• Bob Iger steps down as Walt Disney chief executive |
    Anna Nicolaou, Financial Times (26/02/2020)

    (…) The transition marks the end of an era at #Disney. Mr Iger has been widely credited with the company’s success over the past decade and a half, building a powerhouse of franchises through the acquisitions of Pixar, Marvel, Lucasfilm and the marquee assets of Rupert Murdoch’s 21st Century Fox. 

    Mr Iger had bet his legacy on a push to counter the forces of Netflix and other technology groups that have upended Hollywood, announcing in 2017 that Disney would create its own streaming platform and extending his tenure as chief executive to steer its introduction. 

    With Disney+ now launched, and the integration of the blockbuster Fox acquisition under way, Mr Iger said that “the time seemed right”. 

    Mr Chapek [a Disney veteran who has run the parks business since 2015] will report directly to Mr Iger, who will be executive chairman until his contract expires at the end of next year and will continue to oversee Disney’s creative content. (…)

    Disney reported a few weeks ago that Disney+ already had more than 28m subscribers, only three months after launching. However, the company is operating in an expensive “#streaming war” in entertainment, as Disney and peers such as Netflix, Apple and AT&T splash out billions on programming to lure people to their online video services.

    Disney also faces headwinds from the #coronavirus pandemic, which has already impacted its theme parks in Shanghai and Hong Kong.

    #SVOD #industrie_culturelle

  • Reine des neiges : TF1 fact-checke les loisirs des prolos... - Par Sherlock Com’ | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/plateau-tele/reine-des-neiges-tf1-fact-checke-les-loisirs-des-prolos
    https://api.arretsurimages.net/api/public/media/vlcsnap-2020-02-15-17h55m35s702/action/show?format=thumbnail&t=2020-02-15T17:56:07+01:00

    Comme lorsque la télé scrute le portefeuille des Français qui vivent "“à l’euro près”" (souvenez-vous de cette chronique), les loisirs des “mauvais pauvres” doivent trouver une raison autre que la simple possibilité de se distraire ou de se faire plaisir.

    En pénétrant cette intimité, en multipliant les scènes d’introspection et d’auto-justification, la caméra donne aux téléspectateurs les éléments pour juger du bien fondé de cette dépense, du bien fondé de cette passion bizarroïde. Et du coup, que s’est-il passé sur les réseaux sociaux d’après vous...

    Tout justifier, tout le temps. C’est le sort réservé par TF1 à ces classes populaires qui osent avoir des loisirs. Car il ne viendrait pas à l’idée de ces journalistes d’interroger les plus riches sur les motivations de leurs loisirs hors norme. Au hasard, prenons le sujet de "Sept à huit" de juin 2019, intitulé "“Luxe, yacht et volupté”" à Monaco. Un reportage ou l’on croise des bateaux loués 330 000 euros la semaine, avec "“option sous-marin à 50 000 euros”" pour "“boire une coupe de champagne en observant les poissons”".

    A aucun moment la voix off ne s’interroge sur les ressorts psychologiques d’une telle démesure, ni sur les motivations de cette famille qui navigue de temps de temps sur ce bateau de 2 millions d’euros…

    #télévision #mépris_de_classe #loisirs #Disneyland #guerre_aux_pauvres

  • The Ultra-Wealthy Who Argue That They Should Be Paying Higher Taxes | Sheelah Kolhatkar, The New Yorker, 30 décembre 2019
    https://www.newyorker.com/magazine/2020/01/06/the-ultra-wealthy-who-argue-that-they-should-be-paying-higher-taxes

    In an age of historic disparity, Abigail Disney and the Patriotic Millionaires take on income inequality.

    #lol (a priori)

    Abigail en défenseuse véhémente de la tradition #Disney également citée dans le 5e épisode de cette série d’émissions super. https://www.franceculture.fr/emissions/walt-disney-grandes-traversees

  • Disney oublie de renouveler un DRM d’un jeu vidéo, le rendant injouable
    https://www.numerama.com/pop-culture/577896-disney-oublie-de-renouveler-un-drm-dun-jeu-video-le-rendant-injouab

    Cette semaine, le Copyright Madness revient sur une histoire de DRM impactant l’accès à un jeu vidéo, YouTube qui cause des soucis à un vidéaste qui voulait diffuser une vidéo consacrée à son propre jeu ainsi que sur le buste de Néfertiti. Bonne lecture et à la semaine prochaine ! Player 1. On le dit et on le répète, les biens dématérialisés que nous achetons ne nous appartiennent pas. L’anecdote suivante nous le rappelle une fois de plus. Des joueurs ont fait l’amère expérience qu’il ne leur était plus (...)

    #Disney #YouTube #algorithme #Bluetooth #bot #DRM #copyright #CreativeCommons #EFF

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/12/tron-the-evolution-cinematique.jpg

  • Jeux vidéo, cinéma, médias, réseaux sociaux : comment la Chine étend sa censure en Occident
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/11/10/jeux-video-cinema-medias-reseaux-sociaux-comment-la-chine-etend-sa-censure-e

    Les censeurs de Pékin ont accru leurs exigences depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping. Et trouvent du répondant dans de nombreuses firmes occidentales. C’est un exemple récent parmi des dizaines d’autres. Le 8 octobre, Blizzard, l’éditeur américain de jeux vidéo à l’origine du très populaire Hearthstone, a annoncé avoir sanctionné Chung Ng Wai, un joueur professionnel, pour avoir affiché son soutien aux manifestants hongkongais dans une interview. Blizzard lui a interdit alors toute participation à un (...)

    #Apple #Disney #Blizzard #Google #Pixar #Tencent #Ubisoft #Instagram #Messenger #TikTok #Baidu #Facebook #Netflix #WhatsApp #Dragonfly #jeu #SocialNetwork #journalisme #domination #censure #lobbying #sport #surveillance #RSF (...)

    ##web

  • They Know What You Watched Last Night
    https://www.nytimes.com/2019/10/25/business/media/streaming-data-collection-privacy.html

    A spate of streaming services are on their way from major tech and entertainment companies, promising viewers a trove of binge-worthy new shows and movies. There’s something for advertisers, too : your personal data. Recent deals involving the media conglomerate AT&T, the streaming device seller Roku, the advertising giant Publicis and other companies have expanded the surveillance infrastructure that operates in the background of streaming services. While viewers focus on the action (...)

    #Disney #Apple #Google #Publicis #AT&T #Amazon #Facebook #Netflix #streaming #algorithme #marketing #profiling #publicité #CenterforDigitalDemocracy #Roku #Xandr #Verizon #NBCUniversal #BigData #données #Clypd #Vizio (...)

    ##AT&T ##publicité ##SambaTV

  • Facebook reportedly in talks with news publishers to offer ’millions’ for content
    https://www.theguardian.com/technology/2019/aug/08/facebook-news-tab-stories-industry-millions

    The Wall Street Journal reported that the tech company was offering news executives as much as $3m a year to license stories Facebook is reportedly in talks with news publishers to offer “millions of dollars” for the rights to publish their material on its site. The move follows years of criticism over its growing monopolization of online advertising to the detriment of the struggling news industry. The Wall Street Journal reported on Thursday that Facebook representatives had told news (...)

    #NewsCorp #Facebook #Disney #publicité

    ##publicité
    https://i.guim.co.uk/img/media/5eab94b8faac46a0986b6beabebaf633e638bc3a/0_183_2946_1768/master/2946.jpg

  • Culture : L’exception faite au marché - #DATAGUEULE 89 - DataGueule
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/18fa924a-abf0-4676-acf3-49d0541e23a4

    Prenez tout mais laissez moi la #culture !
    On lui doit certainement nos plus beaux chefs d’oeuvre mais on la méconnaît. Voici, l’#exception_culturelle. Qui affirme que la culture n’est pas une #marchandise comme les autres. Qui place notre #production_audiovisuelle hors de griffes de la libéralisation continue. L’idée a permis au #cinéma_français d’exister malgré la force de frappe des majors d’#Hollywood. Mais face aux géants #Netflix, #Amazon et consorts et à l’orée d’une nouvelle ère d’hyperoffre audiovisuelle, le risque d’homogénéisation culturelle se fait à nouveau sentir. Les industries américaines voudraient nous faire croire que la culture se résume à un catalogue de produits. Que le plus compétitif gagne ! Laissons le choix au consommateur ! Mais souhaitons-nous vraiment que des marchandises envahissent nos imaginaires ? Peut-on accepter que les créations audiovisuelles ne deviennent qu’un article sur les étagère d’un supermarché mondial ?

  • La bataille des images
    https://www.franceculture.fr/emissions/affaires-etrangeres/la-bataille-des-images

    Le secteur audiovisuel (cinéma & télévision), dont les marqueurs culturels sont puissants & qui contribue au soft power, est bousculé par la révolution numérique & les nouveaux mastodontes (Netflix, Apple, Disney). Quels en sont les immenses enjeux créatifs & économiques en cette année charnière ?

    #Disney #Apple #Netflix #domination #concurrence #art

  • Oui, des multinationales privées financent bien des partis politiques européens
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/03/10/oui-des-multinationales-privees-financent-bien-des-partis-politiques-europee

    Uber, Bayer ou encore Disney financent les grands partis politiques européens par de généreuses contributions. Une pratique légale, mais qui pose question. L’omniprésence des lobbys au sein des institutions européennes est de notoriété publique. Le fait que de grandes entreprises privées et des groupements industriels financent directement des partis politiques européens l’est moins. C’est une réalité qu’a rappelée Marine Le Pen, jeudi 7 mars, sur RTL, en dénonçant le financement par des « lobbys », et (...)

    #Bayer #Google #Disney #Uber #lobbying

  • The Spice of My Variety (part 1)
    https://hackernoon.com/the-spice-of-my-variety-part-1-842971b7a0dc?source=rss----3a8144eabfe3--

    I’ve been all over the map as a professional #artist and creative: Walt #disney Feature #animation Background Painter. Illustrator. Fine #art painter. Graphic Designer. Instructor. Filmmaker. Writer. This used to be of some concern because of the old saying: “Jack of all trades, master of none.” I’ve heard other unpleasant connotations as well;“He seems…unfocused.”“You should get a real job.”“Hello, McFly?”I’ve since let this stigma go. Maybe you need to let go too? Let me tell you why.I’m fortunate to have many world class professional friends & family (artists, authors, entertainers, filmmakers, speakers, musicians, educators, business men & women) who generally focus on one thing (and they do it well). I used to envy them because oftentimes I felt scattered, ill-defined and out-of-place, like (...)

    #movies

  • « ديزني » تعرض الملصق الدعائي لفيلم « علاء الدين » | القدس العربي
    https://www.alquds.co.uk/%D8%AF%D9%8A%D8%B2%D9%86%D9%8A-%D8%AA%D8%B9%D8%B1%D8%B6-%D8%A7%D9%84%D9%85

    Une vision de "l’Arabe" tout aussi kitch que celle des fous furieux de Daech : l’affiche de la prochaine production des studios Disney.

    #clichés_arabes

  • Disneyland ‘robs’ Kenya of famous ‘Hakuna Matata’ phrase – Nairobi News
    https://nairobinews.nation.co.ke/news/disneyland-robs-kenya-hakuna-matata

    Disneyland has been granted a US trademark over the phrase under the registration number 27006605 for use on clothing.

    (…) The ‘Hakuna Matata’ phrase was popularized in 1982 by a Kenyan band Them Mushrooms in their popular song Jambo Bwana.

    In January, Maasai Intellectual Property Initiative (MIPI), a non-profit organisation, took legal steps to protect the cultural heritage of the nearly 2 million Maasais living in Kenya and Tanzania after Louis Vuitton’s Spring/Summer collection featured the Maasai shuka, which they later patented.

    The Maasai are not the first community to seek to protect and profit from their brand.

    Aboriginal Australians have, after years of struggle, established protocols that mean they are now routinely paid fees when companies use their image or ancestral lands for commercial or marketing.

    #copyright_madness #appropriation_culturelle #hakuna_matata #disney

    https://www.youtube.com/watch?v=fK0wPpLryc4

  • #Auschwitzland

    Pendant qu’au Brésil le fascisme arrive au pouvoir, en Italie 2000 nostalgiques se retrouvent à Predappio où le duce est enterré. Au milieux des bras levés et autres symboles on ne peut plus explicites, des T-Shirt comme celui-ci qui comparent Auschwitz à Disney. Tout cela sans que ces braves gens ne soient enquêté par la police alors que l’#apologie_du_fascisme est un crime en Italie.


    https://www.facebook.com/martina.avanza/posts/10157205397504218
    #Italie #extrême_droite #néo-nazis #Auschwitz #Disneyland #Predappio #fascisme

  • Avec #Rousseau sur la « Thrill Walk »

    Dans les #Alpes, tout nouveau projet de pont suspendu ou de plateforme panoramique se voit aussitôt reprocher d’utiliser la montagne à des fins événementielles ou de la brader à l’industrie du divertissement. Pourtant, les investissements techniques sont indissociables du tourisme et même les pionniers de la découverte des Alpes étaient en quête de sensations fortes.

    Il ne doit pas obligatoirement s’agir d’une piste de ski desservant directement une chapelle, d’un zoo pour pingouins sur un sommet à 2500 mètres ou du plus grand escalier au monde : même des projets passés quasi inaperçus suscitent l’indignation. L’été dernier, l’organisation #Rigi_Plus, qui réunit 24 entreprises touristiques, a présenté son projet phare : deux cents pages où il est question de l’« espace de vie » du #Rigi et de son « positionnement durable ». L’idée est de proposer aux touristes des activités plus attrayantes sur ce traditionnel sommet panoramique et d’offrir aux prestataires de meilleures perspectives économiques. Par exemple un nouveau site web, un système de réservation pour toutes les destinations de la région, une identité visuelle uniforme.

    Mais ce n’est pas tout. « Aujourd’hui, monter au sommet, profiter de la vue plongeante et du panorama ne suffit plus », explique Stefan Otz, directeur des Rigi Bahnen, la plus grande entreprise du Rigi. On est venu le chercher à Interlaken où il était directeur du tourisme. Il est à présent chargé de donner un nouvel élan au Rigi. Il parle d’« installations de #divertissement », d’un hôtel de cabanes dans les arbres, d’une tour panoramique en forme de pomme de pin et d’un chalet avec une fromagerie ouverte au public et une distillerie d’eau-de-vie.

    Il précise qu’il n’est pas question d’ouvrir des lieux préservés au #tourisme_de_masse et que les projets devront s’intégrer à l’environnement. Il n’a cependant pas réussi à éviter l’orage qui s’est déclenché peu après, d’abord dans les courriers des lecteurs, puis au sein d’un public plus large : des défenseurs des Alpes, politiciens, architectes, entrepreneurs, scientifiques et personnalités comme l’humoriste Emil Steinberger se sont opposés dans une pétition en ligne à une transformation néfaste du Rigi, qui en ferait un « Disneyland accueillant plus d’un million de touristes par an ». Aujourd’hui, 750 000 passagers empruntent chaque année les #Rigi_Bahnen. Les pétitionnaires ne voulaient pas d’attractions artificielles signant la vente du Rigi à prix cassé.

    « Un afflux massif de touristes »

    S’agit-il vraiment de brader le Rigi ? Peut-on brader une montagne utilisée à des fins touristiques depuis si longtemps déjà ? Cela fait deux cents ans que le Rigi est devenu une destination prisée. Dès 1816, on y a un construit un point de vue abrité, puis un belvédère en 1820 et enfin le premier train à crémaillère d’Europe en 1871. La « reine des montagnes », comme on l’appelle, a été prise d’assaut par les touristes dès le XIXe siècle, époque pourtant supposée paisible. L’« Écho du Rigi » relate un afflux véritablement massif de touristes lors de la première saison du train de montagne et raconte que des visiteurs auraient même passé la nuit dans les couloirs de l’hôtel qui comptait alors un peu plus de mille lits. Trois ans plus tard, plus de 100 000 visiteurs empruntaient le train pour gravir la montagne.

    #Mark_Twain a décrit ce qu’il se passe au sommet : non seulement le légendaire lever de soleil, mais aussi le non moins légendaire attroupement de touristes venus profiter de ce spectacle. Lorsqu’en 1879, il fait l’ascension du Rigi à pied au départ de Weggis, l’écrivain américain entend pour la première fois le célèbre jodel des Alpes dans son environnement traditionnel : la nature sauvage de la montagne. Mais son plaisir est gâché, car il croise alors toutes les dix minutes un jodleur qui lui tend son chapeau pour quelques pièces en échange de sa prestation. Après le quatrième, cinquième, sixième jodleur, il achète le silence des suivants en leur donnant un franc. Il trouve que dans ces conditions, on arrive vite à saturation.
    Sensations fortes en montagne

    Il est légitime de se demander jusqu’où l’on vend la montagne et à partir de quand on la brade. Pour les détracteurs du projet phare du Rigi, il faut s’arrêter lorsque les attractions deviennent artificielles et transforment la montagne en « Disneyland ». Ce terme sert d’épouvantail pour dénoncer les créations factices et interchangeables de l’industrie du divertissement dans les Alpes. Et cela ne concerne pas que le Rigi. On a aussi dénoncé les dégâts de la #disneylandisation lors de la construction du plus haut #pont_suspendu d’Europe sur le #Titlis et du premier pont suspendu entre deux sommets aux #Diablerets. Il en a été de même lorsque la #Schilthornbahn a inauguré la « #Thrill_Walk » au-dessous de la station intermédiaire : une passerelle métallique à flanc de paroi composée d’une partie grillagée et d’un pont en verre sous lequel s’ouvre un vide de deux cents mètres. La publicité vante des sensations fortes et authentiques. Si les destinations touristiques gagnent en notoriété et se distinguent de leurs concurrents avec de telles inventions, les organisations de protection déplorent la transformation des Alpes en parc d’attractions. Fondée par des alpinistes engagés, l’association Mountain Wilderness demande plus de calme et de tranquillité dans les montagnes, plus d’espace pour des expériences naturelles et l’arrêt du développement des capacités touristiques.

    Mais on peut se demander ce qu’est une expérience naturelle en montagne. D’autant plus que les promoteurs de nouveaux ponts suspendus, plateformes panoramiques, passerelles, parcs d’accrobranche, descentes à VTT, tyroliennes ou luges d’été parlent exactement de la même chose et veulent aussi de l’« authentique » (Stefan Otz, Rigibahnen) et de l’« exceptionnel » (Christoph Egger, Schilthornbahn).

    #Haller et #Rousseau, les premiers incitateurs

    Dans la lutte pour l’« #authenticité » en #montagne, on oublie bien vite que dès les débuts innocents du tourisme, des infrastructures, des installations de divertissement payantes, des supports artificiels pour vivre des expériences ont donné lieu aux aventures apparemment les plus naturelles, qui étaient alors aussi controversées qu’aujourd’hui.

    C’était l’époque des chaussures cloutées, des malles-poste et des randonnées sous ombrelle. Et de la Suisse connue pour la beauté de ses montagnes préservées de la civilisation et peuplées de bergers et paysans vertueux. C’est en tout cas ainsi qu’#Albrecht_von_Haller (dans son poème « Les Alpes » en 1729) et que #Jean-Jacques_Rousseau (dans son roman « Julie ou La Nouvelle Héloise » en 1761) les ont décrites. Ces deux penseurs et poètes sont à l’origine de l’enthousiasme international pour la Suisse et ses montagnes : les visiteurs furent attirés par la promesse d’un état originel de la nature et des hommes. Ils étaient en quête d’authenticité.

    Néanmoins, un curiste du nord de l’Allemagne dénonça déjà peu après la recherche du profit dans l’économie du tourisme et une réalité inondée par des objets de souvenir en toc. Il n’y avait pas encore de cartes postales à l’époque de Biedermeier, mais ce curiste raconte avoir reçu plus de trente représentations (dessins, gravures, aquarelles) d’une « seule région de l’Oberland bernois ». Il imagine qu’il doit en exister encore plus d’autres sites célèbres et admirés, et qu’il sera donc sans doute bientôt nécessaire que la nature créer de nouvelles montagnes ou en détruise d’anciennes pour renouveler les sources d’inspiration des peintres paysagers et des graveurs sur cuivre. Selon lui, on ne cherche plus à faire découvrir le pays, mais uniquement des sensations artificielles sur le pays !

    C’était en 1812. Cet Allemand n’était certes que le héros et narrateur à la première personne du roman « Die Molkenkur » d’#Ulrich_Hegner, homme politique et écrivain de Winterthour, dont la satire de la « nature et des créations artistiques helvétiques » s’inscrit dans un contexte réel : le malaise généralisé provoqué par l’aspect artificiel des expériences touristiques.

    Par ailleurs, tout le monde n’a pas le talent de Rousseau ou de Haller pour éprouver des émotions romantiques. Ils y parviennent d’ailleurs aussi grâce aux organismes touristiques qui ont commencé très tôt à installer des dispositifs techniques en montagne : sentiers, bancs, terrasses, balustrades, tables d’orientation, qualifiés par l’historien Daniel Speich d’« aides à l’observation ». Ce sont des installations qui orientent le regard du visiteur sur le paysage et ses attractions de façon à ce qu’il voie ce qu’il s’attend à voir. Ainsi, même une simple observation des montagnes devient une expérience calculée et standardisée, et par conséquent « artificielle », mais néanmoins aucunement altérée.
    Les montagnes en peinture

    « On pourrait dire que tout est nature dans les Alpes. Mais la possibilité de voir cette nature est toujours liée à une infrastructure », déclare Bernhard Tschofen, spécialiste en sciences culturelles. Il a participé à l’exposition « La beauté des montagnes » à travers laquelle le Musée alpin de Berne présente actuellement l’image typique des Alpes suisses vue par les peintres. C’est un idéal, un cliché populaire qui magnifie les Alpes en tant qu’espace préservé de la civilisation moderne. Selon Bernhard Tschofen, l’essor des constructions de trains à crémaillère a été systématiquement suivi d’un boom des peintures de montagne. Les artistes ont précisément banni de leurs représentations tout équipement technique grâce auquel ils pouvaient embrasser du regard les montagnes.

    À l’instar de Ferdinand Hodler. Ce peintre, dont on célèbre cette année le centenaire de sa mort, a passé régulièrement ses vacances dans l’Oberland bernois dès 1879. C’est là qu’il a peint un grand nombre de ses paysages alpins ; en utilisant souvent les mêmes routes et les mêmes points de vue que les touristes. Il a par exemple exploré la région d’Interlaken avec les nouveaux moyens de transport de l’époque. Le train à crémaillère de Schynige Platte l’a conduit aux points de vue sur les lacs de Thoune et de Brienz. Inauguré en 1891, le chemin de fer à crémaillère de Lauterbrunnen à Mürren a offert non seulement une nouvelle attraction aux touristes, mais aussi le motif de carte postale « La Jungfrau » au peintre. Il s’y est rendu pour la première fois en 1895, puis de nouveau durant les étés de 1911 et 1914. Il a peint au total treize variantes du massif de la Jungfrau, présentant évidemment des nuances de couleurs, de contrastes, de textures, d’atmosphère. Mais ces treize variantes ont toutes un point commun : Ferdinand Hodler se trouvait là où étaient les touristes et a peint les différents points de vue depuis différentes gares. Il a pris le train pour observer la Jungfrau comme il le souhaitait.

    C’est le paradoxe qui définit tant les peintures de montagne que le tourisme depuis ses débuts : promettre des expériences uniques tout en les transformant inévitablement en des installations de divertissement reposant sur des moyens techniques. Il est donc difficile d’établir une distinction entre les expériences « naturelles » et « artificielles », même si celle-ci est au cœur des débats actuels animés sur les nouvelles attractions en montagne.

    De nos jours, le divertissement et les frissons n’ont pas bonne presse. C’est pourtant précisément ce que les Alpes offrent depuis les prémices de l’engouement pour la montagne : des sensations fortes. Peu après 1700, le journaliste Joseph Addison a entrepris un voyage en Europe. Lorsqu’il a séjourné au lac Léman face aux gigantesques montagnes, un univers de roche et de glace, il a été saisi par la sensation qui a joué ensuite un rôle décisif dans la commercialisation du tourisme : le grand frisson, une sorte d’effroi agréable face à la force de la nature.

    Enfin Jean-Jacques Rousseau, connu pour avoir prôné le retour à la nature et qui est devenu une référence pour les expériences naturelles et spirituelles en montagne, raconte en 1781 dans ses « Confessions » une randonnée remarquable dans les Alpes savoyardes : « Au-dessous du grand chemin taillé dans le roc, à l’endroit appelé Chailles, court et bouillonne dans des gouffres affreux une petite rivière qui paraît avoir mis à les creuser des milliers de siècles. » Le chemin lui-même est moderne et a été bordé « d’un parapet, pour prévenir les malheurs ». Le philosophe est alors épris exactement du même désir que le public d’aujourd’hui sur la paroi à pic du Schilthorn : frissonner en plongeant son regard dans le précipice. Il écrit : « Cela faisait que je pouvais contempler au fond, et gagner des vertiges tout à mon aise. » Le chemin de Rousseau est une « Thrill Walk ». Et le parapet est la prothèse qui rend possible son aventure sensationnelle, confortablement et sans le moindre risque : « Et j’aime beaucoup ce tournoiement, pourvu que je sois en sûreté. »


    https://www.revue.ch/fr/editions/2018/04/detail/news/detail/News/avec-rousseau-sur-la-thrill-walk
    #montagne #Suisse #tourisme #représentations #géographie_culturelle #histoire

  • Des employés de Disneyland réclament des salaires leur permettant de « vivre » Belga - 15 Juin 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-employes-de-disneyland-reclament-des-salaires-leur-permettant-de-viv

    Manifestation, pétition : les employés du parc d’attraction Disneyland en Californie font monter la pression sur le géant du divertissement pour réclamer des salaires leur « permettant de vivre », Disney dénonçant de son côté une « mise en scène politique ».


    Une lettre signée par plus de 120.000 personnes d’après le site de pétitions Actionnetwork.org https://actionnetwork.org/petitions/tell-disney-ceo-pay-your-workers-a-living-wage?nowrapper=true&referre a été remise à la direction du groupe vendredi. La veille, des centaines d’employés de « l’endroit le plus heureux du monde » _surnom du célèbre parc ont manifesté dans le site d’Anaheim, au sud de Los Angeles, a affirmé le syndicat SEIU qui a diffusé des vidéos de ce rassemblement sur les réseaux sociaux.

    « Les bénéfices de Disney n’apparaissent pas par magie : ils sont gagnés par les employés qui travaillent dur pour s’assurer que les visiteurs bénéficient d’une agréable expérience » et « devraient être partagés », dénonce la lettre, qui souligne que la multinationale va bénéficier « de retombées de 1,5 milliard de dollars des baisses d’impôts » _ de l’administration Trump. Les derniers résultats trimestriels du groupe affichaient un bond des bénéfices de 23% sur un an, notamment grâce à la bonne santé des parcs d’attraction.

    Une étude de l’université californienne Occidental, publiée en début d’année, affirmait qu’un dixième des employés de Disneyland a été sans domicile fixe et que la majorité d’entre eux ne pouvait se payer trois repas quotidiens. Disney qualifie cette enquête d’"inexacte" et biaisée, ajoutant que la crise du logement et des SDF en Californie dépasse largement le cadre du parc d’attraction.

    Verser au moins 15 dollars de l’heure
    Les syndicats représentant les employés de Disneyland ont aussi déposé une pétition auprès des autorités du comté d’Orange, où se trouve Anaheim, pour demander un référendum visant à forcer les principaux employeurs de la ville -Disneyland est le premier avec 30.000 travailleurs- à verser au moins 15 dollars de l’heure à leurs salariés à partir de 2019, 18 dollars d’ici 2022.

    Disney affirme qu’une telle mesure « aurait des conséquences graves et non souhaitées » sur l’emploi, qu’il paie déjà ses salariés au-dessus du salaire minimal et a proposé aux syndicats une augmentation de ses taux horaires planchers de 36% en trois ans pour 9500 employés.

    Cela les ferait passer de 11 dollars actuellement à 15 dollars de l’heure d’ici 2020, « deux ans avant le relèvement obligatoire en Californie » du salaire minimum à 15 dollars. Ce serait l’une des augmentations « les plus fortes dans l’histoire du groupe », insiste Disney, qui se targue d’avoir créé 10.000 nouveaux emplois en une décennie.

     #disney #disneyland #pauvreté #économie #travail #états-unis #stopDisneyPoverty

    • 120,697 Signatures Collected : Tell Disney CEO : Pay your workers a living wage Actionnetwork.org - 15 Juin 2018
      https://actionnetwork.org/petitions/tell-disney-ceo-pay-your-workers-a-living-wage?nowrapper=true&referre

      To: Disney CEO, Robert Iger 
From:
      [Your Name]

      Workers are the backbone of Disney’s theme parks, and they deserve to be paid fairly so they can afford a good quality of life. Disney’s profits do not magically appear — they’re gained by the employees who work hard to ensure that visitors have a joyful experience. And these profits should be shared with the people who make them happen.

      And now Disney is getting a $1.5 billion a year windfall from the Trump-GOP tax cuts. This is your opportunity to lead by example and do the just and moral thing for the workers who make Disney a special place to visit. Workers should not be forced to sleep in their cars because Disney pays them so little. They deserve to be treated with dignity and respect. They deserve a living wage.

      Every year, Walt Disney Co. profits tens of billions of dollars, including earnings directly from their Disney theme parks. The corporation even receives subsidies from the city of Anaheim at Disneyland in California. But their workers still aren’t being paid a living wage.

      Disneyland employees report that they struggle to make ends meet and pay for basic necessities as a result of pay cuts and low wages; two-thirds don’t have enough food to eat and 1 in 10 have recently been homeless. Meanwhile, Disney’s CEO, Robert Iger, reportedly made over $36 million in 2017 alone, and over the next four years will make the same as 6,178 of his employees. Where is the justice?

      Plus, thanks to the Trump-GOP tax cuts, Disney is raking in another $1.5 billion in profits this year but is sharing just one-tenth of that amount with its workers in one-time bonuses.

      A coalition of workers and unions in Southern California have come together to propose a ballot measure that will raise wages for workers of hospitality businesses like Disney to $18 an hour by 2022. But profit-hungry local entities like the California Restaurant Association and the Anaheim Chamber of Commerce don’t want this to pass. They’re more concerned with generating revenue and future profits than they are with their workers’ quality of life and eradicating income inequality.

      Workers at the “happiest place on earth” deserve to earn livable wages that reflect how hard they work. And Disney’s profits and anticipated $1.5 Billion in tax cuts annually are more than sufficient to provide much-needed wage hike to its employees. Sign now to demand that Disney CEO Robert Iger end the culture of greed and guarantee Disney workers a living wage.

  • Sexisme et comportement déplacé : le père de Toy Story serait sur le point d’être viré de Disney
    https://www.numerama.com/tech/351121-le-pere-de-toy-story-serait-sur-le-point-detre-vire-de-disney.html

    John Lasseter, le directeur artistique des studios Pixar et Walt Disney Animation serait sur le point d’être congédié par le PDG de Disney, Bob Iger. Il s’était mis en « congé » en novembre dernier après des accusations de comportement sexuel déplacé envers des employées. John Lasseter pourrait ne jamais revenir à la tête des studios Disney, a rapporté le Hollywood Reporter le 25 avril 2018 dans une longue enquête sur l’actuel directeur artistique des studios Pixar et Walt Disney Animation. Cela fait (...)

    #Pixar #Disney #harcèlement #discrimination

  • “He Who Must Not Be Named” : Can John Lasseter Ever Return to Disney ?
    https://www.hollywoodreporter.com/features/he-who-not-be-named-can-john-lasseter-ever-return-disney-1105297

    As the most powerful man in animation nears the end of a six-month “sabbatical” for personal “missteps,” CEO Bob Iger must soon determine his fate. But a close look at the career and workplace behavior of the Pixar mogul reveals a man much darker, angrier and, at times, more abusive than “the happy-ass guy in the Hawaiian shirt,” the purported Walt Disney of the digital age. The night of the Oscar ceremony March 4 brought another triumphant moment for The Walt Disney Co. when Coco scored (...)

    #Pixar #Disney #harcèlement #terms #travail #discrimination

  • Des applications accusées de ne pas suffisamment protéger les données des enfants
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/04/18/des-applications-pour-enfants-accusees-de-ne-pas-suffisamment-proteger-les-d

    La loi américaine encadre le traitement des données des mineurs de moins de 13 ans. Toutes les applications qui leur sont destinées ne respectent pourtant pas ce cadre. Sept chercheurs en sciences de l’informatique d’universités américaines et canadiennes accusent des milliers d’applications Android destinées aux enfants de ne pas suffisamment protéger les données de ces derniers. Ces chercheurs, issus entre autres de Berkeley, expliquent dans une étude publiée à la mi-avril que des informations (...)

    #Google #Disney #jeu #enfants #géolocalisation #BigData #COPPA #Gameloft #game #tracker #profiling (...)

    ##GooglePlay

  • Das „Entenhausener Gesetzbuch“ - das Recht an der Gumpe
    https://www.lto.de/recht/feuilleton/f/entenhausener-gesetzbuch-rezension-literatur-gesetze-comic

    „Das Standardwerk zum Thema Recht und Gesetz in Entenhausen“? Für Tobias Lutzi ist das „EGB“ eher zaghafter Systematisierungsversuch als umfassende Kodifizierung der komplexen Rechtswirklichkeit der Metropole an der Gumpe.

    Gleich in seinem ersten Auftritt als Hauptfigur einer Comicgeschichte (in Only a Poor Old Man) hätte Dagobert Duck um ein Haar sein gesamtes, bekanntlich beachtliches Barvermögen durch einen juristischen Trick an die Panzerknacker AG verloren. Diese hatte den riesigen Berg Geld durch einen Sabotageakt kurzerhand auf ein von ihr erworbenes Grundstück umgeleitet und damit „nach dem geltenden Wasser- und Seerecht“ das Eigentum an ihm erworben. „Wozu leben wir in einem Rechtsstaat?“ fragt Donald daraufhin entsetzt. „Du kennst die Rechtslage nicht, lieber Donald“, entgegnet Dagobert resigniert.

    Schon hier zeigen sich die Unwägbarkeiten der von Individualismus, richterlicher Unabhängigkeit und einer besonderen Bedeutung des Grundeigentums geprägten Rechtsordnung Entenhausens. Letztere wird uns zudem nur schlaglichthaft, durch einzelne Erwähnungen in Geschichten zahlloser unterschiedlicher Zeichner und Autoren der Micky Maus, der Lustigen Taschenbücher und anderer einschlägiger Publikationen vermittelt.

    Die Darstellung dieser komplexen Rechtsordnung, der Dagobert, Donald, und die übrigen Bewohner Entenhausens unterworfen sind, im „Entenhausener Gesetzbuch“ (EGB) ist vor diesem Hintergrund ein mutiges Unterfangen. Es reiht sich ein in die jüngere Praxis des Egmont-Verlags, ältere sowie bisher in Deutschland unveröffentlichte Entencomics nach Sachthemen zusammen zu stellen und im Hardcover neu aufzulegen. Tatsächlich haben die Herausgeber des EGB, dessen Cover sich in bestens getroffener dtv/Beck-Anmutung präsentiert, weder Kosten noch Mühen gescheut: Die elf für den Band ausgewählten Geschichten aus Entenhausen werden ergänzt durch ein mehrseitiges Vorwort und zahlreiche Anmerkungen. Doch obwohl die Macher sich dafür auf die Autorität keines geringeren als des von Entenurvater Carl Barks selbst geschaffenen Justizrats Juxenburg berufen, sind ihnen bei der Darstellung des Entenhausener Rechts einige schwere Fehler unterlaufen.

    Ein unfaires Urteil über die Entenhausener Justiz

    So heißt es etwa gleich zu Beginn des EGB unter Verweis auf Barks’ The Great Wig Mystery, in dem Dagobert zur Zahlung einer Quilliarde Taler Schadensersatz verurteilt wird, dass mitunter zu gelten scheine: „Je fantasievoller die Anschuldigung und utopischer die Geldforderung, desto höher die Erfolgsaussichten.“

    Dabei beweisen die Entenhausener Gerichte in anderen Geschichten durchaus Augenmaß. So gewährt die Rechtsprechung etwa 30.000 Taler für die Zerstörung eines antiken Möbelstücks (Ein geruhsamer Job) oder eine Million Taler für zwei Monate Verdienstausfall des Milliardärs Klaas Klever (Ein Sturz mit Folgen).

    Auch lässt sie mitunter Naturalrestitution (Termitenwiesel aus Kahlaska – hier: gemeinsamer Wiederaufbau von unter Einsatz von Termitenwieseln gegenseitig zerstörten Nachbarhäusern; Ein geruhsamer Job – hier: Auftreiben ’gleichwertigen Ersatzes’ für ein durch Verwechslung von Formularen fahrlässig zerstörtes antikes Möbelstück) oder einen Arbeitsdienst zum Wohle der Allgemeinheit (Eine Spur zu realistisch – hier: ’Farbliche Angleichung des Duck’schen Schandflecks an das umgebende Landschaftsbild’, meint: Anstreichen des Geldspeichers) genügen.

    Mitnichten keine Arbeitnehmerrechte

    Weiter erklärt das EGB, in Entenhausen würden grundsätzlich keine Arbeitsverträge geschlossen; „da auch keine Gewerkschaften existieren, müssen viele Arbeitnehmer jede noch so undankbare Aufgabe annehmen“.

    Tatsächlich aber stützen Tick, Trick und Track einen Lohnanspruch gegen ihren Großonkel schon in Barks’ 1953 erschienener Horseradish Story erfolgreich auf einen schriftlichen Arbeitsvertrag. Auch in An Eye for Detail verhandeln die Großneffen für ihren Onkel eindeutig einen solchen Vertrag, in dem etwa Zahl und Umfang der Kaffeepausen festgelegt werden.

    In So will es das Gesetz kann sich schließlich auch Donald auf einen Arbeitsvertrag berufen – der ihm allerdings mangels eines Aufrechnungsverbots gegen unpfändbare Forderungen, wie es etwa § 394 S. 1 Bürgerliches Gesetzbuch (BGB) normiert, nichts nützt: Dagobert verrechnet den geschuldeten Lohn schlicht mit Donalds bekanntermaßen astronomisch hohem Schuldenberg. Und schon in Only a Poor Old Man beklagt sich Dagobert über die Höhe der tariflichen Löhne, was einen gewissen Grad an Arbeitnehmerrechten und gewerkschaftlicher Organisation zumindest nahelegt.

    Erschütternde Missachtung geistigen Eigentums

    Dem EGB zufolge ist Entenhausen überdies „eine Stadt voller kreativer Köpfe“, dessen Gerichte sich entsprechend häufig mit Fragen zum Thema Urheberrecht beschäftigen müssten.

    Dabei scheint es der Justiz an der Gumpe bisher nicht gelungen zu sein, dem weit verbreiteten Phänomen der Industriespionage Einhalt zu gebieten. Sie wird augenscheinlich nur ganz ausnahmsweise (etwa in Zu schön, um wahr zu sein, wo Dagobert und sein ewiger Konkurrent Klaas Klever – ebenso ausnahmsweise – zusammenarbeiten, um einen Lauschangriff abzuwehren) sanktioniert und geht zudem im Übrigen häufig mit dem Diebstahl geistigen Eigentums einher (etwa in Die Tanzenden Türme, wo ein Doppelspion sein – zugegebenermaßen bescheidenes – Gehalt bei Dagobert Duck aufbessert, indem er nicht nur die Pläne für Klaas Klevers Bauprojekte stiehlt, sondern letzteren auch fleißig mit Dagoberts Bauplänen versorgt).

    Auch gegen die Praxis des Reverse engineering (zu beobachten etwa in Die Fliegenden Ober, wo Dagobert in Verkleidung ausgiebig den Kellnerroboter eines konkurrierenden Restaurants studiert, um diesen durch seine Ingenieure nachbauen zu lassen, allerdings auffliegt als es an das Bezahlen der Rechnung geht) bietet die Rechtsordnung Entenhausens – anders als etwa das deutsche UWG seit der Stiefeleisenpresse-Entscheidung des Reichsgerichts (RGZ 149, 329) – offenkundig keinen Schutz.

    Unklare Rechtsquellen

    Schließlich wirft das EGB auch mit Blick auf die in Entenhausen maßgeblichen Rechtsquellen Zweifel an seiner Belastbarkeit auf. So ist dort – wohl in Anlehnung an die abgedruckte Geschichte Kanzlei der Knastbrüder – von einer erfolgreichen Berufung auf einen Erlass Königs Otto des Kahlen aus dem Jahre 1693 und einem angeblich fortgeltenden Entenhausener Stadtrecht von 1822 die Rede (beides Behauptungen – ausgerechnet – der Panzerknacker).

    Don Rosa zeigt in His Majesty, McDuck dagegen, wie Emil Erpel das von den Engländern aufgegebene Fort Drachenfels erst im Jahre 1818 von King George III. zum Geschenk bekam und auf dessen Grund (dem sogenannten Glatzenkogel, auf dem heute der Geldspeicher steht) frühestens im Jahr 1819 Entenhausen gründete, das zunächst nicht einmal eine Siedlung und selbst bei Dagoberts Ankunft im Jahre 1902 (The Invader Of Fort Duckburg) nur ein verschlafenes Dorf aus wenigen Hütten war.

    Europäisches Recht dürfte jedenfalls weder im nunmehr zum fiktiven US-Bundesstaat Calisota gehörigen Teil Entenhausens noch auf dem von Dagobert in His Majesty, McDuck zum Zwecke der Steuervermeidung vorübergehend für unabhängig erklärten Glatzenkogel fortgelten.

    Ein erster Schritt zur rechtswissenschaftlichen Erschließung

    An all diesen Beispielen zeigt sich, dass es sich beim Recht Entenhausens um ein allenfalls bruchstückhaft überliefertes Fallrecht angelsächsischer Prägung handeln dürfte – dessen Zeit für eine umfassende Kodifizierung möglicherweise schlicht noch nicht gekommen ist.

    In seiner Schrift Vom Beruf unserer Zeit stellte Savigny heraus, dass sich Recht grundsätzlich organisch als Gewohnheitsrecht, „nicht durch die Willkühr eines Gesetzgebers“ entwickle, und seine Kodifizierung – wenn sie denn überhaupt erstrebenswert sei – zunächst eine weit ausentwickelte Rechtswissenschaft erfordere.

    Ob eine solche in der irgendwo in einer Zeitschleife zwischen 1902 und der Gegenwart gefangenen, möglicherweise gar in einem „Paralleluniversum“ (Hans von Storch: stella anatium) belegenen, von anthropomorphen Enten bewohnten Stadt an der Gumpe existiert, darf bezweifelt werden. Das EGB mag man daher eher als ersten, nichtsdestoweniger lesenswerten Schritt zu ihr denn als deren Ergebnis verstehen.

    Der Autor Tobias Lutzi, LL.M., M.Jur., ist Doktorand und Stipendiary Lecturer am Somerville College, University of Oxford.

    #Disney #droit #Donald_Duck

  • $3.3 bn Disneyland-style theme park to open doors in Egypt - Egypt Independent
    http://www.egyptindependent.com/3-3-bn-disneyland-style-theme-park-to-open-doors-in-egypt

    Après trop de guerres et trop d’argent gaspillé en projets inutiles, on décide enfin de construire l’avenir du Moyen-Orient !

    Martouh Governor Alaa Abu Zeid signed on Thursday an investment contract with the Entertainment World Company, for a joint US-Saudi Arabian investment project to establish a Disneyland-style amusement park worth $3.3 billion.

    The park will be built on an area of 5,080 acres in the Sidi Henaish area, in the northwestern Egyptian governorate of Matrouh.

    Investment and International Cooperation Minister Sahar Nasr, Local Development Minister Abu Bakr al-Gendy, and Chairperson of the General Authority for Investment and Free Zones Mona Zobaa attended the signing ceremony between Abu Zeid and Lisa Marie Stephen, the managing director of Entertainment World in the Middle East and Africa.

    #égypte #disneyland

  • Marvel s’autocensure et supprime une blague sur Donald Trump
    https://www.actualitte.com/article/bd-manga-comics/marvel-s-autocensure-et-supprime-une-blague-sur-donald-trump/86447?origin=newsletter

    Quand on commence à ne plus rire du Président, cela sent mauvais pour les libertés en général.

    À quelques jours des fêtes, Marvel s’offre une belle polémique, outre-Atlantique : l’éditeur s’est autocensuré en supprimant purement et simplement une référence à Donald Trump, président des États-Unis. Dans le premier numéro de la nouvelle série Marvel Two-In-One, Spider-Man présente en effet La Chose comme « le deuxième monstre orange le plus célèbre au monde » : la blague, présente dans les extraits du comic, a disparu de la version commercialisée.

    #Censure #Auto-censure #Marvel #Disney

  • Face à Netflix, l’empire Disney contre-attaque
    http://abonnes.lemonde.fr/entreprises/article/2017/12/15/en-rachetant-une-partie-des-actifs-de-21st-century-fox-disney-devien

    C’est peut-être le dernier coup d’éclat de Bob Iger. Jeudi 14 décembre, Disney a officialisé le rachat de la majeure partie de la 21st Century Fox, le groupe de cinéma et de télévision fondé par Rupert Murdoch, pour 66 milliards de dollars (56 milliards d’euros). Avec cette opération, l’emblématique patron du créateur de Mickey, qui ne cesse de repousser la date de son départ à la retraite, parachève sa stratégie d’acquisitions. Et il prépare l’avenir : un changement fondamental de modèle pour contrer Netflix.

    #Disney #Concentration #Vectorialisme

  • Disney buys much of Rupert Murdoch’s 21st Century Fox in deal that will reshape Hollywood - LA Times
    http://www.latimes.com/business/hollywood/la-fi-ct-disney-fox-sale-20171214-story.html
    http://www.trbimg.com/img-5a3283f9/turbine/la-fi-ct-disney-fox-sale-20171214

    We’re honored and grateful that Rupert Murdoch has entrusted us with the future of businesses he spent a lifetime building, and we’re excited about this extraordinary opportunity to significantly increase our portfolio of well-loved franchises and branded content to greatly enhance our growing direct-to-consumer offerings,” Iger said in a statement.

    “The deal will also substantially expand our international reach, allowing us to offer world-class storytelling and innovative distribution platforms to more consumers in key markets around the world,” Iger said.

    Disney’s determination to marshal resources is the clearest signal of heightening tensions between technology giants and legacy media. After decades of dominance, Disney, Time Warner, Fox, CBS and NBCUniversal have been scrambling to bulk up to withstand the gale forces coming from Google, Facebook, Netflix, Apple and Amazon.com, which have pushed into television production and distribution.
    Disney’s deal to buy Fox studio could bring substantial layoffs, analysts say

    Audiences for traditional television have been shrinking, in part, because viewers have so many options, including big-budget shows available through Netflix and Amazon. Movie attendance has stagnated. And Netflix is stepping up its output of films, roiling that business along with television.

    “The lingering tensions between traditional media and digital platforms has devolved into an open war,” media analyst Michael Nathanson said in a research note. “It has become increasingly difficult for [film] studios to break through the clutter of high-quality TV options in the home.”

    Buying Fox would continue the transformation of Disney, which began when Iger took the helm in 2005. He engineered a series of savvy acquisitions, starting with the 2006 purchase of Pixar Animation Studios — creator of “Toy Story,” and “Finding Nemo” — which reinvigorated Disney’s moribund animation division. The company then bought Marvel Entertainment in 2009 and Lucasfilm in 2012, betting big on marquee film brands such as “Star Wars.”

    Then came a shift. This year, Disney spent $1.6 billion to gain a majority stake in BamTech, an online streaming platform that Disney plans to use to launch two streaming services in the next two years, including an ESPN service next year. Disney decided its future was in selling its shows and sports channels directly to consumers. That meant taking on Netflix.

    “The core underlying driver for this deal … is the impending battle royale for content and streaming services vs. the Netflix machine,” Daniel Ives, head of technology research for GBH Insights, said in a recent report. The “appetite for content among media companies [is] reaching a feverish pitch.”

    A Disney-branded streaming service, set to launch in 2019, will have more firepower with Fox’s assets. Disney would gain 22 regional Fox Sports networks, which could help entice more sports fans to sign up for the proposed ESPN streaming services if the service eventually includes access to Los Angeles Kings, San Diego Padres or New York Yankees games.

    Wall Street isn’t sure whether the U.S. Justice Department would bless the combination. It would reduce Hollywood’s television and movie production capacity by eliminating one of the major studios.

    The Justice Department’s antitrust division is suing to block AT&T’s proposed $85-billion takeover of Time Warner, which includes HBO, CNN, TBS, Cartoon Network and the Warner Bros. film and TV studio.

    #Disney #Concentration #Vectorialisme