• Sexisme : des collaboratrices parlementaires prennent la parole
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/17/sexisme-des-collaboratrices-parlementaires-prennent-la-parole_5014977_823448

    Le déclic a eu lieu après l’affaire Denis Baupin, en mai. Alors que le député écologiste venait de démissionner de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale après avoir été accusé publiquement de harcèlement et d’agressions sexuelles par quatre de ses collègues, le climat s’est paradoxalement assombri pour les femmes dans le monde politique. « Cela a libéré une parole sexiste alors qu’on s’attendait plutôt à l’inverse », rapportent Charlotte Lestienne et Julie Rosenkranz, collaboratrices à l’Assemblée nationale, témoins à l’époque de multiples propos graveleux et déplacés.

    Avec une dizaine d’autres assistantes parlementaires constituées en collectif, elles ont donc décidé de prendre à leur tour la plume. Après des journalistes en mai 2015 et des élues l’année suivante, elles dénoncent dans une tribune le « harcèlement » dont elles sont encore souvent victimes. Pour « faire la lumière » sur ce « sexisme ordinaire » du monde politique qui n’existe pas que dans les couloirs du Palais-Bourbon, elles lancent un site Internet (https://chaircollaboratrice.com/), lundi 17 octobre, visant à relayer les témoignages des victimes.

    « Nous entendons chaque jour des anecdotes sur des situations inappropriées », assurent les membres du collectif. D’autant que « le travail de collaborateur est particulier : il suppose une proximité avec l’employeur que la plupart des autres fonctions ne nécessitent pas. Très souvent, la collaboratrice ou le collaborateur travaille tard, fait des déplacements, le tout en tête à tête avec l’élu ».

    Lire aussi : Sexisme : « Le harcèlement en politique doit être pris pour ce qu’il est, une réalité »

    Pour le moment, les témoignages ne font que commencer à arriver mais certains sont déjà édifiants. Ainsi, ce député qui salue deux collaboratrices par un « mes petites filles » lourd de sous-entendus. Ou ce sénateur qui en interrompt deux autres en pleine discussion technique sur la réforme territoriale en leur lançant : « Alors les petites garces, vous nous faites un spectacle de pom-pom girls ? » Toutefois, aucun élu ne devrait être nommément visé, l’anonymat étant garanti à toutes celles qui voudraient témoigner.

    Du côté de l’Assemblée, le sujet commence à être peu à peu pris au sérieux, mais les choses bougent lentement. Constatant la quasi-inefficacité de la « référente en matière de harcèlement » installée en 2013 dans la maison, le déontologue de l’Assemblée, Ferdinand Mélin-Soucramanien, devrait faire prochainement des propositions en la matière. Mais la législature touche à sa fin et il reste à voir si le prochain président de l’Assemblée nationale fera de ce sujet l’une de ses priorités.

    #harcèlement_sexuel #domination_masculine #discrimination #violence

    • 1) Trump est élu de la République depuis des années et personne ne nous l’avait dit.
      2) Faudrait embaucher Mme Obama pour écrire les discours de Hollande, y-aurait sans doute une chance pour que les choses bougent... (tout au moins pour que ce qu’on nous en dit à la télé change...).

      (ironie)

  • Les violences conjugales
    https://nantes.indymedia.org/articles/35870

    Inspiré du livre Femmes sous emprise, de Marie-France Hirigoyen ; et malheureusement de nos expériences de femmes, de celles des autres femmes avec qui nous avons parlé. Quand on dit « violences conjugales », souvent on s’imagine la femme couverte de marques, tabassée par son mari, voire tuée. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Le paroxysme de violences insidieuses, quotidiennes, inscrites dans l’histoire du couple. Les violences physiques viennent toujours #en plus des violences psychologiques, quand déjà la femme est prise au piège d’un rapport profondément inégal. "J’ai longtemps cru que la violence conjugale ne me concernait pas, parce que mon mari ne me battait pas. Mais en fait, j’étais si soumise qu’il n’avait pas besoin de me frapper pour que je fasse ses quatre volontés. La (...)

    #/ #-ismes #tout #genres #_anarch-fémin #genre #sexualités #/,-ismes,en,tout,genres,_anarch-fémin…,genre,sexualités

  • Prostitution : un site web a piégé des clients pour leur montrer « l’envers du décor »
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/09/23/01016-20160923ARTFIG00305-prostitution-un-site-web-a-piege-des-clients-pour

    Toujours accessible, girlsofparadise.sex présentait une dizaine de femmes en tenue légère, dans des positions lascives : « Je suis une femme coquine qui aime les jeux érotiques et les nuits voluptueuses ! », proposait Sonia, 25 ans, bottes noires et minijupe en cuir. Outre les caractéristiques physiques des jeunes femmes, l’internaute avait accès à un « live chat » et au numéro de téléphone de la prétendue call-girl.

    La première semaine, « Girls of paradise »a connu un réel succès et reçu 600 appels. Sauf qu’au bout du fil, ce n’était pas Sonia ou Vicky qui répondaient, mais des militantes de l’association. « Je t’appelle par rapport à ton annonce sur le site, j’aimerais savoir quels sont tes pratiques et tes tarifs », demandait l’un des clients. « Tu cherches à joindre Inès mais ce ne sera pas possible », répondait une sympathisante du Nid. « Inès est morte. Elle a été jetée d’un pont par son proxénète ». « Non, c’est pas vrai ? », a réagi l’homme au téléphone.

    –—

    Finalement, l’expérience s’avère « déroutante » pour les bénévoles de l’association. « On s’attendait à ce qu’ils nous raccrochent au nez ou nous insultent mais en fait, pas du tout. Une grande majorité d’entre eux sont restés longtemps au bout du fil », raconte sa porte-parole Claire Quidet. En revanche, le contenu de l’échange était plus décevant. « Certes, ils étaient relativement horrifiés quand on leur annonçait qu’Inès ou Sonia était morte. Mais passé le choc, ils revenaient à leur objectif initial et étaient pour la plupart dans le déni » : « Bon beh, je peux peut-être vous voir vous ou quelqu’un d’autre ? », demandaient certains, sans savoir qu’ils étaient en ligne avec le Mouvement du Nid.

    #prostitution #domination_masculine #violences_sexuelles #culture_du_viol #déni #la_gerbe

  • Les clichés sexistes de la « friendzone » | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/123695/lfriendzone-sexiste

    C’est là toute l’ambiguïté du concept. Associer la friendzone à la « castration » ou à l’asexualité, comme le Studio Bagel et d’autres le font, c’est reprendre un poncif : l’idée préconçue et sexiste qu’un homme serait privé de sa masculinité ou de sa sexualité si une femme ne lui accorde pas ses faveurs romantiques ou sexuelles. D’une situation simple et commune, on passe à une « humiliation » vécue, de surcroît, comme une « injustice ». Comme si être « gentil » avec une femme donnait un pass pour coucher avec elle (mais s’agit-il vraiment de gentillesse si elle est feinte pour mieux atteindre un objectif de séduction ?). Comme si l’amitié proposée par une femme à un homme ne valait rien, parce que cette amitié, entre deux personnes de genre différent, n’est pas censée exister. Que l’on pouvait perdre du temps à être sincèrement gentil. Et surtout, comme si arrêter de bien se comporter avec une femme, pour paraître « plus viril », allait mécaniquement la séduire.

  • La grande entreprise historique du mâle
    http://revueperiode.net/la-grande-entreprise-historique-du-male-ou-de-lhistoricite-des-mythes

    Partant d’une critique matérialiste du structuralisme de Lévi-Strauss, l’anthropologue Claude Meillassoux proposait en 1979 une interprétation du #mythe en tant qu’expression des rapports sociaux, comme un récit dont on ne saurait saisir le sens sans en restituer la fondamentale historicité. Centrant son analyse sur la genèse historique de la domination masculine, il montre le rôle central que revêt la #reproduction_sociale, en lien étroit avec la transformation des rapports de production, dans la fabrique des mythes. Il révèle par là même le concours apporté par les productions mythiques à « la grande entreprise historique du mâle » : l’assujettissement des femmes à son ordre et à ses (...)

    #Uncategorized #anthropologie

  • High-earning women do more housework
    http://mamie-caro.tumblr.com/post/150345579989/in-families-with-children-in-which-both-spouses

    In families with children in which both spouses work fulltime, women do about twice as much child care and housework as men – the notorious ‘second shift’ described by sociologist Arlie Hochschild in her classic book of that name.2 You might think that, even if this isn’t quite fair, it’s nonetheless rational. When one person earns more than the other then he (most likely) enjoys greater bargaining power at the trade union negotiations that, for some, become their marriage. Certainly, in line with this unromantic logic, as a woman’s financial contribution approaches that of her husband’s, her housework decreases. It doesn’t actually become equitable, you understand. Just less unequal. But only up to the point at which her earnings equal his. After that – when she starts to earn more than him – something very curious starts to happen. The more she earns, the more housework she does.3 In what sociologist Sampson Lee Blair has described as the ‘sadly comic data’ from his research, ‘where she has a job and he doesn’t … even then you find the wife doing the majority of the housework.’

    … If you are somehow sceptical of the notion that high-earning women do more housework because of an internal drive to maintain the highest possible oxytocin levels, while unemployed husbands carefully protect their own physiological state by giving the laundry pile a wide berth, or are simply neurally less capable of sensing it, then sociologists have an alternative explanation that you may find more satisfying. They refer to this curious phenomenon as ‘gender deviance neutralisation’.7 Spouses work together to counteract the discomfort created when a woman breaks the traditional marital contract by taking on the primary breadwinning role. A fascinating interview study conducted by sociologist Veronica Tichenor revealed the psychological work that both husbands and their higher-earning wives perform to continue to ‘do gender’ more conventionally within their marriage, despite their unconventional situations. For example, as predicted by the quantitative surveys, most of the higher-earning wives also reported doing the ‘vast majority’ of both domestic labour and childrearing. Sometimes this was resented and a point of contention. But others seemed to ‘embrace domestic labour as a way of presenting themselves as good wives.’ As Tichenor points out, what this means is that ‘cultural expectations of what it means to be a good wife shape the domestic negotiations of unconventional earners and produce arrangements that privilege husbands and further burden wives.’

    Tichenor also surmised that in decision making the women were deferring to their husbands in ‘very self-conscious ways’ because they didn’t want to be seen as powerful, dominating, or emasculating. The couples also redefined the meaning of ‘provider’ so that the men could still fall within the definition. While in the conventional couples the provider was the person who brought home the biggest paycheque, among the other couples the men’s management of the family finances, and other noneconomic contributions, were considered part of providing. Thus it was that Bonnie, earning $114,000 a year and married to a man earning $3000, could nonetheless argue that they were ‘both providers’. Interestingly, these women were often very aware that their greater income didn’t bring them the same power within the relationship as it would a man in a more conventional marriage.

    #femmes #travail #domination_masculine #tâches_domestiques

  • Misère sexuelle mon cul | Les Questions Composent
    https://lesquestionscomposent.fr/misere-sexuelle-mon-cul

    Partons du principe que nous, humains, nous avons besoin d’un certain nombre d’interactions les uns avec les autres : interactions sociales, vie affective et vie sexuelle. En gros nous avons besoin d’avoir des gens à qui parler, de la sympathie, des câlins et du sexe.

    Je ferais remarquer en passant que certaines personnes n’ont pas ou peu besoin de sexe, qu’on voit des gens s’accommoder parfaitement bien d’une vie sans sexe, et que le sexe, ça peut être tout à fait autre chose qu’un rapport avec pénétration. Mais bon. Même si je pense qu’en réalité, c’est un peu plus compliqué que cela, mettons que de base, on ait besoin de sexe,

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    Troisièmement, les femmes aussi ont besoin de sexe, penser que les femmes ont naturellement moins besoin de sexe que les hommes, c’est déjà un parti-pris à la Zemmour. Mais qu’entends-je ? « Les femmes trouvent facilement des partenaires sexuels ? »

    Ho ho ho. Je me gausse. Ha ben oui, tiens, moi qui suis une femme, si une envie me démange, il me suffit de décrocher mon téléphone, d’appeler un pote et de lui dire « hé, toi, là, viens me sauter ! ». Il faut arrêter avec ces conneries. Et encore, moi, je suis jeune, sportive et pas dégueu physiquement. Ma voisine de palier qui a la cinquantaine, les dents de travers et qui louche, elle a pas besoin de sexe, elle ? Ha mais ça doit pas être une femme, les femmes, c’est juste les belles. Et ta grande-tante avec des poils sur le menton, elle a pas besoin de sexe ? Elle a des mecs qui accourent quand elle siffle ? Elle a bien de la chance !

    Non, messieurs. Quand on est une femme, on a pas des bites à disposition n’importe quand pour s’envoyer en l’air. Même si on fait partie de la minorité correspondant à peu près aux canons de beauté en vigueur (si tant est qu’il soit possible d’y correspondre), on a pas 50 amants qui font la queue (!) derrière la porte. Quand on a envie de sexe, on fait comme vous, on se prend en main.

    L’existence de la prostitution ne répond pas à un besoin d’avoir des partenaires sexuelles ; elle répond à un « besoin » socialement construit qui est celui d’avoir une femme à disposition pour baiser, n’importe quand, n’importe comment, sans nécessité de séduction, juste en allongeant la monnaie et hop. Mais si ce besoin existe, c’est parce qu’on le créé culturellement.

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    Cette « misère sexuelle » qui toucherait exclusivement les hommes, je n’y crois pas une seconde. C’est vrai, il y a beaucoup de misère sexuelle et affective, parce qu’on vit dans une société de consommation, dans une société puritaine où le sexe est tabou. Mais je ne vois pas en quoi acheter du sexe et de l’amour entraverait cette misère, qui serait soi-disant réservée aux hommes. Les hommes font face à un type particulier de « misère sexuelle » qui les fait se lamenter sans cesse, parce qu’ils prennent les femmes comme des objets. Ils pensent qu’ils sont malheureux parce qu’ils n’ont pas de femme, ils n’ont pas de femme parce qu’ils se comportent avec elles comme si elles devaient être leurs domestiques. Et ils se disent « je suis un mec bien, je suis gentil, pourquoi elles couchent pas avec moi, ces salopes ? Les grosses putes ! Je suis gentil, pourtant. »

    #male_entiltement #poirisme #misère_sexuelle #prostitution #domination_masculine #nice_guy
    @sombre

    • Merci @biggrizzly :)
      @aude_v
      Je trouve aussi ca fatiguant parfois mais vu que le language est un outil qui sert l’oppression ca me semble important d’être précautionneuses et précautionneux avec. De toute façon quand des féministes veulent utilisé l’expression misère sexuelle hors du contexe habituel il leur faut enrober l’expression d’une explication spécial car dans le sens commun de l’expression il y a tout cette construction liée à la culture du viol qui est impliqué.
      Je veux bien utilisé cette expression en contexte non mixte avec les précisions dont on a deja parlé. J’ai utilisé surtout l’expression « misère sexuelle masculine » pour marqué le fait que je parle d’une manière bien précise d’utilisé l’expression, celle du sens commun pas du sens féministe politisé. Kamel Daoud dont est parti la discussion l’utilise dans le sens commun, celui d’une frustration d’accès au corps des femmes de la part d’hommes cis hétéros de certaines catégories socio-culturelles.

      Pour la misère sexuelle masculine dans le sens commun, en creux elle sous entend une « richesse sexuelle féminine ». Car si les hommes sont prétenduement en « misère sexuelle » c’est qu’ils imaginent qu’on peu etre riche sexuellement. C’est l’idée que les femmes peuvent pécho facilement n’importe quel mec, l’idée qu’etre un objet sexuel convoité par les hommes serait un privilège. L’expression « misère sexuelle » relève de la #renversionite ou inversion de valeur habituelle entre dominant·e et dominé·e·s. Il y a le tag #inversions_patriarcales pour ca il me semble.

      L’expression traduit aussi la rivalité sexuelle entre les hommes. J’appel ca le « Mâle-alphisme » depuis peu. Si certains hommes se disent miséreux sexuellement ou désignent des groupes d’hommes sensé l’être (cf. Daoud), ca sous entend qu’il pensent qu’il y a d’autres hommes qui sont fortunés sexuellement. Ca relève de la compétition entre dominants et ce due d’être le mâle alpha. #mâlealphisme
      Les hommes pauvres VS les hommes riches, les hommes racisés VS les hommes blancs, les hommes jeunes VS les hommes agés, les hommes minces VS les hommes gros, les hommes beaux VS les hommes laids, les hommes « gentils » VS les bad guys ...

      Il aussi possible d’utilisé l’expression misère sexuelle dans le contexte des hommes en situation de handicape, là aussi les femmes ne sont pas comprises dans cette expression et cette « misère sexuelle masculine » sert surtout d’argument à la légalisation de la prostitution.

      Il est aussi parfois mais rarement possible que l’expression désigne l’homophobie, la transphobie et la lesbophobie mais c’est dans un contexte militant comme le contexte féministe. L’utilisation de l’expression est accompagné d’une précision spécifique.

      Je ne veux pas interdire l’expression, je ne peux rien interdire de toute façon. Je veux juste faire comprendre ce que cette expression dans le sens commun, est un élément de la culture du viol. Je sais que toi tu sais @aude_v mais comme ca interesse @biggrizzly et que c’est parti de cette phrase de Kamel Daoud j’en profite pour pousser ma reflexion là dessus (merci @seenthis ).

      @+

  • En #Syrie, la guerre favorise la #polygamie
    http://geopolis.francetvinfo.fr/en-syrie-la-polygamie-propagee-par-la-guerre-118099

    Avant 2010, à Damas, les unions polygames ne représentaient que 5 % des mariages enregistrés, contre 30 % en 2015. […] En Syrie, la pratique est très encadrée. Un homme peut épouser jusqu’à quatre femmes à condition de les traiter équitablement. De plus, le mari doit pouvoir payer des maisons séparées aux épouses.

    […] Catherine Golliau, journaliste au Point et co-auteure de l’ouvrage Judaïsme, Christianisme, Islam : les textes fondateurs commentés nuance l’utilisation de la pratique. « Dans les faits, toutefois, la pratique de la polygamie en islam sera limitée, ne concernant que 5 % à 10 % des communautés, généralement dans les milieux très aisés et citadins, ou religieusement conservateurs. Les femmes d’un milieu social élevé pouvaient parfois exiger par contrat d’être libérées du lien conjugal si leurs époux souhaitaient une co-épouse, ce qui équivalait à garantir un régime monogame. »

    Pourquoi ? Protection économique et de la « réputation ».

  • Agressions sexuelles en réalité virtuelle (L’ADN)
    http://www.ladn.eu/inspiration/in-vivo/agressions-sexuelles-en-realite-virtuelle

    La question du #consentement et la réalité virtuelle… à pleurer.

    Là où le jeu devient franchement gênant, c’est qu’il permet d’agresser sexuellement les femmes, toutes virtuelles soient-elles, qui peuplent l’île. Oui, agresser sexuellement : elles expriment leur refus, leur volonté de voir le joueur les laisser tranquilles, et pendant ce temps le but est de trouver un moyen de leur toucher le nichon ou de voir ce qu’il y a sous leur culotte.

    #éducation_des_garçons #jeux_vidéos #culture_du_viol #sexisme

    • En fait, le vrai but du jeu c’est de mettre la trique à de jeunes (ou moins jeunes) mâles qui sont en période de famine sexuelle. Mais pourquoi sont-ils en période de famine, me direz-vous ? A 75 % parce qu’ils se comportent comme des goujats. En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

    • @sombre
      La « famine sexuelle » comme tu dit est toujours au masculin et fait partie de la culture du viol.
      Montrer aux garçons qu’il est amusant de toucher les seins-fesses-soulever la jupe des filles/femmes fait partie de la culture du viol.
      Croire qu’il est « triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes, de les forcer contre leur consentement, est vraiment grave.
      Ceci fait partie de l’éducation des garçons, les filles ne sont pas éduqué à cela et cette éducation donne les moyens et l’habitude aux garçons et plus tard aux hommes de dominer-opprimer-humilier les filles et plus tard les femmes.

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.
      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.
      Enfin pour le consentement ca serais pas du luxe que tu t’informe un minimum sur ce que c’est... tripoter une fille ou une femme contre son consentement ca à un rapport avec le consentement !

      Je te conseil de lire attentivement ce poste ; https://seenthis.net/messages/523508

      #déni #domination_masculine #macho_de_gauche

    • @mad_meg

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.

      Ah oui, j’avais pensé à écrire ça ... mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ?

      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Malgré tout je peux t’assurer que, personnellement, je connais ce syndrome de manque. Mais comme je suis une personne bien élevée et de surcroît extrêmement timide, je me débrouille « autrement ».
      #je_suis_malade_mais_je_me_soigne

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.

      Je te propose « gros/petits/vieux cons libidineux » ...

      Je suis d’accord avec l’article que tu mentionnes en ce qui concerne la culture du viol et le consentement d’une personne à avoir des relations sexuelles avec une autre mais on dirait que tu ne comprends pas toujours mes intentions. C’est vrai que je m’exprime souvent de façon abrupte et elliptique mais tu t’énerves vite me semble-t-il.

      Pour faire obstacle à la culture du viol, les féministes ont imaginé une culture du consentement, où le consentement est valorisé. Dans une telle culture, il est primordial de s’assurer du consentement d’une autre personne avant de la toucher. On comprend que le consentement doit être continu, répété, clairement affirmé, et que la communication est donc nécessaire entre deux partenaires.

      Cela me paraît tellement évident.

    • C’est vrai que je m’énerve. C’est parce que je suis de l’autre coté du viol que toi et de l’autre coté du consentement et de l’autre coté de la misère sexuelle.

      C’est comme si tu était un patron bourgeois et que tu reprochait à un prolétaire au chômage de s’énerver quant tu lui parle de tes graves problèmes d’ISF et du fait que tu va avoir du mal cette année à partir en famille à Courchevel pendant 3 semaines.

    • Le fait que je sois un mâle me place donc du mauvais côté du viol. Admettons. Mon sexe (que je n’ai malheureusement pas choisi) me cantonne à n’être que compatissant envers mes « sœurs » qui sont potentiellement victimes. Je déconstruis pourtant mon éducation genrée qui aurait voulu faire de moi « un homme, un vrai ».
      Il y a longtemps, j’ai rencontré une fille du même âge que moi qui avait subi un viol. Elle était dans la colère contre les hommes qui, pensait-elle, étaient tous des violeurs potentiels. Cette colère elle me l’a fait partager : j’ai eu des envies vengeresses contre les connards qui lui avaient fait ça et j’ai eu honte pour mes congénères mâles. Seulement, on ne peut pas rester éternellement dans cette colère. Dénoncer, appuyer là où ça fait mal, c’est bien. Mais me comparer à un « patron bourgeois », là, je trouve que tu exagères. Mais bon, c’était sûrement un artifice de rhétorique.

    • Bah moi je parle de politique et toi tu me parle de toi. Si on parle de politique par rapport aux classes sociales je pense que tu comprend qu’il y a pas de temps à perdre à rassurer les gentils patrons pour leur dire qu’ils sont gentils. Ils profitent de privilèges et c’est de ca qu’on veux parlé.

      Tu dit qu’il y a une « famine » sexuelle chez les garçons. Pourtant la plus part des garçons ont des mains et peuvent s’en servir pour se masturber alors en quoi sont ils affamés ?

      Ici @heautontimoroumenos donne un exemple très claire de la construction de cette éducation masculine à la domination sexuelle des femmes et ton premier commentaire à été de nier ceci :

      En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

      Et après tu as parlé de toi, qui est timide et gentil. Mais il y a des patrons timides et gentils tout comme toi et c’est pour ca que j’utilise cette comparaison parceque dans ce rapport d’oppression là tu comprend.
      Parler de ton cas c’est une dépolitisation du sujet et la misère (ou famine) à mes yeux elle est du coté des filles et des femmes qui sont violés, agressées, harcelées.
      Ce que tu appel misère sexuelle des garçons, les féministe appelent ca « male entitlement ».
      Tu dit que : En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.
      Mais il se trouve que le porno a tout à voire avec le consentement, car les femmes dans le porno ne sont pas consentantes (elle consentent à l’argent pas au sexe). C’est comme si un patron disait que ses ouvriers consentais au travail de nuit.
      Alors quant tu dit cette phrase sur le porno, sur ce jeu, sur le consentement et que tu nie que ce jeu est un moyen (parmis d’autres) pour apprendre aux garçons qu’ils ont droit aux femmes, qu’ils ont droit à l’accès aux corps des femmes et tu montre que tu as un point de vue de dominant (qui pense à ces problèmes de ski à courchevel).
      Tu dit aussi « mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ? » pour moi c’est justement un problème car les filles on ne leur apprend pas à jouer à cela alors que les garçons on leur apprend et comment on leur apprend :
      – en leur disant qu’ils ont de la misère sexuelle
      – en les encouragant à trouver drole d’agresser des filles et des femmes
      – en leur donnant du porno
      – en leur donnant des prostituées
      – en leur disant qu’ils ont un droit aux corps femmes

    • @mad_meg et @aude_v : salut !

      On m’avait déjà dit que je ne savais pas communiquer mais je ne pensais pas que c’était aussi grave.

      Reprenons tout ça dans l’ordre :
      Vous me reprochez de parler de « famine sexuelle pour les garçons » (« jeunes ou moins jeunes mâles » comme je l’ai écrit dans mon commentaire). Vous pensez que je « trouve triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes.
      Je parle de « famine sexuelle » comme d’autres parlent de « misère sexuelle », c’est tout. Que vous me disiez que c’est une notion construite culturellement sur une vision sexiste, j’en suis convaincu. Cela ne voulait pas dire que je m’arroge le droit de harceler des femmes (male entitlement) ou de les violer lorsque j’éprouve cette sensation.
      Vous me reprochez d’affirmer que ce jeu est « du porno déguisé » comme si j’étais dans l’approbation d’une telle démarche de la part des concepteurs de ce jeu. Où ai-je écrit que j’appréciais leur démarche. Au contraire je voulais dénoncer le mercantilisme de ce genre de producteurs qui justement profitent de la mauvaise éducation des garçons et, qui plus est, reçoivent l’approbation de la société tout entière, au détriment des femmes qui elles ne sont pas autorisées à s’amuser à mettre la main au paquet de ces messieurs car, non vraiment, ça fait « mauvais genre ».
      Je vous remercie pour le conseil de m’informer sur le consentement (et que même « ce ne serait pas du luxe »). Mais pourquoi imaginez-vous un instant que je serais capable de passer outre ce consentement si j’ai envie d’avoir une relation sexuelle avec une femme ? Là encore, quand ai-je dit cela ? Qu’est-ce qui vous permet d’interpréter dans ce sens ce que j’ai écrit.
      Et en quoi ai-je nié l’idée de @heautontimoroumenos quand j’écris « en fait, ce jeu c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement. ». Ce que je dis c’est ce que j’ai pensé : ce jeu joue sur les même ressort que la pornographie : humiliation des femmes, droit des hommes à disposer quand bon leur semble du corps des femmes, que les « actrices » porno sont tout sauf consentante mais bien au contraire exploitées, c’est ça que je voulais dire.
      « Éducation des garçons ? Euh ... » : là, c’était juste un trait d’ironie de voir relié cet article à ce tag, tellement il me semblait plus pertinent de substituer le mot « éducation » par « celui de « perversion ».

      Donc voilà pour la première partie à partir de laquelle tout a commencé à partir en vrille.

      Ensuite, (non, je ne reviendrai pas sur le patron frustré de ne pouvoir partir à Courchevel, comparaison qui, somme toute, m’a plutôt amusé), vous me reprochez de « parler de moi alors que vous, vous parlez de Politique ». Pourquoi devrais-je en concevoir une quelconque gêne ? D’autres ici le font sans que ça ne pose trop de problèmes. Et à ce propos,je ne pense pas qu’on puisse faire de la politique « hors-sol ». Si on s’investit politiquement, c’est qu’on a subi soi-même des humiliations, des injustices ou qu’on a été révoltés par les injustices subies par d’autres personnes ou groupes de personnes. Je ne comprends pas pourquoi je devrais taire mes expériences de la vie.
      Vous me prétendez « gentil » : qu’est-ce qui dans mon discours vous permet de penser que je suis « gentil ». Le fait que je sois révolté par ce qu’a dû subir la fille dont je parlais ? Je vous rassure, je n’ai pas essayé de la séduire en me montrant « gentil ». On a même failli s’engueuler sur des thèmes que je retrouve ici dont (entre autre) « TOUS les hommes sont des violeurs potentiels ».

      Merci pour le texte mis en lien "seenthis". Je l’ai lu avec attention et ça m’a rassuré : je ne corresponds à aucun critère définissant un mec « gentil » selon son auteure. Je n’ai même jamais osé inviter une femme à boire un verre (un seul) ou un café à la terrasse d’un bistrot.

      Que j’ai parfois des « pulsions sexuelles », ça me regarde (et c’est peut-être ma pathologie qui veut ça mais je me soigne) mais je n’ai jamais cru un instant que cela m’autorisait à proposer un plan cul à une femme ni à la traiter de sale pute si elle refusait.

      Quant à toi @aude_v, je me fous comme d’une guigne que tu m’offres un de tes « petits gâteaux » pour ma magnanimité ( ??? en quoi ai-je là encore montré que je l’étais ?). Je n’ai pas besoin de « bon point » pour ne pas me « comporter comme un salaud ». Et si un jour j’avais envie de me comporter comme tel, je me passerais de ta permission. Je n’ai jamais eu besoin de directeur-trice de conscience.

      Le problème avec vous deux, c’est que vous allez vite en besogne pour prêter des intentions à des gens que vous ne connaissez que par quelques bribes écrites sur le Net. Donc si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté. Une chose me rassure, c’est qu’avec de braves petites soldates comme vous, la frontière restera bien gardée.

    • Non tu rêve pas @francoiscarmignola1
      @aude_v et moi sommes des féministes qui desservons la cause.

      @sombre tu t’exprime très bien, le problème viens de ta position de dominant qui regarde la question du genre avec ses yeux de dominant et parle avec des mots de dominant.

      C’est l’occasion de ressortir pour la 500000eme fois ce texte :

      Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place.
      Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [….] L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes.
      C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.
      Ou : divertissement-corvée. Ou loisir-travail. Etc.
      Aller donc communiquer sur ces bases. »

      C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a « écouté » son opprimé est, en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça c’est épatant.

      Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.

      Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.[…]

      Christiane Rochefort

      #incommunicabilité #langage #sortir_les_couteaux #sans_espoir #dominant #oppresseur_masculin #féministes_hystériques #féministes_qui_desservent_la_cause

      Ce texte a aussi sa place ici :
      "Trois raisons de cesser d’accuser les féministes d’être « sur la défensive » "
      http://decolereetdespoir.blogspot.fr/2016/09/trois-raisons-de-cesser-daccuser-les.html

      #tone_policing

      et pour finir ce texte me semble aussi fort à propos :
      "Vouloir que les hommes comprennent, cette entrave à nos luttes"
      http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/05/10/feminisme-hommes-pedagogie-viol-harcelement-militantisme

      Bonne lecture.

    • Merci @biggrizzly J’avais pas voulu me servir du rapport d’oppression racial ne sachant pas si @sombre comprendrait. C’est pour ca que j’avais choisi le patron qui parle de ses problèmes d’ISF pour essayé d’utiliser un rapport d’oppression qu’il devrait mieux connaître pour l’aider à comprendre ce qu’est être un homme dans le patriarcat. Mais il n’a absolument rien compris et à pris cela pour une plaisanterie et se prend pour une victime.

      je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime* de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté.

      Je vais tenté une traduction :

      je vais retourner à ma triste condition de blanc potentiellement agresseur victime de son éducation raciste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « néo-colonialisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs de l’anti-racisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide de l’ethnocentrisme blanc. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales blancs racistes d’un côté de la barrière et les braves racisé·e·s exploitées de l’autre côté.

      je vais retourner à ma triste condition de patron potentiellement oppresseur victime de son éducation bourgeoise et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « classisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du communisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide du patronat exploiteur. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales patrons exploiteurs d’un côté de la barrière et les braves prolétaires exploitées de l’autre côté.

      *dire que les violeurs sont « victime de leur éducation sexiste », c’est bien un point de vue de dominant. Les violeurs ne sont victimes de rien, ce sont les victimes des violeurs qui sont victimes. Les hommes ne sont pas victimes de leur éducation sexistes, comme les blanc·he·s ne sont pas victimes de leur éducation raciste et les bourgeois·es ne sont pas victime de leur éducation classiste. Ce sont les femmes, les personnes racisées et les personnes de classes sociales défavorisées qui sont victimes de l’education sexiste-raciste-classiste. Faut arreter de toujours faire passer les dominant pour des victimes et accusé les dominé·e·s d’opprimé les pauvres dominants avec leur « ton policing ».

      #renversionite #inversion_patriarcale
      voire aussi : https://seenthis.net/messages/422488

    • Bonjour.

      Non, je n’étais pas en train de bouder dans mon coin. J’avais pas mal de choses à faire et je n’ai pas vraiment eu le temps de préparer une réponse. Toutefois ...

      Méfiance @mad_meg : reprendre les propos d’un troll comme @francoiscarmignola1 pour étayer ton propos peut s’avérer dangereux. Et en fait, non, je n’ai jamais dit que @aude_v et toi desserviez la cause du féminisme (qui suis-je d’ailleurs pour prétendre qui sert ou qui dessert la cause du féminisme ?) et je ne vous traite pas non plus de « bonnes femmes chtarbées ». Donc, laissons ce monsieur à ses rêves hantés par les méchantes sorcières.

      Merci @biggrizzly pour son lien « seenthis ». Et oui j’avais également pensé à ce rapprochement entre la lutte des femmes et celle des personnes racisées.

      Je lis et relis vos commentaires et vos textes mis en lien dès que j’ai un moment à moi et j’essaie d’en prendre de la graine.

      Même si cet échange un peu rude m’a posé question (mais je ne vais pas chialer non plus), je continuerai à m’intéresser aux luttes féministes ainsi qu’à celles de tou-te-s les opprimé-e-s de ce monde quand bien même ma position d’homme blanc européen ne me permettra pas toujours d’appréhender à sa juste mesure les combats qui sont les leurs.

  • Le syndrome des couilles de cristal | Themetis
    https://themetisinfo.wordpress.com/2016/08/17/le-syndrome-des-couilles-de-cristal

    Je me souviens d’un voyage en avion à côté d’un monsieur, au demeurant fort aimable, mais éprouvant très certainement des difficultés anatomiques particulières, l’obligeant à pratiquer un semi-grand écart assis … Évidemment, à l’époque, je n’ai pas pris de photo mais sa prouesse ressemblait quelque peu à cela :

    https://themetisinfo.files.wordpress.com/2016/08/capture1.png?w=584
    Je me suis, depuis, documentée sur ce phénomène, et j’ai découvert qu’il existait une maladie bien mystérieuse appelée le Syndrome des couilles de cristal ».

    Il s’agît d’une pathologie méconnue dont les symptômes principaux sont le « Je m’enfoutisme » et le « dominationisme », se résumant ainsi : « Le mâle c’est moi ».
    #domination_masculine #manspreading #syndrome_des_couilles_de_cristal

  • Familles agressées : « C’était purement gratuit et nos tenues ne sont pas en cause »
    Nice-Matin L Mis à jour le 08/09/2016 à 22:39 Publié le 09/09/2016 à 06:20
    http://www.nicematin.com/faits-divers/familles-agressees-cetait-purement-gratuit-et-nos-tenues-ne-sont-pas-en-c

    Point de short, selon l’une des victimes, comme élément déclencheur de la violente scène de violences subie ce dimanche vers 13 heures dans le quartier de saint-Musse à Toulon par deux couples et trois enfants.

    Marie, l’une des mères de famille victime ce jour-là de la violence d’une bande d’hommes alors qu’elle faisait du roller et du vélo sur la piste cyclable, a apporté à Var-matin sa version sur les circonstances exactes de ce déchaînement qui a failli tourner au lynchage.

    « Nous n’étions pas en short. Nous étions en tenue de sport. Un premier jeune nous a mal parlé et puis les choses ont rapidement dégénéré alors que nous étions en famille et avec nos enfants ... ».

    Violemment frappé, son beau-frère a été atteint au visage ; ces nombreuses fractures ont entraîné une ITT de 30 jours.

    Son mari s’en sort notamment avec un nez cassé. Les femmes et les enfants - âgés de 10 à 14 ans - sont profondément choqués par ce qu’ils ont vécu ce dimanche-là après une balade en famille.

  • Attendre du peuple qu’il n’agresse pas, ne viole pas, ne tue pas... et montrer l’exemple - Team Bagarre
    http://teambagarre.org/elus-agresseurs-montrer-exemple

    Des élus qui agressent en toute impunité

    L’affaire la plus récente met en scène Robert Rochefort, vice-Président du MoDem, député européen du Sud-Ouest. Ce personnage, qui, en tant que député, est supposé nous représenter nous, le peuple, a été coincé par le vigile d’un magasin de bricolage de Vélizy, dans les Yvelines, en pleine action – et merci à cet homme d’avoir eu un comportement normal, c’est-à-dire de ne pas avoir freiné des quatre fers et fermé les yeux sur les agissements de Robert, au prétexte qu’il était élu – vigile qui a prévenu le directeur qui a lui-même appelé la police. Robert s’est en effet allègrement masturbé à proximité de deux adolescentes. Pourtant Robert, en bon député qu’il est, n’ignore pas la loi : Selon l’article 222-32 du code pénal, l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. 
 On passe rapidement sur les médias, qui traitent cette affaire comme une petite rigolade sans gravité : la Dépêche titre quand même « exhibition sexuelle », même si dans l’article elle parle de « se faire plaisir à proximité de deux enfants », pour nous préoccuper de la sanction immédiate : 4 heures de garde à vue, des aveux : hop, Robert rentre dormir chez lui et évitera un procès. On réécrit en toutes lettres si vous n’avez pas bien suivi : ÉVITERA UN PROCES. ÉVITERA. UN. PROCES. Tout va bien. Donc, en gros, il y a forcément des témoins : le vigile, déjà. Mais on ne va pas l’entendre puisqu’il n’y aura pas de procès. Donc bon, finalement, Robert est revenu sur ses aveux, prendra un avocat, déclarera qu’il n’a rien imposé à la vue d’autrui puisque les adolescentes n’ont pas remarqué, qu’il a besoin de se masturber et que c’est une attitude tout à fait banale, blablabla et s’en tirera sans une égratignure, conservant ses fonctions de député.

    IMAGE 2

    Deuxième affaire : celle de Michel Rotger, Maire de Chevigny-Saint-Sauveur, qui lui a été condamné en juin 2016. Sa culpabilité a donc été reconnue par la justice – bon, pas trop quand même, un an de prison avec sursis ça ira bien –. Une employée de cantine de sa commune avait porté l’affaire devant la justice, expliquant que Michel lui avait imposé à 5 reprises, entre octobre 2013 et janvier 2014, des baisers sur la bouche et des caresses à caractère sexuel. Poursuivi pour harcèlement sexuel et agression sexuelle, et condamné, le Maire s’en tire donc sans prison. L’opposition a réclamé son départ, mais, soutenu par ses adjoint-e-s, Michel ne renonce pas à son poste. et reste ainsi employeur de sa victime… Jusqu’à ce que celle-ci quitte la commune, en très mauvais état psychologique. La condamnation à une peine avec sursis à permis aux habitant-e-s de mauvaise foi de continuer à doute de la véracité des propos de la victime, forçant cette dernière à fuir face aux insultes reçues.
    Ce qui est extrêmement grave dans cette affaire, outre le fait d’imposer à sa victime la présence d’un agresseur, ce n’est même pas que Michel n’ait pas la décence de démissionner, ni que son Conseil Municipal le soutienne : c’est qu’il PUISSE rester en poste. Que rien ne l’oblige à dégager de son poste. Que rien ne lui impose de ne pas approcher de sa victime. Comment est-ce possible ?

  • Le conseil de l’ordre des pharmaciens discute d’une clause de conscience. Réponse bien patriarcale au refus de vente de contraceptifs rapportés cet été.
    ici - https://seenthis.net/messages/516384
    et là - https://seenthis.net/messages/514409

    –-----
    Pour la clause de conscience des pharmaciens, par Jean-Baptiste Chevalier, avocat au barreau de Paris - La Croix
    http://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Pour-clause-conscience-pharmaciens-Jean-Baptiste-Chevalier-avocat-barreau-

    Les pharmaciens ont l’obligation déontologique d’exercer leur mission dans le respect de la vie et de la personne humaine. Pourtant, ils sont aussi les seuls professionnels médicaux à ne pas bénéficier de clause de conscience vis-à-vis des actes susceptibles de porter atteinte à la vie humaine.

    Une concertation menée dans le cadre de la révision du code de déontologie auprès des 75 000 pharmaciens inscrits au tableau de l’Ordre a révélé en mars 2016 que, parmi d’autres évolutions attendues, 85 % des pharmaciens souhaitaient bénéficier d’une clause de conscience. Tenant compte de cette attente, l’Ordre national des pharmaciens a proposé l’insertion d’un article ainsi rédigé : « Sans préjudice du droit des patients à l’accès ou à la continuité des soins, le pharmacien peut refuser d’effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine. Il doit alors informer le patient et tout mettre en œuvre pour s’assurer que celui-ci sera pris en charge sans délai par un autre pharmacien. Si tel n’est pas le cas, le pharmacien est tenu d’accomplir l’acte pharmaceutique. »

    Nouvelle attaque contre les femmes, car la clause de conscience c’est avant tout pour nous imposer des grossesses indésirées.

    https://www.youtube.com/watch?v=4syGtazHTiA

    #domination_masculine #patriarcat #backlash #contraception #pharmacie #femmes #IVG #refus_de_soin

  • Le maire de Chevigny-Saint-Sauveur doit-il démissionner ?
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/le-maire-de-chevigny-saint-sauveur-doit-il-demissionner-1472581703

    Condamné en juin 2016 à un an de prison avec sursis pour l’agression sexuelle d’une employée municipale, le maire de Chevigny-Saint-Sauveur, Michel Rotger, reste aux commandes de sa ville. Une situation dénoncée par l’opposition municipale qui réclame son départ.

    POLITIQUE
    Le maire de Chevigny-Saint-Sauveur doit-il démissionner ?
    Par Jacky Page, France Bleu Bourgogne
    Mardi 30 août 2016 à 20:28
    Mis à jour le mardi 30 août 2016 à 20:33

    Michel Rotger, maire de Chevigny-Saint-Sauveur, contre vents et marées
    Michel Rotger, maire de Chevigny-Saint-Sauveur, contre vents et marées © Maxppp - Philippe Brochot, Le Bien Public
    Condamné en juin 2016 à un an de prison avec sursis pour l’agression sexuelle d’une employée municipale, le maire de Chevigny-Saint-Sauveur, Michel Rotger, reste aux commandes de sa ville. Une situation dénoncée par l’opposition municipale qui réclame son départ.

    Michel Rotger qui réfutait les accusations portées contre lui par une employée communale, avait dans un premier temps fait appel de sa condamnation avant de se désister en juillet. Sa peine est donc devenue définitive. Dans le journal municipal de Chevigny-Saint-Sauveur, Jean Perrin, conseiller d’opposition, publie une tribune intitulée "Il est où le mensonge, il est où ?", dans laquelle il appelle le maire à "agir en homme" et à démissionner.

    Quand l’affaire avait éclaté, juste avant les municipales de 2014, Michel Rotger et ses partisans avaient crié au complot. Jean Perrin dénonce aujourd’hui les accusations qui avaient alors été proférées, parfois directement à son encontre. La justice dit-il, a démonté la thèse du complot., "et tous ceux qui y ont cru doivent avoir aujourd’hui la gueule de bois, parce que se réveiller en se disant j’ai cru à une ânerie, ça doit un peu leur retourner la conscience, s’ils en ont une".

    Mais le mal est fait, et cette théorie reste ancrée dans la conviction de certains Chevignois qui accordent à leur maire le bénéfice du doute. « C’est passé au tribunal, mais on n’est jamais sûr de rien, et puis le maire a fait beaucoup de choses pour la commune » estime cette habitante, tandis qu’une autre se dit « pas très fière de faire partie de Chevigny quand elle pense au maire qui la représente ». Avis partagé par une autre passante, qui ajoute qu’ « un représentant du peuple qui conserve son mandat dans de telles circonstances fait preuve d’un manque de respect pour la population. »

    Michel Rotger reste maire, mais aussi patron de la victime

    Dans l’opposition, le socialiste Louis Legrand souhaite aussi le départ de Michel Rotger, et dénonce une situation malsaine puisque la victime, employée municipale, demeure à la merci des décisions du maire en place : "Maintenant qu’il est condamné, il va se trouver à prendre des décisions qui vont continuer à impacter la vie de cette employée communale. Il me semble qu’il est à la fois juge et partie dans plusieurs affaires qui intéressent les deux , et il devrait démissionner parce qu’il ne peut pas continuer en tant que maire à prendre des décisions contre cette plaignante auparavant, et victime maintenant". Des recours en excès de pouvoir ont été d’ailleurs portés devant le tribunal administratif.

    Michel Rotger, lui, refuse toute interview. Il appuie sa légitimité sur le conseil municipal qui l’a conforté dans sa fonction en juillet dernier. Il faut dire qu’avec 7 élus sur 33, l’opposition ne pèse pas grand-chose...

    Que ne ferais pas la France pour protéger ces agresseurs sexuels cheris ? Peut être que ce maire sera promu ministre tout comme Sapin le claqueur de culotte nomme à l’économie....

    #domination_masculine #fraternité #patriarcat #violences_sexuelles

    • Poser la question c’est en quelque sorte y répondre pour ces gens. L’évidence n’est pas de mise dans une telle situation, forcément. Quand la moindre femme trop habillée est déclarée coupable de prosélytisme sans enquête ni recours, un élu condamné par la Justice peut encore faire l’objet de prudences du type « bénéfice du doute » de la part des journaux qui posent sérieusement le débat sur la possibilité ou non de lui conserver son rôle d’élu...

      #infamie #ignominie

    • Michel Sapin a reconnu avoir mis le main aux fesses de la journaliste qui l’accusait. Il a ajouter qu’il n’y avais rien de sexiste et que ca n’était pas (pour lui) une agression sexuelle. Depuis on en parle plus, silence radio. Et il est nommé ministre puisque pour ce gouvernement une main aux fesses n’est pas une agression ni sexiste, ni sexuelle....

      Et ce matin il y a le vice-président du Modem, Robert Rochefort arrété pour s’être masturbé en publique devant deux enfants dans un magazin de bricolage... et voici ce qui l’attend selon l’e-monde.fr :

      Cet ancien directeur du Credoc, un centre d’analyse économique et sociale, va faire l’objet d’une procédure de composition pénale – mesure alternative à des poursuites –, évitant ainsi un procès public. Pour ces faits d’exhibition sexuelle, il risque une amende et pourrait faire l’objet d’une injonction de soins, toujours selon la même source.

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/09/02/le-vice-president-du-modem-arrete-pour-exhibition-sexuelle_4991875_3224.html

      C’est vraiment sympas de lui évité un procès à ce bon monsieur.
      #justice_de_classe
      mais c’est vrai que c’est un grand défenseur des enfants ;
      http://www.robertrochefort.eu/protegeons-les-enfants-sur-internet

      Il y a aussi ce chère George Tron qui est investi pour les legislatives ;
      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/lr/george-tron-accuse-de-viol-aurait-ete-investi-pour-les-legislatives-de-2017
      avec son pote Balkany ( entre autre agresseur sexuel) http://www.charentelibre.fr/2011/05/31/harcelement-sexuel-marie-claire-restoux-accuse-balkany,1038661.php

      pour mémoire aussi rappelz vous de la dissolution de la loi sur le harcélément sexuel à la demande de « Gérard Ducray, ancien député Républicain indépendant du Rhône et adjoint au maire de Villefranche-sur-Saône, qui a été condamné pour avoir harcelé sexuellement trois employées municipales »
      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/harcelement-sexuel-la-loi-annulee-et-maintenant_1111247.html

      A part ca DSK va plutot bien, il même des groupies par paquet de 100....
      http://www.lasardineduport.fr/100-femmes-posent-nues-retour-de-dsk-politique

      En fait si les élus agresseurs sexuels sont déclaré inéligibles, il va falloir organisé des quotas d’hommes pour rétablir la parité dans la politique française !

    • Les 100 femmes posaient nues contre Trump - la Sardine du port n’a fait que reprendre la vidéo. Peu importe ce qu’on pense du projet d’art c’est plus beau qu’une réunion de DSKistes ...

      http://spencertunickcleveland.com/project-synopsis

      100 brave women posed nude for an art installation by Spencer Tunick during the Republican National Convention in Cleveland, Ohio.

      July 17, 2016

      The photograph involved 100 nude women holding large mirror discs, reflecting the knowledge and wisdom of progressive women and the concept of “Mother Nature” into and onto the convention center, cityscape and horizon of Cleveland. The philosophy of the artwork relates to the idea of the sacred feminine. By holding mirrors, we hope to suggest that women are a reflection and embodiment of nature, the sun, the sky and the land. We want to express the belief that we will rely upon the strength, intuition and wisdom of progressive and enlightened women to find our place in nature and to regain the balance within it. The mirrors communicate that we are a reflection of ourselves, each other, and of, the world that surrounds us. The woman becomes the future and the future becomes the woman.

    • Je comprend pas @klaus
      L’article que j’ai trouvé parle d’une action pro-DSK et non anti-Trump et pas non plus d’œuvre d’art. Après dire article c’est un peu exagéré c’est au mieux un « articule » mal copié collé de dépeche afp.
      edit - ok je viens de comprendre que « la sardine du port » est peut etre un genre de Gorafi. !
      Bon c’est anecdotique par rapport au sujet de cette discussion.

    • @mad_meg Je vois que La sardine du port a réussi son coup. J’ai bien ri car c’est comme si on prenait une vielle édition d’ Hara Kiri (méga sexiste) pour faire un collage avec le contenu d’une publication de « gauche » étatsunienne dans un contexte politique français ... si on veut faire du n’importe quoi c’est assez fort.

      Quand ça donne à réfléchier c’est que c’est bien.

      Après, si on trouve leur humour acceptable ou dégoûtant c’est une autre question. Moi j’aime bien rire des très mauvaises blagues même si elles insultent des choses ou des gens que j’aime bien (ou moi-même). Ma seule condition est que le degré de folie. Quand la blague est ni nouvelle ni vraiment folle je soupconne de mauvaises intentions dangereuses chez celui qui la prononce. Je trouve que c’est une manière de s’armer contre les attaques sérieuses :-)

      #gorafi_encore_plagié #humour

    • Ok @klaus Merci de m’avoir signalé que l’article était parodique.

      Pour revenir au sujet de départ et au cas de Robert Rochefort. Il semblerait que la « procédure de composition pénale » qui permet d’évité un procès publique, soit une procédure normal en cas d’aveux de culpabilité de l’accusé et non un privilège de politicien. Mais Robert Rochefort est revenu hier sur ces aveux qu’il avait fait en GAV. Il me semble alors que la « procédure de composition pénale » devrait être annulée et qu’un procès publique devrait en principe avoir lieu. Je vais voire si je trouve plus d’infos la dessus.

  • #Italie. #Femmes, faites des #enfants, dit le gouvernement

    Pour lutter contre une dénatalité record, le gouvernement italien lance une campagne et une “journée de la #fertilité”. En appelant les femmes à “se secouer” avant qu’il ne soit trop tard, et en mettant de côté la situation précaire des femmes en âge de procréer.


    http://www.courrierinternational.com/article/italie-femmes-faites-des-enfants-dit-le-gouvernement
    #démographie #campagne #genre
    cc @albertocampiphoto @mad_meg

    • “Mi-Juillet, donc 5 mois après avoir porté plainte et 9 mois après l’agression, deux enquêteurs du Comité P m’ont contacté, ils voulaient me rencontrer pour éclaircir l’enquête.

      Tout d’abord, ils ont insisté sur le fait que j’avais fait le pire parcours imaginable, qu’ils étaient surpris que ça soit possible, que la procédure ne s’était pas du tout déroulée comme prévue et qu’à chaque fois qu’un professionnel aurait pu me venir en aide ça n’a pas été le cas.

      Ma plainte a donc permis de cibler plusieurs fautes graves et pas seulement le comportement de madame S.

      Notamment, le policier qui s’est occupé de mon procès verbal le matin même, qui a oublié de me lire mes droits, de m’informer de la possibilité de me déclarer « personne lésée » et de bénéficier d’aide, d’être mise en contact avec un bureau d’assistance policière aux victimes.
      Sur la déposition il faut rayer la mention inutile si OUI / NON je souhaite bénéficier de tous ces services, cela n’a pas été fait car ces paragraphes ne m’ont même pas été lu, le policier a simplement bâclé la procédure.

      Vous savez de quoi il s’agit quand il est fait mention du « Comité P » ?

  • stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles : Article de Muriel Salmona 2016 : La grossesse à l’épreuve des violences conjugales : une urgence humaine et de santé publique
    http://stopauxviolences.blogspot.fr/2016/08/article-de-muriel-salmona-2016-la.html

    L’accès à une contraception efficace, la possibilité de faire une interruption volontaire de grossesse, les progrès considérables de la médecine obstétricale et péri-natale, font qu’en 2016 la grossesse est perçue comme un choix et comme une période de bonheur et d’épanouissement pour une femme. Et si les intenses bouleversements physiologiques, affectifs et corporels de la grossesse, ainsi que la lourde responsabilité envers une vie en développement, rendent les femmes enceintes plus vulnérables, elles sont censées pouvoir compter sur un suivi médical régulier et de qualité, sur des droits spécifiques et sur la protection, l’affection et l’attention de leur entourage, tout particulièrement de leur conjoint. Une femme enceinte est donc considérée par notre société comme une personne précieuse dont la sécurité est assurée.

    C’est vrai pour la majorité des femmes, mais pas pour celles - et elles sont loin d’être rares - qui sont victimes de violences conjugales. Subir des violences pendant sa grossesse est une grave atteinte à leurs droits, à leur sécurité et à leur intégrité psychique et physique et à celle de l’enfant à venir. Les violences peuvent entraîner de lourdes conséquences sur le déroulement de leur grossesse, de leur accouchement, et sur leur santé et celle de leur enfant.

    Ces femmes victimes devraient bénéficier de protection et de soins spécifiques. Assurer leur sécurité est un impératif, mais c’est très loin d’être systématiquement le cas. La grande majorité des femmes enceintes victimes de violences de violences conjugales, ne sont pas identifiées, et les conséquences traumatiques physiques et psychiques sur leur santé et celle de leur enfant ne sont pas reconnues comme telles (Salmona M, 2008).

    Que se passe-t-il pour que ces femmes soient abandonnées sans protection ni soins avec les conséquences graves que cela entraîne ?

    Et que se passe-t-il chez ces hommes pour que des impératifs moraux aussi forts et aussi unanimement reconnus, ceux de la protection des femmes enceintes et de la mère et son nouveau-né, puissent être ainsi transgressés ? Et quelles en sont les conséquences pour la mère et l’enfant à naître ?

    #domination_masculine #violence_masculine #grossesse #victimologie

  • Les 400 culs - Casque d’or prostituée à 14 ans pour 10 sous la passe - Libération.fr
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2016/08/28/la-prostitution-enfantine-du-xixe-siecle

    La biographie de Casque d’or, prostituée dès 14 ans, prend l’allure d’un véritable procès à charge contre le règne de la #bourgeoisie : Alexandre Dupouy dénonce le système, chiffres à l’appui. « La grande majorité des jeunes Parisiennes travaille à l’atelier. Couturières, chemisières, corsetières, fleuristes, piqueuses de bottines, blanchisseuses, cigarières, passementières, brunisseuses, compositrices d’imprimerie, chiffonnières en atelier, brocheuses gagnent en moyenne 2 francs 25 par jour pour dix heures de travail. Moins encore si elles sont employées par les manufactures de l’État. Les couturières payées à la pièce, sont les plus mal loties. Elles touchent 1 franc 25 par jour pour une douzaine de montages de jupon. Et les journées de travail ne sont pas régulières, puisque le chômage et les mortes-saisons peuvent diminuer notablement leurs gains. […] Une bonne ouvrière, dans une bonne maison, gagne 3 francs par jour maximum pour dix à douze heures de travail. Entre son loyer, sa nourriture et ses autres frais, une jeune femme seule ne peut pas vivre avec 3 francs par jour ».

    #prostitution #histoire #exploitation

  • Un projet de loi prévoit de contraindre les mères allemandes à révéler l’identité du père de leur bébé si celui-ci est né d’une relation extraconjugale. 29 août 2016
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Les-mamans-infideles-devront-dire-la-verite-22385610

    L’Allemagne va introduire une loi pour contraindre les femmes à avouer à leur conjoint contestant leur paternité le nom du géniteur d’un enfant né d’une relation extraconjugale afin qu’il participe aux frais d’entretien de celui-ci, a annoncé lundi le ministre de la Justice. Un projet de loi dans ce sens doit être adopté mercredi en conseil des ministres, avant d’être soumis au Parlement, selon le ministre Heiko Mass.
    En vertu de ce texte, un homme contestant sa paternité pourra contraindre sa partenaire à dévoiler le nom du ou des amants fréquentés au moment de la conception d’un enfant et ainsi établir qui est le père biologique. « Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux ’faux pères’ », a expliqué le ministre, « la mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique ».
    Les époux trompés pourront, selon ce texte, exiger un remboursement des frais d’entretien de l’enfant auprès de son géniteur sur un période allant jusqu’à deux ans. Le ministre n’a pas dans l’immédiat précisé quelle sanction pourrait viser une femme refusant de révéler l’identité du père biologique de son enfant. Il n’a pas non plus communiqué de chiffres permettant d’évaluer le nombre des famille concernées.

    • C’est impressionnant de voire comme les petits problèmes financiers des dominants sont vite pris en considération par l’institution. C’est claire que les enfants adultères faussement attribué à des hommes, c’est un problème sociale gravissime et urgentissime.

      Voici encore un nouveau moyen légal pour les hommes de bloquer les procédures de divorce en réclamant des test ADN humiliants à leur ex-compagne et de leur faire vivre un enfer en toute légalité.

      #masculinisme #domination_masculine

    • C’est un acte très grave contre les femmes. Et contre les enfants dont elle peut déstabiliser les liens familiaux.
      Un des rares pouvoir que les femmes ont toujours eu, c’est de pouvoir « désigner le père » de son enfant.

      Et cette loi porte aussi au pinacle les liens du sang, la génétique. Comme si une filiation basée sur des tests ADN était plus légitime que la filiation basée sur la volonté de la femme (ou une part de hasard ;-) ) et l’histoire affective qui en découle.

      Vous imaginez si cette loi était rétroactive et que des pères inquiets soient nombreux à vouloir vérifier la filiation génétique de leurs enfants ... il va y avoir quelques situations dramatiques.

      C’est vraiment une loi d’extrême droite. L’état doit tout contrôler, jusqu’au secret des alcôves.

      Le fond de l’air est décidément brun.

    • @touti C’est un de ces multiples projets politiques qu’on sort au moment des vacances d’été pour se faire remarquer. Peu importe si c’est utile ou pas et dans l’intérêt de qui on a voté (ou envisage de voter) la loi en question.

      Je ne suis pas spécialiste de la question, mais d’après ce que j’ai compris on ne peut actuellement pas obliger une femme à révéler le nom du père biologique d’un enfant. Il faut savoir qu’en Allemagne tu es automatiquement considéré comme père d’un enfant si tu es mariée à la mère et si tu n’engages pas de procédure juridique contre.

      Ceci pose un problème pour des hommes qui découvrent (on ignore leur nombre et situations précises) qui ont dépensé de l’argent pour un enfant qui n’est pas le leur et qui voudraient récupérer cet argent.

      Ils ne peuvent pas réclamer à l’enfant les sommes injustement payées. La mère n’étant pas le/la bénéficiare ne leur remboursera rien non plus. Ils sont alors obligés à s’adresser au véritable père biologique de l’enfant, chose impossible si la mère n’accepte pas de l’identifier.

      Je me demande si cette loi tiendra debout une fois qu’une mère se défendra sérieusement contre l’obligation de révéler un père biologique. Peu importe de ce que dira la nouvelle loi, un juge sera toujours obligé d’évaluer le poids des intérêts de la mère, de l’enfant, du père biologique, de l’ex-père et des autres personnes touchées par la révélation (ou non) du nom du père biologique.

      Après il restera toujours la question de la pratiquabilité - si la mère dit quelle ne sait pas, si elle dit qu’elle a couché avec x hommes dont des étranger vivant on ne sait pas où etc. On pourrait passer une journée entière à imaginer des cas où cette loi montre à quel point elle est absurde.

      Je ne sais d’ailleurs pas si on a prévu des sanctions pour les méres qui restent muettes. Il se peut qu’on ait oublié ce paragraphe.

      Finalement on découvre que c’est un projet de lois de village qui n’a aucun sens dans une société urbaine moderne. Je crois qu’on l’a mis au monde pour épater la galerie et on ne sait toujours pas si on arrivera à faire payer pour ses handicaps les pères illégitimes de la pauvre loi .

      #wtf

    • @aude_v

      C’est un truc pour comptables masculinistes, ce truc : la paternité n’est pas un truc biologique mais social, c’est une relation.

      Effectivement. Mon sentiment est qu’on nous prépare un coup vache dans le cadre du grand rollback réactionnaire qui va encore fausser les rapports entre les sexes. Ce développement a fait face pour la première fois après la découverte du SIDA au début des années 1980 quand on en a fait une maladie de pédés, de pervers de tout genre et de femmes infidèles. A vomir.

  • Quand les virilités partent en vrille, Nancy Huston
    http://www.liberation.fr/debats/2016/08/18/quand-les-virilites-partent-en-vrille_1473260

    Et si les jeunes hommes qui se tournent vers Daech ne toléraient pas leurs propres faiblesses ? Et transformaient leur terreur intime en une terreur politique ? Face au fanatisme, il faut prendre conscience de l’importance du corps et des pulsions.

    #fragilité

    • Ratés, esseulés, sans père ni autre modèle viril valorisant, humiliés, sans avenir crédible, sans la moindre perspective de séduire une femme en incarnant un des modèles acceptables de virilité contemporaine (sinon superstar de la politique ou du sport, au moins détenteur d’un emploi valable), les jeunes Français et Belges qui, aujourd’hui, se tournent vers Daech ne se supportent pas. Et comme il est insupportable de ne pas se supporter, ils transforment leur terreur intime en terreur politique. A l’époque de leur fécondité maximale, ils adhèrent à une idéologie virulente et se fondent religieusement dans une masse masculine, comme l’ont fait les robespierristes, les bolcheviques, les SS, les guévaristes, les Khmers rouges… La liste est longue. Plutôt que de plaquer sur ces comportements l’épithète facile et creux de barbares, on ferait mieux de se rappeler que ceux qui tiennent à se prouver une force impitoyable, ont été petits. Qu’ils se sentent ou se savent encore faibles et poreux. « Je me suis toujours interdit toute compassion, déclare Hitler dans la Chute (2004) d’Oliver Hirschbiegel. J’ai toujours combattu mes sentiments intimes de la même façon que les races inférieures, avec une vigueur brutale. Impossible de faire autrement. » Avant la définition folle et paranoïaque de l’ennemi extérieur (juif, femme, homosexuel, etc.), on s’acharne contre l’ennemi en soi : sa fragilité.

    • « Faire de la masturbation un péché et de l’adultère un crime était certes répressif, mais avait au moins le mérite de reconnaître le penchant inné des hommes pour ces comportements. » Alors que les femmes, elles, n’ont pas de « penchant inné pour ces comportements », c’est bien connu...Misère de la pensée.

    • Virilité et genre : se défaire des vérités « rustiques » et des robustes préjugés
      http://www.liberation.fr/debats/2016/08/29/virilite-et-genre-se-defaire-des-verites-rustiques-et-des-robustes-prejug

      En réponse à la tribune de Nancy Huston intitulée « Quand les virilités partent en vrille », Cyril Barde propose d’élargir le débat en parlant plutôt des masculinités qui englobent les questions sociale, politique et culturelle.

      Virilité et genre : se défaire des vérités « rustiques » et des robustes préjugés
      Il paraît que Nancy Huston fut féministe. Aujourd’hui, ses articles sont salués par Christine Boutin, dont on connaît l’engagement résolu en faveur de l’émancipation des femmes et des corps. Le texte qui emporte l’enthousiasme de la pasionaria anti-mariage pour tous est une tribune publiée sur le site de Libération le 18 août, intitulée « Quand les virilités partent en vrille ». On admire le pluriel poétique, coquetterie de style plus qu’une réflexion sur la multiplicité des formes de masculinité.

      De masculinité d’ailleurs, il n’est pas question sous la plume de Huston. En choisissant d’aborder son sujet sous l’angle de la virilité et non des masculinités (1), l’auteure préfère une notion monolithique, presque toujours employée au singulier, renvoyant à une masculinité dominante, conquérante, voire agressive. La chercheuse Anne-Charlotte Husson résume les enjeux de ce choix sémantique à propos de la virilité : « Il s’agit d’une façon unique d’être un homme, s’exprimant à travers des attributs physiques et des dispositions morales ; un homme correspondra alors plus ou moins à cet idéal normatif, mais ce dernier est présenté comme étant sans alternative. Les attributs associés à la virilité sont le fruit d’un effort et source de fierté […]. Des théoriciens des masculinity studies parlent de "masculinités" parce que le concept se veut pluriel et non normatif ...

  • Wikipédia : le grand rattrapage des femmes sans pages - Le Temps
    https://www.letemps.ch/societe/2016/07/28/wikipedia-grand-rattrapage-femmes-pages

    On les appelle « Women in Red » sur la Toile anglophone, « Sans PagEs » en francophonie : on leur flanque dans ce cas un E majuscule pour suggérer qu’il s’agit de personnalités de sexe féminin. Ce sont des femmes qui, dans un monde parfait, auraient leur biographie sur Wikipédia comme leurs homologues masculins. Le monde étant ce qu’il est, elles ne l’ont pas. Elles n’ont pour l’instant qu’une ligne en rouge : la couleur des choses à faire. La liste de leurs noms est une incitation à combler le « gender gap » (l’« écart de genre »), en créant les pages manquantes et en faisant passer leurs identités du rouge au bleu : la couleur qui désigne sur Wikipédia les choses faites et les missions accomplies.

    #wikipedia #invisibilité ? #femmes (merci de rajouter les mots clés qui manquent)

  • (Cesser de) militer en terrain virtuel glissant | Comment peut-on être féministe ?
    http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/08/15/feminisme-harcelement-conflits-internet-twitter-reseaux-

    En ce qui concerne la lutte féministe, internet est devenu un bourbier. Entre le harcèlement qui s’intensifie de façon affolante sur des plateformes dont le business model consiste à tenter d’encaisser un max de recettes publicitaires en essayant de générer le plus gros trafic possible et en monétisant nos données personnelles, ce qui implique d’offrir un espace d’expression sans limites aux nazis, aux fachos, aux harceleurs et aux violeurs de tous poils, et les milieux militants qui abritent eux-mêmes leurs quotas d’agresseurs et de violeurs, soutenus par leurs potes proféministes et par certaines femmes elles-mêmes, ça craint de plus en plus.

    Mention spéciale pour le féminisme sur Twitter qui depuis un an (et plus particulièrement ces derniers mois) semble sur le point d’imploser : des menaces de viol et de mort sont quotidiennement adressées à un grand nombre de militantes, ce qui aiguise le besoin compréhensible de repli des microcosmes de féministes en groupes soudés. Ce nécessaire repli entraîne en toute logique des affrontements sur le terrain du débat d’idées face à d’autres groupes soudés, ces groupes devenant eux-mêmes des cocottes-minute sous pression et se mettant sur la gueule entre eux. Et ce n’est pas surprenant, dans cette atmosphère de huis clos virtuel, pas forcément intentionnel au départ et probablement utile à l’empowerment des groupes féministes, mais qui empêche actuellement toute respiration émotionnelle extérieure, toute prise d’air apaisante.

    Sans oublier le problème non négligeable soulevé par la dépolitisation des regroupements féministes au profit de rapprochements affinitaires et amicaux basés sur l’affection au détriment de toute réflexion de fond : c’est ainsi qu’on voit des féministes prendre la défense d’agresseurs ou de masculinistes parce que ce sont leurs potes et parce qu’ils « travaillent dessus », puis se déchirer entre elles. Pendant ce temps, les mecs se frottent les mains : tant que les meufs sont occupées à se mettre sur la gueule, le patriarcat est peinard.

    Tout cela se déroule bien souvent dans un contexte de jargonnage oublieux de sa propre spécificité, mêlant un maniement très fin de l’outil et l’utilisation de termes incompréhensibles à toute profane. On en arrive à des situations surréalistes. À ce contexte étouffant, ajoutons les conflits incessants entre courants féministes – le combat entre les vieilles matérialistes et l’avant-garde féministe fait notamment rage depuis des mois -, et les call out (dénonciation nominative) de plus en plus fréquents d’agresseurs, qui donnent lieu à des menaces faites aux victimes de viol par les supporters de ces mêmes agresseurs.

    #féminisme #cyberféminisme #masculinisme #harcèlement #domination_masculine #tweeter #facebook