• Infinity Ward Lawsuit from 2020 Indicates Toxic Activision Blizzard Company Culture is the Rule, Not the Exception – Uppercut
    https://uppercutcrit.com/infinity-ward-lawsuit-from-2020-indicates-toxic-activision-blizzard-co

    Between multiple series of layoffs, the California State lawsuit, and this case, it’s becoming more and more clear that the issue of toxicity in Activision Blizzard’s company culture is one that touches everything the company does. On Wednesday, July 28[, 2021], Activision Blizzard employees are holding a walkout to protest company leadership’s response to the California State lawsuit. According to both Bloomberg and IGN, the company is offering paid time off to employees who participate.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #neversoft #infinity_ward #business #emploi #culture_toxique #ressources_humaines #drh #lucy_andonian #carrière #promotion #discrimination #sexisme #justice #procès #kristina_adelmeyer #matthew_bauer

  • The Messy, Stalled Reckoning At An Assassin’s Creed Co-Developer
    https://kotaku.com/the-messy-stalled-reckoning-at-an-assassins-creed-co-d-1847336158

    “Ubisoft Singapore has always been kind of known [internally] to be one of the worst Ubisoft studios in terms of culture,” said one former developer at the publisher of Assassin’s Creed and Far Cry. “People would visit [from other studios] and be like, ‘What the fuck is wrong here?’”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ubisoft #ubisoft_singapore #emploi #ressources_humaines #drh #business #subventions #culture_toxique #discrimination_salariale #racisme #xénophobie #harcèlement_sexuel #harcèlement_moral #salaires #rémunération #jeu_vidéo_skulls_&_bones #syndicat_solidaires_informatique_jeu_vidéo

  • Ubisoft Singapore employees face a ’French ceiling,’ report says | PC Gamer
    https://www.pcgamer.com/ubisoft-singapore-employees-face-a-french-ceiling-report-says

    In November 2020, Ubisoft Singapore managing director Hugues Ricour was removed from his post following a leadership audit sparked by a Gamasutra report of abuse and misconduct throughout Ubisoft. Ricour had been accused of sexual harassment by multiple sources, according to the report, and anyone who complained faced workplace repercussions that went ignored by Ubi’s HR department.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ubisoft #ubisoft_singapore #emploi #ressources_humaines #drh #business #harcèlement_sexuel #hugues_ricour #discrimination_salariale #xénophobie #racisme #serge_hascoët #yannis_mallat #cécile_cornet #yves_guillemot #syndicat_solidaires_informatique #harcèlement_sexuel #boys'_club #bro_culture #jeu_vidéo_skull_and_bones #culture_toxique #sécurité_au_travail

  • Blizzard Employees Call For Strike After Discrimination Lawsuit - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-07-27/blizzard-employees-call-for-strike-after-discrimination-lawsuit

    Employees at Activision Blizzard Inc. are calling for a walkout on Wednesday to protest the company’s responses to a recent sexual discrimination lawsuit and demanding more equitable treatment for underrepresented staff.

    Jason Schreier sur Twitter :
    https://twitter.com/jasonschreier/status/1420148025448611847

    Blizzard told employees this afternoon it will offer paid time off to those participating in tomorrow’s walk-out

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #grève #marche #protestation #contestation #emploi #ressources_humaines #sécurité_au_travail #harcèlement #discrimination #business #arbitrage #recrutement #salaires #rémunération #transparence #revendications #syndicalisme

  • Activision Blizzard (ATVI) Staff Sign Petition Supporting Discrimination Lawsuit - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-07-26/activision-blizzard-staff-sign-petition-supporting-labor-lawsuit

    Nearly 1,000 current and former Activision Blizzard Inc. employees have signed a letter calling the company’s responses to a recent discrimination lawsuit “abhorrent and insulting.”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #ressources_humaines #emploi #business #courrier #scandale #procès #justice #harcèlement #souffrance_au_travail #frances_townsend #discrimination_au_travail #sécurite_au_travail

  • The Activision Blizzard Lawsuit Fallout Has Been Ugly For Women
    https://kotaku.com/the-activision-blizzard-lawsuit-fallout-is-what-women-h-1847350882

    “Women are generally brought in at a lower rate of pay than their male counterparts with the same experience levels,” they wrote. “Often this is because the men that join Blizzard have friends on the inside pulling [for] them. It also happens because women coming in are usually paid less at their previous job and will accept lower offers without knowing the pay band they are being brought in on.”

    Part of the problem, they say, is that many details surrounding compensation at the company—including perks like stock options—are shrouded in secrecy. Even if you become aware that there’s an imbalance, there’s not a defined pathway to correct it. Really, more often than not, actively trying to do something about any given issue only leads to more problems, current and former employees are saying on social media.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #blizzard_entertainment #sexisme #harcèlement #misogynie #emploi #ressources_humaines #drh #procès #justice #rémunération #stock_options #salaires #inégalités #boy's_culture #bro_culture #syndicalisme #ubisoft #riot_games #environnement_toxique #discrimination

  • Activision Blizzard Sued Over ‘Frat Boy’ Culture, Harassment (1)
    https://news.bloomberglaw.com/daily-labor-report/activision-blizzard-sued-by-california-over-frat-boy-culture

    Video game giant Activision Blizzard Inc., maker of games including World of Warcraft and Diablo, fosters a “frat boy” culture in which female employees are subjected to constant sexual harassment, unequal pay, and retaliation, according to a lawsuit filed by the California Department of Fair Employment and Housing.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #activision_blizzard #emploi #carrière #harcèlement_au_travail #discrimination_au_travail #sexisme #boys'_club #justice

  • Beach handball : Les Norvégiennes sanctionnées pour avoir porté un short jugé trop long - L’Équipe
    https://www.lequipe.fr/Handball/Actualites/Beach-handball-les-norvegiennes-sanctionnees-pour-avoir-porte-un-short-juge-trop-long/1271738

    Quatrièmes de l’Euro de beach handball qui s’est achevé ce week-end, les Norvégiennes étaient à la lutte avec l’Espagne pour une place sur le podium de la compétition. Durant ce match pour la médaille de bronze, elles ont arboré un short au lieu du bikini réglementaire, ce qui a valu à l’équipe une amende de 1 500 € (150 € par joueuse).

    La Fédération européenne de handball (EHF) a expliqué sa décision par un cas de « vêtement non conforme », ajoutant que les shorts n’étaient pas « en accord avec les termes définis par le règlement de beach handball ». Une décision jugée « complètement ridicule » par le ministre des sports norvégien, Abid Raja.

    La Fédération norvégienne s’est dite fière de ses joueuses. « Ensemble, nous allons continuer le combat pour faire changer les règles concernant les vêtements. Ainsi, les joueuses pourront être compétitives dans des vêtements dans lesquels elles se sentent à l’aise. »

    Le règlement du beach handball, lui, précise que les femmes doivent porter un bikini et les hommes un short, arguant que « les vêtements des athlètes contribuent à les aider à être encore plus performants, tout en restant cohérents avec l’image attractive que doit avoir le sport ».

  • Extension du passe sanitaire : les 10 points d’alerte de la Défenseure des droits | Défenseur des Droits
    https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/communique-de-presse/2021/07/extension-du-passe-sanitaire-les-10-points-dalerte-de-la-defenseu

    L’évolution rapide de l’épidémie de Covid-19, portée par le variant Delta, a conduit le gouvernement à présenter hier soir en Conseil des ministres un projet de loi relatif à « la gestion de la crise sanitaire ». Ce texte proposant des transformations profondes pour l’exercice de droits et libertés qui sont au fondement de notre pacte social et républicain, la Défenseure des droits, malgré des délais extrêmement contraints pour l’examiner, a souhaité rendre public un avis au Parlement ce jour.

    Tout en reconnaissant l’importance de la vaccination dans la lutte contre la pandémie, la Défenseure des #droits s’interroge tant sur la méthode que sur la proportionnalité de la plupart des dispositions et restrictions présentes dans le texte.

    1. La nécessité d’un débat démocratique

    [...]

    2. Sur l’intelligibilité du texte : de nombreuses zones d’ombre

    Le texte contient des zones d’ombre sur plusieurs dispositions qui pourraient donner lieu à de nombreuses interprétations de nature à restreindre les droits et libertés au-delà de ce que prévoit le projet de loi. De nombreux points, pourtant essentiels, sont renvoyés au pouvoir réglementaire ou font l’objet de différences de traitement difficilement compréhensibles au regard de l’objectif poursuivi. Il ressort des éléments prévus pour l’application de la loi que l’espace public sera découpé en lieux accessibles et non accessibles, des personnes privées étant chargées de contrôler la situation sanitaire des individus, et donc leur identité, remettant en cause des principes de liberté de circulation et d’#anonymat pourtant longtemps considérés comme constitutifs du pacte républicain.

    [...]

    La Défenseure des droits insiste sur la nécessité d’une réévaluation régulière du dispositif au regard de la situation sanitaire afin que les restrictions ne durent que le temps strictement nécessaire à la gestion de la crise, et que des mesures adoptées dans l’urgence ne se pérennisent pas. La Défenseure des droits indique en outre qu’elle a d’ores et déjà été saisie de nombreuses réclamations depuis l’annonce de l’instauration du « passe sanitaire », qui toutes illustrent que la précipitation et la difficile lisibilité de certaines dispositions sont susceptibles d’entraver l’exercice de droits et libertés de manière non proportionnée à l’objectif poursuivi.

    #passe_sanitaire #Covid-19 #vaccination #précaires #droits #liberté_de_circulation #pouvoir_réglementaire #surveillance #vaccination_obligatoire #pauvreté #données #droits_de_l’enfant #discriminations #contrôle #anonymat #libertés

    • 1. La nécessité d’un débat démocratique
      2. Sur l’intelligibilité du texte : de nombreuses zones d’ombre
      3. Sur les restrictions d’accès aux transports publics et aux biens et services
      4. Mise en œuvre des restrictions d’accès : le contrôle d’une partie de la population par une autre
      5. Les risques de discriminations dans l’emploi
      6. Des risques considérables d’atteinte aux droits de l’enfant
      7. Les personnes en situation de pauvreté pourraient être doublement victimes
      8. Des mesures d’isolement étendues
      9. Les risques liés au traitement des données
      10. La vaccination obligatoire pour certaines professions

      EDIT : ah, ben j’ai eu la même idée :-)

    • Cet avis est critique sur des points importants mais une chose reste obscure dans le projet de loi, et comme ils sont covidiots au point d’autoriser l’absence de masque en lieu clos (avec des PCR- en période d’incubation hautement contagieuse...) : qu’en est-il de l’accès aux services de santé pour qui n’a pas son passe, reste-t-il limité aux seules urgences ?

      #santé_publique (pour mémoire...)

    • La CNIL s’inquiète que le fichier des dépistages covid devienne un fichier policier
      https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/la-cnil-s-inquiete-que-le-fichier-des-depistages-covid-devienne-un-fichi

      (...) avec le nouveau texte du gouvernement et c’est ce qui inquiète la CNIL et désormais les sénateurs. « L’article 3 du projet de loi vient compléter les finalités du « SI-DEP », ainsi que les personnes ayant accès à ce fichier pour permettre le contrôle des mesures de quarantaine et d’isolement notamment par les agents de #police judiciaire et les agents de contrôle. C’est la philosophie même du traitement de données qui s’en trouve modifiée, » a alerté la présidente de la CNIL. En clair, les forces de l’ordre auront accès à ce fichier, pour connaître les personnes testées positives au covid et leur faire respecter l’obligation de dix jours d’isolement à domicile, l’autre nouveauté du projet de loi.

  • EU says not all Covid-19 vaccines are equal, throwing travellers’ plans into disarray and undermining confidence in shots | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/lifestyle/travel-leisure/article/3141029/eu-says-not-all-covid-19-vaccines-are-equal-throwing

    EU says not all Covid-19 vaccines are equal, throwing travellers’ plans into disarray and undermining confidence in shots. EU regulators have refused to recognise vaccines made in India, China and Russia, despite their WHO approval.
    The couple – and millions of other people vaccinated through a United Nations-backed effort – could find themselves barred from entering many European and other countries because those nations don’t recognise the Indian-made version of the vaccine for travel.Although AstraZeneca vaccine produced in Europe has been authorised by the continent’s drug regulatory agency, the same shot manufactured in India hasn’t been given the green light. EU regulators say AstraZeneca hasn’t completed the necessary paperwork on the Indian factory, including details on its production practices and quality control standards.
    But some experts describe the EU move as discriminatory and unscientific, pointing out that the World Health Organisation has inspected and approved the factory. Health officials say the situation will not only complicate travel and frustrate fragile economies but also undermine vaccine confidence
    by appearing to label some shots substandard.As vaccination coverage rises across Europe and other rich countries, authorities anxious to salvage the summer tourism season are increasingly relaxing coronavirus border restrictions. Earlier this month, the EU introduced its digital Covid-19 certificate, which allows EU residents to move freely in the 27-nation bloc as long as they have been vaccinated with one of the four shots authorised by the European Medicines Agency, have a fresh negative test, or have proof they recently recovered from the virus.
    While the US, Britain and much of Asia remain largely closed to outside visitors, the EU certificate is seen as a potential model for travel in the Covid-19 era and a way to boost economies.The officially EU-endorsed vaccines also include those made by Pfizer, Moderna and Johnson & Johnson. They don’t include the AstraZeneca shot made in India or many other vaccines, including those manufactured in China and Russia.
    Individual EU countries are free to apply their own rules for travellers from inside and outside the bloc, and their rules vary widely, creating further confusion for tourists. Several EU countries, including Belgium, Germany and Switzerland, allow people to enter if they have had vaccines not endorsed by the EU; others, including France and Italy, don’t.
    For Nsofor, the realisation he could be barred was “a rude awakening”. After a tough year of working during the pandemic in Abuja, Nsofor and his wife were looking forward to a European holiday with their two young daughters, perhaps admiring the Eiffel Tower in Paris or touring Salzburg in Austria.
    Nsofor and his wife and millions of others who were vaccinated through a UN-backed effort to distribute Covid-19 shots are effectively banned from entering the European Union and other countries, which do not recognise the Indian-made version of the vaccine. Photo: AP/Gbemiga Olamikan
    Nsofor and his wife and millions of others who were vaccinated through a UN-backed effort to distribute Covid-19 shots are effectively banned from entering the European Union and other countries, which do not recognise the Indian-made version of the vaccine. Photo: AP/Gbemiga Olamikan
    Nsofor noted that the Indian-made vaccine he received had been authorised by WHO for emergency use and had been supplied through Covax, the UN-backed programme to provide shots to poor corners of the world. WHO’s approval included a visit to the Serum Institute of India factory to ensure that it had good manufacturing practices and that quality control standards were met.“We’re grateful to the EU that they funded Covax, but now they are essentially discriminating against a vaccine that they actively funded and promoted,” Nsofor says. “This will just give room to all kinds of conspiracy theories that the vaccines we’re getting in Africa are not as good as the ones they have for themselves in the West.”Ivo Vlaev, a professor at Britain’s University of Warwick who advises the government on behavioural science during Covid-19, agrees that Western countries’ refusal to recognise vaccines used in poor countries could fuel mistrust.
    To exclude some people from certain countries because of the vaccine they’ve received is wholly inconsistent because we know that these approved vaccines are extremely protective Dr Raghib Ali, University of Cambridge. “People who were already suspicious of vaccines will become even more suspicious,” Vlaev says. “They could also lose trust in public health messages from governments and be less willing to comply with Covid rules.”Dr Mesfin Teklu Tessema, director of health for the International Rescue Committee, says countries that have declined to recognise vaccines cleared by WHO are acting against the scientific evidence.The WHO urged countries to recognise all of the vaccines it has authorised, including two Chinese-made ones, Sinopharm and Sinovac. Countries that decline to do so are “undermining confidence in life-saving vaccines that have already been shown to be safe and effective, affecting uptake of vaccines and potentially putting billions of people at risk,” the UN health agency said in a statement this month.
    In June, the Serum Institute of India’s CEO, Adar Poonawalla, tweeted that he was concerned about vaccinated Indians facing problems travelling to the EU and said he was raising the problem at the highest levels with regulators and countries.
    Stefan De Keersmaeker, a spokesman for the EU’s executive arm, said last week that regulators were obliged to check the production process at the Indian factory.AstraZeneca said it only recently submitted the paperwork on the Indian factory to the EU drug regulatory agency. It didn’t say why it didn’t do so earlier, before the agency made its original decision in January.
    The refusal of some national authorities to recognise vaccines manufactured outside the EU is also frustrating some Europeans immunised elsewhere, including the US.
    Gerard Araud, a former French ambassador to Israel, the US and the UN, tweeted this week that France’s Covid-19 pass is a “disaster” for people vaccinated outside the country.Public health experts warned that countries that decline to recognise vaccines backed by WHO are complicating global efforts to safely restart travel.“You can’t just cut off countries from the rest of the world indefinitely,” says Dr Raghib Ali of the University of Cambridge. “To exclude some people from certain countries because of the vaccine they’ve received is wholly inconsistent because we know that these approved vaccines are extremely protective.”Nsofor says he and his wife are still deciding where to take their summer holiday and are leaning towards Singapore or East Africa. “I didn’t realise there were so many layers to vaccine inequity,” he says.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#sante#vaccination#OMS#COVAX#frontiere#circulation#discrimination

  • Soul Cap : Afro swim cap Olympic rejection ’heartbreaking’ for black swimmers - BBC News
    https://www.bbc.com/news/newsbeat-57688380

    Young black swimmers are “disappointed and heartbroken” by a decision to ban a swimming cap from the Olympics that’s made to cover their hair.

    Soul Cap say the international governing body for swimming rejected an application for their caps to be certified for use at competitions.

    They say Fina told them the caps are unsuitable because they don’t follow “the natural form of the head”.

    Soul Cap makes swimming caps to fit over and protect dreadlocks, afros, weaves, hair extensions, braids, and thick and curly hair.

    (...) Fina’s decision could “stop the ripple effect” of black children like Kejai being inspired by swimmers such as Alice Dearing - who will be the first black woman to represent Great Britain in an Olympic swimming event at Tokyo 2020 later this summer.

    (les autorités sportives, toujours championnes du patriarcat et du racisme institutionnel)

    • Albert Jacquard en parlait vachement bien.
      http://www.ethologie.info/revue/spip.php?article15#Competition

      Imaginez une société où au lieu d’être en état de méfiance permanente, on est en état de confiance, d’ouverture ! Vous me direz : « oui mais alors on va tout perdre au début... » Peut-être... ce n’est pas sûr, c’est pas sûr ! Le fameux tendre la joue, ça n’a jamais été essayé, alors on peut peut-être imaginer que cela pourrait marcher, pourquoi pas. Mais essayons d’être concrets... Je me dis, mais, qu’est-ce qui empêche la société dans laquelle je vis d’appliquer cette règle si simple de l’ouverture à l’autre pour se construire soi ? En cherchant, il me semble que le ver est dans le fruit, car notre société a beaucoup de qualité, je ne le nie pas, nous vivons dans une démocratie, on a le droit de parler etc, je ne dis pas de mal de ma société occidentale, mais je suis bien obligé quand même d’être lucide ! Je veux dire qu’elle a quelques petits défauts ! Et elle a un défaut majeur, le ver qui fait pourrir le fruit, ce ver c’est, il me semble, l’esprit de compétition ! L’esprit de compétition, je regarde l’autre et j’ai peur,et je l’emporte sur lui, et je gagne ! Et on essaie de faire des gagnants ! Mais chaque fois qu’on fait un gagnant, on fait toute une multitude de perdants ! Je n’ai pas le droit de faire des perdants !

    • Une autre raison d’abolir la compétition sportive
      https://mailchi.mp/revueladeferlante/tests-de-feminite-aux-jo-5931220

      Elles s’appellent Christine Mboma et Beatrice Masilingi. À 18 ans, ces deux athlètes namibiennes sont championnes dans leur catégorie, le 400 mètres. Christine Mboma est la septième meilleure performeuse de tous les temps, avec un record de 48,54 secondes. À 49,53 secondes, Beatrice Masilingi a réalisé la troisième meilleure performance de l’année 2021. Pourtant, ni l’une ni l’autre ne pourront courir cette distance sur les pistes des Jeux olympiques qui s’ouvrent ce vendredi à Tokyo. La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a rayé leur nom de la liste des athlètes aptes à participer au 400 mètres, non pas parce qu’elles auraient triché, mais parce que leur corps présente naturellement un taux élevé de testostérone

    • Mboma, Masilingi deal with fabricated controversy due to being born outside reactionary rule | CBC Sports
      https://www.cbc.ca/sports/olympics/summer/opinion-christine-mboma-beatrice-masilingi-tokyo-2020-1.6128427

      Retired Polish sprinter Marcin Urbas demanded a gender test for Mboma.

      (...) World Athletics’ gerrymandering of naturally-occurring testosterone for women in a narrow range of events is highly controversial. The rule is a successful culmination of a long-running campaign to sideline Caster Semenya, the South African 800m star, who recently moved up to the 5,000m. Any number of other 200m runners in Tokyo might have as much natural testosterone as Mboma and Masilingi, but if they don’t run the 400, they’re not subject to screening. Men don’t face that scrutiny, and the rules don’t extend to other hormones, like EPO, that can boost performance but are present in different levels among different people. Critics have assailed the rule as sexist and arbitrary — and it’s both.

      (...) If Mboma and Masilingi had grown up in North America, we wouldn’t have this much controversy. We’d just call them prodigies.

      le combo #raciste #misogyne #transphobe

  • Un sondage révèle l’ampleur des actes sexistes dans l’édition
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/01/un-sondage-revele-l-ampleur-des-actes-sexistes-dans-le-milieu-de-l-edition_6

    Une consultation menée par Ipsos et « Livres hebdo » montre que six répondants sur dix ont déjà été victimes d’agissements sexistes ou sexuels dans la profession.

    Les actes sexistes sont massifs dans le milieu de l’édition : plus de huit professionnels sur dix ont déjà été témoins d’agissements sexistes ou sexuels et six personnes sur dix en ont été victimes, selon les principaux résultats que révèle, ce jeudi 1er juillet, LH Le Magazine, le mensuel de Livres hebdo, publication destinée aux professionnels du livre. Première enquête sur cette question dans le milieu du livre, cette large consultation en ligne, menée conjointement par Ipsos et LH Le Magazine, du 19 au 25 mai, a recueilli 1 000 réponses en moins de quarante-huit heures, 1 221 en une semaine. « Rarement un questionnaire en ligne avait reçu autant de témoignages, à en croire notre partenaire Ipsos, indique le mensuel. Cet engouement illustre un besoin, une urgence de parler. »

    Les chiffres décrivent un phénomène massif : 84 % des répondants affirment avoir déjà été témoins d’au moins un acte sexiste au cours de leur carrière. Parmi eux, 76 % ont été témoins de remarques déplacées, 57 % d’une discrimination sexiste et 51 % de gestes déplacés ; 61 % des professionnels de l’édition déclarent avoir été victimes d’agissements sexistes et sexuels – majoritairement des femmes.

    Ces données viennent confirmer ce que dénoncent depuis deux ans de nombreux acteurs du secteur dans différentes pétitions, tribunes et témoignages publiés sur les réseaux sociaux et dans les médias. C’est en février 2020, dans la foulée de la publication du Consentement, de Vanessa Springora (Grasset), qui décrit la relation traumatisante qu’a subie l’écrivaine avec l’écrivain Gabriel Matzneff, qu’un collectif d’autrices, mené par Caroline Laurent, publie une première tribune sur le site de Franceinfo pour réclamer « la fin de la loi du silence » qui protège les « tartuffes aux mains moites et dons Juans à la braguette souple » qui sévissent impunément dans le milieu littéraire.

    En mai, après une enquête de Mediapart sur les agissements de Stéphane Marsan, PDG des éditions Bragelonne, une nouvelle tribune était publiée dans Libération pour déplorer le fait que « tout le monde savait » et pour dénoncer un paradoxe : « Alors que l’édition s’enrichit de la publication des récits des victimes de violences sexistes et sexuelles, qu’en est-il au sein du milieu ? »

    « C’est vraiment énorme »
    « On avait des témoignages épars, mais pas de données chiffrées, explique Anne-Laure Walter, l’actuelle rédactrice en chef de Livres hebdo. On a donc voulu faire un état des lieux précis, fournir une photographie la plus large possible de la situation. » Le questionnaire mis en ligne à la fin du mois de mai a été ouvert à tous les professionnels du livre : auteurs, éditeurs, attachés de presse, chefs de fabrication, commerciaux, graphistes… « Nous avons été un peu surpris par les résultats. Six répondants sur dix qui se déclarent victimes, c’est vraiment énorme », observe Anne-Laure Walter.

  • Britney Spears restera sous la tutelle de son père, décide un tribunal américain
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/01/freebritney-britney-spears-restera-sous-la-tutelle-de-son-pere-decide-un-tri

    Cette décision survient une semaine après un plaidoyer de la chanteuse pour mettre fin à la tutelle dont elle fait l’objet et qu’elle juge abusive, tutelle au cours de laquelle elle dit avoir dû prendre des médicaments pour contrôler son comportement, ne pas avoir été autorisée à prendre des décisions concernant ses amitiés ou ses finances, et ne pas avoir pu se faire retirer un implant contraceptif, alors qu’elle souhaitait avoir d’autres enfants.
    […]
    La révélation faite par Britney Spears que la mise sous tutelle l’empêchait de retirer un stérilet contraceptif a suscité l’indignation de ses fans et de groupes de défense des droits sur Internet.

  • Frauenfeindlicher Vorfall : Polizeieinsatz in Berlin : „Entweder Sie tragen einen BH oder Sie müssen gehen“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/polizeieinsatz-in-berlin-entweder-sie-tragen-einen-bh-oder-sie-mues

    A Berlin, malgré sa réputation de ville libre, la police ne tolère pas tout. Là il s’agissait des intolérables seins découverts d’une maman française dans un parc plus ou moins public qui nécessitaient une intervention immédiate des forces de l’ordre.

    Pour notre voisine c’est l’occasion de tester la nouvelle loi contre les discriminations. Torse nu pour tous et toutes ou pour tous seulement, c’est la question.

    Là, depuis deux jours il pleut sans cesse et ce fait divers prend un côté prèsque nostalgique. C’était bien quand même ce mois de juin 2021 quand Berlin était la ville la plus chaude du pays.

    30.6.2021 - Die betroffene Frau, eine in Berlin lebende Französin, hat ein Gedächtnisprotokoll des Vorfalls geschrieben und der Berliner Zeitung zur Verfügung gestellt.

    Gabrielle Lebreton wurde von der Polizei von einer Plansche vertrieben, weil sie ihre Brüste nicht bedecken wollte.

    Berlin - Ein Polizeieinsatz an einer Plansche im Plänterwald sorgt für Aufsehen. Weil eine in Berlin lebende Französin sich mit freiem Oberkörper in die Sonne legte, rückte erst der Sicherheitsdienst, dann die Polizei an. Zunächst hatte es geheißen, die Frau habe ihr Kind gestillt. Im Gespräch mit der Berliner Zeitung stellte die betroffene Frau Gabrielle Lebreton dann klar, dass diese Information falsch war. Ihr Kind werde nicht mehr gestillt. Doch der Vorfall selbst, so die Frau, sei deswegen nicht weniger schlimm. Die Polizei bestätigte mittlerweile auf Anfrage, dass es den Einsatz gab.

    Gabrielle Lebreton sagte im Gespräch mit der Berliner Zeitung am Mittwoch: „Wie kann es sein, dass in einer Stadt wie Berlin eine Frau von der Polizei verjagt wird, weil man ihre Brüste sieht?“ Sie wolle sich jetzt eine Anwältin suchen, mit der sie vor Gericht ziehen will. Lebreton will so durchsetzen, dass Frauen überall dort, wo sich Männer mit nacktem Oberkörper aufhalten dürfen, dasselbe Recht haben. Das sei „eine Frage der Gerechtigkeit“, so Gabrielle Lebreton.
    „Als Frau müssen Sie einen BH tragen“

    Zudem hat sie die Initiative „Gleiche Brust für alle“ ins Leben gerufen. So sollte „die Polizei da sein, um Frauenfreiheit zu schützen, nicht um sie verbal zu belästigen, geschweige denn, die Sexualisierung des weiblichen Körpers gegen ihr eigenes Einvernehmen aufrechtzuerhalten“.

    Nach dem Vorfall hat Gabrielle Lebreton ein Gedächtnisprotokoll erstellt, das Sie hier in voller Länge lesen können.

    Am Sonntag, den 20. Juni, gehen wir bei 35 Grad Celsius in die Plansche im Plänterwald. Gegen 13.30 Uhr kommen wir an. Die Wiese ist sehr voll, aber wir finden trotzdem einen Platz unter einem Baum. Wir, das sind mein sechsjähriges Kind, ein Freund und seine vierjährige Tochter. Wir machen es uns bequem auf unserer Picknickdecke. Wir alle ziehen unsere Badesachen an. Mein Sohn rennt sofort auf den Wasserspielplatz. Zu dritt bleiben wir sitzen. Ich ziehe mein T-Shirt aus. Plötzlich kommen zwei Parkaufseher (PA) zu mir und fordern mich (sehr freundlich) auf, einen BH anzuziehen.

    Ich: Warum?

    Sie antworten: Hier ist kein FKK-Bereich.

    Ich: Ich bin aber nicht nackt ich trage eine Badehose.

    PA: Als Frau müssen Sie einen BH tragen.

    Ich: Warum?

    PA: Weil Sie Brüste haben, das ist störend.

    Ich: Ich will niemanden stören, aber ich verstehe nicht, warum ich meine Brüste verstecken soll, während alle anderen Männer sich mit nacktem Oberkörper frei auf der Wiese unterhalten und bewegen können.

    PA: Das ist nicht das Gleiche. Sie sind eine Frau.

    Ich: Ich kenne das Grundgesetz. Als Menschen sind wir gleichberechtigt und ich muss mit Gleichheit genauso wie Männer behandelt werden.

    PA: Entweder Sie ziehen einen BH an oder Sie müssen das Gelände verlassen.

    Ich: Das ist Diskriminierung.
    „Ich glaube nicht, dass ich Kinder erschrecke“

    Gleiche Brust für alleBerlin: Mutter sonnt sich mit freiem Oberkörper an Plansche - Polizeieinsatz

    Die Parkaufseher werden nun unfreundlich und wiederholen mehrmals, dass ich weggehen muss. Mein Freund versucht, mich zu unterstützen, indem er sagt, dass er das völlig ungerecht findet. Die Konversation geht weiter.

    Ich: Ich verstehe nicht, dass ich gehen soll. Ich habe nichts Böses getan, ich will einfach nur ruhig mit meiner Familie entspannen.

    PA: Es hat sich jemand daran gestört und außerdem gibt es hier Kinder.

    Ich: Ja, und?

    PA: Es ist nicht möglich, hier nackt zu sein.

    Ich: Ich bin nicht nackt und ich glaube nicht, dass ich Kinder erschrecke.

    Sie werden lauter.

    Ich: Ich will keinen Ärger, aber ich kenne meine Rechte und werde weder ein Oberteil tragen noch weggehen.

    Im gleichen Moment kommt meinen Sohn weinend (weil – wie ich später erfahre – ein anderes Kind auf der Wiese zu ihm böse war). Da die beiden Parkaufseher noch da sind, fühle ich mich unter Druck und traue mich nicht, aufzustehen, um meinen Sohn zu betreuen. Zum Glück sagt mein Freund: Ich kümmere mich um die Kinder.

    PA: Das ist hier kein öffentlicher Bereich, sondern eine privater Ort. Wir üben die Hausrechte aus und Sie müssen diese internen Regeln respektieren.

    Ich: Okay gerne, ich will diese Regeln lesen. Sie gehen nicht auf meine Anfrage ein und dann wird ihre Ton aggressiv. Da sage ich: Bitte lassen Sie uns in Ruhe eine Lösung finden: Was machen Sie, wenn ich nicht raus will? Sie werden mich bestimmt nicht rauswerfen. Sie könnten mir einen Strafzettel geben.

    PA: Nein. Wenn Sie nicht gehen, rufen wir die Polizei. (Oder vielleicht habe ich das vorgeschlagen, ich weiß es nicht mehr.)

    Dann gehen sie weg und lassen mich in Ruhe. Die Kinder und mein Freund kommen zurück. Ich bleibe sitzen. Ich bin unter Schock und probiere, den Kindern eine Erklärung zu geben. Mein Freund holt uns einen Eiskaffee und Eis für die Kinder. Ich schlage vor, den Kindern ein Buch vorzulesen. In diesem Moment dachte ich ehrlich gesagt, die beiden Parkaufseher würden von mir ablassen. Aber 30 Minuten später kommen Sie mit zwei Polizisten zu mir. Einer der Polizisten sagt mir sofort, dass es mit ihm keine Diskussion gibt.

    „Entweder Sie tragen einen BH oder Sie müssen gehen“

    Polizist: Entweder Sie tragen einen BH oder Sie müssen gehen.

    Ich fühle mich jetzt verbal attackiert. Ich versuche, trotzdem einen kühlen Kopf zu bewahren und erwähne die gleichen Argumente wie zuvor den Parkaufsehern gegenüber. Der Polizist will nicht zuhören und befiehlt mir zu gehen. Der Ton ist jetzt sofort sehr aggressiv und eine Frau neben uns ist aufgestanden, um zu unterstützen. Ich versuche nochmals, nach einem Strafzettel zu fragen. Er lehnt ab und schreit.

    Polizist: Sie haben fünf Minuten, um rauszugehen!

    Ich: Wir hatten sowieso den Plan, zu gehen.

    Polizist: Das ist keine Frage von Ihrer eigenen Entscheidung, respektieren Sie gefälligst meine Anweisung.

    Ich: Ich antworte, dass ich Respekt verlange und dass er mich nicht respektiert. Wir brauchen Zeit, um alles mit Kindern einzupacken.

    Die Polizisten stehen am Eingang und warten auf unseren Abgang. Mein Sohn ist augenscheinlich verängstigt und sagt: Mama bitte zieh dein T-Shirt an. Ich bin total im Stress, aber antworte meinem Sohn wohlwollend, jedoch entschieden: Ich verstehe, dass du Angst hast. Ich werde kein T-Shirt anziehen. Die Polizei verhält sich manchmal gegen das Gesetz und das dürfen wir nicht akzeptieren. Alle Menschen haben die gleichen Rechte. Ich bin ein Mensch. Daran musst du dich erinnern. Wir müssen immer wieder über die Regeln nachdenken und widersprechen, wenn sie unfair sind und für Diskrimination stehen.

    Die nette Dame neben uns gibt mir glücklicherweise ihre Telefonnummer und sagt, dass sie die Situation gerne bezeugen wird. Sie rät mir, mich an das Rathaus Treptow-Köpenick zu wenden und den Vorfall zu melden. Eine andere Frau drückt mir auch Unterstützung aus.

    Wir verlassen die Plansche.

    #Berlin #discrimination #chaleur #loisirs #police

  • Herstory Marie Docher
    https://www.youtube.com/watch?v=hniWNRS4A1M

    Cet entretien a été filmé le 5 Mai 2019, sur une invitation de Julie Crenn & Pascal Lièvre dans le cadre de l’exposition : Lignes de vies - une exposition de légendes. Exposition collective du 30 Mars au 25 Août 2019 au MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne.

    Marie Docher is a Paris-based photographer and film maker who works on assignment and creates her own fine art. Her work has been exhibited and published in numerous countries and magazines and is represented in Japan.

    Marie Docher est une photographe et réalisatrice basée à Paris. Elle travaille sur commande et en agence. Son travail artistique a été exposé dans plusieurs pays et est représenté au Japon.

    https://docher.com

    On redécouvre encore la misogynie du milieu de l’art, plutot celui de la photo et encore plus gravement à gerber le milieu du photo-journalisme. Il y a ensuite une partie sur le #clitoris en #3D

    #boysclub #arts #hommes #femmes #sexisme #discrimination #talent #domination_masculine #censure #photographie #photo-journalisme

  • White “working-class” boys aren’t failing because they’re White - Make It Plain
    https://make-it-plain.org/2021/06/22/white-working-class-boys-arent-failing-because-theyre-white


    Author: Kehinde Andrews
    22nd June 2021

    The UK government continued its culture war with the latest so-called ‘report’, The Forgotten: How White Working-class Pupils Have Been Let Down, and How to Change It; complaining about those poor so-called White working-class boys being left behind by multicultural Britain. We are warned that terminology like ‘White privilege’ is alienating the poor souls and that the usage of such terminology may even be breaking equality law. Sadly, yet not surprisingly there is nothing new about any of these backwards ideas. The spectre of the failing “White working-class” has become the new racial science, misrepresenting statistical evidence to support deeply racist agendas.

    In what has become the new normal, the latest report has abused the data to present its twisted conclusions. I have a PhD in sociology but must have misread Marx’s division of society into two classes. I thought it was the owners and the workers, not those who qualify for free school meals and those who don’t. Let us be clear, there is no measure of class in the school system and anyone who tells you otherwise is lying. The other stat often contorted in this literature is neighbourhood data, where we are told that it is poor White people from deprived areas who are doing worse, particularly in terms of university access. The only flaw with this is that it is completely useless because it does not work for London. Considering that half of the minoritised groups live in the capital it seems pretty impossible to draw any conclusions. Not to mention that residential segregation in the inner city means that minoritised groups are more likely to live in deprived areas even if they have greater levels of income The actual data that we can use, that on free school meals, is in fact a lesson in White privilege.

    “The irony is that one of the most expensive class-related interventions, free school meals, is being used to make the argument that the White poor are being excluded”

    Even the Sewage Sewell report recognises that White students are the least likely to qualify for free school meals, with African Caribbean students being twice as likely to be eligible for food assistance. It should hopefully be obvious that you cannot compare the bottom 14% of White students with 28% of Black students. One of the key factors is school success is parental level of of education, or what is called ‘educational capital’. Due to racism in employment, it is likely that the Black Caribbean families includes a proportion who have high levels of educational attainment but cannot secure a decent well paying job. So comparing the 14% of White students to the 28% of Black Caribbean is a misuse of the evidence and defintiely the term ‘class’. If we had a measure for the bottom 14% of Black Caribbean students I am certain the differences in GCSE attainment would dissolve, but we don’t have this data so it not a claim I can make (my first lesson in responsible uses of data).

    But if we look at the overall picture (which shows a range of performances for minoritised groups) the GCSE figure is a mirage. So much attention and focus have been put on it that communities have rallied resources to address it. The so-called ‘industry’ that has produced the illusory gains is actually communities mobilising to improve their conditions. The state’s only response has been to try to get us to “aim higher” and imagine ourselves out of educational racism. I say illusory gains because the table in the Sewage Sewell Report that praises all the progress in GCSE attainment for some minoritised groups also contains the results for A-Levels where almost all of the gains magically disappear.

    “Let’s make it plain: the truth is the Tories have cut taxes, cut provision and made off with the money, and are now looking to shift the blame onto the Darkies”

    Progress into university is another one of the mirages, where we celebrate the overrepresentation of Black students in higher education. In doing so we fail to recognise our concentration in less prestigious universities, or the yawning achievement gap between those who are White and those who are not. This is not even to mention that a Black graduate is significantly less likely to get any job, let alone a graduate career. In fact, if we look honestly then, the school system (I won’t dignify any part of it by calling it education) remains one of the central sites of racist exclusion (and actual exclusions).

    Except, for those pedalling the myth of the disposed White working-class–an honest assessment of the evidence is not the goal. The data will be distorted to suit their delirious political agenda and this government has drawn its popularity by playing the race card (they invented). There is no doubt that poor White people are suffering, inequality has always been the basis of capitalism (this is a correct use of Marx and class analysis). However, most meaningful attempts to deal with inequality have always been class-related (and yes Black and Brown people are in the working-class).

    “Dubois argued, one of the ways White privilege works is the ‘psychological wage’ of Whiteness that maintains the feeling of superiority, of being truly British and belonging, even when you are being exploited”

    The irony is that one of the most expensive class-related interventions, free school meals, is being used to make the argument that the White poor are being excluded. Universal schooling is one of the best examples of a programme meant to support all those who are disadvantaged. In addition, we have seen things like Educational Maintenance Allowance (axed by the Tories) and the Pupil Premium (made redundant by Tory cuts). Let’s make it plain: the truth is the Tories have cut taxes, cut provision and made off with the money, and are now looking to shift the blame onto the Darkies. We are not the problem, the elite is. Yet as Dubois argued, one of the ways White privilege works is the ‘psychological wage’ of Whiteness that maintains the feeling of superiority, of being truly British and belonging, even when you are being exploited.

    So don’t believe the hype or the snake-oil salesmen posing as academics who are selling you the new racial science. There is no crisis of the White working-class in the school system separate from the issues facing all children from a deprived background. The only difference is that White children are neither poor nor struggling in schools because of the colour of their skin, and in a racist society that is a privilege.❞

    #white_privilege #privilège_blanc #école #school #racisme #discrimination

  • Titiou sur Slate

    L’été dernier, j’avais la chance d’être en vacances au bord de la mer. Mes enfants, deux garçons, avaient sympathisé avec une fillette de 9 ans. Les trois passaient leurs journées à construire un village en cailloux. J’ai eu un coup de cœur pour cette fille. Elle me ramenait à ma propre enfance et je sentais que c’était lié à quelque chose de très précis mais impossible de mettre le doigt dessus.

    Jusqu’au jour où l’évidence m’a frappée : elle était la seule fille de la plage à ne pas porter de haut de maillot. Elle avait un bas de maillot, mais pas le haut, alors que l’intégralité des autres fillettes de la plage arboraient des mini-hauts de bikinis qui, en plus, comme elles n’avaient pas de seins, ne tenaient pas, et finissaient par partir dans tous les sens.

    Voilà pourquoi cette fille me rappelait mon enfance. Parce que, oui, du temps très lointain de ma jeunesse, les enfants ne mettaient pas de bikinis.

    Je me souviens pourtant avoir bavé d’envie devant les modèles de bikinis pour enfant qui existaient, d’en avoir montré un à ma mère et d’avoir reçu pour toute réponse un catégorique « jamais ». Et peut-être un « c’est vulgaire ». Pour ma mère, ces bikinis étaient le comble du mauvais goût. Ce qui était indécent, ce n’était pas d’être torse nu, c’était de mettre des choses sur la poitrine plate des filles. Mettre en scène des petites filles comme si elles étaient déjà des femmes la révulsait.

    Quand je regarde les plages de nos jours, il est clair que la logique s’est inversée. La position de ma mère est devenue minoritaire.

    Mais, après tout, si les filles veulent ces maillots, pourquoi pas ? Je me souviens très bien pourquoi je voulais ce bikini. Même pas parce qu’il me plaisait, je le voulais précisément pour faire comme les grandes, pour me prendre pour une femme avec ce que cela comportait de sexualisation. Et c’était le rôle de ma mère de me rappeler que j’étais en réalité une gamine.
    D’après mes recherches, je suis au regret de vous annoncer que le phénomène n’est pas prêt de se calmer. Chez toutes les grandes marques, j’ai trouvé des bikinis à partir de 3 ans.

    3 ANS.
    TROIS ANS.

    On en est à sexualiser des corps d’enfants encore quasiment bébés.
    J’en connais qui, à 3 ans, portaient encore des couches la nuit. Des couches et des bikinis, mais on vit où ? Après la femme-enfant (dont il y aurait déjà tellement à dire), voici la femme-bébé.

    Ceci existe en taille 3 ans :

    Ou ceci :

    Même les marques repères, qui me semblaient plutôt portées sur l’unisexe, comme Petit Bateau, sont tombées dedans.

    Bien sûr, il y a de plus en plus de cas de puberté précoce chez les filles. Mais d’abord, ça ne concerne pas les enfants de 3 ans. Ensuite, il existe également les maillots une-pièce qui font très bien l’affaire. Le maillot une-pièce est plutôt associé au sport, alors que le deux-pièces est clairement du côté du sexy.

    Ce n’est pas nouveau, cela fait plusieurs années qu’on alerte sur ce phénomène d’hypersexualisation des filles. Chantal Jouanno, sénatrice UMP, avait publié un rapport parlementaire sur le sujet en 2012. Elle s’appuyait sur plusieurs travaux nord-américains qui démontraient un lien entre mauvaise image de leur corps chez les filles et hypersexualisation. En se collant dès leur plus jeune âge à un modèle physique à atteindre, elles apprennent très tôt à se disputer avec leur corps, à ne pas l’aimer. (Parce que, oui, ne pas s’aimer, c’est aussi un apprentissage.)

    De mon côté, j’avais déjà évoqué le sujet de cette hypersexualisation le jour où j’avais découvert, horrifiée, qu’on avait mis des seins à Sophie du dessin animé Inspecteur Gadget. Plus récemment, Maïmouna Doucouré interrogeait ce phénomène dans son film Mignonnes. Il y a quelque chose de paradoxal. Ce phénomène était marginal il y a quarante ans. Il se développe en force depuis quelques années. Et dans le même temps, on ne cesse de parler d’égalité filles/garçons, de « male gaze » (et la sexualisation des gamines rentre dans ce champ), d’éducation des filles. Il faut en conclure qu’en la matière, on est sur un échec.
    Et vous allez voir qu’ils vont tellement réussir à nous habituer à ces bikinis que, bientôt, on va être gêné de voir une fille de 5 ans torse nu.

    Mais que signifient ces maillots ? On apprend aux filles à masquer ce qu’elles n’ont pas encore, on leur inculque la pudeur, on les dresse au désir de l’autre. Et que ce soit elles qui réclament ne change rien à l’affaire. (En ayant réclamé moi-même, je suis bien placée pour le savoir.) Elles ne font que répondre à une pression sociale en intégrant le rôle qu’on attend d’elles. Être de petites femmes. Le dressage commence très tôt. Le fait qu’elles nous demandent ce genre de maillot devrait nous interroger sur les modèles féminins que nous leur présentons. Et la deuxième étape, bien sûr, c’est d’en discuter avec elles. Les faire réfléchir sur ce que représentent les bikinis qui miment des seins sur des petites filles.

    De manière générale, c’est symptomatique d’un effacement de la différence entre fille et femme. On est dans une seule catégorie, des femmes de divers âges. Effacement qu’on peut penser dans les deux sens. Les petites filles sont incitées à s’habiller comme des femmes, et les femmes sont incitées à s’épiler pour retrouver un corps prépubère. Parce que, pour rappel, les poils sont un signe de puberté. Un sexe féminin sans poil rappelle donc inévitablement un sexe prépubère, donc un sexe de fillette. La boucle est bouclée. Peu importe son âge, on n’échappe pas à sa condition de corps sexué féminin.

    Et, pendant ce temps, les garçons jouent tranquillement. Tant mieux pour eux, évidemment. Mais pourquoi des filles de 5 ans devraient chercher à plaire physiquement, à jouer à la femme, alors qu’on laisse les garçons du même âge être des enfants qui font des châteaux de sable ?

    #sexisme #discrimination #sexualisation #enfance

  • L’Irlande catholique, un pays en transition
    https://laviedesidees.fr/L-Irlande-catholique-un-pays-en-transition.html

    Depuis les années 1990 et une série de scandales qui ont entaché l’Église catholique, la société irlandaise semble avoir amorcé un virage libéral, adoptant le mariage homosexuel et la légalisation de l’avortement. Entre traditions et transitions socio-économiques, l’Irlande s’est-elle sécularisée ?

    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20210625_irlande.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20210625_irlande.pdf

  • Picture a scientist

    https://vimeo.com/405966332

    SYNOPSIS

    PICTURE A SCIENTIST chronicles the groundswell of researchers who are writing a new chapter for women scientists. Biologist Nancy Hopkins, chemist Raychelle Burks, and geologist Jane Willenbring lead viewers on a journey deep into their own experiences in the sciences, ranging from brutal harassment to years of subtle slights. Along the way, from cramped laboratories to spectacular field stations, we encounter scientific luminaries - including social scientists, neuroscientists, and psychologists - who provide new perspectives on how to make science itself more diverse, equitable, and open to all.

    https://www.pictureascientist.com

    #documentary #film #science #academia #women #US #harassment

    ping @cdb_77

    • Picture a Scientist

      Le #harcèlement_sexuel et les #inégalités femmes-hommes n’épargnent pas le monde des #sciences. Cette enquête édifiante ouvre les portes des laboratoires et donne la parole à plusieurs scientifiques qui brisent l’omerta en se confiant sur leur #parcours_professionnel, gangréné par le harcèlement et les #discriminations.

      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/60365_1

    • Podiumsdiskussion & Streaming-Event –
      Eine Veranstaltung des Gleichstellungsbüros

      Der Film
      Picture a Scientist wirft Fragen zur Rolle von Frauen in der Wissenschaft auf. Wer macht eigentlich Wissenschaft? Und weshalb ist es in unserer Vorstellung immer noch „der Wis­senschaftler“?
      Im Film nehmen sich eine Biologin, eine Chemi­kerin und eine Geologin dieser Fragen an und führen das Publikum auf eine Reise durch die Erfahrungen ihrer akademischen Laufbahn – als Frauen der Wissenschaft.
      In ihren Karrieren sind sie von Beginn an Dis­kri­minierungen ausgesetzt. Wissenschaftlerinnen müssen einen stetigen Kampf um Anerkennung, Respekt und Gleichberechtigung führen.
      Informationsmaterial zum Film

      Trailer: PICTURE A SCIENTIST - Frauen der Wissenschaft online ansehen | Vimeo On Demand auf Vimeo

      Interview mit den Filmmacher*innen (englisch): https://www.youtube.com/watch?v=62qVQPe1sVc


      E-Flyer zum Film

      Die Veranstaltung

      Das Gleichstellungsbüro lädt am 21.07.2021 zu einer Podiumsdiskussion im Rah­men eines Online-Lunchtalks von 12–14 Uhr zum Thema ’Aktuelle Situation von Frauen in der Wissenschaft’ ein. Diskussionsgrundlage und Anlass bildet der Film Picture a Scientist.

      Der Stream des Films steht nach Anmeldung für die Podiumsdiskussion kostenfrei vom 16.–18.07.2021 zur Verfügung. Die darin aufgeworfenen Themen und Fragestellungen sollen im Rahmen der anschließenden Podiumsdiskussion reflektiert sowie kritisch diskutiert werden. Die Teilnehmer*innen der Veranstaltung sind eingeladen, bereits im Vorfeld der Podiumsdiskussion über die Homepage des Gleichstellungsbüros Fragen und Diskussionsanreize zu senden, die vom Podium aufgegriffen werden können.

      Die Veranstaltung wird moderiert von Anneliese Niehoff, Mitglied im Vorstand der Bundeskonferenz der Frauen- und Gleichstellungsbeauftragten an Hochschulen e.V. (bukof) und Leiterin des Referates Chancengleichheit/Antidiskriminierung, Arbeitsstelle Chancengleichheit der Universität Bremen. Die Diskussionssprache ist deutsch.

      Podium
      Prof. Dr. #Diana_Imhof (Professorin für Pharmazeutische Biochemie und Bioanalytik)
      Dr. #Amma_Yeboah (Psychodynamische Supervisorin, Fachärztin für Psychiatrie & Psychotherapie)
      Dr. #Sinah_Kloß (Forschungsgruppenleiterin im Bonn Center for Dependency and Slavery Studies)
      Dr. #Nina_Steinweg (Mitarbeiterin am Center of Excellence Women and Science)
      PD Dr. #Eva_Youkhana (Stellvertretende Direktorin im Center for Development Research, ZEF)
      Prof. Dr. #Heike_Kahlert (Professorin für Soziologie/Soziale Ungleichheit und Geschlecht)

      Organisatorisches

      Die Veranstaltung findet in Zoom statt. Der Veranstaltungslink sowie die Registrierung für das Filmstreaming wird Ihnen nach der finalen Platzvergabe per E-Mail zugestellt. Da nur eine begrenzte Anzahl von Tickets für den Film zur Verfügung steht, kann es sein, dass nicht alle Interessierten teilnehmen können. Wenn Sie den Film bereits kennen oder auch ohne den Stream in Anspruch zu nehmen gerne bei der Podiumsdiskussion dabei sein möchten, können Sie diese Option bei der Registrierung wählen.
      Termine
      Der Stream des Films wird im Zeitraum von
      Freitag 16.07.2021 um 18:00 Uhr
      bis Sonntag dem 18.07.2021 um 23.59 Uhr
      verfügbar sein.

      Die Podiumsdiskussion findet am 21.07.2021 von 12–14 Uhr statt.
      Anmeldung
      Hier können Sie sich bis zum 11.07.2021 anmelden.
      Diskussionsfragen können Sie hier bis zum 19.07.2021 einreichen.
      Stand 12.07.2021: Es sind noch Plätze bzw. Tickets verfügbar! Hier

      Weitere Informationen zu Technik und Format:
      Aufgrund der großen Personenzahl wird die Zoomveranstaltung im Webinarformat durchgeführt.
      Eine Diskusssionsbeteiligung kann über die Chatfunktion erfolgen.

      Wenn Sie eine*n Gebärdendolmetscher*in, eine*n Schriftsprachdolmetscher*in oder andere Unterstützungsmaßnahmen benötigen, melden Sie dies bitte bereits bei der Anmeldung an, damit wir rechtzeitig Vorkehrungen treffen können. Wir bemühen uns, die Veranstaltung so barrierefrei wie möglich zu gestalten.

      https://www.gleichstellung.uni-bonn.de/de/universitaetskultur/picture-a-scientist

      #Gender_Equity_Office #Bonn #Bonn_University #panel_discussion #interview

  • Réforme de l’Allocation Adulte Handicapé : le gouvernement bloque le vote des députés dans une ambiance électrique
    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/deconjugalisation-de-l-allocation-adulte-handicape-a-l-assemblee-le
    Allocation Adultes Handicapés : le gouvernement bloque le vote, l’opposition quitte l’hémicycle
    01:14
    Après son adoption en première lecture à l’Assemblée Nationale et au Sénat, la proposition de loi visant notamment à exclure les revenus des conjoints dans le calcul de l’AAH était de retour à l’Assemblée Nationale. Le gouvernement, opposé à la mesure, a bloqué le vote, provoquant la colère des députés de tous bords, dans une ambiance survoltée. Déception au Sénat, très impliqué sur cette question.
    Le 17 juin 2021
    Par Jules Fresard
    5mn

    Face à une opposition de droite comme de gauche unie, et sans doute quelques inquiétudes concernant la position de certains de ses députés, le gouvernement a préféré le passage en force. Jeudi 17 juin, alors qu’était discutée en deuxième lecture au Palais Bourbon la proposition de loi visant à déconjugaliser l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), l’exécutif, représenté par la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel, a eu recours au vote bloqué, lui permettant de choisir sa version du texte et ne mettant pas au vote les amendements des députés. Amendements qui visaient à rétablir la version votée le 9 mars au Sénat.

    Une manœuvre qui a causé la colère de nombreux députés de droite comme de gauche, procédant à 16 rappels au règlement et dénonçant pêle-mêle un « coup de force terrible », des « manœuvres dilatoires » et un « manque de respect du Parlement », avant de quitter avec fracas l’hémicycle. Au Sénat, la déception est également forte. La Haute Assemblée avait adopté cette proposition de loi le 9 mars, avec le soutien de la quasi-totalité des groupes politiques (écologistes, socialistes, centristes, LR, RDSE et CRCE).
    Le gouvernement opposé à la version sénatoriale du texte

    Par déconjugalisation de l’AAH, il faut comprendre mettre fin au système actuel qui prend en compte dans l’attribution de l’allocation, les revenus du conjoint de la personne handicapée. À ce jour, si le partenaire du bénéficiaire gagne plus de 1 020 euros net par mois, l’aide est réduite, voire disparaît totalement si le couple atteint 2 270 euros net par mois. Une situation à laquelle la proposition de loi adoptée en première lecture à l’Assemblée le 13 février 2020 puis le 9 mars au Sénat, malgré l’opposition du gouvernement, entendait mettre fin. « Cette mesure permet de renforcer l’indépendance des personnes handicapées, qui sont aujourd’hui soumises aux revenus de leur conjoint », détaille Philippe Mouiller, sénateur LR des Deux-Sèvres et rapporteur du texte au Palais du Luxembourg.

    C’est donc sur cette version du texte que devaient initialement s’exprimer les députés jeudi 17 juin, avec le retour de la proposition de loi en deuxième lecture, inscrite dans la niche parlementaire communiste. Enfin presque. Car le 9 juin, en commission des Affaires sociales à l’Assemblée, les députés de la majorité avaient détricoté la mesure. En supprimant le principe de la déconjugalisation, et en le remplaçant par « un abattement forfaitaire », qui « permettrait qu’un bénéficiaire de l’AAH dont le conjoint est rémunéré au Smic puisse conserver l’AAH à taux plein ». « Le gouvernement remet en cause la déconjugalisation, les seuils sont un peu relevés, mais c’est un trompe-l’œil », fustige Philippe Mouiller.
    Refus de la déconjugalisation de l’AAH : Philippe Mouiller évoque sa "déception"
    01:28

    Face à cette nouvelle version, de nombreux amendements avaient été déposés par les députés de droite comme de gauche, pour rétablir la version sénatoriale du texte lors de la séance publique du 17 juin. Mais dans l’hémicycle, Sophie Cluzel n’a pas bougé sa position initiale. Le gouvernement reste contre cette mesure. La raison ? La disposition est jugée comme allant « à l’encontre de la solidarité nationale », la secrétaire d’État faisant savoir que ce seraient les foyers les plus aisés financièrement qui bénéficieraient avant tout de la mesure. En audition au Sénat, Sophie Cluzel avait estimé qu’« en individualisant une allocation sans condition de ressources, nous réduisons à néant le fondement même de notre solidarité : soutenir ceux qui en ont le plus besoin ». « Pourquoi ne pas faire pareil pour les APL ou le RSA » avait déjà-t-elle fait savoir. Un argument rejeté par Philippe Mouiller, qui juge que « l’AAH ne doit pas être vue comme un minimum social, mais comme une allocation. À l’image de l’allocation pour invalidité, qui ne prend pas en compte les revenus du conjoint ».
    Le passage en force du gouvernement

    Mais à l’Assemblée, face au front uni mené par les députés de l’opposition et les doutes émis par certains membres de la majorité, Sophie Cluzel a préféré le passage en force au dialogue. En se prononçant d’abord défavorablement contre tous les amendements visant à réintroduire le principe de déconjugalisation. Puis en avançant les arguments déjà présentés au Sénat, tout en évoquant également de mystérieuses « difficultés informatiques » qui rendraient impossible à appliquer le nouveau mode de calcul, provoquant la sidération des députés présents. Le député communiste Sébastien Peu, rapporteur du texte à l’Assemblée, s’est insurgé de la position gouvernementale « S’il y avait un débat parmi les associations, une controverse parmi les personnes handicapées, on pourrait comprendre. Mais il n’y a pas de débat ! Pas de controverse ! Il y a l’unanimité ! Alors vous êtes qui pour parler à leur place ? ».

    Le passage en force du gouvernement s’est ensuite réalisé en deux temps. Sophie Cluzel a d’abord annoncé la réserve des votes, prévue dans le règlement, ayant pour conséquence de reporter le vote des amendements. « Votre majorité est ébranlée, tellement ébranlée que vous ne voulez pas qu’on vote sur les amendements » a fait savoir Bertrand Pancher, député et président du groupe Libertés et territoires. Règlement de l’Assemblée à la main, de nombreux députés ont recouru à des rappels au règlement, à l’image de Delphine Batho, assurant qu’une telle pratique ne permettait pas la sérénité des débats.

    Puis, interrogée par Bertrand Pancher sur sa volonté ou non de recourir à la pratique du vote bloqué, Sophie Cluzel a répondu par l’affirmative. Cette pratique, elle aussi prévue par le règlement, prévoit de faire voter les députés uniquement sur la version du texte et les amendements validés par le gouvernement, mettant donc un terme à tout espoir de rétablir la déconjugalisation. Une annonce accompagnée sous les huées des bancs de gauche comme de droite de l’hémicycle, où la tension est montée crescendo durant toute la matinée. Les députés n’ont d’ailleurs pas hésité à sortir des cartons rouges, pour dénoncer ce que Danièle Obono a présenté comme « des manœuvres dilatoires, avec une majorité qui n’assume pas son opposition ».
    Déconjugalisation de l’Allocation Adultes Handicapés : le gouvernement annonce le blocage du vote
    00:59
    « Des marcheurs qui marchent sur les débris de la démocratie »

    Dans une colère froide, le président du groupe communiste André Chassaigne a dressé le portrait d’une majorité parlementaire comme un « intestin silencieux de la bouche gouvernementale, des marcheurs qui marchent sur les débris de la démocratie », avant d’annoncer que les députés de l’opposition allaient quitter l’hémicycle. Ce qu’ils ont fait, laissant vides les bancs de l’Assemblée, à l’exception de ceux du centre, occupés par les députés LREM.

    Visiblement très émue, Jeanine Dubié, l’autrice de la proposition, a évoqué la voix tremblante un « passage en force ». Contactée par message alors qu’elle se trouvait encore en séance, elle résumait la situation par ces mots : « C’est consternant ». Jointe plus tard par téléphone, visiblement secouée, elle évoque « une pratique dilatoire, un coup de force du gouvernement, qui n’était pas sûr de sa majorité. Je ne sais pas comment les personnes en situation de handicap vont réagir à cette situation ».

    Ayant fait voter les députés uniquement sur sa version amendée du texte, le gouvernement a donc fait adopter par sa majorité sa version, renvoyant la question de la déconjugalisation à plus tard. Le texte, dans sa nouvelle mouture, doit maintenant faire son retour au Sénat, où il connaîtra assurément un vote non conforme. En attendant, après cette matinée mouvementée parlementairement, le sénateur Philippe Mouiller n’exclut pas de déposer un nouveau texte reprenant à la déconjugalisation. Mais face à l’agenda parlementaire surchargé imposé par le gouvernement, peu d’espoir de le voir arriver avant la fin de l’année.

    #discrimination #AAH #déconjugalisation #LREM #démocrature

  • #Bamako. De la ville à l’agglomération

    Longtemps perçue comme un gros village, réceptacle des migrations rurales, la capitale du Mali est devenue une métropole illustrant remarquablement la #croissance_démographique et l’#étalement spatial des grandes agglomérations ouest-africaines. Avec trois décennies de recul, ce livre-atlas met en lumière ces enjeux et les processus de renouvellement de la population bamakoise : le poids désormais décisif des #jeunes ; l’impact de #flux_résidentiels redistribuant familles et demandes de #logement au-delà du district urbain ; le déplacement des fortes #inégalités d’accès au #sol vers les #périphéries de l’agglomération.

    S’appuyant sur une combinaison de données censitaires, d’enquêtes quantitatives et d’observations recueillies jusqu’à la fin des années 2010, l’ouvrage montre comment les pratiques des habitants en matière de #logement, de migration et de #mobilité_urbaine impriment des #discriminations croissantes dans ce cadre expansif. La trajectoire de la ville se lit au fil de plusieurs générations qui ont marqué l’histoire des quartiers, densifié les lignées de propriétaires, forgé de nouveaux besoins dans les plus récents fronts de peuplement.

    Prendre le pouls de la #transition_urbaine oblige à déconstruire les visions simplistes, opposant émigration et immigration, #croissance_spontanée et #urbanisme_réglementaire, une ville « prédatrice » et une campagne « spoliée », sans pour autant négliger leurs échos dans les représentations locales et les modèles globalisés de #gouvernance_urbaine. Véritable manuel d’investigation, ce livre rappelle donc la nécessité d’une connaissance précise des cycles d’expansion urbaine et des acteurs de cette double fabrique, sociale et territoriale. Il donne à voir l’agglomération de Bamako à la fois dans sa dimension régionale et dans l’intimité de ses #quartiers.

    https://www.editions.ird.fr/produit/632/9782709928908/bamako
    #ville #géographie_urbaine #TRUST #master_TRUST #urban_matter #livre #villes #Mali #ressources_pédagogiques

  • Emploi : plus d’un salarié sur cinq se dit victime de discrimination à l’embauche | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/economie-france/social/emploi-plus-dun-salarie-sur-cinq-se-dit-victime-de-discrimination-a-lembauc

    Plusieurs enseignements ressortent de ce sondage. Tout d’abord, les femmes sont davantage touchées que les hommes. Elles sont 23 % à déclarer avoir déjà subi des discriminations dans la recherche d’emploi, contre 19 % chez les hommes. L’âge semble également avoir un impact. Les moins de 30 ans se disent plus concernés (25 %), que les personnes âgées de 30 à 39 ans (23 %), ou encore que les 60 ans et plus (12 %).

    L’enquête démontre également que les revenus ont un impact avec un écart qui va de 16 % de personnes concernées dans les catégories aisées (revenus mensuels nets de plus de 2.465 euros) à 37 % pour les catégories les moins aisées (moins de 894 euros net). Le niveau social a aussi son importance. Ainsi, 23 % des CSP- ont fait l’expérience de discriminations, contre 19 % des CSP +.

    La religion prend de plus en plus de place dans les entreprises

    Dans le détail, les salariés en situation de handicap évoquent aussi davantage de discriminations (38 %) comme chez les personnes se percevant comme « non-blanches » (42 %), ou les minorités religieuses (53 % chez les musulmans, 35 % chez les protestants).

    Remarques déplacées ou désobligeantes

    Les discriminations peuvent en outre intervenir lors des différentes phases du processus de recrutement. Les salariés citent par exemple le processus de décision de l’employeur après un entretien (18 %) et l’entretien d’embauche lui-même (17 %), devant l’examen du CV (14 %) ou la façon dont l’offre d’emploi est rédigée (9 %). Le responsable du service des ressources humaines (35 %) et le futur responsable hiérarchique (33 %) sont majoritairement cités comme étant l’auteur des discriminations.

    Les salariés indiquent en outre avoir déjà fait l’objet de propos déplacés ou de remarques désobligeantes. Ils sont 9 % à indiquer qu’un employeur leur a déjà fait comprendre qu’ils pourraient avoir le poste à condition de changer la manière dont ils se présentent (coiffure, maquillage, épilation..) et 7 % à condition de perdre ou prendre du poids.

    Ils sont aussi 5 % à évoquer la condition de porter des tenues plus sexy ou de cesser leurs engagements politiques ou syndicaux et encore 4 % à citer le fait d’adopter un prénom ou nom d’usage pour le travail.

    Étonné de voir les vieux (plus de 45 ans) ne pas évoquer de discriminations à l’embauche je me demande quelles étaient les questions.

    #emploi #embauche #discriminations

  • L’arc des réfugiés
    https://visionscarto.net/l-arc-des-refugies

    Titre : L’arc des réfugiés (révision : septembre 2017) Mots-clés : #Réfugiés #Droits_humains #Discrimination #Asile #Guerre #Conflits Sources : Sources : Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ; Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ; Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) ; Observatoire des personnes déplacées (IDMC) ; Comité américain pour les réfugiés et les immigrants (USCRI) ; Croix-Rouge ; Croissant-Rouge ; (...) #Collection_cartographique

  • Taiwan factory forces migrant workers back into dormitories amid Covid outbreak | Taiwan | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/jun/11/taiwan-factory-migrant-workers-dormitories-covid-outbreak
    https://i.guim.co.uk/img/media/122f54e3dcd6c18626fb7f26bf16fdab0fa29489/0_185_3850_2310/master/3850.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Taiwan factory forces migrant workers back into dormitories amid Covid outbreakManufacturer ASE defends imposing rules that do not apply to the broader community in Taiwan, drawing accusations of discrimination
    A major manufacturer in Taiwan is forcing some migrant workers out of private homes and back into shared accommodation at the height of the island’s worst Covid-19 outbreak since the pandemic began, drawing accusations of discrimination and double standards.ASE, a semiconductor manufacturer, told its workers in the Taoyuan district of Chungli, about 50km (30 miles) from capital Taipei, that those who live independently in private rentals, must “move back to their dormitories immediately”, or be given “a major demerit”. Three such demerits are punishable by dismissal, the notice says.It stipulates residents will be banned from leaving the dorms except to go straight to and from work. Those who are late face being locked out and penalised. The workers cannot do their own shopping or have visitors.Such restrictions do not apply to the broader Taiwanese community. The island is currently under a level 3 alert, which allows gatherings and freedom of movement.Taiwan has recorded more than 12,000 local cases and 360 deaths since mid April. Hundreds of cases have been detected at four factories in Miaoli county, mostly among migrant workers and linked to crowded dormitory conditions.
    Central government orders require that the number of people per room in migrant worker accommodation be significantly reduced to cut the threat of infection among residents but offer no further detail, such as a maximum number per room.Footage seen by the Guardian purported to be of one of the ASE workers’ dorm rooms show rows of bunk beds on each side of the narrow room, with sheets hung around the edges to give occupants some privacy. Residents said they share bathroom facilities, sometimes with workers on different shifts or workers from other companies. Many migrant workers opt to live in private homes in which one or two people share a room.When asked about accusations it was discriminating against its migrant workers, she said: “ASE will do our best to follow the regulation. We are working under a lot of pressure and policies which may sound draconian and unfair but we appeal to our colleagues to abide by the regulations until the case numbers have come down. We appeal to their understanding. The rules are tight for a reason.”She said the company was not in breach of any rules, and was pulling people back to dorms “to protect them from further exposure outside, as well as to prevent cross-infections”. She said the company was also arranging other accommodation, including nearby university hostel rooms, aiming to have a maximum of four people per room.Similar restrictions on dorm-living migrant workers have been ordered by the Miaoli county government, prompting the health and welfare minister, Chen Chih-shung, to “remind” local authorities they can only implement measures in line with level 3 restrictions, which permit freedom of movement.
    The Guardian spoke to dozens of workers who fear that speaking out could see them fired or sent home. They stressed they had no issue with the job or the pandemic safety measures on the factory floor but they believed the accommodation order put them all in far greater danger than if they stayed in their own homes and practised social distancing. (...)
    The spokeswoman for ASE said the company had also increased cleaning and disinfection of the dorms, implemented social distancing measures, and was providing in-house counselling for distressed employees and financial incentives to not break rules “as a gesture of support”. Taiwan’s migrant worker population is considered vulnerable and unlikely to speak up against employers, according to rights groups, who also note weak labour laws in Taiwan.The situation is drawing comparisons to Singapore in early 2020, when officials were accused of overlooking migrant dormitories as part of their otherwise lauded pandemic response, leading to massive outbreaks among workers. “We know from Singapore’s situation that migrant workers who are confined to their dorms and not allowed to leave also face psychological adjustment issues, and some of them were known to have taken their lives in Singapore,” said Roy Ngerg, a Taipei-based writer covering human rights and labor issues. He said Taiwan had ample warning of the dangers. Lennon Ying-dah Wong, director of migrant worker policies at Taoyuan labor organisation Serve the People Association, said the decision to send workers back to dorms was “very questionable”. “The Covid-19 virus won’t be controlled merely by locking the migrant workers inside the factory.” Wong said.“It’s totally unfair and unjustifiable to continue this double standard for migrant and Taiwanese workers in the factory.”The ASEspokeswoman said the company was working closely with government to protect all employees “regardless of nationalities”.
    “We have already strengthened precautionary measures to ensure their safety and are following strict directives from the Taiwan health and labor ministry,” she said.“ASE is committed to international standards … that governs employee welfare and safeguards their rights. Our customers conduct audits at our sites on a regular basis, and we have always been transparent with our policies and conduct.”

    #Covid-19#migrant#migration#taiwan#singapour#sante#discrimination#vulnerabilite#travailleurmigrant#dortoir#santepublique