• Les #experts à la #télé, ils parlent à tort et à travers

    Anciens du GIGN, du renseignement, lobbyistes... Ils monopolisent les plateaux en experts du #terrorisme ou du #djihadisme. Au prix de bourdes et de dérapages. Et au détriment d’historiens, de politologues ou de journalistes légitimes... Enquête sur le règne de ces pseudo-spécialistes.


    http://television.telerama.fr/television/les-experts-ils-parlent-a-tort-et-a-travers,140229.php
    #médias #presse

  • Brussels Is Latest Target in Islamic State’s Assault on West - The New York Times

    http://www.nytimes.com/interactive/2016/03/25/world/map-isis-attacks-around-the-world.html?_r=0

    

    Brussels Is Latest Target in
    Islamic State’s Assault on West

    By KAREN YOURISH, TIM WALLACE, DEREK WATKINS and TOM GIRATIKANON UPDATED March 25, 2016

    Since March 2014, the Islamic State has carried out or inspired at least 29 deadly assaults targeting Westerners around the world, killing more than 650 people, according to a New York Times analysis of such attacks.

    Number of Westerners, including people in Turkey, killed by terror attacks linked to or inspired by ISIS Since March 2014. Circles represent number of deaths. Only attacks resulting in deaths are shown.

    #cartographie #nyt #isis #is #ei #daesh #djihadisme

  • Terrorisme mondialisé : une histoire en 6 cartes

    http://www.franceculture.fr/geopolitique/terrorisme-mondialise-une-histoire-en-6-cartes

    https://www.franceculture.fr/cruiser-production/2016/03/ffe9869d-8921-4fe2-b08c-61a5bec731a7/x510_2_jeune_europe_ue.png.pagespeed.ic.z5qTIrB9uD.jpg

    « Nous sommes dans une menace globale » déclarait François Hollande suite aux attentats de Bruxelles. 6 cartes pour comprendre la genèse de cette mondialisation du terrorisme depuis le XIXe siècle.

    « Le terrorisme a frappé la Belgique, mais c’est l’Europe qui était visée, et c’est tout le Monde qui est concerné », déclarait le chef de l’Etat mardi matin. Jamais le terrorisme n’a semblé si globalisé. Il a pourtant toujours utilisé les territoires à ses fins, se jouant des frontières pour leur substituer les siennes. Dernier stade d’une mondialisation commencée au XIXe siècle, la globalisation actuelle fait suite aux anarchismes transnationaux et aux internationales indépendantistes et d’extrême gauche. Une histoire longue du terrorisme nécessaire à appréhender pour mieux comprendre les continuités et les spécificités des attaques actuelles, dans la démarche de l’historienne Jenny Raflik, qui publie « Terrorisme et mondialisation. Approches historiques » (Gallimard, février 2016).

    #terrorisme #violence #histoire #djihadisme

  • Les emails d’Hillary Clinton révèlent un accord secret entre le pouvoir algérien et le terroriste Belmokhtar | Info & Actualités depuis 2007

    http://www.tsa-algerie.com/20160317/emails-dhillary-cinton-revelent-accord-secret-entre-pouvoir-algerien-te

    Grâce à Wikileaks, on est peut-être pas au bout de nos surprises :)

    Le site Wikileaks a mis en ligne, ce jeudi 16 mars, une plateforme permettant de consulter la totalité des emails envoyés et reçus à partir du serveur privé de l’ex-secrétaire d’État Hillary Clinton entre les années 2010 et 2014. Les emails avaient auparavant été rendus publics par le département d’État le 29 février dernier, mais sous format PDF.

    #djihadisme
    Parmi les 30 322 emails présents sur le serveur, figure un email confidentiel reçu par Hillary Clinton le 17 janvier 2013 à 22h concernant directement l’Algérie. L’email lui a été envoyé par Sidney Blumental, ancien Conseiller spécial du président américain Bill Clinton et confident de longue date de l’ex-première dame. Intitulé « Derniers rapports du renseignement français sur la crise des otages algériens », l’email s’inscrit en plein contexte de prise d’otages de Tiguentourine menée par le groupe terroriste « Les Signataires par le sang », dirigé par le terroriste Mokhtar Bekmokhtar.

    « Selon une source très sensible, des individus ayant accès à des officiers des services de renseignements extérieurs français (Direction générale de la sécurité extérieure – DGSE) travaillant au Mali et en Algérie durant la crise des otages du 17 janvier 2013, ont déclaré en privé que le gouvernement algérien du président Abdelaziz Bouteflika a été surpris et désorienté par les attaques », lit-on d’abord dans l’email.

    #djihadisme #sahel #algérie

  • Double attaque terroriste au Niger à quelques jours de la présidentielle - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20160318-niger-bosso-dolbel-attaque-terroriste-aqmi-boko-haram-niger-trois-presi

    Au Niger, trois gendarmes ont été tués, ce jeudi 17 mars, au cours d’une attaque attribuée à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans le sud-ouest du pays à proximité de la frontière avec le Burkina Faso, tandis qu’un militaire a péri dans un attentat suicide attribué à Boko Haram, à Bosso, dans la région de Diffa, dans le sud-est du pays, a annoncé le ministre nigérien de l’Intérieur Hassoumi Massaoudou à l’Agence France-Presse. Ces deux attaques interviennent à trois jours du second tour dimanche 20 mars de l’élection présidentielle au Niger, qui devrait permettre au chef de l’Etat sortant Mahamadou Issoufou de se maintenir au pouvoir.

    #boko_haram #djihadisme #niger #nigeria

  • Un djihadiste permet de lier les #attentats de janvier et novembre 2015
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130316/un-djihadiste-permet-de-lier-les-attentats-de-janvier-et-novembre-2015

    Abdelhamid #Abaaoud et Farid #Melouk. © DR Mediapart a enquêté sur les commanditaires et les logisticiens suspectés d’avoir œuvré lors des attentats qui ont ensanglanté la #France en 2015 et qui prépareraient de nouvelles attaques en 2016. Dans cet organigramme de la terreur, figurent des vétérans du djihad. Parmi eux Farid Melouk : ancien des GIA, il a côtoyé Chérif #Kouachi et une photo retrouvée par Mediapart le montre comme un proche d’Abdelhamid Abaaoud, établissant ainsi un trait d’union entre les deux vagues d’attentats.

    #13-Novembre #Beghal #Charlie-Hebdo #terrorisme

  • L’organisation Etat islamique est-elle en train de prendre pied aux Philippines ? - Asie-Pacifique - RFI

    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160304-organisation-etat-islamique-prend-pied-philippines-daech-saoudien?ns_mc

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2013-09-10T113819Z_1991853097_GM1E99A1IEP01_RTRMADP_3_PHILIPPINES-REBELS_0.J

    Le groupe Etat islamique est-il en train de gagner du terrain dans le sud-est asiatique ? La question se pose, notamment aux Philippines, où un célèbre prêcheur saoudien vient d’échapper à une tentative d’assassinat. L’homme figurait sur une liste de personnes a abattre. Une liste dressée par l’organisation Daech. La scène a été filmée et les images ont été diffusées par une chaîne de télévision locale.

    #is #djihadisme #philippines #état_isalmique

  • G5 Sahel : la coopération progresse mais la route reste longue - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20160303-securite-sahel-cooperation-g5-tchad-burkina-niger-mali-mauritanie?ns_mc

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/sahel_0.JPG

    Le deuxième Comité de défense et de sécurité du G5 Sahel s’est déroulé cette semaine à Ndjamena. Vendredi 4 mars, la capitale tchadienne accueillera un Conseil des ministres de la Défense du G5 qui se prononcera sur les décisions prises par les experts et les hautes autorités militaires. Le G5 regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

    #sahel #G5 #djihadisme

  • Lilia Marsali

    Projet de Master

    Titre de mon projet de Master :

    Djihadistes français ou le rejet de la culture médiatique postcoloniale : déconstruction d’un phénomène minoritaire surmédiatisé dans la presse francophone d’élite.

    Par une absence d’application de solutions politiques internationales radicales en matière de justice internationale en Syrie, le conflit syrien a malheureusement attiré des jeunes français soit d’héritage musulman, soit convertis, de tranches d’âges, d’origines, et de catégories socioprofessionnelles diverses, qui ont par « mécanismes » endossé volontairement le rôle de « défenseurs » des opprimés abandonnés par les grandes puissances mondiales. C’est dans une vision biaisée de « héros » que ces djihadistes français accourent pour sauver ceux-là même qui subissent depuis plus de trois ans les exactions du régime syrien soutenu par des milices internationales avec lesquelles ces « nouveaux héros » de la toile terroriste désiraient rivaliser. Les djihadistes français ont ainsi rejoint facilement le groupe djihadiste armée le plus radical, classé « terroriste », l’Etat Islamique d’Iraq et du Levant nouvellement renommé Etat Islamique, dénommé Da’ech en Syrie et dans la presse francophone, et ce sans avoir réellement réfléchi aux conséquences de leur engagement.
    Les djihadistes français sont de facto majoritairement représentés dans la presse francophone bien qu’ils ne représentent qu’une minorité de la population musulmane en France. Les raisons de cette surmédiatisation viennent en partie des exactions commises par leur groupe radical sur des minorités ethnico religieuses : les chrétiens, les yazidis, les kurdes mais aussi par les enlèvements de journalistes étrangers et des décapitations appliquées comme sentences. Ces djihadistes ont choisi d’exprimer leur colère sous couvert de l’Islam qu’ils maîtrisent peu en général. Ils sont « chaperonnés » par des discours religieux de leur chef Al Baghdâdi autoproclamé « Calife » qui font office de lois. Ces lois que l’on désignerait de réceptacle de colères et d’amertumes certes inspirées de la substance du texte coranique détourné par opportunisme sont l’aboutissement de tout un mélange d’expériences, de frustrations, de mal être et de projections. Paradoxalement cette attention médiatique se fait rare lorsque les exactions sont portées sur des membres de la majorité religieuse en Syrie. Ainsi les djihadistes concentrent l’attention des agences de presse francophone.

    Pourquoi ces jeunes français musulmans minoritaires ont – ils quitté leur pays, sacrifiant leur confort matériel, pour se fondre dans une extrême violence qu’ils n’avaient peut-être pas expérimentée auparavant dans leur environnement en France ? L’empathie, l’identification à un groupe religieux étranger en détresse, l’indignation réelle n’expliquent pas tout. Aussi je souhaiterais explorer les raisons qui les ont conduits à rejoindre spécifiquement un mouvement d’une extrême violence plus dangereux qu’Al Qaeda, à travers une réflexion sur leur comportement sociologique en France et leur degré de conscientisation politique. Tout d’abord en tant qu’acteurs citoyens et ensuite en tant qu’audience passive ou active.

    J’ai pensé à explorer deux cas de figures liés dans les faits. La récupération d’un mouvement contestataire « La Marche pour l’Egalite et les Droits » devenue par stratégie politique « La Marche des Beurs » et la création d’une culture de dépendance via un programme télévisuelle Le Jamel Comedy Club où les stéréotypes battent leur plein, ont endigué toute forme de conscientisation politique dans les banlieues et au-delà après les émeutes en 2005. « La Marche pour l’Egalite et les Droits » fut un premier échec de conscientisation politique et l’échec d’un manque de visibilité d’une minorité religieuse dans l’industrie médiatique française. Etrangement Jamel Debbouze sera en 2013 le personnage principal du film sur « La Marche des Beurs ». L’absence de projets culturels en banlieues autres que le divertissement médiatisé favorisera par conséquent la création d’une culture de dépendance pour catalyser un mouvement social contestataire. En effet, afin d’apaiser ce mouvement contestataire légitime assez violent dans sa forme l’industrie médiatique française a essayé de rendre visible une minorité ethnique en jouant sur les egos, les paillettes, la reconnaissance via le « star system » jusqu’à engendrer un climat malsain de contradiction. En outre « « La Marche des Beurs » et les émeutes en banlieues ont en commun des revendications d’ordre politique et sociale. Cependant l’apparition d’une revendication à caractère religieux du mouvement ouvrier de l’immigration révèlera par la suite d’autres revendications sociétales à caractère religieux dans un espace laïc qui empêche toute forme d’épanouissement privé d’ordre religieux et qui se posera en contradiction avec la représentation médiatique du jeune « Beur » laïc, moitié athée, moitié musulman et des fantasmes créés autour. Laïcs et religieux, « beurs » ou « musulmans », tous deux stigmatisés sont pourtant concernés par les mêmes revendications. Idem pour les émeutes en banlieues : là où le vide laisse s’installer une culture médiatique post coloniale sera la période qui suit les émeutes en banlieues. Ce problème ne sera pas dans le champ médiatique résolu par l’intégration de programme télévisuel de divertissement censé correspondre aux attentes d’une jeunesse contestataire. Bien au contraire il résidera une absence de conscientisation majeure politique en France malgré des foyers d’organisation tels que le MIB englouti par les Indigènes de la République paradoxalement trop médiatisés depuis les émeutes de banlieues cependant lent à s’engager dans la scène politique, et un militantisme associatif actif, complètement ignoré, puis écrasé par un militantisme opportuniste.
    Afin de déconstruire ce phénomène minoritaire de djihadistes pour en extraire les causes réelles de leur passage à l’action à l’étranger, il serait pertinent de travailler sur l’hypothèse d’un rejet d’une culture médiatique post coloniale instaurée à la suite des émeutes des quartiers en France et de mettre en rapport les insatisfactions d’une minorité de citoyens français avec cet ersatz médiatique préfabriqué à la hâte censé catalyser une certaine tranche de la population issue d’une culture populaire ou pas . On pourrait ainsi réfléchir sur les effets et les conséquences d’une mauvaise représentation médiatique de leur groupe ethnico religieux. Aussi, les djihadistes français représentent un phénomène contestataire apolitique minoritaire qui révèle une histoire citoyenne à travers son désengagement total des luttes et du militantisme puisqu’ils s’expatrient brutalement vers un autre environnement. Il serait également intéressant d’explorer les raisons de ce désengagement afin de comprendre sa transfiguration dans un champ de violence, en un état de guerre où tout avenir est incertain. Ainsi, l’approche de cette réflexion empirique s’inscrit dans des démarches de déconstruction d’un phénomène sociologique violent, minoritaire, représenté médiatiquement dans la presse francophone et dans une méthode d’analyse de la critique du discours de la presse francophone. Il serait pertinent de montrer enfin en quoi le paradoxe qui s’impose, à savoir une représentation accrue dans la presse francophone d’élite en tant que djihadistes et une invisibilité médiatique de leur groupe sociologique en tant qu’individu français, est-il la clef de compréhension d’un rejet d’une culture médiatique identifié qui mènerait à une forme de violence.

  • Briefing : La nouvelle stratégie djihadiste dans le #Sahel

    Nairobi, 8 février 2016 (IRIN) - Depuis quelques semaines, les forces de l’ordre sont sur le qui-vive dans la capitale sénégalaise, Dakar. La police et l’armée, présentes dans les rues, procèdent à des fouilles de voiture et appréhendent les militants islamistes présumés.


    http://www.irinnews.org/fr/reportfrench.aspx?ReportID=102416
    #Sénégal #ISIS #EI #Etat_islamique #djihadisme #Sahara #Afrique_occidentale

  • Villes face au djihad : Marseille sourde aux sirènes

    La cité phocéenne serait parée d’antidotes au départ de jeunes vers la Syrie. Une thèse balayée par la police et la justice.

    « El hamdou lillah ! Marseille a jusqu’à présent été épargnée par l’islamisme violent. » Pour Haroun Derbal, l’imam d’Islâh, la mosquée du marché aux puces, c’est « grâce à Dieu » que la deuxième ville de France, la plus musulmane d’Europe, échapperait au phénomène du djihadisme ; pour d’autres, c’est en raison de sa sociologie. Une exception d’autant plus étonnante pour une ville portuaire, point névralgique et historique de tous les trafics, haut lieu du narcobanditisme, où cinq arrondissements sont classés parmi les plus pauvres de France.

    C’est pourtant dans ces facteurs que Raphaël Liogier, sociologue et philosophe à l’IEP d’Aix-en-Provence, recense les antidotes marseillais au djihadisme. « Marseille est aussi la ville où le tissu associatif de solidarité est le plus intense, analyse-t-il. Les Marseillais pauvres ne se sentent pas exclus, à la différence de villes comme Lyon, Bordeaux, Paris avec leur centre-ville bourgeois et leurs banlieues livrées à elles-mêmes. A Marseille, les minorités sont dans le tissu urbain ». Pour le sociologue, la « vieille tradition de régulation sociale par le banditisme » joue son rôle. Les profils susceptibles de commettre des attentats sur le sol français sont, selon lui, des individus attirés par le statut de « "petit caïd" : or, à Marseille, il y a des débouchés offerts - avant l’islam - comme moyen de trouver cette reconnaissance, cette aura ».

    « La menace est la même qu’ailleurs »

    Le narcobanditisme et l’économie souterraine de la drogue qui ont envahi de nombreuses cités siphonneraient-ils des « vocations » d’islamistes radicaux, comme ils auraient empêché, en2005, l’explosion des quartiers Nord de Marseille alors que les banlieues parisiennes flambaient ? Un avocat pénaliste marseillais l’assure : « Les jeunes ont moins envie de faire une révolution islamiste lorsque, en bas de chez eux, ils peuvent gagner 100 euros par jour en faisant le guetteur. Ou même beaucoup plus d’argent en dirigeant un réseau, pour s’acheter un petit snack ou une maison au pays. »

    Cette analyse est radicalement combattue par les autorités, police et justice confondues. Au lendemain de l’agression, le 11 janvier, d’un enseignant marseillais juif frappé avec une machette par un lycéen revendiquant agir « au nom de Daech », le préfet de police a souligné qu’il ne fallait pas minorer le phénomène. « Même si tous ne sont pas prêts à passer le cap, certains ont des profils inquiétants. La menace est la même qu’ailleurs. »

    Au palais de justice, on se refuse également à donner le moindre crédit au postulat selon lequel le banditisme éviterait le terrorisme. Au contraire même, la prégnance de réseaux criminels dans la ville, en particulier dans les cités, pourrait rendre l’accès aux armes de guerre plus aisé qu’ailleurs. Les kalachnikovs qui servent à la trentaine de règlements de comptes commis chaque année à Marseille entre trafiquants pourraient facilement tomber entre d’autres mains, considère un magistrat.

    Aucune investigation ne démontre un soutien ou un financement d’un réseau de stupéfiants à l’islamisme radical, ni de djihadiste avéré avec une velléité de départ vers la Syrie ou l’Irak qui serait en même temps dans le narcobanditisme. Les deux mondes sont décrits comme totalement étanches, bien que les services surveillent étroitement la radicalisation en prison du patron d’un des plus importants réseaux de stupéfiants dans les cités. « Mais ça n’en fait pas un futur djihadiste, indique un enquêteur. Je le vois mal partir avec les autocars d’Eurolines vers la Syrie quand il sortira de prison. Il a plus d’intérêts même en termes de reconnaissance sociale à reprendre son business. »

    400 fichés « S »

    Mais ce fin connaisseur du banditisme marseillais s’inquiète davantage du « prolétariat » du narcotrafic, les guetteurs, les petits vendeurs. Rien ne dit que ceux-là, estimant qu’ils ne gravissent pas assez vite les échelons, ne basculent pas dans le terrorisme. Du côté de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui suit des milliers de mineurs délinquants, les éducateurs sont particulièrement attentifs aux signes de radicalisation. Très peu de signalements sont pourtant remontés, au point que la direction a soupçonné ses personnels de renâcler à dénoncer des adolescents en dérive. Ce n’est pas le cas.

    Les dix-huit fonctionnaires qui travaillent au renseignement pénitentiaire recensent, eux, une cinquantaine de détenus radicalisés à surveiller en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le matelas par terre en cellule, la présence de livres salafistes, la venue au parloir d’une épouse portant subitement la burqa... Le repérage donne lieu à une surveillance de ces prisonniers et à leur isolement lorsque des actions de prosélytisme sont mises au jour.

    Avec 400 individus radicalisés et fichés « S » dans les Bouches-du-Rhône, et une dizaine d’assignés à résidence depuis l’instauration de l’état d’urgence, le département se place néanmoins dans une moyenne nationale. Mais, en proportion, il y aurait moins de départs vers la Syrie, l’Irak ou l’Afghanistan depuis Marseille que depuis Nîmes, Montpellier, Lunel, Cannes et Nice où se recensent des foyers idéologiques.

    La ville serait-elle pour autant immunisée ? C’est aller vite en besogne car, en 2014, Marseille a servi de base à Mehdi Nemmouche, l’auteur présumé de l’attentat du Musée juif de Bruxelles qui a fait quatre morts le 24mai 2014. Ce Roubaisien, radicalisé lors d’une incarcération au centre pénitentiaire de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) puis vraisemblablement parti rejoindre un groupe combattant en Syrie en2013, a, six jours après l’attentat de Bruxelles, été interpellé à sa descente d’un bus à la gare routière de Marseille.

    Complicités

    La justice belge a mis en examen deux Marseillais, anciens compagnons de cellule de Nemmouche considérés comme « les seuls contacts ayant été en mesure de [lui] assurer le financement nécessaire à son séjour à Bruxelles et à l’acquisition du matériel indispensable à l’exécution des actes qui lui sont reprochés, particulièrement les armes ». Selon les policiers français, l’arme de calibre 38 ayant été utilisée par Nemmouche provenait d’Avignon. Ces complicités marseillaises prouvent au moins que la ville n’est pas totalement à l’abri de l’islamisme radical.

    Des départs de Marseillais vers la Syrie ont aussi eu lieu. Comme celui de Mohamed, un fils de notables marseillais exerçant des professions libérales, ayant pignon sur rue. Avant son départ vers la frontière turco-syrienne, l’étudiant fréquentait deux mosquées de la ville et avait pris contact avec un passeur régulier de futurs combattants de Daech. Marseillais encore, l’un des auteurs de l’attentat déjoué contre des militaires du sémaphore du cap Béar (Pyrénées-Orientales)...

    Régulièrement, les juges des enfants marseillais sont saisis pour signer des interdictions de sortir du territoire frappant des mineur(e)s qui ont manifesté le désir de rallier Daech. Le parquet de Marseille a ainsi « bloqué » in extremis une mère de famille qui entendait partir faire le djihad avec ses très jeunes enfants. En janvier, un habitant de Marignane a été condamné à six ans de prison pour un « délire djihadiste » qui l’avait conduit à s’armer et à préparer des explosifs. Cet admirateur de Mohamed Merah n’avait jamais mis les pieds dans une mosquée, ni ne connaissait les rudiments de l’islam.

    L’un des principaux contrepoisons au djihadisme tiendrait aussi à la présence de nombreux musulmans d’origine algérienne

    Haroun Derbal, l’imam de la mosquée du marché aux puces, évoque, lui, ces matches de foot où l’arbitre et les joueurs s’arrêtent pour faire la prière, le club de boxe d’une cité où l’on prie avant chaque entraînement et où les filles boxent en voile. Mais, déplore l’imam, c’est au sein de la famille que la radicalité gagnerait du terrain. A l’image de ce père de famille, fiché « S », qui doit être jugé en février par le tribunal correctionnel. « Si je réveille mes enfants à 5 heures du matin pour la première prière, c’est pour leur bien », a-t-il expliqué aux policiers. L’allégation de violences sur l’aîné de ses enfants - placés depuis juillet - a entraîné ces poursuites judiciaires. Ce père de famille revendique une « pratique religieuse rigoriste mais ce n’est pas pour cela que j’irai poser des bombes ».

    Sur les quatre-vingt salles de prières marseillaises, une demi-douzaine seraient dans le viseur de la préfecture de police. Des perquisitions ont eu lieu, comme à la mosquée d’Air Bel où la présence d’individus très radicalisés vaut à cette importante cité des quartiers Est de Marseille le surnom de « Petite Kaboul ». Deux autres mosquées, celles de la cité Consolat dans le 15e arrondissement et de La Bastide Saint-Jean dans le 12e, ont aussi été perquisitionnées. Des opérations jugées par la police « très intéressantes en termes de renseignement et de connaissance des relations entre les personnes ». A Consolat, un pistolet automatique et une somme de 130000 euros ont été saisis au domicile de l’associé d’un des responsables de ce lieu de prières. Les enquêteurs penchent pour une « origine stupéfiants ».

    « Un islam de chibanis »

    Mais les Marseillais musulmans - beaucoup préfèrent placer en tête leur identité marseillaise- seraient protégés de la radicalité par l’exercice d’un islam apaisé, « un islam de chibanis [vieux] », selon l’expression de l’imam Abdelaâli Kallab. Pour ce jeune imam, la plus grande ville musulmane d’Europe - on évoque le chiffre de 250000 musulmans - aurait pu « facilement être un foyer du djihadisme, un centre idéologique » mais elle ne l’est pas devenue. Il se garde cependant de parler d’une « poche de résistance » marseillaise, craignant toujours une dérive « qui peut s’opérer par Internet ».

    L’un des principaux contrepoisons au djihadisme tiendrait aussi à la présence de nombreux musulmans d’origine algérienne et aux liens encore très forts entre Marseille et l’autre rive. « Avec 250000 morts durant les années noires, les Algériens sont vaccinés dix fois contre le djihadisme », explique Abdessalem Souiki, imam itinérant et fondateur de l’association La Plume des savoirs qui organise un soutien scolaire auprès d’une centaine d’élèves. Comme d’autres, il prêche pour la création d’un collège d’imams et de théologiens, « à l’instar d’une chambre des métiers ou une chambre des artisans. Nous aurions les moyens de faire le tri, de valider ou non l’ouverture d’une salle de prière, mais il faudrait un geste fort des autorités locales, comme de mettre à la disposition des musulmans des lieux de prière salubres et dignes de ce nom ».

    Cette reconnaissance de la présence de musulmans à Marseille aurait dû se faire depuis des années, notamment avec la construction d’une grande mosquée. Une première pierre a été posée en mai 2010, mais elle ressemble bien à la dernière.

    Luc Leroux

    Source : Le Monde
    Dimanche 31 Janvier - Lundi 1er Février 2016 - p.9

    #Daesh #Djihadisme #Marseille

    • Bonjour,
      Avant, ma vie me semblait satisfaisante jusqu’au jour où ma mère nous a quittés. Elle est partie vivre avec un autre homme et mon père ne pourrait pas nous rendre heureux tout seul parce qu’il n’avait pas assez de salaires. Et moi, je suis l’ainé de la famille donc cela devrait être moi qui gère tout et remplace ma mère. Je ne savais pas quoi faire, car la vie est très dure et c’est également dur de trouver du travail rapidement. C’était ma voisine qui m’avait suggéré de contacter un Prêteur qui offres de crédits entre particulier à court, moyen ou long terme au meilleur taux 2% dont elle m’a donné l’adresse. Le Prêteur Mr Jean Coudray m’avait dit que j’aurais mon prêt après une semaine si je suis ses conseils comme il faut. Maintenant tout va à merveille car j’ai reçu mon virement de 20.000 €. Grâce au Prêteur Mr Jean Coudray j’ai pu avoir un avenir meilleur plein de bonheur et ma vie fut heureuse comme tous les autres au tour de moi. Vous pouvez le contacter directement par émail pour de plus amples renseignements : mr.jeancoudray@gmail.com

  • Algérie-Maroc : La frontière ouest sous haute #surveillance

    Envoyer des #hélicoptères en surveillance. Accélérer les travaux pour finir la #tranchée séparant les deux pays. Doubler les effectifs des Services de renseignement. Cette semaine, l’Algérie a décidé de renforcer la sécurité à la frontière avec le Maroc. Objectif : bloquer la route aux potentiels candidats au djihad en Libye qui voudraient traverser le pays.


    http://www.elwatan.com//une/algerie-maroc-la-frontiere-ouest-sous-haute-surveillance-29-01-2016-313127_

    #frontières #Algérie #Maroc #barrières_frontalières #murs #terrorisme #djihadisme
    cc @daphne @marty @albertocampiphoto

  • Les rappeurs de #Daech

    L’un lit, l’autre chante. #Fabien_Clain et son frère #Jean-Michel ont tous deux revendiqué les attentats du 13 novembre dernier dans un communiqué audio glaçant et... chantant. Quel est le parcours de ces djihadistes toulousains, devenus aujourd’hui les voix françaises de Daech ? Amis proches et vagues connaissances des quartiers de Toulouse retracent l’itinéraire de ces deux frères catholiques, d’abord jeunes chanteurs de #rap_chrétien (!), avant de se convertir à l’islam, d’enregistrer des #anashid (chants religieux musulmans), et enfin d’oeuvrer pour la sanglante #propagande de Daech.

    http://arteradio.com/son/61657771/les_rappeurs_de_daech
    #rap #musique #EI #Etat_islamique #djihadisme #radicalisation #conversion

  • « Les djihadistes ne sont pas des musulmans radicaux »

    http://www.ouest-france.fr/societe/les-djihadistes-ne-sont-pas-des-musulmans-radicaux-3982454

    Selon le sociologue Raphaël Liogier, les jeunes Français tentés par le djihad sont davantage attirés par l’aventure et les exploits guerriers que par l’islam.

    #djihadisme

  • Zakaria, Karim, Raphaël : comment leur chemin de djihadistes a croisé le #salafisme

    Le salafisme sert-il de marchepied vers le #djihadisme ? L’observation de parcours de jeunes partis en Syrie ainsi que de terroristes révèle un rôle différencié de l’#islam dans sa version ultra-orthodoxe selon les personnalités.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/240116/zakaria-karim-raphael-comment-leur-chemin-de-djihadistes-croise-le-salafis
    #parcours_de_vie #terrorisme

  • Djihadisme, conflits et interventions étrangères au Sahel
    http://visionscarto.net/sahel-djihadisme-interventions-etrangeres

    Titre : Djihadisme, conflits et intervenions étrangères au Sahel Mots-clés : #Djihadisme #Conflits #Guerre #Sahel #Afrique #Maghreb #France #États-unis Apparition(s) : Cette carte a été présentée à la conférence Planetary Security à La Haye aux Pays-Bas (2-3 novembre 2015). Auteur : Philippe Rekacewicz Date : Janvier 2016. #ressources_pédagogiques

    #Collection_cartographique

  • Visionscarto.net publie ce matin « Sahel : la guerre des sables, par dessus les frontières », texte dans lequel Philippe Leymarie fait l’état de lieux de ce qui se passe aujourd’hui au Sahel.

    http://visionscarto.net/sahel-la-guerre-des-sables

    Ce texte est accompagné d’une grande carte de synthèse que je mets au pot bien qu’elle ne soit pas (encore) optimale.

    C’est une carte à lire plutôt qu’un carte à voir (comme aurait dit Jacques Bertin). Elle est très touffue. Je me suis demandé s’il fallait l’élaguer un peu, supprimer des éléments (comme les routes migratoires ou les opérations Frontex qui ne sont pas directement « dans » le sujet), mais finalement, j’ai pensé que tous les éléments pouvaient être utiles pour ceux à qui est destinée la carte, pour les laisser faire leur choix en cas d’utilisation en classe ou en conférence.

    Pour les routes migratoires par exemple, il aurait fallu représenter - en plus des grandes routes - transcontinentales, les déplacements régionaux rendus compliqués par les accords d’externalisation de surveillance des frontières signés avec les pays européens.

    On peut donc dire que cette carte très complexe est un premier jet, et qu’on en fera plus tard - éventuellement sur vos suggestions - des visualisations dérivées ou simplifiées.

    Enfin, je mettrai en ligne (en lien avec ce billet et cette carte) les archives cartographiques de cette « Afrique géopolitique et des interventions étrangères » depuis le début des années 1990.

    Cette carte existe :

    En français : http://visionscarto.net/sahel-djihadisme-interventions-etrangeres

    En anglais : http://visionscarto.net/sahel-djihadism-foreign-intervention

    #sahel #armée #france #djihadisme #guerre #conflits

    • Comment l’Etat islamique est parti à l’assaut de l’Afrique
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/22/comment-l-etat-islamique-est-parti-a-l-assaut-de-l-afrique_4852085_3212.html

      ... seconde vague djihadiste en Afrique. Petit rappel : pendant une grosse décennie, des groupes armés de cette mouvance se sont enracinés dans trois zones du continent africain : dans la Corne, avec un berceau en Somalie, où est apparu le mouvement Chabab (Harakat Al-Chabab Al-Moudjahidin, « le mouvement des moudjahidin de la jeunesse »), né vers 2006 dans la continuité de formations salafistes passées à la guerre, avant d’être affiliées à Al-Qaida puis de développer des extensions dans les pays voisins (Kenya mais aussi Tanzanie) ; dans la bande entre Sahara et pays du Sahel (depuis la Mauritanie jusqu’à Djibouti) ; et, enfin, dans le bassin du lac Tchad, où le groupe Boko Haram a essaimé depuis le nord du Nigeria vers le Tchad, le Niger et le Cameroun.

      (...)« Au-delà de leur détermination commune à faire le djihad, les liens qui unissent ces mouvements sont complexes, pas nécessairement coopératifs et sûrement pas figés », note Yvan Guichaoua, maître de conférences travaillant sur les conflits internationaux à l’université de Kent, dans « L’impasse du contre-terrorisme au Sahel », article paru sur le site The Conversation le 16 décembre. Le spécialiste de la région du Sahara tire, au sujet de cette dernière, une conclusion qui pourrait s’appliquer ailleurs sur le continent : « Les composantes de la nébuleuse djihadiste ne répondent pas au même commandement et ne sont pas à l’abri de dysfonctionnements organisationnels. Le nombre de leurs combattants, puisés à des viviers distincts, est faible et leur niveau d’équipement variable. (…) Les ériger en machine de guerre uniforme et irrépressible satisferait probablement leur appétit de reconnaissance mais ne correspondrait pas à la réalité. »
      L’irruption de l’Etat islamique dans cette galaxie fractionnée menace-t-elle d’unifier les troupes dispersées au point de changer la nature du djihadisme en Afrique ?

      L’impasse du contre-terrorisme au Sahel
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/21/l-impasse-du-contre-terrorisme-au-sahel_4836093_3212.html

      Yvan Guichaoua, maître de conférences sur les conflits internationaux, constate que l’armée française traque les djihadistes dans le Sahel, mais qu’ils étendent leur influence plus au sud. Une réalité qui souligne l’inanité d’une approche purement militaire. Ce texte a d’abord été publié par The Conversation.

  • Sahel : la guerre des sables, par dessus les frontières
    http://visionscarto.net/sahel-la-guerre-des-sables

    Mali, Niger, Burkina, Tchad, Mauritanie : les confins semi-désertiques de ces pays de la « bande sahélo-saharienne » connaissent des problèmes majeurs de sécurité, de transport, de ravitaillement et d’emploi, dans un contexte de forte croissance démographique. L’enracinement d’un courant musulman d’inspiration wahhabite, qui se combine dans certains cas avec une culture du trafic, débouche sur la formation de groupes armés ultra-minoritaires mais très offensifs, se réclamant d’Al-Qaïda ou de L’État (...)

    #Billets

  • Le #Kirghizistan, havre de l’#islamisme fondamental en Asie centrale

    Avec le groupe #Etat_Islamique qui recrute toujours plus de combattants pour la Syrie, les dirigeants des pays d’Asie centrale craignent le retour du #djihadisme chez eux. Cependant, il est une petite république qui ne combat pas l’islamisme fondamental : le #Kirghizistan. Il s’y développe rapidement, notamment sous l’action prosélyte de la #Tablighi_Jemaat (la communauté des #Tabligh), un mouvement religieux fondamentaliste que le Kirghizistan est la seule république centrasiatique à n’avoir pas interdit. Alors que de nombreux mouvements islamistes extrémistes ont été bannis de la région il y a plusieurs années, le Tabligh est en plein essor dans cette petite république montagneuse. Et il ne cesse de recruter de nouveaux adeptes. Bien qu’apolitique et pacifique, ce mouvement facilite, involontairement, le recrutement d’éléments radicaux par des groupes plus extrémistes. Sylvie Lasserre, basée à Islamabad, est partie sur les routes kirghizes. Reportage.


    https://asialyst.com/fr/2015/05/04/le-kirghizistan-havre-de-lislamisme-fondamental-en-asie-centrale
    #ISIS #EI #Asie_centrale

  • Jihadists Deepen Collaboration in North Africa - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/01/02/world/africa/jihadists-deepen-collaboration-in-north-africa.html?emc=edit_th_20160102&nl

    SAHARA DESERT, Niger — A group of light armored vehicles skated over the moonscape of the Sahara, part of one of the largest detachments the French military has deployed here since colonial times. Its mission is growing ever more urgent: to cut smuggling routes used by jihadists who have turned this inhospitable terrain into a sprawling security challenge for African and international forces alike.

    Many of the extremist groups are affiliates of Al Qaeda, which has had roots in North Africa since the 1990s. With the recent introduction of Islamic State franchises, the jihadist push has been marked by increasing, sometimes heated, competition.

    #afrique_du_nord #libye #mali #djihadisme