Un vrai problème que cela de la distribution des œuvres culturelles, et plus généralement de la création intellectuelle au sens le plus large (et tant qu’à faire aussi de la propriété intellectuelle, connexe).
Il est vraiment urgent de proposer des alternatives au modèle actuel, celui d’une distribution contrôlée, sans pour autant entrer dans un modèle d’espionnage permanent de l’usage.
Pour autant, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait satisfaire à la fois les créatifs, les ayants droits, les distributeurs, et enfin les usagers.
La solution serait peut-être de promouvoir d’autres modèles sans les imposer ?
Dans le domaine de l’open source, le modèle économique ne repose pas sur la propriété intellectuelle, mais plutôt sur le service qui y est lié. Par exemple, Linux est open source et gratuit. En revanche, on paye pour les services connexes, tels que l’installation de Linux, ou encore l’hébergement d’un serveur sous Linux, ou encore pour participer à une conférence sur Linux. Transposé au monde culturel, cela reviendrait à fournir les paroles et les partitions d’une musique gratuitement, et de donner des concerts payants, par exemple. Pour autant, cela ne correspond pas tout à fait à la même chose : le parolier, lui, ne donne pas de concert, pas plus que le compositeur.
La spécialisation et l’organisation des métiers de l’informatique n’est pas la même que celles de la musique et ne peut par conséquent se contenter d’une transposition simple...
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