• Le montant des dividendes versés aux actionnaires atteint un record de 513,8 milliards de dollars
    https://www.lefigaro.fr/societes/le-montant-des-dividendes-verses-aux-actionnaires-atteint-un-nouveau-record

    Malgré le ralentissement de l’économie mondiale, les dividendes versés au deuxième trimestre enregistrent une nouvelle hausse, notamment en France.

    #richesse #finance #dividendes

  • Les #dividendes mondiaux au plus haut | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/les-dividendes-mondiaux-au-plus-haut-1022492

    En termes sectoriels, les titres pharmaceutiques sont ceux qui ont payé le plus de dividendes, versant 1 dollar sur 8 à l’échelle internationale. Novartis, à elle seule, a payé un dollar sur 30, suivie de près par Roche.

    #pharma #big_pharma #profits

  • Privatisations : la République en marché - #DATAGUEULE 88
    https://www.youtube.com/watch?v=1hYR2o1--8s

    Tout doit disparaître... surtout les limites ! Depuis 30 ans, les privatisations, à défaut d’inverser la spirale de la dette, déséquilibrent le rapport de force entre Etat et grandes entreprises à la table des négociations. Infrastructures, télécoms, BTP, eau ... les géants des marchés voient leur empire s’élargir dans un nombre croissant de secteurs vitaux. Cédant le pas et ses actifs au nom de la performance ou de l’efficacité, sans autre preuve qu’un dogme bien appris, la collectivité publique voit se dissoudre l’intérêt général dans une somme d’intérêts privés ... dont elle s’oblige à payer les pots cassés par des contrats où elle se prive de ses prérogatives. Mais comment donc les agents de l’Etat ont-ils fini par se convaincre qu’il ne servait à rien ?

  • La #concentration du #marché menace l’#économie américaine by Joseph E. Stiglitz - Project Syndicate
    https://www.project-syndicate.org/commentary/united-states-economy-rising-market-power-by-joseph-e-stiglitz-20

    [...]

    Mais un problème plus profond et plus fondamental encore réside dans une concentration croissante de la puissance de marché, qui permet aux sociétés dominantes d’exploiter leurs clients et d’exercer une pression sur leurs employés, dont le pouvoir de négociation et les protections juridiques sont affaiblies. [...]

    Les dirigeants d’entreprise aux États-Unis ont ainsi œuvré pour que l’essentiel des gains permis par la baisse d’#impôts prenne la forme de #dividendes et de rachats d’#actions, qui ont atteint un niveau record de 1 100 milliards $ en 2018. Ces rachats ont fait augmenter le prix des actions, ainsi que le bénéfice par action, sur lequel repose la rémunération de nombreux dirigeants. Dans le même temps, représentant 13,7 % du PIB, l’#investissement annuel est resté faible, pendant que de nombreux régimes de retraite d’entreprise devenaient sous-financés.

    Partout s’observent les illustrations d’une puissance de marché croissante. D’importantes marges contribuent à des bénéfices d’entreprise élevés. Secteur après secteur, des activités réduites telles l’alimentaire pour animaux de compagnies aux activités majeures comme les télécommunications, les prestataires de câble, les compagnies aériennes ou les plateformes technologiques, une poignée de sociétés dominent aujourd’hui 75 à 90 % du marché, voire plus, sachant que le problème est encore plus prononcé au niveau des marchés locaux.

    À mesure qu’augmente le #{pouvoir de marché des plus grandes sociétés, il en va de même pour leur capacité à influencer les #politiques américaines dans lesquelles intervient l’#argent. C’est ce qu’illustre parfaitement la multiplication de clauses d’arbitrage qui, dans les contrats de travail et les contrats d’utilisateurs, permettent aux grandes sociétés de régler les litiges avec les employés et les clients via un simple médiateur, plutôt que devant les tribunaux.

    De multiples forces contribuent à l’augmentation de la puissance de marché. L’une d’entre elles réside dans la croissance de secteurs aux importants effets de réseau, qu’une seule et unique société – de type Google ou Facebook – peut facilement dominer. Une autre réside dans l’attitude prévalente parmi les dirigeants d’entreprises consistant à considérer la puissance de marché comme la seule voie pour générer des profits durables. Pour reprendre la célèbre formule de l’investisseur Peter Thiel, « la #concurrence, c’est pour les #perdants ».

  • Une affaire d’évasion fiscale coûte 55 milliards d’euros aux Etats européens Cédric Guigon/gma - 18 Octobre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/9928011-une-affaire-d-evasion-fiscale-coute-55-milliards-d-euros-aux-etats-europ

    Le quotidien français Le Monde, associé à 17 autres médias européens, révèle jeudi une gigantesque affaire d’évasion fiscale. La somme dérobée serait de 55 milliards d’euros en l’espace de quinze ans à plusieurs Etats européens.
    L’enquête internationale s’appelle « CumEx Files ». Contrairement à l’affaire des Panama Papers, il ne s’agit pas de paradis fiscaux mais de financiers, en bande organisée, qui opèrent sur les marchés par des échanges rapides et discrets d’actions de grandes entreprises cotées en Bourse.

    L’escroquerie aurait donc profité de la souplesse qu’offrent les marchés. A l’origine, l’enquête s’appuie sur une fuite de documents judiciaires en Allemagne. En 2015, une bande de #traders, de #banques et d’#avocats auraient mis en place un montage fiscal pour frauder l’administration du pays. La facture aurait coûté plus de 10 milliards d’euros au contribuable allemand.


    Taxe sur les dividendes
    La technique, baptisée « Cum Ex », consiste à duper les Etats européens, qui ont mis en place une taxe sur les dividendes des actionnaires.

    Le but est de transférer rapidement les actions entre différents propriétaires étrangers afin que les Etats européens peinent à en retrouver les véritables détenteurs, et rembourse ainsi plusieurs fois la taxe sur les dividendes.

    Banques dans le coup
    Traders, courtiers, fonds, avocats et mêmes banques, seraient alliés dans cette escroquerie. L’enquête des CumEx Files affirme que cinquante institutions financières parmi les plus grandes de la planète y auraient participé, à des degrés divers.

    Les établissements bancaires auraient été au courant et auraient même joué le jeu. Le directeur de l’administration fiscale allemande, cité par Le Monde, parle de « crime organisé ». Les banques françaises, contactées par le quotidien, ont démenti catégoriquement toute implication.

    La Suisse concernée
    Le schéma aurait été répliqué sous des formes similaires au #Danemark, en #Belgique, en #Autriche, en #Norvège et en #Suisse. L’enquête ne précise en revanche pas quels montants auraient été dérobés à la Confédération, ni si certaines banques seraient impliqués.

    La #France, les #Pays-Bas, l’#Espagne auraient également subis des préjudices.

    La fraude liée au CumEx serait la partie émergée d’un problème bien plus important et qui coûterait des milliards de francs aux Etats : l’arbitrage des dividendes. Une forme d’optimisation fiscale qui permettrait aux banques internationales d’éviter l’impôt sur les dividendes.

     #bourse #cac40 #dividendes #économie #finance #capitalisme #actionnaires #fiscalité #CumEx

  • A l’encontre » Belgique. « La cadence qu’on nous impose est devenue infernale » : les grandes surfaces
    http://alencontre.org/europe/belgique/belgique-la-cadence-quon-nous-impose-est-devenue-infernale-les-grandes-s
    Je trouve que c’est l’angle mort des travaux actuels sur le #travail et plus particulièrement l’explosion de #burn-out : l’#intensification radicale de l’effort depuis le début du siècle, #produire toujours plus avec toujours moins de moyens, d’effectifs, de matos, d’investissement et tout ça, pour quoi ? Pour augmenter la #rente des actionnaires, rien d’autre. On crève les gens pour les #dividendes ! On transforme le monde entier en usine et les humains en #robots, quand ce n’est pas en #consommables !

    La #pénibilité croissante du métier, Zoé peut en parler des heures, elle qui trime aux caisses d’un hypermarché Cora en Région bruxelloise depuis près de 20 ans. « En 2000, c’était encore assez cool comme job. Mais la cadence qu’on nous impose est devenue infernale. À tel point qu’aujourd’hui, je fonctionne comme une machine. J’en viens parfois à travailler pour trois ou quatre, surtout en période de promotions. Plus question de parler avec mes collègues entre deux clients. »

  • Electrabel renvoie 1,6 milliard d’euros vers sa maison-mère Engie en France Belga - 17 Mai 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_electrabel-renvoie-1-6-milliard-d-euros-vers-sa-maison-mere-engie-en-fra

    Le géant français de l’énergie Engie a reçu 1,641 milliard d’euros de sa filiale belge Electrabel l’an dernier, écrivent jeudi L’Echo et De Tijd. Un dividende énorme qui a pour effet de diminuer les fonds propres d’Electrabel.

    Cela fait plus de dix ans que la société belge n’avait pas versé de dividende, écrit L’Echo, qui se base sur un document de référence en vue de l’assemblée générale d’Engie, vendredi.

    Electrabel était largement dans le rouge ces dernières années, avec une perte de plus d’un milliard d’euros en 2015 et en 2016. Les résultats de 2017 ne sont pas encore connus mais ne devraient pas être meilleurs.

    Le versement effectué à Engie est possible grâce aux « réserves dont dispose Electrabel », explique la porte-parole de la filiale belge Anne-Sophie Huge. « Il a pour objectif de faire remonter des actifs français au niveau du groupe pour en assurer une gestion cohérente. »

    En conséquence, les fonds propres d’Electrabel vont diminuer, ce qui est vu avec méfiance en Belgique, selon L’Echo.

    Quid en effet des provisions nucléaires qui seront nécessaires pour assurer le démantèlement des centrales et l’enfouissement des déchets ? La crainte étant de voir Electrabel progressivement vidé de sa substance afin de pouvoir être mis en faillite en cas de scénario catastrophe.

    #engie #France #Belgique #électrabel #drôle de #carambouille #gros-sous #pillage

    • Engie nie organiser l’insolvabilité d’Electrabel Belga - 17 Mai 2018 - RTBF
      https://www.rtbf.be/info/economie/detail_engie-nie-organiser-l-insolvabilite-d-electrabel?id=9920401

      La distribution d’un dividende en nature ne vise nullement à organiser l’insolvabilité d’Electrabel, dont les capitaux propres sont valorisés à plus de 32 milliards d’euros dans les comptes de sa maison-mère Engie, a fait savoir Electrabel en réaction à des propos du député fédéral Jean-Marc Nollet.

      En réaction à un article de L’Echo, évoquant le versement par Electrabel à Engie d’un dividende, en nature, d’1,641 milliard d’euros, https://www.rtbf.be/info/economie/detail_electrabel-renvoie-1-6-milliard-d-euros-vers-sa-maison-mere-engie-en-fra le chef de groupe Ecolo/Groen à la Chambre a reproché jeudi au groupe Engie d’être « très clairement en train d’organiser l’insolvabilité d’Electrabel par rapport à sa responsabilité dans la gestion des coûts du démantèlement des centrales et de la gestion des déchets nucléaire ». Selon Jean-Marc Nollet, le timing de l’opération n’est pas anodin et intervient « à la veille d’une réévaluation des coûts de la gestion des #déchets-nucléaires ».

      De son côté, Electrabel s’étonne de cette interprétation et confirme avoir transféré à Engie sa participation dans Electrabel France qui détient des parts dans la Société Hydro-électrique du Midi (SHEM) et la Compagnie Nationale du Rhône (CNR). « L’objectif de cette remontée d’actifs français au sein du groupe est de gérer ces activités de production d’électricité renouvelable ( #hydroélectrique, #éolien et #solaire) de façon plus cohérente. L’opération se fait à un moment important pour le groupe Engie puisque les concessions de la #SHEM et #CNR doivent être renouvelées », explique Electrabel.

      « S’agissant de la distribution de #dividende en nature (100% des titres Electrabel France, NDLR), il ne s’agit nullement ’d’organiser l’insolvabilité’ d’Electrabel dont les capitaux propres sont valorisés à plus de 32 milliards d’euros dans les livres d’Engie SA à fin 2017 », poursuit la société.

      Le groupe Engie rappelle par ailleurs être actif sous différentes formes depuis plus de 100 ans en Belgique, être « un de plus grands employeurs privés du pays », être « un gros contributeur aux finances publiques » et avoir « toujours assumé ses responsabilités. » "Electrabel remplira naturellement toutes ses obligations de couverture des coûts de démantèlement et de gestion de l’aval de cycle nucléaire", conclut le groupe, non sans rappeler « que ces obligations sont régies par la loi d’avril 2003 sur les provisions constituées pour le démantèlement des centrales nucléaires et pour la gestion des matières fissiles irradiées dans ses centrales, dont le montant est contrôlé par la Commission des provisions nucléaires. »

  • #Dividendes : les actionnaires ont coûté 55 milliards au CAC40 en 2017 - Observatoire des multinationales
    https://multinationales.org/Dividendes-les-actionnaires-ont-coute-55-milliards-au-CAC40-en-2017
    http://multinationales.org/IMG/arton1226.jpg?1526112037

    Au final, plus de la moitié (52,6%) des bénéfices déclarés cette année par le CAC40 seront distribués sous forme de dividendes. De ce point de vue au moins, les firmes françaises sont parmi les plus généreuses d’Europe. Ce choix est présenté comme “naturel” mais se caractérise surtout par tout ce qu’il exclut ou relègue au second plan : l’emploi et les salaires, certes, mais aussi les #investissements qui permettraient de créer ou maintenir l’emploi demain, et de transformer l’appareil productif pour répondre aux enjeux environnementaux.

    Les dividendes ne sont d’ailleurs pas la seule forme de gratification des #actionnaires. S’y ajoutent les rachats de leurs propres actions par les entreprises, destinés à soutenir leurs cours en bourse, voire à gonfler artificiellement le patrimoine des actionnaires en procédant à l’annulation des actions qu’elles détiennent. Tous les groupes du CAC40 ont aujourd’hui leur programme de rachat d’actions propres. En 2017, ces rachats représentaient 8,26 milliards d’euros, et 11 entreprises du CAC ont annulé tout ou partie des actions propres ainsi acquises. Ce sont donc en réalité 61,8% des profits de l’année qui ont été directement alloués aux actionnaires. Au point qu’on en vient à se demander - à rebours des discours ressassés sur le coût du travail - si ce ne sont pas en réalité ces derniers qui coûtent trop cher aux #entreprises.

    #spoliation

  • ## Duniter et Ğ1, le projet qui déploie les fondements d’un revenu universel de base.

    « Lorsqu’on s’intéresse à l’influence monétaire sur les échanges humain, on s’aperçoit historiquement que cette relation repose plus sur des rapports de force que sur des aspects collaboratifs. Duniter utilise la blockchain et le concept du Bitcoin afin de créer les mécanismes de rétribution d’un revenu universel de base à tous les membres de son réseau, mais tout en ayant des principes diamétralement opposés au Bitcoin en ce qui concerne l’identification. »

    https://crypto-experience.com/2018/03/09/duniter-g1-projet-deploie-fondements-dun-revenu-universel-de-base

    #MonnaieLibre #Duniter #Ğ1 #RevenuDeBase #RevenuUniversel #DividendeUniversel #BlockChain #Economie #Bitcoin #CryptoMonnaie

  • #Flat_tax #macron : des dizaines de milliards évaporés par an, merci qui ?
    https://reflets.info/flat-tax-macron-des-dizaines-de-milliards-evapores-par-an-merci-qui

    Gabriel #Zucma, professeur d’économie à l’université de Berkeley (Californie, Etats-Unis d’Amérique) vient nous alerter sur la « mesure phare » du quinquénat Macron : la « Flat Tax ». Ce prélèvement forfaitaire unique de 30% a été budgétisé à -1,5 […]

    #Breves #Economie #Politique #dividendes #Optimisation_fiscale #ruine_de_l'Etat #Salaires #sécurité_sociale

  • « La “flat tax” est une bombe à retardement pour les finances publiques », Gabriel Zucman
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/10/25/la-flat-tax-est-une-bombe-a-retardement-pour-les-finances-publiques_5205612_

    Le prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus du capital, mesure phare du programme présidentiel d’Emmanuel Macron, va coûter beaucoup plus d’argent à Bercy que le 1,5 milliard d’euros budgétisés, sans doute de l’ordre de dix fois plus. Cette faille remet fondamentalement en cause l’équilibre comptable du projet de loi de finances, et fait basculer une réforme fiscale déjà injuste vers l’iniquité la plus totale. Voici pourquoi.

    Jusqu’à présent, la fiscalité française tentait, tant bien que mal, de maintenir une certaine neutralité entre l’imposition des dividendes et celle des salaires. Une telle neutralité est essentielle au bon fonctionnement de l’impôt. Car si les revenus du capital sont moins taxés, alors tous ceux qui sont à la fois salariés et actionnaires de leur entreprise — patrons, entrepreneurs, cadres dirigeants et indépendants — ont intérêt à percevoir le fruit de leur labeur sous forme de dividendes plutôt que de revenus salariaux, siphonnant ainsi les recettes de la Sécurité Sociale et de l’Etat.

    Prenons un exemple concret, celui de Marcel, patron d’une grosse PME dont il possède 100 % du capital, et qui fait face au taux marginal supérieur de l’impôt sur le revenu. Il a le choix entre se verser un salaire, soumis aux cotisations, prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu, ou à se payer sous forme de dividendes, soumis à l’impôt sur les sociétés — 25 % à l’issue du quinquennat — et à la « flat tax » Macron.

    Une faille similaire aux Etats-Unis

    Les réformes souhaitées par le nouveau pouvoir vont creuser un abîme entre ces deux options. Si Marcel choisit la voie « salaires », son taux marginal d’imposition sera, tout compris, de 65 % ; s’il choisit l’option « dividendes », il sera de 50 %. Soit une différence de 15 points, un écart considérable et sans précédent dans l’histoire de la fiscalité française.

    Faut-il s’en inquiéter ? Oui, car tous les éléments de preuve disponibles démontrent que les hauts revenus, bien conseillés par leurs gestionnaires de fortune et avocats fiscalistes, sont particulièrement sensibles à de tels écarts d’imposition.

    CETTE FAILLE REMET FONDAMENTALEMENT EN CAUSE L’ÉQUILIBRE COMPTABLE DU PROJET DE LOI DE FINANCES ET FAIT BASCULER UNE RÉFORME FISCALE DÉJÀ INJUSTE VERS L’INIQUITÉ LA PLUS TOTALE
    En 1993, la Finlande a adopté une réforme très similaire à celle aujourd’hui débattue au Parlement — impôt progressif pour les revenus du travail, « flat tax » pour les revenus du capital. Les résultats sont sans appel : la plupart de ceux qui l’ont pu ont basculé leurs revenus salariaux vers la nouvelle assiette plus avantageuse (« Income Shifting within a Dual Income Tax System : Evidence from the Finnish Tax Reform of 1993 », par Jukka Pirttilä et Håkan Selin, « The Scandinavian Journal of Economics », 2011).

    Les Etats-Unis ont une faille similaire — quoique d’ampleur beaucoup plus faible qu’en France, puisque l’écart de taux entre capital et travail n’y est que de 2,5 points (six fois moins qu’en France à l’issue du quinquennat Macron). Cet écart pourtant modéré donne lieu à des comportements d’optimisation fiscale massive.

    Des centaines de milliards de dollars déguisés en dividendes

    Une étude récente qui regarde à la loupe les millions de déclarations de revenus déposées par les hommes d’affaires outre-Atlantique montre ainsi que 54 % des dividendes que les patrons de PME, cadre dirigeants et indépendants se versent correspondent en fait à des revenus qui devraient être taxés comme du travail. Ce sont des centaines de milliards de dollars de salaires qui sont ainsi, chaque année, déguisés en dividendes dans le seul but de payer moins d’impôts (« Capitalists in the Twenty First Century », par Matthew Smith, Danny Yagan, Owen Zidar et Eric Zwick, juillet 2017, voir le lien PDF). Et cela même alors que cette manipulation est illégale, et que l’IRS, le fisc américain, n’est pas particulièrement réputé pour sa clémence ni pour son incompétence.

    En dépit de ces expériences internationales édifiantes, le projet de loi de finances fait l’hypothèse que la réforme Macron ne provoquera aucun comportement d’optimisation fiscale — d’où le faible coût budgété pour la « flat tax », 1,5 milliard seulement. Cette projection relève soit de l’incompétence pure et simple, soit de la volonté de tromper la représentation nationale et le pays.

    IL N’Y AUCUNE RAISON PERTINENTE POUR QU’À REVENU ÉGAL, LES DÉTENTEURS DE REVENUS DU PATRIMOINE PAYENT MOINS D’IMPÔT QUE LES SALARIÉS
    En réalité, si l’on fait des hypothèses prudentes, l’écart de 15 points entre taxation des salaires et des dividendes coûtera à terme 10 milliards par an. Si les Français qui le peuvent optimisent autant que leurs homologues américains, le manque à gagner pour la Sécurité sociale et le budget de l’Etat pourrait atteindre les dizaines de milliards d’euros chaque année. Un cadeau fiscal d’ampleur bien supérieure à la suppression de l’ISF, qui n’a été soumis à aucune discussion publique, qui n’est pas budgétée, et que les parlementaires de La République en marche ont déjà votée une première fois, comme un seul homme.

    #fiscalité #flat_tax #dividendes #finances_publiques #déficit_organisé #guerre_aux_pauvres

    • Flat tax : un budget insincère

      Dans une tribune du Monde, l’économiste Gabriel Zucman démontre de manière limpide que la « flat tax » coûtera au moins 10 milliards d’euros à l’Etat au lieu des 1,5 avancés. En cause, l’effet d’aubaine de ce bouclier du capital pour tous ceux qui, actuellement, complètent leur revenu en salaire ou honoraires.

      Dans ce cas, les cadeaux fiscaux totaux seraient de 16,5 milliards d’euros, soit plus que la baisse globale des dépenses publiques. Le projet de loi de finances 2018 est donc un budget insincère.

      Ce coût supplémentaire nous annonce en outre des baisses de dépenses publiques dans l’année à venir pour respecter la sacro-sainte règle d’or bruxelloise.

      Décidément, en enrichissant le capital, le gouvernement va appauvrir l’Etat et la nation.

      Communiqué du groupe « La France Insoumise »

    • https://youtu.be/bRnFa0BP-T8

      Le 25 octobre 2017, en plein débat parlementaire sur le PLF et le PLFSS pour l’année 2018, les députés Ugo Bernalicis et François Ruffin demande à maintes reprises à Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics de s’expliquer sur la sincérité du budget compte tenu des révélations d’une tribune du monde de l’économiste Gabriel Zucman, selon lequel et selon des hypothèses prudentes, l’écart de 15 points entre taxation des salaires et des dividendes coûtera à terme 10 milliards par an. Ce débat parlementaire montre le mutisme du ministre Gérald Darmanin, qui se retrouve obliger de répondre qu’après un travail acharné des deux députés de la France insoumise. Référence de la tribune : le 25 octobre 2017, l’économiste Gabriel Zucman (Professeur d’économie à l’université de Berkeley en Californie) a publié une tribune dans le journal Le Monde (http://www.lemonde.fr/idees/article/2...) intitulée « La "flat tax" est une bombe à retardement pour les finances publiques », dans lequel il considère que le prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus du capital, mesure phare du programme présidentiel de Macron, va coûter beaucoup plus cher que prévu. L’économiste considère que « cette projection relève soit de l’incompétence pure et simple, soit de la volonté de tromper la représentation nationale et le pays ».

  • Chanel : l’incroyable dividende des frères Wertheimer Challenge - Eric Treguier - 23 Aout 2017
    https://www.challenges.fr/luxe/chanel-l-indecent-dividende-des-freres-wertheimer_494435.amp

    La somme est énorme, presque disproportionnée. Elle équivaut au double du dividende versé en 2015 et c’est surtout quatre fois ce que l’entreprise a déclaré en bénéfice net !

    Le document date du 16 août et a été enregistré en toute discrétion auprès des autorités néerlandaises, pays où Chanel a établi l’entité (Chanel International BV) qui contrôle le groupe de luxe et ses filiales.

    Comme à son habitude, Chanel n’a pas publié de communiqué sur le sujet. Le groupe refuse, en effet, de publier le moindre chiffre sur ses résultats. C’est bien dommage, car cette année, particulièrement, ce document de 90 pages nous apprend beaucoup de choses. Il révèle notamment que tous les chiffres du groupe sont en très nette baisse.

    Le chiffre d’affaires, d’abord, qui recule de 9% à 5,67 milliards de dollars, mais aussi le résultat opérationnel, qui baisse de 20%, à 1,278 milliard et le bénéfice net, qui recule, lui, de 35%, à 874 millions de dollars.

    Comment expliquer cette avalanche de mauvais résultats financiers ? Pour la direction, « les attaques terroristes en Europe du Nord ont réduit les flux touristiques et les achats d’articles de luxe, ce qui a entraîné une performance négative sur le première semestre. » Peut-être faut-il y voir aussi une conséquence de l’harmonisation des prix du groupe au niveau international, qui a fait flamber les prix en Europe ? Pour cette année, le groupe prévoit cependant de redresser fortement la barre, grâce à ses « nouvelles collections saisonnières et à ses lancements, dont le nouveau sac et le parfum Gabrielle », du nom de la créatrice de la marque.

    Heureusement, chez Chanel, tout n’est pas en recul. Les frères Wertheimer ne se sont pas oubliés. Alain, qui est installé à New-York et Gérard, qui dirige l’activité montres depuis Genève, en Suisse, possèdent 100% du capital du groupe. Ils se sont voté 3,4 milliards de dollars en dividendes au titre de 2016. Une somme énorme. Presque disproportionnée… C’est deux fois plus que les 1,6 milliard qu’ils s’étaient attribués l’an dernier. C’est presque deux tiers du chiffre d’affaires du groupe et c’est surtout quatre fois ce que l’entreprise a déclaré en bénéfice net ! La ponction a été si forte, nous apprend encore ce document de 92 pages que Challenges et le magazine suisse
    Bilan se sont procurés, que la trésorerie de l’entreprise est tombée, pour la première fois depuis longtemps, sous le milliard de dollars !


    Les deux frères, qui étaient évalués dans notre dernière édition des Fortunes professionnelles françaises, à 21 milliards d’euros, à la sixième place de notre palmarès, vont très certainement gagner quelques rangs à la faveur de ce dividende, en tout point exceptionnel. Cela fera d’eux, en tous cas, les détenteurs d’un étrange record digne du Guinness Book : celui du dividende le plus élevé reçu par un actionnaire d’une société européenne…

    #luxe #dividendes #chanel #Wertheimer #Record

    • Quelques mots d’explication

      Challenges ; en voilà de vrais journalistes, qui évaluent les fortunes professionnelles (donc hors les dividendes qui ont été versés en 2016, qui sortent du professionnel pour aller dans la poche personnelle) à la hausse, de 16,5 Mds d’euros en 2016 à 21 Mds en 2017, et ensuite te racontent que les Wertheimer gagnent beaucoup moins d’argent (baisse pour la 2ème fois du chiffre d’affaires et des résultats), et qui - c’est le comble - se servent de somptueux dividendes, très au-delà de ces résultats. Les mystères du capitalisme sont impénétrables : comme disait Marx, comment expliquer que le capital fait des petits, des petits ... et là des très gros « surplus ».
      Personne, ni le « Monde », ni « Challenges » ne s’est interrogé sur l’origine de ce dividende. Il ne tombe quand même pas du ciel ... capitaliste.

      Et bien non. En fait, il s’agit d’un tour de passe passe, qui se joue entre le holding et l’une de ses filiales, en l’occurence Chanel Ltd au Royaume-Uni. Chanel BV a tout simplement « vendu » cette filiale, à deux autres filiales du groupe, qui ont dû sortir de l’argent ; ceci ne se remarque pas à la consolidation (les écritures intra-groupe s’éliminent entre elles). Sauf sur un point très important. Les sous ; et le capital. C’est ainsi que Chanel NV a augmenté son capital, afin de souscrire à l’augmentation de capital de ses deux nouvelles filiales. Chanel Ltd sort des titres détenus par Chanel NV, et Chanel NV contrôle toujours Chanel Ltd (mais indirectement, via les deux filiales en question). Pour Chanel NV ensuite, l’augmentation de capital permet de payer le super-dividende. C’est le paiement de ce dividende qui explique pourquoi les fonds propres du groupe baissent de 637 M€, malgré le bénéfice de 2016 de 874 M€ qui aurait dû augmenter ces fonds (ces fonds propres consolidés sont fin 2016 de 1 294 M€, contre 1 931 M€ en 2015). Par ailleurs, les disponibilités du groupe ont bel et bien baissé (de 347 M€), et le groupe a dû emprunter de l’argent (d’où la hausse de la dette du groupe, de 176 M€).

      En d’autres termes, la valorisation de la fortune aurait dû logiquement baisser fortement entre 2016 et 2017 ; et Challenges publie exactement le contraire.

      Pour mémoire, l’évaluation que j’ai faite dans Capital sur Wertheimer était cette année de 12,38 Mds d’euros, en baisse de 13,6% par rapport à l’année précédente

  • Montrer la dette, pour cacher les dividendes. Le Grand Soir - Fabrice AUBERT - 2 Mars 2017
    https://www.legrandsoir.info/montrer-la-dette-pour-cacher-les-dividendes.html
    . . . . . . . .

    REVENONS A LA DETTE : Une fois analysée les raisons de la dette, il nous faut aborder son remboursement et ses modalités.

    La dette d’un ménage ? Quand un ménage s’endette pour acheter une maison, pensez-vous que le banquier calcule le ratio d’endettement, en prenant le montant total emprunté et en le rapportant au revenu annuel ??? Dans ces conditions, il n’y aurait aucun prêt accordé…Non le calcul fait est de prendre le montant emprunté, de le diviser par le nombre d’annuités prévu, et là de le rapporter au revenu annuel.

    La dette de l’Etat : Et alors que l’Etat a ce pouvoir extraordinaire de lever l’impôt, pour éventuellement augmenter les ressources, pouvoir que n’a pas le salarié isolé (« d’augmenter son salaire ») , les marchés financiers imposent, via les agences de notation, un ratio de Dette sur P.I.B annuel, et ce alors que de plus, la durée de remboursement de nos titres de dettes est environ de 7 ans.

    Jean-Luc MELENCHON a donc raison de rapporter la dette dite publique, non à une seule année mais calculée sur 7 ans et dans ces conditions, le ratio n’est plus de 90 % d’endettement, mais d’environ 12 %... évidemment ça change la donne…


    UN ENFANT NAITRAIT AVEC UNE DETTE SUR LA TETE ? C’est d’une « niaiserie absolue » …, pire c’est de l’idéologie pure. La thèse libérale consiste à dire qu’avec le niveau d’endettement public, un enfant naitrait aujourd’hui, avec une dette de 20.000 euros… Une fois de plus, si l’on prend l’exemple du ménage, une banque, pour effectivement calculer le risque pris de vous « prêter » de l’argent, prendra en effet en compte votre niveau d’endettement, mais elle regardera aussi votre patrimoine, et sa valeur estimée, qu’elle traitera comme un actif et défalquera de l’endettement. Il s’agit ici d’une simple règle comptable classique. Hors si l’Etat a des dettes, il a aussi un Patrimoine… que nous célébrons chaque année d’ailleurs (« Journée du patrimoine »  : 17 et 18 Septembre 1016), qu’il faut donc défalquer de notre Dette….

    Appliqué à l’Etat, ce calcul arithmétique simple montre qu’en définitive, loin de naitre avec une dette de 20.000 euros sur sa tête, notre bébé Français, nait avec un crédit de 12.000 euros…Je vous livre ici, les détails de l’analyse effectué par l’O.F.C.E : « Chaque nouveau-né français a une dette de 20.000 euros sur les épaules, s’est inquiété Nicolas Sarkozy jeudi soir. Mais ce calcul ne tient aucun compte des actifs détenus par l’Etat. Au contraire, un bébé français hérite en réalité d’une richesse nette à sa naissance. En cause, le déficit chronique de la France, ininterrompu depuis 1974, « dernier budget en équilibre », a rappelé Nicolas Sarkozy. Tant et si bien que la dette au sens de Maastricht (passif de l’Etat, des collectivités locales et des régimes de sécurité sociale) a atteint 64,2% du PIB en 2007. Soit 1.209.497 milliards d’euros. Selon les chiffres Eurostat, la dette moyenne de la zone euro est en effet de 66,2% du PIB en 2007. Celle de l’Allemagne de 65%. La Belgique affiche une dette de 84,9%, la Grèce, 94,5%, l’Italie, 104%. Et c’est encore loin de la dette du Japon, qui atteignait 159% en 2006. « Il n’y a donc pas de singularité française sur ce point », commente Mathieu Plane. Gare au fétichisme des chiffres. Car comme tout compte de patrimoine, celui de l’Etat comporte un passif, la dette, mais il inclut également les actifs qu’il détient. Et en l’occurrence, l’Etat n’est pas nu. D’abord, l’Etat possède des actifs financiers, 742 milliards d’euros en 2006. De l’or, des dépôts ou encore des parts dans des entreprises publiques cotées. Car l’Etat français est un actionnaire, et un gros. Selon l’Agence des participations d’Etat, leur valorisation dépassait 162 milliards d’euros au 24 avril. Dont 100 milliards rien que pour EDF.

    Aussi, la dette financière nette de la France n’était en réalité que de 38,2% du PIB en 2006 (dernier chiffre connu). Soit un niveau proche de 1995, alors que la dette au sens de Maastricht, elle, a augmenté. Mais entre-temps, la valeur du portefeuille boursier de l’Etat a profité de l’euphorie boursière. « On peut à bon droit s’interroger sur la priorité donnée à la réduction de la dette », estime Mathieu Plane. « Car compte tenu des actifs financiers, elle n’est pas si grande que ça. Tout au moins, la France n’est pas du tout le mauvais élève de l’Europe en la matière. Alors qu’elle l’est clairement en matière de chômage », observe l’économiste. Plus encore, l’Etat détient des actifs physiques ou immobiliers. Des terrains, des bâtiments, des infrastructures, dont la valeur est tenue à jour par l’Insee. « Si on comptabilise l’ensemble de ces actifs, les administrations publiques ne présentent plus une dette mais une richesse nette », calcule Mathieu Plane. Elle représentait 37,8% du PIB en 2006. Cette richesse a d’ailleurs augmenté de plus de 22 points de PIB entre 1995 et 2006. Les administrations publiques se sont enrichies dés lors que, boom de l’immobilier aidant, la valeur des terrains détenus par l’Etat a explosé : de plus de 200% en 10 ans ! Autrement dit, « le bébé français ne récupère pas à la naissance une dette publique de 18.700 euros mais il hérite au contraire d’un actif net de 11.000 euros », corrige Mathieu Plane. 

    ET LES DIVIDENDES ? C’est sur ce plan qu’évidemment les libéraux sont les plus discrets. La théorie libérale stipule qu’en fait les dividendes, sont la rémunération du capital et que dans une * « économie de marché », plus les dividendes sont élevés, plus cela signifie que le Capital est efficace. C’est ce qui est appelé la « juste rétribution des facteurs ». _ Si dans un Pays on assiste à une baisse salariale et à une hausse des dividendes, cela signifie simplement, si l’on applique la théorie, que le facteur travail a une mauvaise productivité et qu’au contraire le capital a une bonne productivité. Hors, selon les informations disponibles, la France serait championne d’Europe de la distribution de dividendes. Le problème, c’est que dans la réalité, le capital est inefficace et c’est notre productivité du travail qui, étant l’une des plus élevée au monde sauve le système de la déroute…

    . . . . . .
    #Dette #Calcul #dividendes #finance #économie_de_marché #PIB #Etat #Calcul #richesse #Déficit #Eurostat #France #Mathieu_Plane #Fabrice_Aubert #O.F.C.E

  • Au delà des clichés sur les #dividendes records en France
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/au-dela-des-cliches-sur-les-dividendes-records-en-france


    Ces précisions apportées, les entreprises françaises citées dans cet index sont-elles oui ou non les plus généreuses d’Europe ?

    Indéniablement OUI. Les entreprises françaises de cet index ont versé en 2016, 54 milliards de dollars de dividendes, contre 36 milliards pour l’Allemagne. L’écart est donc très fort pour seulement 7 entreprises allemandes en moins dans l’échantillon. Clairement, les entreprises françaises chouchoutent plus leurs actionnaires qu’outre Rhin.

    Quand on regarde l’évolution des dividendes versés par les entreprises françaises de l’index, il a augmenté de 10% entre 2015 et 2016. Impressionnant, note l’étude d’Henderson, d’autant écrit-elle que Total n’a pas augmenté son dividende en 2016. Or Total, est un poids lourds de la distribution de dividendes, puisqu’il représente à lui seul 1 dollar de dividende versé sur 8 en France (toujours selon l’Index).

    Impressionnant, certes, mais attention encore une fois, cette augmentation de 10% fait suite à une baisse de 13% des dividendes versés l’année d’avant. En 2016, on est donc revenu au niveau de 2014. Et le record, c’est 2011, 62 milliards de dollars de dividendes. Or en 2011, il n’y avait pas encore de #CICE ou de Pacte de responsabilité. Je ne dis pas que les milliards du CICE n’ont pas servi en parti à financer les dividendes, c’est possible et même évoqué comme possibilité par les auteurs d’études officielles, je dis juste que les plus grandes entreprises françaises n’ont pas attendu le CICE pour être généreuses avec leurs actionnaires.

    Voir ici un précédent billet : Où sont passés les 27 milliards du CICE ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/ou-sont-passes-les-27-milliards-du-cice

  • CAC40 : augmentation record des #dividendes en 2016
    http://multinationales.org/CAC40-augmentation-record-des-dividendes-en-2016

    En 2016, les entreprises du CAC40 ont distribué près de 56 milliards d’euros de dividendes, un niveau record depuis la crise financière de 2008. #Total, #Sanofi et #Vivendi représentent à elles seules le tiers de cette somme. Des chiffres qui reflètent le primat des profits à court termes des #actionnaires, au détriment de la stratégie industrielle des firmes, des salaires, mais aussi des coûts sociaux et environnementaux générés par leurs activités. Les entreprises du CAC40 ont distribué en 2016 la somme (...)

    Actualités

    / #France, Total, Sanofi, Vivendi, #Paradis_fiscaux, #financiarisation, actionnaires, (...)

    « http://www.novethic.fr/isr-et-rse/actualite-de-la-rse/isr-rse/cac-40-inquietude-autour-de-dividendes-records-en-2016-144241.html »
    « http://www.alternatives-economiques.fr/plus-de-dividendes-dinvestissements/00076431 »
    « http://www.liberation.fr/futurs/2016/03/09/bollore-prend-ses-ponctions-chez-vivendi_1438620 »
    « http://www.liberation.fr/futurs/2016/06/07/bollore-et-les-25-milliards-d-euros-que-ne-verront-jamais-les-salaries-de »

  • À Toulouse, la distribution du pactole de l’aéroport aux actionnaires fait réagir les élus
    http://actu.cotetoulouse.fr/toulouse-distribution-pactole-aeroport-actionnaires-reagir-elus-me

    … siphonnage du pactole de l’aéroport ».

    Au début Casil Europe a évoqué la somme de 50 millions, puis 20 millions puis maintenant 17,5 millions, c’est insupportable et cela tend à prouver qu’il ne fallait pas privatiser l’aéroport, car c’est bien de cela qu’il s’agit, et privilégier d’autres candidatures avec des sociétés privilégiant un peu plus l’intérêt général. Aujourd’hui, la société qui détient 50% de l’aéroport, a changé trois fois de président en un an, la dernière fois le 20 juin 2016…, a longuement expliqué l’élu.

    #privatisation #actionnaires #toulouse #Casil_Europe #investissement_chinois #dividendes

  • Accès aux #médicaments : le diktat des laboratoires pharmaceutiques
    http://www.france24.com/fr/20160428-industrie-pharmaceutique-prix-medicaments-business-profits

    https://www.youtube.com/watch?app=desktop&persist_app=1&v=YA8cYmxHG4A

    Pourquoi les #médicaments sont-ils de plus en plus chers ? Cette hausse des prix date de quelques mois, et elle interpelle. Membre de Médecins Sans Frontières, Nathalie Ernoult est l’invitée de l’Entretien de l’Intelligence Economique pour discuter de cette hausse des tarifs. Selon elle, les prix de #vente n’ont plus de lien avec les #coûts de fabrication des médicaments.

    #pharma le #diktat n’est pas possible sans la #complicité des #Etats #dividendes #santé

  • #Sanofi, ou la #restructuration permanente au service des #dividendes
    http://multinationales.org/Sanofi-ou-la-restructuration-permanente-au-service-des-dividendes

    La direction de Sanofi vient d’annoncer un nouveau plan d’économies et de suppressions d’emploi. C’est la troisième restructuration depuis 2009. Malgré la lutte emblématique des « Sanofi » et le départ du très controversé directeur général Chris Viehbacher, l’orientation reste la même. 5000 emplois ont déjà été supprimés en #France depuis 2008, notamment dans la R&D. Retour sur le processus de « restructuration permanente » auquel est désormais soumise l’entreprise, aux dépens des salariés et de la recherche (...)

    #Enquêtes

    / Sanofi, France, #Pharmacie, #Gresea, dividendes, #financiarisation, #emploi, #dirigeants_d'entreprises, #mouvement_social, restructuration, (...)

    #salaires
    « http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/02/09/en-quete-d-une-nouvelle-identite-sanofi-souffre-mais-sauve-la-face_4861966_1 »
    « http://www.gresea.be/spip.php?article1488 »
    « http://www.sanofi.com/Images/15281_0930_FR_V2_sec.pdf »
    « http://www.sanofi.com/Images/28712_20110906_Outlook_FR.pdf »
    « https://fr.scribd.com/doc/279498949/La-Lutte-Des-Sanofi-Pour-Les-Nuls »
    « http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/23/sanofi-nouveaux-debrayages-sur-une-dizaine-de-sites_4353428_3234.html#kMD9FL »
    « http://www.usinenouvelle.com/article/sanofi-tres-actif-dans-la-recherche-de-fusions-et-acquisitions.N37487 »

  • DES ENFANTS PAS COMME LES AUTRES - 31 mars 2009 La Presse canadienne
    « citation »
    Ottawa — Le taux de mortalité infantile des bébés autochtones est jusqu’à quatre fois plus élevé que celui des nouveau-nés non autochtones au Canada, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

    C’est ce que révèle une recherche internationale innovatrice dirigée par la docteure Janet Smylie, du St. Michael’s Hospital de Toronto. De nouvelles données rendues publiques hier montrent aussi que les enfants autochtones des quatre pays connaissent des taux plus élevés de mort subite du nourrisson, de blessure, de suicide et de décès accidentel.

    La suite : http://www.ledevoir.com/societe/sante/242854/en-bref-des-enfants-pas-comme-les-autres

    ENCORE NEUF MEURTRES D’AUTOCHTONES NON RÉSOLUS EN ONTARIO - 17 décembre 2015 - Le Devoir
    « citation »
    Pas moins de 54 femmes autochtones ont été tuées entre 1956 et 2014 sur le territoire desservi par la Police provinciale de l’Ontario, et huit de ces crimes demeurent non résolus. Le service de police a dévoilé ces chiffres mercredi, au dépôt de son rapport complet sur les disparitions et les meurtres de personnes autochtones. Des 46 meurtres qui ont été résolus, un seul a été commis par une personne que la victime ne connaissait pas. En parallèle, la police de l’Ontario a recensé 126 homicides d’hommes autochtones entre 1978 et 2014,
    La suite : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/458194/encore-neuf-meurtres-d-autochtones-non-resolus-en-ontario

    LE CANADA BLÂMÉ PAR AMNISTIE INTERNATIONALE POUR SON TRAITEMENT DES AUTOCHTONES - Publié le 25 février 2015
    « citation »
    Les peuples autochtones au Canada sont confrontés à des « violations systématiques de leurs droits », dénonce Amnistie internationale (AI) dans son plus récent rapport annuel dévoilé mercredi.
    À se sujet, l’organisme international relève notamment l’inaction du gouvernement fédéral après des demandes répétées pour que soit tenue une enquête publique sur le meurtre d’au moins 1017 femmes et filles autochtones entre 1980 et 2012. Un taux qui est quatre fois et demie supérieur à celui du reste de la population féminine du pays.

    La suite : http://www.lapresse.ca/actualites/national/201502/25/01-4847398-le-canada-blame-par-amnistie-internationale-pour-son-traitement-

    #enfants_autochtones #indigénes #peuples_autochtones #enfants #discrimination #génocide_culturel #violence_d'état #Canada #enfance #néo_libéraux #gros_sous #dividendes #conservateurs #stephen_harper #justice #ledevoir #premiéres_nations #genocide

  • LES LARMES DE CROCODILE - 30 janvier 2016 Manon Cornellier
    « citation »

    Mardi dernier, le Tribunal canadien des droits de la personne a rendu un jugement impitoyable. Depuis des années, Ottawa fait preuve de discrimination à l’endroit des enfants autochtones en sous-finançant cruellement les services d’aide à l’enfance dans les réserves.
     
    Cette cause qui a démarré en 2007 a pris près de neuf ans pour aboutir parce que le gouvernement fédéral, lire ici conservateur, a usé de toutes les astuces procédurales possibles pour tenter de la faire dérailler. Il a dépensé plus de 5,3 millions de dollars en frais juridiques, dont une bonne partie pour faire de l’obstruction.
    Mardi dernier, le Tribunal canadien des droits de la personne a rendu un jugement impitoyable. Depuis des années, Ottawa fait preuve de discrimination à l’endroit des enfants autochtones en sous-finançant cruellement les services d’aide à l’enfance dans les réserves.
     
    Cette cause qui a démarré en 2007 a pris près de neuf ans pour aboutir parce que le gouvernement fédéral, lire ici conservateur, a usé de toutes les astuces procédurales possibles pour tenter de la faire dérailler. Il a dépensé plus de 5,3 millions de dollars en frais juridiques, dont une bonne partie pour faire de l’obstruction.

    La réaction des conservateurs ? Celle attendue de tout parti quant à l’exposition d’une injustice aussi criante. « Nous pensons que les enfants des Premières Nations devraient avoir les mêmes droits, accès aux services et possibilités que tous les autres enfants canadiens » , a fait savoir par voie de communiqué la députée conservatrice Cathy McLeod. Elle n’a toutefois soufflé mot des tactiques de son gouvernement ni exprimé de regrets.
     
    Depuis l’élection du 19 octobre, l’ancienne équipe de Stephen Harper se retrouve forcée de réagir aux décisions des libéraux, et parfois des tribunaux qui taillent en pièces le legs conservateur. Rétablissement du recensement long, mise sur pied d’une enquête publique sur les femmes autochtones assassinées ou disparues, fin du musellement des scientifiques fédéraux, abandon de procédures d’appel dans des dossiers d’immigration et j’en passe.
     
    Sans que cela les gêne, les conservateurs virent capot, gardent le silence ou font comme si leurs décisions n’avaient pas eu de conséquences. Parfois, ils nient les faits ou promettent sans complexe d’utiliser leur majorité au Sénat pour bloquer des mesures gouvernementales.
     
    Un seul, l’ancien ministre Tony Clement, a reconnu avoir commis une erreur, celle d’abandonner le recensement long. Sinon, on se dit soudainement favorable à l’enquête publique sur les femmes autochtones ou disparues ou on affirme sans sourciller que le gouvernement Harper a laissé un surplus aux libéraux.
     
    Cela ne peut suffire à tourner la page, car ces décisions ont des conséquences. L’absence de recensement long en 2011 a privé pour toujours le Canada de données précieuses. On ne pourra jamais combler ce vide de cinq ans et ce sont les institutions publiques, les provinces, les municipalités qui se retrouvent actuellement dépourvues d’outils essentiels pour la planification de leurs programmes et politiques.
     
    Le refus obstiné du gouvernement conservateur de tenir une enquête publique sur les femmes autochtones tuées ou disparues a provoqué beaucoup de détresse parmi les familles des victimes. Il fallait voir les larmes et l’émotion des femmes, parents et amis qui ont assisté à l’annonce de l’enquête juste avant Noël. Cette souffrance-là, les conservateurs n’en ont rien dit lorsqu’ils ont donné leur appui. Comme si le passé pouvait s’effacer d’un coup de crayon.
     
    Parlons de la vente de véhicules blindés légers canadiens à l’Arabie saoudite. Il y a deux semaines, M. Clement a invoqué l’évolution de la situation au Moyen-Orient pour demander au gouvernement de rendre publique l’étude d’impact de ce contrat sur les droits de la personne dans ce pays. Les conservateurs refusaient pourtant de le faire, même après l’intervention militaire de l’Arabie saoudite au Yémen en mars 2015. Cette conversion conservatrice est bienvenue, mais il aurait mieux valu ne pas autoriser la transaction.
     
    Quant à l’état des finances publiques, les conservateurs, Mme Ambrose en tête, affirment avoir laissé un surplus que les libéraux ont gaspillé. Pourtant, le ministère des Finances a indiqué dans sa mise à jour économique et budgétaire de l’automne qu’avant même la prise en considération des promesses libérales, le déficit pour l’année en cours serait de 3 milliards et celui pour l’an prochain, de 3,9 milliards.
     
    Les conservateurs disent vouloir défendre la démocratie canadienne et syndicale, mais laissent entendre qu’ils pourraient s’en remettre à leur majorité au Sénat, des non-élus, pour contrecarrer la volonté de la Chambre. Ils veulent empêcher l’abrogation promise par les libéraux de deux lois visant les syndicats et forcer la tenue d’un référendum sur la réforme du mode de scrutin. Rappelons qu’en 1988, les libéraux ont ainsi forcé le gouvernement Mulroney à tenir une élection sur le libre-échange avec les États-Unis.
     
    Les conservateurs sont fidèles à leur credo et cohérents dans une foule d’autres dossiers : fiscalité, politique étrangère, commerce, économie et environnement. Leur expérience du pouvoir les sert aussi. Ils se sont interrogés dès le départ sur la capacité d’accueillir aussi rapidement autant de réfugiés syriens parrainés par le gouvernement. Ils ont vu juste, à voir les ratés survenus dans plusieurs villes.
     
    Mme Ambrose s’est démarquée de son prédécesseur Stephen Harper, chroniquement absent des Communes, et a donné des rôles clés à plusieurs femmes de son caucus. Mais qu’elle le veuille ou non, elle porte un héritage lourd à défendre qui parfois la réduit au silence ou la force à faire des pirouettes.

    source : http://www.ledevoir.com/politique/canada/461628/les-larmes-de-crocodile

    #enfants_autochtones #indigénes #peuples_autochtones #enfants #discrimination #génocide_culturel #violence_d'état #Canada #enfance #néo_libéraux #gros_sous #dividendes #conservateurs #stephen_harper #justice #ledevoir #premiéres_nations #genocide

    • (Juste petite remarque, quand on suit ton fil @bce_106_6 : sais-tu que tu peux entourer les textes qui viennent d’autre part de gros guillemets ? Soit avec le bouton « citation » au-dessus du champ, soit avec le raccourci Maj+Tab. Cela permet de générer un vrai bloc de citation, et donc cela permet aux lecteurices de différencier immédiatement ce qui vient vraiment de toi, de ce qui est une citation d’ailleurs. #seenthis_police :D)

    • Merci Rasta, je vais essayer de le faire.
      Tout ce qui est dans ces articles sont des citations.
      Seule la compilation est de moi.
      J’ai rajouté la mention « citation »
      Ce qui s’est passé au Canada, avec les autochtones est immonde et le rôle de la police montée canadienne a été trés important.
      Bon, la France n’a pas de leçon à donner pour ce qui est du traitement des autochtones, et par exemple les premiers à bombarder la Syrie par avion, ce furent les français.

  • L’ALBERTA PRÉSENTE SES EXCUSES AUX VICTIMES DES PENSIONNATS AUTOCHTONES - Publié le 22 juin 2015
    « citation »
    la Commission de vérité et réconciliation du Canada a décrit plus d’un siècle d’abus envers des générations d’enfants autochtones, arrachés à leur famille par le gouvernement fédéral pour être « réformés » dans des pensionnats tenus par l’Église.

    Le rapport accablant de la commission, rédigé à la suite d’entrevues avec des milliers de survivants, décrit comment ces enfants ont vécu d’abord la douleur extrême de la séparation, puis les abus physiques et psychologiques répétés subis en institutions. Les commissaires utilisent même le terme de « génocide culturel » pour qualifier ce système.

    Selon la commission, plus de 6000 enfants, environ un sur 25, sont morts dans ces pensionnats, jusqu’à la fermeture du tout dernier établissement, en 1996.
    La suite : http://www.lapresse.ca/actualites/national/201506/22/01-4880206-lalberta-presente-ses-excuses-aux-victimes-des-pensionnats-autoc

    ENFANTS AUTOCHTONES ARRACHÉS À LEUR FAMILLE : LE FÉDÉRAL PERD UNE MANCHE EN COUR - Publié le 04 décembre 2014
    « citation »
    En vertu d’une entente avec le gouvernement fédéral, qui a été en vigueur de décembre 1965 à décembre 1984, les services d’aide à l’enfance ont placé environ 16 000 enfants autochtones dans des familles non autochtones.

    La poursuite, intentée il y a près de six ans, allègue que ces enfants, pris dans ce qui est appelé la « rafle des années 60 », ont souffert une perte désastreuse de leur identité culturelle, et que le Canada a échoué à la protéger.
    Selon la poursuite, les enfants ont subi des dommages émotifs, psychologiques et spirituels attribuables à leur absence de connexion avec leur héritage.

    « J’ai tout perdu. Même mon nom », a déclaré jeudi la demanderesse principale, Marcia Brown Martel, chef de la Première Nation Beaver House, près de Kirkland Lake, en Ontario. « J’ai perdu ma famille. J’ai perdu ma langue. J’ai tout perdu de ma culture. »

    « Cela n’aurait jamais dû arriver. C’était mal », a-t-elle ajouté.
    Enfant, Mme Martel a été retirée de sa famille par les services d’aide à l’enfance et a été adoptée par une famille non autochtone alors qu’elle avait neuf ans. Adulte, elle a tenté de se réapproprier son héritage et est retournée vivre sur sa réserve d’origine. Elle a ensuite découvert que le gouvernement fédéral avait effacé son identité de naissance.

    La suite : http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201412/04/01-4825390-enfants-autochtones-arraches-a-leur-famille-le-federal-perd-une-

    #enfants_autochtones #indigénes #peuples_autochtones #enfants #discrimination #génocide_culturel #violence_d'état #Canada #enfance #néo_libéraux #gros_sous #dividendes #conservateurs #stephen_harper #justice #ledevoir #premiéres_nations #genocide

  • Mirador : http://www.mirador-multinationales.be

    Le Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative (Gresea), basé en Belgique, vient de lancer une heureuse initiative qui intéressera les citoyens, journalistes, syndicalistes, enseignants, chercheurs. (...). Ce Groupe, en effet, a ouvert un site Internet intitulé Mirador.

    Son but est de donner à voir, sur la longue durée, chiffres à l’appui, comment la politique des firmes multinationales se traduit dans les faits.
    Le pouvoir des multinationales, jusqu’aux moindres aspects de la vie quotidienne, n’a cessé de croître depuis trois décennies. Très rares sont les économistes qui osent se spécialiser sur le sujet, craignant peut-être de fâcher de futurs employeurs. On les appelle les économistes à gages.

    Suez alias Engie, alias Electrabel, quelle politique de distribution de dividendes ? ArcelorMittal, quid de l’actionnariat et du taux de profit ? Réponses sur Mirador, via des données brutes et des graphiques qui en présentent l’évolution sur plus de 15 ans. C’est une des spécificités du projet : la longue durée, et ensuite traiter le problème au niveau qui est le sien, celui du groupe, à envergure mondiale. Telle fermeture-délocalisation d’une petite boîte locale (où les gens travaillent et qui fera un titre de presse) ne devient analysable qu’au départ du quartier général où quelqu’un a appuyé sur le bouton. Mirador a commencé avec 34 multinationales, mais le projet est en extension permanente.

    Le site contient une visite guidée. Il est structuré en deux niveaux pour obtenir des informations : sur les secteurs d’activité ; sur les entreprises qui composent ces secteurs.

    Soure : Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP).
    Pour débattre sur le forum lié à ce site, cliquez ci-dessous :
    http://www.m-pep.org/Projet-MIRADOR-Un-site-sur-le-pouvoir-economique-des-multinationales

    Mirador : http://www.mirador-multinationales.be

    #transnationale #multinationale #dividendes #économie