• « Interdit aux nomades et aux chiens » : le quotidien de l’antitsiganisme | LSD
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/interdit-aux-nomades-et-aux-chiens-1889485

    Au départ il y a des dénominations culturelles : Gitans, Sintés, Manouches, Roms, Yéniches et Voyageurs. Mais il y a aussi des catégories administratives typiquement françaises : « nomades » et « gens du voyage ». Mais ce qu’on comprend assez vite, et c’est terrible, c’est qu’il y a un mot qui rassemble ces populations et ces catégories si différentes et ce mot c’est l’antitsiganisme. Durée : 1h Source : France Culture

    • Comme souvent, les quatre épisodes de Dans l’ombre de l’antitsiganisme (La série documentaire) sont excellents.
      2/4 : Français depuis le Moyen Age

      Les premiers témoignages de l’arrivée des « bohémiens » en France datent du Moyen Âge. Parfois soldats ou pèlerins, les tsiganes possèdent un passé dont l’histoire demeure mal connue. Il s’agira de raconter les arrivées successives des groupes qui se sont installés et qui ont fait souche.

      3/4 : La république contre les nomades

      Ausculter la succession des politiques mises en place par l’État français concernant les « nomades » puis les « gens du voyage » depuis le XIXe siècle, c’est prendre la mesure de l’antitsiganisme qui mena à la mise en place du carnet anthropométrique et justifia l’internement des concernés sous Vichy.

      4/4 : La politique de la décharge

      S’il y a un domaine où l’antitsiganisme reste très violement perceptible c’est dans la politique d’accueil et de logement de ceux et celles que l’administration française, (bien que ce ne soit plus autorisé), continue d’appeler les « gens du voyage ».

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-vivre-dans-l-ombre-de-l-antitsiganisme

      #radio #documentaire #histoire #roms #tisganes #voyageurs #antitsiganisme #racisme

  • [Les Promesses de l’Aube] Kinolatino #festival du #film #latino-américain
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/kinolatino-festival-du-film-latino-americain

    Ce mercredi je recevrai César Diaz pour nous parler d’un nouveau venu dans le paysage des festivals de #cinéma à Bruxelles : le Kinolatino. Ce nouveau festival vise à redonner une nouvelle occasion aux spectateur.ice.s bruxellois de découvrir toute la diversité de ce cinéma.

    Ce festival qui a lieu du 23 au 21 mai 2023 c’est dix films de fiction & documentaires en compétition, des rencontres avec des réalisateurs.trices, un ciné-club autour du jeune cinéma colombien. Des débats, une foire aux livres, des concerts, des spécialités gastronomiques et bien-sûr… la fiesta !

    La playlist de l’émission :

    Flowers on my bedside - Bella White

    Little bunny foo foo - The Moldy Peaches

    Hard to be a girl - Adam Green

    Si rien ne bouge - Laura Cahen

    Don’t think twice, it’s allright - Marion Rampal

    Esperanza - (...)

    #documentaire #cinéma,festival,documentaire,film,latino
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/kinolatino-festival-du-film-latino-americain_15934__1.mp3

  • Être pauvre, est-ce manquer d’argent ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/108567-002-A/etre-pauvre-est-ce-manquer-d-argent
    #arte #documentaire

    En France, une personne est considérée comme pauvre si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois. Mais est-ce vraiment une définition satisfaisante ? La question a toute son importance, puisque la manière dont on définit un problème va déterminer le genre de politiques que l’on mettra en face pour le résoudre.
    Sociologue à l’Université libre de Bruxelles, Daniel #Zamora montre que cette approche en termes de revenu est récente. Elle date du tournant néolibéral des années 80 et elle est allée de pair, aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis, avec une nouvelle conception des politiques sociales : on a cessé d’étendre les services publics pour tous et on a commencé à verser de l’argent aux plus pauvres.

    Vaut-il mieux avoir des services publics ou du cash ? Des droits sociaux ou du pouvoir d’achat ? Être pauvre est-ce vraiment manquer d’argent ?

    Avec également Daniel #Hirschman, sociologue à la Brown University, à Providence, Rhode Island.

  • [Les Promesses de l’Aube] #holding_up_the_sky - rencontre avec Pieter Van Eecke
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/holding-up-the-sky-rencontre-avec-pieter-van-eecke

    Ce mercredi, j’aurai le plaisir de m’entretenir avec Pieter Van Eecke, réalisateur du film Holding Up The Sky.

    Après avoir réalisé en 2016 le #documentaire « Samuel In The Clouds », pour lequel il avait filmé le sommet d’une montagne à La Paz en Bolivie. Aujourd’hui, Van Eecke est de retour avec un nouveau film intitulé Holding Up the Sky, un documentaire sur les #yanomami en #amazonie brésilienne.

    Synopsis

    Si les chamans cessent de danser et que la vie dans la forêt tropicale perd son équilibre, le ciel s’écroulera et écrasera tout". Cette sagesse est transmise de génération en génération par les Yanomami du Brésil. Et pourtant, aujourd’hui, les chercheurs d’or polluent les rivières, les chamans meurent, la forêt tropicale disparaît et la terre se réchauffe...

    Davi Kopenawa, chef de tribu et porte-parole (...)

    #climat #urgence_écologique #documentaire,climat,amazonie,yanomami,urgence_écologique,holding_up_the_sky
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/holding-up-the-sky-rencontre-avec-pieter-van-eecke_15759__1.mp3

  • Dancing Pina (Film documentaire) : la critique Télérama
    https://www.telerama.fr/cinema/films/dancing-pina-1-221610631.php

    Vu au cinoche aujourd’hui, une merveille 💖

    En septembre dernier, la saison du Théâtre de la Ville a débuté de façon tonitruante avec Le Sacre du printemps, œuvre phare, monumentale, de la chorégraphe allemande Pina Bausch, créée en 1975. Les murs de la Villette, à Paris, où la pièce était dansée, ont tremblé d’émotion devant la puissante interprétation de trente-six danseurs issus de quatorze pays africains. Comment transmettre l’apport de l’une des plus grandes figures de la danse contemporaine ? Le réalisateur de DANCING PINA, FLORIAN HEINZEN-ZIOB, a capté l’événement au plus près, lors des répétitions dans la prestigieuse École des Sables, au Sénégal. Sous l’œil avisé, rigoureux, parfois impatient de Josephine Ann Endicott, ancienne collaboratrice de Pina Bausch, ces danseurs venus de toute l’Afrique se familiarisent avec une œuvre qu’ils découvrent et apprivoisent en même temps. Quitte, parfois, à buter contre un souffle, un mouvement. Lorsque le Covid brise, un temps, tout espoir de représentation publique, la troupe choisit, plutôt que la résignation, de danser Le Sacre sur le sable, au soleil couchant, dans un bouleversant élan.
    Au même moment, à près de 6 000 kilomètres de Dakar, la danseuse et chorégraphe française Clémentine Deluy, membre du Tanztheatre depuis 2006, fait répéter assidûment Sangeun Lee, soliste principale du ballet de l’Opéra de Dresde. La ballerine a été choisie pour incarner le rôle principal d’Iphigénie en Tauride, créé en 1974, et résume ainsi : « Apprendre Pina, c’est comme apprendre à danser. » Et pour le spectateur, l’impression de toucher du doigt les secrets d’un univers à part, fait d’abnégation, de sueur et de patience.

    | Documentaire, Allemagne (1h52).

    https://www.pinabausch.org/fr/post/dancing-pina-premiere

    #danse #Pina_Bausch

  • “Il tempo dei giganti”, il documentario sulla “pandemia botanica” in Puglia

    Venti milioni di ulivi colpiti dalla #Xylella_Fastidiosa, un paesaggio stravolto, le microeconomie in ginocchio, come le relazioni. Proiettato in anteprima al Festival del cinema europeo di Lecce, il film di Davide Barletti e Lorenzo Conte sta girando l’Italia. “Le persone hanno voglia di confrontarsi per immaginare il dopo catasfrofe”

    Alberi che con i loro frutti hanno fatto l’economia di una terra, intorno ai quali si raccontavano storie e leggende, le cui chiome hanno disegnato nei secoli il paesaggio della Puglia. Sono gli ulivi, i giganti verdi che negli ultimi anni sono stati colpiti da un batterio micidiale: la Xylella Fastidiosa. La più grave “pandemia botanica” del secolo sta uccidendo milioni di alberi, stravolgendo il territorio, l’economia e anche le relazioni umane.

    La vicenda è narrata nel documentario “Il tempo dei giganti”, diretto da Davide Barletti e Lorenzo Conte, e prodotto da Dinamo Film e Fluid Produzioni. Il protagonista è Giuseppe, che dal Salento decide di tornare dal padre, che abita più a Nord nella piana degli ulivi monumentali, per raccontare all’anziano contadino come la vita verrà stravolta con l’arrivo della Xylella. Il film, che è stato proiettato in anteprima al Festival del cinema europeo di Lecce, ora sta girando per l’Italia con una serie di serate-evento con successivo dibattito: per ogni biglietto venduto, un euro viene devoluto all’associazione Save the olives. “Le persone hanno voglia di confrontarsi sul passato e sul futuro di una terra ormai devastata dalla desertificazione e dal cambiamento climatico -racconta il regista Lorenzo Conte-. La Xylella rappresenta sì un nemico invisibile che minaccia la nostra esistenza, ma è anche un’opportunità per rigenerare un territorio e immaginare un nuovo domani”.

    Lorenzo, nei film realizzati insieme a Davide Barletti avete raccontato diversi volti della Puglia. Perché ora avete deciso di trattare l’epidemia della Xylella?
    LC È stata una scelta naturale. Le vicende che raccontano il territorio e i suoi abitanti hanno sempre contraddistinto i nostri film, e la Puglia è stata il teatro privilegiato per ambientare queste storie. In “Italian Sud Est” abbiamo parlato delle caratteristiche ferrovie del Salento come metafora di un territorio che si trasformava da una condizione di modernità incompiuta a una postmoderna. Con “Fine pena mai” e “Diario di uno scuro” abbiamo raccontato la nascita della Sacra Corona Unita e il brusco risveglio di una comunità che ignorava la presenza al suo interno di un’organizzazione mafiosa. Fino ad arrivare al nostro ultimo film, “La guerra dei cafoni”, dove abbiamo osservato il meridione e le sue ataviche divisioni attraverso gli occhi dei bambini. A quel punto ci siamo fermati e siamo stati in ascolto. Ci siamo trovati sotto gli occhi quello che stava succedendo con la Xylella: venti milioni di alberi colpiti, un paesaggio stravolto, le microeconomie in ginocchio, il turismo in difficoltà. In Salento tutti hanno degli ulivi: questi alberi fanno parte del Dna di questo territorio.

    Il film intreccia tre diversi livelli narrativi: come avete ideato questa struttura?
    LC In primis abbiamo deciso di dare voce agli abitanti del Salento, che hanno vissuto sulla propria pelle il dramma della morte dell’ulivo: gli olivicoltori, i contadini, i frantoiani, ma anche gli attivisti e le istituzioni locali. Poi c’è un secondo livello, quello di chi può inquadrare il problema della Xylella dall’alto: scienziati, sociologi, scrittori, giornalisti, che nel documentario aiutano a leggere questo fenomeno all’interno dei cambiamenti che stanno avvenendo a livello globale. Infine, c’è la storia del rapporto tra un padre e un figlio: quest’ultimo viaggia da Sud verso Nord per raccontare al padre quello che sta accadendo, perché ci sono cose che i suoi anziani occhi non possono, o forse non vogliono, vedere.

    Perché l’ulivo è così importante per un territorio come la Puglia?
    LC Queste piante hanno centinaia, a volte migliaia di anni. Per questo rappresentano non solo un sostentamento economico, ma anche un legame diretto con i propri antenati, che le hanno seminate e fatte crescere. L’ulivo è un simbolo del legame con la nostra storia, con la nostra identità, con le nostre radici: tiene traccia della linea del tempo. È uno degli emblemi della società occidentale, fin dall’antica Grecia, e il suo ramoscello è un simbolo di pace. Per questo la morte dell’ulivo è una metafora della crisi di quel mondo: vedere questi alberi secchi è come assistere alla morte della propria famiglia, senza la quale ci si sente persi, senza fondamenta.

    La Xylella è arrivata in Italia intorno al 2008 con una pianta di caffè infetta importata dal centro America: questa epidemia coinvolge l’equilibrio tra uomo e natura, tra locale e globale. Proprio come la pandemia da Covid-19.
    LC L’arrivo della Xylella ha reso terribilmente vicine questioni che sembravano non appartenere al nostro Paese: epidemie, globalizzazione dei mercati, nuovi organismi patogeni importati da lontano. Tanti elementi che poi si sono ripresentati con il Covid-19. Anche in questo caso, la scienza non è stata in grado di comunicare con le persone, la politica è andata alla ricerca del consenso e non è riuscita a immaginare politiche a lungo termine, mentre i media hanno premiato le risposte semplicistiche e immediate. Abbiamo ascoltato teorie complottistiche che negavano la presenza del batterio nonostante fosse conosciuto da decenni, abbiamo assistito allo scontro tra scienza e antiscienza e abbiamo visto crescere l’importanza dei social media nella diffusione di informazioni e fake news. L’epidemia della Xylella era una storia più piccola rispetto alla pandemia, ma le dinamiche erano le stesse: se fossimo rimasti in ascolto, avremmo potuto imparare molto.

    Il “tempo dei giganti” è finito o può ritornare?
    LC Questo è un film sul tempo: i cosiddetti “giganti del Salento”, i grandi patriarchi, sono stati lì per centinaia, a volte migliaia di anni, nel loro tempo. E il tempo degli alberi ha un’unità di misura diversa rispetto a quello degli esseri umani: il tempo dell’uomo, il tempo della pianta e il tempo della storia corrono a velocità diverse. Oggi la maggior parte degli ulivi centenari sono morti, e questo non si può cambiare. Senza le loro chiome non c’è più ombra, il che velocizza un processo di desertificazione che era già cominciato a causa dello sfruttamento intensivo dei terreni. Anche per questo la Xylella ha avuto vita facile. Ma nel futuro ci può ancora essere speranza: ecco perché oggi ci si interroga su come ricostruire il territorio dopo una catastrofe del genere.

    La Regione Puglia l’anno scorso ha stanziato 13 milioni di euro per salvaguardare gli olivi rimasti e piantarne di nuovi, a cui si sommano altri 60 milioni di euro previsti per quest’anno. È possibile una rinascita?
    LC Il nostro documentario è diviso in due parti: nella prima raccontiamo quello che è stato, nella seconda quello che sarà. Come immaginare la riforestazione del Salento? È il momento che le migliori menti si mettano attorno a un tavolo e aprano un dialogo serio: le istituzioni insieme agli agronomi, agli ambientalisti, ai sociologi. Le risorse sono state stanziate: ora la politica deve essere in grado di dare risposte rapide e incisive, altrimenti la popolazione si sentirà abbandonata. Si deve però partire da un paradigma diverso, cercando di non ricadere negli errori del passato: certo, l’ulivo deve rimanere al centro di questa rinascita, ma evitando la monocoltura e dando spazio alle diverse specie che esistono in natura. E poi bisogna puntare anche su altre coltivazioni, in nome della biodiversità, utilizzando tecniche innovative di agricoltura come quelle a basso consumo di acqua. È come una ricostruzione post bellica: serve un nuovo patto tra essere umano e pianta, altrimenti ne andrà della nostra sopravvivenza sulla terra.

    https://altreconomia.it/il-tempo-dei-giganti-il-documentario-sulla-pandemia-botanica-in-puglia

    #Pouilles #Italie #oliviers #maladie #film #documentaire #film_documentaire

  • Fipadoc : the crusade of « Evangelicals to conquer the world » - Teller Report
    https://www.tellerreport.com/life/2023-01-24-fipadoc--the-crusade-of-%22evangelicals-to-conquer-the-worl


    Les évangéliques à la conquête du monde

    A regarder sur Arte du 28/03/2023 au 09/06/2023

    (1/3 )La grande croisade
    https://www.arte.tv/fr/videos/093034-000-A/les-evangeliques-a-la-conquete-du-monde-1-3

    (2/3 )Les évangéliques au pouvoir
    https://www.arte.tv/fr/videos/093035-000-A/les-evangeliques-a-la-conquete-du-monde-2-3

    (3/3) Dieu au-dessus de tout ?
    https://www.arte.tv/fr/videos/093036-000-A/les-evangeliques-a-la-conquete-du-monde-3-3

    The Biarritz International Documentary Film Festival (Fipadoc) has selected series for the first time for its demanding programming. A relevant choice allowing to understand in depth…

    Interview

    Fipadoc: the crusade of “Evangelicals to conquer the world”

    “Evangelicals conquering the world”, a series by Thomas Johnson, selected for Fipadoc 2023. © Artline Films

    Text by: Siegfried Forster Follow

    The Biarritz International Documentary Film Festival (Fipadoc) has selected series for the first time for its demanding programming.

    A relevant choice allowing to understand in depth historical and political the very disturbing phenomenon of the “Evangelicals to conquer the world”, an anti-abortion, anti-homosexual, anti-feminist movement, from Trump to Bolsonaro, also passing through countries in Europe, such as France, or the DRC in Africa.

    Interview with director Thomas Johnson.

    The Evangelicals Conquering the World, you filmed for four years on four continents. How do you define an evangelical ? Which evangelicals do you talk about in your film ?

    Thomas Johnson: Evangelicals are the most dynamic Christian movement in the world right now. This concerns 650 million people, that is to say one human in twelve!

    It seemed important to me to tell who these dynamic Christians are, with this church which is in the process of resurfacing and springing up everywhere.

    Who are they ?

    They have four main characteristics, shared by all evangelicals in the world:

    1) they are great Bible readers, it is their reference book.
    2) For them, Jesus came to earth to save us from all our sins.
    3) Baptism in adulthood is fundamental, that is to say, one becomes evangelical as soon as one is old enough to understand what it means to become evangelical.
    4) The duty of every evangelical is to evangelize, go out and spread the good word to others and to the whole world.

    In your documentary, you are mainly interested in the political sides of the evangelical movement. For example, you trace history and show that evangelicals have long had a very important political role in the United States. At the same time, you underline the rupture that had with the election of Donald Trump as President of the United States in 2017. Of what nature was this rupture ?

    The United States played a primordial role for the evangelicals, but the evangelical current was born in Europe, in Switzerland, in Germany, in France, with the reform against the Catholic Church. But in the United States, it took on a very important dimension, especially from 1945 with the evangelical preacher Billy Graham. What was a very religious movement became a political weapon, a political movement, from the 1980s. They brought Ronald Reagan to power, after George W. Bush, and then, in 2017, Donald Trump.

    And with Donald Trump, evangelicals literally entered the White House for the first time. A break with very profound political consequences.

    From there, evangelistic speech was used as a propaganda tool by the Republican administration and by Donald Trump to run the country. They installed judges in the United States Supreme Court who supported the values ​​of the “moral majority” anti-abortion, anti-gay, anti-feminist. All these values ​​of the very conservative American right have been implemented at the state level and at the level of the American administration.

    They brought evangelicals into the White House, including a woman who led the whole evangelical movement, and they placed evangelical representatives in all the administrations of the country.

    On the international level, one of the great influences that this had was that the United States recognized Jerusalem as the capital of Israel,

    In Brazil, Jair Bolsonaro applied practically the same process during his election in 2019 as Donald Trump in the United States. Did they copy the Trumpist approach or should we speak of a coincidence of the same movement at the same time ?

    The American, Brazilian and Swiss specialists interviewed in the film agree that Bolsonaro was completely made by Trump. Trump was Bolsonaro’s role model. They worked together to establish a new evangelical power in Brazil.

    In Africa, you show, among other things, the impressive dynamics of evangelicals in Kinshasa. What is the current influence of evangelicals in Africa ?

    In Africa, they have a very important influence, especially in Kinshasa, with the charismatic evangelical movement. They have a very important political power. In Africa, there has been a repression against homosexuals which has been provoked, among other things, by the evangelical anti-homosexual movements. A repression which went, for example in Uganda, until the death sentence of homosexuals. All this with the support of some evangelical churches in the United States and a lot of money coming from the United States.

    There is an evangelical stream called the prosperity gospel, which advocates the idea: what you give to your church, God will give back to you. Which worked very well in Brazil, and also in Nigeria. This has allowed evangelical pastors to enrich themselves shamelessly.

    Evangelicals in Africa, have they also brought to power African presidents ?

    I wouldn’t say they brought African presidents to power, but that could come from one day to the next.

    What is the dynamic of evangelicals in France?

    In France, Evangelicals are relatively few in number, we are talking about 600,000 to 800,000, the figure increasing with the bankruptcy of the Catholic Church. With the current problems of the Catholic Church, one can think that the number of evangelicals in France will increase.

    The evangelical current has given birth to an evangelical power which holds a very moralizing discourse and identity of society. They think that it is necessary to save the Judeo-Christian civilization against other tendencies, and in particular against the Muslims. This joins the discourses of the right of the nationalist right who have become Christian or religious nationalists around the world, especially in France and Germany, but practically in all Western countries at the moment.

    American evangelical Christian right-wingers are behind these movements or directly influence them. This gave rise to far-right movements in Europe. For example, they are very close to Eric Zemmour or Marion Maréchal in France, far-right movements in Germany… And behind all this is also a gentleman like Mike Pence, the former vice-president under Trump.

    Today, evangelicals clearly claim religious nationalism and a “great crusade”. Can we say that the evangelicals have turned into an anti-democratic movement ?

    I wouldn’t say that evangelicals have turned into an anti-democratic movement. Among evangelicals, there is everything: many evangelicals are not at all on the nationalist and very conservative right, but they are rather progressive, democrats, for the separation of religious and political power.

    So it’s not the evangelical movement per se.

    It’s a very conservative trend, very right, it’s the American conservative right that has become a political movement that influences all evangelical movements in the world, but especially conservative politics.

    That is to say, they give ideological arguments to the modern nationalist right which is emerging in many countries, whether in Russia, in Europe, in Africa or on other continents… In this moment, the Christian nationalist movement emerging in Russia with Putin is quite close to the nationalist right around Donald Trump. We know that there have been very important rapprochements between Trump and Putin.

    Your documentary also highlights that some evangelicals are joining the white supremacist movement.

    Yes, historically, there has been an alliance since the 18th century between white supremacists and white evangelicals – because there is also a whole movement of black evangelicals who nevertheless gave birth to Martin Luther King… But the evangelical movement as it is understood today, it is a white evangelical movement of the ruling class of the United States which was nevertheless slavery, segregationist, etc. That gave rise to this notion of white supremacy.

    However, this relationship between the evangelical movement and the white supremacy of the early 20th century has never been seriously questioned. So it still exists today. Indeed, those who are afraid of the “great replacement” are also, in certain countries, notably in the United States, but perhaps also in our country, white supremacists... The fear of Muslims, Arabs, foreigners , etc., there, we see things coming together.

    The Evangelical Church has never really made its mea culpa, it has never questioned itself in relation to this strong relationship that existed between this movement of white supremacy and the religious movement of evangelicals.

    If we go back in history, there is also the story of the Indians in the United States who were eliminated, in the name of the superiority of Judeo-Christian civilization or the idea that Christianity was going to redeem humanity .

    It’s something you can still hear today,

    In your documentary, you question experts, academics, but above all many evangelicals. Was the challenge of the documentary to explain the evangelical movement from within their own movement ?

    Yes, my wish was to hear the evangelists, the great defenders of the ideology of the conservative right. I wanted to hear how they express themselves on their ideology, on their vision of the world, etc. I was not in the confrontation. I was listening to what they had to say to me and their vision of the world. Their vision of the world frightens me, but they are very happy with it.

    What surprised you the most while making this documentary ?

    One of the things that surprised me the most is that the people who support these supremacist, anti-abortion, anti-homosexual theses are very nice people. But what they express is not sympathetic at all. The propaganda they present is a deception that leads to confrontation.

    #religion #impérialisme #documentaire

  • Voix noires

    Pour son premier documentaire « #Je_suis_noires », la Lausannoise #Rachel_M’bon a donné la voix à des #femmes_noires pour parler #racisme et quête identitaire.

    > AMNESTY : Pourquoi ce documentaire ?

    < Rachel M’bon : J’avais déjà réalisé des portraits de femmes afro-descendantes, en lançant en 2017 la page Instagram « @n_o_i_r_e_s ». Je les approchais dans la rue pour discuter de leur identité et du racisme en Suisse, pour les connaître au-delà des stéréotypes. Mais j’avais envie de leur donner une visibilité sur les écrans de cinéma : pour ce film, Juliana Fanjul et moi avons interrogé des femmes noires de toutes générations, actives dans différents secteurs, pour que chacun puisse s’identifier à elles. Je voulais montrer que malgré un statut social privilégié, leur couleur de peau a conditionné toute leur vie.
    > Comment le racisme systémique se déploie-t-il aujourd’hui en Suisse ?

    < Il y a de la discrimination à l’embauche, une éducation biaisée et un accès au logement plus compliqué. Dans le milieu de la santé, certains patients refusent d’être soignés par des personnes noires. La prise en charge est aussi problématique : le mal-être des patients noirs va fréquemment être minimisé. En cause, des biais racistes comme le « syndrome méditerranéen », qui suppose qu’ils vont exagérer leurs douleurs.
    > On parle souvent de micro-agressions, des comportements racistes banalisés qui ne seraient « pas méchants »…

    < Bien qu’elles ne partent pas forcément d’un mauvais sentiment, les micro agressions te renvoient à ton altérité. Comme lorsque l’on demande à une personne racisée d’où elle vient. Sa couleur de peau suppose qu’elle a moins sa place ici, alors qu’elle a peut-être vécu toute sa vie en Suisse depuis plusieurs générations. Autre exemple : on m’a demandé si j’étais adoptée car j’avais « des manières de blanche ». Qu’est-ce que cela signifie ? On s’attendait à me voir danser sur la table, ou à ce que je parle avec un accent ? Ces remarques peuvent nuire à l’estime de soi et la santé mentale.
    > Dans le documentaire, une jeune femme métisse confie qu’une partie de sa famille blanche ne lui fait pas la bise…

    < Le racisme au sein des familles est tabou. Ma mère s’est fait mal juger par une partie de sa famille bernoise, et des inconnus dans la rue la traitaient de « prostituée » car elle avait épousé un homme noir. C’est aussi très difficile pour les parents qui « ne ressemblent pas » à leur enfant. Lorsque je suis en public avec ma mère – blanche aux yeux bleus – et que je me présente comme étant sa fille, il y a toujours des regards dubitatifs.
    > Comment construire son identité noire dans un pays à majorité blanche ?

    < Il faut réussir à faire de ses multiples appartenances une force. À commencer par valoriser ses héritages culturels, sans pour autant négliger la culture du pays dans lequel on vit. J’ai moi-même longtemps renié mon africanité, avant de l’affirmer. Cela passe par le fait d’avoir des modèles noirs et de s’intéresser au cinéma, à la musique et à la littérature de différents pays africains. La collectivité est aussi une force : les espaces de parole non-mixtes, où l’on échange sur son vécu et ses questionnements, sont libérateurs. Même si chaque personne noire a une identité propre, on peut trouver des similarités dans les parcours de vie.
    > Quels effets espérez-vous que « Je suis noires » produise ?

    > Je le vois comme un outil de dialogue et de déconstruction de soi. Je l’ai projeté dans plusieurs lycées et il y a eu beaucoup de retours positifs. Le racisme est un problème de blanc, comme dirait l’autrice Reni Eddo-Lodge. La lutte ne doit pas être uniquement menée par les personnes concernées, elle doit être collective. Tant que les personnes blanches ne se conscientisent pas, la discrimination raciale ne pourra pas être éradiquée.
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    #documentaire #film #film_documentaire #Suisse

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  • Écoute les murs tomber

    « Écoute les murs tomber » est un long-métrage documentaire, construit en un diptyque s’installant aux deux extrémités de la #France. Deux #balades guidées par le regard des personnes qui peuplent chaque endroit.
    À Marseille, une copropriété dégradée du sud de la ville est cernée de murs la séparant des résidences privées voisines.
    À Calais, les #barrières et les #barbelés cherchent à repousser et à rendre invisibles les personnes exilées désireuses de rejoindre l’Angleterre pour y construire une vie meilleure.
    « Écoute les murs tomber » raconte comment l’humain, poussé par le désir d’aller et venir, de vivre et de s’affranchir des interdits et des impasses contourne, seul ou en collectif, ce qui l’enferme, l’empêche, le contraint. Face aux murs, « Écoute les murs tomber » propose des chemins d’espoir et de dépassement.

    https://www.lussasdoc.org/film-ecoute_les_murs_tomber-1,55904.html

    #film #film_documentaire #documentaire #murs #murs_intra-urbains #Marseille #Calais

    • « Les murs sont comme des preuves matérielles d’absence de solution sociale »

      Le collectif roubaisien La Friche vient de sortir un long métrage documentaire sur les murs qui, de Calais à Marseille, enferment les corps et les esprits. Intitulé Écoute les murs tomber, il donne à voir l’universel et l’absurde de frontières mortifères qui seront toujours poreuses face aux aspirations à plus de liberté de mouvement.

      Entre fable et documentaire, récits de vie et actualités sociales, Écoute les murs tomber est un long métrage documentaire autant poétique qu’ancré au béton des murs et aux barbelés des frontières. Porté par la discrètement puissante voix-off de l’artiste Casey récitant un conte d’Hannah Arendt, il nous emmène en balade aux côtés de celles et ceux qui se confrontent à ces murs, du quartier de la Cravache, dans le sud de Marseille, à l’autre bout de la France, à Calais. D’un côté, des copropriétés cloisonnent les quartiers populaires sur eux-mêmes et pourrissent la vie de ses habitants. De l’autre, les murs se font frontières, grillages et barbelés pour empêcher les exilé·es d’aspirer à une vie meilleure en Angleterre. Deux situations qui, sans être comparables, se font écho dans ce que les murs ont d’absurde et de violent, de dépassable et de poreux, complétant un même panorama sur les entraves à la liberté de circuler, et sur les inarrêtables aspirations à plus de liberté.

      Discussion avec Lucas Roxo, Léo Kekemenis et Flora Beillouin, membres du collectif de journalistes, d’auteur.es et de documentaristes La Friche, basé à Roubaix.

      À la base, votre collectif indépendant fait surtout de la production de contenus documentaires et des ateliers d’éducation aux médias, pourquoi avoir fait ce film ?

      Lucas : « Notre dernier projet en date, c’était de faire des résidences de deux semaines dans plusieurs endroits représentatifs de la manière dont l’État français bafoue ses grands principes républicains, notamment auprès des exilé·es à Calais et dans le quartier de la Cravache, à Marseille. L’idée, c’est de travailler avec les personnes sur place pour déconstruire les récits médiatiques et voir avec elles ce qu’elles peuvent proposer comme récit alternatif. On choisit collectivement des thématiques liées aux préoccupations locales, des sujets qui touchent les personnes que l’on rencontre. »

      Vous avez vu des points communs entre ces deux résidences ?

      Flora : « Très clairement, l’idée de se protéger de ses voisins, de construire des barrières et des frontières. Les murs sont comme des preuves matérielles d’absence de solution sociale à des situations complexes. Tout en sachant que cela n’empêche aucunement la situation d’empirer, bien au contraire. »

      Lucas : « Lors de ces deux résidences, qui devaient déboucher sur deux reportages différents, on s’est rendu compte qu’il y avait une thématique qui revenait systématiquement : les murs, visibles et invisibles, comme entraves à la liberté de circuler. Les deux situations se faisaient écho, se complétaient dans leurs manières de raconter comment les murs enferment les corps et les esprits. »

      Les deux situations sont pourtant très différentes, voire peu comparables...

      Lucas : « On s’est vraiment demandé si c’était une bonne idée de parler des deux histoires dans un même film. Il ne s’agit pas de dire que c’est la même chose de voir son quartier encerclé par des murs et des grillages fermés, que de risquer sa vie pour traverser la mer. À travers le texte d’Hannah Arendt, on a essayé de construire le film comme un conte social, une réflexion sur la société d’aujourd’hui, le repli sur soi et la manière dont on installe des frontières à tous les endroits de nos envies intimes, professionnelles, locales comme nationales. On voulait partir du terrain pour voir comment l’État, soit en ne faisant rien et en laissant empirer la situation, soit en construisant lui-même les murs, participe à ces entraves à la liberté de circuler. On voulait partir de situations locales pour avoir une réflexion universelle. »

      Qu’est-ce que vous avez vu d’universel dans les murs ?

      Flora : « Ce qui lie ces deux situations, c’est la ségrégation sociale et spatiale, inégale en fonction d’où tu viens et de ton parcours. Mais ce sont aussi deux histoires de résistances face à des murs qui ont toujours une forme de porosité. À Marseille, Rémi pratique le Parkour comme manière concrète d’enjamber et de dépasser les murs. À Calais, les exilé·es continuent de passer, malgré la politique sécuritaire et la militarisation de la zone. »

      C’est quoi l’histoire du quartier de la Cravache ?

      Flora : « La Cravache et Sévigné sont deux quartiers voisins dans le sud de Marseille (9e arrondissement) en copropriété collective. Le mur qui les séparait est tombé lors d’une tempête il y a bien longtemps1, et la plupart des habitant·es de la Cravache utilisait cette brèche très casse-gueule pour se déplacer dans le quartier d’à côté, où se trouvent l’école, le collège, les commerces, la boulangerie, le club de tennis, de boxe... Mais au lieu d’aménager le passage, la copropriété du Nouveau Parc Sévigné a reconstruit le mur, encore plus haut qu’avant. Les habitant·es sont forcé·es de faire de longs détours pour le contourner, tout en voyant les résidences fermées condamner certains chemins que tout le monde utilisait2.

      Lucas : « Et autour de ces deux quartiers, il y a des résidences privées qui forment des petites zones pavillonnaires. Avant tout était ouvert, avec des rues de tous les côtés, et les habitants pouvaient circuler librement entre les quartiers. Maintenant, les propriétaires privés des alentours ont mis des grilles, des portails et des cadenas. Il y a de plus en plus de résidences privées qui se ferment comme ça à Marseille.3 »

      La scène où une propriétaire affirme que le chemin pour aller à l’école n’est pas libre d’accès est surréaliste...

      Léo : « Dans ces zones, dès qu’on sortait une caméra, que ce soit devant une école ou une boulangerie, on nous disait : “Non ! Vous ne pouvez pas filmer ici, c’est privé !” Une autre fois, une dame vient nous embrouiller et nous dit : “C’est pas un quartier ici, c’est une copropriété privée ! Et maintenant qu’il y a le mur, je dors beaucoup mieux, y avait du trafic ici...” Et à côté t’entends tous les petits murmurer : “Elle dit n’importe quoi.” »

      Flora : « On a rencontré la chercheuse Élisabeth Dorier qui travaille sur ce sujet. Elle pointe du doigt l’ampleur de ces résidences privées et des fermetures progressives des quartiers. Marseille est une des villes de France où il y en a le plus4. »

      Au-delà des corps physiques, les imaginaires sont aussi importants face aux murs ?

      Lucas : « À Calais comme à Marseille, on a aussi vu que les murs physiques pouvaient aussi cloisonner les imaginaires, et réduire les possibilités de penser comment dépasser des situations sociales et politiques qui sont très violentes. On s’est demandé comment faire pour que la narration du film arrive à proposer cette ouverture d’imaginaire pour amener vers l’engagement, la lutte et la traversée… C’est un film sur l’enfermement qui pose aussi la question des possibilités de pouvoir penser autrement la réalité, en nourrissant nos imaginaires avec autre chose que des murs et des frontières. »

      Flora : « À Marseille, Rémi explique que peu de gamins qui grandissent à la Cravache sont allés à la mer, juste à côté, ou encore à la Cité radieuse, en face de la cité. L’enfermement, c’est aussi cet empêchement de se projeter, de s’imaginer dehors et donc de sortir réellement, ce qui les coupe physiquement et mentalement des endroits de cultures et d’éducation. L’exemple de l’école primaire, une école publique qui se retrouve renfermée sur le quartier d’à côté, et oblige les gamins à faire un gros détour pour la rejoindre, c’est une violence symbolique et physique qui est très forte. »

      Le conte d’Hannah Arendt se termine avec l’idée que les murs se pétrifient et que se pose le dilemme de s’y fracasser la tête, ou de les contourner...

      Lucas : « Pour moi, la personne qui résume le mieux la complexité du film, c’est Abdullah, que l’on suit dans la deuxième partie du film à travers les rues de Calais où il vit aujourd’hui légalement. Il est parti d’Afghanistan à quatorze ans parce que ses parents voulaient qu’il rejoigne les talibans. Il traverse la moitié du monde et arrive à Calais vers seize ans. Il réussit à traverser et vit en Angleterre pendant six ans. Il revient à Calais au moment de “la grande jungle”, y reste deux ans et fait partie des derniers expulsés. Il entre ensuite au Secours catholique en tant que bénévole, et vient d’avoir son passeport. Dans l’entretien, il dit que, d’un côté, la situation à Calais est pire qu’avant et que, maintenant qu’il est Français, il est en permanence victime de contrôle au faciès… comment tu fais pour sortir de ce cycle infernal ? Il pose la question de la meilleure manière de traverser un mur. Est-ce que c’est de le casser, de le contourner ou de faire avec ? Le film ne donne pas de solutions, mais il invite à réfléchir ensemble pour les esquiver, les contourner, les casser... »

      https://cqfd-journal.org/Les-murs-sont-comme-des-preuves

  • FILM : Sivens, un c as d’école

    Le film « Gestion de l’eau – Sivens : un cas d’école » recueille des témoignages d’acteurs du projet deterritoire du bassin versant du Tescou (PTGE Tescou), du directeur de FNE Midi-Pyrénées et d’une agricultrice de la vallée. Co-financé par Attac Tarn, le Collectif Testet et Nature & Progrès Tarn, ce film a été réalisé par FNE Midi-Pyrénées.

    Articulé autour de 5 chapitres, le film :

    • apporte le point de vue de plusieurs acteurs locaux sur le PTGE du bassin versant du Tescou lancé en mars 2017,
    • rappelle l’importance des zones humides pour la biodiversité,
    • montre l’intérêt de stocker l’eau dans le sol grâce à l’agroécologie,
    • explique le cycle de l’eau sur le bassin,
    • et propose des idées de projets pour un territoire vivant.

    http://www.eauxglacees.com/FILM-Sivens-un-c-as-d-ecole

  • Un café allongé à dormir debout, de Philippe De Jonckheere,

    traileure :

    https://desordre.net/bloc/ursula/un_cafe_allonge_a_dormir_debout/index.htm

    dimanche 26 mars 2023 à 19h, Cinéma 1 à Beaubourg, projection précédée de celle du film « If You Yon’t Watch The Way You Move » de Kevin Jerome Everson, et suivie d’un débat auquel @philippe_de_jonckheere participera (la billetterie du « Cinéma du réel » n’est pas encore ouverte)

    vendredi 31 mars à 16H15, au Forum des images.

    #film #documentaire

  • Bretagne et diversité | BED
    https://bed.bzh/fr
    Arpenter le monde.
    800 films emblématiques de la diversité culturelle et des minorités.

    Bed a refait sont site... Sa collection de #films s’enrichit, je vais commencer par :
    De la cuisine au parlement

    La route de la cuisine au parlement a été longue et semée d’embûches pour les Suissesses. Quatre générations ont dû se battre pour que l’électorat masculin accorde aux femmes le droit de participation aux décisions politiques. Ce documentaire retrace ce chemin avec sensibilité et humour.

    https://bed.bzh/fr/films/de-la-cuisine-au-parlement

  • Leo Hurwitz
    https://leohurwitz.com

    If you work in documentary films, are interested in them, want to know more about the cultural history of the 20th Century, love the work of Leo Hurwitz, this place will definitely keep you busy.

    Leo Hurwitz, though not widely known today, was one of the important pioneers of the documentary film. Through this site, you can experience the wide and exciting spectrum of his films (virtually all of his available work is streaming here); find out about the passion behind the invention of the social documentary on the part of Hurwitz and his colleagues; find out about the price they paid as progressive ideas and content were viciously repressed in America in the middle of the century; learn about the forefathers and mothers of our present documentary boom.

    Especially if you are a documentarian, you need to know how we all got to where we are now. A good place to start is Why Leo?

    Hunger - The National Hunger March to Washington 1932
    https://vimeo.com/355861766?embedded=true&source=vimeo_logo&owner=55157758

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Leo_Hurwitz

    Leo Hurwitz (June 23, 1909 – January 18, 1991) was an American documentary filmmaker. Among the films he directed were Native Land (1942) and Verdict for Tomorrow (1961), the Emmy Award- and Peabody Award-winning film of the Eichmann trial. He was blacklisted during the McCarthy period for his strong left-wing political beliefs.

    The World in Review
    https://leohurwitz.com/movie/the-world-in-review

    https://vimeo.com/355861766?embedded=true&source=vimeo_logo&owner=55157758

    The World in Review and America Today is one of several films distributed by the Worker’s Film and Photo League. Inspired by the documentary photography movement in Germany in the late 1920s, the League documented political demonstrations and strikes for the U.S.’s left-wing press. It was founded in New York City in l930 and quickly spread to other cities. Their work was shown at union meetings and even in outdoor screenings at night. Since establishment newspapers did little to spread information on left wing and union activities, those screenings provided an invaluable means of keeping workers up to date on what was happening around the world. Their rare theatrical screenings usually occurred in art houses before European or Soviet films. The New York chapter disbanded in 1934, though some of its members moved on to create their own documentary production companies.

    #film #documentaire

  • #nazisme #Berlin #barbarie #tyrannie #histoire #documentaire

    Berlin 1933 - Le journal dʼune capitale

    🛑 Excellent et terrifiant documentaire. Derrière les fioritures de la propagande hitlérienne omniprésente, la chape de plomb du cancer nazi envahie tout le tissu social... un éphéméride qui égrène une descente aux enfers...

    🛑 1933 : les ténèbres tombent sur l’Allemagne...

    🛑 « L’année 1933, celle de l’avènement du IIIe Reich, raconté à partir d’extraits d’écrits, des journaux intimes, lettres, discours ou articles de presse et accompagnés d’images d’archives du Berlin de l’époque. Les mots de diplomates, journalistes, intellectuels, syndicalistes, dignitaires nazis ou opposants politiques se mêlent à ceux de Berlinois ordinaires – sympathisants d’Hitler, apolitiques, juifs – pour nourrir cette chronique d’une funeste année de bascule... »

    >> Documentaire en 2 parties de 91 mn - Disponible jusqu’au 23/04/2023

    https://api-cdn.arte.tv/img/v2/image/bX7ruC44AWxJU3Za3Lkz7a/1920x1080

    ▶️ https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023311/berlin-1933-le-journal-d-une-capitale

  • #curiousabout « La (Très) Grande Evasion » | Un #documentaire de vulgarisation de #Yannick_Kergoat, coécrit avec #Denis_Robert.

    Ou la mécanique de l’évasion fiscale pour les nuls.

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/12/07/la-tres-grande-evasion-la-mecanique-de-l-evasion-fiscale-pour-les-nuls_61533

    Vous avez, comme tout un chacun, une cinquantaine de millions d’euros à soustraire à l’administration fiscale. Vous hésitez toutefois sur la meilleure manière de procéder à cet acte de légitime défense. Ne perdez plus une minute et regardez le documentaire de vulgarisation de Yannick Kergoat, coécrit avec Denis Robert (journaliste qui avait enquêté sur l’affaire Clearstream, chambre de compensation luxembourgeoise), consacré aux mécanismes de l’#évasion_fiscale.

    Quel plaisir que ce film qui, avec le concours de spécialistes parlant un langage clair, et moult séquences d’animation édifiantes et facétieuses, détaillera pour vous la marche à suivre, moins compliquée que ce que l’on imaginait. Sans doute n’est-il pas interdit, sans un sou d’économies en poche, de regarder ce film, mais on risque évidemment d’y prendre un peu moins de plaisir, d’être même scandalisé par une pratique qui, loin d’être jugulée comme on nous l’assure depuis des années, ne fait que croître et embellir à mesure que le système enrichit les plus riches et appauvrit les autres, au vu et au su des gouvernants, avec la bénédiction des établissements bancaires qui y participent et, cela va sans dire, au détriment du bien commun. Petit motif de satisfaction tout de même : le spectateur le plus rétif à ces acrobaties comptables sortira du film en ayant enfin compris – du moins dans les grandes lignes – comment on le dépouille. […]

    [Le Monde]

    #banques #hypocrisie #capitalisme #impôt

  • #Athenian_material

    À #Athènes, en pleine crise grecque, Bizas, écologiste, Kadir, chiffonnier, Aphanassia, ferrailleuse tzigane et Yannis, chauffeur de benne à ordures, nous entrainent dans un autre monde : celui des #déchets qui prolifèrent au rythme de notre #surconsommation. Avec eux, le film, à la fois réaliste et poétique, nous plonge dans un enfer contemporain qui rappelle l’antique royaume d’Hadès, lieu des invisibles où la matière brûle sans fin. Paradoxalement, loin de céder à la tragédie, leurs récits pointent un monde nouveau qui reste à inventer.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66246
    #film #documentaire #film_documentaire #villes #urban_matter #santé #inégalités #décharge

  • #CEUX_DE_LA_NUIT, un #film #documentaire de Sarah Leonor

    La #frontière_franco-italienne au #col_de_Montgenèvre. Le #jour : le tourisme, des capitaux investis pour rentabiliser la montagne, des emplois saisonniers qui font vivre une grande partie des habitants de la région. La #nuit : le destin fragile de plus de dix mille hommes, femmes, enfants, qui, en l’espace de quatre ans ont franchi la frontière au péril de leur vie, et qu’on n’a pas vus, qu’on ne voit pas, qu’on ne verra jamais.

    https://www.youtube.com/watch?v=VnNpyiMVANw


    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64521

    #frontières #film_documentaire #Hautes-Alpes #Mongenèvre #Briançon #Briançonnais #Italie #France #montagne #Alpes #migrations #réfugiés #asile

  • Allez voir le film des copains Nico et Jamila "Il nous reste la colère", maintenant en salle un peu partout. Deux articles d’affilé de Samuel Gontier et un de Médiapart (vraiment dans le journal). Et parlez en !

    “Il nous reste la colère” : comment deux inconnus ont accouché d’un docu d’exception sur la lutte syndicale
    https://www.telerama.fr/cinema/il-nous-reste-la-colere-comment-deux-inconnus-ont-accouche-d-un-docu-d-exce

    Passionnante immersion dans le combat des ouvriers de Ford à Blanquefort, le travail accompli par deux “néophytes” dépasse le “film de lutte” tant il ouvre la réflexion sur l’engagement. Alors qu’il vient de sortir en salles, retour sur son tournage exemplaire.

    Quand ils débarquent dans le local du comité d’entreprise de Ford à Blanquefort (Gironde), Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert sont aussi étrangers au monde du documentaire qu’à celui du militantisme syndical. Artistes plasticiens, ils participent à divers collectifs bordelais, vivent de petits boulots, s’essaient à la vidéo en captant des séances de l’Université populaire. Ils filment le mouvement social contre la loi Travail, en 2016, et y perçoivent la défiance de nombreux jeunes manifestants contre les syndicats.

    L’idée germe d’aller voir comment travaillent au quotidien quelques-uns de ces militants chevronnés, célèbres dans leur région pour avoir mené une lutte victorieuse entre 2007 et 2011. Avec leur fameux délégué CGT, Philippe Poutou, les ouvriers de Ford avaient réussi à empêcher la fermeture de leur usine de boîtes de vitesses. Las, les deux apprentis réalisateurs découvrent des représentants du personnel inquiets, qui pressentent le site à nouveau menacé.

    « Il nous reste la colère » : la lutte des anciens de Ford au cinéma | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/101222/il-nous-reste-la-colere-la-lutte-des-anciens-de-ford-au-cinema

    Deux ans après la fermeture de l’usine Ford à Blanquefort, sort un documentaire intitulé « Il nous reste la colère » qui raconte, avec humanité et justesse, la lutte infructueuse d’ouvriers attachés à leur usine. Au cinéma depuis le 7 décembre.

    #cinéma #documentaire #syndicalisme #échec #colère #CGT_Ford

  • Instagram : la foire aux vanités

    Deux milliards d’utilisateurs actifs chaque mois, 100 millions de vidéos et photos partagées quotidiennement : lancé à l’automne 2010, au cœur de la Silicon Valley, par Kevin Systrom et Mike Krieger, deux étudiants de l’université de Stanford, le réseau Instagram a connu une ascension fulgurante. Surfant sur le développement de la photographie sur mobile, l’application, initialement conçue pour retoucher (grâce à ses fameux filtres) et partager des clichés, attire rapidement des célébrités et attise la convoitise des géants du numérique. En 2012, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, qui flaire son potentiel commercial, la rachète pour la somme faramineuse de 1 milliard de dollars. La publicité y fait son apparition deux ans plus tard, favorisant l’explosion du marketing d’influence. Désormais, les marques se tournent vers les personnalités les plus suivies pour promouvoir leurs produits. Les stars aux millions d’abonnés, comme Cristiano Ronaldo ou Kim Kardashian, engrangent des revenus astronomiques, tandis qu’au bas de la hiérarchie, soumis à une concurrence impitoyable, les « nano-influenceurs » se contentent de contrats payés en nature ou d’avantages promotionnels. Transformé en gigantesque centre commercial, le réseau abreuve ses utilisateurs de visions modifiées de la réalité, entre corps jeunes et dénudés, spots touristiques aussitôt pris d’assaut et images esthétisées de nourriture, labellisées « food porn ». Conséquences : les opérations de chirurgie esthétique se multiplient chez les jeunes, enrichissant des praticiens peu scrupuleux, tandis que l’anxiété et la dépression progressent de façon inquiétante chez les adolescents, particulièrement perméables à ces idéaux standardisés.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66132_0

    #film #documentaire #film_documentaire
    #réseaux_sociaux #Instagram #drogue #beauté #fanbook #Mark_Zuckerberg #esthétique #marketing_d'influence #influencer #foll-ow #mise_en_scène #fast_fashion #mode #corps #algorithme #nudité #misogynie #standardisation #dysmorphie #santé_mentale #chirurgie_esthétique #décès #food_porn #estime_de_soi #reconnaissance

  • Le Business du bonheur

    De la légendaire Lise Bourbeau à la reine du rangement Marie Kondo, en passant par la star du développement personnel Tony Robbins, le bonheur est une industrie qui fait des millionnaires. C’est aussi une idéologie : le culte de l’optimisme, de la résilience et de la performance individuelle. Mais alors que la consommation d’antidépresseurs ne cesse d’augmenter et que les burn-out se multiplient dans nos sociétés, que cache cette obsession contemporaine pour le bonheur ?

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66144
    #film #documentaire #film_documentaire
    #développement_personnel #management #positivité #bonheur #psychologie_positive #choix #marché #coaching #individualisme #science_du_bonheur #Martin_Seligman #psychanalyse #Freud #thérapie_comportementale #optimisme #pessimisme #espoir #forces_Clifton #Don_Clifton #leadership #volontarisme #self-help #protestantisme #la_recherche_du_bonheur #recherche_du_bonheur #self-made_man #méritocratie #responsabilité_individuelle #inégalités #agency (#pouvoir_d'agir) #USA #Etats-Unis #libéralisme #éducation_positive #émotions #psychologie_sociale #team-building #cache-misère #travail #chief_happiness_officer #volonté #convivialité #docilité #happiness_economics #Richard_Layard #center_of_economic_performance (#CED) #bien-être_individuel #David_Cameron #programmes_d'activation_comportementale #chômage #rapport_Stiglitz #Gallup #adaptation #privatisation_de_la_souffrance

  • La Route des Samouni

    Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza City, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C’est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, Samouni Road dresse un portrait de cette famille avant, pendant et après l’événement qui a changé leur vie à jamais.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/52502_0

    Zeitoun incident

    The Zeitoun incident refers to the Israeli military incursion, led by the Givati Brigade unit of the Israel Defense Forces (IDF),[1] into the Zeitoun district of Gaza as part of the three-week 2008-09 Gaza War. In the Arab world, the name Zeitoun District Massacre (Arabic: مجزرة حي الزيتون)[2] is used to refer to any of the incidents in Zeitoun. A total of 48 residents of Zeitoun were killed, most of them women, children, and the elderly;[3] 27 homes, a mosque and a number of farms were destroyed by Israeli forces.[1]

    The New York Times reported that during the three-week conflict “few neighborhoods suffered more than Zeitoun.”[4] A report released by United Nations Office for Humanitarian Affairs stated that the attack on the Samouni family, who were among the Zeitoun victims, was one of the “gravest incidents” in the conflict.[4] According to Haaretz, the IDF delayed rescue services from reaching some of the casualties for three days of the incident.[5]

    Zeitoun residents believed that because the area is a natural choke point where the Gaza strip narrows to just four miles wide, Israeli troops turned their neighborhoods into a military base from which to launch their operations. The IDF has refused to discuss individual charges in detail, but an army spokesman speaking on the condition of anonymity with The Los Angeles Times said, “As a matter of policy, we do not target civilians.” He added, “These situations are very complex and our soldiers do the best they can.”[6]

    Lt. Col. (ret.) Jonathan D. Halevi of the Jerusalem Center for Public Affairs, an Israeli think tank and advocacy organisation, said that printed flyers from Palestinian Islamic Jihad and its associated websites named five members of the Samouni extended family as being affiliated with the group in some role. Halevi also states that militants from that organisation were operating in the area around the time Israeli tanks began shelling the group of homes belonging to the Samouni extended family.[7][8][9]

    According to the New York Times, members of the Samouni family “did not deny that Hamas militants operated in the area. A family member said there was no active Hamas resistance in the immediate vicinity, although militants were firing rockets at Israel a little more than a mile away.”[4] Newsweek reported that the survivors of Zeitoun all insisted that they were simply farmers and that their area had never been used to fire rockets.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Zeitoun_incident

    #film #documentaire #film_documentaire

    #Zeitoun #Gaza #guerre #destruction #arbres #Palestine #massacre #violence #Zeitoun_incident #travail #chômage #o4_janvier_2009 #fermeture_des_frontières #Israël

  • Les Oubliés de #Cassis

    Ils ont construit le Cassis moderne, mais dorment dans des cabanes en bois. Des tunisiens venus dans les années 70, un contrat en main pour construire les villas de la cité balnéaire. Ils vivent oubliés depuis quarante ans au milieu d’une carrière de calcaire en bordure de la ville de Cassis, dans l’un des derniers bidonvilles de France. Des hommes fragilisés par des années d’exil, de sacrifices, d’abnégation de leur vie pour subvenir aux besoins de leurs familles restées au pays. La perspective du nouvel habitat est pour eux un deuxième déracinement... Le documentaire de Sonia Kichah raconte la vie, la mémoire de ces hommes en marge.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/21157_0

    #film #documentaire #film_documentaire
    #France #migrants_tunisiens #travailleurs_étrangers #bidonville #migrations #maçons #logement #cabanes #Mareth #relogement #exil #retraités #Quartier_Fontblanche