• Comment répondre aux menaces de Donald Trump sur le mouvement antifasciste - La Horde
    https://lahorde.info/Comment-repondre-aux-menaces-de-Donald-Trump-sur-le-mouvement-antifasciste

    Alors que #Donald_Trump a annoncé sur son réseau social que le mouvement "antifa" était désormais considéré comme "organisation terroriste", nous vous proposons une traduction du texte « Make Ready : Safeguarding Our Movements against Repression – How to Respond to Donald Trump’s Threats, publié le 18 septembre sur le site Crimethinc.com, qui met en contexte cette déclaration, et donne ensuite quelques conseils pour ne pas céder à la panique. Alors que Marine Le Pen, en 2017, demandait déjà la dissolution de toutes les "milices antifas", et que l’arrivée au pouvoir du RN n’est plus une chimère, ce texte, s’il est ancré dans la réalité américaine, est aussi riche d’enseignements pour nous.

  • Trump et les grands patrons
    https://laviedesidees.fr/Trump-et-les-grands-patrons

    L’alliance « Trump-Musk » a occulté l’histoire plus conflictuelle des relations entre le #Parti_républicain et le grand #patronat des Etats-Unis. Au cœur des tensions : les mesures protectionnistes des présidents républicains, à rebours de l’agenda libéral défendu par les leaders des multinationales.

    #International #Donald_Trump
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20251007_patrumps.pdf

  • Menaces américaines au #Venezuela : derrière la « #Guerre_contre_la_drogue »
    https://lvsl.fr/menaces-americaines-au-venezuela-derriere-la-guerre-contre-la-drogue

    La tension est à son comble entre le Venezuela et l’administration Trump. Alors qu’elle a déployé plusieurs navires de guerre au large des côtes vénézuéliennes, se disant prêt à éradiquer un « narco-État » supposément responsable de l’exportation de cocaïne sur son sol, #Nicolas_Maduro mobilise ses soutiens à Caracas et se dit prêt à « lutter contre […]

    #International #L'Amérique_latine_en_question #Donald_Trump #Marco_Rubio

  • Refuser la #Capitulation d’Ursula von der Leyen – Entretien avec Emmanuel Maurel
    https://lvsl.fr/refuser-la-capitulation-dursula-von-der-leyen-entretien-avec-emmanuel-maurel

    Suite à l’accord commercial entre la présidente #Ursula_von_der_Leyen et #Donald_Trump, le député du Val d’Oise Emmanuel Maurel (Gauche Républicaine et Socialiste – apparenté au groupe communiste), a déposé une proposition de « résolution européenne » à l’Assemblée nationale. Cette initiative, co-signée par une vingtaine de députés principalement issus du PCF, du PS et […]

    #Entretiens #Accord_commercial #Vassalisation

  • #Ukraine : choisir la voie du moindre mal – Entretien avec #Matt_Duss
    https://lvsl.fr/ukraine-choisir-la-voie-du-moindre-mal-entretien-avec-matt-duss

    Conseiller en politique étrangère de #Bernie_Sanders de 2017 à 2022, Matt Duss est vice-président du Center for #International Policy. Dans cet entretien, il revient sur les contradictions de l’administration Trump, tiraillée entre des « faucons » nostalgiques de l’interventionnisme période Bush, et une base « Make America Great Again » (MAGA) qui leur est opposée. Celle-ci […]

    #Conflit_ukrainien_:le_grand_retour_du_militarisme #Les_États-Unis,_une_puissance_menacée ? #Conflit_russo-ukrainien #Donald_Trump #OTAN #Russie #Vladimir_Poutine

    • J’étais étonné d’apprendre il y a peu de temps que Sanders apportait un certain soutien à Israël, je suis completement sur le cul de découvrir sa vision de la guerre en Ukraine…

      la manière dont Joe Biden a traité cette question était consistante avec une vision progressiste. Il a tenté d’éviter la guerre et multiplié les démarches diplomatiques auprès de Poutine avant l’invasion de l’Ukraine.

      La politique aux US est vraiment un trou sans fond.

  • Les créateurs de South Park sont désormais milliardaires - Forbes France
    https://www.forbes.fr/business/les-createurs-de-south-park-sont-desormais-milliardaires

    Après avoir signé un nouveau contrat de 1,5 milliard de dollars avec Paramount, Trey Parker et Matt Stone font désormais partie du club très fermé des élites hollywoodiennes.

    Se mettre à dos les créateurs de South Park, Trey Parker et Matt Stone, n’est pas l’idée la plus judicieuse : ces derniers vous le feront payer, tant financièrement que satiriquement. Le 2 juillet, après que Comedy Central ait reporté la première de la saison 27 de la série en raison d’une négociation houleuse entre Paramount, la société mère de la chaîne, et Skydance Media, la société de David Ellison, qui était en pleine acquisition de Paramount depuis plusieurs mois, Trey Parker et Matt Stone ont publié une déclaration sur X dans laquelle ils n’ont pas mâché leurs mots : « Cette fusion est une véritable connerie », ont écrit les deux hommes, « et elle fout en l’air South Park ».

    Les deux transactions ont été conclues cette semaine, Trey Parker et Matt Stone ayant accepté un contrat de streaming de cinq ans d’une valeur de 1,5 milliard de dollars qui permettra à la série South Park d’être diffusée dans le monde entier sur Paramount+. De plus, la Commission fédérale des communications a officiellement approuvé l’acquisition de Skydance. Cet accord consolide la place du duo en tant qu’auteurs-producteurs les mieux payés d’Hollywood et fait de Trey Parker (55 ans) et de Matt Stone (54 ans) des milliardaires, avec une fortune estimée à 1,2 milliard de dollars chacun.

    Cependant, le nouvel accord, qui rapportera au moins 250 millions de dollars par an au duo, n’a pas mis fin aux maux de tête de Paramount. Dans le premier épisode de la saison de South Park, diffusé la semaine dernière, Donald Trump est représenté au lit avec Satan et Jésus met en garde les jeunes protagonistes de la série contre les dangers de le provoquer. « Vous avez vu ce qui est arrivé à CBS ? Eh bien, devinez qui est le propriétaire de CBS ? Paramount », dit le personnage de Jésus. « Vous voulez vraiment finir comme [Stephen] Colbert ? »

    Les deux créateurs, connus pour leur humour sans concession, rejoignent désormais le cercle très fermé des milliardaires de la télévision, aux côtés d’Oprah Winfrey, Tyler Perry, Dick Wolf et Jerry Seinfeld.

    Cette somme astronomique témoigne de la popularité durable de South Park, qui est un phénomène culturel depuis ses débuts sur Comedy Central en 1997. Dès sa deuxième saison, la série est devenue l’émission non sportive la plus regardée de l’histoire de la télévision câblée, avec près de six millions de téléspectateurs. Au fil des ans, elle est devenue indispensable à Comedy Central, et ses plus de 300 épisodes constituent désormais un catalogue volumineux qui est rediffusé des dizaines de fois par semaine.

    Le véritable coup de maître de Trey Parker et de Matt Stone a eu lieu en 2007, lorsque les créateurs et leur avocat et partenaire commercial, Kevin Morris, ont conclu un accord avec la chaîne pour diffuser les épisodes de South Park en ligne à l’aide d’un lecteur vidéo Flash rudimentaire, acceptant de partager les revenus numériques alors inexistants à parts égales « à vie ».

    Puis vint la révolution du streaming. Hulu a acquis les droits de diffusion en streaming de la série en 2014 pour 87,5 millions de dollars, puis les a renouvelés pour 110 millions de dollars jusqu’en 2019. HBO Max a ensuite remporté une guerre d’enchères contre Peacock, Netflix et d’autres pour devenir le diffuseur exclusif de South Park aux États-Unis pour 550 millions de dollars sur cinq ans. Cet accord a expiré en juin.

    Au lieu de se contenter d’empocher leur moitié du contrat avec HBO, Trey Parker et Matt Stone ont négocié en 2021 un nouvel accord avec Paramount (propriétaire de Comedy Central) pour un montant garanti de 155 millions de dollars par an en échange de la création de nouveaux épisodes de la série et de leur part des revenus du streaming. L’accord conclu la semaine dernière a renégocié les termes de ce contrat, portant le paiement annuel à 250 millions de dollars.

    Trey Parker et Matt Stone investissent cette fortune dans Park County, qui n’est pas seulement le lieu où se déroule l’action de South Park, mais aussi le nom de leur studio de production, qui leur appartient entièrement. Fondée en 2012, cette société gère tous les revenus de leur série télévisée, de leurs projets cinématographiques et des productions théâtrales de The Book of Mormon (qu’ils ont coécrit), ne prélevant qu’environ dix millions de dollars par an en salaires.

    Il s’agit d’une structure d’entreprise courante parmi les plus gros revenus d’Hollywood, mais contrairement à d’autres sociétés telles que Hello Sunshine de Reese Witherspoon ou Plan B Entertainment de Brad Pitt, Park County n’a jamais fait appel à des partenaires financiers ou à des investisseurs. Au lieu de cela, en 2012, Trey Parker et Matt Stone ont tiré parti des revenus actuels et futurs générés par South Park et d’autres projets pour obtenir un financement par emprunt convertible de 60 millions de dollars auprès de la banque d’affaires spécialisée dans les médias The Raine Group.

    Tant qu’ils remboursaient le prêt à temps, ils conservaient la totalité du capital. Le pari sur eux-mêmes a porté ses fruits lorsque les revenus du streaming ont commencé à affluer, et en 2016, Trey Parker et Matt Stone ont racheté The Raine Group, conservant ainsi la propriété exclusive de la société.

    Park County continue de recourir à l’endettement pour financer la croissance de l’entreprise, notamment en obtenant une ligne de crédit de 800 millions de dollars auprès du géant du capital-investissement The Carlyle Group en 2023. Grâce au coût de la dette et à une comptabilité hollywoodienne astucieuse autour de la dépréciation de la valeur du catalogue, Park County a pu réduire et reporter considérablement ses impôts.

    Le plan de sortie ultime serait de vendre un jour l’entreprise, de régler ses créanciers et le fisc, et d’empocher le reste de la trésorerie.

    Selon des sources proches de Forbes, Viacom (l’ancienne société mère de Comedy Central) et Park County auraient discuté d’un tel scénario en 2019, une transaction qui rappelle l’acquisition par Disney de marques prestigieuses telles que Lucasfilm ou Marvel. Les deux parties étaient parvenues à une valorisation d’un milliard de dollars avant que les négociations n’échouent. Cette même année, Viacom était, comme c’est le cas aujourd’hui, en pleine fusion chaotique avec CBS, ce qui rendait difficile toute acquisition coûteuse. Lorsque les deux sociétés sont revenues à la table des négociations en 2021, l’accord global de production de Park County s’élevait à 935 millions de dollars sur six ans, soit presque le même prix que l’acquisition, sans changement de propriétaire.

    Compte tenu des revenus garantis et de la forte rentabilité de Park County, Forbes estime que la valeur d’entreprise pourrait désormais atteindre trois milliards de dollars en cas de vente, ce qui rapporterait plus d’un milliard de dollars à Trey Parker et à Matt Stone.

    La dernière série de négociations entre Paramount et Park County s’est avérée être la plus difficile à ce jour et est devenue un référendum anticipé sur la gestion de David Ellison, fils du deuxième homme le plus riche du monde, Larry Ellison. Il a déclaré aux analystes qu’il souhaitait Paramount soit désormais « un studio axé sur la créativité et la première destination pour les meilleurs scénaristes ». Alors que les anciens propriétaires avaient concédé sous licence certaines des plus grandes séries de la société, telles que South Park et Yellowstone, à d’autres services de streaming afin d’obtenir un apport de liquidités à court terme, David Ellison semble donner la priorité au rapatriement de tous les contenus sur la plateforme de streaming de la société, Paramount+.

    Tout ne s’était pas déroulé sans encombre. Fin juin, Park County avait menacé d’intenter une action en justice contre Skydance, que la société accusait d’entraver ses négociations avec Netflix et Warner Bros. concernant l’obtention des droits de diffusion en streaming de South Park. Paramount était motivée pour conclure un accord et désireuse d’éviter toute nouvelle publicité négative, comme celle qui avait suivi le règlement de 16 millions de dollars versé à Donald Trump à la suite d’une interview de Kamala Harris dans l’émission 60 Minutes et l’annulation récente de The Late Show avec Stephen Colbert.

    Face à la perspective d’un nouveau report de la première de la saison et de possibles propos injurieux sur scène au Comic-Con de San Diego cette semaine, où Trey Parker et Matt Stone ont fait preuve d’une rare élégance, Skydance et Paramount ont convenu de remanier l’accord de production avec Park County en fonction du nouvel accord sur les droits de diffusion en streaming, qui constituait un point de friction dans les négociations.

    Avec les poches bien remplies grâce à cet accord de 1,5 milliard de dollars, Trey Parker et Matt Stone produiront dix nouveaux épisodes de South Park chaque année jusqu’en 2030, et il ne fait guère de doute qu’ils continueront à se moquer de leur société mère et d’un président très procédurier. Interrogé lors d’une table ronde au Comic-Con sur ce à quoi il fallait s’attendre pour le reste de la saison, Matt Stone a répondu avec humour « pas de politique », provoquant l’hilarité du public.

    Et Trey Parker, interrogé sur la réaction négative de Donald Trump au premier épisode, a répondu avec le même humour pince-sans-rire : « Nous sommes vraiment désolés. »

    • La série South Park caricature Trump, la Maison Blanche réplique
      https://www.blast-info.fr/articles/2025/la-serie-south-park-caricature-trump-la-maison-blanche-replique-2yIM27azS

      Il est rarissime qu’une guerre prête à rire, aussi celle qui fait rage depuis une semaine entre le président des États-Unis #Donald_Trump et la série animée #South_Park doit-elle retenir toute notre attention.

      Objet du litige : le premier épisode de la 27ème saison de la série de Trey Parker et Matt Stone, qui dénoncent avec un humour plus grinçant que jamais les travers de l’Amérique contemporaine obsédée par la religion et tirent à balles (presque) réelles sur celui qui en est la cause. Trump y est en effet dépeint comme un « dictateur égocentrique et corrompu, puéril, libidineux et prédateur » tout au long des vingt minutes de l’épisode qui le montre couchant avec Satan guère impressionné par son micro-pénis (« je ne vois rien ! ») et qui semble regretter son précédent partenaire dans la série, Saddam Hussein — quand il ne lui demande pas des détails sur la fameuse « liste Epstein » que, IRL (« In Real Life », dans la vraie vie), le président n’a toujours pas dévoilé comme il l’avait promis. Intitulé « Le Sermon sur la montagne », l’épisode s’achève en apothéose un Trump plus vrai que nature errant dans le désert tandis qu’un narrateur déclare « son pénis est minuscule, mais son amour pour nous est immense ».

      Réaction de la Maison Blanche : « Cette série n’est plus pertinente depuis plus de vingt ans et se maintient à grand peine avec des idées sans inspiration dans une tentative désespérée d’attirer l’attention. » À quoi Stone et Parker ont répondu en riant sous cape qu’ils étaient « terriblement navrés ». Ils auraient tort de s’en faire : de retour sur les écrans mondiaux après deux ans d’absence, les créateurs ont récemment conclu un accord de 1,5 milliard de dollars avec Paramount pour diffuser la série pendant cinq ans.

  • L’internationalisation des extrêmes droites et ses conséquences pour l’Europe
    https://lvsl.fr/linternationalisation-des-extremes-droites-et-ses-consequences-pour-leurope

    De l’Argentine de #Javier_Milei à la Hongrie de #Viktor_Orban en passant par la réélection de #Donald_Trump et le gouvernement Meloni, cette nouvelle #extrême_droite s’internationalise et fait bloc. Chaque jour, elle réaffirme son allégeance aux classes dominantes, et tente de concurrencer les partis traditionnels dans la défense de leurs intérêts. Dans une […]

    #International #Giorgia_Meloni

  • Après la « Guerre des 12 jours »
    https://laviedesidees.fr/Apres-la-Guerre-des-12-jours

    La séquence conflictuelle éclair entre Israël, l’Iran et les #États-Unis illustre les dynamiques contemporaines de désordre stratégique, mais aussi l’instrumentalisation de la fragilité étatique et les conditions pour penser les conditions d’une paix durable – au Moyen-Orient et ailleurs.

    #International #diplomatie #Iran #Entretiens_vidéo #conflit #Donald_Trump #après-guerre

  • Fauteuil vide à Genève
    https://laviedesidees.fr/Fauteuil-vide-a-Geneve

    Que reste-t-il du multilatéralisme si l’un des principaux architectes décide de s’en aller ? L’annonce par les États-Unis de leur retrait de l’OMS et du CDH révèle les fractures de la gouvernance mondiale et fragilise l’avenir des organisations internationales.

    #International #Donald_Trump #GRAM #OMS
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250610_albaret.pdf

  • « Donald Trump a besoin d’#eau. Et il le sait. »

    Longtemps tenue pour acquise, l’eau pourrait se trouver au cœur des négociations à venir entre le #Canada et les États-Unis. La Maison-Blanche convoite à voix haute l’or bleu de son voisin du Nord et menace en privé de déchirer les accords qui encadrent depuis des décennies le partage de la ressource entre les deux pays. Portrait d’un Canada en eaux troubles depuis le retour aux affaires de #Donald_Trump.

    « [Les Américains] veulent nos ressources, ils veulent notre eau, ils veulent notre terre, ils veulent notre pays. » Plusieurs experts expriment aujourd’hui des craintes qui font écho à cet avertissement seriné tel un leitmotiv par le premier ministre Mark Carney au cours de la dernière campagne électorale.

    « Chez nos voisins du Sud, surtout au sein de l’allégeance républicaine, l’eau est une marchandise comme une autre, explique au Devoir Yan Cimon, professeur titulaire de stratégie à la Faculté des sciences de l’administration et vice-recteur adjoint aux affaires internationales et à la Francophonie de l’Université Laval. Je suis de ceux qui croient que l’eau sera un enjeu dans le renouvellement de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique. »

    Le président américain ne fait rien pour calmer cette croyance. Au moment où un brasier dévorait Los Angeles à l’automne 2024, le candidat Donald Trump évoquait tout haut le fantasme d’ouvrir un « immense robinet » sur le #fleuve_Columbia pour abreuver le Sud-Ouest états-unien.

    Revenu à la Maison-Blanche en janvier, il a aussitôt suspendu, dans le cadre d’une « vaste révision de ses engagements internationaux », des discussions entamées sept ans plus tôt pour renouveler le #traité qui régit le partage du cours d’eau entre les États-Unis et le Canada depuis 1964. Cette mise sur pause, ajoutée aux fanfaronnades sur le 51e État et sur la frontière « tracée à la règle » entre les deux pays, augure de bien mauvais jours pour l’eau canadienne.

    « Historiquement, la question de l’eau dans la relation canado-américaine était gérée de façon bilatérale, en toute bonne entente et par des gens qui n’étaient pas des élus, donc qui n’étaient pas politisés, explique Yan Cimon. Avec l’administration actuelle, la posture est très différente : elle essaie de tirer la couverture le plus possible de son côté. »

    L’or bleu canadien suscite la convoitise dans un monde confronté à une crise de l’eau sans précédent, où 4 milliards d’êtres humains manquent chroniquement d’eau et où la demande excédera de 40 % les capacités d’approvisionnement à l’horizon 2030, selon l’Organisation des Nations unies.

    Les États-Unis n’échappent pas à cette #sécheresse. Ses fleuves faiblissent, ses réservoirs s’assèchent : la superpuissance assoiffée lorgne du côté canadien, un territoire où se concentre 20 % de l’eau douce à la surface de la Terre, habité par à peine 0,4 % de la population mondiale.

    Dans ce contexte, les Canadiens ne doivent plus tenir leur eau pour acquise, croit la militante et autrice Maude Barlow, cofondatrice du Conseil des Canadiens et ancienne conseillère principale en matière d’eau auprès du président de l’Assemblée générale des Nations unies. D’autant plus que son abondance relève du mythe quand 60 % de cette eau court au nord de la baie d’Hudson et en Arctique, inaccessible à 80 % de la population.

    « Les États-Unis avaient de l’eau en abondance, mais ils l’ont gaspillée et ils ne montrent aucun signe de vouloir en prendre soin avec la guerre totale lancée contre la nature par cette administration, indique Mme Barlow. Le président regarde donc au Nord et croit faussement que le Canada en a à donner. Quand Donald Trump répète que son pays n’a pas besoin du Canada, il énumère les voitures, le bois, l’acier et l’aluminium canadiens, mais il ne mentionne jamais l’eau. Je suis convaincue que cette dernière sera une des monnaies d’échange exigées par Washington, parce que pour réaliser la renaissance industrielle qu’il a promise aux Américains, Donald Trump a besoin d’eau. Et il le sait. »

    « Le Canada a une cible dans le dos »

    Le Canada et les États-Unis se partagent 13 cours et étendues d’eau, dont les lacs Huron, Supérieur, Érié et Ontario qui concentrent, avec le lac Michigan, 84 % de l’eau douce de surface en Amérique du Nord. Trente millions de personnes vivent dans leur bassin, dont 30 % de la population canadienne. Plusieurs traités encadrent leur usage, notamment un pacte conclu en 2005 par l’Ontario, le Québec et les huit États américains limitrophes des Grands Lacs pour assurer leur gestion durable.

    L’entente paraît aujourd’hui en péril. Le New York Times rapportait en mars que Donald Trump a annoncé, au cours de sa dernière conversation avec l’ancien premier ministre Justin Trudeau, son intention de « déchirer les accords et les conventions » qui encadrent les #Grands_Lacs.

    « C’est là que réside la menace la plus sérieuse, estime Maude Barlow. Trump n’honore aucun #accord et il voit déjà l’eau des Grands Lacs comme la sienne. Il n’a qu’un décret à signer pour que le pacte de 2005 parte en fumée. Il pourrait aussi invoquer l’#état_d’urgence et déployer le corps des ingénieurs de l’armée — ou tout simplement pomper l’eau des Grands Lacs sans demander la permission. »

    Le Canada défendrait ses eaux en ordre dispersé en raison d’un complexe partage des compétences. Chaque province est propriétaire de l’eau sur son territoire en vertu de la loi constitutionnelle de 1867, mais la ressource tombe aussi sous la responsabilité des gouvernements autochtones et de « plus de 20 ministères et organismes » au fédéral.

    « Ça rend la tâche de combattre les menaces américaines très difficile, que ces menaces soient rhétoriques ou non », estime Tricia Stadnyk, spécialiste en modélisation hydrologique à l’École d’ingénierie Schulich de l’Université de Calgary.

    « Le Canada a une cible dans le dos, avertit la professeure dans un entretien publié en mai dans le magazine National, la revue de l’Association du Barreau canadien. Ce n’est pas une lutte équitable à l’heure actuelle. C’est plutôt un combat entre David et Goliath. »

    Se préparer au pire

    Même si le Canada interdit l’exportation de son eau, comment arrêter une administration américaine décidée à la puiser quand l’économie canadienne est à la merci de Washington ? s’interroge Maude Barlow.

    « Les lois et les accords peuvent ployer sous le poids de pressions politiques, rappelle-t-elle. Donald Trump peut arriver à la table des négociations et menacer d’imposer des tarifs de 100 % sur toutes les marchandises canadiennes, tant et aussi longtemps que nous ne lui livrons pas notre eau. Combien d’emplois serons-nous prêts à sacrifier pour lui tenir tête ? »

    Le Canada ne se défendrait pas seul, pense toutefois Yan Cimon. « Sur les enjeux canado-américains, il y a moins d’unanimité que nous le pensons chez les républicains. Dans les États limitrophes, les gens ont aussi l’habitude des relations bilatérales, ils comprennent la dynamique entre nos deux pays et ils savent que s’ils utilisent mal l’eau ou s’ils en abusent, ils font mal au Canada, mais aussi à eux-mêmes. »

    Face à une Maison-Blanche intempestive, le Canada devrait donc se préparer au pire tout en espérant le mieux, conclut le professeur de l’Université Laval. « Nous avons vu avec quelle rapidité Donald Trump peut procéder quand il décide de détruire un consensus. Le président peut se lever un matin, décider que l’eau est sa nouvelle priorité et se retirer des instances bilatérales qui encadrent son partage entre les deux pays. Ces instances n’étaient pas parfaites, mais elles offraient une façon de discuter des sujets qui fâchent. Malheureusement, conclut-il, nous ne sommes plus dans un univers qui nous permet d’espérer ça. »

    https://www.ledevoir.com/societe/888562/donald-trump-besoin-eau-il-sait
    #Etats-Unis #USA
    via @freakonometrics

  • Trump contre les #Nations_unies
    https://laviedesidees.fr/Trump-contre-les-Nations-unies

    Les sorties de #Donald_Trump contre l’ONU qui fête ses 80 ans cette année invitent à réfléchir à cette nouvelle crise traversée par cette institution : quel est l’agenda de Donald Trump pour les organisations internationales ? Que nous dit cet agenda de la santé de l’ordre #International libéral fondé en 1945 ?

    #GRAM

  • Quelle réforme de l’ONU ?
    https://laviedesidees.fr/Quelle-reforme-de-l-ONU

    Quel agenda se cache derrière le nouvel acronyme « DOGE-UN » porté par la nouvelle administration Trump ? Si l’on peut difficilement nier la nécessité de réformer l’ONU, le projet trumpiste repose sur des diagnostics fallacieux.

    #International #Nations_unies #Donald_Trump #GRAM
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250603_onu-docx.pdf

  • La défection des néoconservateurs américains
    https://laviedesidees.fr/Pierre-Bourgois-Le-neoconservatisme-americain

    En moins d’une décennie, Trump a vidé le Parti républicain de ce qui composait sa substance politique et programmatique depuis au moins une génération : le néoconservatisme.

    #International #États-Unis #conservatisme #Donald_Trump
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250526_neocons-2.pdf

  • Trump in viaggio in Medio Oriente
    https://radioblackout.org/2025/05/trump-in-viaggio-in-medio-oriente

    Il presidente degli Stati Uniti #donald_trump sta viaggiando in Medio Oriente come annunciato da giorni incontrando diverse personalità politiche e tratteggiando la sua strategia in politica estera. Al secondo giorno nel Golfo Trump ha incontrato Al Sharaa, leader siriano. L’esito dell’incontro ha visto la sospensione delle sanzioni contro la #Siria e il ritiro dei […]

    #L'informazione_di_Blackout #Al_jolani #qatar #strategia_usa
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/05/Trump-in-mo-2025_05_15_2025.05.15-10.00.00-escopost.mp3

  • America is great again !
    https://carfree.fr/index.php/2025/04/13/america-is-great-again

    Ça y est ! C’est nous qu’on a gagné ! #donald_trump et son « Make America Great Again » sont de nouveau au pouvoir au lieu d’être en prison. Grâce à Donald, l’Amérique Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_du_pétrole #Réchauffement_climatique #consommation #destruction #humour #pétrole #pollution #ridicule #usa

  • Capitalismo finanziario e #economia_di_guerra
    https://radioblackout.org/2025/04/capitalismo-finanziario-e-economia-di-guerra

    Nella giornata che ha visto grandi dichiarazioni del presidente Trump aprire alla guerra commerciale dei #dazi abbiamo approfondito come la ristrutturazione della #finanza e gli scenari bellici mondiali siano strettamente connessi. Negli ultimi anni abbiamo vissuto una forte crisi dei mercati finanziari che ha visto una crescita fuori misura di specifici settori (come il Big […]

    #L'informazione_di_Blackout #crisi_capitalismo #donald_trump

  • L’âge sombre
    https://carfree.fr/index.php/2025/03/05/lage-sombre

    Un certain nombre de propriétaires de voitures électriques Tesla semblent actuellement dépités des polémiques à répétition autour d’Elon Musk… Ils ont l’impression d’être passés de « bobos écolos à fachos »… Mais Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Fin_du_pétrole #Réchauffement_climatique #crise #critique #donald_trump #elon_musk #énergie #fascisme #monde #politique #voiture_électrique

  • Le #désespoir de demandeurs d’asile expulsés par Trump et enfermés dans un #hôtel au #Panama

    Venus d’Iran, d’Afghanistan ou de Chine, des centaines de migrants ont été expulsés des États-Unis vers le Panama, qui veut les transférer dans un camp près de la jungle. Sous la pression du gouvernement Trump, plusieurs pays d’Amérique centrale ont en effet accepté d’accueillir des demandeurs d’asile “délocalisés” sur leur sol.

    “Ils sont arrivés du monde entier à la frontière des États-Unis, espérant demander l’asile. Au lieu de cela, ils ont été arrêtés, menottés et envoyés par un vol militaire vers un pays lointain, le Panama, raconte The New York Times.

    Ils affirment avoir été privés de leur passeport et, pour la plupart, de leur portable, puis enfermés dans un hôtel, sans pouvoir parler à un avocat. On leur a dit qu’ils seraient bientôt envoyés dans un camp de fortune près de la jungle panaméenne. À l’hôtel, une personne au moins a tenté de se suicider, selon plusieurs migrants. Une autre s’est cassé la jambe en tentant de s’échapper.”

    Le récit du quotidien new-yorkais, les témoignages qu’il a recueillis et les photos de l’hôtel Decapolis sont saisissants. Ces demandeurs d’asile enfermés depuis près d’une semaine, en violation de la loi panaméenne, ne sont pas originaires d’Amérique centrale mais d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique. Ce sont “des migrants de pays tels que l’Afghanistan, l’Iran et la Chine, vers lesquels les États-Unis ne peuvent pas facilement envoyer les personnes expulsées”.

    (#paywall)

    https://www.courrierinternational.com/article/refugies-le-desespoir-de-demandeurs-d-asile-expulses-par-trum
    #expulsions #asile #migrations #externalisation #migrations #réfugiés #asile #USA #Etats-Unis #Trump #Donald_Trump #trumpisme

  • Des scientifiques américains sont interdits de communiquer avec des collègues canadiens

    Des scientifiques l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (#NOAA) ont reçu l’ordre d’obtenir une #autorisation préalable avant de parler à leurs homologues canadiens.

    Voyager pour des réunions internationales ou même participer à des appels téléphoniques avec des homologues canadiens est devenu impossible pour certains scientifiques du gouvernement américain, en vertu de nouvelles directives depuis l’entrée en fonction du président américain #Donald_Trump.

    « Nous avons essayé d’avoir une réunion avec l’un de nos collaborateurs [… ] et l’accès lui a été refusé », affirme Aaron Fisk, écologiste canadien, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’évolution des écosystèmes des Grands Lacs à l’Université de Windsor.

    Selon lui, il voulait organiser un appel virtuel pour discuter des projets avec des collègues américains, dont un scientifique du gouvernement, concernant l’échantillonnage des poissons dans les Grands Lacs.

    La #NOAA fournit des informations scientifiques, des recherches et des prévisions, notamment des rapports météorologiques quotidiens, le suivi des ouragans, la modélisation du climat et la surveillance marine.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2141751/acces-communications-scientifiques-americains-canadiens
    #Canada #USA #Etats-Unis #science #recherche #collaboration_scientifique #ESR #trumpisme #climat #it_has_begun

    via @freakonometrics

  • Un premier vol américain de migrants clandestins arrive à #Guantanamo

    Le premier vol transportant des migrants clandestins vers la base militaire de Guantanamo a eu lieu mardi, selon le vœu de #Donald_Trump, qui prévoit de développer dans cette enclave américaine sur la côte sud-est de #Cuba un #centre_de_rétention pour 30 000 migrants.

    Le premier vol transportant des migrants clandestins vers la base militaire américaine de Guantanamo, devenue symbole des dérives de la lutte antiterroriste, a eu lieu mardi 5 février, selon des responsables américains.

    Donald Trump, qui a lancé une vaste offensive anti-immigration dès les premières heures de son retour au pouvoir, a annoncé il y a moins d’une semaine son projet choc de centre géant de rétention pour 30 000 migrants à Guantanamo, connue pour sa prison militaire ouverte après les attentats du 11 septembre 2001.

    Ce centre de rétention, déjà existant, mais que le président américain compte porter à « pleine capacité », est séparé de la prison, où quinze détenus sont encore incarcérés.

    Le vol devait transporter « environ une douzaine d’étrangers clandestins présentant un grand danger », avait précisé à l’AFP un responsable au sein du ministère américain de la Défense ayant requis l’anonymat.

    « Ils seront hébergés dans le centre de rétention (...) mais ne seront pas logés aux côtés des détenus de grande valeur », avait-il ajouté, en référence aux prisonniers soupçonnés de terrorisme.

    Plus tôt, la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt avait annoncé sur la chaîne Fox Business que les premiers vols depuis les États-Unis vers Guantanamo étaient « en cours » mardi.

    Le nouveau ministre de la Défense, Pete Hegseth, a décrit lundi Guantanamo comme « l’endroit parfait » pour les migrants sans papiers au cours d’un déplacement à la frontière avec le Mexique.

    Un « acte brutal », selon Cuba

    Après l’annonce de cette mesure par Donald Trump fin janvier, le président cubain Miguel Diaz-Canel avait dénoncé un « acte brutal » en « territoire cubain illégalement occupé ».

    La prison militaire de Guantanamo, enclave américaine sur la côte sud-est de Cuba, a ouvert en janvier 2002, quatre mois après les attentats du 11-Septembre, sous l’administration de George W. Bush.

    Elle est devenue, pour de nombreuses ONG de défense des droits humains, un symbole des excès et de l’arbitraire dans la lutte contre le terrorisme, à cause de ses conditions de détention extrêmes, jusqu’au recours à la torture.

    Les présidents démocrates Barack Obama et Joe Biden ont souhaité, l’un après l’autre, la fermer, sans y parvenir.

    Près de 800 détenus – dont un maximum de 680 en 2003 – sont passés par la prison de Guantanamo en plus de vingt ans.

    Documents gouvernementaux à l’appui, le New York Times a révélé en septembre dernier que la base militaire était utilisée depuis des décennies par les États-Unis pour incarcérer certains migrants interceptés en mer.

    https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20250205-guantanamo-arriv%C3%A9e-d-une-premier-vol-transportant-des-migran
    #migrations #réfugiés #sans-papiers #rétention #détention_administrative #trumpisme

    ping @karine4

  • Data Rescue Project
    https://www.datarescueproject.org

    What is the Data Rescue Project?

    The Data Rescue Project is a coordinated effort among a group of data organizations, including IASSIST, RDAP, and members of the Data Curation Network. Our goal is to serve as a clearinghouse for data rescue-related efforts and data access points for public US governmental data that are currently at risk.

    How can I help?

    Regardless of your background or level of comfort with data, there are a number of tasks and projects under way, all requiring different skills and expertise.

    Examples of potential tasks:

    Identifying data for download
    Finding and confirming alternate locations of federal data
    Downloading data from federal resources
    Uploading data into Data Lumos
    Research assistance or answering reference questions
    Creating and updating inventories
    Identifying potential Data Rescue Project collaborators
    Troubleshooting technical issues
    Data curation, metadata, and data documentation
    And more!

    Contre la purge « sans précédent » des sites ordonnée par trump, les archivistes du numérique à l’offensive
    Des décrets signés par le nouveau présipotent des Etats-Unis ont entraîné la disparition de milliers de pages, liées notamment au changement climatique ou aux politiques d’égalité. Plusieurs initiatives coordonnées cherchent à les préserver.