we’ll use this again,” if negotiations begin.

    The Sino-American strategic dialogue about North Korea has been far more extensive than either country acknowledges. They’ve discussed joint efforts to stabilize the Korean Peninsula, including Chinese actions to secure nuclear weapons if the regime collapses.

    The big idea driving Tillerson’s China policy is that the fundamentals of the relationship have changed as China has grown more powerful and assertive. The message to Beijing is that Xi’s actions in defusing the North Korea crisis will shape U.S.-China relations for the next half-century.

    Tillerson continues to work the Russia file, even amid new Russia sanctions. He has known Putin since 1999 and views him as a predictable, if sometimes bullying, leader. Even with the relationship in the dumps, Tillerson believes he’s making some quiet progress on Ukraine and Syria.

    On Ukraine, Tillerson supports Russia’s proposal to send U.N. peacekeepers to police what Putin claims are Ukrainian President Petro Poroshenko’s assaults on Russian-backed forces in eastern Ukraine. The addition of U.N. monitors would help implement the Minsk agreement, even if Putin gets the credit and Poroshenko the blame.

    On Syria, Tillerson has warned Putin that the real danger to Russian interests is increasing Iranian power there, especially as Bashar al-Assad’s regime regains control of Deir al-Zour in eastern Syria. To counter the Iranians, Tillerson supports a quick move by the U.S.-backed Syrian Democratic Forces to capture the lower Euphrates Valley.

    Trump’s boisterous, sometimes belligerent manner and Tillerson’s reticence are an unlikely combination, and many observers have doubted the relationship can last. But Tillerson seems to roll with the punches — and tweets. When Trump makes a disruptive comment, Tillerson seems to treat it as part of the policy landscape — and ponder how to use it to advantage.

    Tillerson may be the least public chief diplomat in modern U.S. history, but that’s apparently by choice. By Washington standards, he’s strangely uninterested in taking the credit.

  • Tracking US Navy nuclear submarines using publicly available information
    http://www.vesselofinterest.com/2017/06/tracking-us-navy-nuclear-submarines.html

    The purpose of the secrecy around the locations of US Navy SSNs, SSGNs, and SSBNs is operational security; OPSEC. You don’t want to tell an adversary where the submarines are, so you don’t jeopardize their mission. The safety of those submarines, and their submariners, is of paramount importance to everyone. My objective in highlighting the following is to raise awareness that the supposed secrecy surrounding those deployments does not to hide their area of deployment from the Chinese Navy, North Korean Navy, or the Russian Navy; it hides or obfuscates their deployments from the collective knowledge of the American people, who happen to pay for the US Navy though their taxes. The technique I’m going to show you suggests that they are not hiding, and know it

    @simplicissimus #nucleaire #navy

  • L’enclave rebelle d’Alep est sur le point d’être vidée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/201216/l-enclave-rebelle-d-alep-est-sur-le-point-d-etre-videe

    Le début de l’évacuation des civils, le 16 décembre. © Reuters Près de 25 000 habitants et combattants ont déjà pu quitter l’enclave rebelle d’Alep-Est. Les Nations unies ont voté, à l’initiative de Paris, une résolution qui autorise la surveillance par des observateurs étrangers des opérations d’évacuation. Damas l’acceptera-t-il ?

    #International #Alep #conseil_de_sécurité #diplomatie_française #Moyen-Orient #ONU #Syrie

  • محمد بلوط : « عاصفة السوخوي » تشتت الجماعات المسلحة.. نحو تركيا : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/448505

    Beaucoup de choses dans cet article du Safir. Notamment le fait que les raids turcs ont commencé à provoquer un reflux des mercenaires soutenus par les Turcs (et quelques autres puissances).

    Et cet autre passage qui évoque un énième changement de cap de la diplomatie française. Après les déclarations de Hollande sur le retour dans le jeu de Bachar el-Assad, le discours "extrémiste" de la France à l’ONU aurait profondément irrité les Russes qui y ont vu une trahison (provoquée par Fabius et les faucons du Quai) d’une sorte d’accord auquel ils étaient arrivés auparavant.

    ويقول المصدر الغربي إن الخطاب الفرنسي لم يكن الخطاب المنتظر من هولاند، وإن الروس ذهلوا من عنف الموقف الفرنسي من الأسد. ويوضح أن الخطاب الحقيقي الأول، قد جرى تغييره في الطائرة التي حملت هولاند إلى نيويورك. ويعزو التغيير إلى ضغوط وزير الخارجية لوران فابيوس، وفريق الصقور في الكي دورسيه. وكان فابيوس قد أعلن بدء تحقيقات لمقاضاة الأسد بجرائم حرب، وهي تهمة تهدف قبل كل شيء إلى قطع الطريق على المبادرات الأوروبية للتقارب مع روسيا، ومنع تطور المواقف الأوروبية، التي بات الكثير منها يعد الأسد جزءاً من الحل في سوريا، وإرباك الديبلوماسيات في الاتحاد الأوروبي.

    #syrie #diplomatie_française

  • فرنسا تائهة والخاسر الأكبر بعد التدخل الروسي في سوريا.. تحاول لعب دور رئيسي في تسوية هذه الأزمة ولكنها لا تجد استجابة من واشنطن ورفضا من موسكو | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=323712

    Pour le quotidien Rai al-youm, la France, avec « l’opposition syrienne dans toutes ses composantes, modérées et terroristes » est la grande perdante du cours que prennent les choses en Syrie depuis l’intervention militaire russe. Une intervention, considère le correspondant du quotidien à Paris, que la diplomatie française n’avait jamais envisagé à cette échelle.

    #syrie #diplomatie_française

  • محمد بلوط : قناة اتصال سعودية مع سوريا عبر المملوك : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/432527

    Où l’on retrouve une étonnante proposition russe d’une alliance syro-jordano-saoudo et peut-être truque contre Daesh et l’EI (évoquée ici http://seenthis.net/messages/385675). A en croire cet article, des contacts existent entre des officiels syriens, turcs et saoudiens.

    #moscou #syrie #daesh #ei #diplomatie_russe

  • La fable azéri du RC Lens https://www.bakchich.info/sport/2014/07/21/foot-business-la-fable-azeri-du-rc-lens-63533

    Voilà, hier le RC Lens par la voix de son président Gervais, a annoncé que les dix millions nécessaires pour équilibrer le budget du club et être autorisé à jouer en L1 n’arriveront jamais. D’après Martel c’est le principal actionnaire Hafiz qui devait les verser.

    Bakchich fait un rappel utile sur le groupe Baghlan, dirigé par Hafiz, mais aussi sur l’économie actuelle de l’Azerbaïdjan.

    Le plus fidèle soutien d’Hafiz Mammadov est d’ailleurs un homonyme, Ziya Mammadov, entreprenant ministre des transports du pays dont le fils Anar et le frère Elton, sont associés de longues dates aux trafics d’Hafiz

    Anar dirige Garant la holding familiale, anciennement appelée Zqan dont le dernier joujou trône sur le front de mer, la Garant Tower :

    Les liens entre Mammadov & Mammadov couvraient jusqu’à une date récente, la propriété conjointe de la Banque d’Azerbaidjan

    la banque s’est vue désignée par le Ministère des Transports comme seule autorisée à percevoir les droits de licence et les impôts de chauffeurs de taxis du pays, quelle que soit la société qui les emploie

    PPP en Intégration verticale ouhaou

    On est à peine surpris d’apprendre que la société City Taxi Ltd fondée en 2008 par Nizami Aga Oglu Rafiyev, propriétaire des compteurs et des GPS embarqués des taxis de Baki Taxsi, a son siège social à la même adresse que le Baghlan Group (24, Hasan Aliyvev). Quant à l’assurance responsabilité civile professionnelle qui couvre les passagers de Baki Taxsi, elle est gérée par le cabinet Garant Sikorta, propriété du jeune Anar Mammadov, fils du ministre des transports

    information inutile, les « taxis londoniens de Bakou » sont surnommés les aubergines (badimcan) http://www.olaylar.az/news/social/3773

    [Baghlan Group] a été dans l’incapacité de rembourser les 19 millions de dollars d’intérêts venant à échéance le 27 décembre 2013. IL était donc techniquement en cessation des paiements le 1er janvier 2014, à la suite d’un délai exceptionnel de quelques jours.

    Et dire qu’il y a encore des naïfs dans la presse hexagonale pour croire que 10 millions d’Euros prétendument expédiés par Mammadov depuis la Banque d’Azerbaidjan, vont miraculeusement apparaître sur le compte du club ouvert dans les livres du Crédit Agricole d’Artois…

    #azerbaïdjan #sport #diplomatie_publique #rc_lens #football

  • Le Bal Populaire du 14 juillet est maintenu - La France en Israël - Ambassade de France à Tel Aviv

    http://www.ambafrance-il.org/Le-Bal-Populaire-du-14-juillet-est

    Sauf annulation de dernière minute par la municipalité de Tel-Aviv en cas de dégradation de la situation, le bal populaire, organisé à l’occasion de la fête nationale française et en solidarité avec les populations du sud, aura lieu comme prévu

    Nous vous invitons donc au défilé de la fanfare sur le boulevard Rothschild à partir de 19h30 au coin des rues Sheinkin/Rothschild, et à partir de 20h sur la place en face de l’Institut français.

    Ce bal sera dédié aux populations du sud d’Israël, qui font face depuis de nombreux jours à des tirs de roquettes extrêmement fréquents.

    Bal populaire du 14 juillet - Célébration de la fête nationale - La France en Israël - Ambassade de France à Tel Aviv

    http://www.ambafrance-il.org/Bal-populaire-du-14-juillet

    Lundi 14 juillet, l’Ambassade de France et l’Institut français d’Israël ont organisé un bal populaire sur la place située devant l’Institut français, sur le boulevard Rothschild. Les spectateurs ont pu assister à des représentations de la fanfare de la police israélienne, de la fanfare « Tararam », et des chanteuses Riff Cohen et Shirel.

    Quand je vois que l’ambassade de France a fait jouer la fanfare de la police israélienne, Je ne sais pas pourquoi, mais je pense à la fanfare de la police égyptienne du film « la visite de la fanfare »

    http://s0.mskstatic.com/273/368/medias/photos/programmes/moins_de1380000/1357218/la-visite-de-la-fanfare.jpg?2014071522

    http://www.youtube.com/watch?v=fzpJf8Eonyw

    http://www.youtube.com/watch?v=qMeUYjFuqfU

    je me souviens que certains (que je ne dénoncerai pas mais qui se reconnaîtrons ici) n’avaient pas du tout aimé ce film, mais je ne me souviens plus des raisons.

    #bal_dédié #israël #diplomatie_française

  • Après les nombreux morts de #Gaza... notre président #François_Hollande :

    Le Président de la République a eu ce soir un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin NETANYAHOU. Il lui a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza. Il lui a rappelé que la France condamne fermement ces agressions. Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces.
    Le Président de la République rappelle la nécessité de prévenir l’escalade des violences.

    http://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/entretien-avec-le-premier-ministre-israelien

    #Palestine, #Israel, #parti_socialiste, #diplomatie_française, #Et_vive_la_france_ !, #guignol_dangereux

  • Après le jackpot en tant que sponsor avec l’Atletico et le FC Porto, le demi succès avec le RC Lens, Hafiz Mammadov s’attaque au plus gros championnat européen avec le rachat d’une vieille dame anglaise, Sheffield.
    https://www.bakchich.info/sport/2014/06/04/foot-business-apres-le-qatar-l-azerbaidjan-63407

    une histoire de mecs sympathiques

    Le vendeur n’est pas un inconnu. Milan Mandaric a un temps été président de Charleroi en Belgique, de l’OGC Nice en France avant d’aller quérir fortune en Angleterre à Portsmouth (avec Arkadi Gaydamak) puis Leicester City avant d’enfin arriver à Sheffield

    à voir ensuite si les objectifs seront atteints...

    A l’image du Qatar, les Azér[baïdjanais] achètent de l’influence

    #azerbaïdjan #sport #diplomatie_publique

  • Delay In Arrival Of Pandas Due To China’s Preoccupation With #MH370
    http://www.bernama.com.my/bernama/v7/ge/newsgeneral.php?id=1029912

    Natural Resources and Environment Minister Datuk Seri G. Palanivel said the Chinese Government’s postponement was due to preoccupation with the search for the Malaysia Airlines MH370 aircraft whose flight path ended in the middle of the southern Indian Ocean.
    (…)
    Palanivel said he had explained the matter at today’s Cabinet meeting.

    "Initially, the two pandas were scheduled to arrive on April 16, but because of the incident (disappearance of MH370), the Chinese ambassador said they would send them at the end of May.

    “They want to look for the black box first,” he told reporters at his office here Friday.

    #diplomatie_du_panda

  • Baku magazine and the tale of two Azerbaijans - Index on Censorship
    http://www.indexoncensorship.org/2013/12/reading-baku-magazine-tale-two-azerbaijans

    Cette pratique de l’analogie à outrance dans la « Dubaï du Caucase », capitale du « Texas du Caucase », illustrée par les articles de Bakou Magazine

    At first glance, Baku magazine seems like your typical glossy, upmarket mag, promoting the sort of grossly decadent lifestyle most of us would never come within a gold cobbled country mile of. However, it doesn’t take many page turns to sense that something is a bit off.

    One of the first things that hits you is the near-obsession between creating links between Azerbaijan and the most glamorous, posh and high-culture aspects of western countries.

    #azerbaïdjan #diplomatie_culturelle #médias #démocratie